Sujet: Girls Outing [PV Bailey][Terminé] Dim 6 Aoû - 10:23
Girls Outing ft. Bailey North
Il fallait absolument que je me change les idées… Après avoir appris, hier, que j’avais une demi-sœur j’en avais bien besoin.
C’était mon père, hier, qui m’avait téléphoné. J’étais à la maison et, de ce fait, je n’avais pas raté son appel. Il m’avait annoncé après une préambule ennuyeux et long que j’avais, depuis des années, une demi-sœur nommée Eleanor Harris. Une jeune femme qui, d’après ce que mon père m’avait dit, était actuellement à Broadway car elle avait le rôle principal de la comédie musicale Grease…
J’avais eu du mal à avaler la pilule. Pas que j’avais quelque chose contre cette Eleanor. Je ne la connaissais aucunement et elle n’en pouvait rien si mon père avait décidé, lorsqu’il était encore avec ma mère, de sauter la barrière. C’était à lui que j’en voulais pour ça et après ses explications qui n’en finissaient pas, j’avais fini par lui raccroché au nez.
Je ne savais pas du tout comment prendre cette nouvelle !
J’en avais parlé à mon mari. Et vous savez quoi ? Ça l’avait fait râlé… Pourquoi ? Parce qu’il pensait bien que mon père n’allait pas couper l’héritage en deux mais en trois… Putain ! Je m’en fiche de l’héritage ! Ce n’est pas ça qui me trouble dans cette histoire mais que mon père m’ait caché ça pendant de bien trop nombreuses années ! Mais Victor, lui, pensait au fric, bien sûr ! Bah oui ? A quoi d’autre penserait-il, après tout ?
Quand j’eus compris ça, j’avais décidé de fermer la lampe et de dormir. Et, le lendemain matin, j’étais toujours troublé par tout ça alors que Victor s’était enfermé dans son bureau pour travailler sur diverses affaires. Je savais que, quand il s’enfermait ainsi, ça ne servait à rien de venir lui parler.
Pourtant, il fallait que je me change les idées… Il le fallait absolument.
Alors, sur un coup de tête, j’avais décidé de téléphoner à Bailey North pour lui proposer une café et une séance shopping. Pourquoi elle ? Parce que j’avais eu un très bon contact avec cette jeune femme lors du concert de Sniper. Sniper qui avait, d’ailleurs, fait un parfait modèle pour mes parfums. Ça m’avait vraiment fait plaisir de travailler avec lui et je comptais faire en sorte de pouvoir à nouveau l’avoir comme modèle.
Ainsi, j’avais appelé Bailey qui avait accepté cette petite sortie. Je lui avais donné rendez-vous à une café de Beverly Hills et c’est sur la terrasse dudit café que j’avais commencé à l’attendre. Bailey était une mère, une femme mariée, une femme d’affaire aussi en plus d’une artiste. Nous avions beaucoup en commun et, au fond de moi, je me disais qu’elle pouvait devenir une ami avec le temps. Je ne sais pas pourquoi mais elle me semblait être une femme pleine de gentillesse. Et aussi avec un fort caractère parce qu’il en fallait un pour supporter Hank North. Il parait qu’il n’est pas si facile à vivre que ça.
Je la trouvais parfaite pour ce genre de sortie et pour me permettre de me changer les idées. Puis, si nous en venions à parler de nos enfants, je savais que je ne l’exaspèrerait pas… Contrairement à Victor qui, lui, se fichait complètement de mes rejetons.
Quand Bailey arriva, je lui fis signe et lui souris avant de me lever pour lui faire la bise. Je la laissais prendre place avant de me rasseoir.
-Je suis heureuse de te voir Bailey. Comment vas-tu ? Tes filles et ton mari vont bien ?
Je tentais d’être souriante et radieuse malgré ce que j’avais appris hier.
Je ne connaissais pas grand-chose de Carrie, principalement les grandes lignes, ce qu’on perçoit de l’extérieur et ce qu’en savait Hank. J’étais impatiente de mieux la connaitre et de pouvoir échanger avec une autre femme. J’avais une belle entente avec Grâce North, ma belle-sœur avec qui je passais aussi beaucoup de temps mais, en dehors de la famille, ça ne se bousculait pas à ma porte mais il fallait dire que nous faisions un peu en sorte que ce soit le cas. Les gens admis dans notre très petit cercle était significatif à nos yeux.
Quelle surprise ce fut donc que de recevoir le coup de fil de Carrie Hughes qui m’invitait à une sortie entre fille. J’avais eu le plaisir de faire sa connaissance lors du concert de ’’Sniper’’ et j’avais eu le sentiment que nous pourrions développer une amitié si nous nous connaissions mieux mais je ne savais pas si elle avait ressentie la même chose. Je ne l’avais donc pas relancée, en fait, je ne m’étais pas posé la question non plus. Mon quotidien avec Hank et les filles me comblent et charge suffisamment mes journées sans que je penses à aller chercher quelque chose en dehors de notre petit cocon. Ce n’était pas pour autant que j’allais cracher sur une amitié qu’on me proposait.
Hank allait donc passer une journée en tête à tête avec ses filles. Je n’étais pas ce genre de maman qui planifiait la journée du papa au quart de tour pour éviter qu’il n’improvise hors de mes sentiers. Je faisais entièrement et totalement confiance à Hank qui, de toute façon, était un papa génial amoureux fou de ses filles. Ils allaient bien se marrer tous les trois ensemble pendant que j’allais tenter une incursion dans ma vie sociale.
Je m’étais fait toute belle pou cette sortie, non pas que je cherchais à impressionner Carrie mais ayant l’habitude de rester à la maison avec mes filles et mon mari, je passais souvent mes journées habillée de vêtements confortables dans lesquels je pouvais me rouler au sol pour jouer avec Haley et Hope ou pour être à mon aise en m’installant derrière ma machine à coudre. Si vous sonniez à l’improviste chez moi, vous ne me verriez pas venir vous ouvrir tirée à quatre épingles vêtue d’une robe à froufrou et juchée sur des talons hauts !
C’est dans un café à Beverly Hills que je rejoignis Carrie qui m’attendait. Elle était installée à une table sur une magnifique terrasse et quand j’arrivais près d’elle, je la saluais un peu timidement ne sachant pas si je devais lui faire la bise ou tout simplement prendre place sur l’autre chaise de cette petite table de style bistro. Dans le doute, je préférais poser amicalement ma main sur son épaule en passant près d’elle avant de m’installer.
- Je suis également très heureuse de te revoir. Et merci de demander ! Je vais très bien, Hank et les filles aussi d’ailleurs. Elles jouaient avec leur papa sur le tapis du salon quand je suis partie. Je crois qu’ils ne se sont même pas rendu compte que je les saluais quand j’ai quitté.
Je rigolais à ma propre pensée avant de prendre la carte pour voir le choix des cafés disponible. Je rêvais d’essayer l’un de ces mélanges que l’on voyait dans les publicités. Quelle était la différence ente un latte, un cappuccino et un espresso ?
- Tu vas bien, toi aussi ? Et ton mari ?
J’eu un petit blanc l’espace d’une seconde sur le prénom de son époux mais il me revînt rapidement en tête. Je devais me détendre et me laisser aller. Après tout, Carrie ne devait pas mordre, je n’avais pas devant moi une copie carbone de Kate Julian, non plus.
- J’ai été ravie de ton coup de fil ! Sortir de ma zone de confort ne me fera pas de mal.
Je préférais être franche avec elle, qu’elle comprenne que je n’étais pas habituée à ce genre de journée entre fille ainsi, si je paraissais mal à l’aise ou maladroite, elle saurait que je ne suis pas tout simplement hautaine ou folle à lier.
Bailey ne tarda pas à arriver, elle aussi, à la terrasse que j’avais choisie. Je venais de temps en temps ici prendre un café et comme je les trouvais excellent, c’est cet endroit que j’avais choisi pour débuter cette sortie entre femme.
Je lui souris relevant la tête vers elle quand elle posa sa main sur mon épaule. Elle, vint, ensuite, s’asseoir à la table alors que je lui demandais des nouvelles de sa petite famille. Les médias rapportaient peu de chose du couple North qui semblait être un couple extrêmement discret. Bien plus discret que ne l’était Hank North et Kate Julian à l’époque. Un couple dont on entendait parler jusqu’à New York.
Bailey déclara que son mari et ses filles allaient très bien. Avant qu’elle ne parte, ils jouaient tous les trois si bien que les filles s’étaient à peine rendues compte qu’elle partait. Je souris. J’avais du mal à imaginer Hank pouponner mais il est vrai que je ne connaissais que le jeune et fougueux Hank. Pas celui qu’il était devenu à l’heure d’aujourd’hui.
-Avoir un mari qui est prêt à s’occuper des enfants pour te laisser du temps-libre, c’est un luxe. Comme tu en parles, ça se voit qu’Hank est très attentionné.
J’étais contente pour elle. Je savais, grâce à la presse, que la vie de Bailey North n’avait pas été simple. Elle avait réussi à trouver son bonheur alors qu’elle était, autrefois, en proie à diverses addictions. Désormais, j’avais en face de moi une femme ravissante avec une parfaite petite famille.
Elle me renvoya la politesse en prenant de mes nouvelles et de celles de Victor. Si ce n’était la nouvelle que j’avais appris hier, je ne pensais pas aller mal. Je devais juste digérer ce fait c’est tout… Quant à Victor, disons qu’en dehors de s’inquiéter pour ce foutu héritage, il allait clairement très bien. Je souris d’un maigre sourire.
-Je vais bien… Victor aussi. Il a récemment gagné un procès alors il est de très bonne humeur. Il faut dire, que, pour une fois, j’étais bien content qu’il gagne. Il défendait Sky Carter, l’ex-femme de Ward Fleming. Il a réussit à ce qu’elle obtienne la garde complète de sa fille. D’habitude, Victor défend des crapules mais, là, il a défendu une cause que je trouvais très noble.
Victor était avocat de la défense. Défendre des crapules faisait partie de son métier. J’avais accepté ça mais j’aimais souligné quand il défendait de très bonne cause. Je n’avais pas vraiment besoin d’expliquer à Bailey qui était Ward Fleming. La presse en avait fait ses choux gras il n’y a pas tellement longtemps.
Je souris quand Bailey avait dit être ravie d’avoir reçu mon coup de fil bien qu’elle ne cacha pas sortir de sa zone de confort. C’est là qu’un serveur arriva. Je pris un simple latte dont je raffolais laissant Bailey prendre ce qu’elle désirait.
Quand le serveuse repartis, je souris.
-Je ne suis pas non plus dans la zone de confort, rassure-toi. Les sorties entre fille, je n’en ai plus fait depuis longtemps. J’ai plutôt l’habitude de travailler et les seuls sorties que je m’accorde c’est à des galas… Puis, je dois avouer que, si j’avais quelques amies à New York, j’en ai bien peu ici. Soit parce que certaines personnes ont changées, soit parce que mes anciennes connaissances ont, elles aussi, changé de ville. En réalité, je crois que je n’ai réellement renoué qu’avec Victoria…
Je parle définitivement trop ! C’est une sale habitude que j’avais pris pour pouvoir en placer une à la maison.
-Du coup, je me suis dit qu’une sortie me fera du bien. Et j’ai pensé à toi parce que j’ai apprécié ta compagnie à ce concert.
Je mis ma main devant ma bouche avant de rigoler un peu. -Désolée, je parle trop… Toi, tu es à L.A. depuis un bout de temps, non ? J’imagine que la jet-set locale n’a plus de secret pour toi…
J’avais retrouvée Carrie à la terrasse du petit café sur Beverly Hills, là où elle m’avait donné rendez-vous. J’étais à la fois excitée et nerveuse, après tout, ce n’était pas tous les jours que je sortais de ma maison et encore moins, sans Hank et les filles ! C’était donc une belle occasion pour moi de sortir de ma zone de confort et de me créer un cercle en dehors de ma famille. Après réflexion, je m’étais dis que d’avoir des amies en dehors de ma maison pourrait m’être bénéfique.
Carrie était tout sourire alors que j’arrivais à sa table et l’on se salua poliment, sans douter que l’une comme l’autre étions un rien intimidé par cette première rencontre officielle. Tout de suite, Carrie s’enquit de savoir comment j’allais et comment Hank et les filles allaient. Ça me fit sourire avant que je ne réponde franchement à sa question. Ça sembla forcer l’admiration de Carrie qui disait que d’avoir un époux prêt à s’occuper de la marmaille pour laisser du temps libre à son épouse était un luxe.
- Je ne pouvais souhaiter meilleur complice pour fonder ma famille. Hank est un merveilleux père et un époux très attentionné.
Je semblais me venter mais ce n’était que la vérité. Hank était un père prêt à décrocher la lune pour ses filles, il le faisait même, à sa manière tous les jours que le bon dieu apportait.
Je retournais la politesse à Carrie en prenant de ses nouvelles ainsi que de son époux, Victor Hunter. Elle disait bien se porter, tout comme Victor qui avait remporté une belle cause au tribunal. Je fis oui de la tête, sachant de quoi elle parlait avant même qu’elle ne me l’explique. J’avais lu dans le journal qu’il avait défendu Sky Fleming contre son monstrueux ex-mari. Si j’avais été heureuse pour elle, je ne pouvais que craindre encore et toujours pour ma sœur. Elle prenait son temps pour donner de ses nouvelles mais heureusement, j’en avais eu de la part de son petit ami, le soir du concert de Sniper, ce même soir où j’avais fait la connaissance de Carrie et Victor.
La serveuse vint prendre notre commande et, dans le doute et ne sachant départager les différentes sortes de café, je décidais de demander la même chose que Carrie. Comme ça, si elle grimaçait en disant qu’ils n’avaient pas réussis son latte, je saurais que ce n’était pas mon palais qui faisait défaut. Oui, j’étais à ce point nerveuse que je ne voulais pas passer pour une ignorante dans le domaine du café.
Cela ne m’empêcha pas de lui confier que cette invitation me sortait de ma zone de confort et je fus étonnée d’apprendre qu’il en allait de même pour Carrie. Je l’aurais plutôt cru très impliquée dans le monde de la jet-set, allant d’une fête à une autre et buvant du champagne avec un tas de célébrité. Elle me raconta comment elle ne se présentait que pratiquement qu’au galas et qu’elle avait perdu contact avec la plupart de ses amies, à l’exception de Victoria, la sœur de Victor, je présumais, connaissant un peu la généalogie de certains. Quand elle ajouta qu’elle avait pensé à moi car elle avait apprécié ma compagnie, je sentie mes joues tourner au rouge. C’était gentil de me dire ça.
- Tu ne parles pas trop, je te rassure. Si tu me laisse te parler de mes filles, ce sera moi qui ne saurai plus m’arrêter.
Je rigolais doucement ne pouvant m’empêcher de penser à mes filles qui devaient en faire voir de toutes les couleurs à leur papa qui lui, ne devait certainement pas leur refuser quoi que ce soit, ou presque !
- Je suis à Los Angeles depuis un moment déjà, oui mais non, la jet-set et moi ça fait deux. Je ne suis pas très au fait de tout ce qui se passe parce qu’avec Hank, nous sommes bien à la maison avec nos filles.
Nous ne nous laissions pas atteindre par l’extérieur, sauf quand l’extérieur s’invitait chez nous, comme ce fut le cas avec Riley.
- Ce n’est pas plus mal, nous sommes casaniers et fiers de l’être !, rigolais-je. Je dis ça mais je dois être honnête et te dire que j’ai apprécier les quelques rares fois où j’ai foulée le tapis rouge au bras d’Hank.
Peut-être que nous devrions envisager de le faire plus souvent, en profiter avant que nous relancions la machine à bébé.
Bailey disait qu’elle avait bien de la chance d’avoir Hank comme mari. Pour elle, il était parfait et je ne pouvais que sourire devant tant de bonheur. Ce n’était pas donné à tout le monde de trouver chaussure à son pied.
Je lui avais donné des nouvelles de moi bien que j’avais légèrement menti en disant aller bien. Bien que je n’allais pas mal non plus. Disons que j’étais troublée par les révélations que m’avait faites mon père par téléphone. A vrai dire, j’aurais préféré que mon père vienne à la maison en parler plus posément. Quoi qu’il en soit, malgré ça, j’allais bien tout comme Victor qui avait obtenu une victoire dans le procès qui opposait Sky Carter à Edward Fleming.
Le serveur avait pris notre commande. J’avais pris un latte tout comme Bailey. Une Bailey qui m’avait avoué ne pas être dans sa zone de confort. Ce n’était pas la mienne non plus. Quand j’étais plus jeune, je participais à des fêtes et toutes ces choses mais avec le temps, je m’étais réfugié dans le travail et la vie avec des enfants. Etre à la fois un pion de la jet-set, une femme d’affaire, une femme et un mère ce n’était pas évident. J’avais dû faire des choix et le choix avait été tout fait. Mais il n’y avait rien n’à faire… En choisissant ce train de vie j’avais dû faire une croix sur quelques amitiés et sur le temps que j’avais pour entretenir ce genre d’amitié.
Je m’étais excusé à Bailey de trop parlé. J’avais l’impression de monopoliser la parole. Mais Bailey trouvait que je n’étais pas trop bavarde ce qui me rassurait. Je rigolai quand elle disait que si je la lançais sur ses filles, ça sera elle qui parlera trop.
-Pareil avec mes propres enfants, ne t’en fais pas… Même si les miens sont déjà adolescent.
Même de très grand adolescent comme l’était ma fille.
Je pensais bien que Bailey pouvait être plus calée sur la jet-set de Los Angeles que je ne l’étais. Mais ce n’était pas le cas. Elle n’était pas non plus adepte des fêtes préférant rester dans son cocon avec Hank et leurs filles. Je souris comprenant totalement son choix. Bien que Bailey ne cachait pas aimer fouler les tapis rouge.
-Je n’ai jamais foulé un tapis rouge mais c’est vrai que ce genre de chose doit être grisant. Je ne peux que te comprendre. Pour le reste, disons que, à partir du moment où on a des enfants et un mari, certaines fêtes de la jet-set n’ont plus aucun intérêt. Personnellement, ça fait des années que je n’y trouve plus aucun intérêt. Contrairement à mon mari. Mais il est plus jeune et n’a pas d’enfants… Puis, il y va pour se trouver des clients. Il connait la jet-set comme sa poche.
Et je ne voulais pas être le genre de femme qui empêche son mari de participer à des fêtes. Bien que je préférais quand il restait à la maison et qu’on passait une soirée ensemble. Ça arrivait parfois… Quand il revenait crevé de Saint-Quentin…
On vint nous apporter nos latte et je remerciais la serveuse.
-J’ai cru comprendre que tu voulais d’autres enfants. Ton rêve est, donc, d’avoir une grande famille ? A un moment ça a été mon rêve aussi…
Je pris un air songeur. Je pouvais faire un croix là-dessus bien que je pouvais, à mon âge, encore faire des enfants.
-J’espère qu’Hank te permettra de vivre ça… Les hommes sont souvent réticent à ce sujet…
Carrie eue l’impression de beaucoup trop parler alors que ça me plaisait beaucoup de l’écouter, au contraire. Ça permettait de briser la glace, ce qu’elle faisait très bien en m’épargnant de le faire. Je n’aurais pas trop su par où commencer, quoi dire pour amorcer la conversation. J’aurais probablement décidé de parler de mes filles et alors là, c’est moi qui aurait eue l’impression d’être une vraie pipelette.
- Nos enfants sont un sujet de conversation sans fin. Il y a toujours quelque chose à dire, une anecdote a raconter. Je pense que c’est un truc de maman, qui commence dès l’instant où nous les tenons dans nos bras.
Carrie fut ensuite curieuse au sujet de mes connaissances sur la jet-set et elle sembla presque surprise quand je lui avouais qu’à ce niveau, je n’étais pas très à la page. Hank et moi vivions non pas en reclus quoi que ce serait une façon de le dire. Nous étions très bien à la maison avec nos filles ou alors en visite chez la famille. Ils nous arrivait de sortir ailleurs, comme lors du concert de Sniper mais ce genre de sorties se comptaient sur les doigts d’une main pour une année complète.
J’aurais cru qu’elle aurait été plus habituée que moi, fort probablement parce qu’elle est la fille de Don Hughes, à fréquenter la jetset. Elle m’expliqua que ce n’était pas le cas et que ses rares sorties mondaines étaient lors de rares galas. Elle ne semblait pas non plus avoir des amies à revendre. En fait, plus je l’écoutais, plus je nous trouvais des points communs.
- Effectivement ! La famille prend toute la place et dans mon cas, c’était parfait comme ça, quoi que je n’avais rien d’autre avant d’avoir ma famille. Parfois, nous faisons des sorties pour la promotion d’un film mais c’est très rare, c’est très bien comme ça. J’ai beaucoup plus de plaisir a être en pyjama avec mes filles et mon mari, devant un film ou entrain de manger un bol de céréales qu’à faire de sourires et serrer des mains de gens qui ne se souviendront pas de mon nom dans la demi-heure suivante.
Et au moins, dans mon salon, je ne risquais pas de tomber sur un ancien client ou sur une Kate Julian qui prendrait un malin plaisir à me remettre mon passé sous le nez !
On nous apporta nos lattes que je contemplais, ravis de ce que ça avait l’air. J’allais découvrir quelque chose que peut-être j’adopterais, qui sait ? J’en pris une gorgée, c’était très bon, délicieux même ! J’avais bien fait de prendre la même chose que Carrie.
- Je rêve d’avoir des enfants tant que je pourrai en porter mais je pense qu’Hank sera plutôt tenter d’arrêter après le prochain ou jusqu’à ce qu’on ait au moins un fils. Avant d’avoir Hope, je ne pensais pas que je serais une bonne maman. Mais quand je l’ai prise dans mes bras pour la toute première fois… Ça à tout changer… Oh, voilà que je parles de mes enfants, tu as ouvert le moulin à parole, c’est mon tour !
Je rigolais en me disant que ce fut pourtant si facile de tomber dans le piège !
Carrie aurait elle aussi voulu avoir une grande famille mais j’avais compris que ses enfants étaient déjà des adolescents. Peut-être que de créer un trop grand écart d’âge dans sa progéniture freinait ses ardeurs. Ou alors, comme elle le disait, les hommes sont plus réticents à ce sujet ce qui me laissait penser que c’était peut-être Victor qui mettait un freins à son désir d’être encore mère.
- Je ne comprends pas pourquoi ils appliquent les freins alors que c’est nous qui les portons pendant neuf long mois, qui nous les mettons au monde au péril de nos vies, parfois ! Plus nous vieillissons, plus cela devient risqué. Après chaque accouchement, je suis prête de remettre ça !
Sauf à mon tout premier… Là, j’aurais donné ma vie pour ne jamais lui avoir donné la sienne. C’est dire à quel point je n’étais pas bien dans ma tête à cette époque. Si j’avais conçu Dany avec Hank…
- Victor ? Il a des enfants à lui ?
Peut-être qu’il en avait de son côté, je ne connaissais absolument rien de leur vie privée et nous avions tout un latte pour mieux se connaitre.
Je ne pouvais qu’être d’accord avec Bailey concernant nos enfants. Il y avait tellement à raconter à leur sujet. Ainsi, je souris à sa réflexion.
-Je suis d’accord avec toi.
Si j’étais persuadée que la jet-set n’avait aucun secret pour Bailey, fort était de constaté que je m’étais trompée. Elle était, en réalité, très peu au fait des fêtes jusqu’au bout de la nuit avec un tas de gens imbus d’eux-mêmes. Car oui, tels étaient les gens de la jet-set. Un gros tas d’ego. Mais Bailey, elle, préférait rester à la maison avec son mari et ses filles. Nous avions ça en commun. Bien que, désormais, je n’avais plus mes enfants à mes côtés pour passer du temps en famille. Mais j’avais un mari et c’était déjà bien.
Bailey évoqua tout le plaisir qu’elle avait de simplement rester devant un film en pyjama avec ses filles et son mari. Elle préférait largement ça que de passer du temps en compagnie d’inconnus aux conversations futiles.
-Le temps en famille est précieux. Les enfants grandissent vite alors je te comprends. Il faut en profiter.
Nos latte arrivèrent et j’en bus une gorgée avant de questionner Bailey sur son envie d’avoir d’autres enfants. J’avais cru comprendre ça lors du concert de Sniper. Je rêvais de la même chose bien que c’est le genre de rêve dont je devais faire le deuil. Mais Bailey, elle, pouvait encore en rêver parce que je n’avais pas vu Hank totalement fermé à ça… Il voulait simplement attendre, je crois. Mais peut-être que je m’avançais un peu sur ce fait.
Bailey confirma son désir d’avoir une grande famille mais était certaine qu’Hank n’en voudrait pas plus que trois… Ou, du moins, dès qu’il y aura un garçon, ils arrêteront les frais. Je souris quand Bailey me parla des doutes qu’elle avait eu avant d’avoir son premier enfant. Je rigolai à sa remarque sur le fait qu’elle parlait trop.
-Oh, je trouve que tu ne parles pas tant. Mon mari est un véritable moulin à parole alors crois-moi, j’ai vu bien pire.
Je bus une gorgée de latte avant de sourire.
-Je crois que chaque future mère doute. J’avais peur de ne pas être à la hauteur que je suis tombée enceinte de ma fille ainée.
J’avais expliqué avoir aussi voulu une grande famille. Bailey, elle, ne comprenait pas les réticences des hommes alors même que ce n’était pas eux qui portaient les enfants. J’haussai des épaules. Je ne crois pas avoir la réponse exacte à cette question.
-Un enfant, ça change aussi la vie de nos maris. Peut-être qu’ils ont peur que nos enfants prennent trop de place et d’attention. Je ne sais pas… J’imagine que chaque homme à ses raisons.
Je connaissais les raisons de Victor. Je l’acceptais. J’avais déjà deux enfants après tout. Je n’avais pas, non plus, à me plaindre. Si je n’en avais pas eu, j’aurais sans doute essayer de le convaincre même si ça aurait été un sacré défi.
Bailey se demanda alors si Victor avait, de son côté, des enfants. Je rigolai d’un rire un peu moqueur.
-Pas que je sache…
En avait-il ? Peut-être. Après tout, avant qu’on ne se marie, c’était un véritable coureur de jupons.
-Avant notre mariage, c’était un coureur de jupons, donc… Mais non, il n’en a pas, de ce qu’on en sait. Et il n’en veut pas. Il n’aime pas beaucoup les enfants, à vrai dire, même si je suis sûr qu’il en aurait un à lui, il changerait sa vision des choses…
Je soupirai… Je ne le saurais sans doute jamais.
-Mais quand nous nous sommes mariés, j’étais bien au courant de ça. Je l’ai accepté.
J’haussai des épaules. -Puis, j’ai ma marque de parfum. Et, un jour, je reprendrais les rennes de MTI. Quelque part, j’ai de quoi m’occuper. Tu sais ce que c’est, n’est-ce pas ? Toi aussi tu es une femme d’affaire.
Elle avait sa ligne de vêtement pour enfant. C’était toute une gestion tout ça.
Dès l’instant où j’avais tenue mes filles dans mes bras, elles étaient devenues le centre de mon univers, un univers qu’elles partageaient avec leurs père. J’étais persuadé que c’était un truc de mère, que nous ne vivions que pour nos enfants au point de ne parler que d’eux, que de ne penser qu’à eux, de venter toutes leurs prouesses et maladresses. Carrie se disait d’accord avec moi et ça me fit sourire. Si ma théorie de tenait pas la route, j’aurais tout de même une autre maman à ressentir la même chose que moi !
Hank et moi ne frayions pas avec la jet-set. À choisir entre un soir de gala ou une soirée en famille, la famille l’emportait haut la main ! Il nous arrivait de sortir, nous ne nous privions pas de vivre parce que nous étions parents mais le fait était que ça ne nous parlait pas plus que ça. Je préférais nettement me tenir loin des lentilles des caméras.
- Effectivement. Parfois je regarde Hope et je me dis qu’il n’aura fallu qu’un petit clin d’œil pour qu’elle ne devienne si grande. Puis je préfère ne pas penser à Haley qui se lève déjà debout en se retenant à un meuble. Elle voudrait tant suivre sa sœur et… Voilà ! Je parle encore d’elles !
Je rigolais en me cachant furtivement le visage entre mes mains. Peut-être que finalement, Hank et moi devrions se payer plus souvent de petites sorties comme celle de l’autre soir au concert de Sniper ou alors que je sorte seule avec Carrie, question d’élargir mon éventail de sujet de conversation.
Parce que je ne savais pas quoi prendre comme café, j’avais commandé la même chose que Carrie et je ne fus pas déçue, loin de là ! C’était délicieux et j’allais certainement prendre goût au café s’il était toujours servi comme celui-ci.
Il était facile de discuter avec une tasse chaude entre les mains, installée sur une terrasse chic de Beverly Hills. Carrie était d’agréable compagnie ce qui facilitait les confidences. Je m’ouvris sur mon envie d’avoir une grande famille malgré le fait qu’Hank appliquait un peu les freins. S’il n’en tenait que de moi, à peine Haley aurait eu deux mois que j’aurais été prête à retomber enceinte. Je me disais que, tant qu’à être dans les couches et les montées de lait, aussi bien tout donner d’un coup, quitte à y passer cinq ou huit ans puis profiter de notre progéniture grandissante pour aller camper ou se faire deux bons trios d’hockey ! Je réalisais alors que je parlais trop, encore une fois !
- Ah oui ? Il m’a semblé plus discret au concert mais il faut dire qu’il y avait beaucoup de bruit ce qui n’aidait pas à se faire bien entendre.
Entendre Carrie me confier qu’elle avait elle aussi eu des doutes sur ses capacités à devenir mère me fit du bien. Puisque je vivais chaque jour de ma vie avec la douleur de mes souvenir concernant ma première grossesse, je voulais être une mère exemplaire pour mes filles. J’avais appris que, même toute bien intentionnée, c’était impossible d’être parfaite. Il y avait des jours où je n’avais pas envie de jouer au sol avec les poupées ou bien que je servais un bol de céréales pour le souper parce que je n’avais pas eu le temps de cuisiner un repas composer de tous les groupes alimentaires ! Ma belle-mère me répétait alors que pour mes filles, avaler un bols de Froot Loops devait être synonyme de repas festif. Il n’était pas faux de le croire, si j’en jugeais par la rapidité avec laquelle elles vidaient leurs bols alors que je devais me battre pour les faire avaler des carottes que j’avais coupé minutieusement avec amour !
- Devenir parent ne vient pas avec un mode d’emploi, malheureusement !
Sans dire que je ne comprenais pas pourquoi les hommes étaient souvent plus réticent à agrandir leur famille alors que ce sont nous les femmes qui portons la progéniture, je m’interrogeais tout de même sur ce fait. Carrie pensait qu’ils avaient peut-être peur de voir les enfants prendre trop de place. C’était peut-être l’une des raison parmi tant d’autres.
- Oui… Qui sait ? C’est probablement quelque chose comme ça.
Victor ne voulait pas d’autres enfants ou plutôt il ne voulait pas d’enfants avec Carrie qui en avait déjà. En avait-il ailleurs, nés d’une précédente relation ? Carrie l’ignorait et ça me fit rire de la façon dont elle le confia. Ça me fit penser à Ian, le fils qu’avait eu Hank avec Victoria Hunter… La sœur de Victor ! Le monde est bien plus petit que l’on ne le croie ! Bref, Hank ne l’avait su que bien plus tard. Il ne devait pas être le seul homme dans cette situation puisque pour eux, une fois la graine semée, il n’y a aucun signe qui demeure d’un coup d’un soir alors que pour nous, ça saute vite aux yeux ! - C’est dommage qu’il n’en veuille pas, surtout si de ton côté, c’est quelque chose que tu désire encore. Peut-être qu’il changera d’idée. Il parait qu’il ne faut jamais dire jamais.
Carrie ne semblait tout de même pas mal vivre le choix de vie de son mari. Comme elle le disait, il ne le lui avait pas caché ce qui était tout à son honneur. Il aurait très bien pu lui faire miroiter une vie de famille pour finalement revenir sur sa parole une fois le mariage célébré.
- Ça te fait plusieurs beaux projets. J’ai vu la publicité du parfum et elle est magnifique ! Tu as fait un très bon choix avec Sniper.
Je pris une gorgée de mon latte avant de reprendre la conversation.
- Je viens de terminer la production des modèles pour Noël qui seront sous peu en boutique. Les mamans aiment bien habiller leur petits pour le temps des fêtes d’avance. Puis j’ai un beau contrat avec The Warriors pour leur costumes de scène. Ils n’en ont pas besoin de nouveaux chaque fois mais je dois parfois faire des ajustements, des réparations et ils ont un nouveau batteur depuis peu alors j’ai dû lui en faire quelques-uns pour lui aussi question qu’il soit habillé comme les autres. Gérer ma couture et mes filles, c’est prenant mais là encore, j’ai beaucoup de chance d’avoir Hank pour m’épauler dans tout ça ! Je ne compte plus le nombre de fois où il a fait tous les magasins en ville pour me trouver la bonne couleur de fil ou pour récupérer une commande de tissus afin que je ne prenne pas de retard. Tous les soirs où il a donner le bains aux filles le temps que je termine des esquisses de robes pour une cliente.
Je me perdais presque dans mes pensées en disant tout cela à Carrie. C’était presque cliché mais Hank et moi formions une équipe du tonnerre ensemble.
- Bon ! Tu ne voulais pas faire du lèche-vitrine ? Mon latte est presque terminé et j’ai bien envie de faire sonner la carte d’Hank, avec sa bénédiction, cela dit !
Je rigolais en imaginant sa tête si je devais réellement atteindre la limite. Ça ne serait pas le cas, promis !
Concernant les enfants, Bailey avait aussi pu remarqué qu’ils grandissaient vite. Chaque minutes étaient importante et il m’arrivait de regretter certains moments perdus avec mes propres enfants. C’était le revers du divorce… Mais je devais vivre avec ce choix. Et accepter, aussi, le choix de mes enfants de choisir où ils veulent vivre. Mon plus jeune fils avait décidé de vivre avec son père, j’avais accepté son choix même si ça m’avait brisé le cœur. Quant à ma fille, elle avait pris son indépendance une fois ses 18 ans atteint. Par chance, elle, vivait à Los Angeles bien que, à mon grand regrets, on se voyait peu. Je savais que l’un comme l’autre me rendait responsable du divorce mais le fait était que les choses étaient mieux ainsi. Ça faisait des années que, entre moi et Michael, ce n’était plus le grand amour.
Je rigolai quand Bailey fit signe qu’elle parlait trop. Je rigolai à mon tour lui faisant signe que ce n’était rien.
-Elles seront adolescentes que tu n’auras rien vu…
C’était bien ça le grand malheur.
Mais entendre parler des enfants de Bailey me plaisait. C’était bien de voir qu’une femme pensait comme moi en ce qui concernait les enfants. Je fréquentais, autrefois, pas mal de femmes d’affaires et autres actrices dont la carrière était la priorité. Moi, j’avais dû quelques peu freiner la mienne pour élever mes enfants et je n’avais pas regretté ce choix.
Bailey trouvait qu’elle parlait bien trop mais je lui avais dit qu’elle ne pourrait en rien rivalisé avec la pipelette que j’avais à la maison. Tout ça étonnait Bailey qui n’avait connu que Victor lors du concert. Je rigolai devant le mot « discret » que je n’aurais jamais cru entendre accolé au nom « Victor Hunter ».
-Oui, le bruit a dû aider à ce qu’il n’enclenche pas le mode « je monopolise la conversation ». Il sait se tenir quand il veut. Mais en général, il aime beaucoup parler. C’est un avocat. Ça doit être une déformation professionnelle.
Mais bon, je l’aimais un peu pour ça aussi. Car si je n’aimais pas l’entendre parler, jamais je ne serais tombée amoureuse de lui.
Bailey m’avait fait par de ses doutes, pendant sa première grossesses, de devenir une bonne mère. J’avais déclaré que j’avais eu mes propres doutes aussi. Chaque parent en avaient certainement à la venue de leur premier enfant. Comme le disait Bailey, tout ça ne vient pas avec le monde d’emploi. C’était un apprentissage sur le tas. Je souris hochant de la tête. Tout ce que nous avons à faire c’est de faire de notre mieux et, surtout, de les aimer.
Après, nous parlâmes des hommes et de leur réticence à vouloir des enfants. Je m’étais dit que chaque homme avait ses raisons. J’en avançais une sans savoir si c’était le cas pour tout. Bailey confirma et j’ajoutai que je n’aurais pas été contre agrandir ma famille mais que, voilà, mon mari n’était pas du tout pour. Bailey trouvait ça dommage avant de lancer ce qu’Hank avait lancé au concert de Sniper.
Ne jamais dire jamais. J’offris à Bailey un maigre sourire.
-Peut-être… Mais je préfère partir du principe qu’il n’en voudra jamais et avoir une bonne surprise un jour que de me dire qu’il y a toujours un espoir. Puis, dans mon cas, il ne faut pas non plus qu’il prenne 10 ans à avoir l’illumination. Parce que je n’ai plus 20 ans…
Et je détestais me le rappeler à moi-même.
Mais bon… Concernant les enfants, Victor avait toujours été clair. Je l’avais choisi lui au-delà de mon désir d’avoir encore une enfant.
Puis, je ne manquais pas de travail. C’est ce que je dis à Bailey qui avait vu la pub avec Sniper. Je souris alors qu’elle approuvait mon choix.
-Sniper a toujours été sexy alors je ne faisais pas un pari trop risqué en misant sur lui.
Et ça faisait vendre. Donc, m’est d’avis que je le contacterais encore pour d’autres pubs. Je prévoyais même d’en tourner un avec Sniper dedans.
Bailey avait, elle aussi, son petit business. Et elle ne manquait pas de projets non plus. Je souris en l’écoutant me parler de son projet de modèle pour Noël. Mais aussi du contrat qu’elle avait avec le groupe The Warriors qui, d’après ce que j’en savais, se produisait sur scène en tenue médiévales. Elle savait se diversifié. C’était très bien pour son business. -Toi aussi tu as bien de beaux projets ! Et tu ne manques pas de variétés dans tes projets de stylisme. C’est très bien pour qu’un business perdure. Si jamais tu as besoin de conseils au niveau de la gestion, n’hésite pas, je t’aiderais avec joie.
J’avais presque terminé ma tasse et il en allait de même pour Bailey qui était pressé de se mettre au shopping et, pour cause, elle avait la carte de crédit de son mari pour ça. Je rigolai.
-Si ! Allons vider la carte d’Hank. Et la mienne, pour la cause, avec ma propre bénédiction de moi à moi-même.
Je rigolai prête à faire de cette journée la plus belle de la semaine.
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Girls Outing [PV Bailey][Terminé]
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