AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -23%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS 44mm ...
Voir le deal
199 €

Partagez
 

 Mission Completed [Solo][Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Edward Fleming
Edward Fleming


Date d'inscription : 09/03/2019
Messages : 1158

Who Am I?
Age: 37 ans
Date de naissance: 9 juillet 1948
Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown
Birth place: Eastside, Los Angeles
Je suis: un psychopathe
Song: Bloody Valentine - Good Charlotte


Mission Completed [Solo][Terminé] Empty
MessageSujet: Mission Completed [Solo][Terminé]   Mission Completed [Solo][Terminé] I_icon_minitimeVen 12 Jan - 12:39

Mission Completed
ft. Vito Pastore

-Enfin réveillé ?

Il était plus que temps que Pastore ouvre enfin l’œil… Je commençais à sérieusement m’impatienter alors qu’il était attaché solidement à une chaise en métal dans le vestige de la cave de l’ancienne planque de feu, Yang mon ancien numéro 2. Ça sentait le renfermé ici mais je ne comptais pas y rester très longtemps. Juste le temps de m’amuser un peu avec ma victime du jour.

Capturer Pastore n’avait pas été de tout repos mais avec Nell qui avait, finalement, décidé de rester à New York, j’avais pu observer de loin des faits et gestes du mafieux. Suffisamment pour confirmer tout ce qu’on disait de lui. Il était impitoyable, impulsif et en faisait voir de toute les couleurs à cette pauvre Gina. C’est sans doute pour ça qu’elle avait prétexté qu’Hunter l’avait violée… Pour ne pas, elle, finir six pieds sous terre.

Quoi qu’il en soit, l’avoir avait, finalement, été plus simple que je ne l’aurais imaginé. Je m’étais simplement pointé chez lui alors qu’il était tout seul. Il me connaissait. Il venait souvent au Wild. Alors il est venu m’ouvrir et, un point dans la figure plus tard, il était au sol, K.O.. Le reste avait été simple : un peu de drogue pour le tenir endormi, un petit tour en voiture et nous voici dans ce vieux sous-sol quelque part entre Los Angeles et San Diego.

Ni vu, ni connu.

Et comme la villa de Pastore ne dispose d’aucune caméra de surveillance, personne ne saura ce qu’il s’est passé.

Un Pastore qui, d’un seul coup, se tendit.

-Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce que je fous ici ?? Qu’est-ce que tu fous Ward ?!

Beaucoup de questions… Et beaucoup de colère et d’incompréhension dans la voix de Pastore. De quoi me faire frissonner un peu. J’adorais ce moment où la victime prenait conscience que quelque chose n’allait vraiment pas. Mais je ne dis rien… J’attendis que Pastore se rende compte d’autre chose…

Et il s’en rendit compte. Je le fis se raidir et ouvrir de grands yeux quand il vit, face à lui, le corps de son homme de main attaché, lui aussi, à une chaise. Au milieu de son front il y avait la trace d’une balle qu’il avait pris en pleine tête.

-Guilio !


Ah ! C’est comme ça qu’il s’appelait… Un Italien, donc… Il n’en avait pas l’air pourtant, le tueur à gage de Pastore qui était à deux doigts, si je n’étais pas intervenu, de régler définitivement son compte à ce petit minet de Victor Hunter… Sincèrement, j’ai même hésité à le laisser faire. Mais ça risquait de faire perdre la confiance que Reed semblait me donner dernièrement. Alors, j’avais tué le sniper avant que la tête du petit minet ne saute sans même qu’il ne s’en rende compte et je l’avais embarqué ici le jour avant que je ne capture Pastore. C’est pour ça que l’endroit commençait à sentir tout autre chose que le renfermé.

-Guilio est mort. Pourquoi ? Parce que tu as choisi la mauvaise cible. Il y a des règles à Los Angeles, Pastore… Une chaine alimentaire. Il fallait te renseigner sur la chaine alimentaire avant de viser n’importe qui pour une histoire de cul. C’est dingue ce que les histoire de cul peuvent tuer…

Je dis cette dernière phrase d’un air pensif. Le monde tournait sur trois choses : l’argent, le pouvoir et le sexe. Et la meilleur arme pour ne pas finir dans un trou quand on essayait de conquérir l’un des trois ou, pire, les trois, c’était le savoir. Or, Pastore, nouveau venu à Los Angeles, ne s’était pas suffisamment renseigné et, maintenant, il le payait.

-Victor Hunter n’est qu’un petit avocat de merde ! Il s'en est pris ma fiancée ! Il n’est rien dans cette foutue ville. Juste un parasite ! Maintenant libère-moi où je te fais exploser la tête.


Impulsif… Pastore était impulsif. Un gosse de riche qui avait toujours tout eut : une famille, du pouvoir et de l’argent. Il n’avait rien construit par lui-même. Juste profité de son héritage. Le genre de gars qui se crois tout permis juste à cause de son nom. Le genre de gars qui n’avait pas dû usé de ruse ou d’intelligence pour façonner son image et obtenir de l’argent. Il représentait ce que je détestais. Ce n’était pas encore le même genre que Victor Hunter mais ils avaient tous les deux des similitudes.

Je fixai Pastore penchant la tête légèrement sur le côté. Je pouvais entendre sa peur, la sentir et presque la voir. C’était à travers sa colère bien visible que je la voyais.

-Me faire exploser la tête ? Comment ?

Il n’eut aucune réponse alors j’enchainai maintenant debout face à Pastore.

-Tu as oublié, dans ta courte réflexion, de qui Victor Hunter était l’avocat.

Je le vis réfléchir rapidement et il lança toujours sur son ton colérique mêlé à la peur.

-Putain, tu n’as pas fait ça juste parce qu’il défend Thomas Fleming ! T’es cinglé Ward ! Ton père pourra trouver un meilleur avocat !

Je roulai des yeux. Pastore était encore moins malin que je ne l’avais imaginé. Il ne réfléchissait pas assez loin et pas de le bonne façon. Et ça me fit m’impatienter un peu. Je sortis alors mon flingue et tirai dans son genoux le faisant crier de douleur. Il jurai en Italien que j’étais cinglé. On voit qu’il ne s’est pas regardé.

-Thomas Fleming n’est rien pour Los Angeles et il est encore plus insignifiant à mes yeux. Je t’ai parlé de chaine alimentaire, Pastore… Tu as visé la mauvaise personne. A Los Angeles, il y a les gens puissant et ces gens puissant n’aiment pas qu’on touche à leurs affaires. Réfléchis. Je te laisse encore une chance.

Il gémissait et gesticulait mais je le savais bien attaché. Il continuais de jurer mais cette fois, j’entendais dans sa voix plus de peur que de colère. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Alors ?

Il réfléchis mais ne semblait pas trouver… Je tendis alors encore mon flingue prêt à dézinguer son autre genou.

-Putain, j’en sais rien !!! Mais on peut négocier si tu veux. Tu me relâche et je te fil plein de thunes ! Et je ne flinguerais pas Hunter, ok ?

Oh que je déteste les supplication. Et pour le lui faire comprendre, je fis sauter son deuxième genoux. Ça entraina d’autres cris de douleur. Les larmes coulaient sur ses joues.

-Putain, t’es complètement cinglé.

Ça y est… La colère était complètement remplacé par la peur et le désespoir. Il venait de comprendre que je n’allais rien négocier. Il venait sans doute de comprendre qu’il n’en sortira pas vivant.

-Réponds…

Il gémit mais ne répondit pas. Je m’avançais alors de lui. J’entendais sa respiration augmenter alors qu’il suppliait, désormais, en Italien uniquement, de ne pas le tuer.

Je soufflai alors à son oreille.

-Jimmy Reed… Victor Hunter est l’avocat de Jimmy Reed. Et Jimmy Reed est puissant à L.A..

Je me reculais alors. Pastore gémissait toujours ne comprenant pas. Normal qu’il ne comprenait pas. Il ne faisait qu’agir impulsivement sans réfléchir.

-Jimmy Reed ?

C’est tout ce qu’il souffla alors que j’hochai de la tête. Je tendis le flingue visant sa tête. Il respirait plus vite suppliant toujours dans sa longue maternelle.

-Quand tu débarques dans une ville, Pastore… Il faut se renseigner et ne pas tenter d’assassiner n’importe qui. Dommage que tu ais appris cette leçon trop tard.

Et sans attendre, je tirai en pleine tête du mafieux. Ses gémissements cessèrent. Quant à moi, je me sentais particulièrement bien au point même où j’affichai un petit sourire.

Désormais, j’avais du nettoyage à faire. La partie la moins drôle. Quand ce fut fait, je pus repartir à Los Angeles laissant entendre, à travers Alonso, à Reed que j’avais exécuté la mission. J’aurais pu passer par autre part mais Alonso restait le moyen le plus sûr et puis… Quelque part, j’avais envie qu’Alonso sache qu’entre Reed et moi, il y avait autre chose qu’un simple accord de blanchiment d’argent.

Pour le reste, Victor Hunter était sauvé… Tout du moins jusqu’à sa prochaine connerie.


Copyright Billy Lighter

_________________


Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
 

Mission Completed [Solo][Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: L.A Rocks :: L'étranger :: USA-