Ma relation avec Abel avait démarré tout en douceur un peu malgré nous. Des circonstances hors de notre contrôle avaient fait en sorte que nous avions prit tout notre temps avant de passer à l’étape supérieure, une étape qui fut franchie le soir du gala de boxe, tout juste avant le départ d’Abel sur les routes Américaine dans le cadre de la tournée de Lola.

Ce fut pour nous un premier test sur la route relevé haut la main. Le décalage horaire était moindre donc il nous était facile de nous parler au téléphone presque tous les jours. Le vrai défi serait lorsque mon amoureux s’envolerait de l’autre côté de l’Atlantique. Là, les choses se c compliqueraient et il faudrait user de patience jusqu’à son retour à la maison.

Il n’était pas encore parti qu’il me manquait déjà.

Depuis toujours, j’étais une fille vraiment en forme ! Jogging tous les matins sauf pour quelques rares exceptions. Je m’entraînais, je mangeais assez sainement. Tout ça pour rie que les activités physiques ne me faisaient pas peur. Mais là, Abel et moi étions, sans vraiment le savoir, dans un marathon intime dont nous repoussions toujours plus loin le fil d’arrivée.

Mais au bout de la huitième fois, je demandais un peu de répit. Ce que nous venions de faire était digne des plus gros entraînements que j’avais pu faire de toute ma vie ! Tous mes muscles avaient été sollicités et je pouvais déjà prédire que demain, je découvrirais l’existences de d’autres muscles dont je ne soupçonnais pas l’existence !  Mais vous savez ce que l’on dit, pas vrai ? Sans douleur, pas de victoire !

- Mon cœur et ma tête veulent continuer mais mon corps ne suit plus !

J’embrassais le bout du nez d’Abel avant de me cacher sous les couvertures en rigolant. C’était épuisant de se faire des réserves pour meubler sa longue absence. Je rabaissais ensuite les couverture et pris une grand inspiration d’air frais. Il faisait beaucoup trop chaud sous les couvertures pour s’y cacher, tout compte fait.

- Moi qui me croyais en forme ! Tu me botte le cul, là !
Et dans tous les sens du terme !


Je me retournais sur mon flanc pour regarder Abel et du bout de mon doigt, je dessinais des formes abstraites sur son torse en rêvassant, éveillée. Je voulais absorber chaque seconde que nous passions ensemble, les savourer et les apprécier pour que lorsqu’il serait loin de moi, je puisse simplement fermer les yeux pour ressentir sa présence tout près de moi.

- Abel, je peux te demander un truc ?

Je ne voulais pas sembler désespérée face à son départ, au contraire je me réjouissais de ce qu’il vivait et de la chance inouïe que cela représentait. Je cherchais simplement une façon de ne pas trop me morfondre.

- Tu me laisserais ton oreiller pour que je dorme avec pendant que tu seras en tournée ?

@ Billy Lighter

On avait pas encore dormi… On avait fait l’amour encore, et encore, et encore… Peut-être qu’après toutes ces années de chasteté, j’avais vraiment besoin de me rattraper et Collins, une femme vraiment belle, mais qui cachait derrière ses traits innocents une force, non seulement de caractère, mais physique hors du commun était l’amante idéale pour ça.

Pour ce que notre relation avait commencé tout en douceur, elle prenait maintenant un tournant beaucoup plus sérieux et c’était tout autant agréable.

Mais on avait intérêt à en profiter ! J’avais droit à quelques jours de congés à L.A. avant de m’envoler de l’autre côté de l’Atlantique avec Lola et tout son staff et si j’étais emballé à l’idée de bosser sur cette tournée, je l’étais un peu moins de laisser Collins derrière moi alors que notre relation était encore toute jeune !

J’espérais que Lola allait bien… Elle avait parue fatiguée sur les dernières dates américaines et elle ne pouvait plus cacher le fait qu’elle attendait des jumeaux. C’était un véritable tour de force qu’elle allait essayer de faire avec cette tournée mondiale. J’espérais que ça ne porterait pas préjudice à sa grossesse et qu’elle allait bien se reposer durant les quelques jours qui nous étaient offerts…

Mais là, je ne pensais pas à Lola, toute mon attention était au plaisir de Collins et au mien… Mais au bout de la huitième fois, essoufflés tous les deux, nos corps s’éloignèrent un tout petit peu. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine et je commençais à sentir mes abdos qui trinquaient à chaque coup de bassin.

Collins demanda une pause et je rigolai.

-Putain, moi aussi ! Il faut que j’arrête quelques minutes. Tu vas me faire faire une crise cardiaque !

Je rigolai et l’embrassai tendrement, une main dans ses cheveux. Puis, après un bisou sur mon nez, elle se cacha sous les couvertures.

-Hey ! Ne me cache pas ce beau paysage, voyons !

Mais elle ne se cacha pas longtemps et je rigolai avec elle quand elle dit que je lui bottais le cul.

-J’ai jamais passé une nuit pareille ! Mais ce sera à refaire !

Je me torsionnai deux secondes pour attraper la bouteille d’eau sur la table de nuit, en bu une bonne gorgée puis tendis la bouteille à Collins… Mais elle ne la pris pas. Au lieu de ça, elle dessinait des formes abstraites sur mon torse et pris un air tout timide tout d’un coup.

Elle voulait me demander un truc… Je haussai les sourcils.

-Bien sûr, vas-y dis… Tout ce que tu veux…

Elle voulait mon oreiller pour dormir avec pendant mon absence… Elle fit fondre mon cœur en me disant un truc pareil. Je l’embrassai doucement.

-Tu peux prendre l’oreiller et même la couverture…

Je grimaçai…

-Mais il se peut qu’on revienne plus tôt que prévu… Lola est fatiguée et ça se voit. Je ne sais pas si elle tiendra le coup toute la tournée même si elle a le caractère pour.

Je soupirai…

-Au pire… Tu pourrais peut-être demander à David qu’il demande des places à Timmy Evans pour aller voir Lola… Comme ça on se rejoindrait au moins sur une date…

@ Billy Lighter

Après avoir tout donné non pas une fois mais huit fois, Abel et moi méritions une pause tendresse, blottis l’un contre l’autre. Jamais de ma vie je n’avais connu ce genre de nuit torride et j’étais prête à parier que ce ne serait pas la dernière. Il faisait assurément plus chaud dans mon appartement qu’à l’extérieur, peut-être même que les vitre commençaient à vouloir embuer… Bon, peut-être pas autant que ça mais la vérité ne devait pas être si loin.

Abel craignait que je ne lui fasse faire une crise cardiaque et ça me fis pouffer de rire avant que je ne me cache sous les ouvertures, le temps de reprendre mon souffle. Mon cœur aussi menaçait d’exploser, de bonheur, si nous continuions à ce rythme.

- Je cherchais un endroit discret pour me pincer, parce que tu me donne l’impression de rêver !

C’était en effet un beau grand rêve éveillé que je faisais et c’était encore mieux car je le conjuguais au pluriel, avec Abel. D’ailleurs, il n’avait rien à envier à ma forme physique d’après les performances qu’il venait de m’offrir.

- Quand tu veux  ! Je serai prête !

Mais avant de recommencer, je devais le laisser repartir et ça, je n’en avais pas très envie. Il allait me manquer, plus que jamais. J’avais donc une petite demande à lui faire, question de rendre cette séparation temporaire moins lourdes et pour me réconforter quand il me manquerait trop. Je voulais pouvoir dormir avec son oreiller et il me proposa même de prendre sa couverture avec !

- Je pousserai peut-être même a te prendre un ou deux t-shirt !

Je l’embrassais amoureusement avant de me blottir à nouveau dans ses bras et de recommencer à le caresser ici et là.

Abel pensait qu’il n’était pas exclu que la tournée rentre plus tôt que prévu étant donné l’état de Lola. J’avais lu un article sur elle dernièrement, signé de la plume d’Amon Sorensen et effectivement, elle ne semblait pas en très grande forme.

- Ce ne doit pas être évident de mener une tournée mondiale et une grossesse en même temps.  Elle a beaucoup de cran si elle tient jusqu’au bout et même si elle ne le fait pas, elle aura eu la force d’essayer.

Plusieurs avant elles se seraient désistées pour moins que ça !

- J’y ai songé. Parce qu’Howard ira rejoindre sa femme de temps en temps alors je me disais que ce serait une possibilité. David voudra certainement, en tous les cas je vais lui en parler.
Ce serait vraiment trop bien si David acceptait qu’on aille rejoindre la tournée de Lola pendant que Howard y est et donc, nous ferions d’une pierre deux coups. Lui, il verrait son copain et le concert de Lola et moi je verrais mon petit ami et le concert, également. Tout le monde y gagnait.

- Serions nous déjà rendu à ce stade de notre relation ou imaginer passer un jour l’un sans l’autre devient impossible ?

Je l’embrassais en rigolant doucement. De prendre tout notre temps au début nous avait peut-être fait nous souder plus fort et plus rapidement, qui sait ?

@ Billy Lighter

Ce qui avait de bien avec Collins, c’était qu’elle ne manquait pas d’humour… Et elle me fit fondre et rire en même temps, alors que j’étais couché sur le flanc pour la regarder, quand elle dit qu’elle se cachait pour trouver un endroit où se pincer tellement ce qu’on vivait ressemblait à un rêve. J’étais bien d’accord ! Après toutes ces années passées à me consacrer au travail, à limite éviter d’entamer des relations à cause de ça, j’étais tombé sur Collins.

Et j’en étais tombé amoureux presque directement !

-Moi aussi, j’ai l’impression de rêver… Tu sais que je n’ai jamais vécu ça avant ? Il est temps, pourtant, que je trouve l’amour… Sinon, à 40 ans, je serai toujours célibataire.

Je rigolai.

-Et je suis content que le destin t’ait mise sur ma route !

Je pensais qu’une nuit pareille serait à refaire, et j’embrassai Collins avec passion, une main glissant sur son flanc, quand elle affirma être partante.

Mais avant ça, je devais repartir pour suivre Lola en tournée et monter ses scènes monumentales ! C’était vraiment du gros boulot mais ça ne me faisait pas peur. C’était un vrai challenge à chaque fois et j’adorais ça ! Il fallait que je m’adapte à chaque salle, chaque stade ou encore, construire à partir de rien.

Mais Collins, d’une voix timide qui ne lui ressemblait pas, elle qui avait un caractère bien trempé dans un petit corps… Et quand je compris, je ne me moquai pas d’elle, loin de moi l’idée ! Je caressai sa joue et la regardai avec amour, acceptant sa demande. Elle pourrait avoir mon oreiller, ma couverture… Elle retrouva son regard pétillant et alla alors jusqu’à demander un ou deux de mes t-shirts.

-Va pour deux t-shirt en plus. Je t’apporterai tout ça demain.

Puis, tout en se passant une bouteille d’eau pour nous hydrater car nous avions tous les deux bien transpiré, on parla de la tournée. De la grossesse de Lola. De sa fatigue.

-Ouais… On pourra dire ce qu’on veut pour Lola, quand il s’agit de se donner à ses fans, elle ne prend pas ça à la légère ! Je crois quand sans le caractère qu’elle a, elle ne serait jamais allée si loin.

Je haussai les épaules.

-Elle a beaucoup de respect pour ses fans, je pense. Je crois qu’elle a bien conscience que sans eux, elle n’en serait pas là.

Je hochai la tête et souris.

-Donc ouais, elle a du cran. Mais j’espère qu’au premier signe que les bébés ne tiennent pas le rythme, elle aura la sagesse de s’arrêter.

Puis je proposai à Collins de me rejoindre sur la tournée…

-Si Timmy Evans ne veut pas donner des places à David parce qu’ils sont en train d’enregistrer un album, d’après ce que j’ai entendu, je pourrai essayer d’en avoir une par mes propres moyens… David pourra bien se passer de toi quelques jours, non ?

Je rigolai quand elle demanda si nous en étions à ce stade où imaginer un jour l’un sans l’autre était insupportable.

-J’en suis au stade où penser à toi fait battre mon cœur plus vite et me fait sourire bêtement…

Je l’embrassai.

-Mais ouais, une journée sans toi est une journée de perdue.

@ Billy Lighter

Chaque secondes passées avec Abel étaient comme un rêve éveillé. Il faisait ressortir en moi, le côté fille romantique que je n’exploitais pas puisque jamais avant lui, je n’avais eu envie de voir la vie en rose. Ça me semblait surfais, ces histoires de couchés de soleil et de croissants de soleil mangé au levé du jour en se regardant yeux dans les yeux. Pourtant aujourd’hui, j’y étais jusqu’au cou et j’adorais ça !

- C’est un peu le gag qui revient chez moi, tu sais. Je suis la seule fille d’une famille de huit et mes sept frères sont tous casés avec des bébés. Ils ne ratent pas une occasion de me rappeler que je suis entrain de rater le train.

D’ailleurs, il faudrait que je prévienne Abel lorsqu’il viendrait rencontrer ma famille qu’il risque de se faire charrier et pas qu’un peu ! Mes frères vont l’adorer mais ils vont certainement lui faire comprendre qu’il n’a pas intérêt à me briser le cœur, en rigolant évidement ! Les frères Ohr ne sont pas de grosses brutes mal engueulées non plus ! Et ma mère va demander s’il veut des enfants, s’il pense se marier. Oh misère, je voyais le malaise pointer son gros bout de nez d’ici, alors que je réalisais tout juste la chance que j’avais d’avoir rencontré Abel.

- Le destin fait bien les choses, alors.

Je roulais sur mon flanc pour me blottir contre Abel et l’embrasser avec passion tout en le caressant autant qu’il ne me caressait moi, si bien que partit comme nous l’étions à ce moment, nous étions presque près à remettre ça pour une neuvième fois. Le cœur et la tête le voulaient, mais le corps ne suivrait peut-être pas ! Cette nuit resterait marquée dans ma mémoire et me servirait de réconfort pendant l’absence d’Abel. Ça et son oreiller, sa couverture et les t-shirt que je lui garderais bien au chaud chez moi en attendant son retour. Je pourrais me sentir comme envelopper de ses bras en ayant tout ça avec moi.

Enlacés et hydratés après avoir bu un peu d’eau, je parlais de Lola et de la force qu’elle avait pour mener à la fois une tournée mondial et une grossesse gémellaire et Abel était d’accord avec moi en ajoutant également que Lola observait un immense respect pour ses fans ce qui n’était pas donné à tous les artistes. Mais comme mon petit ami le faisait remarquer, la future mère devait aussi être à l’écoute de son corps et ne pas oublier qu’elle portait deux bébés.

- Je suppose qu’elle doit être suivit par un médecin et qu’il la forcera au repos s’il juge que c’est nécessaire.

Cela n’étant qu’une discussion sur l’oreiller, Abel me proposa ensuite de le rejoindre à un moment, avec David, sur la tournée et je trouvais l’idée excellente d’autant plus que j’y avais moi aussi songé. Ça couperait un peu l’attente de son retour et ça serait bien de pouvoir voyager. David ne serait certainement pas contre non plus de revoir Howard bien que ce dernier revenait assez régulièrement à la maison.

- L’enregistrement de l’album va bon train. Ils y sont à fond et comme Howard part rejoindre lui aussi Lola, je ne crois pas que Timmy refuse à David des places. Mais sinon, oui, David pourra e passer de moi quelques jours. Il est tout de même bien entouré malgré les absences d’Howard.

Ce n’était donc pas impossible comme projet et si Abel proposait de payer ma place, je ne manquerais pas de le remercier convenablement le moment venu. Je l’embrassais encore jusqu’à rouler au-dessus de lui et de m’y allonger de tout mon long avant de demander si nous étions déjà ce genre de couple incapable de rester loin l’un de l’autre. Et lorsqu’il me répondit, je l’embrassais encore mais tout en douceur avant de lui murmurer que c’était la même chose pour moi.

- Je t’aime Abel, et tous les jours un petit peu plus fort.

@ Billy Lighter

Je souris en entendant Collins me raconter que chez elle, avec ses sept frères, elle se faisait tout le temps charrier parce que le temps passait et qu’elle n’était toujours pas casée… Alors que ses frères, eux, l’étaient tous.

Je remis une mèche de cheveux derrière son oreille, lui souriant toujours.

-C’est la première fois que tu me parles de ta famille ! Je ne savais pas que tu venais d’une si grande famille !

Mon sourire devint nostalgique.

-Moi je suis fils unique… J’ai vécu la plus grande partie de ma vie avec mon père, au Kansas. Juste lui et moi. Ma mère s’est tirée avec un gang de motards… C’est pour la retrouver que je suis venu à Los Angeles.

Je soupirai puis fis la moue.

-Je voulais lui dire que le chagrin a tué mon père, le lui cracher à la figure… Mais je ne l’ai jamais retrouvée, par contre j’ai trouvé une nouvelle vie ici.

Je la regardai dans les yeux, des yeux brillants de bonheur maintenant.

-Puis je t’ai trouvée toi… Et là, je pense vraiment que ma vie prend un nouveau départ.

Je l’embrassai puis lui murmurai amoureusement :

-Quant au train, ne t’en fais pas, si c’est ce qu’on veut tous les deux, on sautera dedans en route.

Je n’en étais pas encore à penser mariage et enfants… C’était encore un peu tôt, notre relation ne faisait que commencer. Et quoi qu’en disent ses frères, nous étions encore jeunes !

Je jurai que c’était le Destin qui nous avait fait nous croiser, nous aimer et en arriver là où on en était ! Et Collins trouvait que le Destin faisait bien les choses… Je posai mon front contre le sien et rigolai.

Puis, nos têtes confortablement posées sur les oreillers, à nous caresser l’un l’autre doucement alors que nos corps étaient encore couverts de sueur, on parla de la tournée et de la fatigue de Lola. J’espérais que la chanteuse n’allait pas jouer avec le feu, pour elle-même et pour ses bébés à naître. Collins s’imaginait qu’elle était suivie par un médecin et je confirmai.

-Oui, elle est suivie par le Dr. Spencer. Il paraît que c’est un très bon médecin. C’est elle aussi qui s’occupe d’Howard Stone. Et Spencer est sur la tournée.

Je souris, amusé.

-Elle sort avec Timmy Evans, si tu aimes un peu les gossips.

Collins m’affirma ensuite que l’album de The Burning Fire allait bon train et qu’il ne devrait pas y avoir de problème pour que David obtienne des places. Et qu’au pire, le claviériste était assez bien entouré que pour que Collins prenne quelques jours de congé pour me rejoindre.

-Super ! J’ai hâte ! En plus on est toujours logés dans de très beaux hôtels. Ça peut être romantique !

Collins m’embrassa et je répondis à son baiser en gémissant de plaisir, l’aidant à se hisser sur moi… Son corps, son ventre, ses seins, se collèrent agréablement à mon ventre, ses cuisses tombèrent nonchalamment de chaque côté de mon bassin…

Et elle m’avoua elle aussi qu’elle m’aimait… Je l’embrassai encore et sentit mon bas-ventre réagir.

C’était reparti pour une neuvième fois.

@ Billy Lighter