Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
Sujet: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mer 21 Fév - 13:31
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
On avait passé quelques jours à l’hosto en Afrique avant d’être dans des conditions suffisantes pour voyager et, enfin, retourné à L.A.. J’crois que si j’avais pas tant été shooté par les médicaments, j’aurais trouvé l’temps long… Il avait été long mais moins que si j’avais été éveillé tout l’temps… Puis, y’avait Livia avec moi ce qui avait aidé à rendre le moment moins pénible.
On était, donc, enfin, rentré à Los Angeles…
L.A. qui m’avait tant manqué.
C’est l’ambassade qui nous avait rapatrié en jet privé. J’savais que mes proches avaient tous été prévenu qu’on avait été retrouvé sain et sauf mais j’avais demandé à ce qu’aucun d’entre eux ne vienne me chercher à l’aéroport. Pourquoi ? Parce que j’savais qu’il y aura un tas de journaliste et que j’voulais pas qu’ils aient à les subir en attendant que j’sortes de l’avion et tout ce bordel. Surtout David… J’lui avais dit au téléphone que viendrait l’chercher chez Collins quand j’reviendrais. J’espérais que ce coup de fils l’aura rassuré. Il avait dû crever de trouille, le connaissant, l’pauvre.
Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, Jimmy Reed fut pas a l’aéroport non plus. Même pas pour s’faire bien voir. Ce qui, finalement, était pas plus mal pour Livia, j’suppose. Quoi qu’il en soit, c’est ensemble qu’on affronta la marée de journaliste. Les flashs nous avaient ébloui et j’avais répondu avec ma nonchalance caractéristiques et assez rapidement aux questions qu’ils posèrent jusqu’à réussir à atteindre le foutu parking.
C’est sur ce parking que Livia et moi on se sépara après toute cette aventure ensemble. J’sais pas pourquoi mais ça m’avait fait un p’tit pincement au cœur… L’avait été mon soutien pendant tous ces jours et la quitté était plus difficile que j’l’aurais imaginé. Une impression stupide étant donné que, finalement, j’pouvais aller la voir quand j’voulais. C’était pas tellement explicable comme sensation.
J’pris un taxi pour revenir chez moi. J’soupirai de soulagement en me retrouvant devant ma maison où ma mère, mon père et les p’tits m’attendaient. J’étais content de revoir ma p’tite Pen et mon p’tit Phénix… Ils avaient grandis, j’trouvais… Pourtant, j’étais pas parti si longtemps que ça…
Après quoi, j’fus bombardés de questions… Mes parents en avaient au moins deux cent mille. Et j’fus vite fatigué d’y répondre alors que l’manque de vodka, qui me tuait depuis l’hosto, commençait à sérieusement me donner envie de vomir. Alors j’avais demander à mes parents de me laisser m’reposer, ce qu’il firent et j’pus, enfin, m’enfiler autant d’vodka que j’voulais.
Bien trop pour l’état dans lequel j’étais au point que j’finis par comater dans mon fauteuil jusqu’au lendemain.
Et le lendemain en question, j’étais tellement mal que j’arrivais pas à m’lever. J’dû téléphoner à David pour lui dire que j’viendrais le chercher le jour suivant parce que j’étais pas encore trop en forme. J’avais tellement l’air d’une épave que mon père finit par appeler un médecin qui, lui, me renvoya à l’hosto parce que j’manquais d’oxygène dans l’sang…
J’repassai, donc, ce jour-là, à la case « hosto » où on me remit sous oxygène. J’avais encore dû téléphoné à s’pauvre David pour lui dire que j’allais pas encore venir tout d’suite parce que j’me reposais à l’hosto. J’lui ais dit que c’était la faute des Africains qui savent pas bien soigner les gens mais que j’allais vite aller mieux… C’était pas totalement vrai en fait. D’après les médecins, c’était surtout la fatigue du voyage retour et ma cuite à la vodka qui étaient responsables. Pourquoi est-ce que tout l’monde blâmais la vodka ?
Bref… Trois jours après mon retour à Los Angeles, j’finis, enfin, par être libéré de l’hosto avec un tas de médocs à prendre et une cure de repos à faire. J’avais prévenu David que j’viendrais le chercher lendemain car, là toute suite, je n’avais envie que d’une chose : Livia et le McDo tant promis.
C’est, donc, à son domaine que j’me rendis. Celui dont elle m’avait parlé et duquel elle m’avait donné l’adresse. J’étais passé au McDo avant pour nous prendre une méga grosse commande et faire une surprise à Livia.
J’finis par débarquer dans son domaine qui, en effet, valait le coup d’œil. J’me dirigeai vers la porte d’entrée avec mon sac du McDo et j’sonnai à la porte.
J’souris quand j’vis Livia m’ouvrir. L’était toujours très arrangée par l’accident. Moi aussi mais ça s’voyait moins qu’elle. J’levai mon sac.
-Le marchand de burger est arrivé ! Qui a dit qu’Howard Stone sait pas tenir ses promesses, hein ?
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Jeu 22 Fév - 20:16
Between Trauma And Relief ft. Howard Stone
Après l’enfer, le purgatoire !
C’est comme cela que je vivais mon retour à Los Angeles.
J’étais heureuse d’être de retour à la maison, d’être enfin installée dans mon domaine et de pouvoir profiter de la solitude mais ma condition rendait l’expérience désagréable pour ne pas dire infernale. D’abord, je devais me déplacer à l’aide d’une seule béquille parce que mon poignet opposée à ma jambe était fracturé. Je ne savais donc pas monter à l’étage et profiter de mon immense chambre à coucher. Je m’étais plutôt installée au salon, j’étais donc près de la cuisine, de la salle de bain et ça m’évitais de risquer de me casser la gueule encore, dans les escalier cette fois.
Enrique allait venir dès que possible. C’est qu’avec l’école de mon frère et ma sœur, ce n’était pas évident de planifier un séjour ici, même court. Je ne lui en voulais pas d’autant plus que je savais qu’au fond de moi et malgré le fait que je les aimais énormément, je récupèrerais mieux mentalement et physiquement sans avoir Maximo et Rosalyn courant tout autour de moi en hurlant et rigolant.
Il m’arrivait de sortir et d’aller marcher, pas longtemps, mais un peu, autour de la maison. J’adorais les travaux que les employés avaient réalisé pendant mon absence et combien cela rendait encore plus agréable de vivre ici. Les sentier pour se promener allait être plaisant, quand je saurai le faire et j’avais hâte de pouvoir monter à cheval. En attendant, je me contentais de regarder les employés d’écurie les sortir et les faire courir.
Parfois, je m’installais sur ma terrasse qui surplombait le lac et je lisais ou je ne faisais que regarder le paysage. La belle teint émeraude que prenait le lac me réchauffait le cœur. Je m’étais accrocher à cette vision alors qu’Howard et moi étions ligotés dans la cabane des rebelles. J’avais tenue bon et la vie me récompensait en m’offrant des couchés de soleil à couper le souffle.
Howard me manquait, je ne pouvais pas le nier mais je n’osais pas passer le coup de fil qui aurait pu arranger ça. Je ne savais pas où il en était dans sa tête, non plus où j’en étais moi au travers tous les sentiments que je ressentais. Tout était flou et tellement compliqué alors qu’en réalité, tout pouvait être si simple. Alors je me répétais que, quand j’irais mieux dans mon corps, j’irais mieux dans la tête et que pour cela, il me fallait du temps.
On sonna à ma porte et je dû me lever du transat sur lequel je profitais de la duce prise sur ma terrasse. J’attrapais ma béquille et je traversais ma maison d’un bout à l’autre pour me rendre jusqu’à la porte d’entrée en me disant que mon invité mystère avait dû avoir le temps de repartir au moins une demi-douzaine de fois.
Mais non, il était là, avec un immense sac de Mcdo à la main et ça me fit rigoler avant de secouer la tête.
- Mon dieu !! J’en rêvais encore !!! Entre, vas-y.
Je me poussais en sautillant sur mon pied valide et quand Howard fut à l’intérieur, je refermais la porte en la poussant du bout de ma béquille.
- J’étais justement entrain de me dire que de manger me ferais du bien mais comme tu vois, je ne suis pas arrangé pour me lancer dans la préparation de lasagnes !
Lui par contre, il semblait aller mieux. Il portait encore plusieurs traces visibles de notre vécu africain. Des ecchymoses, des égratignures encore vives et ses traits tirés ne mentaient pas.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Ven 23 Fév - 13:36
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
Y’eut un long moment avant que Livia ne vienne m’ouvrir la porte. J’avais cru, à un moment, qu’elle était pas là. Faut dire que j’avais pas prévenu avant de décider de venir ici. J’avais fait ça sur un coup de tête. Du coup, mon visage s’illumina quand elle finit par ouvrir.
L’avait toujours son bras dans le plâtre et une béquille à cause de sa jambe blessée. Si mes poumons avaient morflés, j’avais eu plus de chance que Livia en réussissant à ne rien me casser. Car hormis quelques bleus et autres égratignures, je m’en étais plutôt bien sorti.
Je brandis mon sac du McDo déclarant que j’avais tenu, pour une fois, ma promesse. Livia devait en profiter, hein. J’étais pas sûr de pouvoir réitérer cet exploit deux fois. Elle s’exclama déclarant qu’elle en rêvait. J’rigolai.
-Alors on faisait le même rêve.
Moi aussi, depuis notre retour, j’avais pas arrêté de penser à ce foutu McDo. En Afrique, on avait eu droit à la bouffe dégueulasse de l’hosto angolais. Et, comme j’y avais refait un p’tit tour, à l’hosto, dernièrement, j’avais dû, aussi, me taper l’horrible nourriture de l’hosto américain. Vous savez quoi ? Y’a pas de différence… La bouffe de l’hosto c’est dégueulasse partout !
J’entrai dans la villa de Livia et elle referma la porte derrière nous. Elle déclara qu’elle se disait que manger, ça lui fera du bien mais qu’elle s’était pas lancé dans la préparation d’une lasagne. L’était arrangée. L’aurait jamais su cuisiné dans cet état. Moi, j’aurais jamais su cuisiné dans cet état, en tout cas. En fait, j’aurais jamais su cuisiner tout court.
-J’vois. T’es toujours bien arrangée… Tu vas devoir te faire livrer de la nourriture pendant pas mal de temps, à mon avis. Mais, t’sais quoi ? C’est pas si mal. Moi, j’mange ce genre de nourriture depuis des années. Enfin… Sauf quand j’vivais avec Peyton.
Quand Peyton vivait avec moi, la nourriture était d’un tout autre acabit. Alors qu’avant ça, j’faisais que m’commander des pizzas et autres conneries du genre quand j’mangeai pas simplement à l’extérieur.
-J’vais pas te demander de nous faire faire le tour de ta villa. Même si... P'tain, de l'extérieur, elle en jette. J'suis presque jaloux.
Elle était pas en état pour ça. J’souris.
-On va manger sur ta terrasse ? J’l’ai entrevue de dehors en montant ici en voiture. L’a l’air super belle.
J’la laissai décidé où on allait manger. Après tout, c’était sa maison, pas la mienne. Et alors qu’on s’déplaça à la vitesse de Livia, j’lançai :
-Tu as revus des gens ? J’veux dire, depuis que t’es rentrée ?
Moi, j’avais pas encore revu grand monde à part mes parents et mes enfants, en fait… Pas que les gens s’en fichaient, hein… Mais j’avais pas encore eu l’temps…
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Ven 23 Fév - 23:08
Between Trauma And Relief ft. Howard Stone
Du Mcdo livré à domicile ! Quelle chance j’avais, en plus, je crevais de faim mais avec mon poignet fracturé et mon équilibre compromit à cause de ma jambe blessée, je me voyais mal commencer à me cuisiner un truc. Même un simple sandwich me semblait être une tâche colossale. Heureusement pour moi, Howard avait tenu sa promesse et ça tombait bien parce que j’avais en plus vraiment envie de le revoir.
Je le fis donc entrer. Il passa devant et je pu humer autant son parfum que l’odeur de la bouffe dans son sac de papier brun.
- Nous en avons peut-être quelques autres en communs, des rêves. Qui sait ?
Il constata que j’étais toujours bien handicapé par notre escapade en terre Africaine. Disons qu’avec tout ça, je n’étais pas près d’oublier nos horribles péripéties ce qui était vraiment dommage car nous avions tut de même vécus de beau moments avant le crash.
- Ma mère est venu me porter des plats préparés qu’elle a cuisiné et Jess m’a acheté tous mes jujubes préférés et un immense sac de popcorn. Ça calme mes fringales et je ne suis pas obligé de sortir faire les courses.
Howard avait évoqué Peyton, quelque chose que je n’osais pas faire, ne sachant pas comment il se sentait vis-à-vis de tout ça. Ça ne devait pas être évident que de voir sa femme mourir devant soit alors qu’elle donnait la vie.
- Ah bien, merci !, dis-je en rigolant. Les anciens propriétaires ont laissé de belles décorations, je n’ai pas eu besoin de refaire beaucoup l’intérieure, simplement les couleurs et trimballer mes trucs mais… Merci ! Je suis assez fière et si tu ne peux pas attendre que je sois sur mes deux pattes, après les burgers, tu iras faire le tour.
Je n’avais aucun soucis à laisser Howard se balader seul dans ma maison.
- Oui, allons sur la terrasse. Tu pourras admirer le fameux lac.
À cette heure, il n’avait pas encore sa belle teinte émeraude mais si Howard restait assez tard, ce que je souhaitais, il pourrait admirer ce que j’avais tenté de lui décrire quand nous étions captifs des rebelles.
- Sauf ma mère qui est passée en coup de vent me porter des plats et Jess qui n’ose pas rester trop longtemps parce qu’elle voit bien que je ne suis pas une petite bombe d’énergie en ce moment, non. Mon père m’appel plusieurs fois par jour, il désespère de ne pas pouvoir venir mais avec l’école, il n’ose pas s’absenter. J’ai eu Daniele au téléphone…Puis… En toute honnêteté, ça me plait bien de jouer l’ermite en ce moment.
Je pouvais donner signe de vie, appeler des gens mais je ne le faisais pas. Même à Howard, j’avais eu envie tant de fois de l’appeler. Je ne le faisais pas, profitant de la solitude comme de la compagnie d’une vieille amie. La présence d’Howard ne bousculait pas cette espèce de bulle confortable, en fait, elle la renforçait.
Je ne me gênais pas pour ouvrir le sac de bouffe maintenant que nous étions installés sur la terrasse faisant face à l’immensité du lac. Peut-être qu’Howard ressentait ce que j’avais ressentis la première fois que je l’avais embrassé du regard, une certaine sérénité, le sa zénitude, de l’apaisement. Ou alors, il avait tout autant faim que moi et que l’appel des burgers était plus fort que la beauté du lac.
- Et de ton côté ? Pas trop difficile le retour à la maison ? Tu devais être content de retrouver tes enfants, David, ton chien !
Il avait son petit clan qui l’attendait, ça dû le requinquer que de se faire accueillir par ses proches. De mon côté, je remerciais le ciel de ne pas avoir vu Jimmy venir faire son show à l’aéroport. Ça avait déjà été assez difficile de passer de l’avion aux voitures au travers des journalistes venus pour recueillir nos témoignages.
Je mordis dans mon burger ne réprimant pas un grognement de plaisir !
- C’est l’orgie dans ma bouche, j’te jure !
Fallait être dans la cabane en branches pour comprendre la référence.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Sam 24 Fév - 12:08
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
Livia rêvait du McDo. J’avais fait l’même genre de rêve alors, j’nous l’avait réalisé pour nous deux. Livia se disait qu’on avait p’t-être d’autres rêve en commun. J’esquissai un p’tit sourire.
-Ouais. Qui sait ?
C’était fort possible. L’idée m’faisait assez plaisir, en fait.
Livia était encore bien arrangé de not’ voyage en Afrique. L’avait plus morflée que moi sur bien des niveaux et était, actuellement, incapable de faire la cuisine. Mais l’avait la chance d’avoir eu des plats que sa mère lui avait apporté mais aussi quelques bonbons amené par Jess. J’crois qu’elle parle de la fille de Snip’. Quoi qu’il en soit, l’avait eu de quoi se mettre quelque chose sous la dent.
-Han ! Tu as de la chance ! Tu as même pas besoin de commander pour qu’on t’apporte des plats préparé à domicile.
Moi, devais au moins téléphoner pour commander des pizza. Liva, l’avait sa mère pour venir lui amener des plats préparés.
La villa de Livia était superbe. J’étais presque jaloux. En fait, c’est surtout la situation de la villa qui était intéressante. Comme elle est hors de la ville, Livia avait l’droit à un grand terrain et à un lac pas si loin. Livia était contente, visiblement, que j’insinue qu’elle avait pas fait un mauvais choix en achetant cet endroit. Surtout qu’elle avait rien à faire niveau déco parce que les anciens propriétaires avaient laissé pas mal de trucs derrière eux.
-Han, ouais, j’crois que j’ferais le tour. Enfin, pas toute suite. C’est surtout pour te voir que j’suis venu, après tout. Et pour manger ces burgers.
Burgers qu’on mangera sur la terrasse. De là, j’pourrais voir le lac. J’souris en suivant Livia vers la fameuse terrasse. Surtout le chemin, j’demandai à Livia si elle avait revus des gens. J’savais qu’elle avait déjà revu sa mère et son amie mais l’avait aussi eu plusieurs coups de fils de son père. Enrique, donc. Pas Jimmy Reed. Mais en dehors de ça, l’avait plutôt jouer l’ermite. En gros, l’avait pas vu beaucoup plus de gens que moi. J’rigolai parce qu’elle semblait plutôt se plaire dans ce genre de situation.
-Ouais, jouer les ermites, c’est parfois fun. Même si, moi, j’emmerderais vite si j’restais cloitré chez moi. Le preuve, j’ai pas pu résister à venir ici. Mais c’est cool que t’ai eu de la visite.
Moi, j’en avais pas eu mais j’soupçonnais mes amis de penser que j’devais me reposer. Ce qui… Bah avait été le cas vu que j’avais dû refaire un p’tit séjour à l’hosto…
On arriva sur la terrasse et j’sifflai d’admiration devant l’paysage qu’il y avait devant moi. J’restais un moment à regarder alors que Livia ouvrait déjà l’sac où s’trouvait la bonne bouffe.
-C’est super beau. J’voudrais un lac comme ça derrière chez moi.
Mais j’avais pas d’lac derrière chez moi. J’habitais sur une colline de Beverly Hills… C’était pas vraiment la même chose qu’ici. Ici, on avait vraiment l’impression d’être au milieu d’un paysage de carte postale alors qu’on était pas si loin de Los Angeles.
J’finis par m’asseoir en sortant nonchalamment les frites et mon burger alors que Livia se demanda si le retour à la maison était pas trop difficile. J’haussai des épaules. -Ouais, j’ai revus mes enfants. Ils vont bien. Ils semblent pas trop traumatisé par ces quelques jours vécus en compagnie de mes parents. Mais j’ai pas encore eu l’occasion de revoir David et Dexter. Pendant que j’étais en Afriques, ils logeaient chez Collins, la garde du corps de David. J’ai pas encore pu aller les rechercher parce que le lendemain de notre retour, j’ai dû retourner à l’hosto parce que j’manquais d’air. J’viens d’en sortir là… En gros, à part mes parents, mes enfants et toi, j’ai revu personne encore. J’crois que mes amis attendent mon feu vert pour venir me voir… J’leur en veux pas…
Je mordis dans mon burger. P’tain, ça faisait vraiment du bien de bouffer de la bonne bouffe ! Livia était aussi contente que moi vu qu’elle déclara que c’était une orgie dans sa bouche. J’rigolai m’étouffant à moi. L’orgie. Ça m’rappelait notre conversation en Afrique.
J’me repris et finis par avaler.
-Faudra aussi qu’on s’fasse une orgie. Une vraie, j’veux dire.
J’rigolai. C’était sûrement une expérience à vivre, non ? En Afrique, j’avais bien vu qu’on pouvait mourir n’importe quand alors fallait vivre à fond.
-N’empêche qu’en Afrique, on devait penser à survivre… Ici, j’dois à nouveau penser à pas mal de trucs comme : est-ce que j’vais en désintox’ ? Est-ce que que j’dois retourner en studio bosser avec The Burning Fire avant qu’il soit trop tard ? Est-ce que j’devais plutôt partie en tournée avec Fireworks ? Est-ce que j’devrais racheté une Ferrari ? Quand j’pense à tout ça, j’me dis que l’Afrique, c’était presque reposant.
J’rigolai un p’tit peu ayant lancé tout ça sur le ton de l’humour.
-Tu as pas encore eu de coup de fils de journalistes pour obtenir des interviews exclusive ? Parce que j’suppose que ça va pas tarder… Tout l’monde va vouloir savoir ce qu’il s’est passé. On devrait p’t-être nous inventer des aventures encore pire que ce qu’on a vécu. Genre, que tu aurais tué un serpent à main nue et moi que j’aurais battu un rebelle dans un combat à mort. T’en pense quoi ?
Han, ça serait tellement drôle de leur dire n’importe quoi.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Sam 24 Fév - 22:49
Between Trauma And Relief ft. Howard Stone
Pour moi, cela ne faisait aucun doute qu’Howard et moi partagions des rêves en communs puisque nous aimions plusieurs choses semblables et que la musique était notre passion commune. Certains sous-entendus pendant notre captivité en Afrique pouvaient aussi me laisser croire que nous avions d’autres intérêts commun mais je ne m’aventurais pas là-dessus, pas tout de suite en tous les cas.
J’avais eu la chance de me faire livrer des plats cuisinier maison par ma mère et des sucreries par Jess, je savais que j’étais gâtée.
- Une mère reste toujours une mère je suppose… En tous les cas, la mienne. Si je passe une journée sans lui donner un coup de fil, elle ne me rate pas le lendemain. Ça prouve qu’elle n’est pas totalement contaminée, y’a de l’espoir !
Howard s’avoua presque jaloux de ma villa et ça me fit sourire. J’avais littéralement plongée dans le vide en l’achetant et fallait être honnête, mis la hache et pas qu’un peu dans mes économies mais de l’immobilier, ce n’était jamais perdu ! Puis avec ce que j’avais comme projets, je savais que mon compte de banque se regarnirait presque sans efforts. L’avenir ne me stressait pas plus que ça ce qui était une chance puisqu’en ce moment, je ne pouvais faire autrement que de vivre un jour à la fois.
Je proposais à Howard qu’il aille visiter l’endroit seul parce que je ne pouvais pas, malheureusement, monter à l’étage. Enfin, si, je le pouvais mais valait mieux éviter avec ma jambe et mon poignet.
- Attaquons ces burgers, alors !
Et c’est ce qu’on fit en allant nous installer sur ma terrasse, là où Howard pu admirer la vue que j’avais sur le lac. Ça valait le coup d’œil, un truc à ne pas se lasser.
J’ouvris le sac sans attendre tout en discutant de comment c’était passé mon retour socialement parlant. Je confiais à Howard que j’avais préféré jouer l’ermite plutôt que de chercher à voir des gens.
- Oui mais toi, tu as une passe gratuite à vie pour venir ici, t’as même pas besoin de le demander… C’est simplement qu’avec les autres… tu sais ? Devoir tout raconter et donc revivre l’angoisse et la peur…
Je ne terminais pas ma phrase, j’en étais incapable puis de toute façon, je savais qu’Howard comprenait très bien ce que je ressentais.
- Puis dans l’état où je suis, je n’ai pas envie d’essuyer de la pitié. Je vais bien, je suis en vie, le reste n’a pas besoin vraiment de sous-titre. Je crois que rien qu’en nus regardant, ça se voit qu’on a pas profité de l’Afrique pour bronzer.
Quoi que nos journées interminables de marche sous le chaud soleil et ses rayons avaient contribués aux coup de soleil sur mes épaules et mes bras.
Je m’intéressais à lui à mon tour, à son retour à la maison et au bonheur qu’il avait dû ressentir de retrouver les siens. Je fus surprise d’apprendre que ça n’avait pas été idyllique comme je l’aurais imaginé et qu’il avait même dû retourner à l’hôpital. Il ne fallait pas croire qu’entre Howard et moi, c’était un concours de celui qui avait le plus morflé en Afrique parce que si moi mes blessures étaient apparentes parce que physique, lui, il avait eu de graves problèmes respiratoires qui auraient très bien pu le tuer. J’étais vraiment triste d’apprendre qu’il ne l’avait pas eu facile au retour mais quelque part j’étais touchée d’être l’une des premières personnes qu’il venait voir.
- Et dans tous ceux que tu connais et fréquente au quotidien, c’est moi que tu es venu voir. Ça me flatte, je ne peux pas le nier.
La première bouchée de burgers avait un goût d’orgasme, je vous le jure ! Les plats cuisinier par ma mère étaient délicieux et tellement réconfortant mais ce burger avait été une bouée de sauvetage pendant que nous étions les prisonniers des rebelles alors, avec tout le respect aux efforts culinaires que je dois à ma mère, je vivais un moment indescriptible en savourant mon burger. Cela me fit faire référence aux échanges qu’Howard et moi avions eu et sa réponse me fis le regarder.
- Je me souviens aussi que tu voulais bien dormir une semaine… avec moi et… Je ne serai pas en mesure de compétitionner avec l’orgie dont tu rêves mais, on peut essayer.
Je m’étais lancée et maintenant, j’avais le vertige. C’était peut-être un mélange des anti-douleurs et un relent des commotions subis pendant le crash et avec les rebelles qui parlait pour moi, qui sait ? Mais autre que les burgers, tous ce qu’on s’était dit Howard et moi demeurait gravé dans ma tête, que je le veuille ou non. Mais comme il avait rigolé en parlant de l’orgie, je me dégonflais un peu en rigolant moi aussi après ma proposition.
Howard reparla de ce qui nous avait préoccupé en Afrique soit, survivre et cela avait été notre seul objectif alors qu’ici, ça pleuvaient. Il n’avait pas tort. J’avais un lot impressionnant de choses à penser, assez pour me décourager dès que j’ouvrais l’œil le matin. Qu’est-ce que cela serait si j’avais des enfants, comme c’était le cas pour Howard ? Il n’était même pas remis de tout ce qu’il avait vécu qu’il devait mettre ça de côté pour prendre soin de mini humains.
- Je me suis dit la même chose pour l’Afrique. Là-bas dans la cabane des rebelles, nous n’avions rien à faire sauf se reposer… et souffrir. Ici, en plus de souffrir, il y a tout un tas de choses à penser et prévoir. J’ai su que les producteurs du film veulent m’attendre pour tourner plutôt que de me remplacer. J’étais contente mais d’un autre côté, j’aurais presque souhaité qu’ils prennent quelqu’un d’autre.
J’avalais quelques frites en me disant que mon discours ressemblait à celui d’une gamine trop gâtée qui a besoin de vacances. Peut-être que c’était le cas. J’avais besoin de me reposer et si je savais à peu près combien de temps mon corps aurait besoin pour se remettre de ses blessures, je n’avais aucune idée pour mon mental.
- Je lance ça comme ça mais ta désintox’, pourquoi tu ne la ferais pas ici ? Viens t’installer ici avec tes enfants et David. Tu pourrais profiter du lac, des chevaux, du potager, faire des activités avec tes enfants et au moins ici tu pourras sortir en ville. J’ai confiance que tu as assez de volonté pour te contrôler. Je te le propose, tu fais ce que tu veux.
Puis sa compagnie ainsi que celle de David serai autant apaisante pour moi que ma solitude. Ici, c’était immense, nous aurions assez d’espace pour ne pas se marcher sur les pieds.
- C’est pas con ! Mais tu sais que le combat avec le rebelle me revient hein ? Il a encore mes dents tatouées sur sa main !
J’éclatais de rire depuis, je crois, la première fois depuis vraiment longtemps. J’en avais mal aux cotes mais c’était pour la cause.
- J’ai laissé le répondeur gober mes messages, je n’en ai écouté aucun alors je ne sais pas si des journalistes ont appelés. Puis je ne suis pas contre l’ajout de petites anecdotes comme celles-là, de toute façon, personne ne pourra jamais le prouver ou le nier. Faudra pas qu’on se trompe par contre, en plus de tout ce qui est vraiment arrivé. Ah tiens ! Plutôt que de dire que nous avons bêtement perdu pied dans la pente devant la ville, nous pourrions dire que nous avons entendu la jeep des rebelles qui étaient à notre recherches et que nous avons plongés vers notre liberté ! Ça parait déjà plus héroïque, non ?
Parce que soyons honnête, notre entrée dans la ville ne se fut pas de façon très glorieuse !
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Dim 25 Fév - 12:10
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
Livia avait la chance d’avoir le soutien de sa mère. Apparemment, celle-ci la chouchoutait assez bien depuis son retour. Une preuve qu’elle était pas encore totalement contaminé par Reed. J’souris un peu à ça. Reed peut pas encore contrôler les sentiments des gens… Pas autant qu’il ne voudrait en tout cas.
On traversa la villa de Livia dont j’étais un p’tit peu jaloux pour arriver sur sa terrasse qui était tout aussi magnifique avec sa vue sur le lac. C’était un p’tit endroit idyllique loin du stress du centre de L.A.. Ça avait dû couté un pont à Livia mais j’suppose qu’elle savait gérer ses finances mieux que j’gérais les miennes. Elle avait fait des méga études, non ? En droit des affaires en plus, si j’me rappelle bien alors elle doit savoir gérer ses thunes.
J’profitai un p’tit peu de la vue avant d’entamer mon repas. Livia, elle, s’était ruée sur les burgers. Elle affirma avoir joué les ermites avant d’ajouter que moi, j’avais une passe gratuite pour venir ici. Pourquoi ? Simplement parce que j’avais été avec elle, en Afrique et que, à moi, elle aura pas à raconter encore et encore ce qui nous était arrivé. J’comprenais… Quand j’étais rentré chez moi, mes parents m’avaient aussi posé pas mal de questions. Ça m’avait fatigué.
-J’sais… C’est pas évident de tout raconter mais… J’sais qu’avec le temps, ça deviendra plus facile. J’ai de l’expérience en la matière…
Avec ce qui m’était arrivé avec Ward et après la mort de Peyton, j’étais bien placé pour savoir que ce genre de très mauvaises expériences finissent par devenir plus tolérable avec le temps. Au début, on y pense tout l’temps… Puis un peu moins chaque jour. Même si, au finale, on ne fait, en fait, que s’habituer à une perte ou à un traumatisme. Il disparait jamais. C’était pareil pour ce qui nous est arrivé en Afrique.
Livia avoua qu’elle avait pas tellement envie d’entendre la pitié des autres. Tout l’monde pouvait bien se dire qu’on avait pas spécialement passé un bon moment. J’rigolai un p’tit peu.
-J’ai bronzé quand même, t’sais. Et pas qu’un peu.
Je bronzais assez bien alors que Livia, elle, avait pris des coups de soleil. Normal avec sa peau toute claire. Comme quoi, c’est pas toujours pratique d’avoir des gênes de Reed… Les gênes de sa mère auraient été plus pratique, en Afrique.
-Mais j’vois ce que tu veux dire. Même si j’sais qu’on va quand même devoir en parler… Au moins à nos proches…
Proches que j’avais pas encore le temps de voir. Enfin, pas tous. J’avais simplement revu mes parents et mes enfants et parlé à David par téléphone. Du reste, c’est surtout le personnel du Good Samaritan que j’avais vu… Quant à Livia, elle semblait content qu’elle soit la première de mes amis que j’étais venu voir. J’souris. -Tu me manquais déjà et… Comme toi, j’ai pas envie de raconter encore et encore ce qu’il s’est passé en Afrique. J’ai besoin de souffler un p’tit peu avant.
Le repas semblait convenir à Livia qui reparla de l’orgie ce qui m’fit rire. Moi, j’étais pas contre une orgie, hein ! J’voulais bien ! Mais Livia me rappela que j’voulais aussi dormir pendant une semaine avec elle. Une autre volonté dont j’avais parlé en Afrique. Elle disait qu’elle était prête à faire ça. J’en crevais d’envie… Mais…
-J’adorerais ça, t’sais… Mais j’ai dis à David que j’allais aller le rechercher après être passé ici… L’est déjà tout déstabilisé par tout ce qu’il s’est passé que j’peux pas vraiment l’faire souffrir plus longtemps. Mais…
J’esquissai un p’tit sourire. -Dés que David ira mieux, j’viendrais dormir une semaine chez toi. Tout seul. Parce qu’avec les enfants, on pourra pas vraiment dormir.
J’pourrais p’t-être prendre David, par contre. J’suis sûr que le lac et tout, ça pourrait l’apaiser et tout.
Tout en mangeant c’est sur l’ton de l’humour que j’mis en avant l’fait que, en Afrique, j’avais pas tant de choses à penser qu’ici. Hormis survivre, j’avais pas toutes les questions existentielles qui parasitaient ma vie avant d’partir… Des questions que j’me posais pas y’a quelques années. Est-ce que c’était la preuve que j’vieillissais ? L’idée m’fis un p’tit peu peur, en fait. J’avais envie de pouvoir, à nouveau, m’foutre de tout. Mais sur certaines choses, j’y arrivais plus. J’savais pas à quel moment tout ça avait changé. Un changement que j’étais vraiment pas sûr d’aimer.
Livia était plutôt d’accord sur le fait qu’en Afrique on avait rien d’autre à faire que souffrir. Ici, on souffrait et, en même temps, fallait qu’on vivre. Elle parla du film où elle devait jouer. Apparemment, les réalisateurs lui laissaient le temps de se remettre avant d’commencer le tournage. C’était plutôt cool, ça.
-J’crois que tu as plutôt d’la chance sur ce coup-là. C’est pas tout les jours que les chanteur on s’genre d’occasion. Mais j’comprends… Tourner un film, ça doit être super fatiguant et ça fait du stress en plus. S’ils t’attendent tu devrais pendre ton temps…
Quant à la désintox’, Livia proposait que j’vienne ici avec les enfants et David… Elle me proposait une p’tite vie tranquille le temps que j’me passe complètement de la vodka. Faire des activités avec mes enfants et tout… Livia disait avoir confiance en moi. Mais… Non… Non, j’ai pas assez d’volonté pour me contrôlé, non.
-C’est gentil, t’sais. Mais… Non, j’pense pas que j’pourrais m’contrôler. J’ai déjà fait des désintox’ maison pour mon addiction aux drogues. Ça a été un cauchemar. J’sais que j’saurais pas m’passer d’vodka. Pas si on m’enferme pas dans une cellule bien gardée. J’sais que si j’dois faire une désintox’, j’dois aller m’enfermer au Snow White… Et, j’dois t’avouer que j’en ai pas très envie. J’veux pas devenir un cliché du type qui fait que des entrées et des sorties en désintox’ parce qu’il replonge tout l’temps… J’sais aussi que, là-bas, j’vais être méga malheureux.
J’étais sûr de tout ça. -Mais j’pourrais tout de même venir passer des vacances chez toi. J’suis sûr que David et les p’tits adoreraient ça. Enfin, si t’es prête à entendre les pleurs de Phénix. C’est lui qui pleure le plus des deux. L’est méga stressé.
J’crois qu’il tient de Peyton… Alors que Pen, c’est mon clone, en fait. Enfin, pas physiquement. Physiquement c’est clone de Peyton. Alors que physiquement, c’est Phénix qui m’ressemble le plus. Du coup, tout ça est très bizarre.
J’savais qu’on allait pas tarder à devoir rendre des comptes aux journalistes et j’me voyais déjà inventer un tas d’connerie pour faire penser qu’on était de méga gros survivor. J’rigolai quand Livia me rappela son p’tit « combat » avec le rebelle.
-Ouais ! Ça faudra qu’on raconte la vérité. C’était tellement fun de voir la tronche de s’rebelle quand tu l’as mordu.
Livia affirma ne pas savoir si des journalistes l’avaient contactés parce qu’elle avait pas répondus aux appels. Mais l’était d’accord pour qu’on mente aux journalistes en rajoutant des p’tites anecdotes. Elle eut une idée pour rendre notre arrivée à la ville plus épic qu’elle ne l’avait été. C’est clair que de jouer aux gens qui étaient poursuivis par une jeep c’était mieux que de dire qu’on avait simplement perdu l’équilibre tellement on était méga crevé. J’rigolai.
-Oh ouais ! Faudra qu’on dise ça. Parce que j’me vois mal dire : « Han, j’ai trébuché et j’suis tombé comme une merde ». Faudra aussi qu’on dise qu’on a réussi à se défaire de nos liens et que c’est nous qu’on a réussi à sortir tout seul du camp de rebelle. Tu crois qu’il feront un film là-dessus ? Ça serait méga bien. J’pourrais jouer mon propre rôle et tout. Hank pourra pas dire que j’joue mal si j’dois jouer Howard Stone. Ça serait cool, non ?
N'empêche ça serait un bon film d’action, j’trouve. J’devrais proposer le scénario au frère d’Hank.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Lun 26 Fév - 0:30
Between Trauma And Relief ft. Howard Stone
Jusqu’ici, j’étais parvenue à rester assez évasive sur tout ce qui s’était passé en Afrique. Ma mère avait tenté d’ouvrir le dialogue mais je n’avais fait que lui répondre que j’étais trop épuisée pour ressasser tout ça et que je la remerciais pour les plats cuisinés. Quant à Jess, elle lisait très bien en moi pour comprendre que je n’étais pas encore prête à cela et qu’il était inutile de jouer les enquêtrices. Enrique préférait attendre de me voir en personne et qu’on en discute face à face plutôt que d’étaler toute l’histoire au téléphone. Comme il ne savait pas quand il serait en mesure de venir, ça me laissait le temps de me reposer.
Howard vivait un peu différemment que moi la curiosité de ses proches car contrairement à moi, il n’avait pas su éviter tout le monde. Je savais que mon tour viendrait mais je n’étais pas pressé plus que ça de sauter dans le bain. Je préférais me concentrer sur ma convalescence d’autant plus que je savais que je devrais subir une autre chirurgie à ma jambe, reconstructive cette fois.
Il m’était impossible de nier que j’étais heureuse d’être la première de ses amies qu’Howard venait visiter et je dû rougir un peu quand il avoua que c’était parce que je lui manquais déjà. Je décodais ça comme un signe d’attachement, probablement boosté par ce que nous avions vécu.
- Le truc c’est que c’est difficile de repousser le moment où nous devrons parler parce que les gens qui demandent nous aimes et qu’ils se sont fait vraiment beaucoup de soucis. J’ai peur de passer pour une ingrate, en même temps, après tout ça, ce n’est pas du luxe que de vouloir prendre son temps.
Nous nous en avions dit des choses en Afrique, et pas qu’un peu. Certaines tenaient du délire, d’autre nous nourrissait d’espoir. Certaines revenaient dans la conversation actuelle sans que je sache s’il était encore question d’espoir ou de délire. Ce que je savais, cependant, était que mes sentiments vis-à-vis d’Howard étaient troubles et indéfinissables. La seule chose dont j’étais certaine était que je voulais aller au bout, ne serait-ce que pour comprendre où j’en étais. Peut-être qu’il en avait besoin lui aussi.
C’était difficile à dire parce qu’il ne saisissait pas les perches. Ce n’était pas plus mal, nous avions tellement de parasites qui nous polluaient qu’il était impossible de voir clair.
- Tu as raison. David à besoin de toi, tu ne peux pas le faire attendre plus longtemps.
Je hochais de la tête alors qu’il ajouta que, lorsque David irait mieux, il viendrait dormir ici toute une semaine, sans ses enfants parce qu’avec eux, on ne saurait pas dormir.
Il était avec moi six pieds sous terre et il trouvait quand même le moyen de s’en faire pour les autres. Certains devaient apprendre de lui et cesser de mélanger immaturité et générosité.
En attendant, nous devions nous reconstruire tout en continuant d’avancer. C’était un immense contraste d’avec ce que nous avions vécue. En Afrique, nous n’avions qu’un seul objectif alors qu’ici, ils pleuvaient au point où je me sentais vite submergée. Je parlais du film pour lequel on m’avait fait une proposition et qu’on me donnait même le temps de me soigner avant d’entreprendre le tournage. C’était une belle chance et j’étais reconnaissante mais j’avais peur que cet élan de générosité à mon égard ne devienne un moyen de pression.
Je ne devrais que prendre mon temps comme me le suggérait Howard et ne pas penser au-delà de ça.
Howard lui, tergiversait avec la désintox’ qu’on voulait lui imposer. Il m’en avait parler en Afrique et encore aujourd’hui, je sentais qu’il voulait saisir l’opportunité de reprendre sa vie en main mais que le moule dans lequel il serait confiné lui faisait peur. Je lui proposais de venir faire ça ici, pourquoi pas ? Ici, il serait assez loin de la tentation de la bouteille et il pourrait profiter des bienfaits de la nature sans se couper totalement de tout puisqu’il pourrait amener ses gamins, David et Dexter. Mais il déclina ma proposition.
- Je comprends… Tu pourrais peut-être essayer de discuter avec des gens qui sont passé par là. Eddy Cort, par exemple. Il ne boit plus et il tient bon. Il aurait peut-être trucs à te donner, qui sait ?
Ceci dit, il n’était pas contre l’idée de venir passer des vacances ici avec sa tribu. J’étais convaincue qu’ils pourraient tous passer du bon temps. Je rigolais quand il me demanda si j’étais prête à entendre les pleurs de Phénix.
- Je suis prête et je suis certaine que ça ne doit pas être si pire que ça. Il est tout petit encore, ça lui passera.
Dans un autre ordre d’idée et parce que nous ne saurions pas les éviter indéfiniment, Howard croyait que nous devions enjoliver notre histoire pour les journalistes. Ça me fit rire parce qu’en vérité, je ne voyais pas le mal là-dedans, surtout que notre arrivée en ville était loin d’être la fin glorieuse que nous aurions pu avoir. Je lui rappelais cependant que c’était moi qui avait lutté avec un rebelle lorsque je l’avais mordu au sang, sur sa grosse main sale. Je proposais que l’on dise que nous avions plongé sur la colline face à la ville parce que nous étions poursuivis par des rebelles en jeep, furieux que l’on leur ait échappés. Ce fut Howard qui rigola maintenant en validant ma version revampée.
- Ça sera mieux de dire que c’est comme ça que je me suis cassée le poignet plutôt qu’en expliquant que ta chute a entraînée la mienne. Puis tu pourrais dire que tu es parvenu à défaire tes liens et que tu as défais les miens ensuite. Ça me parait plausible.
Quant à savoir si un film pourrait être fait à partir de notre histoire, pourquoi pas ? Tout se pouvait, après tout, non ?
- Ça ferait un très bon film, franchement ! Tu serais aussi très crédible dans ton propre rôle, m’esclaffais-je, mais pour ça, il faudra que je m’interprète moi-même. Oh oui ! Plus j’y pense, plus je me dis que nous serions en liste pour gagner chacun un Oscar !
J’ouvris grands les yeux un moment puis je me reconcentrais sur mon burger que je terminais avant de boire une gorgée de coca. En même temps, est-ce que je voulais vraiment revivre toute cette aventure ou bien souhaitais-je la gardée bien cachée dans ma tête ? Un mélange des deux, probablement. Peut-être que la version romancée d’Howard serait plus facile à livrer.
- Mais bon, que ce soit porté à l’écran ou non, ça ne changera rien à ce qui nous attends. Tu as vu l’état de ma jambe ? Le docteur a dit que j’étais très chanceuse de m’en sortir avec des antibiotiques. J’ai développé une cellulite infectieuse qui s’est propagée rapidement. J’angoisse, c’est dégueulasse ce que ça ressemble sous le bandage. Je vais restée marquée à vie. Comment veux-tu tourner la page quand je verrai tous les jours les ravages de l’accident gravé dans ma peau ?
Heureusement que ce n’était pas au visage !
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mar 27 Fév - 12:00
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
Livia et moi, on avait pas encore revu grand monde. Il faut dire qu’on était pas forcément pressé de raconter cent mille fois la même histoire. Limite, j’étais à me demander si accorder une interview serait pas plus simple. Ainsi, tout l’monde saura et y’aura plus besoin de raconter. Mais j’étais pas encore assez en forme que pour m’frotter aux journalistes.
Livia, elle, trouvait difficile de repousser le moment d’parler parce que les gens qui demandaient nous aimaient. C’était des amis ou d’la famille. Livia avait peur qu’on la prenne pour une ingrate. J’haussai des épaules.
-S’ils pensent comme ça c’est qu’ils sont égoïstes. T’as l’droit de prendre ton temps après tout ça, j’pense.
Moi, j’savais que mes amis comprendraient. J’savais que s’ils m’avaient pas encore contacté c’est parce qu’ils attendaient que j’fasse le premier pas et pas parce qu’ils s’en foutaient. J’savais qu’ils s’en foutaient pas. J’les connaissaient. Ils s’inquiétaient souvent plus pour moi que je ne m’inquiétais de moi-même.
Quelques souvenirs de not’ horrible mésaventure revint à notre esprit. Les bons moments seulement. Ceux qui nous avaient fait tenir. Nos divers délire sur ce qu’on fera en rentrant. Celui de dormir une semaine, Livia dans mes bras, était toujours d’actualité mais j’savais qu’avant ça, j’devais d’abord m’assurer que David allait bien. J’l’avais entendu au téléphone et j’savais qu’il avait super mal vécu ma disparition… J’pouvais pas laisser languir plus longtemps. J’peux être un connard égoïste parfois mais fallait être pire qu’un connard égoïste pour laisser David dans cet état… Heureusement qu’il y avait Collins. J’crois qu’il aurait pas survécu à ça s’il avait été avec mes parents.
Livia comprenait et j’lui en était reconnaissante. Même si, j’comptais bien la faire quand même cette semaine avec Livia.
Y’avait plein d’avantages à être sorti de cet enfer : on était vivant et on pouvait reprendre notre vie là où on l’avait laissée. Mais y’avait aussi des inconvénients… On devait, à nouveau, faire face à nos responsabilités. Dans mon cas, y’avait cette histoire de désintox’… Si Livia pensait bien qu’un désintox’ maison au milieu de la nature fonctionnerait, j’étais bien moins utopiste qu’elle. J’savais que j’tiendrais pas dix minutes comme ça. Non… Pour réussir faudrait qu’on m’enferme quelque part à double tour pendant des semaines. C’était pas possible autrement et j’le savais. Elle me proposa alors de discuter avec des gens qui étaient déjà passé par là comme Eddy Cort. J’fis une p’tite moue. -P’t-être bien, ouais… Il pourra m’dire comment il a fait…
Mais j’savais que pour réussir une désintox’ fallait encore le vouloir. La vodka faisait partie de moi depuis tellement d’année que j’étais pas très sûr de pouvoir encaisser la vie sans. Surtout après tout ce qu’il m’était arrivés ces derniers mois…
Malgré tout, j’me voyais bien venir passer des vacances ici avec David, Dexter et les p’tits. Bien que, pour ça, Livia devra encaisser les pleurs de Phénix. Mais elle semblait pas impressionnée par ça. J’rigolai un p’tit peu.
-Si, c’est si pire que ça. J’te jure qu’un bébé qui chiale, ça fait du bruit à mort. Ça va réveiller tous les poissons du lac.
Mais j’espérais que Livia avait raison disant que ça allait lui, passé, à Phénix, de pleurer tout l’temps. J’savais pas pourquoi l’était aussi stressé. Pen est pas stressée elle. Y’a pas d’raison de se stresser quand on est un bébé, si ? Il doit pas payer de factures, ni s’occuper de ce qu’il va bouffer au soir, ni devoir s’lever pour aller bosser. J’comprends pas ce qui le trouble, le p’tit Phénix.
On s’mit alors à parler des journalistes et de notre histoire qu’on devra, inévitablement, leur conter. Moi, j’nous voyais bien enjoliver le tout et nous faire passer pour des sortes de héros-survivants. Livia était d’accord et on s’accorda sur quelques scénarios ce qui m’fit un peu rire. Livia ajouta que, pour les liens, on pourra dire que j’me suis détaché avant de l’aider à se détacher elle. -Ok, ça marche ! Le pire c’est que les journalistes vont vouloir nous croire sur parole. Haaan, j’ai hâte de raconter ça à Momon.
Puis, j’voyais déjà des réalisateurs vouloir faire un film et tout. Et j’me voyais faire mon propre rôle et tout. Le pire c’est que ça pourrait arriver. N’empêche que ça m’ferait bien rire. Livia elle, me fit carrément éclater de rire quand elle disait qu’on pourrait p’t-être gagner un Oscar avec ça. J’en doute parce que les Oscars, ils récompensent que des films qui font réfléchir et tout. Mais bon, après tout ce qu’on avait vécu on avait bien l’droit de rêver de n’importe quoi, nan ?
-N’empêche que ce qui est drôle, c’est qu’ils pourront pas dire « non » au fait de nous prendre comme acteurs principaux. Qui de mieux qu’Howard Stone et Livia pour incarner Howard Stone et Livia ? Hank saurait pas jouer mon rôle, l’est trop vieux et trop blond pour ça. Han, p’t-être que Robin, lui, il pourrait ? Oh et toi, tu pourrais être jouée par Willow Ford. L’est blonde comme toi et tout.
N'empêche que j’serais quand même en tête de liste pour faire mon propre rôle.
On acheva notre repas avant que Livia ne revienne à une réalité plus crue. Elle parla de sa jambe. Elle avait morflée sa jambe. Elle avait eu une sorte d’infection et, visiblement, c’était toujours pas beau à voir en dessous de son bandage. Moi, j’ai eu la chance d’avoir rien qui se voit… Mais elle, sa blessure physique semblait être devenu une marque difficile à porter. J’pouvais comprendre. J’pris un air compatissant.
-J’sais… Ça va pas être facile à vivre. J’ai un acouphène à l’oreille depuis que Ward m’a agressé. Chaque fois que j’suis dans l’silence total, j’l’entends… Et chaque fois que j’l’entends, j’revois ce moment-là. C’est arrivé au point où j’crève de trouille au point de me retrouver dans une pièce totalement silencieuse.
J’imaginais que chaque fois qu’elle verra sa jambe, ça sera pareil.
-Mais j’sais aussi qu’avec le temps, tu arriveras à en faire une force. Tu pourras te dire que tu as survécu à ça. Enfin… J’pense… J’sais pas ce que c’est, en fait, de vivre avec une cicatrice qui se voit…
J’soupirai.
-Mais marcher… Tu pourras remarcher comme il faut ?
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mar 27 Fév - 23:27
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Howard disait que j’avais le droit de prendre mon temps avant de vouloir raconter notre histoire à tout le monde, que cela ne faisait pas de moi une ingrate mais d’eux, des égoïstes s’ils ne comprenaient pas. Il avait sans doute raison mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’eux aussi avaient vécu un enfer, en étant sans nouvelle de nous. De toute évidence, il y avait différent degré d’enfer.
De fils en aiguilles, on parla de sa possible future désintox’ et, spontanément, je lui proposais de la faire ici. Je me disais que c’était l’endroit parfait avec la nature abondante, le lac et le calme. En plus, chez moi, il aurait l’avantage de pouvoir être entouré des siens. Il ne disait pas que mon idée était mauvaise mais qu’il n’avait pas confiance en lui-même pour traverser cette épreuve sans supervision professionnel. Il était vrai que sa dépendance dépassait les petites gorgées volées ici et là. Il y avait longtemps que la vodka avait remplacée le lait dans ses céréales le matin ! Je lui proposais de parler avec quelqu’un qui était passé par-là. Eddy Cort avait eu ce genre de passage obligé à la naissance de son fils alors, qui sait ? Peut-être que cela ferait du bien à Howard de voir que l’on peut décrocher de la bouteille et tenir bon.
Ceci dit, le projet de passer des vacances ici avec ses bébés et David lui plaisait, et à moi aussi, même s’il me disait que je serais vite découragée par les pleurs de son fils. J’en doutais, j’avais eu une petite sœur et un petit frère !
- Tant mieux s’il réveille les poissons du lac ! Ça rendra la pêche plus facile. Non mais, blague à part, je te jure que ça va passer. Ils absorbent les énergies qui les entoures.
Et le petit devait en vivre des émotions de façon collatéral. Il devait être plus fragile à ce genre de chose que sa sœur qui, d’après Howard, pleurait pas mal moins.
Comme je n’avais pas encore parlé aux journalistes, Howard en profita pour proposer que l’on enjolive nos versions questions de nous montrer un peu mieux. Je n’avais pas honte de raconter l’histoire tel quel mais, pourquoi pas ? On s’accorda donc pour dire qu’il était parvenu à défaire ses liens puis à défaire les miens, que nous avions prit la fuite et que nous avions dégringoler vers la ville parce que nous étions poursuivis par des rebelles en jeep.
Après réflexion, notre aventure ferait un bon scénario pour un film ! L’histoire avait de quoi captivé et clouer les spectateurs sur leur siège. Howard réfléchissait à savoir qui tiendrait son rôle et jeta son dévolu sur Robin North avant de suggérer que Willow Ford me rendrait justice. Je sourcillais en me disant que je méritais quand même mieux que Willow ! Allez savoir pourquoi, je ne l’aimais pas plus que ça, celle-là.
- Willow… Mouais… Non. Je préfèrerais quelqu’un d’autre. En tous les cas, une chose est sure, je paierais pour voir ce film !
C’était mon genre de scénario, en plus !
Mais avant d’en arriver-là, j’espérais simplement guérir et ça n’était pas encore dans la poche. La cellulite infectieuse avait fait des ravages et l’état de ma jambe était horrible à regarder. On aurait dit un œuf brouillé qui aurait cramé au fond de la casserole. Je me disais que mon temps des mini-jupe était déjà révolu et que même sous le soleil cuisant, je serais condamnée à porter des jeans.
Howard me confia qu’il comprenait ce que je vivais puisqu’il avait lui aussi ce genre de souvenir du passage à tabac par Ward. Celui-là n’aurait pas pu être pilote de notre avion, tiens !? Depuis ce jour, Howard endurait un acouphène qui lui pourrissait la vie et chaque fois qu’il l’entendait, il pensait à ce qui l’avait provoqué. Ce serait la même chose pour ma jambe. Seulement, personne ne le voyait, son acouphène. Moi, ma jambe resterait marquée par une horrible cicatrice, rien de sexy !
- Normalement je devrais être en mesure de remarcher mais ce n’est pas pour demain. Les nerfs ont été touchés et j’ai eue et j’aurai besoin de greffes. Le médecin en Afrique m’a dit de prendre ça un jour à la fois avant d’ajouter que j’aurais sans doute droit aux meilleurs médecins de Los Angeles.
J’avoue que je ne savais pas s’il avait dit ça de façon sarcastique ou pour me rassurer. Il m’arrivait souvent de réentendre ses paroles dans son anglais plus ou moins assumé et de ne toujours pas comprendre s’il était sarcastique ou pas.
Je fis une boulette avec le papier de mon burger que j’avais dévoré en quelques bouchées à peine puis je laissais le papier rouler sur la table de ma terrasse, puis je regardais vers le lac. Il était magique, j’en étais certaine car chaque fois que je me sentais mal, il me suffisait de le regarder et la sérénité me regagnait.
- Mais bon… J’aurais pu crever là-bas alors… Je suppose que je dois être reconnaissante et me dire que cette cicatrice n’est qu’un petit bobo en comparaison à tout ce que nous avons vécu. Je ne sais pas comment je pourrai te remercier de m’avoir si souvent sauvé là vie, là-bas. Tu imagines ? Si tu n’étais pas parvenu à défaire tes liens et à nous faire nous évader de cette cabane !
Et tant pis pour les côtes douloureuses, je riais de bon cœur.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mer 28 Fév - 13:40
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Livia semblait pas vraiment avoir peur des pleurs de Phénix. Bah, c’était pas plus mal, finalement. Ainsi, j’pourrais venir avec les enfants sans que ça pose de problèmes. D’après Livia, il pourra réveiller les poissons du lac. J’rigolai. Ouais, sans doute. Parce qu’il pleurait pas mal fort, hein. On voit qu’il avait de bonnes cordes vocales. Tenait ça de sa mère.
Livia ajouta que les enfants absorbaient l’énergie qui les entouraient. P’t-être bien… Mais alors pourquoi il y avait tant de différence entre Phénix et Pen ? J’crois que j’saurais jamais répondre à ces questions-là… Ils étaient comme ça et j’devais faire avec.
On s’accorda sur le fait d’enjoliver not’ p’tit récit de cette mésaventure en Afrique. J’pensais que ça rendrait les choses moins difficiles à raconter si c’était criblé de mensonges. Ça mettrait une p’tite touche d’humour et d’héroïsme et m’éloigner de la réalité. On pouvait pas revivre le truc si on s’évertuait à l’modifier, si ? C’est sans doute pour ça, au fond, que j’avais avancé cette idée. Ne pas affronter les choses mais les sublimer. J’étais doué pour ça. J’savais que j’étais l’roi pour m’voiler la face. Et Livia voulait me suivre là-dedans ce qui nous amena à penser que notre scénario revisité ferait un bon film. Ça serait drôle, tiens ! Au point où j’me voyais déjà jouer mon propre rôle. P’t-être que ça serait thérapeutique, dans un sens…
Mon imagination s’perdit un p’tit peu là-dedans alors que j’me disais que certains acteurs pourraient aussi jouer not’ rôle. Robin North pourrait jouer mon rôle, non ? L’est plus jeune que moi mais, voyons les choses en face, j’fais aussi jeune que lui. Les North, ils font vieux, en général. Les Stone, ils font jeune. Quant à Livia, j’voyais bien Willow Ford jouer son rôle. Mais ça semblait pas plaire à Livia.
-T’aime pas Willow Ford ? C’est un bonne actrice et l’est gentille en plus. Bon… L’est refaite, c’est vrai… Très refaite…
Ouais, elle avait fait pas mal de chirurgie esthétique, la Willow. Mais elle restait quand même jolie. Bien que l’était quand même pas mal plus vieille que Livia alors, ouais, p’t-être qu’il faudrait trouver autre chose. Mais c’était la première qui m’était passé par la tête.
Livia disait qu’elle payerait pour voir ce film. J’rigolai un peu. -Ouais ! Et s’il se fait, on aura des royalties et tout !
Mais avant d’en arriver là, faudrait déjà que Livia puisse tenir sur ses deux jambes. L’avait été arrangée par un genre de bactérie qui avait comme commencé à manger sa jambe. C’était effrayant et ça m’rendit un peu triste d’entendre qu’elle pouvait être marquée à vie. J’savais ce que ça faisait même si, moi, mes blessures ne se voyaient pas. C’était quelque part, un avantage même si, dans les deux cas, les mauvais souvenirs allaient persister jusqu’à not’ mort. C’était comme ça.
Elle déclara qu’elle pourra remarcher un jour mais pas tout d’suite. Elle parle de greffe et tout. Ça signifiait qu’elle devra repasser sur le billard. J’soupirai.
-Un jour à la fois… C’est ma philosophie d’vie depuis que j’suis né. J’pense que y’a de bon médecin. J’suis sûr qu’il pourront faire en sorte que tout ça se voit le moins possible.
Elle relativisa ensuite disant qu’elle était en vie et que, quelque part, c’était l’principal. J’hochai de la tête. Ouais. Ça l’était. J’suppose… Si on était mort, en réalité, on aurait plus à se soucier de rien, en fait. J’me mis à éclater de rire moi aussi quand Livia me remercia en mettant en avant not’ histoire construite de toute pièce.
-Oh mais de rien, Livia. J’ai de bonnes dents alors ça a pas trop été difficile de défaire nos liens. C’est mon dentiste que tu devrais remercier. En même temps, vu l’prix que j’le paye, heureusement que j’ai de bonnes dents.
J’rigolai à nouveau avant de m’arrêter et de regarder Livia avec un p’tit sourire.
-L’avantage, dans tout ça, c’est que ces mauvais souvenirs, on est deux à les avoir vécu. C’est mieux que d’être seul, j’suppose.
C’était clair que c’était mieux. -Quand j’te vois avec ton bras dans l’plâtre et tout, ça doit pas être simple de s’débrouiller toute seule ici, j’me trompe ? Comment tu fais ? Tu grimpes les escaliers et tout pour dormir ou tu dors en bas ? Ça doit être méga épuisant… Si jamais tu veux sortir à gauche ou à droite, tu as qu’à m’appeler, hein. On s’fera des tours en voiture et tout. Ça peut être cool, non ? Maintenant que t’es plus mariée, on pourra s’mettre des mines au bar et tout.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Sam 2 Mar - 18:49
Between Trauma And Relief ft. Howard Stone
Si un jour notre histoire était portée au cinéma, je n’avais aucun doute que cela ferait un excellent film, surtout avec notre version enjolivée. Ne restait qu’à choisir qui nous défendrait à l’écran et, si j’étais plutôt d’accord pour que Robin North interprète Howard, je ne voulais pas que Willow Ford me personnifie.
- Elle est trop refaite pour être moi ! Puis je n’ai pas un QI inférieur à mon bonnet de soutien-gorge !
Gentille ou pas, je ne pensais pas que Willow serait convainquant si elle me personnifiait. Il fallait un minimum de crédibilité et elle ne serait pas en mesure de porter à l’écran tout ce que j’avais pu vivre et ressentir pendant cette balade de l’enfer. De toute façon, nous n’en étions pas encore là et si un jour le projet se concrétisait, nous aurions encore bien le temps de proposer des choix.
- Peut-être que nous devrions contacter Juliet Jones pour écrire le récit de notre aventure. C’est une idée pas si bête, tiens. Il faut la retenir.
Mais avant toute chose, nous devions récupérer, lui comme moi. Nos séquelles étaient bien réelles, à différents niveaux mais elles étaient là et nous devions apprendre à vivre avec. Je devais subir une voir peut-être des chirurgies réparatrices pour ma jambe alors que les poumons d’Howard avaient bien morflés dans l’humidité de la jungle. Une chose était certaine, au bout de notre convalescence, nous ne serions plus jamais les mêmes.
- Je n’ai pas le choix que de prendre ça un jour à la fois ou plutôt dans mon cas, un pas à la fois. Je fais confiance en la médecine mais me fais doucement à l’idée aussi que mon corps ne sera plus jamais le même. De me mettre la tête dans le sable ne m’aidera pas.
Nous étions en vie, cela devait être plus important que tout le reste. Les cicatrices se maquillaient et se cachaient. Ça aurait pu être une tout autre histoire si les médecins m’avaient pas pu sauver ma jambe et que l’amputation avait été la seule solution. Je remerciais Howard de m’avoir sauvé la vie en nous libérant de nos liens et ça nous fit bien rigoler tous les deux avant de reprendre notre sérieux alors qu’Howard soulignait que nous étions deux pour partager ces mauvais souvenir.
- À deux, nous sommes plus fort. C’est cette phrase que je n’ai cessé de me répéter encore et encore pendant tout ce périple.
Nous n’avions tenu bon qu’en comptant l’un sur l’autre. Lorsqu’il m’était arrivé de flancher, Howard avait pousser plus fort pour nous tenir la tête hors de l’eau et quand ce fut à son tour de tomber à genoux, j’avais tout donné pour soutenir. Dans toute cette histoire, que ce soit la version enjolivée ou dans la vraie de vraie, c’était ce qui ressortait.
Howard voulait savoir comment je m’arrangeais avec ma jambe blessée et mon bras dans le plâtre. Ce n’était pas simple et comme il le disait, méga épuisant.
- Je me suis installée au salon, comme ça, je ne grimpe pas à l’étage, de toute façon, même si je le voulais, je n’y arriverais pas et rien que de penser essayer de le faire, je suis méga épuisée, comme tu le dis.
Malgré ça, j’avais refusé la proposition de ma mère celle qu’elle vienne s’installer ici le temps de ma convalescence. Je préférais nettement rester seule et aller à mon rythme que de sentir que j’étais un fardeau. De toute façon, je me doutais qu’elle avait proposé sans demander la permission à son dictateur.
- D’accord, je me souviendrai que si j’ai envie de sortir, tu te propose pour être mon chauffeur. Justement, tu viendrais avec moi dans deux jours à mon rendez-vous avec le médecin ?
Je pouvais faire venir un chauffeur mais puisqu’il se proposait, je ne voyais pas pourquoi je passerais à côté de l’occasion d’accepter son aide.
- Mon mariage n’a jamais été un obstacle à tes propositions pour boire un coup. Si on fait ça, ça va alimenter la machine à rumeur. Puis peut-être que je cherche à protéger mon petit cœur. Ce que je ressens pour toi est bel et bien là, comme un gros éléphant au milieu de la terrasse, tu ne ressens pas ça ? Après tout ce qu’on a vécu, je ne voudrais pas que ça devienne une bouée de secours.
De toute façon, ce n’était qu’une question de temps avant que mon divorce soit rapporté dans L.A.People et mon petit doigt me disait qu’Howard serait mêlé à l’histoire alors qu’il n’avait rien à voir avec ce qui avait fait mon couple éclater. Je ne craignais pas le moins du monde d’être explosée sur les pages cirées du plus célèbre magasine à potins de Los Angeles. Je redoutais seulement d’être encore plus confise dans mes sentiments et que ça fasse fuir Howard.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Dim 3 Mar - 11:34
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
Ouais… Willow était refaite. C’est vrai. Très refaite. Mais par contre, l’était pas aussi bête que Livia l’insinuait. Pas plus que moi… Elle est juste gentille et p’t-être parfois un peu naïve et influençable. Puis, elle connait le cinéma et j’trouve que c’est une bonne actrice. Mais j’savais aussi que quand une fille avait décidé de pas en aimer une autre fallait pas insister.
-Moi, j’la trouva pas si bête… Mais bon, j’ai pas terminé l’école, alors…
J’haussai des épaules. T’façon, j’pensais bien qu’on était les mieux placés pour s’incarner nous-mêmes. Quant au scénario, Livia voyait bien Juliet Jones l’écrire. J’connaissais Juliet Jones de réputation. Parait qu’elle écrit bien. Elle écrit des romans d’horreur d’après ce que j’en sais. J’ai jamais lu un seul de ses livres. Pas parce que j’aime pas ce qu’elle fait, hein. J’lis simplement absolument jamais rien. Pourtant, j’écris… Des chansons mais, bon, c’est de l’écriture quand même.
-Pourquoi pas ? L’a une très bonne réputation Juliet Jones. Puis, l’est jeune. C’est toujours plus cool de bosser avec des gens jeunes qu’avec des vieux décrépits.
C’est ce que j’pensais en tout cas.
Mais bon, avant de faire une film sur notre mésaventure en Afrique, fallait déjà digérer ce qu’on avait vécu. Physiquement, Livia était assez touchée, notamment, à la jambe. J’savais, d’expérience, que l’chemin de la guérison allait être long. J’savais ce que c’était d’avoir une jambe invalide. J’avais eu ça après m’être fait tabasser dans l’Eastside même si, par chance, j’avais pas gardé de séquelles de ça. Livia en gardera peut-être et c’est ça qui semblait la déprimer ce qui était compréhensible.
J’lui dis alors de prendre un jour à la fois. Livia disait ne pas avoir le choix, de toute façon. Mais elle avait confiance en la médecine même si elle commençait à se dire que son corps ne sera plus jamais le même.
-Sans doute… Mais la médecine peut faire des miracles. J’le sais… Ma condition de vie s’est franchement amélioré depuis que j’suis mon traitement.
Un traitement qui avait été revu des tonnes de fois avant de trouver le bon équilibre. Sans les médecins, j’pourrais pas chanter comme j’chantais et ça, j’le savais.
Livia me remercia alors me faisant rire. L’avantage, c’était qu’on était deux à avoir vécu ça. C’est pas comme si on devait vivre ce traumatisme tout seul. Livia confirma qu’à deux on était plus fort. Qu’elle s’était répété ça pendant not’ voyage. J’souris. -Moi aussi.
J’me demandai alors comment Livia faisait pour vivre ici, seule, avec sa jambe et son bras blessé. Elle déclara qu’elle dormait au salon. Grimper les escaliers, c’était trop épuisant. J’comprenais.
-Ça doit pas être évident même en vivant au rez-de-chaussée. J’ai déjà eu la jambe dans le plâtre et c’était l’enfer…
J’lui proposai, ensuite, de jouer les chauffeurs si elle voulait s’faire une sortie. Elle me prit au mot me parlant d’un rendez-vous qu’elle avait dans deux jours chez le médecin.
-Ouais. Pourquoi pas ? J’te conduirais.
Elle affirma alors que son mariage a jamais été un obstacle à aller boire des verres. Han… J’pensais… Les gens sont si vite jaloux. C’était l’cas de Peyton de son vivant. Et j’pensais que Julian était, aussi, méga jaloux. Mais, apparemment, pas assez que pour empêcher Livia d’aller s’mettre une mine avec moi au bar. Han... J’l’ai p’t-être mal jugé, alors…
Livia mit en avant que l’fait qu’on aille au bar ensemble allait entrainer des rumeurs. J’haussai des épaules. Ouais… Sans doute. Mais j’doutais qu’on puisse passer à côté, t’façon. Mais je l’écoutais aller jusqu’au bout me parlant de ce qu’elle ressentait pour moi. J’ressentais quelque chose aussi. Mais j’savais que mettre des mots sur les choses avaient l’art de les compliquer… J’voulais rien compliquer. Et, surtout, j’voulais m’engager à rien.
-Si, j’ressens bien quelque chose… Mais, j’préfère vivre au jour le jour. C’est mieux. J’préfère vivre sans m’poser de question. Sans réfléchir aux conséquences.
J’me tournai entièrement vers elle.
-Et… Pour les rumeurs. Si j’te conduis chez le médecin, y’en aura aussi, t’sais.
J’rigolai un p’tit peu avant de reprendre plus sérieusement.
-Des rumeurs y’en aura de tout façon. Qu’on leur donne de quoi en écrire ou non. Si on ne leur donne rien, ils inventeront. J’sais comment ils fonctionnent les journalistes. L’un de mes meilleurs amis est Amon Sørensen.
On dirait pas vu ce qu’il écrit parfois sur moi. Mais bon. C’était son job. J’lui en voulais, parfois, mais ça durait jamais longtemps. J’lui devais ma carrière. J’lui devais même ma vie. Donc, j’arrivais pas vraiment à le détester. -Le mieux c’est d’faire comme s’ils existaient pas et les ignorer. Quand j’pense qu’il était un temps où Timmy Evans faisait en sorte que les journalistes parlent jamais de moi et que, moi, tout ce que j’voulais c’était l’inverse… J’regrette un p’tit peu cette époque-là, parfois.
J’étais en manque de notoriété à l’époque. J’vivais mal d’être dans l’ombre de Kayden…
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mar 5 Mar - 0:52
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Je ne connaissais pas Willow personnellement et peut-être que ma perception d’elle était erronée mais pour l’avoir croisée à l’inauguration du yacht de Daniele et l’avoir entendu débiter plus d’ânerie en une seule phrase que mon père pouvait insulter et détruire une personne avec un seul mot, je me disais que je n’avais rien à voir avec cette fille. Donc, la proposition d’Howard de lui confier le mandat de me représenter à l’écran me fit un peu grincer des dents.
- Je ne mesure pas l’intelligence d’une personne avec son niveau de scolarité. Tu vois, je suis à l’université et selon Jimmy, je suis la personne la plus stupide qui soit.
De toute façon, ce film était loin de se faire. Ceci dit, l’idée de confier la rédaction de notre histoire à Juliet Jones me semblait être bonne. Et puis pourquoi pas ? Ainsi, peut-être qu’un producteur déciderait d’en faire un film, bref, il fallait un commencement et nous en tenions peut-être un.
- J’ai plusieurs de ses livres, j’adore son style. Tu crois que nous devrions la contacter ? Je veux dire, est-ce que c’est trop tôt pour se lancer là-dedans ou bien justement, de confier ce mandat à quelqu’un nous permettrait de tourner la page ?
Je n’en savais rien.
Par moment, je me sentais extrêmement forte, si on oubliait ma jambe et mon poignet. Et puis à d’autre moment, j’étais sur le point de me briser en deux, de me mettre à pleurer en me roulant ne petite boule sur le plancher de mon salon.
On parla de ma jambe et du chemin que j’avais à parcourir pour m’en remettre. C’était effrayant et stressant. Si j’avais confiance en la médecine, je savais qu’elle avait ses limites et que déjà, d’être en vie tenait du miracle alors il ne fallait pas trop pousser à piocher dans le sac à chance. Howard cependant se montrait confiant et j’avais très envie de le croire et de me dire qu’avec un bon traitement, les bons antibiotiques et tout, ça irait vite mieux.
- Je n’entends plus l’espèce de sifflement quand tu parles et tu sais faire des phrases complètes et plutôt longue sans devoir reprendre ton souffle… Ça me rassure, tu m’as fait tellement peur, là-bas !
J’avais craint si souvent de me réveiller et de le trouver mort asphyxié. Je pense que c’est le stress qui a été le plus difficile à encaisser. Toujours craindre le pire…
Pour ma convalescence, je lui expliquais que je m’étais installée dans mon salon, que cela me facilitait grandement la vie, même si mon lit me manquait. Au moins, je n’avais pas à risquer de me casser la gueule douze fois par jours en montrant et descendant l’escalier. Survivre à un écrasement d’avion pour mourir d’une bête chute dans un escalier, non merci !
- Je me dis que c’est temporaire et si j’en ai trop marre, je me ferai installer cette chaise, tu sais ? Elles sont installées comme sur un rail qui grimpe l’étage. Je déconne… Je ne défigurerai pas mon escalier pour quelques semaines. Mais j’avoue que j’y ai songé !
Howard se proposa comme chauffeur pour mes déplacements si j’avais besoin et ça tombait bien car je devais aller voir mon médecin, dans deux jours. Quant à aller s’en mettre plein la gueule dans un bar, ça ne serait pas pour tout de suite. Mariée ou non, je ne me sentais pas en forme pour aller faire la fête. Dans quelques mois, pourquoi pas. Puis je ne voulais pas jouer avec le feu. Ce n’était qu’une question de temps avant que les rumeurs ne fusent de toute part et qu’on nous prête une relation et je ne voulais surtout pas qu’on commence à dire que si c’était fini avec Julian, c’était parce que je l’avais trompé avec Howard ce qui n’était qu’à moitié vrai. Ça n’allait plus avec mon mari bien avant que je ne couche avec Howard et j’en avais eu marre de ramer toute seule notre barque. Mais ça, personne ne le comprendrait.
Puis il y avait aussi le fait que je ressentais beaucoup plus que de l’amitié pour Howard, que notre mésaventure en Afrique n’avait fait qu’accroitre mes sentiments mais que je ne les sentais tout de même pas assez mûres pour me dire ‘’ à go, on fonce!’’. J’avais besoin de vivre seule, de faire des trucs, des bêtises aussi, rencontrer des gens et qui sait si je ne rencontrerais pas un homme qui me ferait oublier Howard et l’espèce de nœud sentimental me reliant à lui ?
C’était presqu’un soulagement que de l’entendre me dire qu’il ne voulait pas, lui non plus aller trop vite. Il était veuf depuis peu il ne fallait pas non plus l’oublier. Avant de s’engager à nouveau, il avait fort probablement besoin de vivre, lui aussi, des choses de son côtés. De savoir cependant que je n’étais pas seule à avoir ces sentiments me rassurais.
- Je sais qu’on ne peu pas éviter les rumeurs. D’un côté, je préférerais que mon divorce éclat eau visage de Jimmy et qu’il se prenne un coup de sang et qu’il décide de me renier. Ça serait tellement satisfaisant. De l’autre, je pense au mal que ça fera à ma mère qui est prise entre lui et moi. J’essaie de ne pas le lui faire ressentir alors que l’autre enfoiré fait exprès de lui brandir sous le nez. Je ne comprends pas comment elle fait pour encaisser tout ça.
Elle était forte ma mère mais elle avait ses limites et je redoutais le jour où elle les atteindrait.
Howard me donna comme conseil de les ignorer et de continuer de vivre en faisant ce que j’avais envie de faire. C’était exactement le conseil que j’allais m’efforcer d’appliquer au quotidien.
- C’est ce que je ferai. De toute façon, quoi que je fasse, il y aura toujours un journaliste pour le rapporter à sa manière et Jimmy pour me dire que je suis stupide de le faire.
Je haussais des épaules, me sentant libérée d’avoir pris cette décision.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mar 5 Mar - 13:12
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
J’trouvais pas Willow si stupide… L’était naïve mais pas plus stupide que ça, j’pense. Dans la jet-set, c’était pas toujours simple de trouver des gens gentils et Willow faisait définitivement partie des gentils. Mais bon… J’étais un homme… J’savais que, parfois, les filles étaient pas les mêmes entres elles qu’avec les hommes. P’t-être que c’était l’cas de Willow.
J’déclarai que, pour ma part, j’la trouvais pas si bête mais que, bon, j’avais pas fini l’école. Mais Livia mit en avant que l’niveau d’étude ne voulait rien dire et, pour preuve, Jimmy la trouvait stupide. Décidément, elle digérait pas la remarque blessant que lui avait envoyé son père à l’inauguration du yacht… -P’t-être bien que le niveau d’étude à rien n’à voir… Mais ce que j’sais c’est qu’il vaut mieux être stupide que méchant.
Or Jimmy Reed, l’était p’t-être intelligent mais c’était un gros connard. Il ne valait, donc, pas la peine de s’attarder sur ce qu’il disait.
Mais avant de trouver les acteurs pour notre film, fallait faire le scénario. Or, pour Livia, Juliet Jones avait du talent pour raconter les histoires. J’savais qu’elle était un écrivain renommé. Mais comme j’lisais jamais, je m’en remettais à l’avis de Livia. Elle confirma adorer le style de Juliet et se demandait si on devrait pas déjà la contacter. J’rigolai un p’tit peu.
-J’sais pas quel est le meilleur moment. Maintenant ? Dans deux jours ? Dans un an ? J’sais pas… J’réfléchis jamais à ça en général. J’laisse mes managers gérer tout ça. J’balance les idées et ils contactent qui de droit. J’connais mal le business du cinéma, en plus, mais, ouais, on pourrait p’t-être déjà voir avec Juliet si elle est intéressée. Ça, j’crois que j’saurais faire.
Moi, ça m’dérange pas d’aller voir Juliet pour lancer l’idée comme ça.
En tout cas, Livia semblait motivée par cette idée que, au départ, j’avais, en fait, lancé comme une blague. Mais elle, elle voulait sérieusement s’lancer là-dedans et moi, bah, j’trouvais que ça pourrait être fun. Tant que j’devais pas gérer tout le côté administratif et légal… J’avais assez de deux managers, j’pense, pour ça, donc… Ils pourront faire le job.
Mais bon… Fallait p’t-être, avant de se lancer dans des projets, faire en sorte de guérir. Si mon poumons étaient, de toute façon, irréparable, c’était p’t-être pas l’cas de la jambe de Livia. J’essayais de la rassurer en disant qu’avec moi, la médecine avait fait des miracles et qu’il en sera p’t-être de même pour Livia avec sa jambe. Elle disait qu’elle était rassurée maintenant qu’elle entendait plus le sifflement quand j’respirais et quand j’parlais. J’souris d’un maigre sourire.
-Faut dire que j’ai eu l’droit à une bonne cure d’oxygène ces derniers jours. Mais, ouais… Dans la jungle, j’étais pas méga en forme. Heureusement qu’on a finit par arriver à cette foutue ville, sinon…
J’achevai pas ma phrase. Y’avait, de toute façon, pas besoin de dessins. On sera resté plus longtemps, j’me serais probablement étouffé.
Livia affirma que, depuis son retour, elle logeait dans son salon, faute de pouvoir grimper les escaliers. J’rigolai quand elle parla de l’idée de s’installer un truc qui lui permettre dans grimper à l’étage sans difficultés. J’comprenais qu’elle y ait songé.
-M’en faudrait un aussi, pour chez moi, pour quand j’suis bourré. Ça serait méga pratique !
Après quoi, j’proposais de jouer les chauffeurs pour Livia. Elle accepta ce qui, quelque part, me fit plaisir parce que c’était rare les gens qui acceptaient que j’joue les chauffeurs pour eux. Ils pensent tous que j’suis le pire conducteur que la Terre ait porté, alors. Mais Livia semblait pas avoir peur et j’acceptai de la conduire chez le médecin dans deux jours.
De fil en aiguille et en parlant de potentielles sortie, on en vint à se dire que les médias auront tôt fait de lancer des rumeurs à notre sujet mais, aussi, au sujet du divorce de Livia. C’était inévitable et même si on ne faisait rien, j’savais qu’ils pourraient, de toute façon, inventer. Toutes ces réflexions menèrent Livia à la confession concernant les sentiments qu’elle ressentait pour moi. J’en ressentais aussi mais je n’étais prêt à m’engager en rien… J’préférais voir les choses au jour le jour et ça semblait être le cas de Livia aussi. Me précipiter avait souvent compliqué les choses… J’voulais pas que les choses se compliquent.
Quant aux rumeurs, on pourra pas les éviter. Livia confirma et espérait que son divorce fasse en sorte que Reed la renie. J’sentais toute la colère qu’elle ressentait pour son père dans chacun des phrases où on entendait le mot « Jimmy Reed ». Elle se demandait bien, d’ailleurs, comment sa mère pouvait encaisser s’type… J’haussai des épaules.
-J’en sais rien… J’connais pas bien ta mère à vrai dire… Mais y’en a beaucoup qui diraient que l’amour s’explique pas. T’sais, y’a bien des femmes qui ont fait des enfants à Ward Fleming, alors…
J’fixai Livia.
-S’il te renie, ça changera pas grand-chose vu que tu veux plus le voir, si ?
J’essayais de comprendre la satisfaction que Livia disait qu’elle ressentira si son père la renie. P’t-être que ça lui permettra de pouvoir couper plus facilement les ponts avec Jimmy. J’savais pas… Pour ça que j’posais la question.
Pour les journalistes, y’avait qu’une seule chose à faire : les ignorer. Livia déclara que c’est ce qu’elle fera et, encore une fois, sa haine envers Jimmy ressorti.
-Ma mère aussi, elle disait tout le temps que j’étais stupide. Elle aussi, elle m’a renié et tout. Ça m’a pas empêcher de devenir batteur…
J’fis la moue…
-Et ça m’a pas empêcher de la laisser voir mes enfants, en fait…
Même si ma relation avec ma mère restait clairement conflictuelle. Mais j’avais réussi à passer à autre chose. A ne pas ressasser tout l’temps, les paroles qu’elle m’avait dites.
-Ce que j’veux dire c’est qu’il faut pas s’arrêter à ce que les gens disent même si c’est des proches. Quant à Reed, il finira par avoir la monnaie de sa pièce. J’y travaille…
J’avais déjà fait quelques p’tits coups en ce sens. J’souris, ensuite, à Livia. -Et si ça peut te rassurer, il pense aussi que j’suis stupide. Ça nous fait un point commun. On devrait faire un groupe de paroles des gens « stupides d’après Jimmy Reed ». Han… Il en faudrait une grande pièce pour tous les rassembler.
J’rigolai en imaginant ça.
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mer 6 Mar - 0:15
Between Trauma And Relief ft. Howard Stone
Comme le faisait remarquer Howard, valait mieux être stupide que méchant. Si j’avais eu un verre en main à ce moment, je l’aurais levé et bu à ça ! J’en fis le geste, d’ailleurs.
- Jimmy à raté le bateau, il faut croire.
Parce que depuis l’inauguration du yacht de Daniele, je le voyais réellement comme il était et il était le seul responsable de ça. Il m’avait ouvert les yeux comme un grand garçon et contrairement à ce qu’il semble croire, je n’avais pas eu besoin d’Howard pour faire ce constat. D’ailleurs, même Julian cultivait une méfiance envers Jimmy alors qu’il n’y avait pas si longtemps que ça, il le vénérait presque.
Ce n’était qu’une question de temps avant que tout Los Angeles le voit réellement comme le monstre qu’il était et si je pouvais donner un coup de pied dans la fourmilière pour faire avancer les choses, je le ferais, sans hésiter.
Juliet Jones s’imposa dans notre conversation parce qu’à force de parler de faire un film sur notre histoire en Afrique, on supposa que nous devrions peut-être commencer par l’écrire et qui de mieux que l’écrivaine pour coucher sur des pages blanches, notre récit ? Le truc était de savoir quand le moment serait opportun de le faire. Je n’en savais rien, je ne me crashais pas si souvent que ça en avion. Howard non plus n’en savait rien. Il disait qu’il laissait en général ses managers prendre ce genre de décision pour lui et ça me fit rire parce que…
- Daniele va virer violet quand je vais lui dire que j’ai comme projet d’écrire un livre avec toi et qu’on pense même travailler ensemble sur un projet de film.
Bon, tout ceci n’était qu’embryonnaire, ce n’était même pas certain que nous allions le faire mais le simple fait que l’on puisse avoir avancer l’idée suffirait à faire péter un câble à mon manager.
Avant de me lancer dans pleins de projets, je devais m’attaquer à plus gros encore c’était à dire ma guérison. Je voulais bien faire confiance en la médecine mais… voilà ! Mais! Parce qu’il y en avait toujours un. Je savais que mon état avait été jugé sérieux en par les médecins angolais et j’en savais assez pour savoir qu’on ne rigolait pas avec ce genre d’infection. Loin de moi l’idée de me laisser abattre, je tentais de m’accrocher au positif. Nous n’étions pas morts là-bas, la respiration d’Howard n’était plus sifflante.
- J’ignore si nous aurions tenu encore longtemps… Je préfère ne pas le savoir en fait, rien que d’y penser, j’en ai des frissons.
Il y avait vraiment beaucoup de choses comme celle-là auxquelles je ne voulais pas penser. Je n’en avais pas la force, ni le désir.
- Effectivement, je ne veux plus le revoir et la satisfaction tiendrait du fait qu’il devra montrer son vrai visage, du moins à ma mère parce qu’elle, elle n’acceptera jamais ça venant de lui. De toute façon, un jour, ça finira par éclater.
Howard me parla de sa propre relation avec sa mère, du fait qu’elle aussi disait de lui qu’il était stupide et que cela ne l’avait pas empêché de devenir batteur et qu’aujourd’hui, il ne l’empêchait pas de voir ses enfants. J’allais lui demander, parce qu’il semblait sur le point de me dire que je ne devrais pas autant nourrir de haine pour Jimmy et que je devrais le laisser voir mes possibles futurs enfants mais il fini par dire que je ne devais pas m’arrêter à ce qu’il pensait de moi et qu’il travaillait à ce que le karma le rattrape.
- Je sais. Je n’ai pas l’intention d’en faire un culte de haine non plus mais je juge que j’ai le droit de le haïr avec passion pour quelques jours encore. Voir combien ma mère, une femme qui était souriante, forte et enjouée est devenue terne, éteinte, comme si elle avait perdu à jamais toute source de bonheur me fait mal, tu ne peux même pas imaginer à quel point.
Si ce n’était que pour ma mère, j’étais prête à le détester deux fois plus fort !
J’éclatais de rire alors qu’Howard, soulignant le fait que nous avions un point de plus en commun, disant que nous devrions faire un groupe de parole réunissant tous ceux que Jimmy Reed qualifiait de stupide.
- On peut louer le Hollywood Bowl pour tenir la réunion, tu crois ?
Parce qu’il y en aurait des gens à cette réunion ! Déjà, tout ceux qui n’avait pas de pénis entre les cuisses étaient qualifiés !
- Ça me gêne de te dire ça mais je me sens fatiguée et ma jambe commence à me faire souffrir. Je dois être dû pour une dose d’antibiotique. Tu m’aiderais à me rendre jusqu’à mon lit, au salon ? Je ne te chasse pas hein ! Tu peux rester, visiter la maison, le terrain même mais moi, quand j’aurais prit ma dose, je vais devenir une vraie zombie, je risque de m’endormir.
Y’avait que ça de bon avec l’antibiotique ! Il était assez fort que pour me faire dormir en un claquement de doigts !
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Sujet: Re: Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé] Mer 6 Mar - 13:11
Between Trauma And Relief ft. Olivia Hughes
Livia et moi étions d’accord : mieux valait être un abruti qu’un connard. Et il était clair que Reed faisait partie des connards. Pour moi, pas tant parce qu’il s’amusait à rabaisser les gens… Non, des gens qui faisaient ça, y’en avait des tonnes dans la jet-set. Mais bien parce que c’était un foutu criminel qui s’croyait au-dessus de lois et que les gens s’amusaient à baiser les pieds en échange de privilèges.
On parla de Juliet Jones parce que Livia pensait bien qu’elle pourrait faire le scénario de notre aventure en Afrique. Moi, j’étais pas contre. Juliet était sans doute plus qualifiée que moi pour écrire tout ça. Quant à savoir quand on lancera ce possible projet qui, au départ, n’était qu’une blague lancée en l’air, c’était encore un mystère. Tout ce que Livia était sûr, c’était que Ricci allait pas aimer ça. J’éclatai de rire. -Il va te tuer, si tu lui dis ça. J’crois qu’il me déteste encore plus que Reed.
Faut dire on avait un historique, lui et moi et ça impliquait des femmes, bien sûr. Oh et aussi parce que j’ai déclaré, pendant des années, que ses fêtes étaient les plus ennuyeuses qui soit. Faut dire que tout ceux qui y vont son de l’ancienne génération. Parce que ouais, les Reed, Ricci et compagnie, c’est l’ancienne génération.
Le fait qu’elle parla de Ricci comme étant son manager m’fit me questionner sur son intention de quitter BSC. J’finis par me retenir n’ayant pas forcément envie de parler de BSC.
On était revenu tous les deux marqués par l’Afrique. J’savais que si on était resté plus longtemps là-bas, j’aurais sans doute pas survécu. Livia, elle, ignorait si on aurait pu tenir plus longtemps mais rien que d’y penser, ça la faisait frissonner. J’hochai de la tête comprenant ce sentiment.
On en vint, ensuite, à parler de son divorce, de Reed et de sa mère. Si Livia espérait se faire renier c’est uniquement pour avoir la satisfaction que Reed montre son vrai visage. Pas forcément au public mais à sa mère. L’était sûr que ça ferait se retourner Maritza contre Reed.
-Les gens finissent toujours, un jour, par ouvrir les yeux.
Fallait juste espérer que ça arrive pas trop tard… J’espérais que la mère de Livia pourrait se rendre compte quel type était réellement Reed. Bien qu’elle devait déjà savoir que c’était le chef des Los Diablos… Si déjà ça, ça lui fait pas ouvrir les yeux alors, j’savais pas trop ce qu’il fallait…
J’expliquai à Livia que ma mère aussi me trouvait stupide mais que ça m’avait pas empêché de tracer mon chemin. J’me fichais de ce que la vieille June pensait. C’était pas elle qui faisait ma vie. Tout ce que j’voulais dire par là c’est que Livia devait pas forcément s’attacher à ce que ses proches pense d’elle. J’ajoutai, ensuite, que j’comptais bien faire en sorte de continuer mon combat contre Reed. Il le méritait. Pour un tas de choses.
Livia se disait qu’elle avait le droit d’haïr Reed. Ouais. Elle en avait le droit. C’est pas moi qui allait lui dire le contraire. Je haïssais Reed, moi aussi. J’voyais aussi que si elle en voulait à son père c’était aussi parce qu’elle voyait bien que, depuis son mariage, sa mère ne faisait que se renfermer sur elle-même. Elle voulait protéger sa mère. J’comprenais.
-J’sais. C’est pas cool de voir les gens qu’on aime dépérir.
J’avais vu Peyton au bord du suicide… A cause de moi, en partie. Ça avait été un des pires moment de ma vie. J’comprenais, donc, ce que Livia pouvait ressentir en voyant sa mère perdre toute joie de vivre.
J’ajoutai qu’il nous faudra une grande salle pour rassembler tous les gens que Jimmy Reed qualifiait de stupide. En fait, j’essayais de faire relativiser Livia en montrant que ce type descendait tout le monde. J’rigolai quand elle se demanda si on pouvait louer le Hollywood Bowl pour la cause.
-Faudra bien ça.
Livia déclara alors être fatiguée. Elle devait prendre ses médicaments. Elle me proposa d’aller faire le tour de la maison moi-même. J’souris.
-J’vais t’aider, bien sûr. Après, je filerais. Je dois aller chercher David.
J’aurais tout le temps de revenir pour visiter quand Livia ira mieux.
J’aidai Livia à se redresser et la soutins jusqu’au salon où elle se coucha dans son lit. J’lui tendis ses antibiotiques après qu’elle m’ait dit où ils sont. Après quoi, je me permis de l’embrasser avant de la saluer pour prendre congé.
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Between Trauma And Relief [PV Livia][Terminé]
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