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Sujet: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mar 19 Nov - 11:17
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
C’était le jour des premières fois, aujourd’hui. En effet, San Diego voyait se produire un événement très spécial qui prendrait de l’ampleur au fil des années : ce qu’on appelait un comic con ou une convention. Une grande salle allait réunir tous les spécialistes en comics, mais avait aussi pour invités les acteurs, réalisateurs, producteurs de séries et de films très en vogue pour le moment.
Et évidemment, les organisateurs n’avaient pas pu passer à côté de phénomène Spaceship dans lequel j’avais la chance de jouer un petit rôle, celui de l’androïde Datalore.
Je ne réalisais pas encore combien ce personnage avait eu un impact fort sur la communauté nerd. Je ne réalisais pas qu’il parlait à beaucoup de mode parce qu’il était différent et que bien des gens se sentaient différents.
Ma première convention, donc, mais qui allait aussi se composer de signatures d’autographes et de petites interviews où les fans pourraient poser des questions.
Or, je n’avais pas du tout l’habitude, en tant que manager, d’être placé sur le devant de la scène.
Est-ce que j’étais stressé ? Un peu. J’avais surtout peur de décevoir les fans. Qu’est-ce qu’il se passerait s’ils aimaient Datalore, mais pas l’acteur derrière, moi ?
Heureusement, j’étais accompagné par Shran, mais évidemment, c’était une première pour lui aussi puisque c’était le premier événement du genre.
Dans la grande salle, il y avait des stands à pertes de vue, tous couverts de cassettes vidéo et, surtout, de comics. Il y avait aussi des stands de nourriture qui m’attiraient déjà.
Et très sincèrement… J’étais habillé comme un nerd, avec mes lunettes parce que j’avais un léger défaut aux yeux qui, dans quelques années, allait pouvoir être soigné ce qui ferait que, dans le futur, je ne porterais pratiquement plus jamais mes lunettes. Mais je n’étais pas aussi aveugle que Shran. J’avais aussi une chemise à carreau sur lequel j’avais passé une veste beige.
Rien à voir avec le glamour des Oscars… mais on ne s’adressait pas au même public non plus.
On serra les mains des organisateurs à notre arrivée, qui nous dirigèrent vers les coulisses en nous expliquant le programme : d’abord un panel, puis une interview à moitié dirigé par un animateur mais aussi par les fans, ensuite, des signatures d’autographes. Après quoi, on serait libres d’aller où on voudrait et de profiter à fond de l’événement.
Je rigolai en attendant qu’on puisse monter sur la scène… Et m’adressai à Shran.
-Je n’ai aucune foutue idée de ce que je vais pouvoir dire.
Je regardai autour de nous.
-Et Enora, elle est où ?
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Stephen Shran
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mer 20 Nov - 9:21
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Le stress le la première fois.
C’était ce que j’étais en train de vivre alors qu’on venait d’entrer dans le bâtiment qui accueillait la toute première convention du genre. Une convention à laquelle Spaceship avait sa place. Une place de choix même, parait-il ! C’est, en tout cas, ce que m’avait dit Enora Lee.
L’endroit était immense et il y avait de nombreux stands tous destinés à célébrer autant les comics que les séries de science-fiction comme la mienne. Un endroit rêvé pour les nerds dont je faisais partie. J’en arborais même le style aujourd’hui avec ma chemise blanche et mes lunettes que j’avais mises non pas pour le style ou quoi que ce soit du genre mais dans une action passive-agressive d’emmerder Enora Lee qui détestait quand je mettais mes lunettes. Puis, ça me permettait d’être assorti à Brento qui, lui aussi, portait des lunettes.
Si Brento était là ce n’était pas uniquement pour me soutenir mais parce qu’il avait, lui aussi, été invité en tant que faisait partie des guests de ma série. L’androïde Datalore avait son petit succès et j’avais l’intention de le faire revenir dans la prochaine saison de Spaceship. Pas dans un rôle plus grand car je savais que Brent n’avait pas le temps pour une carrière à temps plein d’acteurs. Il avait des groupes à pouponner. Puis, il faudrait qu’il se lève tous les jours avant 4h du matin ce qui était strictement impossible pour lui ! Je ne veux pas tuer mon meilleur ami, après tout... Qu’est-ce que je ferais sans lui ?
Bonne question ! Car, aujourd’hui, j’étais content de l’avoir car, même si j’essayais de m’efforcer (probablement vainement) de le cacher, j’étais extrêmement stressé. Pas parce que j’avais peur des interviews ou autre mais simplement parce que j’étais en terrain inconnu… Alors, la présence de Brento était loin d’être superflue.
On fut accueilli par les organisateurs qui nous expliquèrent comment allait se dérouler la journée. D’abord un panel… Puis encore des questions mais, cette fois, posées par les fans… Puis une séances d’autographes… Après ça, on pourra profiter de l’endroit ce qui n’est pas plus mal parce que j’étais, moi aussi, un fans de pas mal de choses qui était présentés ici.
On attendit, donc, dans les coulisses notre montée sur scène pour le panel. Je faisais les cents pas histoire d’évacuer le stress alors que Brent, lui, se demandait bien ce qu’il allait pouvoir dire. Je m’arrêtai de marcher pour lui faire face :
-Ah ouais ? Moi j’ai tellement de choses à dire que je ne saurais pas par quoi commencer. J’espère qu’ils vont poser de bonnes questions. Normalement c’est pour un public de fans, donc, les organisateurs auront sûrement de bonnes questions. Ils auront intérêt à avoir de bonnes questions. J’aime répondre aux bonnes questions.
J’aimais surtout parler… Et l’avantage de ces panels c’est que, apparemment, ils duraient bien plus longtemps qu’une interview classique ce qui permettra d’aller au fond du sujet. -Je suis sûr que tu trouveras les bons mots. Il suffira de suivre mon exemple, Brento.
Il regarda alors autour de nous et demanda où était Enora. Je fis la moue en plissant des yeux.
-Qu’est-ce qu’on en a à foutre ?
Je soupirai. Ok, ces derniers temps, moins je la voyais mieux je me portais et, en même temps, non… J’étais dans ce moment compliqué ou je pouvais de moins en moins la piffer au boulot et réciproquement. J’ignorais, à ce moment-ci, que les choses allaient dégénérer, d’ici quelque semaines, jusqu’à mettre fin à ma série.
-Aucune idée… Elle ne devrait pas tarder, j’imagine ? Quoi qu’on a pas besoin d’elle pour se panel… Quel fan à envie d’entendre le producteur de la série, hein ? Enora ne sert qu’à me rappeler à l’ordre de toute façon.
C’était injuste vis-à-vis du travail qu’abattait Enora mais c’était comme ça que je voyais les choses pour l’instant. Puis, je ne savais même pas si elle était programmé pour le panel. Tout ce que je savais c’était qu’elle était ici, elle aussi. Je plissai alors des yeux.
-Pourquoi ? Elle te manque déjà ?
Je retrouvai, ensuite, mon sourire.
-On saura fait ça comme des grands, ne t’en fais pas ! Toi et moi, on est les rois des nerds !
Ok… Un peu d’égo ne fait pas de mal. Ça calme mon stress en tout cas.
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mer 20 Nov - 10:40
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Je sentais bien que Shran était stressé aussi, mais c’était un stress différent. Si moi, j’avais peur de décevoir les fans de Datalore, lui, comme il me l’expliquait en disant qu’il espérait qu’on lui poserait de bonnes questions, avait plutôt peur d’être déçu par les fans.
Je souris.
-Je suis sûr qu’ils auront de bonnes questions. Peut-être même sur des choses qu’on ne se rappellera pas nous-même.
Je me grattai la tête et fis la moue.
-Enfin… Que je ne me rappellerai pas. Toi, tu te rappelles du moindre petit détail de Spaceship et de ce qu’il s’est passé sur le set.
En même temps, il avait écrit et réalisé la série donc c’était un peu normal. Mais il se rappelait de la moindre petite anecdote.
Moi, je n’avais aucune idée de ce que j’allais dire. En plus, en interview, pour le peu que j’en avais fait, j’avais tendance à être distrait. Le moindre truc me faisait partir sur autre chose que sur la question posée.
Shran disait que je devais suivre son exemple.
Je souris.
-Je vais essayer.
Je regardai autour de nous. Pas de trace d’Enora Lee… Et quand je demandai à Shran s’il avait une idée d’où elle était, il répondit avec du mépris dans la voix.
-Wow, ça va encore bien entre vous deux.
Je savais qu’Enora et Shran étaient capables, ensemble, de faire de grandes choses. Mais le problème, c’est qu’ils ne se piffaient qu’un jour sur deux. Finalement, Shran se radouci un peu, disant qu’elle allait peut-être arriver bientôt. Mais selon lui, les fans n’avaient pas spécialement envie d’entendre le producteur de leur série.
Je haussai les épaules.
-Bah, il y a des fans qui aiment Spaceship jusqu’à s’intéresser aux moindres détails. Tu le sais, ça.
Il y avait des gens qui vivaient Spaceship, qui respiraient Spaceship… Rien qu’en faisant le trajet à travers la salle jusqu’aux coulisses, j’avais vu des gens déguisés en T-Kor, d’autres en Datalore et beaucoup d’autres en uniforme de la Fédération.
Shran me demanda alors si Enora me manquait.
-Bah… Oui et non… Quand je tournais avec vous, on était quand même toujours tous les trois…
Pour moi, elle était, sur le plateau, presque aussi importante que Shran.
Je rigolai quand Shran, dans un dernier encouragement, déclara qu’on était les rois des nerds. Je repoussai mes lunettes sur mon nez.
-Je ne te le fais pas dire.
Un des organisateurs réapparu alors…
-Ok ! C’est à vous !
Je pris une grande inspiration et montai sur la scène, suivi par Shran. C’était une petite scène très modeste… Dans la salle, il y avait une petite cinquantaine de personnes qui applaudirent. Je fis signe à l’assemblée de la main avant de prendre le micro qui était posé sur le divan du côté qui m’était destiné. Shran avait un deuxième micro à sa disposition.
L’animateur, lui, était assis sur un siège placé de biais pour pouvoir nous parler à la fois à nous et au public. Lui-même était habillé avec un t-shirt à l’effigie de Spaceship représentant le vaisseau star de la série.
-Brent ! Stephen ! Merci d’être là aujourd’hui ! Installez-vous, installez-vous !
Je m’assis, pris le micro, bougeai le câble qui me gênait un peu et souris à l’assemblée.
-Bonjour, Kyle, bonjour à tous. C’est un plaisir d’être là, hein, Shran ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mer 20 Nov - 12:02
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Brento était certain que les fans auront de bonnes questions. Il était même sûr que les fans se rappelleront de trucs qu’on ne se rappelle même plus. Je ricanai.
-Ça, ça m’étonnerait !
Je me rappelais de tout ! Chaque foutue minute que je passais sur le foutu plateau, je m’en rappelais. Chaque détail du scénario que j’avais écrit aussi. J’avais une excellente mémoire à ce niveau et je ne voulais pas me faire battre à ce petit jeu par des fanatiques !
Parce que les fans de Spaceship sont des fanatiques… J’allais m’en rendre compte à cette convention pour la toute première fois.
Brento corrigea disant que c’était surtout valable pour lui. Il confirma que, moi, je me rappelais de tout.
-Ouais ! D’absolument tout !
C’était cette forme de mémoire qui me rendait, parfois, extrêmement rancunier.
Quoi qu’il en soit, j’avais dit à Brento qu’il n’avait qu’à suivre mon humble exemple. Il disait qu’il allait essayer et je lui souris. Il s’en sortira très bien. Enfin… S’il ne venait pas à être distrait toute les deux secondes. Parfois, sur une interview de deux minutes, il arrivait à être distrait… Parfois, je me demandais bien comment il faisait pour avoir si peu de concentration.
Il m’avait demandé où était Enora et ma première réaction fut de lui demander ce qu’on en avait à foutre. Ce qui donna une petite indication sur l’ambiance actuelle qu’il y avait encore moi et ma productrice.
-Elle me tape sur les nerfs !
Et pas qu’un peu ! Elle était constamment sur mon dos. Elle trouvait que j’étais trop dur avec les acteurs… C’est même pas vrai ! C’est elle qui se ramolli avec le temps. Heureusement que je suis là.
M’était d’avis qu’on avait strictement pas besoin d’Enora pour ce panel. Les fans se fichaient des producteurs… Mais Brento n’en était pas si sûr… -Je sais… Mais que veux-tu qu’ils demandent à Enora ? Elle ne vient que le mardi sur le tournage…
Moi, à leur place, je n’aurais aucune question à poser à Miss Lee. Je préfèrerais en poser à Datalore et T’Kor ! Et au réalisateur de la série, aussi, au passage. Je suis moi-même fans de pas mal de films et je me rappelle rarement qui les produits !
Je demandai alors si Enora manquait à Brent. Il disait que non, elle ne lui manquait pas… Mais, en fait, si elle lui manquait. Je plissai des yeux regardant Brent pour essayer de comprendre où il voulait en venir… Il disait que quand il tournait avec nous, on était toujours tous les trois. Je soupirai.
-Je sais… Tu devrais revenir sur le tournage. Ça la met de bonne humeur quand tu es là…
Parce qu’il n’y avait plus aucun mardi où Enora était de bonne humeur. Même si elle vous dira qu’il n’y a plus aucun mardi où je suis de bonne humeur mais il ne faut pas croire tout ce que dit Enora.
Mais, pour l’instant, on avait pas besoin d’elle ! On était les rois des nerds ce que ne contesta pas Brent. Ça m’arracha un sourire avant qu’on ne soit appelé par l’un des organisateurs.
C’était le moment d’entrer en scène !
Et c’est ce qu’on fit sous les applaudissements des fans. A l’instar de Brent, je fis signe mais en faisant le « v » de la victoire. Il y avait une petite assemblée de gens dont beaucoup étaient déguisés en personnage de ma série. Il y avait quelques T’Kor et je devais avouer que certains déguisements étaient plutôt bien réussi.
Kyle, l’animateur, nous salua et nous demanda de nous asseoir. Je le fis prenant en main le micro qui m’était destiné. Le fauteuil était confortable. Un bon point pour les organisateurs. Il n’y avait rien de pire que d’être mal assis !
Brento salua Kyle et déclara qu’on était content d’être là.
-Ouais ! C’est vraiment un plaisir ! Bonjour à tous ! Je vois que pas mal de gens se sont déguisés ! T’as vu, Brent ? Il y a quelques T’Kor ! J’ai jamais vu ça de ma vie.
Pas à aussi grande échelle, en tout cas.
-Il y en a que je devrais engagé pour mon équipe de maquillage tellement c’est réussi.
Un petit compliment aux fans, ça fait jamais de mal.
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mer 20 Nov - 12:50
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Je rigolai quand Shran se vanta de se souvenir d’absolument tout. Le truc, c’était que j’étais même pas sûr de pouvoir qualifier ça de vantardise, tout simplement parce que c’était vrai. L’univers qu’il avait créé, il le connaissait par cœur. Et pourtant, cet univers était bien vaste ! Je me demandais d’ailleurs comment un monde aussi grand pouvait tenir ans une aussi petite tête. C’était impressionnant !
Mais je me demandais bien où était Enora… J’aurais bien voulu qu’elle soit là parce que ça aurait été drôle de raconter des anecdotes avec elle aussi. Mais apparemment, elle et Shran étaient encore dans une période orageuse, ce qui arrivait régulièrement. D’après Shran, elle lui tapait sur les nerfs.
Je rigolai en lui tapant gentiment sur l’épaule.
-Je suis sûr que c’est réciproque.
Je me demandais comment ça n’avait pas encore fini au lit, d’ailleurs, cette histoire. Mais en fait… même avec moi, elle n’avait pas encore fini au lit.
Peut-être qu’on était trop amis pour ça ? Je savais pas trop. C’était la première fois que l’idée m’effleurait, en fait.
Shran se demandait ce que les fans pourraient demander à Enora. Je haussai les épaules.
-Ben… Par exemple, jusqu’où elle peut prendre des décisions sur le script et la mise en scène… ou tout simplement, comment se passe un bon mardi… je sais pas, moi…
Mon visage s’illumina quand Shran affirma que je devrais revenir sur le tournage parce que je mettais Enora de bonne humeur. Je passai mon bras autour de ses épaules en le secouant un peu.
-Oooh mais Shran, je ne demande que ça ! Je n’attends que ça ! En plus, il n’y a pas qu’elle que je mets de bonne humeur.
Il y avait Shran lui-même, aussi. Et Hugh.
Bref, ce fut donc à nous de monter sur scène… Une petite scène, devant une cinquantaine de personnes. Et on avait aucune idée, à ce moment-là, qu’avec le temps, ce genre de convention allait non seulement s’agrandir, devenir incontournables pour les fans de comics et de science-fiction, et que ces cinquante personnes allaient devenir plus de centaines de personnes.
On s’installa à la demande de l’animateur et je saluai le public. Shran fit de même, pointant les gens déguisé.
-Oui ! En effet ! Et je vois aussi des Datalore ! Attention, vous n’arriverai jamais à récupérer vos vêtements ! Il y aura toujours de la poudre dorée dessus.
Kyle rigola et commença donc avec une première question.
-Stephen… je peux vous appeler Stephen ? Comment vous est venu l’idée de créer une série comme Spaceship ? Parce que c’est bien de tout un univers qu’on parle. Quelle en est la genèse ? ou pour parler plus scientifiquement, qu’est-ce qui a été le « Big Bang » de Spaceship ?
Je regardai Shran, mon micro nonchalamment dans ma main. La réponse m’intéressait.
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Jeu 21 Nov - 9:11
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Oui, c’était réciproque. Je tapais aussi sur les nerfs d’Enora. C’était évident. Mais sans doute pas autant qu’elle me tapait, elle-même, sur les nerfs !
De toute façon, je ne voyais pas très bien ce qu’Enora pourrait raconter. Ni ce que les fans pourraient lui demander comme question. Après tout, elle était productrice… Qui en avait quelque chose à foutre des producteurs, hein ? Ok, j’étais un peu dur et méprisant, là, mais Enora était un sujet sensible pour moi pour le moment. Mais Brento se lança quand même déclarant qu’elle pourrait parler de jusqu’où elle peut prendre des décisions sur le script ou encore ce qu’est un bon mardi. Je ricanai.
-Ça n’existe pas un bon mardi, Brent…
Je déteste le mardi ! Surtout ces derniers temps où Enora était constamment de mauvaise humeur ce qui me mettait de mauvaise humeur. Quand Brento tournait avec nous, elle était toujours de bonne humeur, Enora… Mais une fois qu’il eut terminé de tourner ses scènes et que les mardis sont redevenus des mardis normaux, c’est redevenu un jour merdique ! Alors c’est tout naturellement que je déclarai qu’il devrait revenir sur le plateau uniquement pour changer l’humeur de la productrice. Il disait qu’il ne demandait que ça ! -Non, c’est vrai. Il n’y a pas qu’elle que tu mets de bonne humeur. Je sens que Datalore va revenir dans la prochaine saison, moi !
Mais ça n’arrivera pas et ça je l’ignorais… Du coup, l’idée me fit afficher un petit sourire avant qu’on ne nous donne le feu vert pour grimper sur scène. On avait, devant nous, une petite assemblée de gens, pour la plupart, déguisés. C’était assez impressionnant, en fait, et je n’imaginais pas encore que ce genre d’évènement allait prendre de l’ampleur avec les années.
On avait salué Kyle qui était là pour nous poser des questions et animer. J’avais rapidement salué le déguisement de certain notamment de plusieurs T’Kor particulièrement réussis. Brent confirma mes dires repérant, aussi, quelques Datalore. D’expérience, il savait que la poudre dorée partait mal au lavage ce qui fit rire autant Kyle que des gens dans l’assemblée.
-C’est parce que c’est du maquillage haute gamme, ça, Brent.
Une bonne partie du budget de la série passait là-dedans. Si les aliens ne faisaient pas suffisamment réaliste, ça ne me convenait pas alors c’était normal que l’équipe maquillage ait le plus gros budget.
Kyle s’adressa alors à moi m’appelant Stephen avant de me demander comment m’était venu l’idée de créé Spaceship. Je souris parce que, aussi loin que je me rappelle, personne ne m’avait posé cette question. -Appelez-moi Shran. Mes amis m’appellent tous comme ça. C’est plus court, il parait…
Parfois on m’appelait Stevie aussi. Enora m’appelait comme ça parfois. Jessica Hill aussi. Mais la plupart du temps, on m’appelait Shran. Enfin… Sauf ma mère, quoi… Elle ne m’appelle pas Shran, elle, en tout logique. Elle s’appelle comme ça aussi et idem pour mon père alors ça aurait entrainé des complications.
Je souris avant de me mettre à répondre.
-Le monde de Spaceship, je l’ai en tête depuis que je suis tout petit. L’espace m’a toujours fasciné et je me suis créé ce monde dans ma tête pour m’y réfugier. A l’époque, il n’était pas aussi vaste que ce qu’on voit dans la série mais c’est là que l’idée à germé. Puis, quand j’ai débuté ma carrière d’acteur, j’ai commencé à écrire mes propres scénarios et Spaceship en faisait partie. C’était le scénario qui me tenait le plus à cœur parce que c’est là-dedans que je pouvais balancer toutes mes frustrations sur le monde qui m’entourait. J’ai créé un monde idéal pour pouvoir mieux critiquer le nôtre qui doit encore largement s’améliorer. Donc, la genèse c’est simplement, à la base le monde imaginaire d’un enfant qui a un peu trop d’imagination et qui, je dois bien l’avouer, se sentait un peu seul. Un monde dont j’étais, à l’époque, le héros.
J’étais réputé, étant adulte, pour ne pas me faire facilement des amis. Inutile de précisé que, enfant, c’était encore pire.
Kyle s’adressa alors à Brent.
-Brent… Nous avons eut la chance, cette saison, de découvrir le personnage de Datalore. Comme tout le monde le sait, vous n’êtes pas acteur à la base… Comment avez-vous fait pour vous mettre dans la peau de ce personnage atypique ? Etait-ce compliqué? Avez-vous pris des cours de théâtre pour pouvoir être au point pour le rôle ou bien y êtes vous simplement allé au talent ?
Je regardai vers Brent attendant de voir s’il était déjà distrait ou pas.
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Dernière édition par Stephen Shran le Jeu 21 Nov - 13:49, édité 1 fois
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Jeu 21 Nov - 13:23
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Je fis la moue quand Shran me dit qu’un bon mardi n’existait pas. Le fait était que je n’en avais aucune idée parce que quand j’étais là, c’était complètement différent. Je mettais un peu l’ambiance, je parlais à tout le monde, je rigolais avec tout le monde…
Et Shran devait avoir le même ressenti parce qu’il était prêt à me faire revenir sur le set. Moi, je ne demandais que ça ! Il affirma qu’il n’y avait pas qu’Enora que je mettais de bonne humeur. Je posai la main à plat sur mon cœur.
-Si ça, c’est pas un beau compliment, je ne sais pas ce que c’est !
Et revenir sur la prochaine saison ? Oh que j’étais partant !
Trêve de plaisanterie, il était temps de monter sur scène. Il n’y avait qu’une cinquantaine de personnes mais les applaudissements me donnèrent l’impression d’être une véritable rockstar. Pourtant, je n’avais fait que quatre épisodes en guest star.
Shran souligna les gens qui étaient déguisés. C’était assez marrant en fait… Parce que ce n’était pas des enfants qui étaient déguisés, mais des adultes. En réalité, je commençais tout juste à réaliser l’impact de Spaceship sur les gens… En fait, il y avait toute une communauté Spaceship basée sur les valeurs que Shran y avait injectées : respect, tolérance… et un rien d’utopie ultra optimiste.
Mais c’était ça que j’aimais dans Spaceship.
Je prévins ceux qui étaient maquillés en Datalore que ce n’était pas facile à faire partir au lavage sur les vêtements et ça fit rire Shran qui souligna la qualité du maquillage.
-C’est vrai ! J’en profite d’ailleurs pour saluer toute l’équipe du maquillage parce que j’ai eu vraiment bien le temps de sympathiser.
C’était à la fois dit sur le ton de l’humour, mais aussi de la sincérité.
Kyle commença alors l’interview en s’adressant à Shran. Mon ami lui dit de l’appeler par son nom de famille…
Moi, pendant qu’il parlait, je regardais autour de moi tout en l’écoutant… enfin… Oui, en l’écoutant mais… je vis une bouteille d’eau au sol juste à côté du fauteuil, à ma hauteur. Et je parlai tout haut mais ça s’entendit un peu faiblement parce que je n’avais pas mis mon micro devant ma poche.
-Oh ! On a même droit à une bouteille d’eau. La classe.
Il y eut quelques petits rires dans la salle, de ceux qui m’avaient entendu… Alors que Shran, lui, parlait de son enfance et de son monde imaginaire. Un monde qu’il avait su porter à l’écran et, en gros, lui donner vie.
J’ouvris la bouteille d’eau et en bus une gorgée.
-Mais tu n’es plus seul, maintenant, Shran. Je suis là…
Et je partageais littéralement son délire. Un délire qui, l’air de rien, mettait en avant tous les défauts de notre société encore loin de pouvoir prétendre intégrer une Fédération telle que Shran l’avait imaginée.
Kyle se tourna alors vers moi et me lança plusieurs questions. Il voulait savoir comment je m’étais mis dans la peau de Datalore, moi qui n’étais pas acteur à la base.
-Et ben…
Je pris une nouvelle gorgée d’eau.
-En fait, c’était un peu une blague au départ. Il y avait une fête costumée à Los Angeles, c’était en… cette année?… Je suis natif de L.A.
Puis je regardai le public.
-Il y a des Angelenos dans la salle ?
Une fille d’une vingtaine d’année leva la main en souriant. Je la pointai du doigt.
-Oh ok ! Cool ! Quel quartier ?
Quelqu’un lui passa un micro.
-Bonjour, Brent ! Je suis d’Hollywood…
Je rigolai.
-Beau quartier ! On se croisera peut-être encore ! Heu… j’en étais où ?
Kyle rigola.
-Une fête costumée cette année…
Je remis mon micro devant ma bouche.
-Ah oui. Alors je voulais faire une blague à Shran et j’avais quand même un tout petit espoir de lui taper dans l’œil, même avec du maquillage et des lentilles de mauvaise qualité. Je ne suis pas acteur, comme vous l’avez dit mais… j’avais quand même un espoir… Même si ce n’était qu’apparaître comme figurant.
Je regardai Shran.
-C’est là que tu m’as dit d’improviser quelque chose que Datalore ferait… Et j’ai été danser comme le plus grand des débutants avec Victoria Hunter. Vous connaissez Victora Hunter ? Elle est de L.A. aussi.
Bête question, Victoria était une rockstar. Mais fallait que je la pose.
-Bien sûr qu’on connait…
Je souris.
-Et alors voilà… J’ai improvisé et ça a plu à Shran qui m’a pratiquement directement engagé. Sans que je prenne des cours de théâtre ou quoi mais…
Je désignai Shran de la main.
-On a un bon metteur en scène. Il est strict mais au moins, on sait ce qu’on a à faire. Pour le talent, je ne sais pas mais quand je vois ces gens déguisés en Datalore, je me dis que j’ai pas trop mal joué.
Kyle se tourna à nouveau vers Shran.
-Donc, peut-on dire que le personnage de Datalore a été écrit à quatre mains ? Vous et Brent ensemble ? Ou vous êtes seulement parti sur la base de cette soirée costumée ? Datalore est très spécial. Est-ce qu’il y a beaucoup de vous ou de Brent dans ce personnage ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Ven 22 Nov - 8:57
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
J’avais fait la journée de Brento avec mon compliment. J’étais sincère quand j’avais affirmé qu’il mettait absolument tout le monde de bonne humeur quand il venait sur le plateau de Spaceship. Au point où je considérais sérieusement de le faire revenir dans la prochaine saison de la série.
Bref, on finit par monter sur scène devant un parterre de gens quasi tous déguisés en divers personnages de ma série. Je devais avouer que ça me faisait quelque chose de voir ça. Ce n’est jamais évident de se faire une idée de l’impact que peut avoir ce qu’on fait sur les gens. Mais là, j’avais une idée assez concrète de la chose et c’était plutôt impressionnant.
Brento était aussi impressionné que moi par certains maquillages. J’en profitai pour mettre en avant la qualité du maquillage utilisé sur Spaceship et Brento embrailla en saluant l’équipe qui s’occupait chaque matin du maquillage de tout le cast. Ils méritaient largement cet hommage surtout que je savais que je n’étais pas tous les jours facile à vivre…
Kyle commença alors l’interview en me posant une question sur l’origine de ma série. J’avais parlé brièvement de mon enfance… Là où le monde de Spaceship avait émergé dans ma tête… C’est en répondant que j’entendis Brento parlé des bouteilles d’eau dans son micro. C’était bien digne de lui ça… Et ça en fit rire quelques-uns dans la salle. Heureusement que, moi, je n’étais pas facilement distrait, hein ! Tout le contraire de Brento qui serait même distrait pas une foutue mouche…
J’avais terminé de répondre et Brent ajouta que, désormais, je n’étais plus seul. Je tournai mon regard vers lui esquissant un petit sourire. C’est clair que, depuis que je l’avais rencontré, je n’étais plus seul. Et c’était une aubaine parce que je l’avais rencontré à un moment de ma vie où, si j’avais été seul, je n’aurais sans doute pas fait les meilleurs choix.
Kyle m’avait fait parlé de la genèse de la série et il demanda la genèse de Datalore. Ou plutôt, de comment Brento s’était préparé pour ce rôle. Il parla alors de comment Datalore était né. Sauf que c’était Brento… Et que Brento s’égara quelques peu dans sa réponse questionnant le public pour savoir s’il y avait, dans l’assemblée, des gens venant de L.A.. Une femme avait affirmé venir d’Hollywood. Tout ça perdit un peu mon ami ce qui me fit me passer une main sur la figure… Mais il se reprit parlant de la fête costumée chez Ricci et de Victoria Hunter que, bien sûr, tout le monde connaissait.
-Tout le monde connait Vicky, Brento… Elle est plus connue que nous.
Largement plus ! Et plus riche aussi !
Il réussit à venir au bout de son histoire en parlant de son engagement. Il mit en avant mes talents de metteur en scène ce qui m’arracha un petit sourire.
-Non, tu n’as pas trop mal joué. Sinon, je ne t’aurais pas engagé, ça va de soi.
Je m’adressai, ensuite, au public.
-Venir déguisé en Datalore à cette petite fête est probablement la meilleure idée que Brent ait eu dans sa vie.
Parce que j’adorais ce personnage ainsi que son frère maléfique. J’adorais aborder toutes les thématiques abordable à travers lui. Sans Brento et son imagination quasi aussi débordante que la mienne, je n’aurais jamais pu aborder tout ça aussi facilement.
Kyle posa alors une autre question concernant Datalore. Il cherchait à savoir qui de moi ou Brent était le plus responsable de la création de ce personnage.
-Il y a beaucoup de Brent. Il avait, à la base, une vision très claire de son personnage. Sa façon de s’exprimer, son état d’esprit, son histoire… Je n’ai fais que partir de ses idées pour l’intégrer à l’histoire en cours de Spaceship. Pareil pour Ram… C’est Brent qui l’a inventé, lui aussi. Ce personnage, c’est entièrement le sien. Mais ça m’a permit de pouvoir toucher a pas mal de problématique grâce à l’idée de Brent.
Il fallait rendre à César ce qui appartient à César. Datalore, c’est Brent qui l’a créé. Je n’ai quasi rien fait à ce niveau-là. C’est sans doute pour ça qu’il le jouait aussi bien. Il savait où il allait avec ça. C’était totalement clair dans sa tête.
Kyle fixa alors Brent.
-Brent… D’où vous est venu l’idée de Datalore et de son frère Ram ? Vous vous êtes inspiré de quelqu’un en particulier ? Parce qu’on rappelle que c’est vous qui jouez les deux personnages, dans la série… Ça n’a pas été trop difficile de jouer deux personnages aussi différents ? De passer d’un à l’autre ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Ven 22 Nov - 11:07
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
-Ah oui, c’est vrai…
Que Victoria était plus connue que nous. Ça fit encore rire quelques personnes dans la salle. Je bus encore une gorgée d’eau en souriant. A ce train-là, j’allais avoir besoin de pisser avant la fin de l’interview, me connaissant.
Je continuai à parler d la genèse de Datalore en essayant de ne plus trop m’égarer. Je finis par dire que je ne devais pas avoir trop mal joué mon personnage à la fête costumée, vu que Shran m’avait engagé.
Je souris et m’adressai au public.
-Shran a raison… Parce qu’il faut que vous sachiez une chose sur lui : personne n’a de passe-droit. Il ferait passer un casting à sa propre mère pour qu’elle fasse ses preuves.
Puis Shran s’adressa au public à son tour, affirmant que me pointer à la fête en Datalore avait été la meilleure idée que j’aie jamais eue.
Je rigolai.
-Merci pour le compliment, Shran. J’espère quand même que j’en aurai d’autres aussi bonnes dans ce qui me reste de vie.
Et il m’en restait beaucoup. Plus de la moitié, si tout allait bien.
Kyle demanda alors à Shran qui avait le plus travaillé sur le personnage de Datalore, si on l’avait fait ensemble. Mais Shran me donna tout crédit pour ce qui avait été fait. De même que pour Ram, le frère maléfique de Datalore.
Je regardai mon ami.
-C’est pas faux, ce que tu dis, cela dit, sans toi pour peaufiner, ça aurait quand même passé pour du travail d’amateur. Comme Kyle le dit, je ne suis pas acteur. J’ai dû tout apprendre sur le tas et je ne pouvais trouver meilleur mentor que toi, pour ça.
L’animateur attira alors mon attention, c’était à moi de répondre à une de ses questions. Il voulait savoir d’où m’étais venu l’idée de l’atypique Datalore et de son frère. Et si c’était facile de jouer l’un puis l’autre.
Je me grattai la tête.
-Je ne sais pas vraiment d’où m’est venu l’idée de Datalore. Probablement en regardant les deux premières saisons de Spaceship. Il me semblait qu’un androïde pourrait le faire dans la série. Pour le reste… C’est un peu l’histoire de Pinocchio. Sauf que Datalore n’a aucune connaissance des émotions ou, tout du moins, pas au sens où on l’entend… Mais il y aspire.
Je haussai les épaules.
-Et je me disais que ça pourrait justement être marrant de jouer, en tant qu’acteur, cette absence d’émotion balancée par une façon de ressentir un peu différente…
Je rigolai en regardant le public.
-Est-ce que vous comprenez ce que je dis ou c’est n’importe quoi ?
Les gens se mirent à rire et je continuai.
-Bref, je crois qu’au final, j’ai réussi, avec l’aide de Shran à finalement en faire le personnage le plus humain de la série… Avec Five, probablement, je ne sais pas ce que tu en penses, Shran ?
Je m’éclaircis la gorge…
-Quant à Ram… Ram, c’est ma cour de récréation. Le contraire de Datalore, complètement aux prises avec ses émotions. Bizarrement, il est très facile à jouer pour moi. Le plus dur c’est quand je dois me donner la réplique à moi-même. Parce qu’à l’écran vous me voyez en double, mais moi, je donne mes répliques dans le vide, en vérité. Tout se fait après au montage et ça m’a paru magique quand j’ai vu le résultat final !
Kyle me remercia pour ma réponse d’un signe de tête et repassera à Shran.
-Shran, vous avez dit un peu plus tôt que petit, vous étiez le héros de votre propre univers. Et dans Spaceship, vous jouez T’Kor mais ce n’est pas le héros, juste un personnage secondaire. Important, mais secondaire. Pourquoi ? Juste pour des raisons pratiques ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Sam 23 Nov - 9:50
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Brento avait le don de bien faire rire l’assemblée avec ses digressions. Ce type avait toujours su comment détendre l’atmosphère même malgré lui. C’était le pouvoir de sa bonne humeur naturelle, ça.
Il avait parlé de Datalore et du fait qu’il avait dû me convaincre pour que je l’engage. Je me rappelle bien de cette soirée costumée chez Ricci. Brento avait largement réussi son petit numéro qui lui avait valu son engagement. Et Dieu sait que j’étais difficile à convaincre ce que ne manqua pas de préciser mon ami qui affirma que personne n’avait de passe-droit. Pas même Sonya Shran.
-Ça c’est sûr ! Je suis même plus exigent avec les gens que j’aime.
Même si, au fond, j’étais certain que si ma mère passait un casting, elle serait doué. Je pense que mes talents d’acteur, je les tenais d’elle. Elle qui avait su autant se fondre dans le monde de la bourgeoisie que dans celui plus modeste de la classe moyenne d’où elle venait. Parfois, je me dis que faire un film sur sa vie, ça serait pas si mal.
J’avais souligné que venir habillé au Datalore à cette fête avait été l’une des meilleures idées de la vie de Brent. Ce dernier espérait en avoir d’autres, des bonnes idées, dans ce qui lui restait de vie. Je plissai des yeux.
-J’espère qu’il t’en reste pas mal, hein, de la vie, Brento…
Il n’avait même pas 40 ans ! J’espérais bien qu’il allait encore vivre longtemps, hein ! Idem pour moi-même si j’étais 4 ans plus jeune que Brento.
Ce fut, ensuite, à moi d’expliquer que, le personnage de Datalore, c’était surtout une création de Brent. Idem pour Ram. Je voulais que les gens sache qu’il était le créateur de cette idée. Mais Brent ajouta que si je n’avais rien peaufiner ça aurait passé pour un travail d’amateur. Peut-être… Mais je pense que c’est le cas de toute idée non-peaufinée. Mais la modestie de Brent était telle qu’il ne pouvait s’empêcher de me donner une partie du crédit. Je souris à son compliment.
-Merci. On fait une bonne équipe, que veux-tu ? En tout cas, je suis assez fier du résultat et, comme je peux le voir, Datalore est un personnage assez apprécié.
Car beaucoup portaient le déguisement de l’androïde. Preuve qu’il était aimé. Il faut dire que Brento a l’art de savoir se rendre attachant et Datalore avait la même capacité à s’attirer la sympathie des gens. Tout le contraire de moi et de T’Kor.
Kyle chercha à comprendre d’où était venue l’idée de Datalore. Mais Brent l’ignorait même si son inspiration était, bien sûr, Spaceship. Il avait juste créé un personnage à partir du monde que j’avais déjà mis en place et c’était aussi basé sur Pinocchio. Je l’écoutais expliquer que jouer un être sans émotion pourrait être marrant à jouer. C’était surtout extrêmement difficile de garder cet aspect neutre tout en étant capable de toucher le public. Brento avait réussi à le faire.
Brent s’arrêta alors se demandant si on comprenait ce qu’il disait de quoi faire, encore, rire le public.
-Moi, j’ai compris, Brento… C’est le principal.
Il affirma avoir créé l’un des personnages les plus humains de la série avec Five. Il chercha mon approbation sur ce fait.
-C’est vrai. Et c’est ça la magie de la chose. Que le cyborg et l’androïde soient ceux qu’on perçoit, au final, comme les plus humains. C’est parce que, de temps en temps, ils ont une naïveté un peu enfantine qui le rends attachant. Leurs questionnements aussi sont très humains. C’est les questions qu’on se posent tous tout bas mais qu’on ose pas poser. Five et Datalore, eux, n’ont pas ce filtre. C’est pour ça qu’ils sont attachant et sont perçus comme plus humains.
C’est leur candeur qui les rends comme ça. Il n’y a pas d’agenda caché ou d’ambitions cachées avec Five et Datalore.
Ram c’était tout autre chose et je savais que Brento adorait le jouer. Il parla de la difficulté à son donner la réplique à soi-même. C’est clair que ça n’était pas simple. Ni à jouer et ni à monter.
-C’était pas simple mais le résultat en valait le coup !
La question suivante parlait de T’Kor. Je fis une petite moue de réflexion avant de répondre.
-En partie, oui, c’est une question de pratique. Mais quand j’ai commencé à réellement écrire le scénario de Spaceship, j’étais adulte… Et je ne me voyais plus vraiment comme le héros de cette histoire. En vrai, il n’y a pas réellement de héro. C’est l’équipage du vaisseau le héros. C’est toute un équipe.
Je continuai.
-T’Kor est fortement inspiré de moi… Je viens d’une famille de militaire comme T’Kor. Je ne le voyais pas faire partie de l’équipage principale alors j’ai préféré le faire Commandeur de son propre vaisseau. Il est, quelque part, le héros de sa propre histoire. Ça m’arrangeait en tant que réalisateur parce que ce n’est pas simple d’avoir les deux casquettes. C’est pour ça que T’Kor n’apparait pas dans tous les épisodes.
De tous les rôles que j’avais eu c’était celui qui se rapprochait le plus de moi. Ou de l’homme que j’aurais été si j’avais continué l’armée.
Kyle se tourna alors vers Brent.
-Brent… Etant donné le succès de votre passage dans Spaceship, est-ce que les fans auront la chance de revoir Datalore lors de la prochaine saison ? Ou bien est-ce que cette expérience vous poussera à faire d’autres projets en tant qu’acteur ? Si oui, sur quels gens de projets aimeriez-vous travailler ou avec quels réalisateurs ou acteurs ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Sam 23 Nov - 11:14
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Embrayant sur ma réponse comme quoi, pour Stephen Shran, il n’y avait pas de passe-droit, il ajouta qu’il était même plus exigeant avec les gens qu’il aimait. C’était vrai, je l’avais déjà vu faire et j’en avais été témoin aux premières loges en jouant Datalore. Il m’en demandait plus à moi qu’à un autre acteur alors que je n’étais même pas acteur de formation.
Il m’envoya un compliment en disant que me déguiser pour la première fois en Datalore avait été une de mes meilleures idées… Et je rigolai quand il affirma qu’il me restait encore beaucoup de vie.
-J’espère bien ! Et toi, t’as intérêt à vivre aussi longtemps.
Je regardai Kyle en rigolant.
-On espère mourir en même temps, en fait.
Parce que j’avais déjà perdu Geordi, mon frère et ça avait été dur. Je ne comptais pas perdre mon meilleur ami et je savais qu’il ne voulait pas me perdre non plus.
Pour en revenir à Datalore, j’expliquai que mon idée de base, si elle était pas mal, avait encore bien évolué sur le tournage grâce à Shran qui m’avait guidé, expliqué beaucoup de choses et appris encore plus.
Il dit alors qu’on faisait une bonne équipe.
-Ça c’est vrai et c’est valable aussi hors tournage !
Puis je regardai le public, le visage illuminé par tous ces fans qui arboraient soit des déguisements complets, soit des t-shirts ou autres en rapport avec Datalore.
-Je vois ça… Et j’ai du mal à me dire que je ne suis apparu que dans quatre épisodes…
C’était court, sur une série fleuve comme Spaceship et j’étais ravi de ne pas être passé inaperçu.
J’essayai ensuite d’expliquer un peu plus avant en quoi consistait mon travail d’acteur quand je jouais à la fois Datalore et Ram. Mais j’avais l’impression de m’empêtrer dans mes explications et je fis rire le public. Mais Shran m’avait compris, c’était le principal.
-Ah ok, c’est bon alors !
Je continuai, parlant de l’humanité intrinsèque de Datalore, mais aussi de Five, alors qu’ils n’étaient aucun des deux totalement humains. Je cherchai à la fois l’approbation de Shran, mais aussi ses précisions qu’il donna en mettant en avant justement ce paradoxe qui était que ce soient les deux personnages les moins physiquement humain qui avait le plus une âme humaine.
-Voilà, c’est ça…
Je regardai Kyle et puis le public.
-Il parle bien, quand même, hein !
Nouveaux rires du public.
Après un dernier mot sur le montage des épisodes où je me donnais la réplique à moi-même, les questions furent pour Shran et sur T’Kor qui n’étaient en soi pas si différents. Je savais que T’Kor, pour mon ami, représentait l’idéal qu’il aurait voulu atteindre si son épilepsie ne l’avait pas écarté de l’armée. Je savais qu’il ne regrettait pas d’être réalisateur à la place, mais l’armée resterait toujours en lui.
Il disait que, dans Spaceship il n’y avait pas vraiment de héros. C’était l’équipage le héros…
-C’est un peu pour ça que la série s’appelle Spaceship, je pense… Parce que c’est tout le vaisseau qui compte. D’ailleurs, c’est l’une de leurs directives : toujours faire passer la sécurité du vaisseau en premier. Parfois même aux dépens de certains membres d’équipage. Ce qui permet à Shran de parler du sacrifice…
Je haussai les épaules.
-L’intérêt du plus grand nombre passe avant celui de l’individu… Ou quelque chose comme ça.
Quant à T’Kor, il était le héros de sa propre histoire, disait Shran, et n’apparaissait que pour sauver les miches du vaisseau star de la série.
-Tu devrais l’écrire, son histoire.
Je souris au public.
-Vous ne pensez pas ?
Il y eut des grands « oui ! » et des acclamations. Les fans de Spaceship, je le savais, voulaient toujours plus d’histoires.
Mais Kyle me détourna du public pour me poser de nouvelles questions, à savoir ce qu’il en était de mon pseudo travail d’acteur. Et, d’abord, si on allait revoir Datalore dans la prochaine saison.
-Mais je ne demande que ça ! Mais le maître de la chose est assis juste à côté de moi. C’est lui qui décide.
Je me grattai la tête.
-Quant à faire d’autres projets en tant qu’acteur ? Ce n’est pas vraiment ma priorité, mais… si on me proposait quelque chose ou qu’un casting me parait abordable… Je pense que je tenterais ma chance parce que Shran m’a montré que je pouvais le faire…
Je fis la moue et déclarai comme pour moi-même…
-Avec qui je voudrais travailler… ? Heu… Avec Shran je serais dans ma zone de confort mais… Si je voulais un challenge ? Je dirais Dylan Turner… Comme réalisateur et comme acteur… Plutôt une actrice, Jessica Hill.
Kyle sourit et repassa à Shran.
-Dans Spaceship, qui a parfois l’air d’une série de science-fiction toute innocente et colorée, vous abordez des sujets en fait extrêmement sérieux, des sujets de société. C’est ce qui plait aux fans, mais c’est aussi ce qui déplait fortement à d’autres gens qui préfèrerait que la série n’aborde pas ces sujet tels que le racisme, l’homophobie, j’en passe et des meilleures. Qu’est-ce que vous diriez à ses gens qui voudraient que vous vous contentiez d’histoires innocentes et de combats spatiaux ?
Je rigolai.
-Ça c’est la question pour le révolter ! Merci, Kyle…
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Dim 24 Nov - 9:53
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Tout comme moi pour lui, Brent voulait que je vive longtemps… Il ajouta à Kyle qu’on espérait, en réalité, crever en même temps.
-Ça serait l’idéal, en effet.
Mais quasi impossible et j’en étais bien conscient alors j’essayait d’éviter de penser à ça. La mort était un sujet avec lequel j’avais beaucoup de mal. Alors la mort de Brento… J’osais même pas l’imaginer !
Brento et moi avions parlé du personnage de Datalore et j’avais déclaré qu’on faisait une bonne équipe, lui et moi. Brent ajouta qu’on l’était autant hors tournage que dedans ce qui me fit rigoler un peu. Ouais ! Même si on était pas toujours fourré dans les bons coups. Aux fêtes, on en faisait parfois voir de toutes les couleurs à certains. On était un peu comme des parasite dont on ne peut se débarrasser pour certains « grands » de Los Angeles.
Brent pouvait faire, lui-même, le constat que son personnage avait du succès. Il suffisait de regarder les gens dans la salle. Ça lui donnait l’impression d’être apparu dans bien plus que quatre petits épisodes. Sauf qu’un guest peut se faire remarqué même en étant que dans un seul épisode. Tout dépendait de son impact et Datalore avait de l’impact.
-C’est pas le nombre d’épisode qui compte, Brento. C’est la performance et la qualité du personnage.
Il tenta alors de s’expliquer sur comment était né Datalore. Il avait l’impression de ne pas être clair mais il l’était pour moi. Ça sembla le rassurer et il continua en parlant de Ram, le frère maléfique de Datalore. Tout ça pour en venir au fait que Datalore et Five était, quoi qu’on puisse en penser, les personnages les plus humain de la série. J’expliquai un peu mieux ce fait ce qui fit dire à Brent que je parlais bien. Le public se marra encore une fois. Il avait le don pour faire rire, le Brento.
-Et j’aime ça, en plus !
Ça il le savait aussi.
J’avais expliqué, ensuite, pourquoi je ne m’étais pas mis dans le rôle principal mais dans celui de T’Kor qui est un personnage qui vient occasionnellement aider les personnages principaux. J’avais souligné qu’il n’y avait pas nécessairement un héro mais que c’était l’équipage entier le héros. Brento entra un peu dans les détails sur ce que je venais de dire. Il parla du fait que l’intérêt du grand nombre passe avant celui de l’individu. C’est ce qui me vaut souvent de passer pour un communiste, d’ailleurs.
-C’est exactement ça. Il faut dire que si tout le monde, sur le vaisseau, ne pense qu’à son propre cul, ils n’iraient pas loin, hein ! C’est comme à l’armée. L’esprit de corps est indispensable.
J’affirma, en soi, que T’Kor était le héro de sa propre histoire. A vrai dire, chaque personnage était le héro de sa propre histoire. Brento affirma que je devrais l’écrire, son histoire, à T’Kor. Et le public semblait d’accord. J’affichai un petit sourire.
-Ah ouais ? Ça vous intéresse ? Je le ferais peut-être…
Parce que, moi, je la connaissais. J’en distillais, parfois, quelques brides dans certains épisodes.
Kyle demanda alors à Brento si Datalore allait revenir et s’il comptait faire d’autres expériences en tant qu’acteur. Il affirma qu’il avait envie de revenir mais qu’il n’avait pas les cartes en main. C’était moi qui les avait. J’esquissai un sourire en coin.
-J’en sais rien… Tu me coute cher, tu sais…
Enfin… C’est Enora Lee qui paye mais je n’avais aucune envie de la citer ! Je rigolai un peu.
-Je déconne. J’y réfléchis en tout cas.
Il affirma que d’autres projets n’était pas sa priorité mais il ne fermait aucune porte. Il ajouta que ça l’intéressait de jouer pour Dylan Turner… Il était proche des North, le Turner, mais je trouvais ses films très bons. Il voulait aussi jouer avec Jessica Hill qui est une de mes actrices fétiches.
-Bon choix ! Jessica Hill est douée.
Et pas qu’en acting… Ok, ça il ne vaut mieux pas le dire…
Kyle se pencha alors sur les thèmes évoqués dans ma série. Des thèmes censé être là pour faire prendre conscience au gens de certaines choses. Et Kyle ne manqua pas de parler d’une partie du public qui déteste que ces sujets soient abordés. Car, oui, la tolérance n’est pas toujours quelque chose d’accepté, hein !
Evidemment, la question fit rire Brento parce qu’il savait que ça allait me faire fulminer. Enfin, pas contre Kyle, mais contre ces gens étroits d’esprit.
-Qu’est-ce que je voudrais leur dire ? D’aller se faire foutre !
Tout simplement !
-A quoi sert la fiction si ce n’est pas pour aborder des sujets importants ? Si c’est juste pour endormir le cerveau des gens ? Je sais qu’il faut des programmes uniquement destiné à détendre les gens mais ce n’est pas comme ça que je vois le cinéma ou la télévision. Puis, si ça emmerde tous ces gens c’est parce que ce que je fais passer comme message les mets en défaut. On me prends souvent pour un foutu moralisateur mais le fait est qu’il y a plein d’injustice dans ce monde et que de fermer les yeux dessus c’est presque pire que d’en être la cause.
Je marquai une pause avant de continuer. Kyle avait ouvert les vannes ! C’est pas ma faute. Et on sentait dans mon ton de voix.
-Si ces gens-là préfèrent s’abrutir plus qu’ils ne le sont déjà, ils n’ont qu’à regarder autre chose. Si voir une femme ou un noir a un poste à pouvoir vous emmerde alors c’est vous le problème.
Pour ne citer que ça, hein ! Parce qu’il y avait plein d’autres sujets que ça.
-Ce que je veux montrer c’est qu’avec de la tolérance et de l’empathie, une société peut aller très loin. Et je crois fermement à ça.
Rien ne pourra me faire changer d’avis sur ce fait car ça me semble être indéniable !
Kyle s’adressa alors à Brent.
-Et vous Brent ? Vous pensez aussi comme Shran ? Concernant les gens qui critiquent Spaceship ? Quel est votre avis sur les sujets abordé par Shran ?
Je savais que Brent et moi étions sur la même longueure d’onde à ce sujet. Kyle le laissa répondre avant d’enchainer pour une autre question à Brent.
-Vous avez une anecdote de tournage à nous partager, Brent ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Dim 24 Nov - 10:52
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Je m’étonnais, alors que je répondais aux questions de Kyle, de voir que Datalore avait eu un impact important en seulement quatre épisodes. Shran disait que ce n’était pas le nombre d’épisodes qui comptait, mais la performance et la qualité du personnage.
Je lui souris.
-Merci pour le compliment, Shran.
Et ce qui m’étonnait aussi, c’était que j’aie tant de choses à dire sur Datalore et son frère et que même Shran avait des choses à en dire. Et je ne manquai pas de souligner qu’il parlait mieux que moi. Il déclara qu’en plus, il adorait ça.
Je rigolai.
-Oui, je sais, quand tu commences sur Spaceship on ne peut plus t’arrêter.
Ce fut ensuite au tour de Shran de répondre à quelques questions. Il avait expliqué pourquoi T’Kor, son personnage, n’était pas le héros de la série. Qu’en fait, il n’y avait pas de héros mais que c’était l’équipage en entier qui est important. J’enchaînai en expliquant ça, en essayant de citer l’une des directives de l’équipage du vaisseau.
Et Shran était bien d’accord avec moi. Il parla de l’esprit de corps.
Je souris.
-Ça et l’amitié. C’est un concept qu’on connait bien.
Quand je lançai que Shran devrait écrire et tourner l’histoire de T’Kor, qu’il ait sa propre série, le public sembla plus qu’enthousiaste. Et Shran augmenta encore leur appétit en disant qu’il le ferait peut-être. Moi-même, j’étais déjà impatient de voir ça.
Moi, je voulais bien revenir dans la série quand il le voulait. Shran fit alors un trait d’humour en disant que je lui coûtais cher.
-Hey ! Tu sais bien que je veux bien travailler là-dessus gratuitement en plus !
C’était vrai… Mais je ne crachais quand même pas sur le cachet que me donnait Shran. Parce que le temps que je tournais, c’était du temps que je ne pouvais pas consacrer à mon job de manager.
Mon visage s’illumina quand Shran affirma qu’il réfléchissait à un éventuel retour de Datalore.
On me demanda ensuite avec qui je voudrais travailler si je me relançais dans une aventure d’acting. Shran trouvait que Jessica Hill était un très bon choix et je lui lançai un regard complice plein de sous-entendus.
Kyle posa ensuite à Shran la question qui fâche en parlant des détracteurs de Spaceship… Pire ! De ceux qui se disaient fans mais râlaient chaque fois que Shran abordait un sujet de société. Shran envoya directement tous ces gens se faire foutre avant de s’expliquer.
Je connaissais la vision du cinéma de Shran. Pour lui, c’était une plateforme pour s’exprimer et pas seulement faire de l’art. Il aimait secouer les gens et, souvent, leur mettre leur nez dans leur caca. Et je devais dire que j’étais plus que d’accord avec lui.
Je hochai vigoureusement la tête quand il dit que si quelqu’un ne pouvait pas voir une femme ou une personne de couleur à des postes importants, le problème, c’était ceux à qui ça posait problème, justement.
Mais le but final était plutôt optimiste puisque Shran voulait montrer qu’une société où l’égalité et la tolérance étaient de mise était possible.
-Il suffit de faire fi de nos différences ou mieux ! En faire une richesse.
Là-dessus, Kyle me demanda si j’étais sur la même longueur d’onde que Shran.
-Bien sûr que je pense comme lui ! Je ne comprends pas ceux que ça dégoûte de voir que la différence n’est pas quelque chose de mauvais. Que c’est le contraire. Qu’un noir ou une femme, pour ne citer que ça, a tout autant de capacité et de mérite à diriger un vaisseau.
Je rigolai.
-Ce qui est absurde, c’est que quand Shran met un alien avec une tête de cochon, six bras et quatre jambes sur le fauteuil du capitaine, personne ne critique… Alors qu’un noir, oh mon dieu ! Vous voyez ce que je veux dire ?
Je repris une gorgée d’eau avant de continuer.
-Moi, l’épisode qui m’a le plus marqué, c’est celui où Shran aborde le problème du génocide. Quand le capitaine du vaisseau veut exterminer l’espèce de Five. Mais qu’au contact du cyborg, ils se rendent compte que le génocide n’est non seulement pas la solution, mais qu’en plus, c’est complètement immoral.
Là-dessus, Kyle me demanda de lui raconter une anecdote. Je me frottai le menton.
-Ah ! Il y en a tellement ! Je suppose que vous voulez quelque chose de marrant !
Le public se manifesta, ne demandant que ça !
-Bien… Heu… Il y a une fois où j’avais fini de tourner donc je suis repassé par le maquillage pour me laver. Comme les maquilleurs étaient encore-là, je leur ai demandé de vite me maquiller en bleu, de me mettre des antennes et j’ai choisi, dans les costumes, une robe… La plus moche que j’aie pu trouver. Et j’ai fait irruption sur le plateau où Shran tournait une scène avec T’Kor… je me suis jeté sur lui comme une groupie, devant les caméras…
Je rigolai.
-La scène était quand même fichue parce qu’un micro était apparu dans le champ. Mais vous auriez dû voir la tête de Shran ! Il ne m’avait même pas reconnu au début.
Kyle rigola puis se tourna vers le public.
-C’est à vous, chers fans de Spaceship ! Un micro est à votre disposition, faites-le passer à ceux qui ont des questions. C’est parti !
Un jeune homme, déguisé en T’Kor, justement, pris le micro en premier.
-Bonjour, Monsieur Shran et merci de répondre à nos questions. Moi, je me demandais comment vous avez fait pour que le personnage de T’Kor et tous les autres de son espèce, ne paraissent pas ridicules à l’écran ? Parce qu’on parle bien d’alien bleus, avec des antennes… ça aurait pu très bien être risible et ça ne l’est pas du tout. Que du contraire !
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Stephen Shran
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Lun 25 Nov - 9:23
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Je ne manquais pas de choses à dire et, ça tombait bien, parce que j’adorais parler de Spaceship ! Brento confirma clamant que quand je commençais, je ne pouvais plus m’arrêter. Je rigolai un peu à ça tellement c’était vrai. Il faut dire que Spaceship était le projet qui me tenait le plus à cœur.
J’avais parlé de T’Kor et de l’esprit de corps propre à l’équipage de Spaceship. C’était un concept important tout comme l’amitié comme le souligna Brent. Un concept que, lui et moi, on connaissait sur le bout des doigts. Je ne pouvais pas me venter d’avoir beaucoup d’amis mais j’en avais au moins un qui, je le savais, ne me lâchera jamais.
-C’est même le concept qu’on connait le mieux.
J’avais laissé sous-entendre que j’allais réfléchir à développer l’histoire de T’Kor. Le public semblait vouloir ça alors, pourquoi pas ? Il y avait encore beaucoup de choses à exploiter concernant T’Kor et sa planète d’origine.
Quant à Brento, il était partant pour revenir et je fis un trait d’humour clamant qu’il me coutait cher. Il fit mine de s’offusquer déclarant qu’il pouvait très bien travailler là-dessus gratuitement.
-Je note !
Je disais ça mais, en réalité, je n’en aurais pas dormi si jamais je ne payais pas Brento pour ce qu’il faisait en tant qu’acteur. J’aimais que mon personnel soit bien payé et c’est bien pour ça que c’était avec Lee Pictures que je préférais travailler. Parce que je savais qu’Enora s’assurait que tout le monde ait un salaire décent.
J’étais loin d’être contre un retour de Datalore. Que du contraire, d’ailleurs ! Je réfléchissais déjà à comment faire un bon scénario autour de son retour lors de la prochaine saison.
Brento avait parlé des gens avec qui il souhaitait travailler si jamais un autre projet en tant qu’acteur lui arrivait. Quand il cita Jessica Hill, je ne pus m’empêcher de souligner le talent de l’actrice. Brento avait bien compris que je ne parlais pas seulement de ses qualités en tant qu’actrice vu son regard complice que je lui rendis.
Puis Kyle posa une question qui m’envoya envoyer se faire foutre la partie des gens qui détestaient que j’aborde certains sujets dans ma série. Pour moi, les séries servent à faire réfléchir et à s’auto-critiquer. A souligner les choses qui ne vont pas. A faire entrevoir un monde meilleur. C’était mon but avec Spaceship et je m’en fichais complètement si ça emmerdait pas mal de gens. Des gens incapables d’évoluer ou de voir leurs idées bousculées. S’ils critiques, ça veut dire que j’ai touché en plein dans le mille !
J’avais donné plusieurs exemples en parlant avec une passion teintée de révolte. Et Brent ajouta qu’il suffisait de faire fi de nos différences ou, mieux, d’en faire une richesse.
-C’est une richesse. Les différences permettent d’ouvrir ses horizons et de grandir.
C’était mon avis. L’eau c’est meilleur avec de la grenadine et tout le monde aime les cocktails !
Brento affirma être sur la même longueur d’onde que moi et, tout comme moi, il ne comprenait pas les gens qui ne souhaitait pas voir des gens différents acquérir les mêmes droits qu’eux… Et il mit en avant le fait que ça ne les rebutais pas de voir des aliens au commandes mais bien d’y voir un noir, par exemple. Je ricanai.
-Ouais ! C’est complètement absurde.
Mais réel. J’avais eu des plaintes parce que j’avais mis un noir dirigeant d’une station ! Mais tout le monde s’en fiche que T’Kor dirige un vaisseau alors qu’il est bleu et a des antennes ! Pourquoi ? Parce que les gens comme T’Kor n’existe pas alors que les noirs, bien ! Ils se sentent menacé ! Ils pensent certainement que ma série pourrait donner des idées aux « minorités ».
Brento parla alors de l’épisode qui l’avait le plus marqué. Celui où je parle de génocide à travers le personnage de Five. J’hochai de la tête.
-A travers cet épisode, je montre que même des gens civilisés peuvent tombé dans un piège : celui de la peur. Une peur qui les poussent à voir les cyborgs comme des êtres qui n’ont pas d’Humanité et qui, de ce fait, peuvent être exterminé. Five leur montre que ce n’est pas le cas. Qu’il ne faut jamais faire de généralité. Le soucis n’est pas tant les cyborgs que la conscience qui les dirige. C’est pareil dans la vraie vie. Un peuple n’est pas responsable de tous les agissements de son gouvernement.
D’ailleurs, ceux qui me traitent de communiste, devraient revoir ma série, hein ! Parce que je suis autant un grand critique du capitalisme que du communisme !
Kyle passa alors à un thème plus léger : les anecdotes de tournage. Brento raconta alors le jour où il avait demandé à être maquillé en alien bleu pour venir déranger une de mes scènes. Je m’en rappelle bien de celle-là ! Je rigolai un peu jaune.
-Ouais ! Je m’en rappelle bien de celle-là… Tu m’as foutus les jetons !
Brento adorait faire ce genre de blagues. C’est sans doute pour ça qu’il arrivait à mettre Enora de bonne humeur quand il était sur le plateau.
Kyle céda alors la parole au public et l’un d’entre eux me demanda comment j’avais fait pour faire en sorte que la race de T’Kor ne paraisse pas ridicule à l’écran.
-Très bonne question !
Moi qui pensait que le public n’aurait pas de bonnes questions, je m’étais trompé !
-Tout est une question de dosage. On a bien réfléchi au concept et l’équipe de maquillage a réussi à trouver comment bien faire passer la chose à l’écran. Pour le reste, il fallait faire bouger les antennes sans que ça paraisse ridicule. C’était un challenge mais en dosant bien les choses, on y est arrivé. Le reste, c’est le boulot des acteurs de faire en sorte de rendre le personnage crédible mais le travail en amont a demandé beaucoup de réflexion. Je pense que le résultat est plutôt bon. On fait le même travail sur d’autres aliens au caractéristiques assez spéciales. Tout est dans le dosage.
Et j’avais une bonne équipe pour ça. Autant au maquillage qu’aux costumes.
-Et votre costume est pas mal réussi, d’ailleurs !
Il sembla content de ma remarque et me remercia avant de céder le micro à un autre fan, lui, déguisé en Datalore. -Monsieur Hughes… Je suis complètement fan de votre personnage. Je trouve que vous jouez vraiment bien ! Ma question est, si jamais Datalore a la chance de revenir dans la série, dans quelle situation voulez-vous qu’il soit ? Quelles histoires voudriez-vous qu’il vive ou qu’elle facette de lui voudriez-vous exploiter ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Lun 25 Nov - 11:06
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Je souris quand Shran déclara à ma suite que l’amitié était le concept qu’on connaissait le mieux. C’était vrai. Avec Shran, on vivait une véritable amitié. Le genre de celle où on peut tout se dire sans peur. C’était très précieux à mes yeux.
Et je connaissais l’humour de Shran par cœur ! Alors quand il dit qu’il notait que je voulais bien travailler gratuitement (ce qui était pourtant vrai), je savais qu’il ne le ferait pas. Je ricanai en l’imaginant se tourner et se retourner dans son lit rien qu’à l’idée que je n’aie pas de salaire.
Les questions se succédèrent jusqu’à ce qu’on en arrive à la véritable raison d’être de Spaceship qui était d’ouvrir les yeux des spectateurs sur certains problèmes de société. Shran et moi étions d’accord pour dire qu’il était nécessaire de mettre en avant que les différences étaient une richesse et non quelque chose à laquelle il faut mettre des frontières et rester chacun dans son coin.
Non, il fallait se mélanger, apprendre les uns des autres. Si Shran se révolta, il arriva vite, avec un peu de mon aide, à en parler de façon plus sereine. Moi, je mis en avant l’absurdité des gens qui pensaient qu’un alien pouvait être capitaine mais pas une femme ni quelqu’un de couleur.
De là, j’en vins à l’épisode qui m’avait le plus marqué, l’un des premier où l’équipage veut se servir de Five pour supprimer tous ceux de sa race. Un génocide, donc. Mais dans cet épisode, Five montre un côté tellement humain que l’équipage ne peut faire autrement que revenir sur sa décision et aller même plus loin en offrant à Five la possibilité de faire partie de l’équipage.
Shran compléta ma réponse en expliquant ce qu’il avait voulu raconter par là. Il voulait mettre l’accent sur la peur, la xénophobie… Et nuancer le tout. Quant aux cyborgs eux-mêmes, ils étaient la représentation d’un régime plus que dictatorial, géré par un seul être conscient.
-Une critique du communisme, si on veut… Donc, traiter Shran de communiste est tout à fait faux.
Je racontai ensuite une anecdote de tournage qui fit rire jaune mon meilleur ami. Moi, je rigolai franchement, me rappelant la tête qu’il avait fait en me voyant débarquer en alien bleu avec des antenne et, surtout, des faux attributs et vêtements sexy féminin… Sans compter que je m’étais jeté sur lui.
-Allez ! Shran ! C’était drôle quand même !
Ce fut au public, ensuite, de poser ses questions. Et si Shran avait eu peur qu’ils posent des questions bêtes ou inintéressante, le premier candidat eut vite fait de lui mettre les points sur les « i » en posant gentiment une excellente question. Il ne faut pas sous-estimer les fans de Spaceship.
Shran raconta donc comment il avait fait que T’Kor et ses semblables passent bien à l’écran. C’était à la fois une question de maquillage et d’acting. Et il félicita le fan pour son propre déguisement. Evidemment, je ne pus m’empêcher d’ajouter en miment les antennes avec mes index au niveau de mon front.
-Par contre, ce que vous n’entendez pas à l’écran, c’est le mécanisme qui fait bouger les antennes ! Zzz Zzz… J’ai mis du temps avant d’arriver à ne plus y faire attention ! Sinon ça me donnait toujours envie de rire !
Puis, un jeune homme déguisé en Datalore pris le micro… Je l’écoutai attentivement… Puis me grattai la tête.
-Oh… Bonne question… Heu…
Je fis une moue de réflexion puis lançai :
-Un jour, à L.A., il n’y a pas si longtemps. Je croise une femme et son fils d’environs 18 ans. Elle ne m’avait pas reconnu, mais le jeune homme bien et m’avait montré du doigt. Un peu gênée, elle est venue vers moi et m’a demandé si ça me dérangerait de signer le t-shirt du garçon qui était justement à l’effigie de Spaceship. Puis en parlant un peu, elle m’expliqua que son fils était autiste et qu’il se reconnaissait beaucoup en Datalore. Lui n’osait pas me parler, mais il était tout sourire.
Je marquai une pause, cherchant mes mots.
-On en sait encore très peu sur l’autisme. Moi-même, en jouant Datalore, je n’avais pas conscience que je touchais à un sujet extrêmement intéressant. Alors s’il y a un épisode que je voudrais faire, c’est un épisode qui se centrerait sur une journée de Datalore. Une journée « normale », où je pourrais mettre en avant son mode de fonctionnement et montrer que les autistes sont tout simplement des gens qui pensent de façon différente. Mais que ça ne les empêche pas d’aimer et de tisser des liens, pour certains.
Je souris au fan.
-Merci, c’était une bonne question et bravo aussi pour le costume.
Ce fut ensuite au tour d’une jeune femme de s’emparer du micro pour s’adresser à Shran.
-Bonjour ! Il y a pas mal de romance dans Spaceship, même si parfois cela ne dure que le temps d’un épisode. Êtes-vous un grand romantique, Monsieur Shran ? Et est-ce qu’un jour, T’Kor trouvera chaussure à son pied ?
Je rigolai.
-Aaaah mais en voilà une jolie question, Shran !
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mar 26 Nov - 9:29
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Brento dit tout haut ce que je pensais tout bas. Comme quoi me traiter de communiste était une aberration car je critiquais autant ce système que celui du capitalisme. Deux systèmes qui dans la théorie ont un sens mais qui sont mal mis en pratique par des gens égoïstes et corrompus dont l’appât du gain et du pouvoir est la seule raison d’être.
Après quoi mon ami raconta une anecdote qui, au fond m’avait fait bien rire. Mais, devant ce parterre de public, je montrai que tout ça m’avait ennuyé affichant un sourire jaune. Sauf que Brento n’était pas dupe. Il savait que ce genre de truc, ça m’amusait. Et je m’amusais aussi à me venger, en général, quand Brento s’amusait à ça. J’esquissai un petit sourire.
-J’avoue que c’était bien trouvé.
Ce fut au public, ensuite, de poser des questions et je fus surpris que les fans puissent poser d’aussi bonnes questions. La première parlait de T’Kor et de son apparence. C’est quelque chose qu’on avait dû bien réfléchir pour ne pas rendre l’alien bleu que je jouais, ridicule. J’étais plutôt satisfait du résultat à l’écran. Brent, lui, parla du bruit que faisais mes antennes quand elles bougeaient. Tant de choses que le public, derrière son petit écran, ne pouvaient pas entendre, bien sûr.
-Moi, dés que je me mettais à jouer, je ne les entendais plus. Mais c’est vrai que ça faisait pas mal de bruit.
La question suivante fut pour Brento et des scénarios dans lesquelles mon ami voulait voir Datalore. J’étais attentif à la réponse parce que, moi aussi, je voulais savoir ce que voulait Brento. Son avis m’importait en ce qui concerne son personnage. Je suis un tyran sur le plateau mais je ne suis pas un tyran insensible aux désirs de mes acteurs. J’écoutai Brento parler d’une anecdote qu’il avait vécu il y a peu où un jeune garçon autiste avait, à travers sa mère, dit à Brento qu’il adorait le personnage de Datalore car il se reconnaissait dedans. C’était pour ça aussi que je faisais cette série… Pour que des gens parfois incompris ou délaissé puisse s’identifier à quelque chose. Brento partit de son anecdote pour dire qu’il aimerait une épisode sur une journée normale de Datalore afin qu’on puisse en apprendre plus sur son mode de fonctionnement atypique. Je souris.
-C’est pas une mauvaise idée, ça ! Je pense que ça peut-être intéressant surtout si ça fait plaisir à des gens d’habitude un peu rejeté par la société parce qu’ils sont incompris ou que les gens les trouvent étrange uniquement parce qu’ils sont différents.
Parce que j’aimais toucher un public marginalisé. Ça aide à une compréhension mutuelle, je trouve. C’est mon but en tout cas.
Il remercia aussi le fans avant qu’une jeune femme ne prenne le micro et ne s’adresse à moi me posant une question sur la romance présente dans Spaceship. Evidemment la question ne manqua pas de faire réagir Brento alors que je fis la moue en regardant mon ami.
-Ouais ! Elle te plait bien, hein, cette question, Brent !
Je ricanai un peu avant de regarder, à nouveau, la jeune femme.
-Un grand romantique ? J’imagine que ma filmographie parle pour moi… J’ai réalisé Love In L.A.. Donc, je ne peux pas vraiment caché ce côté de ma personnalité. Bien que je me vois plus comme un passionné que comme une romantique. Si j’étais si romantique, je n’aurais pas déjà un divorce à mon actif… Mais… Ouais… J’avoue que tomber amoureux me rends complètement dingue…
Brento le savait, ça… -Pour ce qui est de T’Kor. Ce n’est pas exclus qu’il trouve un jour chaussure à son pieds. Lui aussi est passionné, après tout. Et c’est un foutu romantique. Je l’ai déjà montré dans quelques épisodes. Donc… Qui sait ? Je vous laisserais le découvrir.
Et je fis un petit clin d’œil à la jeune femme. Bah, elle était jolie, hein ! Pourquoi je me priverais ?
Une autre fille qui était à côté de celle qui venait de me poser une question pris alors le micro en s’adressant à Brento. -Et pour ce qui est de Datalore ? Est-ce qu’il pourra aussi trouvé l’amour ou bien non ? Parce que même s’il n’a pas d’émotion, il est très gentil… Vous pensez, Monsieur Hughes, qu’il pourrait se lancer dans ce genre de relation ? Si oui, est-ce que ça vous plairait de jouer ça ?
Une romance pour Datalore ? Les fans ne manquent décidément pas d’idées. Mais je ne pus m’empêcher de dire sur un ton un peu moqueur.
-Bonne question bien que posée à un éternel célibataire…
Qui, du coup, n’y connaissait rien en vie de couple ! Pas plus que Datalore en tout cas !
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mar 26 Nov - 10:52
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Aaaah ben voilà ! Shran avait quand même aimé ma petite blague finalement, malgré les airs bougons qu’il avait voulu se donner. Mais je savais que sa vengeance serait terrible ! Je n’attendais que ça de voir ce qu’il me réservait !
Je parlai aux fans du bruit que faisait le boîtier placé à l’arrière de la tête de Shran quand il jouait T’Kor et qui servait à faire bouger ses antennes. De quoi bien déconcentrer l’acteur amateur que j’étais au début. Shran, lui, disait ne pas les entendre quand il jouait.
-Quand tu joues, rien ne peut de perturber.
C’était vrai. Le seul qui pouvait le perturber, c’était lui-même quand il trouvait qu’il jouait mal ou qu’il avait mis la mauvaise intonation ou la mauvaise intention dans son jeu.
Puis ce fut à moi, pour répondre à quelqu’un, de raconter un peu ce que j’aurais voulu comme épisode pour Datalore. Or, il y avait eu une rencontre avec un jeune homme autiste qui m’avait marqué. Un jeune homme qui s’était reconnu en Datalore.
J’expliquai donc que, pour moi, un épisode intéressant serait une journée de Datalore où on pourrait voir un peu plus en détails comment il interagissait avec le reste de l’équipage. Comment il abordait les choses ou les appréhendait.
Shran trouvait que c’était une merveilleuse idée pour mettre en avant les gens un peu différents étranges ou mal compris.
-Ah ah ! Tu vois que j’ai encore des idées en stock… Je voyais le truc, genre, avec une narration en voix off par au-dessus, tu vois ce que je veux dire ? Comme si Datalore rédigeait son journal de bord de cette journée, quelque chose comme ça.
Une jolie jeune fille succéda au garçon qui voulait en savoir plus sur l’avenir de Datalore. Elle demanda à Shran si un jour, son personnage trouverait l’amour. Ça me fit rigoler parce que je connaissais bien mon ami, c’était un amoureux en série. Pas comme moi qui était plutôt un « serial lover »… ça veut dire la même chose, vous allez me dire… Peut-être, mais moi, j’y voyais une nuance : Shran tombait amoureux… Moi, pas… Et je mettais toujours les femmes avec lesquelles je couchais au courant : ce qui se passait, que ce soit une nuit ou trois nuits de suite, n’avait rien de sérieux.
Shran, lui, il était déjà allé jusqu’à en marier une et ça s’était terminé par un divorce… De quoi me refroidir encore plus à l’idée d’avoir une relation sérieuse.
Donc, oui, Shran expliqua qu’il était bien un romantique, la preuve avec Love In L.A.. Mais il y mit une nuance : il était passionné, pas romantique, ce qui expliquait donc le divorce cité plus haut.
-C’est quoi l’adage ? Le feu le plus vif est celui qui dure le moins longtemps, un truc comme ça ?
Pour ce qui était de T’Kor, Shran ne lui fermait pas la porte à une éventuelle romance. Parce que le fier alien aux antennes était, lui, un romantique.
-Je me réjouis de voir comment tu vas amener ça.
Parce que T’Kor ne pouvait pas non plus devenir un gros marshmallow. Si histoire d’amour il y avait, j’étais sûr qu’elle serait intéressante.
Le micro passa à la voisine de celle qui venait de poser la question et, comme un revers de karma, elle me posa sensiblement la même question, ce qui fit bien rire Shran. Shran qui ne manqua pas de dire que j’étais un éternel célibataire, ce qui était vrai.
Je rigolai… un peu gêné…
-A ce niveau-là, je pense que je ne suis pas vraiment comme Datalore…
Je cherchai mes mots.
-Je pense que Datalore pourrait trouver l’amour et l’éprouver à sa façon. Mais, dans mon esprit, dis-moi si tu es d’accord avec ça, Shran… Dans mon esprit, il ne se rendrait compte qu’une histoire d’amour peut être intéressante et enrichissante seulement si la femme fait le premier pas.
Je fis la moue puis dit comme pour moi-même.
-Oui, je pense que Datalore serait plutôt hétérosexuel.
Je regardai celle qui m’avait posé la question.
-Maintenant, est-ce que cette histoire avec un être capable de penser à 1000 choses différentes pendant un baiser ou qui ne sait pas trop comment réagir dans certaines situation mettant en scène des émotions, ou encore, qui tentera d’imiter les humains sans réellement éprouver les choses durerait ? C’est difficile à dire.
Je rigolai.
-Et en plus, ce n’est pas moi qui écrit le script.
Le micro passa à un gars portant un t-shirt sur lequel était imprimé le vaisseau de Spaceship.
-Monsieur Shran… Combien de temps passez-vous sur Spaceship sur une année ? Est-ce qu’on verra d’autres films de vous dans un avenir proche ? Ou même des films de Spaceship ! Ce serait super ça !
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mer 27 Nov - 9:21
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Non. Quand je jouais, rien ne pouvais me perturber hormis moi-même. Quand je jouais, j’étais dans mon monde. Tout le reste, autour, n’existait plus.
Brento avait expliqué quel genre d’épisodes il voudrait pour Datalore. Un épisode où on voit une journée normale pour l’androïde et mettre en avant son fonctionnement atypique. C’était assez intéressant à exploiter et je ne manquai pas de le dire. Je pouvais parfois être très critique mais quand j’aimais quelque chose, je ne manquais pas de le dire aussi. Brento s’en satisfaisait développant un peu plus son idée ce qui me fit sourire.
-Ouais ! Je vois totalement ce que tu veux dire. C’est pas une mauvaise idée du tout.
Une idée que j’allais garder en tête pour la prochaine saison. Je le voyais de plus en plus clairement le retour de Datalore !
Ce fut, ensuite, à une jolie jeune femme de me poser une question sur mon romantisme et sur la possibilité pour T’Kor de vivre une histoire d’amour. Je ne pouvais pas vraiment cacher être un passionné. Ma vie privée et ma filmographie parlant pour moi. Je n’étais pas le genre de gars qui cache facilement ses émotions, en plus… J’avais fait référence à mon divorce ce qui me valut une réflexion de Brento.
-Ouais, c’est bien ça… Trop de passion finit par tuer la passion un peu trop vite.
Je tombais très vite amoureux aussi. Mais là, j’étais bien trop la tête dans le guidon pour me rendre compte que ce n’était pas tant ma passion le soucis que le fait que je ne savais pas assez bien décrypter mes propres émotions.
Quant à T’Kor, rien n’excluait qu’il puisse, un jour, trouver chaussure à son pieds et Brento semblait intéressé de savoir comment j’allais amener ça. J’esquissai un petit sourire. -Tu verras. Si ça arrive, tu ne seras pas déçu.
Brento eut son retour de flamme quand la voisine de la jolie fille lui posa sensiblement la même question que la précédente m’avait posé. Je ricanai un peu et fit un réflexion sur le fait que Brento était incapable d’être en couple avec qui que ce soit. En même temps, ça lui évitait pas mal de complication, hein ! Je devrais en prendre de la graine !
Il affirma ne pas vraiment être comme Datalore à ce niveau. Non. C’est clair. Brento était un serial lover ! Le roi des coup d’un soir ! A ce niveau, je ne lui arrivais pas à la cheville surement parce que je me compliquait bien trop la vie !
Il déclara que son personnage pourrait trouver l’amour à sa façon. Il avait une idée sur comment l’androïde pourrait se rendre compte de la chose et me demanda confirmation.
-Oui. Je le vois mal faire le premier pas. Il n’en a pas besoin, en soi, étant dépourvu d’émotion. Alors, l’initiative doit venir de quelqu’un d’autre.
Il voyait son personnage comme étant hétérosexuel. J’avais différents types de couples dans ma série alors la précision n’était pas superflue. D’ailleurs, ça me valait aussi pas mal de critique d’un public conservateur. Et quand je lisais des critiques, je comprenais que des gens comme Hugh Crusher se sentent si peu en sécurité dans ce foutu pays !
Par contre, Brento ne voyait pas les relations de Datalore durer pour un tas de raisons assez évidente. J’écoutais attentivement trouvant ça assez intéressant.
-C’est sûr que ça peut entrainer des complications… Je sais, d’expérience, qu’il n’en faut pas autant pour atomiser un couple.
J’atomisais très facilement les miens rien qu’en était moi-même, parfois… J’admets que je suis loin d’être facile à vivre, cela dit…
Brento ajouta que ça n’était pas lui qui écrivait le script. Je ricanai.
-Ça c’est bien vrai. Mais quand je t’écoute, je devrais peut-être t’engager comme scénariste.
Le micro passa à quelqu’un d’autre et mon attention fut toute sur lui. Il me demanda combien de temps je passais sur Spaceship par année et si j’aurais le temps de faire d’autres films. Voir même des films des Spaceship.
-Je passe douze mois par année sur Spaceship. Dix mois de tournage et deux mois à réfléchir à divers scénario. Bosser sur une série prends énormément de temps. Mais rien n’exclus que je ne ferais pas un film ou l’autre si jamais une bonne idée me vient. J’arriverais à organiser mon emploi du temps. Mais, pour l’instant, aucun film n’est au programme. Même pas un film Spaceship. Le format série est le meilleur format pour raconter ce type d’histoires et tant que Lee Pictures paye, je continuerais sous ce format.
Tant que Spaceship marche et que j’ai encore des histoires, je ne compte pas arrêter. Et des histoires, j’en avais encore des tonnes en stock.
J’avais peut-être un rien déçu ce fan en ne validant pas totalement le format « film ». Mais c’est comme ça… Spaceship était, pour moi, fait pour le petit écran.
Le micro passa alors à une autre fille avec un t-shirt à l’effigie de Datalore. Elle semblait toute enjouée et s’adressa à Brent. -Shran a dit que vous étiez célibataire… Est-ce que j’ai mes chances, alors ?
Je pouffai de rire à la question. La fille devait avoir quoi ? 20 ans ? Mais elle avait du culot, je dois bien l’avouer. Elle rougit avant de se reprendre.
-Plus sérieusement… Il parait que vous et Shran êtes très amis… Depuis quand vous êtes amis et comment vous vous êtes rencontrés ?
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Mer 27 Nov - 11:19
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Shran semblait emballé par mon ébauche de scénario pour un épisode centré sur Datalore. Pourtant, j’étais pas scénariste. Mais j’avais eu le temps, le long du tournage des épisodes dans lesquels j’apparaissais, d’apprendre à connaître mon propre personnage, à me l’approprier totalement. Et ça avait fonctionné. C’était ce que je me disais quand je voyais les fans ici habillés aux couleurs de Spaceship.
Bref, j’étais super content parce que ça voudrait dire que Shran était prêt à faire revenir Datalore, peut-être lors de la prochaine saison, qui sait ?
Puis les fans voulurent savoir si T’Kor allait vivre une romance. Shran ne fermait aucune porte et ça lui permis de parler un peu de lui-même et de sa manie de tomber trop vite, trop facilement amoureux. Tout le contraire de moi.
J’avais trouvé le bon adage pour décrire cette facette de Shran. Et pour ce qui était de T’Kor, apparemment, quand il tomberait sur celle qui le ferait fondre, je ne serais pas déçu.
-J’ai hâte !
Ensuite, la question me visa aussi sûrement que la flèche de Cupidon… Et je me retrouvais devant quelque chose de compliqué. Non seulement parce que moi, si je n’étais pas dépourvu de romantisme, je n’avais jamais vécu de relation sérieuse et ne comptait pas le faire de si tôt et parce que Datalore, étant dépourvu d’émotion, ce n’était pas lui qui allait se mettre à draguer.
Malgré tout, je déclarai que rien n’était impossible mais qu’il ne fallait pas s’attendre à une histoire d’amour classique.
Shran était d’accord avec ma vision des choses et ajouta à ma suite que le mode de fonctionnement de l’androïde pouvait, au final, rebuter ses éventuelles partenaires, à la longue. Selon Shran, des couples étaient atomisés pour moins que ça.
Je souris.
-Je crois savoir que les femmes aiment être la priorité de leur partenaire. Le problème de Datalore, c’est qu’il va placer au même niveau cette relation, la réparation du moteur de distorsion du vaisseau, un calcul qui n’intéresse que lui, le fait qu’il doit arroser ses plantes, le bruit que fait le vaisseau en permanence et dont il a conscience et penser à tout ça en même temps alors qu’il est en train d’embrasser sa copine. Vous voyez ce que je veux dire ?
Et ça, à vrai dire, n’était pas seulement propre à Datalore… J’avais un peu tendance à faire la même chose. La seule différence avec Datalore, c’était que j’étais assez malin pour que ça ne se voie pas. Ou tout du moins, pour ne pas le dire tout haut.
Mais au final, ce n’était quand même pas moi qui écrivais le script. Et Shran me fit rire en disant qu’il devrait m’engager comme scénariste.
-Merci, mais je n’ai pas autant d’imagination que toi.
Un autre fan demanda à Shran combien de temps il passait sur la série et s’il y aurait des films. Je regardai mon ami répondre parce que la réponse m’intéressait aussi. Mais pour l’instant, Shran comptait se concentrer uniquement sur la série. Et il le ferait tant que Lee Pictures lui en donnerait les moyens.
Je souris.
-Je suis content de savoir ça. Je suis fan, moi aussi, après tout, au même titre que tous les gens dans cette salle !
Le micro passa encore de main en main jusqu’à une jeune femme dans la vingtaine qui me demanda en rougissant si elle avait ses chances avec moi. Je rigolai, mais sans moquerie.
-Il y a un stand de boissons, dehors… On peut se voir là après l’interview…
Elle était toute rouge maintenant et annonça alors que ce qui allait suivre était sérieux. Je la regardai amusé.
-Ah ce n’était pas sérieux ? Dommage.
J’écoutai alors attentivement sa question. Et quand elle eut fini, je me tournai vers Shran.
-C’était en… 59… Dis-moi si je me trompe. Mon frère, Don Hughes, avait organisé une fête pour je ne sais plus quelle occasion en rapport avec MTI, sa maison de disque… J’avais 23 ans et Shran 20 ans. Comme Shran est le demi-frère du bras droit de mon propre frère, les choses ont fait qu’on s’est retrouvé tous les deux comme deux cheveux dans la soupe de la jet-set.
Je regardai Shran et rigolai.
-Si je me rappelle bien, on discutait encore tous les deux alors que le jour s’était levé et que les employés de maison de Don commençaient à nettoyer… On était couchés, complètement bourrés, sur des transats au bord de la piscine. Et impossible pour eux de nous déloger de là.
Je pouffai de rire.
-Tu pouvais même pas encore boire, théoriquement…
Je me retournai vers les fans.
-Et depuis, ben… Personne n’a réussi à nous séparer.
Le micro voyagea encore jusqu’à trouver la main d’un jeune enfant. Il devait avoir huit ans ou quelque chose comme ça.
-Bonjour ! Je voulais demander à Monsieur Shran si les antennes de T’Kor lui donnent des super-pouvoirs ? Et si pas, à quoi il en a ? J'espère que la série va durer toujours parce que j'aime trop!
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Stephen Shran
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Jeu 28 Nov - 9:15
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Je ne m’attendais pas, avant d’entrer ici, que j’allais parler des potentielles relations amoureuses d’un androïde. Pourtant, on en était là et ça rendait l’interview assez intéressante. Brento avait donné son point de vue sur lequel j’étais assez d’accord. Je voyais mal Datalore faire le premier pas et je voyais mal ses relations durer malgré que ça puisse lui procurer une expérience enrichissante dans sa quête d’humanité.
Mais son mode de fonctionnement risquait bien vite de mener à une rupture… C’est ce que Bento pensait et, là encore, j’étais d’accord. Pour cause, je savais qu’il en fallait peu pour arriver à cet état de fait. J’avais un mariage à mon actif mais, aussi, plusieurs relations qui avait toutes menés à la rupture. Et Brento ne tarda pas à parler du fait que Datalore a bien trop de choses dans sa tête que pour faire d’une femme la priorité principale de sa vie et il sera incapable de feinter quoi que ce soit.
-Je suis assez d’accord avec Brent. Le fonctionnement de Datalore peut être un frein à une relation à long terme…
Pour être honnête, je n’avais pas la recette pour faire fonctionner une relation à non terme non plus.
J’avais noté dans ma tête toutes les idées balancées par Brent. Elles pourront m’être utile pour écrire un prochain scénario avec l’androïde. J’avais même lancé que je devrais l’engager comme scénariste mais, modeste, il disait ne pas avoir autant d’imagination que moi.
-Peut-être mais tu n’es pas loin.
Ouais… Je n’étais pas réputé pour être aussi modeste que mon ami.
Un autre fan m’avait posé une question sur le temps que je passais sur Spaceship. Je passais la totalité de mon année à tourner et mettre en place une saison de la série. Ça demandait pas mal de boulot qui me laissait peu de temps pour d’autres projets ce que je ne cachai pas aux fans. Une série que je comptais continuer jusqu’à-ce qu’Enora me coupe les vivres. Tout ça sembla rassurer Brento qui se disait aussi fan de Spaceship. Je souris. Le fait que des films ne soient pas d’actualités ne semblaient pas troubler l’assemblée et c’était tant mieux.
Une femme s’empara alors du micro pour carrément se proposer à Brent de quoi me faire pouffer de rire. Et il pris la chose au sérieux proposant à la fille d’aller boire un verre ce qui la fit rougir assez fort. Elle tenta de reprendre son sérieux déclarant que sa proposition n’était pas sérieux ce qui déçu un peu mon ami et me fit rire de plus belle. La jeune femme bafouilla.
-Si ! Si, je veux bien boire un verre avec vous. Bien sûr que je veux.
Et je serais invité ? Parce que sinon, j’allais être tout seul… Parce que pas question pour moi d’aller courir après Enora Lee parce que Brento m’aura lâché pour une Shippie !
Bref, Brento répondit tout de même à la question de la fille et parla de notre première rencontre à une fête de MTI. Je rigolai quand il entra dans les détails parlant du fait qu’on avait terminé la fête le matin couché comme deux zombies sur les transats de la piscine. Bizarrement, je m’en rappelais comme si c’était hier.
-C’était une sacrée fête ! Stanley, mon frère, m’avait amené là pour que je me fasse des liens dans le monde de l’entertainment… J’étais réticent au début parce que ça semblait être une fête de gros riches coincés mais quand j’ai vu Brento, ça a tout suite collé tellement il était différent de tous ces gens.
Je n’avais jamais regretté avoir écouté Stanley cette fois-là. Surtout que, à cet époque, j’étais moralement au plus bas après avoir été réformé de l’armée. Brent avait changé la donne.
Je rigolai quand Brent disait que, théoriquement, je ne pouvais pas boire n’ayant pas encore 21 ans.
-Théoriquement. Mais ça faisait déjà bien 6 ans que je buvais, hein… Puis tout le monde s’en fiche, à ce genre de fête, de qui boit ou non.
Brent ajouta que personne n’avait réussi à nous séparé depuis. Et personne n’y arrivera jamais. Il n’y avait pas plus solide que notre amitié.
Le micro atterri, alors, dans la main d’un gamin ce qui me fit sourire. Je savais que ma série touchait toutes les générations. C’était ça aussi que je trouvais magique. Parlant de magie, le petit demanda si les antennes de T’Kor lui donnait des super-pouvoirs. Il ajouta qu’il espérait que la série allait durer toujours.
-Moi aussi, je l’espère ! Mais pour maximiser les chances que ça arrive, petit, tu peux envoyer une lettre à Enora Lee. C’est la chef de Lee Pictures. Si tu lui envoie une lettre, je suis sûr que la série va durer toujours !
Je connaissais Enora. Elle ne saura pas résister à la lettre d’un petit garçon d’environs 8 ans.
-Concernant T’Kor, non, ses antennes ne lui donne pas de pouvoirs. Mais elles bougent en fonction de ses émotions. Si tu as remarqué, quand T’Kor est fâché, par exemple, ses antennes s’aplatissent vers l’arrière. Un peu comme les oreilles des chats.
Je trouvais ça esthétiquement intéressant pour le spectateur.
-La race de T’Kor est très fier de ses antennes. En perdre une est un déshonneur. Même si ça repousse. Je trouvais intéressant d’exploiter cet caractéristique physique et de ne pas seulement l’utiliser pour faire différents des humains.
Si j’ajoutai une caractéristique à un de mes aliens, j’aimais broder autour et trouver une fonction ou une signification à ça.
Le petit sourit.
-Merci, Monsieur Shran. J’enverrai une lettre à Madame Lee. J’ai aussi une question pour Monsieur Hughes. Datalore est trèèèèèèès intelligent. Il calcule trèèèèèèès vite. Il est très fort aussi ! Il peut tout faire sur un vaisseau ! Est-ce qu’il sera, un jour, capitaine d’un vaisseau ? Comme il peut tout faire, moi, je trouve qu’il pourrait être capitaine. Vous pensez quoi, Monsieur Hughes ?
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Brent Hughes
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Jeu 28 Nov - 15:55
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Apparemment, Shran et moi avions la même vision des choses concernant d’éventuelles relations amoureuses pour Datalore. Nous n’en avions encore jamais vraiment parler. Peut-être parce que ça n’avaient encore jamais été abordé par le scénario. Sur quatre épisodes, on ne pouvait pas vraiment tout explorer.
Et mes idées semblaient plaire à mon ami qui alla jusqu’à dire que je n’étais pas loin de pouvoir être un aussi bon scénariste que lui. J’eus un sourire de gratitude, mon micro en main.
-Disons qu’avoir des idées me garantit un peu de pouvoir faire d’autres épisodes…
Je regardai le public, m’adressant à lui.
-Car c’était une expérience géniale. Et j’aime mon personnage autant que vous. C’est gratifiant de voir autant de fans.
Et encore, on était loin de la popularité que la série aurait dans quelques années.
Une jeune femme, ensuite, commença à me draguer. Ça ne me dérangeait pas, que du contraire. Et la voir rougir m’amusait, sans qu’il n’y ait aucune moquerie derrière. Mais au final, elle ne refusa pas le verre après l’interview… J’imprimai son apparence dans ma mémoire… Petite, brune aux yeux vert clair, avec un t-shirt Spaceship et le numéro du vaisseau.
Je souris et fis un clin d’œil à Shran. Même si ça n’allait pas plus loin qu’un verre, j’avais gagné ma journée !
La question suivante fut plus personnelle dans le sens où elle n’avait pas trait aux personnages de Spaceship ni à la série, mais bien à nous en tant que Brent et Shran. Je racontai donc comment notre amitié avait débuté, par l’intermédiaire de nos frères respectifs et donnai les détails de cette conversation qu’on avait eue jusqu’à ce que le jour soit bien plus que levé.
Shran s’en rappelait aussi bien que moi. Pourtant, on était bien bourré mais aucun détail ne nous avait échappé. Comme il le disait, ça avait tout de suite collé entre nous.
-Oui… en fait… Je pense qu’on était les deux seuls binoclards assumés de la flopée d’invités qu’il y avait.
Je rigolai parce que tant au début que maintenant, Shran et moi n’en avions vraiment que faire du glamour de la jet-set.
Shran ajouta qu’il buvait déjà depuis 6 ans à l’époque et ça me fit rire de plus belle…
-Tu sonnes comme un poivrot quand tu dis ça.
Je me tournai vers le public.
-Aucun de nous deux n’est alcoolique. Mais bon-vivant, par contre…
Ce fut alors le tour d’un petit garçon de poser une question sur T’Kor et ses antennes à Shran. Le moindre détail avait été pensé, réfléchi, que ce soit pour le scénario ou le rendu à l’image. Pour ça, Shran était un vrai perfectionniste. Le moindre petit truc devait raconter toute une histoire.
Je l’écoutais tout en vidant ma petite bouteille d’eau et manquai de m’étrangler de rire quand il demanda au petit d’envoyer une lettre à Enora pour qu’elle continuer à débloquer les fonds pour la série. Quand il eut fini, j’ajoutai en le regardant.
-Je crois que tu m’as parlé aussi de l’équilibre. Les antennes jouent sur l’équilibre de T’Kor.
Je souris au gamin.
-S’il en perd une, il aura tendance à tomber jusqu’à ce qu’elle ait repoussé.
Le petit remercia Shran, Enora allait recevoir une lettre et pour moi, il y avait d’autres questions de la part de ce charmant bambin. Et pas une facile… Je me grattai la tête.
-Oh… très bonne question ! Tu t’appelles comment ?
-Lance.
Je souris.
-Merci de poser cette question, Lance. En réalité, je n’y ai pas vraiment réfléchi parce que Datalore, jusqu’ici, n’a eu que quatre épisodes pour se développer un peu. Mais je pense comme toi : il a les capacités pour devenir capitaine dans le sens où il calcule vite, il connait le fonctionnement du vaisseau par cœur et tout ça.
Je grattai ma tête.
-Mais… Dis-moi si je me trompe, Shran… Etre capitaine d’un vaisseau de la Fédération, cela va bien au-delà des compétences théoriques. Il faut que l’équipage croie et ait confiance en son capitaine. Un capitaine qui doit donc maîtriser l’empathie, le leadership et donc les interactions sociales à un certain niveau.
Je regardai Shran.
-Datalore serait capable de développer ça à sa façon, mais ça ne lui viendrait pas naturellement, je pense. Il devrait se prendre des revers avant d’y arriver.
Je rigolai et regardai à nouveau Lance.
-Faut que tu demandes au big boss à côté de moi de faire venir Datalore encore dans la série pour développer ça.
Le petit regarda Shran avec les yeux les plus mignons que j’aie jamais vus.
-Oui, Monsieur Shran. Faites un épisode comme ça, s’il vous plait !
Le micro continua son tour de salle jusqu’à un jeune type avec une barbe et des cheveux longs…
-Monsieur Shran… je travaille dans le domaine des comics et je me demandais si ça vous intéresserait d’être mis en contact avec des dessinateurs et des scénaristes pour développer une séries de comics dérivés de Spaceship ?
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Stephen Shran
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Ven 29 Nov - 9:26
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Brento déclara qu’avoir des idées lui garantissait de pouvoir faire d’autres épisodes. J’esquissai un petit sourire en coin. Il n’avait pas besoin de ça pour me donner envie de faire revenir Datalore. Le fait que les fans adore son personnage suffisait. Puis… Moi aussi, j’adorais Datalore et je voulais le voir revenir. Mais si Brento pouvait avoir des idées c’était encore mieux !
Il affirma aimer son personnage autant que le public. Il trouvait ça gratifiant et j’étais d’accord avec lui.
Mon ami eut la chance de se faire draguer par une jolie fille. Elle rougit quand Brento entra dans son jeu et ce dernier eut même ce qui ressemblait à un rancard ! Il y en a qui en ont de la chance ! J’en étais un peu jaloux, je devais l’avouer. Je ne savais pas comment Brento faisait pour attirer aussi facilement la gente féminine. Moi, il fallait toujours que je redouble d’imagination pour ça ! Mon meilleur ami m fit un clin d’œil alors que je lui répondis pas une moue un rien boudeuse.
Il répondit, ensuite, à la question de la fille racontant une anecdote. Celle de notre première rencontre. Un souvenir bien gravé dans ma mémoire que même l’alcool n’avait pas su effacé. J’avais ajouté que, ce soir-là, les choses avaient directement collées entre nous et Brento renchéri clamant que c’était parce qu’on était les deux seuls binoclards assumés des invités présents ce soir-là. Je ricanai.
-C’est vrai… On était aussi les deux seuls à avoir des conversations intéressantes.
J’avais avoué que ça faisait déjà 6 ans que je buvais, à l’époque, ce qui me faisait un peu passer pour une sorte d’alcoolique, ce que je n’étais pas. Brento souligna ce fait tout en rassurant le public en disant qu’on était pas des alcoolo mais des bons-vivants.
-Ouais. Des bons-vivants. C’est le bon mot. On aime faire la fête.
Le micro passa à un petit gamin qui posa une question sur les antennes de T’Kor. Je lui répondis alors que Brento ajouta que les antennes de mon alien bleu servaient aussi à l’équilibre. J’hochai de la tête.
-Ouais. Ça sert aussi à ça. Tu es vraiment un vrai fan, Brento, je te félicite !
J’esquissai un petit sourire avant que le gamin ne pose une question à Brento. Et c’était une très bonne question aussi. Je ne m’étais encore jamais penché sur la capacité que Datalore pourrait avoir en tant que capitaine de vaisseau et la réponse de Brento m’intéressait. Avant de se lancer, il demanda le prénom du gamin qui s’appelait Lance.
Brento expliqua que Datalore avait des capacités supérieurs mais ça ne signifiait pas qu’il avait toutes les qualités pour devenir capitaine. En effet, il fallait tout un panel d’émotions pour diriger un vaisseau et si Datalore pouvait très bien apprendre, ça restera compliqué pour lui d’agir en tant que capitaine. Difficile mais pas impossible. La réponse de Brento me prouvait qu’il connaissait parfaitement bien son personnage.
-Je suis assez d’accord. Datalore a les capacités techniques. Il connait le règlement par cœur. Mais il va devoir s’adapter à son équipage… Un équipage doué d’émotions diverses. Il a toujours du mal à gérer les émotions des autres car il ne les vit pas. Tout ça serait difficile pour lui mais son envie de se rapprocher au plus des humains le pousserait à se dépasser et à pouvoir remplir ce rôle efficacement.
Je partais du principe que tout le monde avait la capacité d’apprendre et de s’adapter. C’était aussi le cas pour l’androïde joué par Brent.
Brento déclara au petit qu’il devait me convaincre moi de faire revenir Datalore. Lance insista alors auprès de moi.
-Comment est-ce que je peux résister à ça, hein ? Tu es un sadique, Brento !
J’avais du mal à dire « non » aux gamins, moi…
-Je vais y réfléchir, petit. Mais j’aime l’idée.
Le micro passa alors à un homme qui me parla de la possibilité de voir, un jour, Spaceship en Comics. Inutile de précisé que j’étais un grand fan de Comics. Ça me valait ma réputation de nerd. J’en lisais depuis que j’étais tout petit. Alors l’idée m’intéressait énormément.
-Voir Spaceship en Comics ? Je n’y avais jamais pensé mais en tant que fan de Comics, je trouve l’idée intéressante ! A la seule condition que je sois l’unique scénariste et que je valide le dessinateur. Donc… Oui, je veux bien voir ce que ce monde-là me propose à ce niveau.
Je fis une petit moue.
-Mais il faudra aussi convaincre Miss Lee… Je ne suis, hélas, pas l’unique décideur ici. Je lui en parlerait quand elle sera de bonne humeur…
Ce qui arrive rarement quand je tourne autour d’elle, soyons honnête ! Je me tournai vers Brento.
-Tu viendra avec moi. Tu la met toujours de bonne humeur. Moi, j’arrive simplement à la faire fulminer.
Bon… Etaler mes petits soucis avec Enora ici n’était sans doute pas une bonne idée même si ça faisait rire l’assemblée.
L’homme me remercia et déclara qu’il allait me donner plus de renseignement après l’interview… Bien ! Brent allait aller boire un verre avec une jolie fille et, moi, j’avais comme rancard un nerd barbu…
Le micro passa alors à… Enora Lee… Quoi ? Elle est là ?? Je secouai la tête. Je ne l’avais même pas remarquée… Elle vient d’entrer ou quoi ? Je n’en savais rien mais ma moue en disait long. Elle souriait, elle. -C’est vrai que vous avez le don de mettre les gens de bonne humeur, Monsieur Hughes. Ça doit venir de votre sourire.
Monsieur Hughes ? Pourquoi elle lui donne du « Monsieur Hughes » ? Sans doute pour jouer le jeu.
-Ma question est pour vous… Quelle a été la chose la plus difficile à vivre lors de votre expérience sur Spaceship ? Parce que être acteur et tourner semble être un job de rêve mais il doit il y avoir des mauvais côtés, non ? Oh et, aussi, si vous n’aviez pas fait Datalore quel autre personnage auriez-vous voulu incarné dans la série ?
J’avais toujours ma moue légèrement boudeuse…
-C’est une question par personne…
En fait, pas sûr qu’il y avait une règle à ce niveau mais qu’importe. Je ne m’attendais pas à ce qu’Enora se prête à ce petit jeu…
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Ven 29 Nov - 11:05
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Shran et moi avions tous les deux des bons souvenirs de notre première rencontre. Et je souris de voir son air pensif, comme s’il revivait cette soirée en accéléré. Il disait qu’on était les deux seuls à avoir des conversations intéressantes, ce qui me fit rire.
-On a carrément refait le monde, cette nuit-là !
Je signifiai quand même que nous n’étions aucun des deux alcooliques, mais qu’on ne disait jamais « non » à prendre du bon temps ! Comme le disait Shran, on aimait faire la fête !
Je fus ravi de voir que dans la salle, il y avait aussi des enfants, dont un suffisamment sûr de lui que pour nous poser quelques questions. D’abord sur les antennes de T’Kor. Aux explications de Shran, j’ajoutai le détail sur l’équilibre de son alien… Cela illumina le visage de mon ami qui affirma que j’étais un vrai fan.
-Evidemment que je suis un vrai fan ! Je n’aurais pas eu l’idée de Datalore, sinon.
Le petit garçon, Lance, avait aussi des questions pour moi. Il voulait voir mon androïde capitaine d’un vaisseau parce que, selon lui, Datalore avait toutes les capacités intellectuelles pour le faire. C’était vrai… Mais être capitaine ne se limitait pas à cela et ce fut ce que j’expliquai au gamin, sans pour autant fermer la porte à cette possibilité, loin de là !
Shran ajouta son point de vue qui était sensiblement le même que le mien. Il était bien d’accord…
Je demandai alors à Lance de demander à Shran de faire revenir Datalore pour qu’on puisse explorer tout ça. Ce qui me valut d’être traité de sadique et me fit rire.
-Je connais tous tes points faibles, Shran !
A Lance succéda un gars dont le physique collait tout à fait avec l’idée qu’on pouvait se faire d’un grand fan de comics. Il proposa à Shran de le mettre en lien avec ce monde, pour que l’univers Spaceship puisse s’agrandir encore.
Et mon ami fut super emballé à cette idée ! Je savais qu’il en lisait plein, des comics, d’ailleurs, il m’en prêtait de temps en temps. Il émit une seule condition : qu’il puisse écrire l’histoire. J’ajoutai à l’attention du gars :
-Si ce n’est pas Shran qui écrit le scénario, vous risqué de perdre l’essence de Spaceship… Donc je pense que sa condition est une bonne chose.
Seulement, il faudrait aussi convaincre Enora… Et ça, c’était une toute autre question. Parce que qui disait projet disait besoin d’argent. Si Enora pensait que les comics de Spaceship était un investissement à perte, elle refuserait de financer. Je fis une moue de réflexion et calai mon dos dans le fond du divan.
-Je suis sûr qu’il y a moyen de la convaincre. Faut juste trouver les bons arguments.
Shran me dit alors que je devais venir avec lui pour la convaincre parce que je la mettais de bonne humeur alors que quand ils étaient juste eux deux, ça faisait des étincelles. Je rigolai.
-D’accord, on fera ça.
Je savais qu’entre eux, il y avait une relation d’amour-haine. C’était comme s’ils adoraient se disputer. Comme si c’était un sport.
Et justement, en parlant du loup… Je reconnus la voix d’Enora avant de plisser les yeux pour la voir à cause des spots qui nous éblouissaient la vue.
-Mais qu’est-ce que… ?
Je plaçai mon bras devant mes yeux et rigolai en voyant Enora avec le micro, tout dans le fond de la salle.
-Merci pour le compliment mais…
Elle ne me laissa pas achever ma phrase et enchaîna avec une question. Elle me demanda quelle avait été l’expérience la plus difficile à vivre sur le tournage. Elle me demanda aussi quel autre personnage de la série j’aurais aimé jouer.
-Heu…
Elle m’avait clairement déstabilisé… Je secouai la tête et décidai de répondre à sa question.
-Je n’ai pas eu de mauvaise expérience sur le tournage… Même les disputes entre toi et Shran le mardi étaient plus un spectacle qu’autre chose.
Je souris.
-Je sais que dans le fond, vous ne sauriez pas vous passer l’un de l’autre…
Je haussai les épaules.
-Le plus dur pour moi sur le tournage, si je dois vraiment dire un truc, c’est l’heure à laquelle Shran nous faisait venir au studio.
Je regardai mon ami en riant.
-C’est trop tôt, beaucoup trop tôt…
Je me levai alors de du divan que je partageais avec Shran.
-Mais viens nous rejoindre, Enora, que tout le monde te voie.
J’annonçai alors au public.
-Mesdames et messieurs, veuillez faire une ovation à Enora Lee !
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Sam 30 Nov - 10:14
San Diego Comic Con ft. Brent Hughes
Brento était un vrai fan de Spaceship. Il retenait le moindre petit détail qu’il y avait dans ma série. Tout comme tous ces gens dans l’assemblées, d’ailleurs, dont les questions me prouvaient qu’ils étaient de réels fans. Ce qui, je devais l’avouer, était assez flatteur.
Et dans ces fans, il y avait même des enfants comme le prouva le petit Lance qui avait des questions tout aussi intéressantes que celles des adultes. Et Brento eut la bonne idée de faire demander à l’enfant de faire revenir Datalore. J’avais déjà dans l’idée de le faire revenir mais Brent utilisa un de mes points faibles pour me faire complètement craquer ce que je ne manquai pas de souligner ! Il affirma connaitre tous mes points faibles. Je fis une petite moue. -C’est bien ça qui m’inquiète !
Le gamin céda sa place à un grand barbu qui me proposa d’écrire des histoires de Spaceship en Comics. Une idée intéressante mais uniquement si j’étais l’unique scénariste. Brent appuya sur ce fait. Spaceship était mon monde et je n’avais aucune envie que quelqu’un d’autre écrive là-dessus. Je tenais à mes droits d’auteur qui n’était, de ce fait, pas à partager. Le barbu sembla convaincu et comptait me mettre en relation avec des dessinateurs. Même si… Il faudra encore convaincre Enora Lee… Brento pensait bien qu’il suffisait d’utiliser les bons arguments pour la convaincre. Mouais ! Et espérer qu’elle soit de bonne humeur ! Pour ça, il me faudra Brent ! Il ne refusa pas ça.
-Parfait ! Il y aura sans doute moyen de la convaincre, alors !
Mais je ne m’attendis pas à ce que la prochaine personne à agripper le micro soit, effectivement, Enora. Si, avec les spots, il était difficile de bien la distinguer, je reconnaissais sa voix entre mille ! Ça surpris Brent autant que moi ! Et c’était bien à mon meilleur ami qu’Enora s’adressa en lui donnait du « Monsieur Hughes ». Moi, je faisais la moue alors que Brento remercia Enora pour son compliment mais sembla déstabilisé par ses questions.
Il n’y a JAMAIS de mauvais moments sur mon tournage, Enora ! Sauf quand tu m’emmerdes le mardi !
C’est ce que j’aurais bien dit tout haut si je n’avais pas voulu ne pas gâcher la fête. D’ailleurs, Brento lança qu’il n’avait eu aucune mauvaise expérience même le mardi. Apparemment, il prenait du plaisir à me voir me disputer avec Miss Lee ! Je me tournai vers Brento en faisant la moue. -Quoi ? Tu aimes nous voir nous disputer ?
Ça fit rire Enora alors que Brento ajouta qu’il savait qu’au fond, on ne pouvait pas se passer l’un de l’autre. Ce qui eut le don de faire disparaitre le sourire d’Enora qui lança. -Ça c’est pas vrai !
En même temps que je lançai :
-Ça c’est pas vrai !
Et ça fit rire le public bien sûr de quoi accentuer ma moue boudeuse. Je sais me passer d’Enora ! La preuve, je bosse très bien les autres jours de la semaine, hein ! Je n’ai pas besoin d’elle !
Brento finit par lancer que le plus dur sur le tournage était l’heure à laquelle il devait arriver. Pas étonnant vu que Brent était un véritable lève-tard. Le pire lève-tard de la planète ! -4h du matin, ce n’est pas si tôt, tu sais… Il faut bien ça vu tous les maquillages qu’il y a à faire.
Être acteur est un vrai métier et pas de tout repos !
Brent invita alors Enora à venir sur scène. Quoi ? -Quoi… ?
C’est ce que je soufflai hors micro à Brento. Et Enora se leva alors que tout le monde applaudis à la demande de Brent. Je soupirai profondément alors qu’Enora grimpa sur scène et vint s’asseoir dans le petit espace qu’il y avait entre moi et Brento sur le canapé… Moi qui m’était toujours dit qu’aucune femme ne se mettre jamais entre nous, je venais de, littéralement, me tromper !
Elle fit un petit clin d’œil à Brent et salua le public d’un signe de la main. Moi, je boudais toujours… Jusqu’à-ce que je me lance pour une question. -Alors, Enora… Tant que tu es là, est-ce que Spaceship aura une autre saison ?
Bonne question, n’est-ce pas ? Elle esquissa un sourire et me pris délicatement le micro des mains. Tellement délicatement que je n’avais émis aucune résistance.
-Tout dépend de si tu es sage ou non…
Une réflexion qui fit rire le public. Je ne savais pas que cette phrase lancé sur le ton de la blague allait prendre un aspect plutôt dramatique dans quelques semaines.
Kyle vint alors me donner un autre micro ce qui me permis de répondre à « l’attaque » d’Enora.
-Je suis toujours sage ! N’est-ce pas Brento ?
Enora rigola alors qu’un autres fans s’était emparé du micro pour poser une question.
-Monsieur Hughes… Est-ce que ça vous plairait une rencontre entre Datalore et T’Kor ? Si ça arrive comment vous voyez la dynamique entre les deux ?
Il s’adressa, ensuite, à Enora.
-Et vous, Mademoiselle Lee, vous êtes fille d’acteur… Est-ce que vous aller avoir un rôle dans la série ?
Et moi ? J’ai pas le droit à une question ? Non… Enora sourit.
-Je suis très mauvaise actrice alors je me vois mal avoir un rôle dans Spaceship. Sans compter qu’être productrice de cette série c’est plus qu’un temps plein…
Et elle m’envoya un regard entendu pour bien montrer à tout le monde où elle voulait en venir. De quoi me faire bouder d’autant plus !
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Brent Hughes
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Who Am I? Age: 51 ans Date de naissance: 25 mai 1935 Localisation: Downtown Birth place: Los Angeles Je suis: entousiaste Song: Saviour Machine - David Bowie
Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran] Sam 30 Nov - 11:14
San Diego Comic Con (1 Août 1970) ft. Stephen Shran
Il y avait vraiment une bonne ambiance et les public était à la fois attentif, réceptif et avait d’excellentes questions. Même les plus jeunes comme le petit Lance. Un petit Lance dont je me servi pour attendrir mon ami et avoir une chance de faire revenir mon personnage dans la prochaine saison de Spaceship.
De la même manière, Shran voulut ensuite se servir de moi pour convaincre Enora Lee de financer une nouvelle saison, justement. J’acceptai avec plaisir. Enora avait du mal à me refuser des choses. Je ne savais pas pourquoi alors qu’elle semblait parfois prendre un malin plaisir à jouer avec les nerfs de Shran en le faisant patienter avant de prendre certaines décisions.
Ce qu’on ne savait pas, c’était depuis quand Enora en personne se cachait dans le public. Elle ne se révéla qu’en faisant semblant d’être une fan posant une question. Mais pour nous, elle était reconnaissable entre mille alors…
Un peu décontenancé, je répondis tout de même à sa question. Je n’avais jamais rien vécu de mauvais sur le tournage de Spaceship. Je savais que Shran était exigeant, parfois même jusqu’à la tyrannie mais si on le connaissait vraiment, on savait que tout ça, qui pouvait parfois passer pour des caprices ou du perfectionnisme, était pour le bien de la série.
Sur le ton de l’humour, j’ajoutai que même le mardi, qui était ponctué par les nombreuses disputes et divergences de point de vue entre Shran et Enora étaient plus drôle qu’autre chose. Cela sembla choquer Shran.
-Je vous filmerai une fois. Vous verrez ce que ça donne de l’extérieur.
Parce que, comme je le dis tout haut, ces deux-là ne savaient pas se passer l’un de l’autre.
Ce qui les choqua tous les deux qui réagir exactement de la même façon.
-Vous voyez, c’est de ça que je parle. Vous êtes les deux mêmes. Et de mauvaise foi en plus.
Et pour continuer de répondre à la question d’Enora, j’ajoutai que tout ce qui avait été dur pour moi, c’était de me lever tôt. Shran, lui, pensait que 4h du matin, c’était pas si grave.
Je fis la moue.
-Non, c’est vrai… C’est juste l’heure où je vais me coucher…
Peut-être pas tous les jours, mais souvent.
Mais il avait raison, du reste. Parce que pour pouvoir tourner une journée, avec tous les maquillages qu’il y avait à faire, il fallait bien ça…
Puisqu’Enora était là, je l’invitai à monter sur scène, ce qu’elle fit. Mais avant que j’aie pu me décaler vers Shran pour lui laisser ma place sur le côté du divan, elle se mit entre nous. Je me penchai légèrement vers l’arrière pour capter le regard de mon ami qui boudait clairement. Il avait pile la tête de T’Kor quand il venait de prendre une torpille à photons sur ses boucliers.
Malgré tout, il posa à une question cruciale à Enora à savoir s’il y aurait une nouvelle saison de Spaceship mais sa réponse, qui fit rire l’assemblée, était plus qu’évasive.
-Oui ! Shran est toujours sage ! Puis il a presque promis que je pourrais revenir… Je pourrai ainsi rendre vos mardis plus agréables… Mais pour ça, il faut une nouvelle saison.
Je me tournai brusquement vers le public quand une nouvelle personne me posa une question. Je les avais presque oubliés, avec tout ça, nos pauvres fans.
-Un peu que ça me plairait ! Je rêve de donner la réplique à Shran. Quant à la dynamique entre les deux…
Je me grattai la joue, réfléchissant.
-… je vois bien T’Kor ne pas trop comprendre le manque d’émotions de Datalore et essayer de faire tout pour provoquer l’androïde, en vain. En gros, une relation qui commencerait dans un conflit à sens unique pour finalement devenir une véritable amitié quand ils auraient appris à se comprendre l’un l’autre.
Je souris et me penchai à nouveau par derrière Enora pour voir Shran…
-Qu’est-ce que tu en penses, toi, Shran ? Tu verrais ça comment ?
Il y eu une autre question, pour Enora celle-là… A savoir si elle aurait un rôle dans la série. Mais, si elle était issue de parents acteurs, elle ne se vanta pas pour autant d’avoir leur talent. Je voulus dire quelque chose du genre que Enora pourrait faire une sorte de caméo où elle n’aurait pas de texte, juste apparaître à l’écran. Mais je me retins en pinçant les lèvres en me disant que l’idée ne plairait certainement pas à Shran.
Puis un autre fan prit le micro.
-On parlait de la dynamique entre deux personnages… Et un peu plus tôt, des disputes qu’il y avait entre vous, Monsieur Shran et Madame Lee… Comment expliquez-vous que la série marche si bien, soit si juste, si vous êtes constamment en conflit… ?
Je rigolai…
-Ah ça ! C’est toute la magie de la chose !
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Sujet: Re: San Diego Comic Con (1 Août 1970) [PV Shran]