Le soleil resplendissait et il faisait beau ! Les oiseaux chantaient autour de ma villa et certains venait marcher au bord de la piscine. J’entendais le bruit des jeunes filles qui éclataient de rire et discutaient tout en bronzant, soit de mecs, soit de la dernière pair de chaussures qu’elles avaient acheté.

Finis la poésie et tout le bla bla bla… Aujourd’hui, j’avais une idée derrière la tête et je devais en faire part à Ivy. Ivy, c’était une jeune roadie qui travaillait chez BSC. Elle avait un certain talent pour la technique et ne manquait pas de ressource. Elle m’a tout de suite plut et j’en ai rapidement fait ma petite protégée personnel. Je lui trouvais les meilleures jobs pour les meilleurs groupes de BSC. Pour l’instant, j’avais fait tout cela sans contrepartie, juste parce que cette fille était une roadie exemplaire. Mais aujourd’hui, j’avais besoin de son coup de main pour quelque chose et Ivy était la personne idéale pour ce genre de petit boulot.

J’étais à l’intérieur de ma villa, dans la salle de jeux. C’était là que j’avais donné rendez-vous à Ivy. En l’attendant, je m’étais mis à joué au flipper. J’adorais ce jeu et j’étais imbattable. Je jouai six parties quand j’entendis la porte s’ouvrir et Ivy entrer.

-Ivy ! Content de te voir !

Je l’étais réellement. Il me fallait le temps de bien mettre en place mon plan : « Attrape Roadtramp avant l’ennemi » dans ma tête avant de l’exposer à Ivy. Et puis, ce n’était pas vraiment sympa pour elle de commencé une conversation par : « Bon, passons aux choses sérieuses ». Donc, je l’invitai d’abord à s’assoir sur les poufs qui étaient dans un coin de la salle. Il y avait une table basse au milieu.

-Comment tu vas ? Je te sers à boire ?

Je lui avais dis par téléphone que j’avais quelques chose d’important à lui dire. Donc, je me doutais bien qu’elle allait rapidement me poser la question de savoir ce que je voulais d’elle.

Beau temps, soleil, le prototype du temps parfait à LA, mais ce n'est pas vriment ce qui me préoccupait, Daniele m'avait appelée. Daniele c'était un manager de chez BSC, ce genre de type qu'il vaut mieux avoir de son côté que contre soi. Et c'était mon cas, je ne saurais trop l'expliquer mais on s'est très vite bien entendu, il me trouvait des boulots de rêve, franchement, l'allié parfait pour une jeune roadie inexpérimentée, mais il semblait apprécier ce que je faisais. Enfin bref, il m'avait appelé et invitée chez lui, prétextant avoir quelque chose d'important à me dire, et depuis c'était le grooos bordel dans ma tête, vraiment. Je me demandais ce qu'il pouvait bien me vouloir. J'ai à peu près tout envisagé , y compris la possibilité de partir élever des chèvres au Pérou, c'est dire, et me suis surprise à galérer à choisir une tenue. Je sais pas pourquoi, il était tellement gentil avec moi, ça pouvait êter bizarre non ? Et puis la salle de jeux, c'est sombre et... bref, vous voyez le niveau de cruchitude qui régnait en moi à ce moment. J'ai tujours eu tendance à envisager toutes les alternatives et à garder la plus improbable en tete, j'avais du mal à croire en la bonté gratuite des gens. J'ai soigneusement évité de mettre mon t-shirt de The Buring Fire nul besoin de remuer le couteau dans la plaie aujourd'hui n'est ce pas ? Optant pour une petite jupe noire et débardeur blanc à motif. J'attachais mes cheveux, sachant pertinemment que ça me soulerait rapidement et que je les aurai probablement détachés avant même de sotir de chez moi.

En arrivant à la villa de Daniele, je voyais sans grande surprise que l'endroit était déjà pris d'assault par de nombreuses jeunes filles se prélassant au bord de la piscine en riant bêtement, je trouvais ça plutôt pathétique comme tableau, mais généreux de la part de Daniele d'ouvrir ainsi les portes de sa villa, même si je ne pensais pas le lui dire, son ego n'avait pas vraiment besoin d'être flatté je pense. J'ai fini par trouver la salle de jeu et y trouvais Daniele, occuppé à jouer au flipper, il se débrouillait plutôt bien d'ailleurs, mais déjà il se tournait vers moi, l'air plutôt content de me voir, ce qu'il affirma peu après.

Hey Daniele, moi aussi jsuis contente de te voir

Comment répondre à des banalités par autre chose que des banalité ? Franchemet, je lui souriais tandis quil me demandais comment j'allais et si je voulais boire. Je réfléchis un instant à quoi dire, étalé le fait que j'avais pas dormi depuis deux jours et que la chaleur n'arrageait rien à ma fatigue n'étais pas l'idée du siècle, d'autant plus s'il avait du travail pour moi, quant à cette histoire de boisson, je préférais pas trop passer pour une alcoolique

Dans l'ensemble assez bien et toi ? je regardai un peu ailleurs Y'a du monde aujourd'hui à la piscine. il devait être satisfait, content que les jeunes viennent chez lui, même si dans mon cas, par cette chaleur je préférais justement genre, une salle de jeu, ou un autre endroit frais Euh, ouais jveux bien. Par contre j'ai aucune idée précise donc jte fais confiance je souriais à nouveau puis commençais à bouger un peu sur un des poufs à regrder ailleurs, j'étais pas à proprement parler mal à l'aise, d'autant que Daniele était quelqu'un d'adorable si on tolérait et cautionnait, au moins en apparence son narcissisme. Mais j'étais tout le temps en train d'analyser le moindre truc généralement de manière plutot fausse, surtout quand je suis nerveuse d'ailleurs, ce qui était un peu le cas, mais j'évitais de le laisser transparaitre, meme si le léger tremblement de ma jambe pouvait tôt ou tard me trahir. Je n'osais pas lui poser directement la question de la raison de son appel, il semblait me manifester de l'iteret ou du moins en donner l'impressio, et le lui demande aurait été assez froid je trouve.

Les banalités passées, on s’était installé sur des poufs. C’était bien plus confortable que de rester debout, surtout que je devais bien tout les expliquer mon plan. Elle allait bien, en tout cas, dans l’ensemble. Bien, tant qu’elle n’allait pas mal, c’était le principal. Après tout, si j’avais décidé de la prendre sous mon ailes c’était parce que je l’appréciais. Et je voulais donc qu’elle aille bien.

-Moi aussi ! Dans l’ensemble… Disons qu’au boulot, je dois la jouer un peut tactique et c’est d’ailleurs pour ça que je t’ai appelé.

Oui, ce Timmy Evans de MTI… C’était lui mon problème et ce n’était même pas de sa faute cette fois-ci. C’était la faute de Cort et de son amie. Je risquais de perdre Roadtramp avant même de les avoir et, ça, je ne le permettrai pas. Après avoir eu une absence de quelques millièmes de secondes, je reposai mon regard sur Ivy qui fit remarquer qu’il y avait du monde dans la piscine aujourd’hui.

-Oui, c’est vrai. Probablement parce qu’il fait très beau. Mais, surtout, parce que c’est chez moi.

Je souris de plus belle. Ivy devait, maintenant, être habituée à mon comportement un rien narcissique. Un rien, je dis bien ! Il ne faut tout de même pas croire que je le suis réellement… Enfin, si en fait.

Elle accepta un verre et je me levai pour aller vers le bar qu’il y avait dans la salle de jeux. Ce bar était, aussi, ouvert à tous et il était remplis tout les matins pour que personne ne tombe jamais à cours de boissons. Peut importe laquelle.

Je nous servis un petit whisky avec des glaçons. J’espérais qu’elle aimait les boissons fortes. Pour l’instant, la jeune Ivy regardais un peu ailleurs et je souriais en voyant ça. Je ne savais pas vraiment si c’était parce qu’elle était nerveuse ou autre chose. En tout cas, je m’installai en face d’elle et lui tendis le verre.

-C’est du whisky. J’espère que tu aimes ça, sinon j’ai plein d’autre chose.

Je lui souriais pour le mettre un maximum à l’aise.

-Bon, je t’ai pas fais venir jusqu’ici pour rien, ne t’en fais pas. Je voulais, déjà, savoir si tu connaissais Roadtramp et, si oui, ce que tu penses de ce groupe.

Commencer par le début était la meilleure chose à faire. Je bus un peu de whisky en attendant qu’elle me réponde.

Après quelques minutes à gigoter sur le pouf, je finissais par le trouver pire que confortable et me détendre, sans pour autant trop m'affaler, je tenais pas à passer pour un gros sac feignant. Daniele disait aller bien, meme si c'était un peu compliqué au travail. Il était rare qu'il soit préoccuppé, en particulier pour le travail, il paraissait si sur de lui.. Aussi quand il me disais que c'était la raison pour laquelle il m'avait appelée, j'étais plutot flattée, il m'accordait donc une telle confiance ? Je préférais cependant ne pas trop m'emballer

Vraiment ? Qu'est ce que je peux faire pour t'aider ?

Il avait l'air absent, mais ma remarque sur le monde à sa piscine semblait le réveiller, il souriait prétextant d'abord une question de météo avant d'ajouter avec sa modestie habituelle que le fait que ça soit sa villa avait une plus grande incidence, j'eus un petit rire à ses paroles, pas moqueur du tout. Je trouvais ça plutot atendrissant et amusant au fond.

Oui surement, c'est cool ici. T'as eu une bonne idée d'en ouvrir les portes, si on fait abstraction de certaines greluches, y'a moyen de rencontrer des gens intéressants

après tout il ne s'agissait là que de la stricte vérité, autant il lui arrivait d'en faire des caisses pour pas grand chose autant cette idée était à mon sens brillante. Bon, j'étais pas la personne la plus adaptée socialement, donc l'ambiance m'exaspérais un peu mais la proximité des jeunes talents étaient forcément intéressante pour quelqu'un comme Ricci qui gagnait d'autant plus à se faire apprécier, quant à moi ces rassemblements et ces rencontres m'inspiraient. Je n'avais cependant pas mentionné l'importance que devait tenir l'alcool gratuit dans la popularité de l'endroit, qui était pourtant un facteur indiscutable. Quand il allait me servir, j'eus d'abord un peu peur de me retrouver face à un truc ultra pauvre en alcool et hyper sucré vous savez, le genre de truc qu'on dirait que c'est du sang d'une licorne nourrie exclusivement de guimauve et de sirop d'érable. Mais le voyait revenir avec deux verres de whisky accompagnés de glaçons. Il s'inquiétait de savoir si j'aimais le whisky, et dans le cas contraire, me proposais autre chose, toujours avec ce grand sourire. Je me sentais bien en sa compagnie, prenait le verre en souriant.

Nan nan t'inquiètes c'est nickel merci. Bon, on trinques à ce futur job ?

J'arborais alors un petit sourire malicieux, tenant à lui montrer que j'étais de tout coeur avec lui et lui faisait pleinement confiance pour cette histoire de travail, et puis il m'avait suffisamment rendu service jusqu'ici, je pouvais décemment pas refuser. Il affirmait donc ne pas m'avoir fait venir pour rien, dans la mesure ou j'avais un verre de whisky dans ma main, je n'aurais de toute manière pas considéré cette visite comme inutile mais soit. Il me demandait si je connaissais Roadtramp et ce que j'en pensais, et j'en étais plutot touchée, ceci dit j'avais pas tellement la mémoire des noms donc préférait m'en assurer

Le groupe de Cort ? Ils sont jeunes, peut etre un peu trop,mais ça peut avoir ses avantages, et puis, ils ont trop de potentiel pour risquer de les perdre.

Ca paraissait peut etre assez catégorique comme réponse mais après tout il m'avait demandé mon avis non ? C'était chose faite, cependant il avait piqué ma curiosité et je lui demandais

Pourquoi ? Tu envisages de leur signer un contrat ?

Je laissai un peu planer le suspense. Mais j’étais bien content qu’Ivy me demande directement ce qu’elle pouvait faire pour m’aider. J’aimais les gens prêt à aider les autres. En fait, j’aimais qu’on m’aide… Fallait bien l’avouer. Mais je le leur rendais bien en les aidants à mon tour. Je n’étais pas du genre à ne pas rendre un service rendu, au contraire.

Mon sourire devint large quand elle me confia que j’avais bien fait d’ouvrir ma villa. Elle avait raison et elle avait raison pour les raisons qu’elle disait.

-Oui, il faut savoir vers qui se diriger. En général, les gens intéressants se repèrent très vite.

Un petit clin d’œil de ma part pour la petite Ivy. Cette fille faisait partie des gens intéressants. Elle avait tellement de ressources. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle était ici aujourd’hui. Parce qu’elle m’avait intéressé. Et pourtant, il en fallait déjà beaucoup pour intéressé Ricci The Best.

Je m’étais levé pour aller chercher du whisky en espérant que cela plairait à Ivy. Mais je fus vite rassuré par la jeune fille qui aimait, vraisemblablement, cette très bonne boisson. Normal ! J’avais l’œil. J’étais certain de ne pas me tromper en lui servant ça !
-Oui ! A ce future job ! Il va te plaire, je n’en doute pas !

Je souris en réponse à toute la malice de son sourire. Nous trinquâmes et je commençais à lui expliquer le job. Tout d’abord, je devais savoir ce qu’elle pensait de Roadtramp vu que c’était le centre d’intérêt du job en question. Par chance elle connaissait. Ce qui en soit était logique vu qu’ils commençaient à vraiment devenir connus à L.A. D’où mon intérêt.

Après avoir entendu son développement sur ce sujet je pris un air à moitié amusé. Elle avait exactement la même vision du groupe que moi. Elle se demandait, d’ailleurs, si j’envisageais de les mettre sous contrat.

-Tu sais Ivy ! Tu ferais un très bonne manager. Je pense exactement comme toi. Ils sont jeunes, très naïfs. Mais leur talent vaut plus que le détour.

Je bus un peu de whisky avant de continuer.

-Ca fait longtemps que je pense sérieusement à les mettre sous contrat et les prendre comme poulain. Mais je voulais attendre qu’ils soient plus mûrs. Mais voilà, le problème c’est que je risque de me faire doublé et ça part la faute de Cort.

Je regardais intensément Ivy.

-Il a donné une cassette d’une reprise à une de ses amies qui les à donné à Timmy Evans, le manager de MTI. Je dois avouer que je n’aimerai pas que Roadtramp signe chez MTI et encore moins à cause d’Evans. Ma réputation en prendrait un coup. C’est donc là que tu vas entrer en jeu. Tu va devenir proche de Cort pour savoir où en est cette histoire avec MTI. Quand tu seras assez amie avec, n’hésite pas à lui dire que chez BSC on est moins coincé. Je sais que ça compte beaucoup pour Cort.

Un autre clin d’œil pour la petit Ivy.

-Qu’en dis-tu ? Ainsi je pourrais encore attendre un peu qu'ils mûrissent avant de les faire signer. Je veux que tu me les garde sur le feu et que tu l'empêche de signer trop vite avec Evans.

Je remarquais que malgré la ahute estime que Daniele avait de sa personne, il ne refusait pas pour autant l'aide de quelqu'u, ce qui était à mon sens une bonne chose, enfin, surtout parce que c'était Mon aide qu'il demandait, et déjà j'en étais plus que flattée et puis c'était l'occasion rêvée d'équilibrer un peu, bien qu'il ne présente pas les choses ainsi, sachant que je serai ravie de l'aider, il m'avait quand même rendu beaucoup trop de services pour que je lui refuses mon aide. Même si j'angoissais quelque peu de le décevoir, il suffisait de voir le cadre, ce n'était pas un simple travail comme il m'en avait ourni tant d'autres, c'étit bien plus, mais il ne m'indiquait pas tout de suite ce qu'il comptait faire, il avait piqué ma curiosité et semblait s'en amuser un peu

Oui voilà.

Je voyais pas trop quoi dire de plus, si ce n'est que gens intéressants ou pas la présence de certaines personnes était capable de me filer des envies de meurtres plutôt violentes mais je préférais m'abstenir. Puis je remarquais son clin d'oeil et baissais un peu les yeux, rougissant un peu et laissant entendre un etit "ooh" a peine audible puis le regardait dans les yeux d'un air touchée puis lui adressait un petit sourire amical. J'étais flattée qu'il me considère comme quelqu'un d'intéressant, au même titre que d'autres jeunes talentueux de L.A, mais, sans tenir à me lancer des fleurs, il me semblait l'intéresser un peu plus que la moyenne. Puis il était content de voir que j'aimais le whisky, en même temps une roadie rockeuse avec mon franc parler et ma... délicatesse légendaire qui boirais du panaché grenadine ça serait quand même un comble. Un peu comme si King Kong mangeait des sandwich thon crudités vous voyez. Puis nous trinquions à ce nouveau job qui, il en était sur me plairait, je patageais, du moins en apparence son enthousiasme mais aurait aimé en etre aussi sûre que lui.

Si l'idée vient de toi, aucune raison qu'il ne me plaise pas

J'essayais de me montrer sincère et reconnaissante, sans pour tautant multiplier les courbettes et passer pour une cruche trop dmiative pour réfléchir. Il avait l'air amusé par ma vision du groupe mais demeurait sérieux, il me complimentais me disant que je ferais une bonne manager, je savais pas trop trop quoi en penser, s'il était sincère ou si c'était par pure courtoisie, car je ne pensais vraiment pas en être capable et, même si j ne l'avoouerais de manière aussi directe, cela ne m'intéressais pas plus que ça, enfin, si, mais j'avais peur qu'a gérer ce genre d'iterets, on perde le frisson des concerts, la magie des rencontres, ce genre de choses, et encore, chez BSC on était un peu plus détendus.

Tu crois ? Je sais pas si les affaires c'est vraiment mon domaine, et puis me retrouver dans une genre de concurrence avec toi, même au sein de la même maison, naan jsais pas. A tout le moins jserais ta consultante, ça pète comme titre consultante

Je disais ça d'un air très sérieux quoiqu'un peu rêveur, peut-être avais je effectivement l'oeil pour dénicher des talents, les faire prospérer, c'était autre chose, mais il va sans dire sue s'il s'gissait de donner un avis, j'étais partante, donc ouais, le titre de consultante me branchait carrément. Puis je l'écooutais m'exposer la situation, inclinant légèrement la tête quad il parlait de l'éventualité de se faire doubler et j'arquais un sourcil. Mais à vrai dire,, j'avais un peu de mal à soutenir son regard pour le moins...intense. Mais essayais de paaitre la plus détachée que possible. Il m'expliquait une histoire srdide de connaissaance qui fait passer une cassette, vous savez ce genre d'histoire tellement improbable qu'on n'y prête guère attention, mais Daniele connaissait l'enjeu, s'en était presque impressionnant. Il me disait alors de me lier d'amitié avec Eddy, une informatrice en somme, ce qui m'intéressait et me déplut un peu. Mais il continuait à parler, me disant que chez BSC en plus, on est moins coincé et me gratifiait d'un petit clin d'oeil. Aors mes doutes se dissipaient, après tout, il n'y avait rien de mal à cela, je devais juste me renseigner et lui dire la stricte vérité n'est ce pas ?

L'idée est bonne, classique mais toujours efficace je me rendais alors compte que, mine de rien j'étais quand même plus que concernée par cette histoire et moi ça me va, jdevrais m'en sortir je disais ça assez modestement, même si sur ce point, j'en manquais un peu. J'étais assez fière de mon jeu d'actrice, d'autant plus que là, je n'aurais pas franchement à me forcer, Eddy avait l'air d'être un gars plutôt cool. Mais je pense que j'avais besoi d'un compliment en fait, comme si j'esayais de me convaincre que j'en étais capable. Je voulais pas décevoir Daniele, vraiment pas. Et au vu de ce qu'il me demandait, je m'interrogeais un peu sur comment il me considérait. Il semblait clair qu'il m'appréciait mais est ce que ça n'était pas à but purement pratique ? Ce qui serait logique en un sens, et bien que flattée par la confiance qu'il me faisait, j'avais peur qu'il me prenne un peu ou une gamine.

Je me demandais si je ne commençais pas à un peu faire planer le suspens. A vrai dire, j’aimais beaucoup le suspens. Surtout quand c’était moi qui le faisait planer. J’étais comme ça, j’aimais garder le pouvoir sur la situation. J’étais fort pour le faire, d’ailleurs.

Je complimentai la petite Ivy. Elle le méritait et je voyais bien que mes compliments la faisaient rougir. J’aimais faire cet effet là. Mais il fallait bien dire qu’elle m’intéressait énormément. C’était une roadie dont tout groupe devrait être fière d’avoir. Non seulement elle était rigoureuse dans son travail, mais en plus elle apprenait très vite. Elle aimait réellement la musique. Ce qui n’était pas le cas de tous les roadies, certains étant juste très bon en technique et en manque d’un vrai boulot. Et puis elle était jolie, ce qui n’était pas non négligeable non plus.

J’étais sûr que mon job allait lui plaire et elle disait ne pas en douter. Mais elle contenait sa joie. Encore un bon point pour elle, tiens. Elle avait raison. Il ne fallait jamais dire qu’on était sûr d’un truc avant de savoir ce qu’étais vraiment ce truc en question. Cette fille m’intéressais vraiment de plus en plus jour après jour. J’en vins même à lui dire qu’elle ferait une très bonne manager. Et, ça non plus, ce n’était pas donné à tout le monde. Elle n’en était pas aussi sûre que moi disant qu’elle ne voudrait pas être en concurrence avec moi-même. A la limite, elle préférait être ma consultante.

-C’est vrai que je pleins ceux qui sont en concurrence avec moi… Ca doit être un enfer quotidien. Une consultante ? C’est noté. Je te rappellerais si j’en ai besoin d’une un jour.

Ensuite, je lui exposai mon plan. Moi je le trouvais cool mon plan. C’était un des meilleurs plans du monde. Ivy était attentive à tout ce que je disais. Et c’était pour ça aussi que je l’aimais bien. Parce qu’elle m’écoutait et j’aimais qu’on m’écoute. J’aimais m’écouter aussi. Et elle donna son avis. Classique mais efficace. Elle disait qu’elle devrait s’en sortir. Je bus un coup de whisky.

-Oui, classique mais efficace. On ne change pas des plans qui gagnent. Et pour ce qui est d’Eddy, je suis sûr que tu n’auras aucun mal à faire ami-ami avec, c’est un gars très sympa. Et naïf en plus.

Je savais qu’Ivy n’était pas la fille la plus sociable du monde, j’avais pu le remarquer maintes fois.

-Et puis je ne doute pas de toi. Et je ne veux pas non plus me servir de toi. Je voulais que ce job, que je trouve cool au fond, te sois destiné. Tout simplement parce que ce job est cool et ça te permettra d’être proche d’un groupe qui risque de devenir très connu au States d’ici peu de temps. Je ne voulais donc pas que ce soit n’importe qu’elle personne qui les approche. Je t’ai donc choisi parce que j’ai confiance.

J’achevai mon whisky regardant la jeune Ivy droit dans les yeux.

Bordel pourquoi j'avais autant de mal à me contrôler, depuis tout à l'heure j'arrêtais pas de rougir, bon faut dire qu'un compliment de la part de Daniele est quelque chose qui se mérite et est donc très appréciable mais je m'attendais pas à tout cela à vrai dire, même si j'en étais plus qu'honorée, je voulais pas qu'il croit que j'étais gêné, d'un autre côté il semblait content de l'effet qu'il semblait me faire, même si dit comme ça, c'est ambigu. Depuis tout à l'heure je me contrôlais pas mal et j'étais plutôt fière du résultat, fin j'avais la sensation d'avoir fait certains trucs de travers mais Daniele ne semblait pas de cet avis, et loin de moi l'idée de lui exposer mes défauts dont il n'était surement pas dupe.

Puis on parlait de cette histoire comme quoi je devrais être manager, je n'en démordais pas, consultante, ça pétait comme titre, et cette histoire de concurrence avait du le flatter, il se mettait à la place de ses concurents en disant que ça devait être l'enfer, mais m'acceptait en tant que consultante

Ouais franchement, ils ont bien du courage

Puis je lui souriais un peu, et j'étais très contente pour cette histoire de consultante, enfin, jle serais encore plus s'il venait un jour à me redemander mon avis, c'est qu'il considérait qu'il était digne d'être entendu, mais jtrouvais pas de manière d'exprimer cette sensation, donc je péréférais me taire et boire une gorgée de whisky. J'écoutais toujours Daniele avec une grande attention, déjà parce qu'il me fournissait des infos importantes étant donné qu'on parlait souvent travail, mais j'aimais bien sa façon de parler, il avait un charisme juste hllucinant, et je savais aussi qu'il aimait être écouté. Il ne semblait pas émettre le moindre doute quant à ma capacité à mener à bien ce plan. Faut dire qu'Eddy était un gars plutôt cool, et puis j'étais pas non plus totalement associale, j'allais même avec une certaine facilité vers les gens, mais j'étais, inadaptée socialement dirons nous, les gens avaient du mal à me comprendre à vrai dire, mais ce petit côté décalé était un atout face à quelqu'un de joueur.

Ni une équipe qui gagne.

Je lui lançais un petit regard complice, c'était pas la première fois qu'on bossait ensemble et tout s'étais toujours bien passé, j'hochais simplement la tête concernant Eddy, pour ce que j'e avais vu, il était effectivement plutôt cool et là, Daniele me sortait un pavé tellement adorable et avec un regard tel que j'ai failli me transformer en guimauve sur le coup, il me faisait une telle confiance, tenait tellement à me faire plaisir. J'étais touchée, réellement, et devais à nouveau rougir comme pas possible, je peinait un peu à soutenir son regard, puis je le regardais dans les yeux en épondant de la seule manière que je connaissais en éta de stress, l'humour.

Tu vas finir par me faire rougir...

Je lui adressais alors un grand sourire, je trouvais ça franchement drôle si on considérait que j'était en mode tomate ogm depuis le début de cette conversation, puis histoire de bien lui montrer que je prenais pas tout ça à la légère

Je... je sais pas quoi dire,t'as déjà fait tellement pour moi... Merci.

Je lui adressais alors le même regard que lui quelques minutes avant, droit dans les yeux et intense, me mordant légèrement la lèvre.

Les joues d’Ivy s’étaient rougies de plus en plus depuis tout à l’heure. Je la complimentais peut-être trop après tout. Mais bon j’étais bien placé pour savoir que les compliments étaient la meilleure chose qui existait en ce monde. J’étais moi-même un fan absolu de ces petites douceurs.

J’avais poussé très loin le vice en disant qu’elle ferait une très bonne manager. Mais elle semblait préférer de loin le rôle de consultante affirmant que les autres managers avaient beaucoup de courage de s’opposer à moi. A vrai dire, ce ne serait pas drôle s’il n’y avait que moi. J’aimais la compétition, surtout quand j’en sortais vainqueur. Ce qui était souvent le cas. Mon pire rival et le plus puissant était Timmy Evans de MTI. Lui, je le redoutais. Il faisait un très bon challenger. Donc, c’est avec très grande attention que j’allais réfléchir à ce que pourrais bien m’apporter Ivy en plus pour être vraiment au dessus d’Evans.

-Du courage, oui ils en ont. Faut pas trop s’inquiéter pour eux.

Elle n’avait rien dit de plus sur le rôle de consultante. Elle buvait son whisky et m’écoutait encore le sourire aux lèvres et les joues toujours rouges. Est-ce que j’aimais faire cet effet là ? Oui, carrément. J’en vins à trouver mon plan superbe même s’il était classique. On ne change pas une équipe qui gagne disait la jeune fille, je levais mon verre.

-C’est vrai ! Et on forme une très bonne équipe, crois-moi ! MTI n’a cas bien se tenir !

A vrai dire, on n’avait jamais travaillé ensemble. Mais mon génie additionné à la personnalité d’Ivy ne pouvait faire que des étincelles. Le travail d’équipe n’a jamais été mon fort. Mais j’appréciais vraiment la jeune fille. En fait, j’aimais travailler avec des personnes du sexe opposé quand elles étaient intelligentes et jolie. Deux choses qu’avait Ivy. D’ailleurs, je la complimentai encore lui déclarant qu’elle avait ma totale confiance
.
Elle rougit encore plus qu’elle ne le faisait déjà et me le fis remarqué par l’humour. Un humour qui, je le supposais, la rassurait. Elle ne savait que répondre à part un merci. Mon sourire s’élargit.

-Les compliments, il faudra t’y faire. J’adore en recevoir et, comme on est destiné à travailler ensemble, tu en recevras aussi. Pas tout le temps de ma part, mais de la part de gens qui apprécie mon travail et donc le tiens.

Je terminai mon whisky le déposant sur la petite table.

-Tu as compris tout le plan ? Je suppose que oui !

Un petit clin d’œil.

-Tu veux essayer de me battre au flipper maintenant ? A moins que te ne préfères la piscine.

J’étais imbattable au flipper!

Je craignais un peu que mon rougissement laisse pense à Daniele que j'étais gênée de cette attention qu'il me portait et n'en vienne à s'arrêter, d'autant que même si je le complimentais aussi, je craignais toujours de trop passer pour une lèche bottes ou d'enfoncer des portes ouvertes, je veux dire, certaies choses me semblaient tellement évidentes que les dire n'aurait que peu d'intérêt. Mais je savais que je l'avais flatté avec cette histoire de concurrence, car il semblait clair que Daniele aimait la compétition et les défis, et j'étais un peu pareille, mais je préférais franchement l'avoir de mon coté, c'était aussi simple que ça et même si la concurrence lui plaisait, que je l'aide à faie la différence face à ses rivaux devait avoir encore plus d'importance à ses yeux.

Mais le courage fera jamais le poids face au génie.

Je lui souriais alors, son plan était génial, comme beaucoup de ses décisions, et je jugeait important de le préciser, même s'il en était déjà persuadé. Il levait son vere quand j'évoquais notre équipe, on avait jamais à proprement parlé bossé tous les deux, mais j'avais déjà travaillé pour lui et considérait que c'était du pareil au même et que l'on ne pouvait que réussir.

C'est clair, ils ont intéêt à se préparer !

Oui j'étais franchement enthousiasthe a cette pensée mais gardait mon sérieux préférant ne rien prendre pour acquis. Même si je voyais pas comment ça pouvait mal se passer, j'étais sérieuse, c'était pas si compliqué et plus que tout, je voulais pas décevoir Daniele, tant sur le plan professsionnel que personnel à vrai dire. Car oui Daniele m'interessait, je dirais pas non plus que j'en étais raide dingue, faut pas éxagérer, ça tenait plus de l'admiration je crois, et me voir répondre par l'humour le fit d'autant plus sourire, et il m'expliquait que je devrais m'habituer aux compliments.

Ca devrait pas être trop contraignant

J'affichais un petit regard malicieux alors qu'il me demandait si j'avais bien tout compris, mais supposant déjà que c'était le cas en me faisant un etit clin doeil

Excellente déduction ~

Je lui faisais à mon tour un petit clin d'oeil, puis il me proposait une patie de fliper ou sinon d'aller à la piscine. Et a vrai die, la piscine ne m'interessait que peu, jvoulais pas voir du monde, et une salle de jeux quoi, cet endroit était le paradis sur terre à mes yeux et même si Daniele me proposait surement un jeu ou il excellait, j'aimais les défis, et puis une idée me trottait dans la tête, rien de très sérieux mais sur le coup j'avais envie de le dire

Je vote pour le flipper, il fait un peu chaud pour la piscine je trouve, plus tard peut être ?

J'arquais un sourcil très légèrement et le fixais quelques instants, juste pour le destabiliser un peu, et le faire douter d'ou je voulais en venir, puis me dirigeait, toute sourie vers le flipper

Ivy avait totalement bien cerné ma façon de penser et elle comprenait déjà comment je marchais. Sa phrase sur le courage qui ne fera pas le poids face au génie était, pour moi, un très beau compliment. De plus, mon plan l’avait ravie et on était prêt à démolir toute la concurrence qu’il y avait sur notre passage. Ca me faisait bizarre de parler en « nous » quand j’y pense. J’avais plutôt l’habitude de parler en « je », vu que je ne parle que de moi ! Moi et moi seul ! Mais sur ce coup là c’était moi et Ivy et on allait former, non seulement, un équipe de choc. Mais aussi, une équipe qui gagne. Car nous avions tout pour vaincre.

J’avais mis en garde Ivy qu’il fallait commencer à se faire aux compliments et elle disait qu’elle y arrivera facilement.

-Je n’en doute pas ! Les compliments, c’est ce qu’il y a de mieux dans la vie !

J’avais dans l’idée de rendre Ivy comme moi. Je voulais être son mentor professionnel ! Je savais l’admiration qu’elle me portait (beaucoup de gens m’admirait mais peu arrivait à réellement me convaincre et, Ivy, elle, avait réussi). Elle pouvait aller très loin si elle avait les bons conseils aux bons moments. D’ailleurs, elle avait tout compris à mon plan et j’aimais ça.

-Très bien !

J’agrémentai ma remarque d’un grand sourire. L’affaire du plan était réglée et j’allais bientôt savoir pour qu’elle maison de disques Roadtramp penchait. On s’envoyait des clins d’œil. On était sur la même longueur d’onde, ça s’annonçait bien.

Ce qu’on allait faire maintenant que tout était en ordre ? Du flipper. Parce qu’Ivy préférait ça à la piscine. Bonne réponse Ivy.

-Le flipper, c’est ce qu’il y a de mieux !

Je me levai et me dirigeai vers le superbe flipper rock’n’roll qu’il y avait dans la pièce. Je l’allumai afin qu’on puisse y jouer totalement gratuitement.

-Honneur aux dames !

Je n’étais pas le genre gentleman. Je me marrai d’ailleurs.

-Je suis certain que tu ne me battras pas ! Je suis imbattable ! J’ai le meilleur score enregistré !

J’espérai qu’elle allait donner le meilleur d’elle-même. J’aimais la résistance, je vivais pour elle et pour montrer que j’étais, indéniablement, le meilleur. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, c’était mon mantra !

J'avais la sensation d'avoir fait quelque chose de bien aujourd'hui, de pas m'être couverte de rdicule en balançant des absurdités déjà, mais d'avoir tout de même fait quelque chose, attirer l'attention de Daniele n'était pas chose aisée, mais en sa compagnie je me sentais importante, de ces personnes qui te font te sentir bien, et doué même quand tu es au plus bas. C'était plutôt gratifiant ouais, et même si j'admirais vraiment ce qu'il était, je craignais un instant de me mettre à envisager les choses avec une estime de moi trop importante, mais me ravisais, même si je suivais mon exemple, j'étais pas non plus un clone, et je crois qu'en un sens c'est aussi ça qui lui plaisais. J'aimais les compliments, tout comme lui, mais m'en estimais pas forcment digne, ce qui est plutot stupide au fond. Mais bon. Que Daniele m'ait pris sous son aile était indiscutablement une des meilleures chose qui m'était arrivé depuis mon arivée à L.A, côté mentor, je ne pouvais pas rêver mieux, oui je crois que mentor est le terme exact pour le définir, même si être manager ne m'avait jamais attiré outre mesure, sa manière d'appréhender la vie, le travail, les rencontres avaient quelque chose de fascinant même si cela pouvait s'vérer surprenant, aussi il semblait vraiment satisfait que j'ai etièrement compris son plan, mais je me voyais pas répondre unt ruc d'une banalité absolue et hochait la tête en lui souriant.

Il ne semblait pas déçu de mon choix d'ermite associale de rester à l'intérieur, bien au contraire d'ailleurs, il semblerait que le bruit du flipper lui soit plus agréable que les rires, les cris et l'agitation du bord de la piscine, ce qui était une bonne chose, je tenais pas à contrarier ses envies mais j'aurais pas vraiment profité je crois.

J'avoue que c'est cool, mais peut être pas ce qu'il y'a de mieux...faut dire que le choix est difficile ici.

Je regardais autour de moi et regardais tous les jeux qui m'entouraient, était-ce vraiment choisir d'en choisir un préféré dans ce vaste paradis, avec une cible à fléchettes ou encore un air hockey ? Et puis même si la compétition était possible, je la trouvais moins direct sur un flipper que sur un jeu en face à face mais nous ne faisions que commencer après tout. J'aimais aussi jouer aux cartes, poker principalement mais à deux l'interet est discutable, enfin, je le suivais tranquillement vers le flipper, déjà le design était à tomber, il l'allumait et me laissait l'honneur de commencer, et ce de manière si cliché qu'il semblait lui même s'en amuser

Merci bien monsieur

J'inclinais alors légèrement la tête, mais ne parvenait pas non plus à cacher mon envie de rire de la situation, mais rapidement, je reprenais un air ultra sérieux, replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille et me préparais, Daniele se disait imbattable, et sans paler d'angoisse réelle, je me questionnais sur l'issue de ce duel. J'étais pas foncièrement mauvaise, et ne comptait vraiment pas perdre volontairement pour flatter son ego, bien au contraire, quel intéret d'une compétition dans ce cas, ça perdrais tout son sens. J'avais plus peur de perdre en fait, j'avais pas l'esprit de compétition, mais là ça tenait du défi, et il ne m'en fallait guère plus pour m'enflammer et mon regard traduisait alors cet air de défi, de même qu'u léger sourire du coin des lèvres

Ne sois pas si sûr, on n'est imbattable que jusqu'à la preuve du contraire

Je me montrais plutôt détachée à ces mots, je voulais as paraître trop sûre de moi, je voulais juste que lui sois moins sûr de lui. Je lançais alos la balle et commençait à jouer, pas de score spectaculaire au début, mais je tenais bon en renvoyant la balle à chaque fois, gagnant ainsi en vitesse et commençant à voir danser les chiffres sur le panneau des scores, certes j'étais encore loin du score de mon mentor mais ma balle n'était pas perdue, et je ne comptais pas la perdre avant d'voir gagné, bien sur la volonté et la réalité se confrontent bien souvent, mais si on ne croit pas à ce que l'on fait, il est inconcevable d'espérer gagner.

Ca y est, on y était, Ivy avait osé ne pas approuver totalement ce que je venais de dire. J'avais dit que le flipper était ce qu'il y avait de mieux et, elle, elle avait dit que c'était cool mais peut-être pas le meilleur. Tout ça m'arrcha un sourire satisfait. Elle allait être ma collaboratrice et c'était bien de savoir qu'elle serais capable de ne pas toujours suivre aveuglément ce que je voulais faire. Car, même si la plupart des mes actes étaient parfait car réfléchis par moi-même, avoir quelqu'un pour canaliser mes plans et donner son avis était un précieux atout.

-Oui, le choix est difficile. Mais il est difficile uniquement parce qu'il y a beaucoup de chose à faire. Je suis sûr, comme ça, que personne ne s'ennuie quand on entre dans ma villa. Mais le flipper, je t'assure que pour nous deux, c'est le mieux. Parce que je suis le meilleur à ce jeu et parce que je suis sûr que tu vas essayé de me prouver le contraire.

J'avais vu son regard parcourir la pièce. Il y avait de quoi faire, en effet et peut-être qu'Ivy préférait l'un des autres jeux que ma salle proposait. Mais rien ne nous empêchait de les essayer tous. La journée était à nous!

Nous nous drigeâmes vers le flipper et je l'avais allumer. Il faisait un bruit caractéristique. C'était un flipper de luxe que j'avais payé à prix d'or. Il n'en existait que trois ou quatre dans le même genre aux Etats-Unis. J'en était assez fier, je devais l'avouer. Je laissai Ivy commencer. Déjà parce que c'était une fille et que, malgré mon narcissisme exacerbé, je gardais quand même des bases de galanterie. Elle me remercia non sans s'empêcher de rire, mais se renconcentra rapidement.

Je me posais deux questions à ce moment précis. La première: était elle une très bonne joueuse de flipper? La seconde: si oui, allait-elle me laisser gagner? J'espérai bien qu'elle ne me ferais pas l'insulte de flatter mon égo en me laissant gagner et en me louangeant. Je préférais nettement qu'elle y mette toute son énergie et que je la batte à la loyale. Et c'est dans ce cas de figure seulement que mon égo sera flatté et que j'aurais encore plus d'intérêt pour la jeune fille.

Mais la réponse d'Ivy me paraissait de bonne augure. Imbattable jusqu'à preuve du contraire, me disait-elle. Bien!

-En effet! Montre-moi ce que tu sais faire!

Je n'avais pas peur d'elle, ni de son jeu car je ne craignait pas l'adversité. Et, avant de paraitre moins sûr de moi je devais voir comment elle se débrouillait.La partie commença et, après un début modeste, la jeune fille gagnait en rapidité et en assurance. Elle tennait la balle en jeu un long moment alors que les chiffres sur le panneau grimpaient. Ce n'est qu'après une lutte acharnée qu'elle finis par la perdre ne dépassant pas mon meilleur score.

-Pas mal du tout! Il va falloir que je me concentre pour te battre!

Je commençai à jouer avec ma technique habituelle. On pouvais voir dans mon jeu que j'avais passer des nuits à m'entrainer à ce jeu. Après un moment, je n'avais plus aucune balle, mais j'avais vaincu Ivy de quelques points.

-La partie était serrée, petite. T'as du cran, en tout cas! Avec de l'entrainement tu seras bientôt aussi forte de moi.

J'étais sincère. J'allais être son mentor sur tout les points. Et un mentor se devait de connaitre au mieux son élève.

-J'ai juste une question... Je ne crois pas te l'avoir demandé. Pourquoi est-un venue à L.A.?

Une question vague mais qui me donnerait beaucoup d'indication sur les intentions d'Ivy.

Je m'étais enfin décidé à le contredire, enfin, j'en avais pas eu plus l'occas que ça auparavant mais c'était maintenant chose fite, bon j'étais restée courtoise et reservée, fallait pas exagérer, mais je montrais ainsi que j'étais pas juste un charmant toutou,pour le coup du flipper, je me doutais que ça aurait pas de conséquences dramatiques mais que nos avis divèrgent pourrait prendre une toute autre ampleur sur d'autres sujets, mais qu'importait pour l'instant, je ne pensais plus du tout au travail, seul ce moment de détente comptait à mes yeux.

Oui c'est logique, je ne peux qu'approuver pour le flipper

Il voulait que ça soit une compétition, une vraie, ce qui ne changeait en rien mes plans, j'avais jamais envisagé de le laisser gagner. Ni au flipper ni a aucun autre des jeux ici pésents d'ailleurs, que j'avais bien l'intention d'essayer aussi. Le voir faire preuve d'une telle galanterie me faisait sourire, même si l'inverse ne m'aurait pas gêné outre mesure. Certains principes galants m'avaient toujours semblé absurdes en fait, le fait de ne jamais frapper une fille entre autres, je parais du principe que quand je commençais, il avait le droit de se défendre vous voyez, au fond c'est une très bonne chose, mais de là à suivre aveuglément ces consignes. La concentration dot je faisais preuve devait l'intriguer, certes j'étais très appliqué dans mon travail, mais avais toujours un air rieur, rêveur, comme n'étant qu'a moitié interessée par ce que je faisais, ce qui était faux. Alors me voir ainsi devait le surprendre un peu, mais il ne faut jamais me lancer un défi, jamais. Et ma réponse semblait le satisfaire, mais pas le déstabiliser pour autant, il n'avait pas peur de moi, ce qui aurait pu me vexer mais je n'en faisais rien. Je ne lui répondais pas non plus, le jeu était lancé et je ne pouvais risquer une seconde d'inattention, mais après un score plus qu'honorable j'ai fini par perdre, en toute dignité d'ailleurs, pas de juron étouffé, as de coup de pied rageur dans le vide, je faisais décidément preuve d'un self control absolu aujourd'hui.Je lui souriais un peu, mon score était pas démentiel, il dépassit pas son record mais c'était plus qu'honorable franchement, mais je savais pas quoi penser de sa remarque, sincérité ? politesse ? ironie ? j'en savais franchement rien et décidait par conséquent de épondre le plus sobrement possible

Merci ~ Bon courage à toi...

Je m'écartais alors du flipper et me plaçait sur la gauche, afin d'avoir une bonne vue sans pour autant le gêner, c'était serré, très serré, il jouait bien on voyait là le fruit d'heures d'entrainement mais je ne ouvais qu'admirer sa maitrise qui lui permis de me battre, pas de beaucoup mais bon, les faits étaient là, et j'étais bonne perda...wait... Petite... il m'avait appelé petite ? C'était quoi ? Affectueux ? Un reproche ? Une raillerie ? ou simplement la preuve du fait qu'a ses yeux j'étais qu'une gamine ? Cette possibilité me blessait, vraiment, c'était probablement rien mais tout analyser était devenu tellement spontané pour moi. J'en oubliais presque la suite de sa phrase, du cran ? Il est clair qu'il en faut pou essayer de lui tenir tête, et qu'il me le dise me redonnait le sourire.

Il en faut ! Et ce jour là, je veux ma revanche...

Je lui lançais un regard perçant, d'un ai méchant, mais juste pas crédible au fond et rapidement éclatais d'un petit rire. Mais cette histoire d'entrainement il était sérieux ? Il llait aussi m'aider à me perfectionner en flipper ? Le titre de mentor n'avait jamais été plus justifié, même si tout bien réfléchi, ça faisait de moi un simple disciple, et qu'il me voie comme une gamin me semblait plausible, c'est idiot n'est ce pas, a quel point un simple mot pouvait changer ma vision du monde.

Ooh on passe aux aveus..bien... Alors j'ai jamais été franchement fichue de m'imaginer faire la même chose toute une vie, et même le choix d'un seul at dans une école de communication, c'était pas concevable, et une fois diplomée, la perspective d'être designeuse de boite de conserve ou ublicitaire pour dentifrice me fascinait pas. A L.A tout est plus eclectique, les opposés se confrontent, on peut être absolument ce que l'on veut et travailler avec les plus grands pour peu qu'on s'en donne les moyens et qu'on aie de la chance.

C'était la description la plus honnête de mes intentions que je pouvais faire je crois, et ça devrait apporter à Daniele les renseignements qu'il attendait. Cependant, même si je 'avais aucun souci avec cette question, une idée me trottait en tête, ces défis manquaient d'enjeu, la simple victoire était certes gratifiante, mais il fallait rajouter quelque chose. Je m'accoudai au flipper avant de lui proposer quelque chose.

La simple gloire en victoire d'un défi je trouve ça un peu restrictif tu crois pas ? Si on rajoutais un enjeu ?

Je lui adressais alors un petit sourire malicieux avant de poursuivre.

Pas d'argent ou de conneries du genre disons... le prochain qui gagne pose la question qu'il veut ?

Mon côté enfantin reprenait le dessus, mais je trouvais l'idée bonne, je me voyais mal interroger Daniele de manière directe et ce jeu m'en donnerais l'occasion, je regardais alors en direction d'une cible de fléchettes. Mon jeu de prédilection cette fois.

Je l’avais battue. Et je devais reconnaître qu’elle avait un sacré cran. Et elle voulait sa revanche. Ça promettait ! Elle était encore plus combative que je ne le croyais. J’accueillis sa réplique et son regard avec un sourire. Elle voulait paraître méchante sans réellement être crédible. Mais j’adorais ça ! Le genre de fille à ne pas se laisser faire. Puis, elle éclata de rire. Un rire de jeune fille très agréable. Mais une seule de mes questions la rendit plus loquace.

Et je l’écoutais, attentivement alors qu’elle me résumait les pourquoi de son arrivée dans la ville des anges. Une fille qui ne voulait pas faire le même job tout le temps, le fait de pouvoir être qui elle était ici à L.A. et la possibilité de travaillé avec les plus grand. On pouvait dire que, sur ce dernier point, elle avait réussi son coup.

-On peut dire que tu as plutôt réussi, tu côtoies des gens célèbre.

Je faisais référence à moi. Mais pas uniquement vu qu’elle avait la chance, grâce à moi, de côtoyer les grand groupes de rock. Je devais avouer aimer les raisons de sa venue dans cette ville. C’était une preuve de son originalité et j’aimais les gens originaux. J’en étais un, d’ailleurs.

Puis vint un défi. Enfin mieux qu’un défi. Elle voulait rajouter un enjeu à nos petits jeux. Je répondis à son sourire malicieux par un regard intéressé qui la poussait à en venir aux faits sur son idée. Et je ne fus pas déçu quand elle me dit que l’enjeu ne serait ni l’argent, ni des choses dans ce genre-là. C’était bien, l’argent je n’en avais que faire et ça n’avait rien d’excitant. Mais son idée de poser la question qu’on veut en cas de victoire m’intéressait et allait rendre tout ça très intéressant. Comme un jeu dans le jeu même.

Je fis mine de réfléchir un long moment alors que tout cela allait vraiment m’amuser. Je finis par sourire.

-D’accord, ça marche ! Mais je risque de poser beaucoup de questions.

J’avais suivis son regard qui s’était arrêté sur le jeu de fléchettes.

-Et va pour les fléchettes.

Nous nous dirigeâmes vers la cible et je sortis les fléchettes.

-Si tu as choisis ce jeu, c’est que tu dois être douée !

Elle ne l’avait sûrement pas choisi par hasard. J’en déduis donc qu’elle devait savoir très bien y jouer.

-Honneur aux Italiens.

Oui, je donnais toujours la main à qui je voulais. Ici, en l’occurrence, je me la donnais à moi-même. Je lançais mes fléchettes pour faire un score honorable, même si je n’étais pas content de mon coup.

J'étais clairement la personne la moins crédible du monde quand il s'agissait d'avoir l'air méchant, j'étais pas une genre de passoire qui se laissait marcher sur les pieds non plus, d'autant qu'une passoire n'a pas de pied, mais à trop chercher les bons côtés des gens, il m'était déjà difficile de leur en valoir pour une raison justifée, alos dans le cas présent... étrange pour une amatrice de théâtre me direz vous, peut être, mais le théâtre en soi est une absurdité et y feindre des sentiments est donc autrement plus facile. Et plus généralement, c'était impossible d'en vouloir à Daniele.

Je savais as trop quoi penser de la réponse que j'avais donné à Daniele, mais honnêtement, rien au monde ne me gavais plus que la monotoie, la routine, les relations formatées, les rencontres arrangés. Je ne vivais que pour l'euphorie du hasard, et l'idée de passer toute une vie entre une chaise de bureau et une charmante petite maison, avec pour toute surprise de l'existence un voisin venant demander le sel. Non franchement, je préfèrerais encore fixer un gros paquet de sel sur ma porte. Il répondait finalement, considrant qu'à tout le moins je cotoyais des gens célèbres.

Ouais... fin je préfère rien prendre pour acquis, si tout eut arriver ici, le pire aussi.

Je tenais pas à me montrer franchement pessimiste, c'était loin d'être le cas et je lui signifiais d'un petit sourire que j'étais déjà très satisfaite de tout cela, mais je n'avais pas non plus une vision du monde unilatérale et en rose bonbon. Puis nous parlions de ce défi, la simple gloire m'interessait certes, mais de là à m'en contenter, il fit d'abord mine de réfléchir longuement à ma proposition, j'ignorais si c'était un réel questionnement ou juste une certaine envie de m'embêter, ou un qestionnement sur comment m'embêter peut être... Mais semblait déjà approuver qu'on laisse l'argent en dehors de tout ça, je trouvais ça un peu puéril déjà, comme les pré-ados qui jouent au poker pour se payer du champomy. Et honnêtement je pouvais pas frachement me permettre de perdre... Et il finit par accepter avec un petit sourire, mais prévenant qu'il risquait de poser beaucoup de questions.

Oh en poser tu peux, mais seule ta victoire me force à répondre, ce qui n'est pas assuré..

Le provoquer en détournant ses propos, ainsi je ne le contredisais pas directement, et lui montrait clairement qu'il ne me faisait pas peur, ou du moins que c'etait ce que je voulais qu'il croit. Puis il s'est dirigé vers les fléchettes, approuvant mon choix silencieux et en un sens je trouvais ça mignon, puis il supposait que je devais être douée aux fléchettes si j'avais choisi ce jeu et pour le coup j'étais un peu coincé, je l'avais pas franchement joué fine sur le coup là.


Ou que je veux que tu le penses

Je prenais gout au jeu, même si ni lui ni moi n'en étions encore maitre, c'était d'ailleurs ça qui me plaisait je crois. I se donnait ensuite la main et je n'y voyais pas d'objection, Les traditions moyennageuses c'est mignon certes, mais y déroger devrait être possible. Je le regardais donc lancer, un jeu sobre mais efficace, et son score final était loin d'être mauvais et lançais d'un air incertain.

Bon...bah les canadiens entrent en piste ..

Et là, ca devait être le spectacle le plus improbable jamais vu dns une salle de jeux, mon style aux fléchettes était disons atypiques, tête penchée, appuis au sol décalé, alternance main droite main gauche, en bref, la flechette qui a plus de chance de se loger dans le postérieur d'u mammouth que sur une cible, et pourtant... je ne jouais bien que comme ça, d'une manière conventionnelle c'était catastrophique, mais ceci me permettait de battre Daniele, d'a peine quelques points.

L'entrainement sur photos épinglées au mur, y'a que ça de vrai

J'haussais les épaules, disant ça presque nonchalamment, mais me disait que peut être cela piquerait sa curiosité. C'était donc à moi de poser une question, et celle que j'avais en tête ne me semblait plus adaptée, trop directe, ce genre de choses. Je décidais donc de d'abord pousser Daniele à se livrer sur certains points, tout chez lui ne pouvait pas être aussi lisse, à mes yeux ce n'était pas concevable.

Tu es venu à L.A par simple gout de la compétition ou pour d'autre raisons ?

Je savais bien entendu que L.A représentait aux yeux de Daniele l'endroit pour se confronter aux meilleurs, mais il n'était tout de même pas arrivé ici sans raison. Il n'était pas un beau jour parti d'Italie pour le fun... Cela fait, je regardais un peu autour de moi, sur quoi pourrait bien repose notre prochain défi.

Spoiler:

L’avantage d’Ivy c’est qu’elle n’avait pas l’innocence d’une fille de son âge. Cela aurait été un désavantage si elle n’avait pas été une de mes protégées. Mais comme elle l’était, c’était bien un avantage que de savoir qu’elle n’était pas naïve. Elle voyait la vie en gris et c’était bien comme ça qu’elle était.

-Vrai, le pire peut arriver. Mais tant que tu seras avec moi disons que le pire sera quand même limité.

C’est un sourire assuré qui accompagna ma phrase. La vie avait été bien rose avec moi il fallait le dire. J’étais né dans une bonne famille et j’avais eu l’avantage de naitre génie et opportuniste. Que demander de plus ? Quand a Ivy, elle avait l’occasion de faire de grande chose. En tout cas elle en avait le caractère.

Preuve de tout ça, elle me proposa de faire des jeux. Le gagnant de chaque partie ce verrai le droit de poser une question à l’autre et ce dernier serait obligé d’y répondre. J’étais sûr de moi, sûr de ne pas perdre. Même si je savais qu’Ivy était sûrement redoutable. Elle me redéfinit les règles avec espièglerie. Elle était d’humeur joueuse la petite. Cela tombait bien, je l’étais aussi. Et je voyais bien qu’elle n’avait pas peur de moi.

-Pas assuré mais presque. L’expérience triomphe toujours.

Oui, j’aimais sortir de grandes phrases ! Surtout quand elles m’allaient bien. Et celle-là m’allaient très bien. Sauf que j’ai oublié le mot génie. L’expérience et le génie triomphe toujours donc Daniele Ricci triomphe sans cesse ! Je manque de modestie, moi ? C’est vrai.
Et c’était sur le jeu de fléchettes qu’elle voulait me battre. Et, alors que je pensais bien qu’elle voulait jouer à ça parce qu’elle y était douée, elle la joua tactique disant que c’était peut-être ce qu’elle voulait me faire croire. Il fallait que je sois prudent avec que cette petite ne dépasse le mettre trop vite.

Je m’avançais donc devant la cible et faisait un score modeste mais satisfaisant. C’était au tour de la jeune fille. Et la position qu’elle prit était… Comme dire… Spéciale. Oui, je crois que c’est le bon mot. Mais tellement spécial que j’étais persuadé qu’elle allait complètement se planter. Je levais un sourcil d’un air vraiment sceptique.

-Tu vas jamais y arriver comme ça…

Et, pour la première fois de ma vie, j’eus tort. Car la petit Ivy me battu de quelques points. Quelques minuscules points mais c’était quand même assez pour me battre. Apparemment, elle s’était entrainer sur des posters.

-Et qui était représenté sur le poster ?

Non… Théoriquement elle n’était pas obligée de répondre à ma question parce que j’avais perdu. Et quelque part, ça me choquait et m’amusait tout en même temps. C’était très bizarre comme impression.

Bon, elle n’était pas obligé de répondre à ma question, par contre, moi j’étais obligé de répondre à la sienne. J’étais bon joueur et je savais accepter les défaites (aussi rares qu’elles soient). Une petite question sur ma vie passée. Comme je n’avais rien à cacher j’y répondis avec plaisir.

-La compétition, pouvoir me mesurer aux meilleures. C’était en partie pour ça, mais pas uniquement, je dois l’avouer. L’Europe c’est très différent d’ici. Les gens sont bien plus coincés là-bas. Et l’entreprise où j’étais engagé ne voyait pas d’un très bonne œil que je fasse souvent la fête. Ah, oui, et ils étaient tous jaloux parce que j’étais meilleurs qu’eux. En Europe les gens n’aiment pas les génies. Donc j’ai tout fait pour me faire virer et je suis venu ici. Je ne regrette pas une seconde mon choix de partir.

Je ponctuai ma tirade d’un sourire. J’avais répondu de la manière la plus exhaustive possible. Je suivis le regard d’Ivy qui se promenait dans la salle de jeu avec de repérer la suite de notre petite compétition.

-Le billard, ça te dit ?

Là, j’étais sûr de gagner !

Spoiler:

L'optimisme juvénile, une si belle formulation qui disposait par ma simple existence de l'exception confirmant leur règle, c'est moche quelque part de se dire qu'a a peine plus de 20 piges on arrive plus à croire a l'utopie d'un monde ou tout serait pour le mieux. Mais ce n'était pas entièrement mon cas, je considérais l'optimisme comme nocif quand il rendait franchement naïf, car c'est ça qui fait de nous des adultes sans nécessairement perdre tout gout du jeu, abandonner peu à peu cette naïveté pour se tourner vers les faits, rien ne nous empechant alors de garder cet aplomb déconcertant de l'innocence. Et même si j'avais essayé, j'avais la sensation que cette gamine n'existais plus. N'existerai plus. Mais Daniele se voulait rassurant, me disans qu'a ses cotés je risquais presque rien

Espérons que ça dure dans ce cas

Je lui souriais un peu, déjà parce que je tenais pas à plomber l'ambiance et puis, Dan était une figure rassurante à mon sens, Dan était un archétype, l'homme ayant réussi brillamment sur tous les points, ces gens me fascinaient et même si j'avais une fâcheuse tendance à accorder trop de crédit au passé, je passais pas non plus ma vie à m'apitoyer sur mon sort et comptais bien réussir à mon tour. Et la première étape était donc de gagner ce jeu que j'avais moi même lancé, je me montrais déterminée et Daniele semblait d'humeur aussi joueuse que moi aussi je lui redéfinissais les règles non sansune certaine espièglerie, ce a quoi il répondait par une phrase à rallonge, vous savez le genre de trucs que des cruches se font tatouer su le poignet ou écrivent sur des t-shirt.

Dans ce cas tu n'as rien à craindre ~

D'un air faussement conciliant, un peu ironique en fait, ne pas contredire, mais lui faire ressentir que j'étais pas franchement d'accord avec cette théorie, et puis, il n'avait aucune idée de mon niveau aux fléchettes, et comme si je souhaitais le feinter, je me mettais à tirer de la manière la plus improbable, ce qui aurait été une ruse redoutable,mais c'était juste ma façon habituelle detirer en fait, et il semblait douter de son efficacité

Ainsi je ne peux pas perdre avec style de tout évidence ? Il me semble donc que gagner est la seule issue ?

Et à ces mots la dernière flèche se plantait dans la cible, pour dépasser de quelques points le score de Daniele et ouais, j'étais franchement fière, d'avoir réussi à le surprendre, et en lui révélant ma technique j'avais effectivement piqué sa curiosité puisqu'il me demandait qui était sur ce poster, et en fait, j'étais en rien forcée de lui dire, il avait perdu après tout, mais il s'intéressait, et la compétition faisait pas de moi un genre de monstre associal, donc je lui répondais, sans pour autant trop de précisions

C'était pas franchement des posters, plutôt des photos de photomaton tu vois...ceci expliquant cela et c'était mon ancien meilleur ami

Je me mordais un peu la lèvre et regardais distraitement ailleurs puis Daniele répondait à ma question,  il ne semblait en rien gêné et donc avait l'air vraiment honnête. J'écoutais sa réponse avec une certaine attention et ne pouvait réprimer un sourire quand il évoquait le côté coincé des européens, et quand il en arrivait à les qualifier de jaloux de son talent j'haussais la tête, ce n'était apparemment pas L.A qui lui était monté à la tête, il était ainsi depuis toujours apparemment.

J'avais pas cette vision de l'Europe mais si tel est le cas je comprends que t'aie pas de regret, tu pourrais pas être plus à ta place qu'a L.A

Je le pensais vraiment déjà, et son goût pour les compliments n'était plus à prouver, puis il me proposait le billard, apparemment persuadé de gagner, et il avait probablement comme souvent raison.

Nickel !

Je le rejoignais au niveau du billard, mais lui faisait signe de commencer.

J’avais pensé n’avoir rien à craindre. Tout mon « blabla » sur l’expérience qui triomphe je ne le pensais même pas y croire moi-même. Car, autrefois, j’avais été le gamin qui avait réussis à battre les plus grands et les plus expérimenté. Car, si l’expérience triomphe souvent, le génie, lui, est un gage de victoire. Je n’avais que trop bien prouvé cela. Et, Ivy, me disait que je n’avais rien à craindre mais son air disait bien le contraire et montrait qu’elle avait une certaine confiance en elle.

Mais les belles phrases, ce n’était pas elles qui scellait l’issus d’un match, d’une partie, d’un jeu. C’était les actes et quand la partie de fléchette commença et que je vis la position que prenait Ivy, je doutais sérieusement de sa réussite. La position pouvait paraître ridicule, elle l’était, quelque part. Et j’en fis part à mon élève, de cette probable inefficacité de son action. Et sa réponse ne pouvait que me satisfaire. Quand on ne pouvait pas perdre avec style on ne devait que gagner. Une leçon qu’elle avait appris toute seule. Et j’affichai mon sourire des plus satisfait. Ce même sourire qui disparut quand elle gagna la partie.

Sa technique m’avait surpris et elle m’expliqua comment elle s’entraînait. Cela entraîna une question de ma part sur qui était la personne représenté sur les photos. Une question qu’elle n’était même pas obligé de répondre. J’avais perdu, c’était moi qui devais répondre à l’un de siennes. Mais, dans un élan de générosité, elle répondit tout de même. Son ancien meilleur ami. Le terme ancien était vraiment à préciser parce ce que sinon j’aurais pu la prendre pour une folle psychopathe. Non, je déconne bien sûr. Et l’attitude d’Ivy fuyant mon regard me montrait que l’histoire entre eux était probablement très compliquée.

-Ton ex-meilleur ami. Il a dû il y avoir une grosse disputes pour que tu en arrive jusqu’à lui lancer des fléchettes dessus. En tout cas, ça t’auras au moins permis de gagner aujourd’hui.

Mais j’avais été malin, parce qu’en tentant de poser une question j’avais quand même eu une information sur elle. Certes, elle était encore vague l’information. Mais cela faisait une information à une pour une victoire à zéro. Plus bien réussit pour le coup.
Quant à moi, je m’étais contenté de répondre sincèrement à sa question. J’étais bon joueur et quand je perdais (aussi rare que cela puisse arriver), j’assumais ma défaite. Je lui avais donné ma vision de l’Europe, une vision qu’elle n’aurait pas imaginée ainsi.

-En effet, L.A. c’est le paradis pour un gars comme moi !

C’était à mon tour de choisir et donc à mon tour de peut-être pouvoir prendre l’avantage. Je proposai le billard et nous nous dirigeâmes vers mon superbe billard acheté le même jour que ma villa. Je savais qu’ici, je gagnerai. Des soirées que j’avais passé à jouer au billard avec des hommes d’affaires qui ne m’arrivaient pas à la cheville. Autant en billard qu’en affaire d’ailleurs. Ces gens-là, c’est le pied pour s’entrainer parce que l’homme d’affaire est un compétiteur né et que donc tu es sûr qu’il jouera vraiment le jeu pour sauver son honneur et vaincre. Ivy avait peut-être une âme de femme d’affaire au fond.

Elle me laissa la main et j’enchainai un très beau coup. La partie dura un certain moment car la petite était coriace. Mais je finis par la battre non sans style. Il m’avait juste manqué un bon cigare pour encore faire monter mon quota de style.

-J’ai gagné !

C’était une évidence et je supposais bien qu’Ivy l’avait remarqué. Mon tour de poser une question. Et je voulais creuser le sujet précédemment abordé. Parce que si je lui posais une question embarrassante, cela allait encore plus monter son envie de gagner contre moi au prochain jeu.

-Alors, cet ancien meilleur ami, qu’est-ce qu’il t’a fait pour que tu le détestes autant ?

Peut-être que ma question allait ouvrir une grande conversation et que je n’aurais même plus à me battre pour en apprendre suffisamment sur la jeune fille.

Si l'expérience devait jouer à l'avance l'issue de chaque match, quel serait l'interet du jeu ? Le sens même de la compétition si tout était joué d'avance ? C'était un peu ma façon de me démarquer, je crois que c'est pour ça que déjà gamine, je m'entendais bien avec les amis de mes parents, même si avouons le, se faire destroy au poker par une gamine de 7 ans, c'est frustrant. J'avais apparemment un air trop angélique pour qu'on me croit capable de bluffer, j'aimais jouer sur cela. C'est d'ailleurs ce que je faisais avec Dan, en lui disant qu'l n'avait rien a craindre de moi d'un air faussement conciliant. Faire douter son adversaier est le meilleur moyen de le déconcentrer, et laisser planer le doute permet de ne pas se reprendre ce que l'on avait avancé si jamais l'on perd.
J'étais d'ailleurs franchement fière de ma réplique sur l'idée de gagner à tout prix quand on ne pouvait perdre avec style, mon mentor semblait d'ailleurs très satisfait de mon avis sur la question.

Jl'aimais bien mon mentor, j'étais même allée jusqu'à lui révéler ma technique d'entrainement, pas tant pour qu'il l'imite que pour attirer son attention, ce qui fut payant. Sur qui je balançais ces fameuses fléchettes hein ? Et comment le dire sans passer pour une psychopathe en puissance et sans avoir à trop développer sans y être invitée. Je lui avais donc parlée de mon ancien meilleur am, sans citer de nom ou de raisons, et fuyait son regardn au fond je sais pas si je voulais lui en parler ou pas. Mais il ne me laissait pas vraiment le temps de réfléchir en supposant qu'il y'avait du y avoir une grosse dispute mais qu'au moins, là j'avais gagné

Pas tellement en fait, enfin, pas concrètement. on s'était jamais vraiment disputés à ce sujet, on avait juste cessé de se parler en fait, ce qui n'amoindris pas ma colère contre lui à l'époque Mais oui effectivement pour le coup il m'a rendu service je souriais un petit peu. Contente de voir que Daniele acceptait sa défaite.

Daniele me confirmait ensuite que L.A c'était l'idéal pour les gens comme lui, comme je l'avais supposé, j'hochais un peu la tête mais ne disait rien, il aurait été un peu présomptueux de ma part de considérer que j'y étais aussi à ma place. Puis on a joué au billard, j'étais pas mauvaise mais je savais que Dan voulait sa revanche et qu'il me dfiait à quelque chose ou il excellait, même s'il aurait peut être nié. Enfin, ça faisait un moment que j'avais pas joué, mais j'avais eu des bons profs à l'époque, des amis de mon père qui me montraient gentiment comment on tenait la q.. quoi ? nan c'est pas bizarre non... Je disais donc, qui me montrait comment on joue et globalement on gagnait assez souvent. Mais Dan a fii par gagner, avec style qui plus est, ce qu'il me semble nécessaire de souligner, en oppositio à ma précédente victoire. Il disait avoir gagné et c'était pas franchement contestable, et je me voyais pas y répondre sans passer pour une nunuche c'est pourquoi je répondais directement à sa question

Pour faire simple, on était très fusionnels, j'ai déménagé il s'est tapé mon frère jumeau et a pas jugé utile de m'en parler.

En gros ouais c'était ça, après je tenais pas à développer trois plombes sur ma relation avec lui, déjà parce que je saurais pas comment la définir, et que c'était pas le problème principal. Bien sur j'avais conscience que ma réponse était courte et s'il le demandait j'apporterais quelques précisions, mais ne le ferait pas de moi même. Puis je me demandais si nous allions encore jouer, ou si nous vions dépassé celà pour passer à une simple conversation ? J'avais encore une question en réserve, deux peut être, mais si nous parlions de cette histoire il ne pourrait pas me refuser une réponse si ? J'inclinais alors un peu la tête d'un air interrogatif.

On joue encore ou tu penses pouvoir me soutirer assez d'informations sans ?Sinon ce qu'on peut faire c'est une partie de air hockey, 1 point, une question ? Enfin, dans tous les cas, si je bois pas quelque chose je vais plus être apte à grand chose. Ca te dérange pas ?

Je savais bien que non, mais c'était plus par formalité qu'autre chose, je tenais pas à trop m'imposer, ni qu'il se sente obligé.

J’avais en tête qu’il y aurait pu avoir une dispute entre le jeune Ivy et son ex-meilleur ami. C’était souvent ce qui provoquait les ruptures. Mais il ne s’agissait pas de cela dans les cas d’Ivy. Moi, je ne me disputais jamais. Parce que soit j’avais raison, soit j’étais avec moi-même et Daniele Ricci ne se dispute jamais avec Daniele Ricci. Mais l’expérience m’avait appris qu’il valait parfois mieux se disputer plutôt que de laisser une situation gênante pourrir jusqu’à la rupture. C’était peut-être cela qui s’était passé entre Ivy et son ancien ami. Même si je n’avais aucune idée des détails, ni même de l’identité de cet ami en question.

Parler de cela semblait assez difficile pour Ivy mais elle sembla retrouver mon regard quand je lui affirmai que son ami avait bien servit à son entrainement. Elle le confirma effectivement. Cette rupture lui avait permis de battre Daniele Ricci aux fléchettes ce qui n’était pas rien ! Et ça lui avait permis de connaitre une petite partie de ma vie. Les raisons qui m’avaient amené ici, à L.A.

La compétition continua avec une partie de billard. J’étais fortiche à ce jeu que j’affectionnais. C’était tellement classe le billard. Aussi classe que je pouvais l’être. D’ailleurs, je m’étais très bien concentré vu la résistance que m’offrait la jeune Ivy. Elle avait une ressource incroyable et c’était une partenaire d’entrainement bien plus intéressante que tous les gros riches qui foulaient les pieds de ma salle de jeux lors de diverses réunions. Mais j’avais bel et bien gagné et avec tout le style qui se devait. Alors c’était mon tour de poser une question et l’histoire de l’ex-meilleur ami m’intriguais tellement que je voulais en apprendre bien plus.

-Il s’est tapé ton frère jumeau... Ce n’est pas de chance, en effet. Ton frère jumeau, il te l’a dit lui ?

Les histoires d’adolescent pouvaient parfois tourner de manière bien étrange et, parfois, un simple détail pouvait faire tout foirer. Mais en posant cette question j’avais appris plus de choses que prévus. Déjà, et surtout, qu’Ivy avait un frère jumeau. Je n’aurais pas aimé avoir un frère jumeau parce que j’aimai être unique. Et les jumeaux n’étaient pas unique, ils étaient complémentaires. Je me complémentais assez à moi-même.

Puis Ivy enchaina se demandant ce que serait la suite des opérations. Il y avait l’embarra du choix mais le plus important était la boisson. Je me dirigeai vers le bar et en retira une bonne bouteille de Scotch. Je nous servis deux grands verres et j’en tendis un à Ivy.

-Voilà pour la boisson.

Elle était jeune mais avait le cran d’un adulte faite. Je regardais le air hockey mais mon regard vint finalement se poser sur Ivy.

-Je pense qu’on peut s’en sortir sans le air hockey. Tu sais, Ivy, je pense que si tu avais un problème avec le fait que ton ami se tape ton frère, c’est que votre relation était plus que fusionnelle, non ?

Je pouvais me tromper même si Daniele Ricci se trompait rarement.

Je voulais pas donner l'impression que c'était une simple enguelade d'ado, une histoire de coeur qu'a mal tourné ou je ne sais quelles autres guimauvité qu'on nous ressert dans des téléfilms à la période de noël, c'était pas la vision que j'avais de cette dispute, et les sentiments que j'avais pu éprouver n'entraient pas en lignde de compte, je crois qu'au fond, la raison de ma colère ce jour là était bien plus profonde. J'avais longtemps retourné la situation dans ma tête sans parvenir à cmprendre exactement ce qui m'avit pris, alors e parler n'était pas franchement facile, mais Daniele parvenait à me faire sourire, me rappelant ma victoire, et uis, j'avais pu en pprendre plus sur lui ce qui me faisais aussi franchement plaisir. Je crois pas qu'il aurait refusé de répondre sans ce jeu, son parcours n'avait rien d'honteux après tout, mais je ne pouvais me résoudre à le questionner aussi directement.

Nous avons ensuite enchainés en jouant au billard, Daniele semblait alos parfaitement dans son élément. Le flipper, ou les fléchettes on a facilement des images de mecs un peu éméchés qui trouent le platre ou secouent le flipper, le billad demeurait classe, un jeu de gentlemen, dans lequel je refusais tout de même de laisser du terrain. Et je lui résistais de manière plutôt honorable je pense, je n'avais aucune idée de ses adversaires habituels mais il semblait vraiment prendre gout à cette cmpétition et être forcer de lutter réellement pour gagner. Daniele avait paru quelque peu surpris par ma réponse, un peu directe peut être ? Il avait cependant noté l'importance du fait qu'il ne m'en ait pas parlé, et me demandais comment mon jumeau avait réagi.

Il a rien dit non plus, en fait ils essayaient de le cacher et je me suis plus ou moins retrouvée devant le fait accompli. Je crois que c'est justement ça le souci, on en a pas reparlé, t quand ça sort pas tu rumines, l'amertume c'est pire que tout.

Résoudre un manque de dialogue par une séparation, l'arrêt du dialogue donc, c'était pas ce que j'avais fait de plus logique, mais je me suis jamais sentie la force de revenir vers l'un d'eux. Déjà que mon frère et moi on s'était jamais trop bien entendu, ça nous avait pas franchement rapproché,et vis à vis de mon meilleur ami, je me sentais à la fois trahie et coupable, car le connaissant, nul doute possible qu'il se sentirait rejeté pour sa différence sans comprendre le véritable problème. Toutes ces histoires m'avaient donné soif, et Dan nous avait sorti une bouteille de scotch. Ses goûts étaient définitivement irréprochables, où alors il estimait merveilleusement bien ce qui me plaisait, dans tous les cas je lui souriais en récupérant mon verre et buvais un petit peu

Mercii..

Je buvais une autre gorgée quand je sentis son regard se poser sur moi, je relevais alors les yeux pour le regarder avec curiosité, il disait qu'on pouvait se passer du air ockey, ce qui au fond m'arrangeait, mais son hypothèse me fit l'effet d'une gifle foutue par un bigfoot. C'était totalement cohéret au fond comme raisonnement, mais c'était pas ma vision des choses, loin de là. Je me mordais un peu la lèvre avant de lui répondre

Jpense pas que ça aie une incidence, le souci c'est qu'il l'ai pas dit et... ouais nan qui j'espère convaincre là ? En fait, le truc quand on a un jumeau c'est que c'est chaud de se démarquer et même si on était très différents côté caractère, on nous comparait quand même tout le temps tu vois... Et lui c'était mon meilleur ami depuis toujours, avec lui j'avais pas besoin de quelqu'un d'autre et réciproquement, et me dire qu'il s'est tourné vers mon jumeau du coup, quelque part c'est blessant, comme s'il j'avais toujours été deuxième.

Pour la première fois j'avais réussi à mettre des mots sur ces sentiments, de la jalousie infantile, ni plus ni moins, justifiée certes, mais une certaine jalousie tout de même. Après Dan pouvait comprendre ou bien me prendre pour une vraie gamine, et à vrai dire, je craignis déjà auparavant que cela ne soit le cas, ne pouvant plus tenir, je lui posais alors la question

Tu me vois comme une gamine non ? Avec certaines qualités peut être mais une gamine quand même...

Je le regardais alors dans les yeux, essayant vraiment de ne pas détourner le regard, montrer un signe de faiblesse ici serait une grave erreur, et je tenais à savoir ce qu'il pensait vraiment de tout ça, après tout, il n'étit peut être pas indifférent à cette histoire compétition...

Elle n’avait pas seulement eu le silence de son ami sur cette histoire. Mais aussi de son frère jumeau. Son frère en avait peut-être honte ou quelques choses comme ça. Ce n’était pas une situation facile pour aucun des trois, je le supposais. Et, Ivy semblait se dire, en fin de compte que le problème résidait dans le fait qu’ils n’en avaient pas reparlé.

-Les grands psys disent souvent que quand il y a une tension il vaut mieux en parlé. C’est peut-être le seul truc sur lequel je suis d’accord avec tous ces intellectuels. J’ai pu vérifier cette théorie en devant manager. Beaucoup de groupes se séparent à cause d’un manque de communication entre les membres.

Je ne pouvais donc être que d’accord avec ma jeune élève. Mais c’est vrai que sur le coup, ce n’est pas simple de se dire qu’on va discuter. Parfois il vaut mieux avoir une aide extérieur.

J’avais sortis le Scotch quand Ivy me fis remarquer qu’elle avait soif. Et puis, toute cette histoire semblait encore lui rester au travers de la gorge alors il valait mieux boire. La boisson était toujours une bonne solution pour retrouver la bonne humeur. Disons ça autrement : pour Daniele Ricci la boisson était toujours LA solution pour retrouver la bonne humeur. En tout cas, le Scotch plaisait à Ivy, elle avait donc des goûts proches des mien ce qui lui donnait encore un point d’estime en plus.

Son regard remonta sur moi alors que je pensais qu’on avait suffisamment de matière pour discuter sans devoir se tuer au air hockey. La preuve étant que j’avais déjà enchainé avec une hypothèse qui fit mordre sa propre lèvre à Ivy. Mais elle n’était pas totalement d’accord. C’est là qu’elle m’expliqua toute les difficultés d’avoir un jumeau et sa rancœur quand son propre meilleur ami c’est tourné vers son frère. Quelque part je pouvais absolument comprendre. Et après tant de confidence elle se disait que je devais la prendre pour une gamine. Je ne répondis pas tout de suite buvant une gorgée de Scotch tout en ne lâchant pas le regard d’Ivy.

-Non. Ce n’est pas une réaction de gamine. C’est plutôt un sentiment de trahison et de jalousie compréhensible. La jalousie n’est pas un sentiment de gamine. Je crois que plein de gens plus vieux que toi n’aura pas réagi différemment s’ils avaient été dans la même situation que toi.

Je la savais parce que je vivais dans un monde peuplé de jaloux et de traitres.

-Plein de gens sont jaloux de moi, plein de gens sont potentiellement de traitre. C’est pour ça que je travaille seul.

Je buvais toujours en lui faisant un clin d’œil.

-Mais comme je n’ai pas de frère, ni de meilleur ami je ne savais pas ce que ça doit être. Et puis, même si tu avais vraiment réagi comme une gamine j’aurais trouvé ça bien parce que je n’aime pas les gens trop sérieux.

Je la laissais en placé une après tout mon développement.

Le manque de communication, dire que c'était ça qui avait tout flingué, moi qui ne parle pas assez, c'était assez étrange quand on y pense, enfin, on était pas les seuls, comme le soulignait très justement Dan, ça avait causé la chute de beaucoup de grands groupes. Et que d'ailleurs, sur ce point il était d'accord avec les psys.

Après, c'est plus facile à dire qu'à faire, c'est clair que cest fondamental, tellement que c'est même une évidence, alors à part enfoncer des portes ouvertes, ces intellectuels sont pour le coup, pas d'une grande aide.

Je me rendais alors compte de la froideur de ma réfléxion, et du côté limite désobligeant qu'elle pouvait avoir vis a vis de Dan, je baissais un peu la tête avant de le regarder à nouveau.

Désolée... J'aime pas les psy, ce que je veux dire, c'est que leurs beaux discours mènent au fond, pas à grand chose. Dans la mesure ou en parler à une personne de confiance marche bien mieux.

Je lui souriais alors un peu d'un air entendu, histoire de finir sur un semblant de compliment, enfin à mon sens c'était un vrai compliment, mais je savais pas trop comment Dan le percevrait donc. En tout cas en disant ça, il semblait montrer qu'il comprenait le problème ce qui me touchait vraiment. Puis il a sorti le scotch, qui pour le coup était franchement le bienvenue. Quoi qu'on en dise, boire était souvent d'une grande aide dans ce genre de situations. D'autant plus qu'il semblait désormais évident que mon mentor avaient des gouts très similaires aux miens, ce qui déjà allais m'éviter de devoir faire des grands sourire style "troop bon" face à du jus de pied, ce qui était d'autant plus libérateur.

Puis était venu son hypothèse, sur la nature de ma relation avec mon meilleur ami, ca je pouvais pas nier, mais que réduire notre dispute à ça changeait totalement la donne, c'est pourquoi je lui avais expliqué ma vision des choses, en espérant qu'il ne prendrait pas mal le fait que je le contredise, ou que les véritables raisons soient à son sens encore plus stupides, c'est pourquoi je ne pouvais réprimer l'envie de lui demander ce qu'il pensait réellement de moi après tout cela. Il ne répondit pas tout de suite, ce qui n'était pas pour me rassurer, il but une gorgée de scotch, comme avant un long développement.

D'après lui la jalousie n'était pas foncièrement infantile, dans la mesure ou beaucou d'adultes étaient eux même jaloux. Ce qui se tenait au fond, mais à mon sens, la moitié des gens jaloux si ce n'est plus ne se donnaient pas la peine de s'en sortir, jalousant ce qu'ils pourraient aisément obtenir, ce que je trouvais plutôt puéril. Daniele quant à lui semblait habitué à tout ça, du fait de son métier sans doute. Il m'évoquait la jalousie des gens, leur possible traitrise qui expliquait le fait qu'il travaille seul. A ces mots j'inclinais un peu la tête du côté mais déjà il me faisait un clin d'oeil qui me soulageait, il me faisait une telle confiance ? Je lui souriais alors, buvant ces dernières paroles, déjà parce qu'il avait un charisme hallucinant, et aussi parce que tout ce qu'il disait me touchait énormément, c'était d'ailleurs une bonne chose qu'il ne me laisse pas trop en placer une sans quoi j'aurais eu la répartie et la conversation d'une cafetière. Qu'est ce que je pouvais répondre à ca, franchement ? Il finissait d'ailleurs en me disant que même une réaction de gamine lui aurait plu, comme si rien à mon sujet ne pouvait le décevoir.

Merci Daniele, et puis je suis d'accord les gens trop sérieux sont d'un ennui mortel, et puis, ça cache souvent quelque chose de pas très net...

Je maquais une pause, hésitant à poursuivre mais je finissais par demander quelque chose d'autre, car  quelque part, ce qu'il venait de dire me troublais pas de frère, pas d'ami, c'était à peine croyable, à la limite du concevable, même pour quelqu'un comme moi.

Pas de frère, pas de meilleur ami... Tu veux dire qu'il n'y a personne avec qui tu te sentes en confiance, que tu puisses considérer comme un ami, ou vis à vis de qui tu prendrais le risque d'être trahi ?

J'avais jamais vu Dan comme quelqu'un de franchement seul, peut être que ma questin n'avait pas lieu d'être, su'il s'était simplement justifié maladroitement ou que je l'avais mal interprété, mais au fond, je m'interrogeais vraiment, je pensais pas à la place que j'occupais au milieu de tout ça, j'essayais juste de comprendre sa façon d'appréhender le monde, et s'il parvenait ainsi à s'isoler de peur d'être trahi, je ne saurais dire si je le plaignais ou l'admirais.

Mon rire s’éleva quand Ivy me prouva que tous ces psychologues ne faisaient que dire des choses évidentes. Elle s’était excusée prétendant que, pour elle, les psys ne servaient pas à grand-chose et que c’était mieux de parler à un personne de confiance. J’avais incliné un rien la tête sur le côté cherchant le regard de la jeune fille vu qu’elle avait baissé la tête.

-T’excuses pas. T’as raisons. Beaucoup de psys ne cherchent qu’à faire du fric de toute façon.

Et puis si elle m’en avait parlé c’est qu’elle me prenait pour une personne de confiance. Et je prenais ça pour un très bon compliment et j’adorais ça. Et elle avait souris alors que je lui rendais son sourire.

J’avais essayé de la rassurée sur le sujet, mais je savais que le meilleur moyen de rassurer quelqu’un c’était de sortir l’alcool. Et j’avais donc sortis la belle bouteille de Scotch. Et j’avais continué à essayer d’analyser sa relation avec son ex-meilleur ami. Je n’étais pas psy, mais j’étais un génie alors je pouvais bien m’essayer à quelques théories. Dont une sur la jalousie. Elle m’avait montrée une partie de sa personnalité la trouvant puéril. Et je lui avais déclaré que même les plus adultes d’entre nous pouvaient être jaloux. Je la regardais incliner la tête preuve qu’elle était attentive à mes propres. Au fond, je pensais bien aimer les gamines, parce qu’elles avaient un certain charme. Et dans le cas d’Ivy elle avait le courage de l’avouer, ce qui était un preuve de confiance que j’appréciait.

Elle me remercia et je lui fis signe qu’il n’y avait pas de quoi. Elle avait le même avis que moi sur les gens sérieux. Elle était même encore plus dure que moi vu qu’elle les voyait comme des gens qui cachaient potentiellement quelque chose. Ce qui, quelque part, n’était pas faux. Et j’avais approuvé de la tête avant qu’elle ne poursuive mettant le doigt sur une partie de ma vie qui dénotait totalement avec ma notoriété. L’absence de frères, de sœurs, d’amis. A vrai dire, je ne m’attendais pas à une telle question de sa part. Mais elle m’avait tellement dit sur elle que j’avais envie de lui répondre en buvant, au préalable, une gorgée de Scotch.

-Non. Je n’ai que moi-même et cela me suffit. J’ai confiance en moi et les rapaces qui gravitent autour de moi ne sont pas dignes de confiance.

Quand j’y repensais je m’aimais tellement que j’en oubliais ce que c’était d’être aimé par quelqu’un d’autre. Je veux dire, vraiment aimer, pas admiré pour ce que je fais. Je tenais le regard d’Ivy réfléchissant à tout cela.

-En fait, je crois n’avoir jamais parlé de ça à personne. On ne m’avait jamais posé la question non plus.

En fait, j’estimais beaucoup Ivy. Je ne la voyais pas comme tous ces gens que je vois habituellement. Elle était très différente. Je faisais tourner les glaçons dans mon verre.

-Peut-être que je me suis trouvée un ami, au fond.

Je souriais. Oui peut-être que c’était ça.