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 Let There Be Rock! [Jake Snyder]

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Jacob Snyder
Jacob Snyder


Date d'inscription : 23/09/2015
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Who Am I?
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MessageSujet: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeJeu 5 Nov - 20:51


Let There Be Rock !

The Lightening Live In Oklahoma City


With Jake Snyder


Jake Snyder

- Vous êtes sur L.A. Rocks, la seule radio rock de L.A. ! Ici Jake Snyder qui vous parle depuis le Civic Center Music Hall d'Oklahoma City où vient de se dérouler un concert incroyable de The Lightening ! Après le premier concert à Vegas, on ne pensait vraiment pas que ces petits gars seraient capables de nous créer une ambiance pareille.

Personnellement, alors que je suis le groupe depuis ses débuts en 1978, alors qu'ils ne faisaient encore que des concerts au Crazy Ginger, je n'avais jamais vu une telle cohésion entre le guitariste Cash Izbel et le chanteur Billy Lighter.

Je vous rappelle, les gars, que ce soir, si vous avez écouté  ce concert exceptionnel sur notre antenne ou si, mieux encore, vous étiez présent dans la foule des fans, ici, à Oklahoma City, nous prendrons vos appels pour échanger nos impressions !




Jake Snyder

-Jake Snyder pour L.A. Rocks ! Vous avez compris l'idée, contactez-nous au 222 567-5566, numéro grat... Putain !


Silence, bruit de mouvement.

Daniele Ricci

- « Putain » ça se dit ça à l’antenne ? Oh, Jake, salut ! Je viens participer à votre émission, ça vous dit ?  


Jake Snyder

-Tiens ! Regardez qui voilà ! Alors ça, c'est un belle surprise!

Les gars ! Nous avons la chance d'accueillir sur le plateau non moins que le grand Daniele Ricci.


Daniele Ricci

-Il me faudrait un micro, non ?


Jake Snyder

-Installez-vous, installez-vous... Voilà, nickel. Ça va, le micro ?

Je suis un grand fan... De The Army... Dommage que ça se soit terminé si brusquement... On peut espérer que la même chose n'arrive pas aux jeunes gars de Roadtramp...


Daniele Ricci

-Ah, elle est loin l’époque de The Army. Mon tout premier groupe. Comme je vois, il y a encore des fans, c’est beau à voir. Je souhaite à Roadtramp autant de succès et une très longue carrière. Je veillerai à ce qu’ils puissent devenir des icônes comme les Rolling Stones. Mais version métal... Ils en ont le potentiel. Vous avez tous entendus ça ce soir. Ils en veulent.


Jake Snyder

-Roadtramp à en effet du talent, tellement de talent qu'ils pourraient à mon avis s'en sortir même avec Lenny Knowles comme manager ! Ils ont rendu le metal accessible à un plus grand public et c'est probablement leur plus grande force.

Nous n'avons pas eu la chance de voir Zoey Dandeth sur scène ce soir. L.A. People annonce une bisbrouille entre le chanteur et la guitariste qui aurait voulu une place dans le groupe. On peut avoir la vraie version ?


Daniele Ricci

-Vous savez, Roadtramp n’a pas besoin de moi pour faire ce qu’ils font. C’est vrai. Ils se débrouillent bien eux même pour ça. Mais je suis sûr qu’Eddy a besoin de moi pour lui trouver des bières ou lui rappeler les heures de concert. Je suis pas sûr que Knowles soit capable de ça.


Jake Snyder (rires)

-Ricci The Best n'est donc que le majordome de Roadtramp. C'est un scoop, ça...


Daniele Ricci

-Pour ce qui est des rumeurs concernant Zoey et Eddy, je tiens à rassurer les fans des deux musiciens. Zoey a reçu l’opportunité de rejoindre un groupe de Seattle et elle a accepté. C’est pour cela qu’elle a quitté la tournée et non pour un dispute avec Cort. Pour moi, elle a beaucoup de talent et elle peut réussir là-bas. Voilà, vous l’avez votre vraie version. En même temps, pour avoir de vraies versions, faut pas vraiment lire L.A.People. Mais c’est une de vos sources alors je respecte...


Jake Snyder

-Opportunité due au talent de la jeune femme et non à votre aide, apparemment. Vous vous en seriez vanté d'entrée, sinon, fidèle à vous même, non ?  

Avant de commencer à prendre vos appels, c'est le moment de passer un peu de musique !




Jake Snyder (Ton tendu)

-C'était The Army avec « Goodbye ». Ce qu'on est pas près de dire à Daniele Ricci qui est avec nous en studio en visite surprise.


Daniele Ricci (Ton enjoué)

-Ça c’est certain. Tant que je m’amuse je reste !


Jake Snyder

On va prendre le premier appel de la soirée. C'est Henri qui nous appelle de cette bonne vieille ville de L.A. ! Salut Henri, on t'écoute!


Henri

-Salut Jake ! C'est cool d'avoir passé le concert ! Merci à l'équipe...


Jake Snyder

-On est là pour ça, Henri, merci à toi d'écouter.


Henri

-Ouais, heu... Alors je voulais juste dire que c'était probablement un des meilleurs concerts de The Lightening. J'avais pris des places pour Vegas, mais finalement, c'est à Oklahoma City que j'aurais dû aller ! Même sans les voir, on ressent bien qu'ils ont retrouvé le truc qu'ils avaient lors de la première tournée l'an dernier.


Jake Snyder

-En effet, la symbiose entre Lighter et Izbel était clairement palpable et c'est bien la preuve que quoi qu'on puisse raconter sur eux, ils savent en faire abstraction.


Henri

-Ah et les petits nouveaux de Roadtramp sont vraiment une superbe découverte ! Merci Monsieur Ricci pour ça !


Daniele Ricci (Fier)

-De rien, Henri ! Roadtramp est une des meilleures découvertes de ma carrière, je dois te l’avouer. Je me suis étonné moi-même. Content de pouvoir partager tout ça avec des passionnés de musique. Vous verrez, au prochain concert, ils seront encore meilleur.


Henri

-Cool ! Ben merci encore à tous en tout cas !


Jake Snyder

-De rien, encore une fois. Et merci pour l'appel !

Vous êtes sur L.A.Rocks et nous parlons de The Lightening, mais aussi de Roadtramp, ce soir, suite à la diffusion du concert d'Oklahoma City sur nos ondes ! N'hésitez pas à appeler et à nous donner vos impressions.


Bruit de cigarette écrasée dans le cendrier.

Jake Snyder

-Votre confiance en vous est légendaire, Monsieur Ricci. Vous venez encore de nous en donner la preuve avec cette réponse à notre auditeur. D'où ça vous vient, ça ?


Daniele Ricci (Encore plus fier)

-Bonne question ! Ça doit être héréditaire parce que j’ai toujours eu autant confiance en moi, aussi loin que je me rappelle. Mon père était pareil. Il le faut pour percer comme manager. Si tu n’as pas confiance en toi, tu ne vas nulle part… Dans rien. Mais ça tu le sais sûrement.

Parfois on naît et on a déjà tout un tas d’avantages. J’ai eu la chance d’être comme je suis, c’est pas beau ça ?

Il en faut aussi de la confiance pour poser des questions comme tu le fais, non ?

Jake Snyder (Ricane)

-L'hérédité, c'est pas vraiment un mérite... Tout repose sur la chance, pour vous alors. Certains doivent se battre beaucoup plus pour arriver à quelque chose.


Daniele Ricci (Ricane)

-Tu n’as pas lu mon autobiographie comme je vois...


Jake Snyder

Je vous rappelle que nous sommes là pour parler des concerts de ce soir à Oklahoma City. The Lightening et Roadtramp se sont déchaînés sur scène comme vous avez pu l'entendre sur notre antenne ! Et c'est....


Silence.

Jake Snyder (Ricane)

-C'est donc David de Los Angeles qui nous appelle. On t'écoute, David.


David

-Jake ! Mon pote !


Jake Snyder (Enjoué)

-Dave ! Chers auditeurs, nous avons avec nous un grand ami à moi. T'as écouté le concert, vieux ?


David

-Sincèrement, un des meilleurs concerts de The Lightening que j'aie entendu depuis le début de leur carrière. A se demander ce qu'il s'est passé entre Vegas et ici.


Jake Snyder

-En effet, c'est une excellente question. On sait que The Lightening sur scène est le reflet de The Lightening en coulisse. On en a eu un bel exemple lorsque Billy Lighter a écrit la chanson I Don't Like You et l'a joué en exclusivité live à Los Angeles lors d'un concert improvisé suite à un article d'Amon Sørensen.


David

-Ouais et à mon avis, le concert de cette fois-là au Crazy Ginger avait été monté en vitesse spécialement en réaction à l'article en question. Et encore une fois, ça avait été un putain de bon concert !... Merde... j'ai dis putain à l'antenne !


Jake Snyder (Rires)

-Arf, t'en fais pas, on est plus là dessus, j'ai été le premier à déraper... J'espère qu'on ne se souviendra pas seulement de moi pour ça quand je serai mort...


Daniele Ricci (étouffé)

-Le technicien est bègue !


Jake Snyder (Nerveux)

-Merci pour ton appel, David, nous allons continuer l'émission.

Nous avons donc Daniele Ricci avec nous, mais faisons donc un tour de table. Vous remerciez l'équipe, chers auditeurs, et on vous en est très reconnaissants. Mais savez-vous vraiment qui se trouve derrière le micro, derrière les platines et derrière tout l'aspect technique de cette émission radio ?

L'équipe qui travaille pour vous ce soir est composée de Charly qui prend vos appels et de Jimmy qui s'occupe de l'aspect technique et plus précisément du son.

Et oui, Monsieur Ricci, Charly est bègue et je parie que vous n'avez même pas remarqué que Jimmy ici présent... est complètement aveugle. Ça vous pose un problème aussi ?


Daniele Ricci

-Absolument pas. Je venais justement d’insinuer à ma secrétaire à quel point c’était impressionnant de voir des gens comme eux s’adapter à un endroit de travail comme celui-ci. Je n’y avais d’ailleurs vu que du feu. Pourtant, je suis doué pour remarquer des trucs. C’est cool de la part de L.A.Rocks d’avoir eu l’audace de les engager...

BSC devrait prend exemple, d’ailleurs.




Jake Snyder (Nerveux et fatigué)

-C'était The Lightening avec I Don't Like You. Vous êtes toujours sur L.A.Rocks en compagnie de Jake Snyder.

L'appel suivant nous vient d'Oklahoma City.


Silence.

Jake Snyder (Nerveux et fatigué)

-Salut ! Désolé, un problème technique ne me permet pas de savoir qui appelle...


Bruit de porte et de mouvement...

Cash Izbel  (Brouhaha d'un bar et on peut entendre une voix féminine en arrière-plan)

-Salut, Jaaake... C'est Caaash...  


Jake Snyder (Surpris)

-Salut Cash ! C'est sympa d'appeler... C'est même un honneur ! Comment s'est passé le concert ?  


Essoufflement puis bruit d'une main qui se plaque sur un micro.

Cash Izbel

-Cool, cool... Je peux parler à Billy ?


Jake Snyder

-Heu...  Billy n'est pas là...  


Cash Izbel (Déçu)

-Ah... Tu sais pas où il est, Jake ?  


Jake Snyder (Perplexe)

-Non, je n'en ai aucune idée... Tant qu'on t'as en ligne, on peut avoir ton impression sur le concert que vous avez donné ?  


Cash Izbel

-Mon impression ? On emmerde Axel Moriarty. Tu sais pas où est Billy alors ?  


Jake Snyder (Encore plus perplexe)

-Axel Moriarty ? Le journaliste de Guitar&Pen ? Non, je ne sais pas où est Billy... Enfin, si on parle bien de Billy Lighter et pas d'un autre Billy...  


Cash Izbel

-Ouais... Le journaliste... Et ouais... Billy Lighter... Tu connais un autre Billy, toi ?  


Bruit de clope qu'on allume, une fois au téléphone puis une fois sur le plateau.

Jake Snyder

-Par contre, on a Daniele Ricci sur le plateau...


Bruit d'une main qui frappe sur une table. Léger grommellement de la part de Synder.

Cash Izbel (Rires)

-Tu peux lui dire qu'Eddy est en train de faire un concert gratuit là maintenant. En slip, sur le bar... On est...  


En arrière-plan, on entend Izbel qui pose la question et une voix féminine qui lui répond.

Cash Izbel

-On est au Red Light Nights...  


Daniele Ricci (Essoufflé)

-Tu veux dire qu’il est dans un bar de strip-tease à faire un concert gratuit ???

Et il m’a même pas invité ????

Cash, dit à Eddy de pas oublier de me ramener une strip-teaseuse !


Cash Izbel

-Ouais... Ok, meeec... Je lui dirai... Mais on croyait que t'était déjà parti avec trois quatre strip-teaseuse, meeec... Tu sais pas où est Billy toi non plus ?


Daniele Ricci

-Non, je ne sais pas où il est...


Cash Izbel

-Fout la paix à Jake Snyder et vient ici, tu veux... Faut qu'on trouve Billy...


Daniele Ricci

-Hmmm… Les fans vont m’en vouloir si je m’en vais si vite, Cash…

Mais bon, si c’est pour Billy, je crois que je vais devoir t’aider. Il faut bien que je fasse mes heures de bénévolat pour MTI, après tout...

C’était un plaisir d’être ici avec vous tous. Et avec toi aussi, Jake ! Ciao à tous et n’oubliez pas de venir soutenir Roadtramp à Saint-Louis !


Bruit de mouvements, puis de porte.

Jake Snyder

-On y manquera pas, ces petits gars le méritent.

Cash ?... Tu es toujours avec nous ?

Nous présentons nos excuses, la communication a été coupée. On souhait en tout cas une bonne soirée à The Lightening qui ont bien mériter de se détendre...

Nous étions en compagnie de Daniele Ricci, manager de Roadtramp, qui vous a fait l'honneur de sa présence ce soir. Il est grand temps de passer un peu de musique puis nous prendrons le dernier appel de la soirée.




Jake Snyder

-C'est Cindy qui nous appelle de St-Louis, le prochain arrêt de The Lightening pour cette tournée. On t'écoutes, Cindy, bonsoir à toi.  


Cindy (Excitée)

-Salut Jake ! J'y crois pas que je passe sur L.A.Rocks!


Jake Snyder

-Tu es la bienvenue à l'antenne en tout cas ! Je savais pas qu'on connaissait L.A.Rocks jusqu'à St-Louis.


Cindy

-Ah je sais pas ! Je connais parce que je suis de L.A., en fait ! Mais là, je suis à l'hôtel avec des potes et on attend le prochain concert de The Lightening!!!


Cris d'enthousiasme d'un groupe de jeunes derrière elle.

Jake Snyder

-Cool ! Et vous avez écouté le concert en direct, alors ? Pour voir à quoi vous attendre ?


Cindy

-Ouais, ouais ! Mon copain est fan depuis le début, c'est lui qui m'a fait découvrir The Lightening et c'est pour ça que je l'aime, M'sieur Snyder... Et il dit que c'est le meilleur concert de The Lightening qu'il ait jamais entendu. Pourtant il en a déjà vu plein ! J'y crois pas que dans quelques jours, on va les voir pour de vrais !


Jake Snyder

-Content pour vous ! Je les ai vu plusieurs fois et je vous garantis que ça doit être fait au moins une fois dans une vie.


Cindy

-Ouais et puis Billy Lighter est trop beau aussi, donc même si le concert est merdique, ce sera même pas grave... Enfin, sauf pour mon copain. Mais lui, il aime bien Cash. Des fois il est bourré sur scène, je crois, mais il est trop marrant !


Ami de Cindy

-Et santé, M'sieur Snyder ! Merci pour la diffusion du concert!


Jake Snyder (Rires)

-De rien, mon gars !


Cindy

-Ouais il a raison même s'il est plein ! Merci L.A.ROCKS ! Vous êtes les meilleurs !


Jake Snyder (Rires)

-Dis-moi Cindy, c'est quoi ta chanson préférée de The Lightening ?


Cindy

- « Still Love You », ma préférée c'est « Still Love You ».


Jake Snyder (Rires)

-Ok, on va passer ça alors ! On vous souhaite une bonne soirée à tous.  


Cindy

-Attendez ! M'sieur Snyder, j'ai une question à vous poser ? On l'entend jamais sur L.A. Rocks alors, je me demandais. Y a un petit groupe à L.A., des punks, ils se sont fait arrêtés y a pas longtemps à L.A. devant la mairie...


Jake Snyder (Rires)

-Ouais, je crois avoir entendu quelque chose à ce sujet-là... Pourquoi ?


Cindy

-Ben c'est BleedingHearts, on va souvent les voir aux Dizzy Warhol et ils ont une chanson qui devrait vous plaire, ça s'appelle Lost Cause et c'est génial. C'est après l'avoir joué qu'ils se sont fait arrêter par les flics. Je vois pas pourquoi parce que cette chanson est trop vraie...


Jake Snyder (Rires)

-Ouais, je vois, c'était peut-être un peu trop vrai...

Je vais me renseigner et si vous l'entendez un jour sur L.A.Rocks, c'est que je les aurai trouvé.

Merci pour ton appel, Cindy et bon concert à St-Louis ! Maintenant, pour faire plaisir à Cindy et à tous les autres fans de The Lightening, voici « Still Love You »... Bonne nuit à tous...





© Billy Lighter


_________________




Dernière édition par Jacob Snyder le Lun 27 Mai - 9:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeLun 21 Mar - 16:20


Let There Be Rock !

The Day After...


With Jake Snyder


Vous êtes sur L.A.Rocks, il est 10h10...

Ici Jake Snyder en direct de Saint-Louis au lendemain du drame dont vous venez d'entendre parler aux infos.

Comme beaucoup d'autres, j'y étais, j'ai été témoin pour vous de ce qu'il s'est passé sur place. Et je ne peux m'empêcher de me révolter quand j'entends dire ou que je lis dans certains journaux de presse que cet incident n'est dû qu'au retard de 3 heures du chanteur de The Lightening, Billy Lighter !

Peut-être, en effet, que cela n'a pas arrangé les choses, mais il faut voir les évènements dans le sens inverse ! Car c'est bel et bien le comportement bestial du public qui a donné des réticences au chanteur et au groupe entier ! Il suffit de lire les interviews données par Lighter depuis le début de la carrière de The Lightening : son public lui fait peur. Et hier, j'ai compris pourquoi !

Car si la cause de toute cette violence, qui a, au final, fait trois morts et une centaine de blessés, est bel et bien le retard de Billy Lighter, quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi Roadtramp a reçu des projectiles avant même que l'heure, pour The Lightening, de monter sur scène, n'était pas encore arrivée ?!

A cela, The Lightening a très bien répondu, et je suis d'accord avec eux lorsqu'ils disent :



Vous êtes sur L.A. Rocks, avec Jake Snyder et je m'adresse directement au public de The Lightening qui était présent au concert de St-Louis ! Et à tous ceux qui font partie de ces enfoirés qui se retournent contre le groupe dont ils sont soi-disant fans en leur balançant des objets à la gueule, en les huant en plein spectacle, pour transformer ce qui est sensé être un échange à la fois artistique et d'idées en une Apocalypse engendrant la mort et la violence !

Si vous en faites partie, c'est que vous n'avez rien compris aux messages de The Lightening depuis le début de leur carrière! C'est que vous n'avez pas l'intelligence pour lire entre les lignes ! Il ne s'agit pas de rébellion bête et méchante et d'un appel à la violence gratuite ! Billy Lighter est un être complexe, intellectuellement plus évolué que la moyenne des personnes vivant sur cette planète. Il a vécu la persécution, l'humiliation, et que lui rend la grande majorité de son public ? Une reconnaissance ? Non. Vous lui faites vivre ce qu'il a toujours vécu.

Cash Izbel lui-même, excédé par votre comportement, a pris la parole en plein concert, fait rare. Et ce n'était pas pour vous remercier, au contraire !

« YOU WON'T BREAK US ! »

A-t-il hurlé dans le micro que lui tendait Billy Lighter. Ce n'était pas pour le show, mais directement à vous, qu'il envoyait ce message comme quoi, jamais vous, ni personne d'autre, ne mettra K.O The Lightening.



Sur ce, je terminerai par dire que les trois morts causés par vos actes bestiaux votre imbécillité n'étaient probablement pas les pires d'entre vous, mais les plus faibles, ou ceux qui ne voulaient pas répondre à la violence par la violence. Probablement aussi qu'il y a eu, dans l'histoire, un petit manque de chance pour eux, de se trouver au plus mauvais endroit au moment où la foule a commencé à les compresser. Mais peu importe. La faute est vôtre, au final.



Je suis repassé par la salle de concert, ce matin même. Et si ce n'était les fleurs déposées en l'hommage aux victimes devant le bâtiment par des passants et connaissances, à l'intérieur, il n'y a plus aucune trace de cette Apocalypse qui s'est déroulée il n'y a même pas douze heures. L'endroit a été nettoyé, remis en ordre. Et dans deux semaines, peu de médias en parleront encore. Cela ne fera probablement qu'une ligne dans la biographie du groupe...

Cependant, pour ceux qui étaient là, pour les artistes, c'est une nouvelle brûlure au fer rouge que la nature humaine leur a infligée hier soir. Jamais il ne l'oublieront. Et des retards, il y en aura encore. Vous pourrez alors en vouloir uniquement à vous même.

Je vous laisse avec One World de The Army en 1967.

A méditer.

A bon entendeur, salut.




© Billy Lighter


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Jacob Snyder
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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeMar 6 Sep - 18:38


Let There Be Rock !

Playing With Fire !


With Jake Snyder


Jake Snyder

- Vous êtes sur L.A.ROCKS, la seule station Rock de L.A. ! Il est 17 heures et c'est en compagnie du groupe The Burning Fire, qui nous fait l'honneur d'être présent dans notre studio aujourd'hui, que nous allons vous faire oublier ces putains d'embouteillages qui vous empoisonnent la vie.

Ouais, j'ai encore dis « putain » à l'antenne, n'en déplaise à la censure. On est en 82, bordel ! Et les gosses en apprennent de bien pire tous les jours à l'école.

Pas vrai, Howard ?


Howard Stone

- Putain, je suis d’accord. J’ai appris plein de gros mots à l’école ! Enfin, pour le peu que j’y suis allé… 


Apolline Maclagan

-De toute façon, qui ne jure pas à notre époque?


Jake Snyder

-Howard Stone avec nous en cette fin d'après-midi ensoleillée, les gars ! Et il a amené avec lui deux nouveaux artistes qui forment la nouvelle mouture de The Burning Fire. Apolline Mclagan et Nathan J. Williams. Comment ça va, les gars ? Content de vous avoir à l'antenne.


Apolline Maclagan

-Ça va super! On est super content d'être ici!


Nathan J. Williams

-Je vais bien aussi !!! Je suis trop heureux d’être ici !!


Howard Stone

- Nouveaux ? Pas vraiment nouveaux. Apolline a plus d’expérience qu’on ne le croit, hein Apo’ ? 


Apolline Maclagan

-On ne peut pas dire que je suis une pro' mais je connais un peu le métier oui, je ne suis pas une débutante comme Nathan!


Nathan J. Williams

-Moi, je débute. Avant je chantais dans ma chambre pour ennuyer la voisine mais maintenant je chante dans des salles avec The Burning Fire. Tout a changé depuis, vu que j’ai une voiture maintenant !


Quelqu'un applaudit. Jake Snyder rigole.

Jake Snyder

-Faut un début à tout, Nathan ! C'est l'occasion aujourd'hui.On est justement là pour vous permettre de faire connaissance avec le public de The Burning Fire qui est un groupe qui tourne depuis... Dis-moi si je me trompe, Howard... 1975 ?


Howard Stone

- Ouep, c’est ça. 1975… Je me fais vieux en fait…


Jake Snyder

-Apolline, en effet, avant de faire partie de The Burning Fire, tu avais déjà eu l'occasion de te faire une petite carrière en Angleterre notamment avec les Hippies Cab qui avaient plus une tendance jazz/blues... Avant d'en parler, je propose qu'on écoute donc ce que tu faisais à ce moment-là.




Jake Snyder

-C'était One Day par les Hippies Cab, le groupe auquel appartenait Apolline Mclagan avant d'intégrer The Burning Fire.

C'est très différent du style de The Burning Fire et tu étais chanteuse à l'époque. Le chant ne te manque pas maintenant que tu n'es, entre guillemets, « plus que » guitariste?


Apolline Maclagan

-C'est vrai que c'est très différent mais j'aime varier les styles. Après les Hippies Cab, j'ai fais dans le Pop/ Rock avec beaucoup de guitare électrique et de batterie, à ce moment-là j'étais chanteuse et guitariste, puis j'ai arrangé mes chansons, quand je suis arrivée à Los Angeles, pour que je puisse les jouer en acoustique dans les bars.

C'est vrai que chanter est une chose que j'aime beaucoup faire mais la guitare est mon premier amour et cela ne me dérange pas de n'être "que" guitariste parce que je m'éclate avec cet instrument.


Jake Snyder

-C'est vrai qu'à ton arrivée à L.A., c'est dans les bars, armée seulement de ta guitare que tu t'es lancée. On reviendra sur cette expérience qui, j'imagine, a du être enrichissante.

Apolline est la première femme à intégrer The Burning Fire qui a toujours été composé, jusqu'ici, uniquement d'hommes. Ça change quelque chose pour vous ou au contraire ça n'a aucune forme d'influence?


Howard Stone

- Non… Pour moi, ça ne change rien. Fille ou garçon, le principal c’est le talent qu’il y a derrière et Apolline en a. Puis, les filles sont souvent plus organisées et du coup c’est même un plus pour The Burning Fire d’avoir Apolline.


Nathan J. Williams

-Oh oui ! Ça change tout ! C’est beaucoup mieux avec une fille comme Apolline ! On fait de meilleures chansons avec elle ! Les filles c’est mieux que les garçons ! Moi, je préfère !


Apolline Maclagan

-Ce sont des anges ces deux là... J'ai largement pris mes marques dans le groupe grâce à eux.


Rires...

Jake Snyder

-Je n'en doute pas, Nathan ! Dis-moi, dans le monde musical à Los Angeles, tu es un véritable OVNI. Tu ne viens pas d'une famille de musiciens, tu ne sors pas d'une école de musique ni d'un groupe de garage comme beaucoup de jeunes en fondent à L.A. Il règne clairement un mystère autour de Jerry The Kid et de ses origines.

Tu dis avoir commencé à chanter pour emmerder ta voisine, tu peux peut-être nous en dire un peu plus sur comment tu es parti de là... Pour arriver à devenir le chanteur de The Burning Fire...

Et comment s'est passée votre rencontre, à vous deux, Nathan et Howard ?


Howard Stone

- Bien…

Notre première rencontre a été le jour de l’audition de Nathan. Il a d’abord chanté et on n’a pas beaucoup hésité avant de le prendre. Sa voix est différente de celle de Kayden mais c’est dans l’esprit de The Bruning Fire. Après l’audition on a pu en apprendre plus sur Nathan et le feeling est passé tout de suite avec moi. Il a de l’humour… Ça met de l’animation.


Nathan J. Williams

-Oh, merci, Howie !!

Howie a raison. Tout s’est très bien passé. Howie et moi on s’est tout de suite très bien entendu. Il a le sens de l’humour lui et il a ri à mes blagues.

Pour mes origines, elles sont simples. Je suis né à Los Angeles comme tout le monde mais mon père préférait New York alors il est parti. C’est triste mais ce n’était pas grave, il ne faut pas pleurer. Ma maman m’a appelé Nathan, je ne sais pas trop pourquoi. Mais je sais pourquoi je m’appelle Jerry, c’est parce que maman aimait Jerry Lee Lewis. Il est cool, je l’aime bien. J’ai hérité de son talent. Pas de ma mère, hein, de Jerry Lee Lewis. Après ça, j’ai arrêté l’école parce que mes profs n’aimaient pas mes blagues… Après j’ai dû faire des travaux pour la communauté parce que j’ai emprunté des yaourts dans un magasin. J’allais le leur rendre mais les flics sont arrivés avant que je ne les mange puis que je leur rende. Comme je l’ai dit, j’ai commencé à chanter pour ennuyer ma voisine. C’est une vieille rombière qui a plus de chat que de casserole. Elle n’aime pas Queen apparemment parce que quand j’ai chanté Queen une fois à trois heures du matin elle a appelé la police. Après, j’ai été à cette audition pour The Burning Fire et je suis devenu chanteur.


Jake Snyder

-Excellent ! Ton histoire est complètement atypique. Et raconté comme ça, ça donne une dimension encore plus marrante à tout ça... Reprends ton souffle et sur ce temps-là, on va écouter un peu de musique. La chanson est sur le premier album, A Brave New World et je ne vous cacherai pas que c'est une de mes préférées... Écoutez bien la voix du chanteur car ce n'est pas celle de Kayden James, mais bien celle de Jerry The Kid sur cette version.




Jake Snyder

-C'était I'm Not The Only One de The Burning Fire avec au micro, Jerry The Kid qui nous fait le plaisir d'être dans nos studios avec ses compagnons Apolline Mclagan et Howard Stone.  

Howard, on parlait un peu plus tôt des tournées dans les bars de L.A. que faisait Apolline à son arrivée à Los Angeles. Est-ce qu'avant de l'engager avec Timmy, tu avais eu l'occasion de la voir en concert ? Ou toi, Nathan, tu avais déjà vu Apolline avant ?


Howard Stone

-Ouais, je connaissais Apolline avant qu’elle ne nous rejoigne. On s’est vu au Rainbow plusieurs fois où elle travaillait. On était déjà amis avant qu’elle ne soit membre de The Burning Fire.


Nathan J. Williams

-Moi non. Je n’avais encore jamais vu Apolline avant de la voir dans le studio. Elle est jolie et gentille et j’aurais bien voulu la connaître plus tôt. Howard, il connaît sûrement toooooooutes les filles de L.A.


Jake Snyder

-Et ta réaction, Apolline, quand Timmy et Howard sont venus te trouver pour intégrer The Burning Fire ?


Apolline Maclagan

-Je ne sais pas d'où vous tenez vos infos mais Howard n'était pas avec Timmy le jour où le manager m'a recrutée. En fait, Howard n'a su que quelque jours plus tard que j'étais dans son groupe, il a fait une tête vraiment très drôle à voir!

Mais Timmy est venu me voir seul pour me proposer ce contrat. On se connaissait depuis quelques temps déjà, il venait me voir à Londres quand il avait le temps. C'est dans un bar du style du Rainbow qu'on s'est rencontrés. Je jouais avec mon groupe.


Rires.

Jake Snyder

-Bon, ben... Dans tes dents L.A.People ! Ça m'apprendra à ne pas croire un seul mot de ce qui est écrit là-dedans. Mea Culpa.


Apolline Maclagan

-C'est pas grave, on est là pour rétablir la vérité, et au moins, les auditeurs ont une fois de plus la preuve qu'il ne faut pas croire ce qu'on lit dans la presse. Il n'y a que ce qu'on dit nous même dans les radios ou à la télévision qu'il faut croire car les mots qu'un journaliste écrit dans un papier peuvent être maniés de n'importe quelle façon qui soit.


Nathan J. Williams

-L.A.People s’est trompé. Ils ont dû mal voir…

C’est vrai que Howard a tiré une tête pas possible. Il avait aussi l’air malade ce jour-là.


Howard Stone

-Et la tienne de tronche, p’tit con…


Jake Snyder

-Ouais... Ils voient en général pas très bien de toute façon, chez L.A.People. Mais bon, ici, c'est vous qui avez la parole donc si vous pensez qu'il y a des vérités à rétablir, n'hésitez pas.

Heureusement alors que Timmy a bien choisi et que vous vous entendez bien.  


Howard Stone

-Ouais… Amen à ça…


Nathan J. Williams

-Oui, oui, Timmy a bien choisi. Apolline est une gentille fille. On l’aime tous beaucoup.


Jake Snyder

-Peut-être qu'il savait que vous vous connaissiez déjà avant et Nathan ne semble pas être quelqu'un de difficile à vivre... Je suppose qu'il ne vous aurait pas imposé n'importe qui comme ça.


Howard Stone

-Sans doute. D’habitude, on fait des auditions pour recruter de nouveaux membres. Mais cette fois-ci, Timmy a pris les devants parce qu’il savait qu’Apolline était la bonne personne. Pas besoin d’audition quand on connaît quelqu’un avec du talent comme elle. C’est sûrement comme ça qu’à pensé Timmy. Et ouais, il devait savoir que j’appréciais Apolline et que donc il n’y aurait aucun problème.

Puis Timmy a un faible pour les Britanniques, n’est-ce pas Apolline ?


Nathan J. Williams

-Oh oui, il sort même avec une Anglaise.


Apolline Maclagan

-Il est fier de ses origines, voilà tout. Quoi qu'il en soit, quand Timmy a su que j'étais à Los Angeles, il est venu plusieurs fois me voir. Il voulait me faire signer un contrat mais, préférant les groupes, il attendait le bon moment.

Et Timmy est anglais, je suis écossaise, on n'est pas du même pays, même si pour vous, les américains, l’Écosse et l'Angleterre, c'est la même chose, ce n'est qu'une grande île à côté de la France où on mange des fish and chips et on boit du wiskey.


Nathan J. Williams

-Ah bon… C’est pas pareil ? Oh…

Il y a aussi des jolies filles en Écosse alors vu que tu viens de là...


Howard Stone

-Des jolies filles et du whisky ? Je vais aller vivre là-bas.


Apolline Maclagan

-Fais attention ! Les filles là-bas n'ont pas le même comportement qu'à LA. Les gifles arrivent bien plus vite! Et on a un fort caractère


Nathan J. Williams

-Oh, ça a l’air d’être un pays de barbares...


Jake Snyder

-Faut croire que tu fais l'unanimité ! Beaucoup de fans doivent être impatients de vous voir à l’œuvre sur scène, moi le premier.


Apolline Maclagan

-Ça me donne un challenge alors et j'espère que je ne vous décevrai pas.


Jake Snyder

-Alors on va en prendre un petit avant-goût avec High, titre de l'album éponyme, le deuxième album de The Burning Fire avec, encore une fois, Jerry The Kid pour interprète.




Jake Snyder

-C'était donc High de The Burning Fire avec qui nous sommes actuellement en studio. Nous arrivons à la dernière partie de l'émission. Tout le monde sait que vous préparez un nouvel album, on peut en savoir plus à ce sujet ? Une date de sortie ou un titre, peut-être ?


Howard Stone

-J’sais pas…


Apolline Maclagan

-Pour la date de sortie, on va essayer de le terminer ce mois-ci, comme ça, vous l'aurez peut-être pour cet été, enfin, je pense. Il nous reste encore beaucoup de travail pour faire un bel album qui réunira les anciens fans et les nouveaux.


Nathan J. Williams

-Oui, il est presque fini. On y travaille beaucoup beaucoup. Le clone de Howie aussi. On n’a pas encore les titres définitifs, il faut encore qu’on en parle ensemble.


Jake Snyder

-Un message pour vos fans ? L'un après l'autre ?


Howard Stone

-Vous êtes les meilleurs. N’oubliez pas d’acheter l’album quand il sortira.


Apolline Maclagan

-Soyez patients, l'album arrive bientôt, The Burning Fire revient plus fort que jamais et merci de votre écoute et de votre fidélité!


Nathan J. Williams

-Je vous aime tous. Vous êtes gentils ! S’il y a des jolies filles parmi vous, vous pouvez venir chez moi. Je vous invite toutes !!! J’habite avec ma maman. On a une maison dans l’Eastside. Elle est petite mais on pourra trouver de la place pour faire la fête. Faites attention à Richard, il n’est pas très sympathique. A bientôt ! On se verra au prochain concert


Presque fou rire de Jake Snyder.

Jake Snyder

-Et bien voilà, on arrive, malheureusement, déjà, au terme de cette émission. Howard, ça a été un plaisir de te revoir, comme à chaque fois. Et vous deux, Apolline et Nathan, un honneur de vous rencontrer pour cette interview. Je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation.

Auditeurs de L.A.ROCKS, j'espère que cette rencontre avec The Burning Fire vous aura un peu éclairé sur ses nouveaux membres ! Si vous voulez en savoir plus sur le mystère de Richard et le clone de Howie, ne manquez pas la prochaine visite du groupe sur notre antenne.

Et en attendant le prochain album du groupe, on se quitte avec la chanson Not Over. Schüss!





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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeVen 10 Mar - 15:23


Let There Be Rock !

Our Boy Is Gone...


With Jake Snyder


Vous êtes sur L.A.Rocks, il est 19:00...

Ici Jake Snyder avec vous en cette soirée morose de juillet sous un soleil étouffant. Je n'ai pas besoin d'expliquer à ceux qui nous suivent depuis ce matin pourquoi les ondes de L.A.ROCKS et plus que probablement des autres radios sont saturées du son de The Burning Fire.

Non, Howard Stone n'a pas trouvé un autre moyen d'attirer l'attention des médias sur lui. Non, Nathan « Jerry The Kid » Williams ne s'est pas fait interner. Non, Jimmy Reed n'a pas annoncé son mariage avec la bassiste Apolline Mclagan bien que ça le ferait certainement triper à mort.

Ce soir, nous déplorons la perte d'un des membres fondateur de The Burning Fire, Kayden James, qui fut la voix originale du groupe.

Il a été débranché, ce matin à 07:00, suite à la décision prise par sa famille d'arrêter là un traitement qui ne faisait que retarder une échéance inévitable. Nos pensées sont pour eux. Voici I'll Go Wherever You Will Go.



Que retenir de Kayden James ? Ouais, je vous vois venir d'ici. On sait très bien que quand on meurt, on devient soudain le meilleur être qu'il ait jamais été donné de voir sur terre même si on a été un des plus grands connards qui ait jamais été. Je suis le premier à le dire.

Mais dans ce cas-ci, je ne saurais même pas vous dire exactement qui était Kayden James car, avant toute chose, c'était quelqu'un d'extrêmement discret, qu'on ne voyait pour ainsi dire que sur scène et qui ne faisait parler de lui  que pour son talent. Alors était-il bon ou mauvais ? Maintenant qu'il est mort, ça n'a plus vraiment d'importance, surtout lorsqu'il nous laisse ceci en héritage :



C'était Loneliest Day Of My Life de The Burning Fire, parue sur leur premier album, A Brave New World. Vous êtes sur L.A.ROCKS et plus précisément Let There Be Rock et c'est un Jake Snyder, un fan de musique, endeuillé qui vous parle.

Kayden James nous a en effet quitté ce matin après un coma qui tirait en longueur. On pourrait débattre des heures du pour et du contre de l'avoir débranché, mais vous trouverez probablement ça sur une autre radio.

Ici, la musique prime, de même que le talent indéniable de ce jeune gars qui, en quelques années et deux albums seulement, avec quelques amis, a su prouver que certains naissent avec un don qui n'attend pas le nombre des années. Ce don les rend souvent bien plus sensibles que les autres. Les met à la merci des autres. Ce don leur mène la vie dure. Rêveurs affrontant au jour le jour une réalité qui n'a rien de bon, cherchant une place que la société ne leur a jamais donnée et ne leur donnera jamais.

Et je ne saurais donc terminer ce bref hommage à Kayden James sans en profiter pour passer l'une de mes chansons préférées de ce groupe et ceux qui nous suivent régulièrement auront déjà deviné de quel morceau il s'agit.

A vous, les gars, je dis à demain.

Et à Kayden, je dis : « Schüss ! ».




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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeDim 2 Juil - 17:02


Let There Be Rock !

Ashes' Legacy


With Jake Snyder


Vous êtes sur L.A.Rocks, il est 19:00...



Ici Jake Snyder pour une nouvelle émission d'hommage consacrée, cette fois-ci, au chanteur Atticus Fetch et, surtout, à son héritage étant donné que, à l'instar de Kayden James il y a seulement quelques semaines, celui-ci est décédé, sans prévenir, à la suite d'un accident de voiture...

Je ne vous apprend rien, ça s'est produit il y a quelques jours déjà... Mais l'occasion d'en parler ne s'est présentée que ce soir.

Beaucoup, depuis le retour d'Atticus avec l'album Phoenix spéculaient quant à savoir s'il allait réellement tenir le coup où s'il allait laisser ses vieux démons le rattraper. Mais finalement, la seule chose à l'avoir rattrapée, c'est la malchance.



C'est il y a quelques jours, en soirée, que Los Angeles a appris la triste nouvelle, une parmi d'autres ces derniers temps. Et je ne m'attarderai pas aujourd'hui à alimenter les questions à savoir s'il s'agissait d'un suicide ou pas ou de savoir si Fetch était sous influence ou pas au moment de l'accident.

Car encore une fois, il s'agit d'un artiste qui laisse derrière lui une œuvre que l'on peut considérer comme complète et atypique. Loin des sentiers battus, Fetch aimait créer la polémique, donnant de la matière tant à la presse people de par ses frasques, qu'à mes confrères de par ses chansons et mélodies.

Inclassable, c'est ainsi que l'on peut décrire la musique du Phoenix, comme on l'appelait depuis la sortie de son dernier album, après trois ans d'absence et une dépression à la suite du décès de son père.



Mais ça a aussi été l'occasion de faire une découverte, cet album, puisqu'il a été le tout premier produit par une jeune femme manager, jusque-là connue pour être la secrétaire de Daniele Ricci. Installée sous un label indépendant à son nom, la jeune femme a, semble-t-il, été choisie personnellement par Fetch alors qu'elle n'était même pas manager.

Très discrète durant les dix dernières années et pourtant omniprésente sur les photos représentant Daniele Ricci, Maria Watson, si vous prenez la peine de regarder la pochette l'album Phoenix, si vous l'avez, n'a même pas apposé son nom sur celle-ci. Mais Fetch, lui, lui a fait confiance et n'a pas eu tort, puisque son album est effectivement sorti et sous la forme d'un bel objet.

Dans une interview de la jeune femme parue dans Guitar&Pen, mon confrère Axel Moriarty, pour ne pas le citer, a essayé de faire dire à Watson qu'elle a bénéficié de l'aide de ses relations, notamment amoureuses, pour arriver à obtenir la place qu'elle occupe désormais. Mais est-ce que ces questions, ou la façon dont elle y est arrivée, quelle qu'elle soit, ont vraiment plus d'importance que le résultat ?

Quand on entend ça, je pense qu'en réalité, on s'en fout un peu.



Voilà, selon moi, pourquoi Fetch a fait confiance à une jeune femme jusque-là au second plan dans le monde du rock à Los Angeles. Parce qu'il pensait qu'elle avait les épaules pour sortir un album lui organiser une tournée.

Sans compter qu'elle-même a une foi en l'humanité hors du commun, comme j'ai pu en témoigner personnellement pour l'avoir rencontrée lors de l'émeute du concert de The Lightening à St-Louis.

Aujourd'hui, Watson perd son artiste principal. Mais elle ne compte pas se contenter de Daniele Ricci en restant dans une zone de confort et veut donner leur chance à d'autres artistes peut-être encore inconnus de L.A.

A ceux d'entre vous que ça intéresserait, rendez-vous mercredi prochain, au Théâtre, sur Hollywood.

Voilà en quoi consiste l'héritage d'Atticus Fetch : une musique unique et la naissance d'une jeune manager qui a encore tout à prouver, mais qui en veut.

A Atticus, je souhaite de trouver la paix que la vie n'a jamais daigné lui donner.

A Alexie T. Greatfield, consœur talentueuse et amie, je te sais assez forte pour surmonter ça.

A Maria Watson, je souhaite une longue et belle carrière dans le monde du rock.

A vous, je dis schüss !




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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeSam 2 Déc - 16:18


Let There Be Rock !

Don't Ignore Me!


With Jake Snyder


Vous êtes sur L.A.Rocks, il est 19 :00…

Ici Jake Snyder pour un nouveau Let There Be Rock !. Et pour terminer cette journée en beauté, rien de tel qu’un peu de fraîcheur.



Probablement comme la plupart d’entre vous, j’ai découvert la très jeune Olivia Cortez via un article que nos confrères de Guitar&Pen. Intrigué et désireux d’en savoir plus, j’ai donc écouté son single dont je viens de vous passer la plage titulaire, Don’t Ignore Me !.

Dès la première écoute, tous les a priori que j’avais ont été balayés à la fois par la voix de la jeune fille et une composition et des arrangements d’une qualité et d’une finition pointilleuse. D’un point de vue technique, c’est un single très abouti.

Mais j’avouerai que je me suis laissé emporter tant par cette qualité que par la conviction qu’Olivia Cortez met dans ses paroles. Ce que j’avais pris, dans son interview, concernant son histoire, pour une manœuvre commerciale réfléchie, me semble désormais d’une sincérité brute.

Petite présentation d’Olivia ou plutôt « Livia » Cortez, puisque c’est le nom qu’elle a choisi de laisser apparaitre sur la pochette du single. Née à Tijuana d’une mère mexicaine et d’un père américain dont elle ignore l’identité, la jeune fille a passé son enfance à presque deux pas de L.A., mais de l’autre côté de la frontière.

Si vous avez déjà le single Don’t Ignore Me! chez vous, vous aurez remarqué, puisqu’elle apparaît sur la pochette, qu’elle a l’air aussi Mexicaine qu’Eddy Cort a l’air d’être le frère de Cash Izbel. D’ailleurs, sur la pochette du single, son nom, Cortez, est biffé et remplacé par un point d’interrogation. On peut donc comprendre, en lisant notamment entre les lignes de son interview, que sa recherche d’identité n’est pas totalement dénuée de sens.

Aujourd’hui, du haut de ses 16 ans, la toute jeune artiste nous offre deux chansons. Deux chansons qui sonnent comme un rite initiatique guidé par son manager de moins en moins inconnu, Jack Perry.

Livia est touchante dans ses deux chansons, mais surtout, et c’est probablement ce qui prend le plus aux tripes, déterminée à sortir grandie de l’aventure qu’elle a débutée en débarquant aux USA là où, apparemment, son histoire aurait commencé.

Aucun doute que ses paroles sont destinées à son géniteur inconnu, puisqu’elle l’a elle-même affirmé en interview. Ce peut-être, qui sait, une histoire qui se finira bien… Ou restera une source d’inspiration éternelle pour une artiste plus que prometteuse.

Pour terminer, Livia Cortez est également une bonne raison supplémentaire de se procurer des places pour la tournée à venir de Roadtramp, puisqu’elle en sera la première partie.

Sur ce, je vous laisse avec Always On My Mind.

A demain,

Schüss !




©️ Billy Lighter


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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeDim 10 Déc - 19:05


Let There Be Rock !

A Dangerous Choice ?

With Jake Snyder




Jake Snyder

- Vous êtes sur L.A.Rocks, il est 19 :00...

Ici Jake Snyder et à cette heure où les embouteillages commencent à diminuer pour vous, nous avons le plaisir d’accueillir dans Let There Be Rock le jeune manager Maria Watson qui a récemment hérité de The Lightening suite au limogeage par le groupe de Lenny Knowles.

Bonsoir, Maria. Comment ça va ?


Maria Watson

-Bonjour à tous ! Bonjour Jake, ça va plutôt bien et vous?  


Jake Snyder

-Je vais bien.

Je vais commencer avec la question que tout le monde se pose à L.A. : pourquoi vous ?


Maria Watson

- C'est la première question que je me suis posée quand j'ai vu Billy Lighter entrer dans le théâtre où je faisais passer les auditions!

Il faut commencer par le début, j'ai passé une annonce dans un magazine peu de temps après la mort d'Atticus Fetch, je me devais de monter la pente sinon je ne l'aurais jamais fait, c’était maintenant ou jamais. J'ai donc fais ça dans un théâtre de la ville, j'ai vu beaucoup de monde, énormément de talents, j'aurais d’ailleurs pu les prendre, mais Billy est arrivé.

Il a passé l'audition seul mais comme tous les autres, me chantant une chanson qui n'est pas dans leur répertoire et il a de suite répondu à mes questions sur sa présence ici. Je n'ai pas choisis The Lightening, c'est Billy qui l'a fait.

Si je reprends ses mots : j'avais les épaules pour les porter dans leurs projets tout comme j'ai les compétences pour les emmener là où ils souhaitent voler. Lighter m'a dit que j'avais redoré Fetch, et c'était une des raisons qui l'ont poussé à ne plus être avec MTI.


Jake Snyder

-Il est vrai que vous avez passé dix ans aux côtés de Daniele Ricci qui est considéré, ou auto-considéré, comme le meilleur manager de Los Angeles. Peut-on dire que c’est à ses côtés que vous avez fait vos armes ? En l’observant ? De par vos études seules ou, un peu des deux ?  


Maria Watson

-On peut dire que durant toute ma vie, la notion du management a été présente. Mon père est un manager, certes, pas dans le domaine de la musique, mais d'une petite entreprise, la sienne. J'ai toujours été fascinée par le management et depuis petite j'ai toujours voulu faire ce métier. J'ai fait mes études en rapport à ça et, bien sûr, c'est dix années auprès de Ricci m'ont beaucoup aidé.

Il m'a montré ce que c'était la réalité du management d'artistes, ce qu'il fallait faire et ne pas faire, j'ai pu apprendre réellement les bases avec lui. Mais je tiens à avoir ma propre vision du management, je veux être une personne à part entière et peut-être, seulement m'inspirer de ce que j'ai vécu auprès de "The Best". Je ne veux pas forcer le groupe, je ne veux pas non plus qu'ils se sentent enfermés, j'ai assez confiance en eux pour qu'ils fassent du bon travail sans que je ne sois sans cesse derrière eux. Bien sûr, je vais les aider, être à leur écoute et les orienter vers leurs choix, mais ils seront maîtres des décisions.  


Jake Snyder

-On peut donc conclure, alors, que votre envie d’être manager n’a pas été initiée par Daniele Ricci comme beaucoup le pensent probablement encore. Et que cette ambition vous vient de bien plus loin.  


Maria Watson

-C'est exactement cela, depuis petite je souhaitais être manager dans la musique, pendant que mes amies rêvaient d'être chanteuses, moi, c'était d'être dans l'ombre des artistes. Je n'ai pas ce talent de chanter, ni de jouer d'un instrument, moi, ce que j'aime, c'est le talent.


Jake Snyder

-Et donc, malgré vos études dans ce domaine, vous ne vous êtes retrouvée que secrétaire chez BSC. Le management est un aspect bien méconnu de la vie artistique. Peut-on dire que les places de manager sont chères ? A BSC comme ailleurs ?  


Maria Watson

-La vie est une stratégie et si les hommes, vous avez toutes les portes qui s'ouvrent devant vous facilement, pour nous, femmes, c'est plus compliqué... J'ai été "simple" secrétaire chez BSC parque ce je voulais faire mes armes, ne pas me lancer directement et apprendre d'avantage. Il faut savoir être patient dans ce milieu quand on est une femme et les places sont chères, surtout en maison de disque connue, c'est pour cela que je me suis mise indépendante, pour me faire déjà une place pour ensuite, voir des portes s'ouvrir au niveau des maisons de disques.

Je pense qu'une femme doit montrer encore plus ses compétences qu'un homme parce que dans tout travail, on associe la femme aux problèmes de fertilité : comment faire quand elle sera enceinte? Elle sera forcément absente tôt ou tard car elle devra s'occuper de sa famille et cetera. Mais qu'en est-il des femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant? Des femmes fortes? Toutes les femmes sont misent dans le même panier et son discriminées car depuis toujours on renvoie une image de la femme faible, qui tombe dans un piège et qui est objet sexuel mais c'est une image erroné que tous ont en tête. Je veux montrer au monde entier qu'une femme peut avoir les mêmes pouvoirs, le même métier qu'un homme, la même puissance...

Vous verrez, je ne donne pas cher de ma peau qu'un jour, une femme sera présidente des Etats-Unis d'Amérique.


Jake Snyder

-Et je serai le premier à voter pour la candidate, si toutefois elle est compétente et que je suis d’accord avec ses idées… Comme pour n’importe quel candidat, en fait…

Et si on mettait un peu de The Lightening ? Qu’en pensez-vous ? Puisque c’est aujourd’hui vous qui avez en charge le groupe.


Maria Watson

-Avec plaisir !




Jake Snyder

-Vous êtes sur L.A.Rocks et nous sommes, pour ceux qui nous rejoindraient en cours de route, en compagnie de Maria Watson, la nouvelle manager de The Lightening.

Nous venons de passer un peu en revue votre parcours jusqu’ici et nous savons maintenant que le rêve de devenir manager vous vient de votre père, que vous avez fait des études en vue de le devenir pour ensuite être embauchée comme secrétaire chez BSC au profit de Daniele Ricci, ce qui vous a permis d’affiner votre apprentissage.

Mais parlez-nous maintenant un peu de vos poulains depuis que vous êtes indépendante : Atticus Fetch et Daniele Ricci. Nous reviendrons sur The Lightening plus tard. On connait la version de ceux qui veulent faire croire à des pistons puisque c’est de notoriété publique que Daniele Ricci est désormais votre petit-ami. C’est l’occasion de nous raconter votre version.


Maria Watson

-Atticus Fetch est venu me voir, à l'époque où je sortais avec Howard Stone. Howard lui avait quelque peu dit mes rêves de devenir manager mais en aucun cas lui avait mis en tête de me demander d'être sa manager. Atticus est venu me voir un jour et m'a demander de faire l'aventure avec lui.

J'en ai beaucoup voulu à Howard car j'avais un travail, j'étais encore secrétaire de Daniele à ce moment-là et en aucun cas je ne voulais me lancer dans le monde du management. Mais il faut croire que c'était le bon moment.

J'ai pris mon rôle très au sérieux et ai démissionné rapidement de mon poste de secrétaire après qu'Atticus ait repris le chemin du studio, je ne pouvais pas travailler sur les deux fronts.

Et puis un jour, je suis venu voir Ricci à sa villa, tout d'abord pour avoir un petit poste de secrétaire car l'argent venait à manquer. Il était à son piano, quand je l'ai entendu, ça a fait un déclic. L'idée de faire une collaboration entre nous deux nous est venue en même temps.

Il avait des choses à dire et ne voulait personne d'autre que moi comme manager.


Jake Snyder

-Le bouche à oreille et des opportunités saisies au vol, donc, si je vous comprends bien. Un peu de chance aussi, peut-être ? Peut-on dire que vous êtes opportuniste ? Comment vous qualifieriez-vous en tant que manager ?


Maria Watson

- J'avoue avoir eu beaucoup de chance, j'ai eu les bonnes personnes au bon moment. Certains managers ne commencent pas leurs carrières avec des personnes ayant déjà fait leurs preuves. D'un côté, ça me réconforte d'avoir ce type d'artiste sous mon aile, je me dis que je ne peux être qu'une bonne manager avec eux et ça me permet, aussi, de montrer aux gens extérieurs que dans le futur, les artistes que je produirai seront bons car j'aurais opéré de bons choix au niveau de la musique.

Je pense qu'il y a un fond d'opportunisme dans mon histoire, cela serait dommage de ne pas en profiter un peu. Cependant, je me trouve plus chanceuse qu'opportuniste car ma reconversion a été difficile pour moi.  Pour moi, cet adjectif insinue que tout a été très simple, très vite, et, même si cela a été très rapide pour moi, ce n'est pas facile de changer de rôle, de métier et quasiment de vie.

Je veux être un manager aux multiples visages, avec plusieurs  cordes à son arc. Avec un groupe de rock à manager comme un mannequin en même temps. L'art à une définition bien grande, étalée, et moi, je veux être une manager d'art.


Jake Snyder

-Vous parlez de chance et d’opportunisme et ça y est certainement pour quelque chose, mais il ne faut pas oublier que vous avez passé 10 ans dans le monde du management et que votre visage était connu des artistes bien avant que vous deveniez vous-même manager.

Ne pensez-vous pas que ça a eu quelque chose de rassurant tant pour Atticus Fetch que pour The Lightening ? Roadtramp eux-mêmes ne se gênent pas pour dire que vous étiez un peu une figure maternelle pour eux lorsque vous étiez secrétaire…


Maria Watson

-Il y a peut-être de cela aussi. Je ne peux pas nier le fait que mes dix ans chez Ricci en tant que secrétaire m'ont beaucoup appris et ont habitué les célébrités, à voir ma tête partout. J'étais l'ombre de l'italien, parfois, ses groupes me voyaient plus que lui.

Je n'avais jamais rencontré ni Fetch ni the Lightening avant de signer un contrat avec eux, mais vous avez sans doute raison sur le côté "maternel" qu'on me donnait. J'ai toujours considéré Roadtramp comme mes grands enfants. Je pense que je ne dois pas nier le fait que les gens se sont habitués à ma tête et l'image maternelle qu'on m'a donnée.


Jake Snyder

-Vous figurez même sur les photos de la pochette de leur premier album live.


Maria Watson

-Oui, c'était une surprise qu'ils ont voulu me faire car j'étais tout aussi importante que Daniele selon eux...




Jake Snyder

-Ici Jake Snyder en compagnie de la jeune manager de The Lightening, Maria Watson qui nous honore de sa présence ce soir. A l’instant, nous écoutions My Dreams, chanson issue de l’album de Daniele Ricci du même nom. Album dont la conception a été orchestré par notre invitée.

Nous avons parlé de l’origine de vos ambitions, de comment vous les gériez, de la manière dont vous avez effectué une belle transition entre votre poste de secrétaire chez BSC et votre nouveau statut de manager indépendante. Mais c’est désormais The Lightening, l’un des plus grands groupes de L.A., réputé aussi comme étant l’un des plus ingérables, que vous avez accepté de prendre sous votre aile.

Vous nous avez raconté comment vous vous êtes retrouvée face à Billy Lighter venu passer, comme n’importe quel artiste, une audition afin de vous avoir comme manager. Vous avez aussi ajouté qu’il vous faisait confiance.

Alors ma question est celle-ci : qu’en est-il du reste du groupe ? Qu’en est-il de Cash Izbel ?


Maria Watson

- Vous devez vous doutez que si j'ai eu les contrats signés, c'est que absolument TOUS les membres du groupe ont été d'accord.

Sinon je ne serais pas là pour en parler. Le fait est que Billy est venu me voir sans en parler au groupe, la première fois, mais ensuite, tous étaient au courant de la chose, de ce qui se jouait, avec les contrats.

Ils n'avaient plus de manager et j'estime que je saurais faire du bon travail avec eux. C'est un travail d'équipe, une carrière comme la leur, et leur réputation a été mise à mal par un manager qui, décidément, ne savait plus quoi faire. Le changement, il fallait le faire et avoir une nouvelle vision du management, c'était peut-être la clé pour eux.


Jake Snyder

-Vous y allez fort avec un manager qui, non seulement a énormément plus d’années d’expérience que vous mais qui en plus a eu ces mots pour vous, je cite : « A Maria Watson, je souhaite bonne chance, je croise les doigts pour elle. Quant à mes prières, elles iront toutes à elle, parce qu’elle n’a aucune idée de ce dans quoi elle se lance. » Vous pensez vraiment pouvoir faire mieux que Lenny Knowles qui, si on se penche un peu sur sa carrière, a eu quelques beaux succès avec divers groupes avant de décider de s’attaquer au management de The Lightening ?


Maria Watson

- Je ne remets pas en question la carrière de Lenny Knowles, il a fait du bon travail avec d'autres groupes, ce que je veux dire, c'est que The Lightening n'était pas un groupe pour lui. Et je le remercie de ses prières et de son soutien.

Je ne dis pas que je ferai mieux que lui, je dis juste qu'il faut peut-être prendre un nouveau tournant dans le management de ce groupe. Les méthodes de Monsieur Knowles n'étaient pas les bonnes, les miennes seront différentes.


Jake Snyder

-Vous parlez de changement, d’une « nouvelle vision du management », vous avez aussi parlé des membres de The Lightening qui ont TOUS signé les contrats vous liant à eux. Mais vous ne parlez pas d’une rencontre avec TOUS les membres du groupe… Seulement avec Billy…

Comment pensez-vous qu’un groupe comme The Lightening, instable et autodestructeur, va supporter ces changements ?


Maria Watson

-Bien sûr que les changements que je souhaite opérer seront difficiles pour eux, mais je serai à leurs côtés, je répondrai à leurs questions et les guiderai dans ces changements. C'est toujours difficile de changer de manager, de confier sa carrière à une personne qu'on connaît à peine, je me doute qu'il y a des réticences ou des doutes, mais je les évacuerai.


Jake Snyder

-Comment pensez-vous que Cash Izbel va vous accueillir ?


Maria Watson

-On ne peut jamais prévoir ce que dira ou fera Cash Izbel, j'ai plusieurs scénarios où il me déteste, m'aime bien ou du moins me respecte. Mais je sais une chose : c'est que le scénario qu'il fera ne sera pas de celui auquel j'ai pensé.


Jake Snyder

-Espérons pour vous que tout se passera bien. Mais surtout, pour les fans de musique et de The Lightening qui nous écoutent, que vous serez à même de vous occuper de ce groupe fragile autant que génial.

Nous retiendrons donc de Maria Watson, manager de The Lightening, l’image d’une femme ambitieuse, déterminée, progressiste mais aussi maternelle…

Maria, cela aura été un plaisir de vous avoir reçue dans notre studio… Et en espérant que le début de cette chanson ne soit pas votre avenir, on se quitte sur You Know Where You Are ?.





©️ Billy Lighter


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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeLun 5 Fév - 19:54


Let There Be Rock !

Retrospective

With Jake Snyder




Jake Snyder

-Vous êtes sur L.A.ROCKS, il est 19 :00 !

Et c’est aujourd’hui en compagnie du manager anglais Timmy Evans que j’ai le plaisir de me trouver dans nos studios ce soir.

Bonsoir Timmy…


Timmy Evans

-Bonsoir Jake.


Jake Snyder

-Je ne pense pas qu’il soit encore réellement nécessaire de te présenter à nos auditeurs… Ta carrière et ton parcours, notamment avec The Burning Fire, parlent pour toi. J’ai notamment eu le grand honneur, en 1975, d’être le premier à passer une de leur démo que tu étais venu personnellement m’apporter dans mon bureau.

Quand tu regardes en arrière maintenant, qu’est-ce que tu dirais du chemin parcouru ?


Timmy Evans

-Quand je regarde en arrière, je me dis que The Burning Fire a fait pas mal de chemin. Ils ont commencé dans les petits bars de Los Angeles et sont rapidement devenus des stars internationales. Tout ceci s’est passé très vite et ça a été un grand changement de vie pour eux comme pour moi.

Mais ça n’a pas été sans embuche. Comme tout le monde le sait, le groupe a subi des remaniements suite au décès de Kayden et aux départs de certains membres. Cependant, ceci ne m’a point découragé à essayer de permettre aux membres restants de pouvoir faire leur musique. C’est pour cela qu’on a tout mis en œuvre pour engager des membres talentueux comme Nathan et Apolline et permettre à The Burning Fire de sortir un nouvel album.

Quand je regarde, donc, le chemin parcouru, je suis plutôt satisfait et heureux de tout le travail accompli par ce groupe talentueux.


Jake Snyder

-Remaniements importants autant qu’inattendus, en effet. C’était tout de même extrêmement risqué d’engager des personnalités telles qu’Apolline Mclagan qui est la première femme à faire partie du groupe et un Nathan J. Williams qui est l’antithèse d’un Kayden James…

C’était un coup risqué qui aurait pu décevoir les fans de la première heure. Mais si on sait que tous n’ont pas été satisfaits, c’est bien loin d’être la catastrophe et pour tous ceux qui se sont détournés de The Burning Fire, un nouveau public s’y est attaché.

Ceci est mon analyse et n’engage que moi, mais au moment où, toi, tu as du faire ces choix, comment les as-tu ressentis ? Comme un coup de poker, ça passe ou ça casse, ou tu avais un bon feeling dès le début ?


Timmy Evans

Ça a été différent pour chacun des nouveaux membres. Il faut savoir que, par exemple, Jerry The Kid a été engagé suite à une audition. Je n’ai pas été le seul à choisir. C’était aux membres originels restants de choisir. Ils avaient déjà entendus beaucoup de potentiels chanteurs mais Nathan a été bien plus brillant que les autres et le feeling artistique est passé directement avec les autres membres. Je m’en suis remis à eux pour ce choix. Cela porte ses fruits actuellement.

Apolline c’est, par contre, moi qui l’ai proposé au groupe. Je connaissais son talent depuis longtemps. Je l’avais déjà vue se produire sur des scènes au Royaume-Uni. Ce choix me semblait être judicieux car le style d’Apolline correspondait à la philosophie actuelle de The Burning Fire. Les autres membres ont été conquis et c’est ainsi qu’elle a rejoint le groupe. Nous ne pouvons, donc, point parler de coup de poker. Tous ces choix sont venus d’un bon feeling que ce soit de ma part ou de ceux des membres du groupe.


Jake Snyder

-Il est clair que, à talent égal, tout du moins est-ce mon opinion, nous n’avons plus à faire au même The Burning Fire qui a connu une ascension fulgurante au milieu des 70’s… Corrige-moi si je me trompe, mais d’un The Burning Fire qui était qualifié des très professionnel, sérieux, faisant un rock « calme », on est passé à un groupe plus fêtard, tant sur le fond que sur la forme…

Là où, au début, Howard Stone était un OVNI dans le groupe, et avec les divergences artistiques que ça impliquait, il semble maintenant entouré de membres plus à son image. Est-ce qu’on peut dire, en faisant peut-être un raccourci un peu facile, que l’on est passé du The Burning Fire de Kayden James au The Burning Fire de Howard Stone ? Ou dirais-tu plutôt que le groupe actuel à une « hiérarchie » moins marquée, sans vraiment de frontman ?


Timmy Evans

-Pour être honnête, je pense qu’il s’agit un peu des deux. Le nombre des nouveaux membres dans le groupe est supérieur par rapport aux anciens. Il est évident que le plus connu des membres restants est Howard Stone. Son statut d’enfant terrible du groupe a participé à cette notoriété et faisait des lui la coqueluche d’une partie des fans du groupe. Les nouveaux membres sont un peu à son image étant donné qu’il a grandement participé à leur recrutement.

Cependant, on ne peut pas totalement dire que c’est le The Burning Fire d’Howard Stone. C’est plutôt une nouvelle version de The Burning Fire plus à l’image de Stone que de Kayden. Ceci ne fait pas de Stone le leader du groupe, ni même le frontman. Ainsi, nous pouvons dire que le groupe n’a pas forcément de hiérarchie comme on retrouve, par exemple, chez The Lightening.


Jake Snyder

-Tout le monde connait le son de The Burning Fire, désormais. Mais pour rappel, The Burning Fire du temps de Kayden James, c’était ça.




Jake Snyder

-C’était Hell In Your Eyes sur le premier album de The Burning Fire, A Brave New World.

Il est probablement inutile de s’attarder sur le passé de The Burning Fire car les fans connaissent leur histoire sur le bout des doigts. Leur présent est, pour le moment, plus abstrait. 1982 n’a certainement pas été la meilleure année pour toi et ton groupe, mais tu m’a laissé entendre, hors interview, que les choses s’arrangeaient, notamment au sujet de la blessure au genou d’Howard Stone.


Timmy Evans

-Oui, tout s’arrange pour Howard Stone. Son genou est entièrement rétabli et il a repris la batterie pour préparer la tournée à venir. Il est en forme et a un moral d’acier. Il revient de très loin mais son agression semble déjà bien derrière lui. Il sera au top pour la tournée qui approche à très grands pas.


Jake Snyder

-Voilà une nouvelle qui va réjouir les fans de la première heure de The Burning Fire ! Il s’agira aussi d’une tournée de mise à l’épreuve pour le jeune Jerry The Kid puisque, si je ne m’abuse, ce sera sa toute première tournée… Pour Apolline Mclagan aussi bien qu’elle ait déjà une bonne expérience de la scène.


Timmy Evans

-Oui, ça sera la première tournée de Jerry The Kid et ses premières grandes scènes mais il est serein à ce niveau. C’est un jeune homme qui est fait pour la scène.


Jake Snyder

-Comment appréhendes-tu cette première tournée pour les nouveaux membres de The Burning Fire ?


Timmy Evans

-Je l’appréhende bien. The Burning Fire est, peut-être, composé de tous nouveaux membres mais ce n’est pas la première tournée que je prépare. Je suis serein et je suis certain que le public va être conquis par le groupe.


Jake Snyder

-On sait aussi que Roadtramp va partir en tournée pratiquement en même temps que The Burning Fire… Avec en première partie, Olivia Cortez… Est-ce que les fans peuvent s’attendre, si les dates collent, à un duo sur scène entre Mclagan et Cortez étant donné qu’elles ont un single en commun ?


Timmy Evans

-Si les dates collent et que les deux jeunes femmes sont intéressées par l’idée, j’inviterais moi-même Olivia Cortez à rejoindre Apolline sur scène lors d’un concert de The Burning Fire. Je n’exclus, donc, pas cette possibilité.


Jake Snyder

-Et pour après la tournée ? Je vais peut-être un peu vite en besogne, mais est-ce que toi et le groupe avez un projet d’album ou est-ce que vous allez, à l’instar de The Lightening, vous lancer dans un nouveau projet de clip ?

Dans ce dernier cas et avec les derniers remous dans la presse concernant Hank North qui a figuré dans chaque clip de The Burning Fire jusqu’ici, sera-t-il encore question d’engager l’acteur pour un tel projet ? On rappelle évidemment que Hank North est le meilleur ami d’Howard Stone…  


Timmy Evans

-Le groupe n’a pas encore évoqué ses projets futurs. S’ils désirent faire un clip et s’ils ont l’inspiration pour celui-ci, nous pourrons nous lancer dans le projet. Cependant, ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

Quant à savoir si nous allons reprendre Hank North dans le cas où nous faisons un clip, cela est fort probable. Si nous avons besoin d’un rôle masculin, nous envisagerons North car c’est dans la continuité de nos clips précédents. Il ne nous a jamais déçus.

N’oublions pas que North demeure un excellent acteur et un grand professionnel. Pour le reste, justice a déjà été rendue et Hank North a déjà été puni. Moi, c’est avec Hank North l’acteur que je traite.


Jake Snyder

Les fans des clips de The Burning Fire peuvent donc se rassurer. Il faut dire que beaucoup s’accrochent à certaines choses qu’il reste dans le groupe actuel et qui leur fait dire que The Burning Fire est toujours The Burning Fire et non un nouveau groupe qui aurait juste repris le noms et quelques membres au hasard.


Timmy Evans

-Oui, il y a de cela. North amène une continuité que nous avons un peu perdue à cause des remaniements dans les groupes. Mais c’est aussi par souci artistique qu’Hank North me parait tout désigné pour participer au prochain clip. Cela donne un lien entre les clips comme une histoire qui se suivrait.


Jake Snyder

Tu as une dernière chose à dire ? Un mot de la fin ou un message à l’attention des fans ?


Timmy Evans

-Je les invites à venir voir The Burning Fire en tournée. Il y aura de bonnes surprises en live qui raviront tous les fans que ce soient ceux de la première heure que les tous nouveaux fans. Je leur souhaite, à l’avance, de très bons concerts.





©️ Billy Lighter


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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeDim 20 Mai - 20:03


Let There Be Rock !

Sanitarium & Dynamite Tours !


With Jake Snyder


Vous êtes sur L.A.Rocks, il est 19 :00…



Ici Jake Snyder pour un nouveau Let There Be Rock ! Pour vous annoncer, sur l’air de Sanitarium de Roadtramp, que les hostilités sont officiellement lancées entre MTI et BSC sous le couvert de deux tournées qui se dérouleront en parallèle à travers le monde.

C’est à travers une campagne de publicité et de communication acharnée que tout fan de musique vivant à Los Angeles peut désormais commencer à rêver à des concerts qui s’annoncent aussi fabuleux les uns que les autres.

BSC a choisi judicieusement de jouer sur une petite provocation faisant déjà polémique chez les coincés et les puritains. Avec un Eddy Cort, en grand sur l’affiche annonçant les lieux par lesquels la tournée de Roadtramp passera, faisant un grand « fuck » à ce monde.

On reconnait bien là la politique de BSC qui a toujours eu, depuis l’accession au trône par Jimmy Reed, le parti pris du : « qu’on en parle en bien ou en mal, le principe, c’est qu’on en parle ».

MTI, de son côté, reste aussi fidèle à son image beaucoup plus politiquement correcte que leur rivaux. L'affiche  annonçant la tournée de The Burning Fire mise sur une esthétique rappelant l’album A Brave New World, peut-être dans le soucis de faire, encore une fois le lien entre l’ancienne mouture du groupe et la nouvelle tout en rendant, en quelque sorte, hommage à Kayden James, fondateur du groupe, qui nous a quitté l’an dernier.

On peut y voir les trois membres les plus connus et les plus appréciés du public : le batteur Howard Stone, la guitariste Apolline Mclagan et le chanteur Nathan « Jerry The Kid » Williams. D’après les rumeurs et pour les collectionneurs de ce genre d’affiches, MTI devrait même, dans un futur proche, créer des affiches sur lesquelles, au centre du logo n’apparaîtraient plus les trois membres du groupe ensemble, mais chacun des membres séparément !

Tout fan pourrait donc y trouver son compte et avoir dans sa chambre une affiche avec son musicien favori.

Mais le plus important concernant ces campagnes publicitaires et ce que vous attendez tous, c’est de savoir où ces groupes vont passer. Fin du suspense après ça :



C’était donc The Burning Fire avec le titre I Try To Say.

Si la tournée de Roadtramp commencera par un concert en plein milieu de la Death Valley, c’est dans l’ambiance plus « cosy » du Hollywood Bowl que The Burning Fire débutera son tour du monde. Pour ceux d’entre vous qui ne peuvent pas voyager au bout du monde, ce sera l’occasion d’aller voir vos artistes favoris.

Mais que ceux qui n’arriveraient pas à avoir des place pour ces deux concerts se rassurent, ils donneront, en fin de tournée, à nouveau un concert à Los Angeles, tous les deux au Hollywood Bowl, à un jour d’intervalle, pour marquer en beauté leur retour à la maison.

Après un petit tour aux States, c’est en Europe que se rendront les deux groupes et c’est là qu’on retrouve la patte de leurs managers respectifs. En effet, Roadtramp donnera non pas un mais deux concerts en Italie dont le premier dans le fief natal de Daniele Ricci, Rome !

Quant à The Burning Fire, sous la coupe de Timmy Evans, c’est par Londres qu’ils commenceront leur tour d’Europe.

A la question que beaucoup se pose, nous avons enfin la réponse, et c’est dans ce chapitre européen des tournées Sanitarium et Dynamite qu’elle se trouve !

Il y aura bel et bien une date sur laquelle les deux groupes (quatre si l’on compte les premières parties), se croiseront. Une seule date qui se tiendra au festival Rock Werchter en Belgique !

S’en suivront des dates en Asie ainsi qu’en Océanie avant qu’ils ne retraversent l’océan pour revenir plus près de nous, en Amérique du Sud, pour ensuite rentrer à Los Angeles où ces groupes ont chacun joué leurs premières notes.



Un petit mot, pour terminer, sur les premières parties choisies par les deux maisons de disques et qui semblent être autant de choix judicieux :

La première partie de Roadtramp sera tenue par la prometteuse jeune chanteuse Livia qui donne du même coup une touche plus douce et innocente à l’impitoyable maison BSC.

Du côté de MTI, il semblerait que l’on veuille casser un peu cette image résolument politiquement correcte en offrant l’opportunité au groupe punk BleedingHeart, que l’on vient d’entendre, originaire de Carson City, de se faire un nom.

Je vous laisse donc sur un avant-goût de ces tournées avec le titre de The Burning Fire, Put On Your War Paint, suivi de Agony de Roadtramp… Live.

C’était Jake Snyder sur L.A.ROCKS.

A demain.

Schüss !






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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeLun 14 Jan - 14:39


Let There Be Rock !

Never Free, Never Me !


With Jake Snyder


Bonsoir à tous !

Il est 19 :00 et vous êtes sur L.A.ROCKS Radio avec Jake Snyder pour un Let There Be Rock inédit et en différé puisque c’est avec un bon 17 heures de décalage horaire que ma voix vous parvient depuis le Japon, et Osaka plus précisément, où le concert de Roadtramp vient de se terminer !

Mais avant toute chose, voici de quoi se défouler !



C’était le titre de Roadtramp, Sanitarium lequel donne également son nom à toute la tournée du groupe originaire de Los Angeles.

Bizarrement, et alors qu’elle ne fait « que » la première partie du groupe de métal, c’est le talent du jeune prodige Livia qui a pas mal été souligné ces derniers temps, avec notamment une première place au classement des meilleurs chanteurs publié par Guitar&Pen.

Pourtant, depuis le début de cette tournée, Roadtramp n’a jamais flanché, jamais fait un seul faux pas, offrant un spectacle de haute qualité à leur public aussi fidèle que particulier.

Pour le prouver (si tant est qu’il y ait encore quelque chose à prouver), voici le titre que vous attendez tous : Never Cared.



C’est en alternant balades et chansons au métal accessible au plus grand nombre que Roadtramp conquit et reconquit ses fans concert après concert. Sans compter que le groupe est friand des interactions avec le public, en particulier le chanteur, Eddy Cort, au visage de grand adolescent joueur.

Et pourtant, leurs chansons ont toujours été loin de manquer de profondeur comme en témoigne le titre Master.



Vous êtes toujours sur L.A.ROCKS radio et l’émission de ce soir est consacrée au groupe Roadtramp et à sa prestation magistrale à Osaka, au Japon !

Un groupe jeune, enthousiaste et joueur, donc. C’est sous ce jour que nous connaissons Roadtramp.

Cependant, le concert d’Osaka fut teinté d’une ambiance légèrement différente, plus mature (un peu à l’image de la moustache que le chanteur arbore désormais), plus triste peut-être… Mais une tristesse personnelle qu’Eddy Cort a su rendre plus que constructive.

C’est un effet à un appel général à la prière, sans aucune distinction de croyances, que le jeune homme de 23 ans a invité son public, laissant le choix à chacun du destinataire de ladite prière et envoyant la sienne à une femme et à un enfant encore à naître apparemment proche de lui, mais ne pouvant être présents.

Cette prière du chanteur de Roadtramp que vous avez peut-être déjà eu l’occasion de voir et d’entendre sur MTV, la voici.



Eddy Cort, 23 ans, un cœur grand comme le monde… et un exemple à suivre.

Bonne soirée.

Schüss !


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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeLun 27 Mai - 9:25


Let There Be Rock !

BITCH!


With Jake Snyder


Salut à tous !

Vous êtes sur L.A.ROCKS avec Jake Snyder pour Let There Be Rock!, il est 19 :00.



Nombre d’entre vous aurons reconnu la plage titulaire du tout nouvel album de The Lightening, Bitch !. Si vous avez entendu un bip à la place du titre alors que je parle, sachez que ce n’est pas de mon fait.

Le nouvel album de The Lightening fait déjà grand bruit, non seulement parce que la censure ne va pas tarder à retirer tous les disques de la vente, temporairement, pour forcer le groupe et la maison de disque MTI à en changer la pochette. Si l’image ne semble pas poser problème, le titre, bien en évidence, lui, dérange les « bien-pensants » qui sont peut-être les premiers à penser réellement et même en de pires termes ce que Billy Lighter hurle à propos des femmes sur cet album.

Un geste pour rétablir le respect envers la gente féminine de la part de la censure ? C’est ce qu’ils veulent nous faire avaler.

Mais aux femmes qui nous écoutent, je dirai : Avez-vous vraiment besoin de la censure pour vous défendre ? Ou The Lightening a-t-il plus encore de respect pour vous que de vous dire les choses haut et fort en vous laissant ensuite libre de répondre ?



C’était My Baby’s Got A Locomotive, de The Lightening. Pour ceux qui nous rejoignent à l’instant, nous parlons de l’album Bitch !, dernier album du groupe que les fans attendaient depuis un bon moment déjà.

Concernant cet album, il faut savoir que leur paroles ne sont pas gratuites, sorties de nulle part, pas plus qu’elles ne résultent d’une simple déception amoureuse de la part d’un des membres du groupe.

Non, il faut remettre les choses en contexte pour les comprendre.

En effet, ce cri du cœur poussé par le groupe souvent controversé pour sa franchise sont la conclusion de plusieurs mauvaises expériences professionnelles avec des managers féminins. N’ayons pas peur de citer des noms : Maria Watson et Madison Dekkers.

Maria Watson, alors en couple avec un autre manager bien connu, Daniele Ricci, leur avait promis monts et merveilles après que Billy Lighter, encore marqué par l’émeute de St-Louis qui avait fait deux morts dans le public se soit séparé de MTI et de Lenny Knowles sur un coup de tête.

Résultat ? Aucun. Avec Maria Watson, le groupe a stagné. Mésentente entre la manager et le guitariste Cash Izbel, une manager indépendante qui cherchait ses marques et avait vu trop grand, trop vite… le tout pour se solder par un abandon pur et simple du groupe suite à quoi ?

Une peine de cœur.

Ce fut le premier pas vers ceci :



Cependant, une seule expérience n’avait pas suffi à ce que The Lightening tourne le dos définitivement à ce genre de femme qui, à notre époque, cherchent à prouver leurs compétences et leur efficacité dans des fonctions qui étaient jusqu’ici principalement réservées aux hommes.

Qu’a fait The Lightening suite à l’abandon lâche et injustifié de Watson, brisée par une simple déception amoureuse ? Et bien ils se sont tournés vers une autre femme du même acabit, Madison Dekkers et sa petite boîte Nuclear Fire.

Accueillir un groupe d’une telle envergure pour une petite maison de disque qui est bien loin d’égaler des grands comme MTI et BSC représentait une occasion en or de se faire une troisième place sur le podium des producteurs de musique de Los Angeles.

Mais donnez un peu de pouvoir à une femme et, malgré tout ce qu’elles peuvent déclarer, malgré qu’elle affirment lors de manifestations pour leurs droits, qu’elle feront bien mieux que les hommes, que fait cette femme ?

Elle fait comme tout le monde, elle en veut encore plus.

Et Lighter l’a envoyée se faire foutre.



Suite à ces deux mésaventures, face à la castration de The Lightening, la réaction du chanteur, Billy Lighter, a été radicale : il a fait une tentative de suicide. C’est le guitariste Cash Izbel qui, on ne sait par quel miracle, est arrivé à temps et son premier réflexe a été d’appeler le seul homme qui a été à leurs côtés depuis le début, Lenny Knowles.

Et ce serait également le guitariste qui, lorsque Lighter a été tiré d’affaire a annoncé à ce dernier qu’il fallait faire quelque chose, expulser ce que Lighter gardait en lui et qui était en train de le tuer.

Le résultat est désormais dans les bacs de tous vos disquaires préférés.



Et pourtant, et nous conclurons cette émission avec ça, The Lightening a-t-il totalement perdu confiance en toutes ces femmes qui tentent aujourd’hui de faire entendre leurs voix, de faire leur place au sein de notre société, qui prônent une égalité légitime ?

Non. L’album de The lightening, Bitch ! est une réaction à chaud, la régurgitation d’une frustration et d’une colère engendrées par deux personnes qui, coïncidence, se trouvèrent être des femmes et c’est donc là où cela faisait mal, sur le symbole même de leur féminité, que le groupe a craché sa haine.

Une haine aussi fulgurante que relative car, rappelons-le, aujourd’hui, c’est avec Lenny Knowles pour manager que le groupe travaille, mais également avec Samantha Mancini, une autre femme manager.  

Alors aux détracteurs de The Lightening et de leur dernier album, je dirai : apprenez à écouter.

Et aux autres, je souhaite une bonne soirée.

Schüss !




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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeLun 12 Aoû - 10:52


Let There Be Rock !

Run!


With Jake Snyder


Salut à tous !

Vous êtes sur L.A.ROCKS avec Jake Snyder pour Let There Be Rock !, il est 19 :00.

Comme nombre d’entre vous le savent déjà pour avoir été accueillir les enfants du pays à l’aéroport après une longue tournée mondiale, Roadtramp et The Burning Fire sont de retour à la maison !

Les Sanitarium et Dynamite Tour ont remporté un franc succès autour du globe, nous montrant encore une fois que la musique fait fi des différences de religions, de cultures et de races. Vous direz que je reviens toujours avec le même message, mais on ne le dira jamais assez. Les pires actes commis par l’humanité ne datent pas d’il y a un siècle et nous ne devons jamais oublier, afin de ne pas reproduire ces ignobles erreurs qui marquent encore tant de familles aujourd’hui.

Si j’insiste aujourd’hui encore bien plus que d’habitude là-dessus, c’est parce que d’autres veulent diffuser le même message. Ceux qui auront eu l’immense chance de pouvoir voir The Burning Fire en concert à Melbourne, savent probablement de quoi je parle.

Car en effet, c’est une surprise des plus agréables que nous a réservé le groupe ce soir-là. Une surprise que, grâce à Sydney Grey a.k.a SydG, ma collègue qui était présente sur place, nous allons pouvoir partager avec vous.

Qui d’autre que le légendaire Sniper pouvait aborder avec brio un thème extrêmement sensible, un thème en rapport avec les guerres qui sévissent à travers le monde et toutes les agressions injustes qui, même dans notre beau pays soi-disant civilisé, se produisent chaque jour encore ?

En une seule chanson, en quelques minutes, du haut de cette scène de Melbourne, en duo avec Howard Stone, Sniper a concentré une marée de sentiments, créé une ambiance glauque et rythmée qui traduit le sentiment de persécution, la peur qui pousse à se cacher lorsqu’on est différent, cette impression de menace constance qui vous réveille en pleine nuit, qui pousse à courir, fuir, sans jamais s’arrêter.

Mais comme tous les mots que je pourrai dire ne seront jamais aussi justes que ceux chantés par Sniper et Stone, je vous laisse en leur compagnie.

Ecoutez et souvenez-vous.

Bonne soirée à tous !

Schüss !




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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeSam 28 Sep - 12:36


Let There Be Rock !

Just Jesse

With Jake Snyder



Jake Snyder

-Salut à tous ! Vous êtes sur L.A.ROCKS avec Jake Snyder pour Let There Be Rock !, il est 19 :00.

Je suis ce soir en compagnie de nul autre que la toute nouvelle petite perle de Los Angeles, Jesse Stark-Perry a.k.a Starky qui vient de sortir son premier album sous le label BSC et qui s’avère d’une qualité impressionnante pour un musicien et chanteur de 7 ans.

Bienvenue sur L.A. ROCKS, Starky.

Qu’est-ce que ça te fait de savoir que ton album est sorti et que maintenant, toute la ville et même peut-être plus de gens encore vont pouvoir entendre ta musique ?


Jesse Stark-Perry

-Oh moi, je trouve ça trop trop cool.

Mais il y avait déjà beaucoup beaucoup de gens avant qui écoutaient ma musique. Moi, avant, je chantais dans la rue et les gens ils me donnaient des sous sous. Enfin, presque tous les gens parce que pas Madame June… Mais elle est pas gentille Madame June. Elle aimait pas trop la musique de Jesse parce qu’elle donne jamais de sous sous.

Mais maintenant même des gens que je vois pas peuvent écouter ma musique. Parce que c’est sur une cassette. Moi j’ai plein de cassettes chez moi et j’entends des musiques de gens que j’ai jamais trop vu. Sauf Roadtramp j’ai vu et Livia et aussi The Burning Fire… Mais les autres pas.

Oh de la vraie eau !


(Rires…)

Jake Snyder

-Ouais, c’est de l’eau. Que croyais-tu que c’était ?


Jesse Stark-Perry

-Je croyais que c’était le truc pas bon. Je sais plus comment ça s’appelle. Ma première Maman en buvait et Howard en boit aussi… Bah c’est pas trop bon et j’ai peur de me tromper parce que ça a la même couleur que l’eau.


(Rires…)

Jake Snyder

-Non, ne t’en fais pas. C’est juste de l’eau.

Tout le monde, comme Madame June, n’aimera peut-être pas ta musique… mais beaucoup d’autres, comme moi, aiment déjà beaucoup ton album.


Jesse Stark-Perry

-Oh merci Jake !


Jake Snyder

-Et on peut dire que tu as de sacré bons goûts ! Alors ce que j’aimerais savoir, et ce que ceux qui aiment ton album aimeraient savoir, c’est pourquoi tu as choisis de chanter les chansons de ces artistes-là ceux que tu connais comme ceux que tu ne connais pas… ? Et pourquoi ces chansons-là ?


Jesse Stark-Perry

-Oh boh, parce que j’aime bien ces chansons-là… Et puis j’aime The Burning Fire, c’est mon groupe préféré de tous les temps. J’aime aussi beaucoup Roadtramp parce que j’ai vu plein de leurs concerts et j’ai été sur scène avec eux. Et puis, j’aime Sniper… Oh oui, c’est parce que j’aime que j’ai chanté ces chansons et que je les ais mises sur mon album. Voilà.


Jake Snyder

-Tu as fait une partie de la tournée avec ces artistes que tu aimes bien. Personne n’a loupé ton apparition sur scène avec The Burning Fire et avec Roadtramp un peu plus tard. Tu peux nous raconter un peu cette tournée ? Ta rencontre avec The Burning Fire en Belgique et comment étaient les pays ? Ce que tout ça t’as fait ?

Je sais que ça fait beaucoup de questions à la fois mais en gros, la plus importante, c’est : Tu t’es bien amusé en tournée ?


Jesse Stark-Perry

-Oh oui, je me suis bien amusé en tournée mais j’étais trop faaatigué moi au milieu. Et à la fin aussi…

Moi, j’aimais bien la tournée. Je regardais Roadtramp et Livia touuuuuus le temps. Oh à la fin j’en avais trop marre parce que je voulais aller sur scène, moi… Moi, j’avais déjà été sur scène quand M’sieur Jimmy m’a amené à Papa et Maman dans le pays tout froid. Là, j’ai rencontré Howard et il a bien voulu que je chante sur scène. C’est mon meilleur ami, Howard mais Maman et Papa veulent que je fasse comme lui que pour la musique… Pas casser des voitures avec lui. Même si M’sieur Masters est très méchant.


(Rires)

Jake Snyder

-Ouais, je sais que Ben Masters n’est pas gentil du tout.

Mais je crois que ton papa et ta maman ont plutôt raison. Parce que Howard est un excellent musicien. Il pourra certainement t’apprendre beaucoup de choses sur la musique.


Jesse Stark-Perry

-Oui, il va m’apprendre plein de choses. Il me l’a dit. C’est mon ami.

Oh oui, la tournée, pardon… Oh bah, j’ai beaucoup aimé aller sur scène avec Roadtramp. Eddy a bien voulu que je vienne et il a teint mes cheveux en blond comme Papa. Moi, j’étais tout tout brun avant.

Oh et les pays étaient beaux. Enfin, pas celui tout froid où je suis allé en premier. M’sieur Jimmy m’a dit que c’était le Pays des Stars et j’étais déçu mais Papa m’a dit que c’était pas ça, que c’était juste un pays. Mais je sais plus trop comment ça s’appelle. Oh bah, il y avait des immeubles mais ils étaient tout petits. Puis, il faisait trop froid et j’avais pas de gros pull. Et j’ai renversé du café sur M’sieur Jimmy mais je l’ai pas trop fait exprès.

Voilà.


Jake Snyder

-Et bien, en effet, tu as l’air de t’être bien amusé. Et pour plus de plaisir encore, nous allons écouter l’une de tes chansons, qu’est-ce que tu en dis ?


Jesse Stark-Perry

-Oh oui, je veux bien.




Jake Snyder

-Vous êtes sur L.A. ROCKS. Ici Jake Snyder pour Let There Be Rock et c’était I Want It Now de Starky, la toute nouvelle petite coqueluche de L.A., un talent immense et improbable autant que prometteur. Et c’est avec Starky a.k.a Jesse Stark-Perry, que j’ai le plaisir de discuter.

C’est le seul titre sur ton album qui n’est pas une reprise. Est-ce que tu peux nous expliquer comment et pourquoi tu l’as écrite ? De quoi tu t’es inspiré ?


Jesse Stark-Perry

-Moi, je me suis inspiré de la vie.

Moi, je parle de la vie dans ma chanson. La vie c’est parfois très très dur. Comme quand Maman est morte… Ma première Maman. Et puis, parfois la vie c’est bien bien comme quand Papa et Maman m’ont adopté.

Et je l’ai écrit avec un crayon et une feuille. Je sais écrire grâce à ma nouvelle Maman. Et je l’ai écrite parce que j’avais envie et pour pas que les gens pense que je sais trop pas faire des chansons… Moi, je suis pas un imperprète comme le croit Monsieur Masters.


Jake Snyder

-Avec une chanson pareille, personne ne pourra le nier. Et en grandissant, tu auras probablement d’autres idées que la vie t’inspireront. En tout cas, je l’espère pour toi.


Jesse Stark-Perry

- Oh oui, elle m’inspire trop beaucoup de chansons. La vie elle est comme ça.


Jake Snyder

-Et si tu nous écoutes, Ben Masters, je crois que le message est clair. Tu n’as qu’à bien te tenir.

Ça fait quoi de travailler sur ta musique avec ton papa ? Puisque ton papa est Jack Perry et qu’il est aussi ton manager, pas vrai ? C’est drôle ? Vous vous amusez bien ? Ou il est sévère et sérieux ?


Jesse Stark-Perry

-Moi, j’aime bien travailler avec Papa. Il me laisse faire les musiques que je veux. Quand je suis fatigué, on arrête et puis que j’ai envie on recommence. Il est pas trop sévère. Papa, il est pas sévère avec moi. Il est cool. Mais oui, c’est drôle. Je m’amuse trop beaucoup. J’aime faire de la musique dans le studio. Mais j’aime mieux le faire sur une scène comme j’ai fait avec Roadtramp.

Mais je préfère aller en studio que d’apprendre à écrire avec Maman. J’aime beaucoup Maman mais pas trop écrire.

Enfin, j’aime qu’écrire les chansons de Jesse… Mais pas le reste…


Jake Snyder

-Plus tu apprendras avec ta maman, plus tu pourras écrire de belles chansons, tu ne crois pas ?


Jesse Stark-Perry

-Oui, Maman m’apprends plein de choses.


Jake Snyder

-Je te propose une petite pause avec la chanson de The Lightening, Where Do We Go Now ?, version Starky. C’est parti !




Jesse Stark-Perry

-Messieurs, Madames, vous êtes sur L.A.ROCKS et c’est Starky qui vous parle de mon tout nouvel album. Moi, j’espère trop que vous l’aimez trop bien.


Jake Snyder

-Tu es un excellent batteur également. Tu joues de la batterie sur toutes les chansons de ton album.  Où est-ce que tu as appris à jouer ?


Jesse Stark-Perry

-Oh moi j’ai appris comme ça.

Monsieur Jimmy m’a amené à Papa et on est allé sur la scène voir Howard dans le pays qui fait froid. Moi, je suis allé sur la batterie d’Howard parce que j’avais envie d’essayer et j’ai essayé. J’ai fait une chanson. Howard trouvait que je jouais bien. Alors quand on est rentré à L.A., Papa et Maman m’ont acheté une batterie pour que je puisse jouer à la maison. Voilà. C’est venu tout seul comme ça. Moi, j’entends les chansons et je sais les faire surtout la batterie.


Jake Snyder

-En Belgique, c’est là que tu as joué avec the Burning Fire. Je sais, c’est passé sur MTV. Tu es passé sur MTV. Et on dirait bien que tu as l’oreille absolue, c’est ça que tu expliques quand tu dis que tu entends les chansons puis que tu sais les reproduire.


Jesse Stark-Perry

-Oui, c’est ce que Papa a dit aussi. Moi, j’ai une oreille absolue… Moi, j’entends la musique et je fais la musique « comme ça ».


Jake Snyder

-Il ne me reste que deux questions.


Jesse Stark-Perry

-Oh beaucoup de questions !


Jake Snyder

-Numéro 1 : pour qui as-tu fait cet album ? Pour une personne en particulier ? Pour les enfants ? Pour les adultes, pour tout le monde ?

Numéro 2 : Tu as écrit une chanson sur la vie, sur cet album Just Jesse… Sur quoi aimerais-tu écrire pour ton prochain album ? Tu le sais déjà ?


Jesse Stark-Perry

-Oh boh pour tout le monde… Mais surtout pour mes amis de l’Eastside. J’ai encore des amis dans l’Eastside et ils aiment bien mes chansons. Moi, j’aimerais leur offrir mon album. Ils me manquent beaucoup.

Jake Snyder

-C’est très gentil de ta part, en tout cas.


Jesse Stark-Perry

-Et le prochain album, je voudrais écrire encore sur la vie… Parce que la vie est partout et tout le temps. On ne peut pas écrire autre chose que sur la vie. Moi, j’aime bien la vie alors je veux écrire que sur la vie. Il y a beaucoup de choses à dire sur la vie.


Jake Snyder

-Et bien c’est avec impatience que je vais attendre de voir ce que la vie va t’inspirer, en te souhaitant qu’elle te réserve plein de belles choses.


Jesse Stark-Perry

-Voilà… J’aime bien vos questions Jake… Moi, j’aime bien la radio aussi… Je pourrais revenir ? Demain ?


Jake Snyder

-Tu es le bienvenu quand tu veux, Jesse ! Tu vois ça avec ton papa et il me contactera. Il y a d’autres journalistes aussi qui sont très sympa comme SydG, je suis sûr qu’elle t’apprécierait beaucoup.

C’était Jesse Stark-Perry sur L.A.ROCKS ! Un petit garçon à l’avenir prometteur. Et en parlant d’enfant à l’avenir prometteur, je dédicace cet interview à une jeune femme et son bébé pour qui la vie n’est pas toujours facile. Pour elle et son petit guerrier, voici Starky avec une reprise de Sniper The Same Old Fears. A bientôt, sur L.A.ROCKS !





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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeSam 19 Sep - 16:46


Let There Be Rock !

The Magic of Music


With Jake Snyder


Salut à tous, il est 19 heures !



C’était le tout nouveau single de Finan Quinn, un extraterrestre sorti de nulle part pour nous offrir un métal aux teintes celtiques et fantastiques. Le nouveau poulain de Samantha Mancini, de chez MTI, risque d’aller loin avec ses chansons épiques !

Une musique qui parfois, appelle à une nouvelle tournée de bière tant ça sonne « taverne »… En tout cas, il y a moyen de prendre du bon temps sur la musique de Finan Quinn.

C’est ce que nous pourrons bientôt voir, entre autre, lors des American Music Awards de cette année qui récompenseront tous vos artistes préférés ! La cérémonie de cette année sera retransmise à la fois en direct sur votre radio préférée, mais aussi à la télévision.

Et ce sont la ravissante Vanya Kournikova et Daniele Ricci qui présideront la fête.

C’est à ne pas manquer ! Tous les meilleurs se produiront sur scène !

C’était Jake Snyder pour L.A.ROCKS !

Schüss !!

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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeDim 17 Avr - 12:20


Let There Be Rock !

Country And Smoke

With Jake Snyder



Jake Snyder

-Bonsoir ! Vous êtes sur L.A.ROCKS et il est 19 :00 ! J’espère que les embouteillages du retour du boulot n’ont pas été un trop gros calvaire et il est l’heure maintenant de découvrir un tout nouveau talent de L.A.

Si c’est un nouveau talent, ce n’est pas pour autant un inconnu. Il s’agit, vous l’aurez deviné, de l’ex champion de boxe Tobby Cooper qui nous fait l’honneur d’être là ce soir. Bonsoir, Tobby et bien venue parmi nous.


Tobby Cooper

-Bonsoir ! Merci à toi de me recevoir.


Jake Snyder

-Depuis quand est-ce que tu nous caches ce magnifique talent que tu nous as révélé dans ton premier album, Halos ?


Tobby Cooper

-Je n’en sais trop rien, tu sais. Honnêtement, j’ai cessé ma carrière sur le ring avec ma cuisante et mémorable défaite puis j’ai galéré sans trop savoir quoi faire de ma vie. Un jour j’ai attrapé cette vieille guitare qui trainait dans mon placard chez moi, tu vois, et je me suis mis à gratter les corder et ça donnait un truc pas trop moche.

J’ai écrit des trucs et quand j’en ai eu assez d’écrit, un soir je me suis rendu dans  un bar pour essayer la scène, question de voir si y’avait que mon chien qui aimait mes chansons ou bien si des gens pouvaient aussi apprécier. Ça été une surprise autant pour moi que pour vous !


Jake Snyder

-Et c’est dans un de ces bars que tu as fait la connaissance de Daniele Ricci ? Celui qui est aujourd’hui ton manager ? Ou tu as préféré envoyer des démos un peu partout en espérant que le poisson morde à l’hameçon ?


Tobby Cooper

-Heu, Daniele. Ouais, non. En fait je l’ai rencontré chez lui pendant l’une de ses fêtes et ensuite il m’arrivait de lui envoyer des billets pour mes combats. Nous étions déjà connaissance quand je suis allé le trouver avec ma guitare, à son bureau.


Jake Snyder

-Et c’est dans un de ces bars que tu as fait la connaissance de Daniele Ricci ? Celui qui est aujourd’hui ton manager ? Ou tu as préféré envoyer des démos un peu partout en espérant que le poisson morde à l’hameçon ?


Tobby Cooper

-Heu, Daniele. Ouais, non. En fait je l’ai rencontré chez lui pendant l’une de ses fêtes et ensuite il m’arrivait de lui envoyer des billets pour mes combats. Nous étions déjà connaissance quand je suis allé le trouver avec ma guitare, à son bureau.

Jake Snyder

-Mais à ce moment-là, avais-tu déjà en tête de te lancer dans la chanson ? Avais-tu déjà des mélodies en tête ? Ou c’est vraiment après ta défaite que l’inspiration t’es venue ?


Tobby Cooper

- Non. Non tout ça c’est vraiment très récent, ça remonte à cet été.


Jake Snyder

-Et bien ! De l’inspiration cet été et déjà un album complet, ça mérite des félicitations !


Tobby Cooper

Après ma défaite, j’ai galéré à pas savoir quoi faire de ma vie. Certains vont dire que j’aurais pu faire un combat revanche mais à force de manger des coups sur la gueule, on vient qu’on ne sait plus les encaisser, tu vois, alors c’était fini pour moi, le ring. Il me fallait un nouveau projet.

Peut-être qu’en fait, j’avais ça en moi sans le savoir.


Jake Snyder

-C’est indéniable.


Tobby Cooper

-Merci ! Avec le recul je me rends compte que j’y ai consacré tout mon temps mais quand je le faisais ça ne me semblait pas être tant que ça.

En fait, ce soir-là au bar, c’est Apolline McGonagall que j’ai rencontré et elle est venue chanter sur scène avec moi, en improvisant totalement sur une chanson, Tell Me Something, que j’ai enregistré avec Victoria Hunter. Après, j’ai juste pris mon courage à deux mains et je me suis rendu chez Daniele pour lui faire entendre mes compositions et voilà, ça a fonctionné.


Jake Snyder

-Je suppose que tu veux dire Apolline Mclagan. Mais ne t’en fait pas… Son nom risque de vite tomber dans l’oubli maintenant qu’elle est retournée se terrer en Ecosse. Les absents ont toujours tort.


Tobby Cooper

- McGona… Mclagan… Mais pourquoi j’ai dit McGonagall ?


(Rires)

Jake Snyder

-Hum… Ouais, pardon. C’était bien McLagan, son nom. Si tu parles bien de la guitariste de The Burning Fire. Enfin, ex-guitariste.


Tobby Cooper

-Ouais, c’était bien d’elle que je parlais.

Nous devions l’enregistrer ensemble cette chanson mais elle ne s’est jamais pointé donc bon. Mais ouais tu as raison et en plus, j’ai eu la chance de pouvoir la chanter avec Victoria Hunter qui a sublimé la chanson.


Jake Snyder

-C’est une chance d’avoir pu enregistrer avec Victoria Hunter. C’est peut-être un coup du Destin.


Tobby Cooper

Victoria est fabuleuse et sa voix parfaite.  Je suis vraiment heureux d’avoir pu l’enregistrer avec elle.


Jake Snyder

-Elle est talentueuse et généreuse. C’est rare que des grandes stars se mobilisent pour faire percer quelqu’un de nouveau dans le métier.

Et où trouves-tu ton inspiration pour cette sorte de pop country que tu nous offres ? Excuse-moi si je n’utilise pas les bons mots pour catégorisé ta musique. C’est juste qu’à l’instar de The Warriors, on a encore jamais rien entendu de tel. Et ici, nous sommes loin des ranchs et des chapeaux de cowboys.


Tobby Cooper

- C’est le bon terme, de la pop country ou Daniele dit aussi du new country.  J’ai toujours été fan du country, tu sais Johnny Cash, la famille Carter et tout ça. D’un autre côté, j’aime beaucoup Fireworks et Red Flag l’ancien groupe de Jackson Holland et j’crois qu’en fait j’ai suivi mon inspiration sans trop me poser de questions.


Jake Snyder

- Et bien je pense que c’est réussi… Les sondages ne sont pas trop mal d’après ce que j’ai pu lire dans différents magazines. Donc, pari réussi.


Tobby Cooper

- Je n’ai pas vu les sondages et je n’ai pas lu les critiques. Je laisse ça à mon manager mais là que tu me le dis je trouve ça génial.


Jake Snyder

Parfois il faut y aller au feeling. Et j’aime bien cette étiquette de New Country… Je trouve que c’est ce qui caractérise le mieux ta musique… Même si une étiquette n’est jamais totalement exacte.


Tobby Cooper

-Et peut-être qu’en fait, je voulais montrer qu’on a pas besoin de se balader à cheval sur un ranch et porter un chapeau de cowboy pour écouter de la country music. C’est accessible pour tout le monde, je crois.


Jake Snyder

- Et tu l’as bien fait. Et ouais, je pense que c’est une musique accessible à tous.

Et dis-moi, quel genre de travailleur es-tu ? Musicalement parlant… Tu passes beaucoup de temps sur tes textes ? Tu en écris au contraire comme tu respires ? Ou c’est les mélodies qui te prennent plus de temps. Bref, comment travailles-tu ?


Tobby Cooper

- Ce qui est drôle c’est que je n’ai jamais cherché un style en particulier. Ça s’est imposé comme ça dès ma première composition. Qui sait si j’avais essayé un autre instrument de musique, je ferais peut-être du rock ou du jazz.

Je prends ma guitare, mon chien Diablo s’installe près de moi et je gratte mes cordes pour essayer des trucs. C’est avec la mélodie que je trouve mes sujets. Je n’écris pas bien, je n’aime pas écrire alors je ne le fais que pour ne pas oublier les phrases qui me passent par la tête, viens un moment où j’ai asse pour tout mettre ensemble et ça donne une chanson.


Jake Snyder

-C’est atypique comme façon de travailler, mais chacun son truc. Il y a des chanteurs qui découpent carrément des mots, les mélangent et voient ce que ça donne… Et parfois, ça donne des chefs d’œuvre.


Tobby Cooper

-Atypique, ouais c’est bien ça. On pourrait dire que je fais dans le désordre. Peut-être que Victoria voudra me partager une méthode de travail plus conventionnelle.

J’y vais une chanson à la fois. C’est Diablo qui me dit si c’est bon ou pas. Il se cache sous les couvertures quand ça ne lui plait pas. D’ailleurs j’ai laissé la radio allumée avant de partir pour qu’il m’entende. Hey, salut vieux ! Bouffe pas le tuyau du radiateur encore hein !


Jake Snyder

-Et bien, ton chien à l’oreille musicale !


Tobby Cooper

-Ouais, j’crois qu’on peut dire ça.


Jake Snyder

-Les chiens ont une ouïe sensible. Je ne sais pas s’ils ont l’oreille vraiment musicale mais ce n’est pas exclu.

Et si nous écoutions l’une de tes chansons ? Voici la chanson titulaire de l’album, Halos !




Jake Snyder

-Vous êtes bien sur L.A. ROCKS, ne changez pas de station, nous sommes sur le point d’en apprendre encore plus sur Tobby Cooper, le boxeur devenu chanteur.

Quels sont tes projets pour l’avenir ? Des dates de concerts à Los Angeles ou ailleurs ? Ou tu as d’autres projets à venir ?


Tobby Cooper

-En fait, mon manager, Daniele Ricci, m’a permis de vous dire que je serai au Empire Records dans deux jours pour signer des albums, des affiches et pour chanter devant le public qui se seront déplacés pour me voir. Et parmi ses gens, nous feront tirer des billets pour ma toute première prestation au Rainbow.

Sinon je vais passer à la télé sur le plateau de Vanya Kournikova, la semaine prochaine.  C’est dingue de voir ce qui se passe mais de la bonne manière. Je suis heureux de caser la glace ici avec toi.


Jake Snyder

-Félicitations pour tout ça, j’espère que les gens viendront nombreux chez Empire Records et que l’audience sera bonne pour l’émission…

Et ce n’est que le début d’une longue série d’interviews ! Es-tu prêt à entrer dans la Jet-set ou seras-tu plutôt du genre discret, n’accordant des interviews qu’à quelques journalistes par an… Bref, comment comptes-tu gérer ta toute nouvelle célébrité ?


Tobby Cooper

Je crois que oui. J’ai vu la première semaine avec The Warriors, et le petit qui posait des questions. Il était chouette ce gosse. Et puis pour Empire Records je suis impatient, ça sera un premier vrai contact avec les fans. Je pensais pas que ça arriverait si tôt.


Jake Snyder

-Au moins tu sauras à quoi t’attendre, pour avoir vu l’émission de Vanya Kournikova une fois. Elle mène bien sa barque, je suis sûr que tout se passera sans problème.


Tobby Cooper

- Ouais, le concept est bien et ce n’est pas compliqué. Je pourrai faire deux chansons en studio, ça va être chouette.

Jake Snyder

Et ce n’est que le début d’une longue série d’interviews ! Es-tu prêt à entrer dans la Jet-set ou seras-tu plutôt du genre discret, n’accordant des interviews qu’à quelques journalistes par an… Bref, comment comptes-tu gérer ta toute nouvelle célébrité ?


Tobby Cooper

Je sais pas trop comment je vais gérer ça. À la boxe c’était mon manager qui s’occupait de tout, je n’avais pas besoin d’y songer et le plus que j’ai fait a été de prendre la pose pour des affiches promotionnelles, tu vois ? Là je me défends seul, même si Daniele est là pour m’orienter. J’crois que je vais laisser les choses aller et voir comment elles se placent d’elles même.


Jake Snyder

-Moi je trouve que tu gères plutôt bien jusqu’ici. Et au pire, Daniele adore s’écouter parler.


Tobby Cooper

-Ouais, je m’en sors plutôt bien je crois. Et c’est vrai ! Ouais ! Daniele, il aime bien s’entendre parler !


Jake Snyder

Ce sera donc une première aussi, la télévision… ? A moins que tu n’aies déjà été interviewé à la télé quand tu étais boxeur ?


Tobby Cooper

-Non, pas réellement. Les caméras venaient parfois pour l’issu d’un match mais je ne parlais pas, de toute façon après avoir encaissé autant de coup, t’as pas envie plus que ça de répondre à des questions !


Jake Snyder

-Je comprends… mais crois-moi et prépare-toi, tout ça va changer. Conseil d’ami.

Et je ne suis que le premier à t’emmerder.

Tobby Cooper

-S’ils sont tous comme toi, je vais y prendre goût ! C’est sympa de bavarder comme avec un vieux pote !

On ne pense pas vraiment à ce genre de chose, quand on s’essaie pour un album, en tous les cas moi j’y ai jamais songé. Mais à force, peut-être que je vais m’habituer et devenir plus à l’aise, ou peut-être que je ne m’y ferai jamais.


Jake Snyder

-Seul le temps nous le dira. En attendant, j’ai été ravi de te recevoir dans ce studio pour ta première interview… On connait maintenant un peu plus le Tobby Cooper chanteur.


Tobby Cooper
- Le plaisir a été partagé et je voudrais ajouter que ça été vraiment un honneur que d’avoir ma première interview avec toi ! Je vais m’en souvenir toute ma vie, merci pour ça !


Jake Snyder

Et on va se quitter sur une autre de tes chansons, Lullaby, en duo avec nulle autre que Livia ! Merci encore, Tobby. Et ç mes chers auditeurs, merci d’être là ! Schüss !





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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeJeu 13 Oct - 11:03


Let There Be Rock !

This Is The End… Beautiful Friend


With Jake Snyder


Salut à tous, il est 19 heures !

Bienvenue sur Let There Be Rock ! Ici Jake Snyder… Je vous retrouve directement après ceci :



Bonsoir à tous ! C’était Falling de Lola et si certains d’entre vous étaient à Milan, vous savez pourquoi cette chanson fait sens. C’est en effet la dernière chanson chantée par Lola avant qu’elle ne disparaisse de la scène avant la fin prévue du concert.

Nous vous avions prévu une interview de Lola à l’occasion de ce qui devait être sa tournée d’adieu…

Malheureusement pour ces fans qui écouteraient cette émission, il nous a été impossible de la rencontrer et comme toute la presse en parle, c’est un adieu prématuré que la Diva a offert à ses fans qui avaient pourtant payé très cher leurs places.

C’est à Milan que tout a basculé. Certains diront que Lola n’a pas supporté la concurrence de la jeune Livia, elle aussi en concert à Milan la veille… Un concert excellent qui a accueilli quelques invités de marque comme Sniper (qui a, pour la petite histoire, remplacé au pied levé le petit Starky, atteint d’un gros rhume mais qui a quand même assuré à la batterie) ou encore Daniele Ricci.

Mais qu’en est-il de la vraie raison ? On en parle après ceci :



La presse spécule beaucoup sur les raisons du départ de Lola qui a été vue à l’aéroport de Milan direction New-York. Tandis que son mari, le bien connu Howard Stone a lui été aperçu en chemin pour L.A.

Je ne suis pas un journaliste people, je ne ferai pas de déclaration que je pourrais regretter… Je ne vous transmettrai donc que les mots du manager de la Diva, Timmy Evans.

D’après lui, il est encore possible que les dates soient reportées après que Lola ait accouché des jumeaux qu’elle attend. Elle n’aurait plus supporté de gérer à la fois grossesse et tournée.

Tout n’est donc pas perdu pour les fans de la première heure. Gardez bien vos places, il est encore possible que Lola revienne au-devant de la scène dans quelques mois !

Voilà pour ce qui est de Lola. Cependant, la tournée de Livia continue et j’espère pouvoir l’interviewer très bientôt.

Prenez soin de vous !

Schüss !



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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeSam 26 Nov - 14:33


Let There Be Rock !

An Initiatory Journey

With Jake Snyder


Salut à tous ! Vous êtes sur L.A. ROCKS et il est 19 :00 !



C’est bien la jeune chanteuse Livia, avec l’un de ses premiers titre, Always In My Mind, que nous écoutions à l’instant. J’ai eu, à Copenhague, l’honneur de la rencontrer et ne suis pas revenu les mains vides ! Elle m’a accordé un peu de son temps et voici le résultat ! Enjoy !

Jake Snyder

- Bonjour, Livia ! C’est un honneur de vous rencontrer ici, au cœur de la Scandinavie ! On peut dire que votre tournée a du succès jusqu’à maintenant… Qu’est-ce que ça fait de vivre sa première tournée mondiale à un si jeune âge ?


Livia

-Bonjour Jake ! L’honneur est partagé, ce fut une agréable surprise que de te croiser ici !

C’est étourdissant mais agréablement étourdissant. J’ai beaucoup de chance de pouvoir vivre une expérience aussi formatrice qu’enrichissante. Je suis reconnaissante de pouvoir voyager et j’essaie d’en apprendre davantage sur les différentes cultures que je découvre.


Jake Snyder

-Comme un voyage initiatique alors…


Livia

-Oui, c’est le bon terme, un voyage initiatique.


Jake Snyder

-Tu as bien plus de matière à offrir lors de tes concerts, désormais ! Mais quelle est la chanson que tu préfères chanter en live ?


Livia

-C’est une excellente question.

Je te dirais sans hésiter If I Fall head Over Feet.  Chaque fois que je la chante, vient un moment où les fans chantent à leur tour et je m’amuse à tendre mon micro vers la salle pour les entendre chanter en chœur. Ça me donne le frisson chaque fois. Je ne m’imagine jamais, quand je compose une chanson, qu’un jour on va la chanter avec moi.


Jake Snyder

-C’est vrai que ça doit être grisant d’entendre toute une foule chanter ce qui n’a un jour été que quelques vers couchés sur le papier… C’est un bel achèvement…


Livia

-C’est comme une tape dans le dos qui me dit que j’ai fait du bon travail.




Jake Snyder

-Les thèmes que tu abordes dans tes chansons sont très intéressants. On peut parler de « quête de ton origine » dans ton premier single avec une chanson comme Always In My Mind ou encore du thème de la famille dans, par exemple, Does Anyone Care ?… Mais quels sont les thèmes que tu aimerais aborder à l’avenir ?


Livia

- Il y a tant de choses à dire, sur lesquelles je veux écrire. J’affectionne beaucoup la famille, c’est quelque chose de très important pour moi. La famille dans laquelle on naît mais la famille que l’on se choisit aussi.

Après ce qui m’est arrivé, j’ai perdu plusieurs de mes repères mentales et affectifs, j’ai eu de la chance malgré tout parce qu’en étant bien entourée, j’ai été capable de retomber sur mes pieds et de me reconstruire facilement. Ce n’est pas le cas de tout le monde et j’aimerais leur dire qu’il y a toujours de l’espoir, il y a des ressources, qu’on est jamais totalement seul. La solitude, les peines de cœur, les conflits qui dégénères à l’école.

Plus je vais avancer dans ma carrière, plus mes sujets vont se diversifier puisque je compose moi-même mes chansons.


Jake Snyder

-C’est un très beau projet… Aucun doute que ça marche.


Livia

-Je regarde droit devant, vers l’avenir.




Jake Snyder

-Justement, en parlant de carrière… Comment fais-tu « face » à ta notoriété montante ? Certains se plaisent à dire que tu es en bonne voie pour détrôner Lola en tant que chanteuse renommée. Qu’est-ce que tu penses de tout ça ?


Livia

- Détrôner Lola… Peut-on vraiment retirer son titre à une légende ? Lola est dans le métier depuis longtemps, elle a été l’inspiration de plusieurs dont la mienne et de pouvoir chanter dans les mêmes salles qu’elle me comble déjà.


Jake Snyder

-Savais-tu que Lola a reporté toutes ses dates à venir ? Qu’est-ce que tu penses de ça ?


Livia

- Tu m’apprends la nouvelle. Je pense qu’il est sage dans ce métier de savoir écouter son corps et respecter ses limites. Si Lola a cru bon de mettre en suspend sa tournée c’est qu’elle avait de très bonnes raisons de le faire. Je lui souhaite une belle fin de grossesse et des bébés en parfaite santé, c’est tout ce qui compte.


Jake Snyder

-Espérons qu’elle écoutera cette émission… Mais je ne pense malheureusement pas que nos ondes aillent jusqu’à New York.


Livia

- L’important reste qu’elle se repose en attendant le passage de la cigogne.


Jake Snyder

-Avocate ? Pourquoi avocate en particulier ?


Livia

- Ma mère étudiait le droit lorsqu’elle a commencé à fréquenter mon père et je crois que cette passion s’est transmise d’elle à moi. Ça me passionne autant que de chanter, c’est difficile à expliquer. En ce moment, je poursuis mes études en droit des affaires en parallèle avec la tournée.

Avocate c’est pour moi une façon de pouvoir prendre la parole et de faire la différence, comme avec un micro.


Jake Snyder

-Et bien ! Il ne te reste plus beaucoup de temps pour toi avec tout ça. Mais félicitations !


Livia

-Effectivement ! Il ne me reste plus beaucoup de temps pour tout le reste mais j’y arrive. Je suis bien entourée avec un manager solide et mes parents s’intéressent à mes études tout comme Julian qui est lui aussi investit à fond dans les siennes.

Merci, c’est gentil, Jake !




Jake Snyder

-Quel est ton processus d’écriture ? Les chansons te viennent facilement ? C’est pour ça que tu as le temps à la fois d’écrire, composer, chanter et étudier ?


Livia

- Oui et non… Parfois, j’ai un sujet en tête et je le laisse mûrir quelques temps et ensuite il m’est facile de composer. La plupart du temps, je note absolument tout dans mon cahier d’écriture. Quand je dis absolument tout, c’est vraiment tout et c’est à partir de là que je trouve mon inspiration. Je m’accorde du temps d’écriture dans ma semaine mais si je ne le sens pas, je ne force rien. Il y a certaine période plus prolifique que d’autre selon ce que je vis, comment je me sens.


Jake Snyder

-Tu dois en remplir, des carnets de notes.


Livia

-J’en remplis effectivement beaucoup et je les gardes tous au grand désespoir de Julian !


Jake Snyder

-Et tu écris mieux quand tu es dans quel état d’esprit ?


Livia

-Je crois que j’écris le mieux quand je suis sous pression. J’ai composé plusieurs de mes dernières chansons en période d’examens, c’était comme un moyen pour moi de relâcher un peu de stress. Je suis quelqu’un d’organisé dans la vie et je gère assez bien le stress mais il me faut quand même me détendre et c’est dans ces moments-là que j’écris le mieux.


Jake Snyder

-Une dernière question et puis je n’abuserai plus te ton temps : Tu nous as fait quelques surprise sur cette tournée depuis son début, notamment avec des duos divers comme avec Sniper et Howard Stone, ou même encore ton manager, Daniele Ricci. Est-ce qu’on peut s’apprendre à d’autres surprises ?


Livia

-Tu n’en abuses pas, c’est même le contraire. C’est super de pouvoir discuter avec toi, je passe un très bon moment.

Mais, si je me confie à toi, ce ne sera plus une surprise !

J’essaie d’offrir à mes fans des choses différentes et certains duos reviendrons, d’autres s’ajouterons. Je prépare aussi pour la fin de la tournée, une nouveauté à mes fans mais je n’en dirai pas plus ! Il faut garder un peu de mystère !


Jake Snyder

-Et bien ! Voilà qui donne envie ! Je crois qu’il reste des places pour les tous derniers concerts de la tournée, mais je ne doute pas que tu feras encore sold out au final.

Sur ce, je vais te laisser défaire tes bagages… Merci de m’avoir reçu, au nom de L.A.ROCKS et de tous tes fans qui nous écoutent.


Livia

-Merci Los Angeles et salut Jess, Tyler et Arthur ! Vous me manquez les copains, j'ai hâte de vous revoir !


Une chose est certaine, Livia est faite pour séduire. C’est une jeune femme simple qui, malgré ses gênes issus de la jet set n’en oublie pas pour autant ses origines modestes, ni ses amis.

A vous tous, bonsoir !

Schüss !





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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeMer 11 Jan - 11:34


Let There Be Rock !

How About The Truth ?

With Jake Snyder




Jake Snyder

-Salut, vous êtes sur L.A.ROCKS avec Jake Snyder et il est 19 :00 ! J’ai eu l’occasion, à New-York, de rencontrer Howard Stone, batteur de The Burning Fire et batteur et chanteur de Fireworks, qui, après les déclarations de Jimmy Reed dans les lignes de Guitar&Pen, n’a pas dit son dernier mot. Il compte bien nous ouvrir les yeux sur la véritable personnalité du grand chef de BSC.

Bonjour, Howard. Tu as menacé récemment de retirer Fireworks de chez BSC et apparemment, la raison est bien loin d’être à cause de quelques mots déplacés de la part de Reed. Peux-tu nous en dire un peu plus ?


Howard Stone

-Salut Jake ! Salut à tous ! Ouais, les mots de Reed à l’hôpital n’étaient que la goutte qui a fait déborder le vase. En réalité, ça fait un moment qu’entre Reed et moi, rien ne va. A vrai dire, ça n’a jamais été. Déjà, tout le monde connait sa réputation. C’est un misogyne assumé, un homme d’affaire qui n’a de considération que pour lui-même et son petit pouvoir. Bref, loin de l’image que l’homme charitable qu’il essaye de se donner.

Vous savez surement tous déjà tout ça. J’sais aussi que beaucoup d’entre vous savent que Reed a largement lissé son image dans sa dernière interview. Et j’ai plein d’anecdotes pour prouver qu’il a une facette bien plus sombre que tout le monde ne l’imagine.

Prenez, par exemple, sa fille. Elle a fait le voyage jusqu’à L.A. en quête d’identité. Elle a rapidement découvert qu’elle était la fille de Reed mais il a pris des années à la considérer comme telle. Pourtant, le fait qu’elle ait pu obtenir un contrat chez BSC prouve qu’il savait parfaitement qu’elle était sa fille. Mais il a attendu que Sørensen lâche l’info et que Livia se fasse enlever pour la confirmer. Et j’peux vous dire que Livia en a souffert de jamais arriver à avoir la reconnaissance de son père. Ce qu’il faisait, lui, c’était prendre l’argent que lui rapportait Livia sans lui rendre, en retour, la reconnaissance d’un père pour sa fille. Il avait même fait une interview avec Livia, pour démentir leur lien. Vous croyez que ça a dû lui faire quoi, à Livia, d’être contrainte de démentir quelque chose qu’elle a cherché pendant si longtemps ? Reed n’a aucun scrupule même quand il s’agit de sa famille. Il manipule tout le monde et se vente même à certains d’être un grand marionnettiste.

Jake Snyder

-En effet, apparemment, Roadtramp est au courant pour ce qui est de ce rôle de « marionnettiste » qu’il se donne. Eddy Cort n’a jamais caché que la chanson Master parlait de Reed.


Howard Stone

-C’est parce que Roadtramp, ils sont pas con. Et ils ont pas la langue dans leur poche.




Jake Snyder

-S’il est comme ça avec sa famille, je n’imagine pas comment il traite ses artistes. Mais Jimmy Reed, au-delà de ça, est-il vraiment dangereux ? Tu as parlé de liens avec la mafia…


Howard Stone

-Reed est un parieur. J’le sais parce que j’parie aussi. C’est pas un crime en soi mais chaque fois que j’l’ai vu faire des paris ou même à certains de ses galas, j’l’ai vu fraternisé avec des gens issus de la Famille de Los Angeles. C’est pas un crime en soi, non plus, mais ça en dit long. Surtout qu’on sait que Daniele Ricci fait de même.

Jimmy Reed est dangereux, ouais. J’le sais d’expérience. Comme j’l’ai dit, on fait des paris et ses paris m’ont fait m’endetter. J’devais pas moins de 100 000 dollars à Reed… Comme j’arrivais pas à payer, il a payé des hommes pour me faire faire tabasser dans l’Eastside. Les gens se rappellent sûrement de ça. C’était il y a quelques années… J’ai bien failli crever, ce jour-là. Jimmy Reed a fini par effacer ma dette quand j’ai accepté de faire de Fireworks un groupe à part entière et pas un groupe éphémère pour BSC… J’ai dû accepter. J’estime que ça fait de lui un homme dangereux et un putain d’opportuniste sans âme.


Jake Snyder

-S’il est aussi dangereux que ça, n’est-il pas dangereux pour toi de divulguer tout ça ? Est-ce que tu es vraiment tombé dans l’escalier, Howard ? Ou Jimmy Reed y est-il pour quelque chose ?


Howard Stone

-Jimmy Reed m’a pas poussé dans l’escalier !

J’suis tombé tout seul. Ça arrive. J’suis sûr que ça est arrivé à plein de gens… Bref…

Et, si, c’est p’t-être dangereux que je révèle tout ça à la radio… Mais si vous apprenez, dans les jours qui suivent, que j’me suis fait agressé ou tué, bah, vous saurez qui c’est au moins…

L’était temps que quelqu’un l’ouvre, j’pense.  

Et encore, j’peux pas tout dire… Mais j’laisse les gens se faire des films.




Jake Snyder

-Je sais que tu ne peux rien dire mais, selon toi, à quel point Jimmy Reed est-il peu recommandable… Prenons un exemple sur l’échelle de l’enfoiré… Edward Fleming, un grand criminel a été arrêté récemment... Est-ce que Jimmy est pire, ou mieux ?


Howard Stone

-Heu…

Pire que Ward Fleming ? Non. Pas pire… Mais Reed est autant un enfoiré que Ward. Et j’connais Ward. J’ai fait mes primaires avec lui. J’sais qu’il a été Los Diablos et tout. Reed est pareil. Tous les deux des manipulateurs. Ils ont tous les deux aucun cœur et aucun respect pour personne. C’est tous les deux le genre à écraser les autres pour concerner leur petit pouvoir. Donc, sur l’échelle des enfoiré, pour moi, Reed et au même niveau que Fleming.


Jake Snyder

-Je vois… Ward Fleming est peut-être un criminel mais Reed a assez de pouvoir pour faire mal dans les limites de la légalité… Et personne ne s’en prendra jamais à lui.


Howard Stone

-Ouais… Même si j’doute que faire tabasser quelqu’un soit dans les limites de la légalité. Nan. Reed et Ward sont des criminels tous les deux. J’le dis, la différence entre les deux c’est simplement que Reed est connu et riche et, donc, l’est intouchable. C’est tout.


Jake Snyder

-Est-ce que tu essayes de nous dire que Jimmy Reed est un psychopathe ?


Howard Stone

-Ouais. C’est ce que j’dis. Jimmy Reed est un psychopathe.


Jake Snyder

-Et vas-tu vraiment quitter BSC avec Fireworks ? Parce que rien d’officiel n’a été dit à ce propos. Pour les fans, vous êtes toujours sous le même label.


Howard Stone

-J’ai discuté avec Jack et David et après discussion, j’ai décidé de ne pas quitter BSC avec Fireworks. Pour Jack. Parce qu’il fait du bon boulot et qu’on forme une bonne équipe. J’ai essayé qu’il vienne chez MTI mais j’comprends que changer de maison de disques c’est pas aussi évident que ça pour un manager.

Un nouvel album est en cours de production et j’ai décidé que l’argent récolté avec cet album sera directement versé à l’association United For Youth. J’suis un gamin de l’Eastside. Une association pareille, c’est utile dans ce genre de quartier. J’trouve ça plus concret que de se pavaner à des galas et de donner quelques p’tit dollars juste pour avoir l’air charitable pour la forme.


Jake Snyder

-C’est une très bonne idée, ça, Howard !

Mais tu ne penses pas, et on finira là-dessus, que Jimmy Reed va vous jeter dehors après ces déclarations choc ?


Howard Stone

-Heu…



S’il fait ça, bah, tant pis. J’ai pas besoin de Reed pour faire de la musique. J’en ferais quoi qu’il arrive et peu importe où. J’en ferais jusqu’à-ce que je crève. J’ai pas besoin de Jimmy Reed pour faire ça. J’ai mes fans. C’est tout ce qui compte.

Tiens… Pour toi… C’est une nouvelle chanson… Diffuse-là. J’suis sûr que tu vas aimer.

Jake Snyder

-Merci Howard. Merci pour cette interview. Je laisse à nos auditeurs le loisir d’écouter ce nouveau petit bijou. Bonne soirée à tous. Schüss !





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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeDim 11 Fév - 13:07

Let There Be Rock !
Lost Causes

With Jake Snyder


Jake Snyder

-Salut à tous ! Il est 19 :00 et comme tous les jours, vous êtes avec Jake Snyder pour Let There Be Rock !

Vous devez vous dire : « Oh, ça y est, Snyder nous repasse encore Lost Cause ! » Oui, effectivement, c’est l’une de mes chansons préférées. Mais aujourd’hui, j’ai une bonne raison de la passer ! En effet, je suis actuellement en compagnie de BleedingHeart !

Duncan, Faith, Drake, je suis ravi de vous accueillir dans nos studios ! Vous nous avez littéralement soufflé ces derniers temps, avec non seulement un album, mais aussi un single directement après ! Pourquoi ce soudain… Comment je dirais ? Cette soudaine inspiration ?


Duncan Keller

-Ce n’était pas si soudain que ça, en fait. Ça faisait depuis notre premier album qu’on travaillait à un second. Mais on a rencontré pas mal de difficultés et une perte de confiance qui a fait qu’on était pas satisfait de notre musique. Alors on a beaucoup retravaillé les choses pour en arriver à ce qu’on a montré sur notre second album. C’était un travail de plusieurs années.

Jake Snyder

-On rappellera que l’histoire de BleedingHeart n’a pas toujours été facile. Je crois savoir qu’au départ, vous aviez une chanteuse, Roxxy, qui a mis fin à ses jours. Mais c’était avant votre premier album, si je ne me trompe.

Duncan Keller

-Oui, c’était avant notre premier album. Roxxy était notre chanteuse alors qu’on essayait de percer à Los Angeles. C’était quelqu’un de bien et elle apportait beaucoup à BleedingHeart. On a dû avancer sans elle après ça. Notre groupe a eu, effectivement, quelques coups durs mais notre force a toujours été de rester uni.

Faith Maldonado

-Pour le single, c’était plus soudain. On a été inspiré par VOX. C’est à lui qu’on doit ce single plus qu’à nous, en fait.

Jake Snyder

-Je voulais garder le suspens pour plus tard dans l’interview, mais puisque tu en parles maintenant… Saurons-nous un jour qui est VOX ?

Duncan Keller

-Un jour… Peut-être…

Drake Anson

-Tout dépend de VOX lui-même. En attendant, on garde son identité secrète.

Jake Snyder

-Et bien voilà un nouveau mystère à L.A.

Certains disent qu’il est impossible de garder un secret à Los Angeles. Mais apparemment, l’information ne viendra pas de vous. A VOX, alors, je me permettrais de dire, s’il nous écoute, que ce qu’il a offert à la musique est un véritable trésor, même si ce ne sont que deux chansons.


Duncan Keller

-Il sera content d’entendre ça.

Jake Snyder

-Parlons un peu de votre histoire, puisque vous mettez l’accent sur votre forte cohésion, pour ne pas dire votre amitié. Je crois savoir que vous venez tous les trois du Nevada et non de L.A… Comment était-ce, pour vous, de créer un groupe au milieu du désert ? Quelles ont été vos inspirations ? Est-ce que votre entourage était important ?

Duncan Keller

-On vient de Carson City. Ce n’est pas totalement au milieu du désert. On a des lacs et des montagnes. Je dirais qu’il n’y a pas vraiment de bons ou mauvais endroits pour concevoir un groupe. Tout ce qu’il faut c’est un bon groupe d’amis avec qui on a envie de s’amuser. Ce fut le cas pour nous. On était d’abord Drake et moi et puis Faith est arrivée dans notre groupe un peu après. On était juste trois ados qui adorent la musique. Au départ, on faisait simplement ça pour s’amuser avant qu’on n’ait l’envie de vivre de notre art. On savait que, pour ça, il nous fallait sortir de Carson City.

Drake Anson

-Nos inspirations c’est surtout les groupes punk anglais. Mais on s’inspire aussi de tous les petits tracas du quotidien.

Faith Maldonado

-Mais aussi des grandes injustices de ce monde. Parce qu’il y en a beaucoup !

Duncan Keller

-Pour ma part, mon entourage a été très important. Mon frère vit à Los Angeles et, si ça n’avait pas été le cas, pas sûr qu’on aurait eu le courage de tenter l’aventure. Il nous a hébergés à nos débuts ici et ça a été crucial dans notre début de carrière. C’est aussi un peu grâce à lui que je me suis mis au punk rock. Il était soldat et a fait le Vietnam. C’est la peur qu’il ne revienne jamais pour une guerre que je trouvais complètement inutile que j’ai commencé à me battre contre toutes les injustices que je voyais et, surtout, de déverser ma colère en chanson.

Jake Snyder

-Une colère que l’on ressent très bien dans vos chansons ! On écoute ça !



Jake Snyder

-C’était Hero, extrait du premier album de BleedinHeart, Lost Cause. BleedingHeart qui est avec moi en studio en ce moment même.

Nous étions en train de parler inspiration… Beaucoup semblent dire que votre changement de maison de disque, de MTI pour BSC, a été un tournant dans votre carrière… Est-ce que le fait d’être chez BSC plutôt que MTI a… comment dirais-je ? Libéré quelque chose chez vous au niveau musical ? Vous parliez de crise de confiance, tout à l’heure…


Duncan Keller

-Pour sortir de notre crise de confiance, on savait qu’il nous fallait changer des choses. On avait l’impression de stagner alors quand Jack Perry est venu nous voir en concert dans un bar et qu’il a montré à quel point il adorait ce qu’on faisait, on s’est dit que c’était peut-être le moment de changer d’air. On l’a fait et Jack nous a redonné confiance. Tout s’est fait très vite, en réalité.

Faith Maldonado

-Le changement de maison de disques a été déterminant. Un peu comme quand une équipe de foot change d’entraineur. Ça fait un électrochoc qui nous a remis sur les rails.

Drake Anson

-On doit quand même beaucoup à MTI. C’est eux qui nous ont fait connaitre. On les remercie pour tout ça. On a beaucoup appris au sein de cette maison de disques.

Jake Snyder

-Les maisons de disque et les managers, donc, si je vous suis bien, sont importants… Mais Perry n’a donc fait que vous redonner confiance dans ce que vous faisiez déjà, sans intervenir dans  votre processus créatif… C’est bien ça ?

Duncan Keller

-C’est bien ça. Il nous a aidés à prendre notre second souffle. Il nous a encouragé dans le bon sens et nous a redonné confiance pour qu’on sorte ce que, en fait, on avait déjà enregistré en partie. On a remarqué que ce qui nous empêchait d’avancer c’était nos propres peurs. Jack nous a permis de nous en rendre compte. Tout simplement.

Jake Snyder

-En parlant de processus créatif, vous avez fait un pari quand même un peu risqué avec la chanson titre de votre album, City Of The Damned. Elle dure neuf minutes, c’est une chanson fleuve avec des changements de rythme, un peu comme les chapitres d’une histoire…

Vous avez eu, passez-moi l’expression, de sacrées couilles pour écrire ça et oser le proposer à votre public. Parce qu’on ne peut pas dire qu’elle soit au format radio…


Duncan Keller

-A vrai dire, on a longtemps hésité avant de considérer cette chanson pour l’album justement parce qu’elle est longue et complexe dans son rythme. On s’était dit qu’elle n’allait pas plaire à tout le monde. Mais… Une fois notre confiance retrouvée, on s’est dit qu’on devait essayer de tenter des choses. On avait rien n’à perdre…

Heureusement ça a été payant.


Faith Maldonado

-On a écrit cette chanson avec notre cœur. On a essayé de trouver des moyens de faire en sorte qu’elle soit moins longue mais on perdait son essence en faisant ça alors on a préféré qu’elle sorte dans sa forme initiale. Comme tu le dis, Jake, c’est comme une histoire… Si on ne la raconte pas du début à la fin, personne ne pourra la comprendre.

Jake Snyder

-Alors, écoutons cette histoire. Parce que sur L.A.ROCKS aussi, on s’en fout des formats. Voici City Of The Damned.



Jake Snyder

-Nous voici de retour avec BleedingHeart pour une dernière salve de questions !

Avec maintenant deux albums en poche, ainsi qu’un single, pensez-vous partir en tournée en tête d’affiche ? Ou avez-vous encore des chansons en stock à enregistrer. Si oui, elles seraient plutôt du genre tracas du quotidien comme You Don’t Know What It’s Like ou à tendance politique comme Bloody Sunday ?


Drake Anson

-On a encore quelques idées de chansons en stock qu’on aimerait mettre en musique mais on aimerait surtout pouvoir partir en tournée en tête d’affiche. Ça serait une première mais c’est la prochaine étape logique pour faire connaitre notre musique un peu partout.

Jake Snyder

-Si vous faites des concerts, je serai là.

Duncan Keller

-Merci ! J’espère que ça attirera du monde.

Pour ce qui est des chansons qu’on a encore en stock, c’est un peu un mélange des deux. On aime autant parler des petits tracas du quotidien que de chansons plus contestataires. Les deux sont importants et les deux font partie de l’essence de notre groupe.


Jake Snyder

-Je suis ravi de l’entendre, et vos fans aussi, j’en suis sûr.

Et voilà que nous touchons à la fin de cette émission. Duncan, Drake, Faith, je vous remercie de l’honneur que vous nous avez fait de nous accorder cette interview et j’espère vous voir bientôt sur scène.


Duncan Keller

-Merci à toi ! On était très content d’être ici !

Jake Snyder

-C’était Jake Snyder pour L.A.ROCKS. Et on se quitte sur la chanson phénomène du moment, No Self Esteem. Schüss !





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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeMar 2 Avr - 18:13

Let There Be Rock !
From Space To USA

With Jake Snyder


Jake Snyder

-Bonsoir chers auditeur de L.A.ROCKS ! Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas de musique que je vais vous parler aujourd’hui ! Mais bien de cinéma !

J’accueille en effet dans nos studios le célèbre Hugh Crusher que nombre d’entre vous auront certainement vu dans le classique Love In L.A.. Bonsoir, Hugh, c’est un honneur de vous recevoir.


Hugh Crusher

-Bonsoir à tous ! Merci pour l’invitation.

Jake Snyder

-Les rumeurs courent sur un projet important que vous avez en cours. Est-ce que vous pourriez, en exclusivité, nous confirmer que vous serez à l’affiche du prochain film de Christopher North ? Et pouvez-vous nous en parler un peu ?

Hugh Crusher

-Je confirme que je ferais bien partie du prochain film de Christopher North. L’histoire se centre sur le combat d’un jeune garçon immigré latino dont la famille est menacée d’expulsion. Il est aidé par l’un de ses professeurs dans son combat. Le jeune garçon est incarné par Guillermo Quinn. Si vous avez vu l’émission de Vanya Kournikova vous avez pu le voir faire des chroniques. C’est son premier film et je peux vous dire qu’il assure ! Le professeur, lui, est incarné par Hank North qui est l’un des meilleurs acteurs de ma génération.

J’ai décidé de participer au casting parce que le sujet me tenait très à cœur. Je suis moi-même un immigré et je sais ce que c’est de vivre avec la peur de se faire expulser.


Jake Snyder

-Le sujet abordé est très intéressant et parlera à beaucoup de monde, je pense. L’Amérique, au fond, n’est-elle pas peuplée uniquement d’immigrés en dehors de ceux que l’on nomme, à tort, les « Indiens d’Amérique » ?

Hugh Crusher

-Exactement. Je pense, en effet, que le sujet abordé par Christopher va parler à bien des gens et, je l’espère, pourra aussi en informer d’autres… J’ai toujours pensé que le cinéma est une bonne plateforme pour faire passer certains messages, éveiller des gens sur certaines réalités ou se faire questionner certains sur certaines choses.

Jake Snyder

-J’ajouterais que c’est un peu exceptionnel de voir un film où deux des trois acteurs principaux seront issus d’une minorité. Je trouve ça génial. J’ai hâte de voir ce film.

De quoi prouver à nouveau à tous que vous êtes un merveilleux acteur. Et un travailleur. C’est du moins la réputation que vous avez. Est-ce que travailler avec Christopher North est différent que de travailler avec Stephen Shran avec qui vous avez très longtemps collaboré pour Spaceship ?


Hugh Crusher

-C’est très différent !

Christopher laisse beaucoup de latitude à ses acteurs. Il est à l’écoute. C’est un leader silencieux. Il est là mais n’a pas besoin de vraiment parler pour faire passer ses messages. Il est aussi très patient…

Stephen, lui, on sent sa présence sur un plateau de cinéma. Il dirige beaucoup ses acteurs. Il faut dire qu’il voit la scène avant même qu’elle ne soit jouée. C’est à toi, en tant qu’acteur, de coller à sa vision. C’est pas forcément un exercice facile. Il est exigent. Mais si tu arrives à faire mieux que sa propre vision, ça sera le premier à le dire.

Et si tu arrives une fois à lui faire dire que tu as fait mieux que ce qu’il avait pensé, c’est limite s’il ne t’embauche pas à vie.

Personnellement, j’ai adoré travailler avec les deux. Ce sont tous les deux des amis. Et même si leurs styles sont différents, ils ont quand même une chose en commun : ce sont des génies de la réalisation. Sans compter que Shran est aussi un très bon acteur.


Jake Snyder

-Etonnant ! J’ai toujours pensé que les acteurs devaient vraiment beaucoup s’amuser sur le tournage de Spaceship. Si Shran est si… comment dire ?... exigent, pour reprendre vos mots, ça ne se ressent pas à l’écran.

Hugh Crusher

-C’est sur ce tournage que je me suis le plus amusé et senti vivre, à vrai dire. Stephen est exigent mais ça ne veut pas dire qu’on ne s’amuse pas. Notre équipe de tournage était très soudée. Puis, si Shran est exigent et parfois excentrique, il n’en est pas moins le genre de type à savoir s’amuser. C’était de longue journée, Shran se prenait parfois la tête tout seul ou avec la production mais on s’amusait beaucoup.

Jake Snyder

-Donc, quand les fans parlent des acteurs, réalisateur, scénaristes et eux-mêmes comme étant une grande famille, c’est tout à fait ça… Pour certains, c’est même une véritable obsession, non ?

Hugh Crusher

-Oui, c’est une grande famille. Certains fans sont très investis. Je me rappelle avoir été très surpris par tout l’engouement que cette série a provoqué à l’époque. Je ne m’attendais pas à ça mais c’est très gratifiant de voir à quel point les gens adorent.

Jake Snyder

-Spaceship est une série particulière, je trouve. Non seulement parce que Shran a créé tout un univers… mais aussi parce que pratiquement chaque épisode est porteur d’un message… Pour en revenir à ce qu’on disait tantôt sur le film de North.

Quel est l’épisode… ou le message… qui vous a le plus tenu à cœur. Celui dans lequel vous vous êtes le plus reconnu ?


Hugh Crusher

-Il y en a tellement…

Probablement dans les premiers épisodes… Celui où Five, mon personnage, décide de réfléchir, enfin, par lui-même et de rejoindre définitivement l’équipage. Dans ces épisodes, on parle beaucoup de tolérance. Five ne pense pas comme les autres… Il est physiquement très différent de l’équipage qui le recueille. Mais il finit par être accepté et par comprendre qu’il peut être un individu qui peut faire ses propres choix… A vrai dire, c’est sans doute le personnage qui est le plus proche de ce que je suis…


Jake Snyder

-J’ai adoré cet épisode. Il était plein de sens.

Hugh Crusher

-Spaceship est une série très progressiste… Alors c’est clair que je me retrouve dans beaucoup de messages. Et je suis certain que bien des gens s’y reconnaisse aussi.

Jake Snyder

-C’est pour ça que beaucoup de gens s’y reconnaissent. Et si on passait un peu de musique ? Puisqu’on est dans les étoiles, voici Stars de The Burning Fire.



Jake Snyder

-Vous êtes sur L.A.ROCKS avec Jake Snyder et j’accueille aujourd’hui Hugh Crusher, Daniel Jackson dans Love In L.A. et Five dans la série de science-fiction Spaceship. Nous en étions justement à parler de Spaceship… Cette série a vu défiler nombre d’acteurs et de personnages. Est-ce qu’il y a un acteur ou un personnage, en dehors du vôtre, qui vous a particulièrement marqué ?

Hugh Crusher

-La série a vu défiler pas mal de personnages tout aussi intéressants les uns que les autres. Ils apportent chaque fois un plus à l’épisode. Quelques-uns m’ont marqué comme le personnage de Datalore.

C’est Brent Hughes, qui le joue. Il n’est pas acteur à la base mais il a parfaitement géré ce personnage atypique qui ne dispose d’aucune émotion malgré qu’il aspire à en avoir. J’ai toujours trouvé ce personnage touchant et les épisodes avec Datalore font partie de mes préférés.

Puis, il y a le personnage de Shran, T’Kor, qui apparait dans certains épisodes pour venir en aide à l’équipage. Il ressemble beaucoup à Stephen, d’ailleurs.


Jake Snyder

-Je n’arrive jamais à retenir que c’est Brent Hughes qui le joue. Comme si le personnage était tellement ancré dans la série qu’on en oublie que, derrière, il y a un acteur.

Je suppose que ça veut dire que c’est réussi…


Hugh Crusher

-Oui, ça veut dire que c’est très réussi. Brent n’a aucune formation d’acteur et, pourtant, il a réussi à créer et à faire vivre un personnage pas évident à jouer. Ça m’étonne que personne ne lui ait donné d’autres rôles après ça.

Jake Snyder

-En effet, c’est étonnant.

J’aime beaucoup aussi le personnage de T-Kor… Et en parlant de cela, vos maquillages sont à chaque fois impressionnant ! Combien d’heures cela vous prenait pour vous préparer avant un tournage ? J’imagine que ça a dû coûter cher !


Hugh Crusher

-Ça prenait un certain temps en effet. Parfois plusieurs heures dépendant du maquillage. Personnellement, c’était surtout mon déguisement qui prenait du temps à mettre. Et ce n’était pas facile à porter toute une journée, je dois l’avouer.

Le maquillage était une grosse partie du budget. Shran tenait à ce qu’on soit totalement immergé dans son monde.


Jake Snyder

-Et c’est réussi ! Certains acteurs sont méconnaissables !

Le déguisement de Five est très impressionnant. Et il faut apprendre à jouer en ne voyant que d’un œil. Cela doit être déstabilisant.


Hugh Crusher

-Je me suis assez vite habitué à ne voir que d’un œil. Même si, au tout début, j’avais peur que ça ne joue sur ma capacité à pouvoir faire passer des émotions. Mais, finalement, ça m’a plutôt permis d’apprendre beaucoup de choses au niveau du non-verbal.

Jake Snyder

-La série suit aujourd’hui son cours sous le titre Spaceship : The New Generation après une pause de quelques années. Shran est toujours aux commandes mais…

Peut-on espérer y revoir un jour le gentil Five ? Ou même Datalore ?


Hugh Crusher

-Pour Datalore, je ne saurais le dire. Il faudrait poser la question à Brent Hughes.

Quant à Five… Je vais être honnête… Je n’ai plus vu Shran depuis des années. Je tourne, actuellement, un film avec North. Je ne sais absolument pas ce que l’avenir me réserve. Mais… Qui sait ? Je ne ferme la porte à rien.


Jake Snyder

-Si Stephen Shran nous écoute… Je crois que je peux dire, au nom des fans, que si on pouvait revoir ces deux personnages, ce serait un véritable cadeau.

Merci, Hugh, pour cette interview. Ce fut un réel plaisir.

C’est là-dessus que nous nous quittons, avec, dans les oreilles The Same Old Fears de Sniper.






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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeSam 18 Mai - 13:50

Let There Be Rock !
United For Africa

With Ivar Miller


Ivar Miller

-Salut à tous ! Vous êtes sur L.A.ROCKS ! Et il est bien l’heure de Let There Be Rock ! Mais cette fois, avec votre serviteur, Ivar Miller, bassiste de The Warriors et représentant de United For Youth aux commandes !

Et c’est justement de United For Youth que nous allons parler ce soir, et en particulier, de l’expérience africaine de Livia et Howard Stone. Les gars, bienvenue !


Livia

-Merci de nous avoir invité. Je suis heureuse d’être ici ce soir pour parler de cette aventure incroyable et unique.  

Howard Stone

-Incroyable… C’est le mot. Merci, Ivar. On est content d’être ici.

Ivar Miller

-C’est un honneur surtout pour moi. C’est la première fois qu’on se rencontre vraiment.

Alors, qu’est-ce que United For Youth et l’Afrique représentent pour vous ?


Livia

-Cela représente pour moi l’une des plus belles expériences que j’ai eu la chance de vivre. Déjà, que la fondation m’offre de prendre part à ce voyage fut un honneur puis quand je pense à l’accueil reçu de la part des gens là-bas. Ce fut comme d’être accueilli par de la famille que l’on n’aurait pas vue depuis longtemps. Je garde en mon cœur une place tout spéciale pour ces gens que j’ai rencontrés.

Howard Stone

-United For Youth, ça représente beaucoup pour moi. J’suis pas orphelin mais j’sais ce que c’est que de vivre dans la pauvreté. Si des enfants peuvent avoir un p’tit peu de bonheur grâce aux actions de la fondation alors c’est bien. Parce que c’est les gamins qui font le L.A. de demain. Pour moi, United For Youth, ça représente de l’espoir pour l’avenir.

L’Afrique, j’connaissais quasi rien de ce pays… Et, comme Livia, j’dois dire que j’ai été impressionné par l’accueil qu’on a eu dans les villages. Les gens, là-bas, son heureux malgré qu’ils ont rien. C’est assez dingue. Ils se plaignent de rien.


Ivar Miller

-On sait en effet que vous êtes tous deux issus de milieux modestes. Effectivement, les actions de l’association doivent vous parler.

Livia

-Il n’y a pas de fondation comme United For Youth à Tijuana et c’est bien dommage car j’étais ce type de jeune qui en aurait bénéficiée.

Howard Stone

-C’est la preuve que ce genre d’association est très important. Plein d’enfants auront une chance d’avoir un avenir grâce à United For Youth… Un avenir autre que dans les gangs. Parce que des destins comme celui de Livia ou le mien est en partie un coup de chance. Ok, on a le talent et de la détermination mais, sans un peu de chance, de là où on vient, ça ne suffit pas.

Du coup, ce genre d’association est, pour moi, vital.


Ivar Miller

-En effet, Howard. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler que United For Youth n’est pas seulement destinée à apporter de l’argent aux jeunes nécessiteux. L’organisation propose aussi bon nombre d’activités variées, tournant autour de la culture et de la musique qui permettent peut-être à certains jeunes de trouver leur voie dans ce monde.

Comment les gens, là-bas, ont-ils accueilli votre musique ? Est-ce qu’ils semblaient connaître vos paroles ou vos mélodies ou est-ce que c’était une pure découverte pour eux ?

On imagine toujours l’Afrique comme un pays où les gens n’ont vraiment rien… Mais ils doivent avoir la radio, non ?


Livia

-Pas dans les petits villages où nous allions le jour mais le soir, on nous amenait dans des régions plus développées pour des concerts et là, oui les gens connaissaient notre musique. Enfin, ils reconnaissaient surtout Howard !

Howard Stone

- Ça m’a étonné d’ailleurs… J’savais pas que j’étais si connu en Afrique. C’était assez impressionnant.

Livia

-Le jour, nous visitions de petits villages très pauvres et sous-développés. Les gens marchent des kilomètres pieds nus pour aller chercher un peu d’eau, les enfants travaillent aussi fort que les adultes mais ils sifflent, ils rient, ils chantent. Nous arrivions et ils étaient heureux de nous voir. Ils venaient nous cherchés et…

C’est gens ne possèdent à peu près rien mais sont extrêmement généreux. De passer quelques journées avec eux a été pour moi la plus belle leçon de vie que j’ai pu avoir.


Howard Stone

-C’est clair que ça remet les choses en perspectives. Pour en revenir à notre musique, si dans les villages ils nous connaissaient moins, j’me suis amusé à apprendre quelques paroles de Fireworks et The Burning Fire à quelques enfants. C’était assez cool. Ce genre de moment était, limite, plus intéressant que de faire de simples concerts.

Et dans les villes, ouais, ils ont la radio. Pas dans les villages. Enfin, pas que j’ai vu. Ils n’ont pas de technologie. Ils vivent tout autrement que nous.


Livia

-La différence prononcée entre villes et villages m’a perturbée, je dois l’avouer. On ne s’imagine pas que cela puisse se côtoyer de si près.

Ivar Miller

-Justement, en parlant de ce genre d’histoire… Quelle est l’anecdote qui, pour vous, a été la plus émouvante ?

Livia

-Je ne sais pas si tu te souviens, Howard, de cette femme dans ce village où nous donnions des portions de nourriture. Elle était la dernière à venir se chercher un bol et il ne restait plus rien. Howard et moi avions mangé le matin alors nous n’avions pas faim et elle s’est approchée de moi pour partager. Je ne pouvais pas refuser autant de générosité parce que je voyais dans son regard qu’elle prenait grand plaisir à partager. Ça m’a beaucoup émue et touché.

Howard Stone

-C’est vrai qu’ils avaient le sens du partage. C’est des gens qui n’ont rien et, pourtant, ils aiment faire plaisir avec le peu qu’ils ont. Même s’ils savent qu’on en a pas besoin. C’est juste leur envie de partager. Ils avaient l’art de savoir nous montrer qu’ils étaient heureux qu’on soit là.

Moi, c’est quand des enfants, dans un village, m’ont montré comment ils tapaient le rythme sur leurs instruments faits maison. Ils étaient super doués et ils m’ont rappelé moi quand j’étais plus p’tit. J’avais pas l’argent pour une batterie et j’m’amusais à taper sur les couvercle des poubelles. Ils m’ont fait découvrir les musiques de leur culture et c’est cet échange qui m’a ému. La musique c’est universelle. Où que tu ailles, elle est là. Quelque part, c’est rassurant et ça rassemble.


Livia

-La musique est une belle façon de rejoindre les gens. Elle permet de passer par-dessus beaucoup de barrière comme la langue. Ça nous a permis de communiquer d’une certaine façon.

Howard Stone

-Comme quoi, on a plus en commun avec des gens qui habitent très loin de nous qu’on l’imagine.

Ivar Miller

-Ce que vous racontez est vraiment très beau… J’en ai des frissons.

Et si on écoutait un peu de musique ? Voici I’ll Be There de Fireworks.




Ivar Miller

-Chers auditeurs, vous êtes sur L.A.ROCKS ! Je suis Ivar Miller, bassiste de The Warriors et j’accueille ce soir Howard Stone et Livia pour nous parler de leur voyage en Afrique et de l’association United For Youth

Que pensez-vous qu’il faudrait que l’association fasse de plus pour des pays comme l’Angola que vous avez visité ? Est-ce que c’est seulement possible de faire plus ?


Livia

-En toute honnêteté, Ivar, l’aide nécessaire est immense, trop pour une seule association comme United For Youth. Ce qui se passe là-bas est… Affligeant. Quand on pense qu’à quelques kilomètres de ces petits villages se trouvent des villes où des gens vivent paisiblement. Ils ont consciences de ce qui se passe mais le travail à faire est immense. Ceci dit, je crois que de continuer les voyages d’entraide ne peut qu’aider la conscientisation sociale et cela ne peut pas nuire.

Howard Stone

-C’est clair qu’il y a beaucoup de travail et une seule association ne peut pas subvenir à tous les besoins des gens là-bas. J’crois que United For Youth fait déjà tout ce qu’elle peut dans la mesure de ses moyens. Elle pourrait faire plus si elle en avait encore plus. Pour ça que ça serait cool que les gens qui en ont les moyens puissent investir dans l’association. Soit avec de l’argent, soit en venant aider… On résoudra pas tous les problèmes du monde mais on peut faire en sorte qu’il y en ait un p’tit peu moins en aidant les gens là-bas mais, aussi, ici à L.A..

Ivar Miller

-J’ai bien conscience que United for Youth n’est qu’une goutte dans un océan immense… mais cet océan n’est-il pas composé de milliard de gouttes ?

Livia

-C’est en effet pour cette raison que je crois que de continuer ce genre de voyage ne peut qu’être bénéfique ne serait-ce que pour semer une graine dans la conscience collective. Les gens verront qu’un tout petit geste peu faire une différence.

Ivar Miller

-Nous avons toujours besoin de dons. Alors je lance, avec Howard et Livia, un appel à tous : donnez ce que vous pouvez… ne serait-ce qu’un dollar sur le compte de l’association… Ou un paquet de pâtes que vous pouvez déposer à la mission Saint John’s dans l’Eastside. Des jeunes ont faim et froid, à travers le monde comme à L.A.

Howard, Livia… Encore un tout grand merci pour vos témoignages aujourd’hui. Ça a été très instructif. J’espère vous revoir bientôt.


Livia

-C’est nous qui te remercions pour ton invitation ! Ce fut un grand plaisir que de discuter avec toi.

Howard Stone

-Merci à toi ! On reviendra, c’est promis ! Merci à tous ceux qui ont écouté !

Ivar Miller

-Merci à tous pour votre écoute. On va se quitter avec un titre de Livia, In Your Head… Bonne soirée à tous !





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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeDim 23 Juin - 15:37

Let There Be Rock !
They Will Last Forever

Jake Snyder


Salut à tous, il est 19 heures !

Et comme tous les soirs à cette heure-ci, c’est votre serviteur, Jake Snyder, qui prend l’antenne pour une émission assez inédite !

En effet, c’est aujourd’hui d’un grand retour que nous allons parler, et pas des moindres ! Le retour, que dis-je, la renaissance de The Lightening au Hollywood Bowl !

Nous n’avions pas pu voir le groupe sur scène depuis un très long moment… Il y avait bien sûr eu la tournée 1981/1982 qui s’était vue endeuillée par un mouvement de foule qui avait fait des morts à Saint-Louis et nous n’allons pas revenir sur cette période sombre… Après cela, quelques vagues concerts avaient été donnés par le groupe, mais jamais d’une ampleur de celui qu’ils ont donné au Hollywood Bowl il y a quelques jours seulement.

Je me ferai donc un plaisir de vous faire un compte rendu après la chanson d’ouverture du concert qui n’était autre que Be Mine !



C’était donc la chanson d’ouverture de ce fameux concert auquel j’ai eu le plaisir d’assister en tant que fan, peut-être comme vous si vous avez eu la chance d’y être présent. Ce qui explique je ne peux malheureusement pas vous passer la version live de ce soir-là, mais uniquement la version studio.

Mais ! Avant The Lightening, je me dois de dire un mot sur leur première partie assurée par la jeune et extravagante Shiri qui a fait une prestation énergique, ralliant le public à sa cause et ouvrant la voie à The Lightening avec brio.

Je ne m’attarderai pas plus sur Shiri ce soir, mais je vous promets d’essayer d’obtenir une interview de la chanteuse d’ici peu, dans le but d’apprendre à la connaître un peu plus.

The Lightening, donc ! Le duo Lighter/Izbel dans toute sa splendeur ! Et, chose qui a ravi le public en plus de le prendre de court, ce fut qu’ils sont montés sur scène pile à l’heure, signe que le chanteur mythique est actuellement dans une très bonne phase dont on espère qu’elle durera assez longtemps pour que ce concert se change en tournée !

Une autre chanson jouée par le groupe et je ne vous cacherai pas qu’il s’agit de l’une de mes préférées, Ain’t That Fresh, rien que pour ravir vos oreilles et réveiller les révolutionnaires en vous.



Une chanson appelant à la paix, profondément anti-guerre, du Lighter en plein ! Cependant, durant le concert, le chanteur ne s’est pas adonné à l’un ou l’autre de ses grands discours dont il a le secret. Peut-être pour ne pas provoquer le public violent de The Lightening. Peut-être parce que Saint-Louis est encore trop frais dans l’esprit du groupe.

Ce qui ne les a pas empêchés de s’exprimer à travers leurs chansons !

Le seul bémol, peut-être, le seul reproche que les fans ont pu faire, c’est le manque de communication entre le groupe et le public. The Lightening a en effet enchaîné les chansons sans presque jamais s’adresser à la foule en liesse.

Timidité ? Peur de provoquer un désastre encore une fois ? C’est un mystère.

Cela n’en a pas moins rendu le concert excellent bien que manquant un peu de cette communion.

Un manque de communication largement pallié par un cadeau de la part du groupe : une nouvelle courte chanson qui a servi d’introduction au célèbre Nothing Lasts Forever pleine d’émotion. Signe que le groupe n’en a pas fini avec la création de nouveaux titres.

C’est donc sur Nothing Lasts Forever que je vous quitte pour ce soir. En ne souhaitant que le meilleur à venir à The Lightening qui, tout bien considéré, a fait un très beau cadeau à ses fans en prouvant encore une fois qu’ils sont loin d’être morts !

Schüss !




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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeDim 21 Juil - 12:51

Let There Be Rock !
Who Are You ?

With Jake Snyder


Jake Snyder

-Chers auditeurs, il est 19 heures et je reçois aujourd’hui Shiri dans nos studios ! Pour ceux qui ignoreraient encore de qui il s’agit, Shiri, c’est ça !



Jake Snyder

-C’était Cold Hearted Snake de Shiri qui me fait donc l’honneur d’être présente aujourd’hui dans nos studios. Shiri, bonsoir à vous !

Shiri

-Bonsoir, bonsoir ! Je suis très heureuse d’être ici !

Jake Snyder

-Vous avez déjà un album, Lost In A Dream à votre actif et vous avez très récemment fait une première partie de The Lightening très remarquée… Cependant, nous en savons très peu sur vous… Avant de devenir Shiri, qui est Shirley Gilmore ? Pouvez-vous nous en dire plus sur elle ?

Shiri

-Eh bien je suis née au Texas mais avec ma famille, nous sommes venus nous installer à Los Angeles pour le travail de mon papa. Il est publiciste et si vous buvez de la bière, Crack a cold One c’est de lui ! J’ai aussi un frère Corey qui vient d’ailleurs d’être repêché par les RAMS de Los Angeles ! Ah et je ne vais pas oublier ma maman qui travaille comme illustratrice. Donc… Euh… Je suis une personne de famille, je crois que l’on peut dire ça comme ça. Ah et j’ai une chatte qui se nomme Prada et c’est grâce à elle que j’ai rencontré Billy Lighter !

Jake Snyder

-Une famille de bosseurs, comme je vois !

Shiri

-Exactement ! Nous travaillons fort et n’avons jamais eu peur de mettre l’épaule à la roue et de nous salir les mains.

Jake Snyder

-Comment un chat a-t-il pu vous faire rencontrer quelqu’un comme Billy Lighter ? Cette histoire m’intrigue…

Shiri

-Oh, eh bien ! Je l’avais avec moi au studio et elle a décidé d’aller explorer. Je l’ai cherchée et c’est dans le studio de The Lightening que je l’ai retrouvée. Elle avait pris place sur les cuisses de Billy et c’est comme ça que nous avons fait connaissance. Nous avons bavardé longtemps et même fait un peu de musique. Il est tellement sympathique ! Prada se méfie des gens et elle est restée tout ce temps sur les cuisses de Billy, elle l’a adopté sur le champ ! Nous nous sommes tout de suite très bien entendus et nous sommes devenus amis.  

Oh d’ailleurs, je m’étais promis de le saluer ! Coucou Billy !


Jake Snyder

-C’est une très belle histoire… Comme quoi, c’était écrit.

J’espère qu’il nous écoute et que le message est passé.


Shiri

-Une belle histoire mais ma manager n’était pas emballée d’apprendre que ma chatte s’était baladée au travers des studios de MTI. Mais ! Il n’y a pas eu de conséquences fâcheuses alors tout va bien !

Jake Snyder

-Cette histoire confirme un peu la réputation de MTI comme quoi ils sont légèrement plus stricts sur certaines choses que BSC… J’imagine aussi que ça dépend du manager.

Shiri

-Oui… Cela dépend peut-être du manager. Mais vous savez, Samantha peut sembler être très strict et sévère mais c’est une maman Italienne en fait. Elle nous cajole et nous réconforte et nous prodigue de bons conseils, comme une maman le ferait. Elle est vraiment très, très chouette !

Jake Snyder

-Vous avez dit être originaire du Texas. Sachant cela, on aurait pu imaginer que vous auriez plus d’accent country dans votre musique, mais ce n’est pas vraiment le cas.

C’est probablement un peu cliché d’associé automatiquement la Country au Texas… Mais ma question est la suivante : quelles sont vos influences, en musique ?


Shiri

-Oui, cela aurait pu être le cas.

Je crois que ça vient de Los Angeles, tout simplement. La musique country a bercé mon enfance, mes parents en sont de grands consommateurs, ils adorent d’ailleurs Tobby Cooper ! Peut-être que ce style n’était pas assez coloré pour moi, difficile à dire.

J’ai toujours beaucoup aimé Lola et sa musique, pour moi, il n’y a pas plus grande chanteuse pour représenter ma génération. Je crois que j’ai beaucoup puisé mon inspiration en l’admirant. J’ai eu la chance de faire sa première partie, un petit moment et ça été une expérience très enrichissante ! J’aurais aimé la connaître davantage.


Jake Snyder

-Pour avoir vu votre concert au Hollywood Bowl, c’est exactement à Lola que j’ai pensé en vous voyant sur scène. Vous avez une grande voix, mais pas seulement : vous avez aussi le sens du spectacle. Vous bougez sur scène, vous entrez en contact avec le public…

Shiri

-Oh pour bouger, je bouge ! Je ne sais pas rester immobile. Je n’aime pas les journées où il ne se passe rien surtout parce qu’on dirait que je ne sais pas dépenser toute mon énergie et le lendemain j’en aurais assez pour soulever une montagne.

J’ai adoré pouvoir parler avec le public, les tenir en haleine pour la venue de The Lightening. Je juge que c’est le rôle d’une première partie puis, j’étais si heureuse d’être là pour ça que ça me venait tout seul.


Jake Snyder

-D’où vous vient ce sens du spectacle ? Etiez-vous du genre à faire des petits concerts pour votre famille étant petite ? Ou vous avez pris des cours de danse ou autre ?

Shiri

-Oh, sans aucun doute que ça me vient de ma famille ! Mon père dans son domaine doit être imaginatif donc la gymnastique mentale est très importante et pareil au football même si ça n’en a pas l’air. Mon frère doit mémoriser un tas de jeu et de stratégie et se montrer imaginatif au besoin. Bouger c’est le meilleur moyen de se dégourdir les sens. .

Jake Snyder

-Ça se voit que vous êtes quelqu’un de vrai, qui ne cache rien et est sincère. Cela s’est vu sur scène aussi et je dois dire que je suis très admiratif de votre personnalité.

Shiri

-Merci, c’est vraiment très gentil et touchant comme compliment. Je sais que ma façon d’aborder la vie peut parfois déranger les gens. Souvent même. Mais je préfère toujours me dire qu’il y a du positif en tout et que la vie est trop belle pour ne pas sourire.

J’étais toujours prête à chanter et danser pour eux. J’enfilais les robes de ma mère et ses longs colliers et je fouillais dans son maquillage. Peut-être que mon côté extravaguant me vient de là, qui sait ?! Puis, j’allais au salon et je chantais et dansais sur la musique de Victoria Hunter puis plus tard, sur celle de Lola.


Jake Snyder

-Et vous êtes en bonne voie pour les rejoindre au panthéon des grandes chanteuses. Mais dites-moi, tant que nous en sommes à parler de votre enfance… Comment c’était, pour vous, à l’école ? Vous avez toujours voulu être chanteuse ou, comme tous les enfants, vous avez rêvé d’un jour devenir vétérinaire ou policière ?

Shiri

-Étonnamment, à l’école j’étais timide, à mon affaire et très studieuse. Je levais la main pour parler et là encore, je n’osais jamais le faire parce que j’avais peur de donner la mauvaise réponse et qu’on se moque de moi.

Je rêvais d’être chanteuse, ma famille l’a toujours su mais en vrai, je disais à mes amies ou lors de travaux, que mon job de rêve était infirmière. Je n’osais pas dire ouvertement que je voulais être chanteuse parce que j’avais peur qu’on me dise que beaucoup essaient mais peu y parviennent. Et comme je rêve en couleur et ce même éveillée, je ne voulais pas qu’un enseignant terre à terre ruine mon rêve.

C’était mon petit jardin secret. Je le protégeais farouchement jusqu’à ce que je participe à un concours amateur à l’école et que ma professeur d’art m’encourage à persévérer. Parfois, il ne suffit que d’une belle parole encourageante pour que le rêve devienne un véritable objectif.


Jake Snyder

-Quand on voit comme vous avez l’air heureuse et bien dans votre peau maintenant, je trouve que ce que vous venez de dire est un beau message d’espoir pour bien des gens.

Shiri

-Si mon cheminement peut inspirer des gens, j’en serai très heureuse ! L’important c’est de s’écouter, de se respecter, de ne pas avoir peur de dépasser des limites sans s’en imposer.

Jake Snyder

-Mais il y avait encore des étapes à franchir, entre ce concours d’école et le fait d’avoir votre tout premier album sous le label MTI… Comment ça s’est passé ? Comment avez-vous été repérée ? Oh ! Attendez avant de répondre, on va passer un peu de musique.



Jake Snyder

-C’était donc Lost In a Dream et c’était d’ailleurs d’un rêve qu’on parlait juste avant. Je répète donc ma question : comment la petite Shirley Gilmore est-elle devenue Shiri ?

Shiri

-Mon surnom à la maison a toujours été Shiri. Hummm… Un soir, j’ai accepté de participer à un spectacle de la première chance dans un bar et Samantha Ricci se trouvait dans la salle. Après ma performance, elle est venue me trouver et m’a laissé sa carte en me disant qu’elle avait vu plein de potentiel en moi et qu’elle apprécierait de me recevoir dans son bureau pour entendre davantage et discuter.

La suite a été digne d’une balade en montagne russe ! Tout a été si vite mais en même temps, j’ai savouré chaque instant ! J’ai eu beaucoup de chance cependant, je l’admets. Les managers ne passent pas tous leurs temps libres à arpenter les bars. Ceci dit, croyez en votre chance et persistez !


Jake Snyder

-On dit que rien n’arrive par hasard… Je pense que c’est ce qui devait arriver.

Shiri

-C’est ce que l’on dit, en effet !

Jake Snyder

-Si vous n’aviez pas été repérée ce soir-là, auriez-vous persévéré ? Ou auriez-vous changé de voie ? Parce que, restons réalistes, il faut bien pouvoir manger. Vous aviez un boulot en attendant de percer comme chanteuse ?

Shiri

-Avant d’être chanteuse, j’occupais un emploi de femme de chambre et ça me plaisait tout de même assez bien. Cependant, il faut être discrète et minutieuse ce que je ne suis pas. Je parle fort, je bouge beaucoup, je devais rendre des comptes souvent à ma supérieur. On m’appelait Miss Calamité !

Jake Snyder

-Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Je parle avec vous depuis une demis heures et vous avez déjà manqué par trois fois de balancer le micro parce que vous faites de grands gestes.

Shiri

-Je sais ! On dirait que mes mots ne peuvent sortir de ma bouche sans un peu d’aide de mes bras ! Alors je bouge en parlant et ça décoiffe, au passage ! Désolée pour le micro !

Jake Snyder

-Ce n’est pas grave ! Vous avez besoin de cette énergie ! Je l’ai vue sur scène et ça me permet de dire que ce que vous faites sur scène n’est pas du chiqué. Ce n’est pas juste pour le spectacle. Vous vous livrez toute entière à votre public.

Shiri

-Je crois que j’aurais persisté parce que c’est ce que je voulais vraiment faire et si la discrétion et la minutie ne sont pas mes principales qualités, je suis une personne qui fonce et qui ne cesse jamais de rêver !

Jake Snyder

-Et vous auriez bien fait. Ça aurait été dommage de priver L.A. et qui sait, peut-être un jour, le monde, de vos chansons.

Shiri

-Ooooh ! Merci ! C’est vraiment gentil !

Jake Snyder

-Maintenant, je vais vous poser quelques questions un peu plus ludiques… Mémorisez-les bien et répondez-moi ensuite. Première question : si vous pouviez rencontrer une personnalité de L.A. tout art confondu, qui serait-ce ? Avec qui voudriez-vous faire un duo ? Et pour finir, de quel instrument que vous ne maîtrisez pas aimeriez-vous savoir jouer ?

Shiri

-Une personnalité que je voudrais rencontrer… Hank North ! J’adore ses films ! Et il a beaucoup de charisme ! Je suis certaine que les discussions avec lui doivent être très instructives !

Sans hésiter, Finan Quinn ! Il a une voix magnifique et enveloppante !

Le saxophone ! N’est-ce pas un instrument sexy ? Toutes les chansons suaves sont sur fond de saxophone. J’adorerais savoir en jouer !


Jake Snyder

-Et bien en voilà des choix bien étonnants ! Mais cela en dit long sur la personne que vous êtes.

Voilà qui nous mène à la fin de cette rencontre avec Shiri sur qui nous en savons désormais un peu plus ! Merci, Shiri, de vous êtes prêtée au jeu ! J’espère vous revoir sur scène assez vite.

C’était Jake Snyder pour L.A.ROCKS ! Comme Shiri, allez là où vos rêves vous mènent ! Schüss !!






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MessageSujet: Re: Let There Be Rock! [Jake Snyder]   Let There Be Rock!  [Jake Snyder] I_icon_minitimeJeu 3 Oct - 8:44

Let There Be Rock !
The Mask

With Jake Snyder


Jake Snyder

-Salut à tous ! Vous êtes sur L.A.ROCKS avec Jake Snyder pour Let There Be Rock ! Il est 19h et on va entamer la soirée avec ça !



Jake Snyder

-C’était Arrival du tout nouveau groupe Nameless. Et c’est le leader de ce groupe, qui porte le même nom, que j’ai l’honneur d’accueillir ce soir ! Nameless, bonsoir et merci de nous accorder cette interview.

Nameless

-Bonsoir, Monsieur Snyder bonsoir à toutes et à tous, c'est avec un grand plaisir que je me présente ici pour cette interview !

Jake Snyder

-Vous êtes le nouveau petit mystère de L.A. ! Et on commence à vous entendre et à parler de vous un peu partout. Je pense ne pas me tromper en disant que ce sont vos masques qui intriguent tout le monde. Quelle est l’histoire de ce masque ?

Nameless

-J'espère que ce n'est pas juste pour le masque que les gens nous écoutent ! Non plus sérieusement, oui, le masque aide à ce que l'on parle de nous, mais ce n'est pas le but premier. Ce masque m'a été offert par mon père, il y a plusieurs années, parce qu'au début, j'avais peur de la scène. Et disons que je le porte pour lui rendre hommage, car sans lui, je ne serais pas là aujourd'hui. Mais il est vrai qu'on s'en sert aussi pour entretenir le mystère autour de nous.

Jake Snyder

-Ça, c’est une histoire intéressante. Votre père avait donc déjà dans l’idée, assez tôt, que vous deviendriez musicien ? Depuis quand faites-vous de la musique et écrivez-vous seul ou avec votre groupe ?

Nameless

-Disons qu'il m'a mis très tôt une guitare dans les mains. J'ai eu ma première guitare à l'âge de cinq ans et je me suis mis à chanter il y a une dizaine d'années.

Pour ce qui est du processus créatif, pour ce premier album la plupart des textes sont écrits depuis au moins dix ans pour certains, sinon musicalement parlant, on travaille tous ensemble, on essaye pleins de choses et on voit ce qui se passe, si ça sonne bien, on valide. Mais là, pour le prochain album, on va bosser tous ensemble, même sur les textes.


Jake Snyder

-Donc toutes les chansons du premier album ont été écrites par vous seul, il y a dix ans ? Parce que je crois savoir que le groupe qui vous entoure aujourd’hui est issu de Los Angeles. C’est en tout cas ce que j’ai entendu dire.

Nameless

-Pratiquement toutes en effet, hormis Arrival que j'ai écrite dans le taxi en arrivant à Los Angeles et Je vous aime je dois partir que j'ai écrit dans l'avion toutes les autres chansons ont été écrites durant mon adolescence et le début de ma vie active, mais j'ai pu mettre des notes et d'autres instruments grâce aux autres membres. À la base, ça devait être un one shot, mais ils m'ont plu et du coup, on est resté ensemble.

Jake Snyder

-Est-ce que ce serait pousser la curiosité trop loin de vous demander juste l’âge que vous avez ? Parce qu’à la voix, vous me semblez jeune. Et dix ans, ça fait déjà un bout de temps ! Si vous avez dans la vingtaine, vous auriez écrit toutes ces chansons ou presque durant votre adolescence…

Nameless

-Jeune ça dépend des points de vue, mais j'ai 25 ans. Et oui, la plupart des chansons ont été écrites durant mon adolescence, la période pendant laquelle généralement on râle pour tout, on n'est jamais content, enfin ce genre de choses, j'évacuais par la musique.

Jake Snyder

-Impressionnant, vraiment impressionnant !

25 ans, c’est jeune sans l’être, en effet. Mais c’est probablement parce que vous n’êtes pas originaire de L.A., sans quoi vous auriez peut-être été repéré plus vite et donc plus jeune.


Nameless

-Sûrement, disons que la différence de culture entre l'Europe et les États-Unis est tellement différents, vous n'avez pas peur de donner leurs chances aux jeunes quitte à prendre des risques, alors qu'en Europe il faut être de la famille du patron ou ce genre de choses, ou avoir beaucoup de chance !

Jake Snyder

-Et bien vous m’apprenez quelque chose. J’ai toujours pensé que les gens avaient plus difficile de percer en Europe parce que le star system n’y est pas très développé, de même que les infrastructures. Los Angeles, par contre, est une machine à fabriquer des stars !

Nameless

-Il est vrai aussi que nous sommes en retard en Europe là-dessus, ce qui n'aide pas non plus, mais voilà, pour percer en Europe, il faut connaitre du monde ou avoir de la chance en plus de tout ça, donc c'est vraiment compliqué. Ce n'est pas faute d'avoir travaillé pour me montrer quand j'y étais, mais vu que je ne faisais que des reprises à l'époque parce que je n'avais personne pour jouer avec moi régulièrement, je suis arrivé ici en une semaine j'avais un groupe et on commençait à jouer les morceaux d'Arrival.

Jake Snyder

-A L.A. aussi, il faut connaître du monde et le népotisme est important… Cependant, il reste de la place pour les artistes qui, comme vous, apparaissent de nulle part. Ce qu’il faut surtout, je pense, c’est une grande part de chance en plus du talent.

Je crois savoir que vous venez d’Europe. Vous avez eu raison de venir à Los Angeles, la preuve, vous êtes devant moi aujourd’hui, à parler musique. Mais je pense que tout le monde aimerait savoir : pourquoi Los Angeles ? Et pas… New York, par exemple ? Et comment avez-vous été repéré ?


Nameless

-J'avoue que l'on ne m'avait pas vendu Los Angeles comme ça, on m'a toujours dit qu'on pouvait réaliser nos rêves ici et je l'ai fait donc je n'ai peut-être pas perçu la chose de la même manière qu'en Europe.

Encore une fois, c'est en partie à cause de mon père ! Il était musicien étant plus jeune. Il tournait dans les bars. Il avait comme rêve de venir à Los Angeles pour réaliser son rêve, car c'est réputé pour être la terre des opportunités. Il a rencontré ma mère et quand je suis née, il a abandonné sa carrière de musicien pour s'occuper de moi. Et il n'a jamais pu reprendre et... Depuis tout petit, il me fait rêver en me parlant de Los Angeles. Du coup, maintenant que plus rien ne me retenait en Europe, je me suis lancé à l'aveugle ici pour réaliser mon rêve et celui de mon père, et il semble que pour l'instant ça se passe bien.


Jake Snyder

-Où qu’il soit, il doit être fier. Vous êtes en train de réussir plutôt bien, avec un premier album et déjà quelques petits événements à votre actif…

Nameless

-Je l'espère, il a toujours été derrière moi et je pense que c'est encore le cas aujourd'hui, mais oui, je pense qu'il est fier et je pense que j'ai réussi à rassurer ma mère sur le fait que je pouvais vivre de la musique.

Et bien disons que quand je suis arrivé, j'ai décidé d'aller au Stryge Bar et par chance j'ai rencontré Liam Taylor qui a apprécié mes reprises de Bleedingheart, par chance j'avais une cassette avec une démo, je lui ai donné, il l'a donné à Brent qui à décider de me rencontrer et de me signer.


Jake Snyder

-Ah oui, Liam Taylor. Pour ceux qui ne le sauraient pas, il s’agit du garde du corps de Billy Lighter employé, donc, chez MTI.

Une belle coïncidence. Et puisque vous parlez de Brent Hughes, nous allons y venir, directement après Our World




Jake Snyder

-Ici Jake Snyder et Nameless pour une interview exclusive. C’était la chanson Our World sur l’album Arrival… Alors, Nameless, nous parlions de votre signature chez MTI avec Brent Hughes. On parle beaucoup de lui actuellement car sur toute sa carrière de manager depuis 1960, il n’a jamais eu autant de grands talents chez lui… Il a fait sortir trois albums coup sur coup. Le vôtre, celui de Livia et celui du nouveau duo Nelligan… Vous n’avez pas peur de vous faire, pardonnez-moi l’expression, bouffer par la star Livia ? Que Brent n’ait pas de temps pour vous faire grandir ?

Nameless

-On à eu cette discussion et non, il m'a rassuré et il prendrait tous sont temps pour s'occuper de nous tous, c'est lui qui vous a contacté pour que je sois ici ce soir, c'est lui qui a organisé la séance de dédicaces, donc non je ne pense pas que Livia va faire de l'ombre à tous les groupes qui travaillent avec Brent, on pourra même apprendre de cette dernière même qui sait ?

Jake Snyder

-Ok ! Vous ne vous sentez donc pas délaissé. Quant à apprendre de Livia, je suppose que ça devrait aller dans les deux sens. Après tout, elle est plus jeune que vous, elle a juste été connue plus tôt.

Nameless

-Il est vrai qu'elle pourrait apprendre de nous, on apprend toujours des autres, c'est bien pour ça que j'écoute attentivement tout ce qu'on me dit et après, je fais le tri. Mais si elle a besoin de conseils, ce sera avec plaisir. Tous comme tous nos auditeurs et auditrices, si on a l'occasion de se rencontrer !

Jake Snyder

-Moi-même, je devrais en prendre de la graine.

Nameless

-Ça aide pas mal, à mes yeux. On apprend tous les jours, même sans le voir. La vie est un chemin que l'on trace nous-mêmes avec tout ce qu'on apprend.

Jake Snyder

-Parlons un peu de vous, maintenant… Sans rien dévoiler sur votre identité, bien évidemment. Mais les gens aiment connaître les centres d’intérêt de leurs idoles. Avez-vous des hobbys, en dehors de la musique, par exemple ?

Nameless

-J'adore le sport automobile, c'est quelque chose que j'aime regarder et j'avoue que depuis que je suis arrivé ici, j'ai pu regarder pas mal d'épreuves qui se passent par ici et même là-dessus, c'est différent de l'Europe, et c'est tout aussi plaisant. Sinon j'aime le... J'ai peur de dire une bêtise parce que vous avez le Soccer et le football, je ne sais plus lequel se joue avec les mains, mais moi, je suis un grand fan de celui qui se joue au pied !

Jake Snyder

-Ici on dit « soccer »… Mais j’ai moi-même tendance à dire « football » parce que, déjà, ce sport est arrivé sur cette planète avant le football américain et, comme vous le dite, le « foot-ball » doit se jouer avec les pieds, sinon, le nom n’a plus de sens.

Un grand fan de sport, donc !


Nameless

-Un grand fan de sport, en effet, mon club favori est le Blackpool FC. Enfin voilà, c'est l'une des choses que j'aime.

Jake Snyder

-Revenons-en un peu à la musique et à votre carrière. Est-ce que vous avez un but en particulier, un rêve que vous pourriez réaliser en tant que Nameless ? Comme de jouer dans un endroit spécial ou quelque chose comme ça ?

Nameless

-Hummm c'est une excellente question. Je dirais que jouer en France et en Angleterre, ce serait vraiment exceptionnel, sinon en rêve ? Je dirais pouvoir rendre un maximum de gens heureux et inspirer et les aider à s'accrocher à quelque chose qui les aide tous les jours !

Jake Snyder

-Je pense que comme vous êtes lancés là, la France et l’Angleterre seront bientôt abordables pour vous.

Nameless

-Je vous remercie, on travaille dur pour y arriver !

Jake Snyder

-Et pour le reste, rendre les gens heureux, les inspirer et les aider, je dirais que la musique sert à ça. Vous êtes donc sur la bonne voie sur tous les niveaux, mais ce n’est que mon humble avis.

Nameless

-Quand mes parents ont malheureusement quitté ce monde, la musique m'a sauvé la vie, je me suis accroché à ça et voilà, j'ai réussis à sortir la tête de l'eau et je suis en face de vous.

Jake Snyder

-Vous avez dit plus tôt que votre groupe, Nameless, qui est composé de vous et de trois autres musiciens dont nous tairons les noms pour garder le mystère, a été construit en une semaine. Est-ce que ce groupe va rester comme ça, ou va-t-il y avoir des ajouts, un nouveau musicien par exemple ? Ou des chœurs ?

Nameless

-Et bien, j'ai le plaisir d'annoncer en exclusivité ici que Nameless aura une choriste et claviériste dans son groupe à partir du prochain album !

Jake Snyder

-Une choriste et claviériste ! La seule femme dans Nameless alors, sauf si je me trompe à cause des costumes et des masques.

Nameless

-Tout à fait, on voit le groupe comme quatre frères qui font de la musique. Et du coup, maintenant, on a aussi une sœur !

Jake Snyder

-Et bien je pense que nous pouvons terminer cette interview sur cette annonce. Nameless, merci de nous avoir accordé un peu de votre temps. Au plaisir de vous revoir en concert et d’entendre votre prochain album, alors !

Nameless

-J'ai passé un excellent moment, je suis prêt à revenir quand vous le souhaitez ! Et j'espère que la suite de Nameless plaira à un maximum de gens ! Merci beaucoup d'avoir écouté et à très vite !

Jake Snyder

-C’était Jake Snyder pour L.A.ROCKS. Et on va se quitter sur une dernière chanson de Nameless, Je vous aime, Je dois partir. Schüss !





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