[Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE]
Jacob Snyder
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Who Am I? Age: 41 Date de naissance: 11/04/45 Localisation: Eastside Birth place: Buchenwald - Allemagne Je suis: angoissé Song: Humanity - Scorpions
Sujet: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Dim 7 Fév - 17:05
Human Nature.
ft. Maria Watson
L'attente commençait à être longue et l'ambiance était lourde et désagréable. Rien à voir avec le concert que Roadtramp avait donné quelques jours plus tôt seulement ! J'étais dans la fosse, parmi le public, au troisième rang, et si Roadtramp avait bien essayé de donner un concert fidèle à eux-mêmes, ils avaient eu bien du mal car le public attendait The Lightening.
Et ils allaient encore attendre longtemps, vu comme ça s'annonçait. Je regardai ma montre. Deux heures avaient passé depuis qu'Eddy Cort et compagnie avaient quitté la scène après avoir prolongé difficilement leur concert de trois chansons. Et ils étaient partis sans leur salut habituel, fuyant cette ambiance de merde, ce que je pouvais comprendre.
Je sentais la tension monter en moi à force d'entendre les réflexions de tous ces enfoirés autour de moi qui dénigrait le groupe même duquel ils étaient fans. C'était à n'y rien comprendre ! Ils le savaient ! Ils le savaient que Lighter avait tendance à être en retard ! Ils le savaient que le groupe n'était pas spécialement en forme depuis le crash de leur bus de tournée ! Et n'était-ce pas un peu compréhensible ? Et pourtant, n'allaient-ils pas tout de même monter sur scène de soir ?!
J'en pouvais plus. Je choppai un gars derrière moi qui n'arrêtait pas d'insulter Billy Lighter, de le traiter d'enfoiré de rouquin, alors qu'il avait la tronche du chanteur imprimée sur son t-shirt.
-Hey ! Si t'es pas content, t'as qu'à rester chez toi et écouter les albums live!
Ses deux copains me repoussèrent et nos mouvements poussaient un peu les autres gens qui commençaient à râler. Mais je n'y fis pas vraiment attention, gardant les yeux sur les trois autres cons, les poings serrés, prêt à répliquer. Le premier fonça sur moi et je le choppai en plein visage, l'envoyant valser sur ses deux potes. Avec les années, j'avais gagné une putain de bonne droite.
Et je me sentis brusquement tiré en arrière. J'étais prêt à me retourner et à frapper quand je réalisai qu'il s'agissait d'un steward qui m'enjoignait de passer par dessus les barrière Nadar, je desserrai les poings et obtempérai, les mains en l'air, le laissant me tirer par ma veste en cuir. Merde... Je m'étais encore un peu emporté à cause de sale cons nés avec un seul neurone et c'était encore moi qui en prenait pour mon grade alors que le problème, c'était eux !
-Ok, tu te calmes et tu quittes la salle.
Je soupirai... Et merde...
-Ok, ok... Je sors... Je sors...
Le steward eu l'air rassuré, mais son soulagement fut de courte durée, je tournais à peine les talons qu'une autre petite bagarre commençait. Comme quoi, c'était pas moi qui foutait la merde.
Je sortis par une sortie de secours, guidé par des stewards. Heureusement, comme je suivais la tournée en tant que journaliste et que j'avais déjà assisté au concert de Roadtramp quelques jours plus tôt, je connaissais déjà la configuration de la salle. Alors, plutôt que d'essayer de rentrer à nouveau par l'entrée principale et de me retrouver dans le même public de merde, je me dirigeai vers l'entrée réservée à la presse.
Je sortis ma carte de presse qui pendait à un cordon autour de mon cou et que j'avais caché sous mon t-shirt et entrai à nouveau sans aucun problème.
Cette entrée donnait sur une partie de la salle où étaient réunis tous les journalistes de différentes radios, télévisions et magazines. C'était un endroit où je n'allais jamais parce que je préférais être immergé dans le public, voir sa réaction, et pas seulement celle des journalistes présents. Je restai un petit moment là, sans parler à personne, cherchant juste du regard la jeune journaliste de L.A. People que j'avais rencontrée au concert de Roadtramp, Evelyn... Mais aucune trace de sa chevelure flamboyante... Dommage...
Je n'avais donc aucune raison de rester là et regardai ma montre. The Lightening avait maintenant deux heures et demi de retard... Et le public fulminait.
Je regardai autour de moi, ne cherchant plus Evy, cette fois, mais un endroit plus intéressant où aller. Un steward gardait une entrée fermée qui permettait aux roadies et autres agents de sécurité d'aller et venir entre les coulisses et la salle.
Je ne le fixai pas trop du regard, pour ne pas qu'il me capte.
Une bagarre éclata à proximité, comme quoi, c'était vraiment une ambiance bizarre. Et le steward passa la barrière pour aller choper une ou deux trouble-fête. Profitant qu'il était distrait et ne gardait plus la porte, je passait au dessus de la barrière à mon tour et me faufilai en fermant la porte derrière moi.
Une fois ça fait, je ne pus me retenir de sourire. Bien jouer, Jacob...
J'avançai dans les coulisses, personne ne faisait vraiment attention à moi tant tout le monde était occupé et j'avais à nouveau planqué ma carte de presse sous mon t-shirt noir. Tant qu'à faire, autant essayer de trouver Roadtramp. J'avais mon dictaphone en poche, comme d'habitude, et je pourrais peut-être enregistrer une courte interview du jeune groupe de métal... Sans devoir passer par leur enfoiré de manager.
Je tournai pour prendre un autre couloir et sursautai en tombant face à face avec la secrétaire de Daniele Ricci...
Merde... C'était vraiment pas mon jour... La jeune femme allait plus que certainement me reconnaître vu qu'elle était là quand Daniele était venu faire son malin lors de mon émission... J'aurais préféré tomber directement sur Roadtramp...
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Dim 7 Fév - 17:49
Human Nature
ft. Jake Snyder
"Merde mais qu'est ce qu'ils font?!" Un des techniciens qui passait par là me regarda d'un air étrange, quoi? Je n'avais pas le droit de pester contre The Lightening? C'était nouveau ça! Eddy et le groupe étaient sortit de scène depuis bientôt deux heures trente, Daniele est je-ne-sais-où et les Roadtramp son déjà entrain de boire leurs éternelles bières. Bien sûre, Eddy m'avait redemander de venir fêter leur première partie qui s'était bien passé mais j'avais décliné l'invitaiton et heureusement d'ailleurs car au vu de toute l'agitation en dehors des loges, je me devait d'être loin de cette "mini fête" que le groupe de Métalleux faisait.
J'étais sur les nerfs, est ce que j'étais la seule à voir et comprendre que rien n'allait? C'était finis la bonne ambiance d'il y a quelques jours. J'entendais le public, s'agitant du retard du groupe. Eddy m'avait demandé s'ils pouvaient oas remonter sur scène pour apaiser la choses mais j'ai refuser, pensant que ça n'allait rien changer. J'avais besoin de prendre l'air.
J'étais sortie par l'une des portes de derrière, il faisait déjà nuit et l'air était frais, je me renfrognant dans ma veste et sortit mon paquet de cigarette, en pris une et l'alluma. Le brouhaha de la salle ne se faisait pas entendre ici et cela me calmais un peu. Qu'est ce qu'on allait bien pouvoir faire? Je stressais d'être impuissante. Dehors, seule, je m'amusais à chantonner des airs de chansons de The Army ou Roadtramp jouant avec les cailloux qui étaient au sol.
Il a fallu juste 10 minutes pour que l'atmosphère, quand je suis revenu, soit encore pire qu'avant. J'intercepta un steward pour savoir la raison de ce mouveent de masse
-Il y a des bagarres qui éclates un peu partout dans la salle.
Hein? Putain mais...Les fans étaient si cons que ça?! Même dans mes concerts d'ado' il n'y avait jamais eu de bagare, enfin, d'autant que je m'en souvienne...Je me retournais en soufflant, tombant nez à nez avec Jake Snyder. Le Journaliste le plus aprécier -ou pas- de Daniele. Fronçant les sourcils, je le regardais.
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Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Dim 7 Fév - 21:30
Human Nature.
ft. Maria Watson
La secrétaire de Daniele était vraiment petite et j'étais plutôt grand, ce qui faisait que je regardais vers le bas. Mais elle avait beau être petite, elle avait quelque chose de sévère qui faisait qu'on ressentait qu'il ne fallait pas l'emmerder. Ce n'était évidemment pas mon intention, mais bon, j'étais quand même pas sensé être ici. Les journalistes, à la demande de Billy Lighter lui-même, ne pouvaient pas avoir librement accès aux coulisses durant toute la durée de la tournée. Il fallait prendre rendez-vous via Lenny Knowles, si on voulait une interview. Et comme cette tournée était officiellement celle de The Lightening et non de Roadtramp, c'était les exigence du groupe de Lighter qui primaient.
Mais voilà, j'étais entré quand même et la secrétaire devait être parfaitement au courant que ce n'était pas normal. Preuve en était la question qu'elle me posa et ses sourcils froncés.
Et je n'étais pas Daniele Ricci, je n'étais pas un putain de menteur.
-Heu... J'aurais voulu voir Roadtramp...
J'essayai de sourire...
-Vous devez savoir que Daniele et moi, on ne s'apprécie pas beaucoup... Il ne me laissera jamais les voir...
Je plongeai mes mains dans les poches de ma veste en cuir et sorti un paquet de cigarette de l'une d'elle, prenant ensuite une clope que j'allumai avant de reposer mon regard sur la jeune femme.
On a jamais eu le temps de se présenter... Et... Je sais que je ne me suis pas vraiment montré sous mon meilleur jour la dernière fois...
Je lui tendis la main, laissant ma clope dans ma bouche, histoire de montrer que je n'étais pas que le type impulsif qu'elle avait pu voir la dernière fois, quand j'avais sorti Daniele du studio comme un malpropre.
-Je m'appelle Jake... Et vous êtes mademoiselle Watson, je crois savoir...
C'était bien simple. Si les journalistes comme moi devaient passer par Lenny pour voir The Lightening, on devait, par contre, passer par Maria Watson pour pouvoir voir Daniele Ricci... C'était une procédure plus que bien connue à L.A. Mais je n'y avais jamais eu recours car Daniele Ricci ne m'intéressait pas et ne m'avait jamais intéressé.
La dernière fois que j'avais été en contact avec Daniele, a.k.a « The Best », cela n'avait été agréable pour aucun des deux... Et d'ailleurs, ça n'avait pas été agréable non plus pour la secrétaire à laquelle je n'avais quasi pas fait attention cette fois-là... Et très sincèrement, je me rendais compte que j'avais dû être vraiment à bout de nerf ce jour-là parce que la secrétaire n'avait pas vraiment le physique d'une femme qu'on croise sans jeter un œil quand même...
De là où on était, on entendait toujours les cris de haine de la foule, mais ce n'était plus mon problème, je n'étais plus dedans et s'ils avaient envie de se bouffer entre eux, qu'ils le fasse... Ça ferait quelques cons en moins...
A Maria, je sortais mon regard le plus doux, histoire d'avoir une chance de rendre cette soirée constructive et d'arriver à voir Roadtramp, et pas encore une énième soirée où tout ce que j'aurais fait, c'était me faire jeter de quelque part parce que je m'énervais trop vite sur des types qui n'en valait même pas la peine...
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Mar 9 Fév - 10:52
Human Nature
ft. Jake Snyder
On disait de moi "petite mais grande gueule" et c'était le cas, j'avais beau être d'une taille petite -quoi que tout dépend ce que veux dire petite selon vous- je me faisais respecter par mon comportement et ma franchise. C'était comme ça que j'avais réussi à me faire un nom -entre autre d'être la secrétaire de Daniele-. C'est comme ça que j'arrivais à garder ma place auprès de Daniele depuis 9 années, parce qu'il me respectais tout autant que je le respectais mais aussi parce que j'étais l'une de seule à lui dire ce que je pensais. Je croisai les bras sur ma poitrine, un air un peu sévère sur le visage.
-Vous n'avez pas le droit de voir les Roadtramps, Les journalistes ne sont pas autoriser à venir ici, prennez rendez-vous si vous voulez une interview.
C'est vrai que je connaissai que très peu Jake, en fait, je ne l'avais vu qu'une ou deux fois et cela s'était toujours très mal passé. Mon patron et lui ne s'apréciait pas vraiment et je doutai, tout comme lui, qu'on le laisse voir le groupe d'Eddy. Je soufflai légèrement.
-Si Daniele n'est pas trop bête, il vous laissera les voir, c'est bon médiatiquement et pour le groupe et pour lui. Je lui en parlerais.
J'avais réussis maintes et maintes fois à faire changer d'avis Daniele sur des interviews auxquelles il ne voulait qu'aucun des membres ne donne mais en brossant son égo on pouvait toujours arrivé à ses fins. Je regardai l'homme, toujours une mini sévère sur le visage.
-En effet, la dernière fois s'est mal passé...Mais nous ne nous sommes pas réellement vus...Enchanté, Maria Watson...
Je serrai la main de l'homme, j'étais méfiante de cet homme. En fait, j'étais toujours méfiante avec les journalistes. Il fallait toujours choisir ses motsquand nous étions face à eux car ils pouvaient tellement déformer nos propos. J'entendai les cris de haine qui arrivaient de la salle principale, je poussai un soupire.
-Ecoutez...Ce n'est pas vraiment le jour...Tout le monde est en effervésence...Le retard du groupe est beaucoup trop proie à l'agitation comme vous pouvez l'entendre et The Roadtramp sont déjà occupé. Pas besoin de me faire vos yeux doux, même si vous avez un jolie mignoi, je ne peux rien faire
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Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Jeu 11 Fév - 16:23
Human Nature.
ft. Maria Watson
On ne la lui faisait pas, à la petite secrétaire. Rien que son non verbal signifiait qu'elle serait intransigeante. A la limite, j'en étais venu à me dire que j'aurais eu plus de chance de voir Roadtramp si j'étais tombé sur Daniele lui-même. Il aurait suffit de flatter un peu son ego et ça aurait été tout seul. Mais voilà : non seulement, je n'étais pas prêt à vendre mon intégrité et à jouer les faux-cul pour une interview, mais en plus, j'aurais dû me coltiner Daniele pendant l'interview. Et c'était justement ce que j'avais voulu éviter en entrant dans les coulisses alors que les journalistes n'y étaient pas autorisés...
-Prendre rendez-vous ? Ok... Y a une garantie si on ne veut pas avoir Daniele dans les pattes ? Parce que sinon, je préfère tenter ma chance à nouveau une autre fois et espérer ne pas tomber sur vous.
La secrétaire d'ajouter que si Daniele n'était pas con, il me laisserait voir Roadtramp parce que c'était bon médiatiquement. Mouais... Sans conviction. Justement, Daniele Ricci n'était pas con, lin de là et je n'étais pas le seul journaliste qui pouvait mettre son groupe en avant. Le manager italien préférera nettement un journaliste qui allait encenser Roadtramp ET lui-même, plutôt que moi qui allait certes complimenter Roadtramp et mettre en valeur leur travail tout en descendant leur manager.
-Justement, Daniele n'est pas con...
J'avais soupiré puis m'étais allumé une clope avant de me présenter correctement à la jeune femme. Elle avait accepté de me serrer la main en soulignant qu'en effet, notre première « rencontre » n'avait pas été des plus positive, même si c'était à l'Italien que j'en voulais, pas à elle.
J'appris qu'elle s'appelait Maria Watson. Jusque-là, j'aurais su dire en la voyant qu'elle était la secrétaire de Daniele, mais j'aurais été incapable de mettre un nom sur son visage. Tout le monde, en fait, la connaissait de vu et connaissait sa fonction, mais ceux qui devaient connaître son nom devaient se compter sur les doigts de la main. Dans les journalistes, on s'entend...
-Je vous prierai de m'excuser d'avoir... été un peu impulsif avec votre patron...
Heu... Ouais. « Un peu impulsif » était « un peu » un euphémisme étant donné que je l'avais sorti brutalement du studio pour mieux l'étrangler dehors. Sans Charly et Jimmy, je ne sais pas jusqu'où j'aurais été. Comme à chaque fois. Je crevais d'ailleurs de bol d'avoir toujours eu quelqu'un au bon endroit au bon moment pour me retenir.
Je ne m'excusais cependant pas tant d'avoir fait subir ça à Daniele, mais d'avoir eu à faire endurer ce spectacle à la jeune femme qui n'en pouvait quand même rien si son boss était un enfoiré fini.
-Il avait dépassé les limites. Je n'aime pas qu'on s'en prenne à mes gars.
Mais ni ça, ni mon regard que j'essayais de rendre plus sympathique, ne semblait avoir d'effet sur mademoiselle Watson qui n'était apparemment pas prête à changer d'avis. Je tirai sur ma clope, l'écoutant toujours, mais me retournant vers le bruit que provoquait la foule qu'on ne pouvait pas voir d'ici. Mais on l'entendait clairement.
Bordel, mais qu'est-ce qui se passait là-dedans.
Et à peine Maria terminait-elle de dire que c'était le retard de The Lightening qui provoquait cette réaction virulente du public qu'on entendait les premiers riffs violent de The Lightening. Je souris, me disant que le public allait maintenant se calmer et regarder le concert, me laissant la voie libre. Et en plus, ils avaient fait mentir la petite secrétaire. Je me retournai vers elle, mon sourire toujours aux lèvres.
-On dirait que ce problème-là est réglé... The Lightening est sur scène. On peut espérer que ça se calme.
Je soufflai une grosse bouffée de fumée par mes narines en essayant de ne pas l'envoyer dans la figure de Maria.
-Ou pas... La plupart des gens étant des causes perdues...
Je m'étais appuyé d'une épaule contre le mur du couloir dans lequel je comptais bien rester maintenant que j'y étais. Hors de question que je retourne m'immerger parmi tous ces cinglés qui faisaient le public de The Lightening.
Je fis une petite moue déçue...
-Pas de Roadtramp aujourd'hui, alors...
J'écrasai ma clope sur le talon de ma godasse et gardai le mégot en main. Reprenant mon paquet, je comptais bien en griller une deuxième, mais, me rendant compte de ce que je faisais, je tendis d'abord mon paquet à la secrétaire.
-Vous fumez ?
tendant un epu l'oreille, je pouvais entendre que, par dessous la musique de The Lightening, le public ne s'était pas calmé du tout. J'avais même l'impression que ça empirait.
-Et si on allait prendre l'air... L'atmosphère est oppressante ici.
Ça n'avait rien d'une diversion. C'était réel. Je n'étais pas à l'aise, et ça se voyait.
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Jeu 11 Fév - 18:24
Human Nature
ft. Jake Snyder
Je lâchai un petit rire, cet homme me demandait s'il pouvait voir le groupe sans Daniele, on aurait pu croire que c'était un rire moqueur mais, c'était plutôt amusant de voir à quel point il pouvait détesté mon patron. Je le regardai alors,il fallait quand même que je m'excuses. "Pardon de rire mais...Vous détestez tellement Mr Ricci que cela me fait rire même pour une bonne vouinterview, vous ne voudriez pas le voir...bien sûre, je comprend que vous ne puissiez pas l'aimer, il est spécial quand on ne le connait pas mais faire une trêve parfois est necessaire..." Un silence passa "Au vu de votre dernière rencontre, il ne vous laisserais pas seul avec eux, il aurait beaucoup trop peur que vous ne fassiez un mauvais article sur le groupe juste pour le tailler lui.
Je repensai alors au jour où j'avais "rencontré " pour la première fois Monsieur Snyder, mais rencontrer était un bien grand mot, j'avais juste tenter de calmer Daniele face à cet homme. Les bagarre de petits garçons, c'était pas mon genre de boulot. "Ce n'est rien, ce jour-là vous a servit de leçon, maintenant vous savez qu'il faut être calme avec cet homme. Je ne tient ni vous ni mon patron pour responsable, je vous aurais tout autant engueuler -comme je l'ai fais pour Daniele- si je vous connaissais davantage."
J'avais pensé que le calme allait revenir, que tout allait rentrer dans l'ordre quand j'avais entendu les riffts, cependant, ça avait l'air d'être pire, cela ne me rassurait pas tellement à vrai dire et cela se voyait sur mon visage. Alors que Jacob me proposait une cigarette, j'hochai la tête. "C'est pas de refus, j'ai pas tellement envie de rester là à entendre la haine..." Je pris la cigarette et l'alluma avec mon briquet avant de le tendre au journaliste "Vous venez de la salle j'imagine...je n'ose pas aller voir, je me ferais très certainement écrasser sous les piétinements des gens si j'y allais..." Je passai devant Jacob et prit la direction de dehors.
L'air était encore frais mais au moins, nous n'entendions pas les bruits de la salle, je tirai une taff de ma cigarette et profita du tabac avant de souffler toute la fumée comme pour me déstressée. "Je sens que ça va être une longue nuit..." Je me retournai vers l'homme "J'ai entendu pas mal d' interviews que vous avez faites, vous savez faire votre métier"
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Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Ven 12 Fév - 14:42
Human Nature.
ft. Maria Watson
La secrétaire se mit à rire et cela illumina son visage. Moi-même, je souris, parce que je ressentais bien que ce rire n'avait rien de méchant. Si ça avait été le cas, j'aurais certainement été voir ailleurs... Malgré tout, elle s'excusa, expliquant ce qui avait provoqué son hilarité. Mieux encore, elle affirmait comprendre pourquoi je pouvais ne pas l'aimer. Après tout, je ne devais pas être le seul. Le pouvoir qu'avait Ricci sur le monde de la musique à L.A. devait attiser la jalousie de bien du monde. Ce n'était pas pour cette raison que, moi, je haïssais Ricci. Je n'avais aucun goût pour le pouvoir. Mais je détestais ce qu'il était ou tout du moins, l'image qu'il voulait donner de lui.
Maria disait qu'une trêve pouvait parfois être nécessaire... Je ricanai sarcastiquement, envoyant dans l'air un nuage de fumée par la même occasion.
-Faut croire qu'on a oublié de m'apprendre la signification de ce mot-là... Et je ne pense pas que Daniele le connaisse lui-même...
Et puis, merde ! C'était lui qui avait déclaré la guerre. Bon, ok, j'avais eu mes préjugé à la base, mais s'attaquer à Charly avait été une très mauvaise idée. Parce que je n'avais plus du tout l'impression que le problème venait de moi, maintenant, mais entièrement de Ricci.
Elle avait dit aussi qu'il ne me laisserait jamais seul avec le groupe, de peur que je ne leur fasse une mauvaise réputation lors de mon émission. Je fronçai les sourcils.
-La musique de Roadtramp est de qualité. Ils ont fait sortir le métal de son carcan, agrandit son public avec des chansons accessibles. Je ne descendrais pas un groupe rien que pour descendre leur manager... Je ne suis pas ce genre de journaliste.
Je haussai les épaules.
-Je règle mes problèmes en face, les yeux dans les yeux. Vous en avez eu un aperçu la dernière fois.
Et si je devais descendre Daniele dans une émission, je le descendrais lui, pas son groupe.
Je rigolai quand elle affirma qu'elle m'aurait engueulé autant que Daniele, un peu après notre première rencontre, si elle m'avait connu un peu mieux. Elle disait que ça m'avait servit de leçon... Pour le coup, j'étais dubitatif. En effet, j'avais appris quelque chose : j'avais entièrement raison, les gens ont peur de la différence et nous descendront à la première occasion. C'était ce que Daniele avait fait avec Charly.
Mes dents se serraient rien qu'à y repenser et je prenais de plus grandes bouffées de nicotine.
-Ouais... Une seule leçon : méfies-toi de tout le monde parce que le monde est con et intolérant. Et en passant, « calme » ne fait pas partie de mon vocabulaire non plus.
J'étais naturellement agressif parce que j'étais toujours à cran. Ce n'était pas tellement contre la secrétaire... C'était juste mon caractère comme ça. Et en plus, le bruit de fond produit par The Lightening et son public n'était pas vraiment pour me détendre. D'où ma proposition d'aller faire un tour dehors. L’agressivité ambiante avait tendance à me rendre encore plus agressif.
Maria Watson avait accepté la cigarette que je lui proposais et d'aller prendre l'air également. Comme quoi, je n'étais pas cinglé : elle aussi ressentais la haine que dégageait le public de The Lightening et le groupe lui-même, alors même que nous ne voyions ni l'un ni l'autre depuis les coulisses.
Une fois sa clope allumée, je lui avais emboîté le pas, direction l'extérieur. Elle me demanda si je venais de la salle. Un peu, que j'en venais ! Je m'étais même fait viré...
-Ouais, je suis allé voir la première partie de Roadtramp. Puis, quand l'attente de The Lightening a commencé à se faire longue, et les bagarre à éclater dans le public, je me suis faufilé jusqu'ici en espérant voir Roadtramp. Raté.
Le jury était toujours en train de délibérer en moi pour savoir si l'omission était un mensonge ou pas.
-Vaut mieux, en effet, ne pas y aller.
On arriva dans une cour intérieure grillagée et l'air était bon, malgré la clope que j'étais en train de griller sans ménagement. La nuit était tombée depuis au moins deux bonnes heures, peut-être trois et les lumières de la ville aveuglaient les étoiles.
D'ici, les bruits de la salle ne s'entendaient presque plus. Me détendant un chouia, je pris ma clope entre mes doigts, portai ma main à ma mâchoire, juste à côté de l'oreille et ouvrit légèrement la bouche. Crac ! Je vivais avec ces craquements maintenant, je faisais ça machinalement. C'était toujours les autres qui étaient surpris du bruit que ça pouvait faire. Trop de tension.
La secrétaire, contre toute attente, semblait non seulement connaître mon travail, mais aussi l'apprécier. Je la regardai, un peu surpris.
-Merci... Venant du bras droit de Daniele Ricci, c'est étonnant.
Je jetai par terre le mégit que j'avais gardé en main puis écrasai ma clope contre le mur et jetai également le mégot avant d'en allumer d'office une troisième. J'étais nerveux à mort, tout ça à cause du bain de foule et du début de bagarre que j'avais eu dans la salle.
Je levai les yeux vers les étoiles avant de les baisser à nouveau vers Maria.
-J'ai été à beaucoup de concert... Je connais le public de The Lightening qui n'est pas tendre... Mais comme ça, j'avais jamais vu... Rien à voir avec le public de Roadtramp l'autre jour.
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Dim 14 Fév - 18:37
Human Nature
ft. Jake Snyder
Je regardai le journaliste en souriant, bien sûre que je comprenais qu'on puisse détester Daniele, il était imbus de lui-même, égoïste...Mais j'avais appris à le connaitre et même si mon patron pouvait m'exaspéré parfois, que l'aimais bien. "Vous êtes tous du genre bagarreur vous les hommes." dis-je en plaisantant.
J'avais connu tout un tas de journalistes, il y avait ceux qui poignardaient l'artiste dans le dos après une émission catastrophique, ceux qui étaient franc et ceux avec qui tous le monde s'entend. Avec Daniele, nous ne connassion pas tellement la troisième catégorie. On évitait bien sûre ceux qui avaient la réputation d'ouvrir le gueule dès que les questions étaient terminées. J'haussai les épaules. Bien sûre que j'avais vu la realtion qu'entretenait Daniele avec Jake mais je ne pouvais pas tellement savoir dans quelle catégorie il se ranger. Il m'annonça qu'il était de ceux qui règles leurs comptes loin des médias et c'était sans doute la meilleur catégorie qu'il soit. Moi même j'avais déjà eu affaire à des gens que je n'aimais pas mais j'avais fait l'innoncente durant les entretiens. "Vous êtes sans doute l'un des seuls à faire comme cela et si vous voulez mon avis, c'est le type de journaliste que je trouve compétents, mettre de côté les querelles pour faire une bonne émission est la meilleure des choses qui soit."
J'avais sentis dans la voix de Jake de l'agressivité, sans doute parce que j'étais moi même une femme franche et, il fallat l'avouer, je ne l'avais pas très bien accueilli dans les coulisses mais Teh Lightening n'aimaient pas trop avoir affaires aux journalistes curieux durant la tournée. Je suivais juste les ordres qu'on me donnait. "Il faut toujours se méfié de tout le monde, pas que dans le travial mais dans la vie aussi, je l'ai appsris toute petite. D'ailleurs, je suis désoé d'avoir été aussi aggréssive durant votre arrivée ici, simplement je suis les ordres qu'on m'a donnés...".
Une fois sortit de l'atmosphère étouffant des coulisses et du batiment en général, j'avais pris ma première bouffée de cigarette, y'avait pas à dire, cela me détendais pas mal. Je fus surprise d'entendre des craquements venant du journaliste à mes côtés, cependant, je n'en fis rien, j'étais curieuse mais savait me retenir. Je regardais un peu les étoiles qui étaient rares et reportai mon intention sur Jake quand il me déclara que c'était une surprise de me voir aimer son travail. "Ce n'est pas parce que je travail pour Ricci que je suis ses goûts. Je ne suis pas le genre de personne qui fait les mêmes choses qui lui, bien au contraire même si nous avons beaucoup de point en communs." Je me pinçais les lèvres en entendant qu'il venait de la salle. "J'imagine que la haine règne las bas..."Je n'attendai pas de réponse de sa part, je l'a connaissai déjà ayant entendu les cris de la foule.
J'étais du même avis que Jake, j'avais vu beaucoup de concerts dans ma jeunesse ou même maintenant et jamais je n'avais vu une haine de cette envergure, même si je n'avais pas été présente dans la salle, j'avais pus comprendre qu'il ne vallait mieux pas être là-bas. "Le public du dernier concert ne s'attendaient pas à voir The Lightening alors que ce soir, c'est différent, l'attente est beaucoup trop forte mais de là à faire tout ce tatouin...J'espère simplement que cela va vite se calmer...".
Who Am I? Age: 41 Date de naissance: 11/04/45 Localisation: Eastside Birth place: Buchenwald - Allemagne Je suis: angoissé Song: Humanity - Scorpions
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Mar 16 Fév - 14:02
Human Nature.
ft. Maria Watson
La secrétaire, alors qu'on était en train de se diriger vers la sortie, avait pris un ton bien moins agressif et allait même jusqu'à jouer de compliments. Peut-être essayait-elle de rattraper le coup sans pour autant me donner ce que j'aurais voulu. Après tout, elle m'avait vu étrangler son patron et je doutais qu'elle veuille qui lui arrive la même chose, même si elle ne semblait pas tout à fait appartenir à la catégorie qui me dégoûtait le plus, ni vraiment à celle qui me faisait peur ou me faisait me sentir en danger... Quoi que...
Elle affirma en rigolant un peu que les hommes étaient bagarreur... Ne souriant pas vraiment parce que, pour moi, c'était plus une réalité qu'autre chose, j'avais haussé les épaules en débouchant dehors, regardant la jeune femme tirer sur la cigarette que je lui avais offert.
-Ouais, peut-être... Chacun à ses raisons de se battre... Mais Ricci ne se bat que pour prendre aux autres. Pour arriver à se mettre à un niveau supérieur. Il est prêt à n'importe quoi pour être considéré comme «le meilleur ».
Mais je n'allais pas me laisser écraser, ni par Ricci, ni par personne, sous quelque prétexte que ce soit. Et pour arriver à mes fins, pour arriver à me protéger, j'étais prêt à détruire physiquement ou psychologiquement un être humain. Devenir bourreau avant de me faire torturer.
Je lui avais ensuite expliqué un peu comment je fonctionnais et ce qui avait fait que la dernière émission que j'avais fait avec Ricci s'était passée telle qu'elle s'était passée. J'aurais pu le descendre à l'antenne plutôt que de le sortir du studio et de l'attaquer physiquement. Sauf que... Sauf que j'avais beau être un journaliste radio, j'avais moins la tchatche que Ricci, j'étais moins bon en joutes verbales et beaucoup trop impulsif pour pouvoir réfléchir dans ces moments-là. Je n'étais qu'une bombe à retardement, après tout.
Et elle de penser que, du coup, j'étais compétent. Parce que je n'utilisais pas systématiquement mon média pour attaquer. Je hochai la tête.
-Compétent, je sais pas. Ce que je sais, c'est que soit les auditeurs m'aiment, soit ils me détestent. Mais y a pas d'entre deux.
Je la regardai d'un air interrogateur quand elle m'affirma qu'il fallait de toute façon se méfier de tout le monde. Merci, je pense être au courant, une bonne partie des miens sont partis en fumée pour avoir trop fait confiance. Je ne comptais pas faire la même erreur. Mais ce qui me faisait m'interroger, c'est qu'elle disait avoir appris la même chose toute petite.
-Ah ouais ?
Ce fut ma seule question. Si elle voulait développer, libre à elle... Mais une autre question, que je posai avec une pointe d'ironie, celle-là, me vint directement à l'esprit alors que je m'appuyai, dos au mur du bâtiment et regardai la secrétaire en coin.
-Et vous suivriez n'importe quel ordre ? Sans réfléchir ?
Ouais, parce qu'il y en avait, des comme ça, aussi... Ma mère en avait vus plus d'un.
Quant au foutu public de The Lightening, cette bande d'animaux semblait de pire en pire. Au départ, quand la musique avait démarré, on ne les entendait plus trop, surtout de là où on était. Mais plus les minutes passaient, plus on les entendaient de nouveau. Je m'étais redressé et, clope en main, avait jeté un coup d’œil par la porte ouverte par laquelle on était sortis. Évidemment, je ne voyais que le couloir...
-Je suis d'accord avec vous... Mais les cons resterons des cons. Ceux qui croient qu'on peut soigner la société par l'éducation ont tort.
Je marquai une pause, jetai mon mégot et m'appuyai à nouveau contre le mur, tournant le dos à cette populace de merde. Puis je fouillai dans ma poche à la recherche de mon paquet de clopes.
-Ce qu'il faut faire, c'est recommencer, avec ceux qui ont assez de neurones à la base. Une petite poignée d'hommes et de femmes qui valent le coup.
Je sortis mon paquet de ma poche.
-Et supprimer le reste.
Je l'ouvris. Vide. Je l'écrasai dans ma main et le jetai brutalement à terre.
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Mer 17 Fév - 20:27
Human Nature
ft. Jake Snyder
"Ricci n'est pas apprécié dans le domaine, je le sais, mais quand on le connait mieux...vous savez, cela fait 9 ans que je travaille pour lui. J'ai appris le connaître." Je n'allais pas lui dire qu'au départ, c'était difficile pour moi car je ne l'apréciais pas non plus, après tout, j'étais entré dans son entourage par simple interêt. Je voulais absolument avoir du piston pour devenir manager et au fil des années j'avais eu de l'affection pour cet homme qui avait un coeur, au fond...
J'écoutais attentivement l'homme, ma cigarette en main. Nous parlions très bien le journaliste et moi me^me si je faisias tout de même attention à ce que je disais. Puis, lui avoir dit que toute petite, j'avais appris à me méfié des gens, m'avais fait comprendre l'importance de mes mots. Haussant les épaules, je lui fis un sourire "Bien sure. Mon père était chef d'une petite entreprise et j'en ai vu des trahisons dans ls réunion!" Fronçant les sourcils, je pris sa seconde question comme un pique, lâchant la fumée de ma bouffé de cigarette, je le regardai. "Je ne suis pas un toutou, je fais ce que bon me semble, il y a des choses que je refuses parce que c'est stupide. Vous croyez quoi? Que je cire les pompes de mon patron en lui acceptant tout? J'ai des prises de becs avec lui, faut pas croire!"
Le juron de Jake coupa court l'inquiétude que j'avais vis à vis du public de ce soir. J'avais peur que tout aille mal, que le batiment ne casse suite à ce mouvement de foule et que le groupe tourne mal après cela. Je pris mon paquet et le tendis au journaliste. "Tenez" Lui dis-je en lui ouvrant le paquet. Après un silence, je repris la discussion. " Je trouve vos propos un peu radicaux. Pourquoi les imbéciles ne pourraient-ils pas écouter de la musique? Je pense qu'il faudrait tout reprendre en effet, mais avec eux, leur apprendre la vie..." . La foule se faisant entendre de plus en plus et l'inquiétude se lisait sur mon visage.
Who Am I? Age: 41 Date de naissance: 11/04/45 Localisation: Eastside Birth place: Buchenwald - Allemagne Je suis: angoissé Song: Humanity - Scorpions
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Sam 20 Fév - 14:46
Human Nature.
ft. Maria Watson
La jeune femme avait des airs de Marilyn Monroe à fumer sa clope comme elle le faisait. Elle avait une classe naturelle, un regard qui en disait long sur son intelligence qui cassait tous les stéréotypes de la secrétaire blonde et stupide auxquels croyaient encore bien de hommes aujourd'hui. Preuve en était la conversation que nous avions à l'instant.
Je savais qu'en demander plus sur la façon dont elle avait appris à se méfier des gens m'en dirait plus sur le milieu d'où elle venait... Et me permettrait de pouvoir mieux la situer dans mon petit monde. Elle était fille d'un chef d'entreprise, ce qui lui faisait un point commun avec son patron. D'une « petite » entreprise, ce qui faisait aussi toute la différence. En journalisme, je savais que chaque mot avait son importance. Cela restait vrai dans une conversation lambda. Si une conversation « lambda » existait vraiment. Pour ceux qui ne savent pas lire entre les lignes, décoder un langage non verbal, probablement. Pourtant, n'importe quel échange, même le plus banal, se traduisait à plusieurs niveau.
Et si je savais décoder, j'étais pourtant incapable de gommer, de camoufler mes propres codes de communication et, comme me l'avait fait remarquer Jimmy après l'émission qui s'était déroulée en présence de Daniele Ricci, mon ton avait clairement traduit mon animosité envers le manager... Mais ce n'était tout de même rien à côté du moment où j'avais péter un plomb en le sortant du studio pour lui dire ces quatre vérités à ma façon.
Je souris vaguement, hochant la tête à son histoire de trahison. Ouais... Et qui sait si, un jour, ce n'était pas Ricci lui-même qui allait la trahir. Ou vice-versa... Bah... Pendant que les gens s’entre-tuent, au moins, ils me laissent tranquille...
Elle me dit aussi qu'elle n'était pas du genre à suivre les ordres aveuglément. Un bon point pour elle, si c'était vrai. Ce que je croyais au moins à moitié pour avoir vu les signes qu'elle avait fait à Ricci pendant notre « interview » improvisée, à travers la vitre qui nous séparait. D'après ce que j'avais pu en voir, elle n'avait pas été très pour l'invasion de mon émission par le manager italien et lui avait fait comprendre par des regards désapprobateurs.
Mais elle n'était pas venue le chercher par la peau du cul pour autant.
-Non. Je ne crois pas que vous acceptez tout. J'ai vu votre air désapprobateur quand Daniele a envahi mon studio.
Je me tournai brièvement vers la porte ouverte donnant juste sur le couloir des coulisses parce qu'il me semblait que c'était de pire en pire, là-dedans.
Puis, je reportai mon regard sur Maria Watson.
-Mais Daniele non plus, personne ne pourra le changer. C'est trop tard, c'est foutu.
Il était condamné, d'une certaine façon, pour moi. Du coup, j'avais enchaîné sur ma façon de voir les choses. C'était plus fort que moi. Et la tension ambiante de la salle n'était pas pour m'aider à voir les choses autrement, à penser que le monde pouvait encore être sauvé. Non. La race humaine avait déjà sombré une fois dans l'horreur. Tout ce qu'il lui manquait, c'était une nouvelle cible.
Comme The Lightening ce soir, sur scène, était la cible de son propre public.
Ils trouveraient toujours. Et, j'avais tendance à croire, qu'à tous les coups, je serais une de ces cibles. C'était une certitude, une psychose, désormais inscrite dans mes gènes.
Maria trouvait ma solution trop radicale. Et quand je m'étais rendu compte que je n'avais plus de cigarettes, elle m'en avait offert une, que j'avais prise avec gratitude avant de l'allumer tout en l'écoutant. Les mots qu'elle prononçait, je les avais déjà entendus, de la part d'un jeune gars qui avait fait ses études en même temps que moi. Quelque chose nous avait lié, une sorte d'admiration réciproque, dés le début, sans pour autant que nous devenions réellement amis. Trop de différence : il était calme, j'étais la fureur incarné, il pensait que tout le monde pouvait évoluer, devenir meilleur, moi, je pensais que notre naissance nous déterminait.
Cela me faisait tellement un effet d'écho que je rigolai, à la fois amusé et nostalgique.
-J'ai déjà entendu ça. Vous faites donc partie de ces optimistes.
Une optimisme que j'admirais secrètement, mais que j'étais incapable d'intégrer moi-même. Je la regardai droit dans les yeux.
-D'accord, essayez. Mais quand ce sera eux ou nous, vous aurez besoin de gens comme moi. Vous, les optimistes.
J'étais certain qu'une femme comme elle ne s'était jamais retrouvée à l'arrière d'un école en train de se faire massacrer par d'autres gosses, qu'elle ne s'était jamais faite insultée, jour après jour, pour des conneries, pour une toute petite différence qui pouvait se limiter à des taches de rousseurs ou à un petit surpoids. J'étais certain qu'elle n'avait jamais eu à se cacher ou à utiliser un surnom pour qu'on lui foute la paix.
D'où son optimisme.
C'est alors qu'un groupe de roadie sortit en courant, nous passant droit devant et que je me rendis brusquement compte du brouhaha venant de la salle. Ce n'était plus des cris de haine, mais de frayeur, d'horreur, qui venait du public de The Lightening. Surpris, je reculai d'un pas, laissant passer les membres du staff qui semblaient heureux de déboucher à l'air libre et complètement paniqué.
Bordel ! Mais qu'est-ce qu'il se passait ?!
J'attrapai le bras d'un jeune gars au vol qui portait autour de son coup une carte plastifiée signalant qu'il faisait partie du staff de MTI. Je serrai son bras et le forçai à me regarder. J'étais obligé de crier parce que tous ceux qui arrivaient criaient aussi des truc incompréhensibles ou incohérents.
-DIS-MOI CE QUI SE PASSE!
Tremblant, mais ses jeune yeux verts horrifiés fixés sur les miens, il arriva à me dire, non sans bégayer :
-T-t-t...
Bien qu'habitué aux bégaiements de Charly, qui lui, n'en pouvait pas vraiment grand chose, je n'étais tout de même pas du genre indulgent, ni patient. Pour apprendre à quelqu'un à nager, je l'aurait poussé dans l'eau. Je secouai donc le gamin.
-PARLE!
Il expira et les larmes coulèrent sur ses joues, sans que ça me fasse ni chaud ni froid. S'il y avait vraiment un problème et qu'il voulait survivre, il avait intérêt à prendre les choses avec un peu plus de couilles !
-Tout le monde meurt là-dedans...
Et il se mit à chialer. Je lâchai son bras et relevai mon regard sur la secrétaire de Daniele. Merde...
On l'avait pourtant bien senti.
Et je sentais, rien qu'à voir la secrétaire, qu'elle n'avait plus vraiment l'intention de rester en sécurité ici, en dehors du bâtiment. Anticipant, sachant que son boss devait probablement se trouver à l'intérieur, je tendis la main vers elle.
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Mar 23 Fév - 8:52
Human Nature
ft. Jake Snyder
J'étais une femme que Daniele respectait, je pouvais me vanter de cela car il n'avait pas beaucoup d'estime des gens hors lui-même. J'avais réussit à l'acquérir au fil des années et parce que je lui tenait tête. Il savait qu'il n'avait pas à me mettre en colère sinon ça chauffait pour lui et je le menaçais souvent de partir pour lui rapellé que je pouvais le faire à tout moment. Bien sûre, jamais j'avais dans l'idée de partir réellement, ce n'était que des menaces en l'air mais il y croyais à chaque fois. Preuve qu'il avait besoin de moi. En repensant à cette interview qui avait très mal tournée, je me pinçais les lèvres. Je lui avait dit que j'approuvai qu'il vienne l'embêter, cependant il l'avait fait et il restait mon patron, il y avait des choses que je ne pouvais pas dire ou faire...Comme le ramené hors du studio...
-En effet, il serait difficile de le changer à présent...
Alors qu'à l'intérieur de la salle, l'atmosphère devait être catastrophique, je n'avais pas tellement envie d'y retourner. Jake me parla alors de mon optimiste et je me mit à réfléchir. C'est vrais que je voyais souvent le verre à moitié plein mais parfois, il était necessaire d'être conscient des choses et actuellement, je n'étais pas optimiste mais réaliste.
-Je ne crois pas que le mot Optimiste n'est pas le bon mot. Je dirais plutôt que je suis une réaliste à penchant optimiste. Pour preuve, je sais que ce soir, cela ne va pas bien se terminé, les cris s'entendent de plus en plus et il ne serait pas surprenant qu'à l'intérieur, tout le monde du Staff ce soit caché pour rester en vie et...
Je n'eu pas le temps de dire la fin de ma phrase que des roadies venaient à nous en criant de peur. Surprise, je ne comprit pas tout de suite l'ampleur des évènements qui allaient suivre. Jake rattrapa un des membres et le força à lui dire ce qui se passait...Des morts...J'ouvris grand les yeux. S'il y avait des morts, c'était que c'était devenu pire qu'une simple émeute..comme une guerre...Et Daniele qui était là dedans...
Je me crispai, les yeux grands ouverts, je regardai alors Jake qui comprit de suite mon attention, je devais aller trouver mon patron, je devais le sauver, c'était la seule idée que j'avais en tête. Il me tendais la main mais je secouai la tête de gauche à droite.
-Non je dois aller le chercher!
Avait-je dis dans un cri. Avant de tourner les talons et de partir vers l'intérieur, à contre sens de tous le monde. J'avais l'impression d'avoir perdu une partie de moi, je devais le trouver. A l'intérieur du batiment, les cris étaient présent, à quelques mètres de moi, me faufilant entre les Roadies qui sortaient par la porte. -Daniele?! Daniele!
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Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Jeu 25 Fév - 15:54
Human Nature.
ft. Maria Watson
Je m'étais appuyé sur le mur, écoutant Maria essayer de modérer mes propos. Je ne la regardais plus, j'avais les yeux vaguement tournés vers le sol, une partie de mon attention portée sur la réponse de la secrétaire, le reste, sur le boucan venant de l'intérieur et qui me semblait de plus en plus inquiétant. Je soufflai la fumée de ma clope en laissant retomber mon bras le long de mon corps et souris, sarcastique...
-Réaliste à penchant optimiste...
Le genre de concept qui ne voulait rien dire, mélange d'idées pratiquement opposées dont le résultat était fade. Si elle était réellement réaliste, il n'y avait aucune chance qu'elle soit optimiste. Les deux ne pouvaient pas coller, l'un annulant l'autre par définition. Moi, j'étais réaliste.
Mais je n'avais pas eu le temps de développer mon idée. Ce fut plutôt le développement qui vint à moi sous la forme de plusieurs roadies paniqués qui évacuaient les coulisses, apparemment complètement choqués par ce qui se passait à l’intérieur. Au point que le gamin que j'avais attrapé au vol n'arrivait pas à aligner deux mots. Le gosse avait affirmé que les gens mourraient à l'intérieur. Si ça, c'était pas la preuve que l'humanité ne valait pas le coup... Comment, bordel, pouvait-on avoir des morts à un putain de concert, hein ?
Quand mon regard était remonté sur Maria, j'avais lu dans ses yeux ce qu'elle allait faire avant même qu'elle ne fasse un seul mouvement. Mouvement qui ne se fit pas attendre. J'avais essayé de la retenir, mais il n'y avait rien à faire. Il avait fallu qu'elle plonge dans les coulisses pour aller chercher Daniele. J'avais la même impression que quand je regardais un film d'horreur installé dans mon salon, quand les protagonistes, à tous les coups, sentent qu'il y a un problème et qu'il se séparent plutôt que de rester groupés devenant des proies faciles. Personnellement, j'appelais ça être con. Et au final, leur destin funeste, ils l'avaient mérité.
Je jetai ma clope à terre.
-Fait chier.
Et me mis à la suivre en courant. Pour qu'on reste groupés ? Pour pouvoir l'aider si jamais ça merdait vraiment autant que le gamin l'avait dit à l'intérieur ? Ou pour pouvoir lui prouver par A + B par après que la race humaine était composée d'une majorité de gens qui n'en valait vraiment pas la peine parce qu'ils étaient tellement cons qu'ils ne savaient pas se tenir dans une salle de concert ?
Tout ça pour Daniele, en plus...
Plus on s'enfonçait dans les coulisses, plus il y avait du monde et plus ce monde était paniqué, les yeux presque exorbités. Certains saignaient, d'autres pleuraient. Qu'est-ce qui se passait là-dedans, bordel ? Quelqu'un s'était mis à tirer dans le tas ? Non. Ou du moins, je n'entendais rien de tel. Le seul bruit ambiant était les cris de panique assourdissants de la foule.
Et le secrétaire progressait vite. Plus petite et plus fine, portée par une motivation qui me dépassait (et que pourtant, je connaissais moi-même puisque c'était celle qui, la première fois, m'avait poussé à défoncer cet enfoiré de Gary, 12 ans, un neurone, quand j'étais en primaire), elle se faufilait à contre courant alors que moi, je me faisais bousculer et donc ralentir.
Elle avait pris la direction que j'avais pris pour venir. Et c'était du putain de suicide ! Si elle continuait, elle allait se retrouver devant la porte que j'avais emprunter pour me glisser frauduleusement dans les coulisses, ce qui voulait dire qu'elle allait se retrouver dans la salle, sur le côté latéral.
-Watson ! Stop!
J'avais zappé son prénom mais au vu des circonstances, on s'en foutait un peu. Plus on avançait, plus la foule était drue. Si on de nous deux trébuchait maintenant, pas sûr qu'il s'en sortirait indemne. Mais la fille continuait d'avancer. Et au moment ou elle arrivait à l'embouchure de la porte qui ballottait entre position ouverte et fermée au rythme de la foule qu'elle vomissait. Et BLAF, au moment où elle allait arriver à sortir, l'arête de la porte la percuta.
-'tain.
J'avais dit ça en serrant les dents et jouai deux fois plus des coudes pour progresser, n'hésitant pas à carrément pousser les gens qui venaient droit sur moi, aveugles de panique, pour avancer. Quand je fus assez prêt, je tendis le bras pour attraper la secrétaire par le col de son haut et la tirer vers moi. Le choc qu'elle avait pris à la tête l'avait légèrement choquée et j'en profitai pour ne pas lui laisser le choix, la tirant pour qu'on reprenne tous les deux le même chemin que la foule.
Tant pis pour le manager. Les cafards survivent toujours, de toute façon.
Je criai à Maria pour qu'elle m'entende.
-On sort ! C'est fini les conneries! Laissons-les s’entre-tuer...
La tirant toujours vers la sortie, vers là où on était, bien tranquille quelques minutes plus tôt, je pensai en moi-même que ce serait ça de moins à faire le moment venu. Quel moment exactement, quelque chose m'empêchait de réellement visualiser la chose. Est-ce que j'étais vraiment devenu l'égal de mes pires ennemis ?
On revint à l'air libre, là où nos mégots de cigarettes s'étaient accumulés et je fis asseoir la secrétaire pas terre. Elle n'était pas ouverte, mais on voyait clairement la marque du coup qu'elle avait pris en travers de son visage. Demain, elle allait avoir la moitié de la tronche toute bleue.
Je me rendis seulement compte à ce moment-là que j'étais essoufflé et me laissai tombé, assis, les bras sur les genoux, à côté de Maria Watson. Mes yeux bleu-vert cherchèrent le regard de la secrétaire.
-Ça va ?
Je portai ma main à la poche de ma veste, mais, ouais, j'avais plus de clopes...
Je frottai alors mes yeux. On était resté quoi ? Deux minutes-là dedans ? Et j'avais l'impression d'y être resté des heures.
Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Sam 27 Fév - 10:49
Human Nature
ft. Jake Snyder
Tout se passait très vite ce soir, trop même. Je m'étais fourré dans un salle prétrain en retournant à l'intérieur de la salle de concert. Allant plutôt vite, j'arrvai à la porte battante qui laissant apercevoir la salle presque vide mais dans un état pitoyable. Où était le Ligthening ? Et Daniele? Les gens que je croisais avait , pour plus part, des gouttes de sang sur leurs visage mais je n'y prêtait pas attention, j'avais juste envie de retrouver Daniele.
J'avais entendu Jake m'avertir qu'il ne fallait pas retourner là bas, que c'était trop dangereux -cela se voyait d'aileurs avec la foule qui paniquait.- Mais j'en faisais qu'à ma tête. Ce n'était qu'après avoir sentit la porte sur mon visage que je me mis en pause. Ricci était assez grand pour se débrouillé tout seul. J'étais beaucoup trop protectrice envers lui et je le savais. Me tenant fermement le visage, Jake arriva vers moi et je me retrouvai dans ses bras pour qu'il me fasse sortir.
Dehors, il me fit m'asseoir entre les mégots que nous avions fumer avant que je ne parte à l'aventure. Je restai silencieuse, choquée encore d'avoir reçu cette porte en pleine face. La main toujours sur ma "blessures", je regardai ensuite le journaliste à mes côtés. Commen j'allais? Je me le demandai moi-même. J'étais partagée entre soulagement d'être sortie de la "guerre", paniquée de ne pas avoir vu Daniele et la colère contre moi-même de ne pas avoir pu trouver mon patron. Mais était-il bon sang?
"Ca pourrait aller mieux...mais je pense que les plus à plaindre son the Lightening..."
Le groupe phare de la tournée enchainait les mauvaises passades et j'espérais que cette émeute soit la dernière choses qui leurs arrive. On allait devoir les rebooster -si encore ils voulaient remonter sur scène après ça...- Je regardai le journaliste, voyant qu'il cherchait une cigarette, je sortis de ma poche mon paquet pour le lui donner. Je n'avais pas envie de cigarette, j'avais juste envie de rentrée chez moi, mon vrai chez moi, à L.A. J'avais besoin de repos, j'avais besoin de voir Daniele, de me reposer. Nous étions tous blessé par ce qui venait de ce passer.
-Et vous? Comment vous allez?
Je crois que même si j'étais accompagné de mon pire ennemis, ce soir, j'aurais eu de la compassion. Je n'avais jamais vu ce genre de chose dans ma carrière et j'espère sincèrement ne plus jamais le vivre à nouveau.
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Sujet: Re: [Apocalypse Now] Human Nature. [PV Maria][TERMINE] Sam 27 Fév - 15:27
Human Nature.
ft. Maria Watson
Une fois dehors, j'avais fait asseoir par terre la secrétaire de Daniele Ricci. Sa petite tentative de sauvetage s'était soldée par un échec. A la fois, je la pensais folle d'avoir essayé, mais en même temps, je savais que si il y avait eu quelqu'un qui comptait vraiment à l'intérieur, j'aurais fait la même chose. J'eus une brève pensée pour Evy, la demi-sœur de Lighter que j'avais rencontrée au concert de Roadtramp. Mais je ne la connaissais vraiment pas assez pour qu'elle compte.
J'avais demandé à Maria si ça allait. Elle avait bien l'air un peu sonnée, mais sans plus. Le principal, c'était qu'on soit dehors. Je ne savais d'ailleurs pas vraiment pourquoi je lui avais couru après pour la ramener. J'aurais très bien pu rester dehors et attendre que ça passe. J'avais dû faire ça par réflexe. Elle confirma que ça pouvait aller, mais que The Lightening avait dû morfler.
-Ouais, sûrement...
C'était même plus que sûr, connaissant le groupe. Même s'ils s'en étaient sortis physiquement indemnes, leur mental serait touché, voire détruit. Surtout celui de Billy Lighter. En tant que journaliste et suivant The Lightening depuis le début, je savais qu'il lui fallait bien moins que ça pour être complètement perturbé et enchaîner les annulation de concerts. C'était peut-être la fin de la tournée...
Elle m'avait ensuite offert une cigarette et je la pris tout en lui répondant, un peu pensif, mais pas l'air choqué le moins du monde...
-Ouais, moi, ça va...
J'avais ensuite allumé la cigarette. Pourquoi serais-je choqué ? Pour moi, ces gens qui avaient été pris de panique étaient pour la plupart déjà condamnés dès leur naissance, ils n'en valaient déjà pas la peine et n'étaient que des ennemis potentiels à quelques exceptions près. Et ils avaient été agressifs, dès le début. C'était leur comportement qui avait mené à ça. Ils n'avaient fait que récolter ce qu'ils avaient semé et le retard de Lighter était déjà de leur fait ! Alors, pourquoi j'aurais pitié de ce qui s'était passé à l'intérieur ? Certes, il y avait certainement des gens bien, dans cette masse. Mais si je me mettais à penser comme ça, j'allais devenir fou...
Alors que je soufflais ma première bouffée, des sirènes se firent entendre, d'abord lointaine, mais se rapprochant rapidement. Et bientôt, la nuit fut déchirée par des éclairs bleus. Les secours arrivaient... Je me tournai vers la secrétaire de Ricci.
-Toujours aussi optimiste ? Vous croyez toujours qu'ils peuvent être sauvés alors qu'ils provoquent leur propre perte?
Ils s'étaient comportés comme des animaux, ce soir, tous ces gens. Ils étaient venus pour un spectacle, un événement culturel. Et certains allaient en sortir les pieds devant. Une seule question me trottaient en tête alors que je relevais mon regard devant moi, admirant l'effet que les feux bleus des ambulances que l'on pouvait maintenant voir, donnaient dans la nuit.
L'air frais me fasait du bien. J'avais eu un coup de chaud en rentrant dans le batiment et avec tous ces gens en panique. Mais maintenant, ça allait. Bien sûre, avec la bousculade, j'avais un peu mal partout et je n'avais pas de doute que des bleus apparaîtraient pendant la nuit. Je pris une cigarette aussi, histoire de me calmé à nouveau du remue ménage dans lequel je m'étais fourrée quelques minutes plus tôt.
J'écoutais Jake me demander si j'étais toujours aussi optimiste. Cela sonnait tellement comme une moquerie, comme s'il voulait me dire "voilà, je te l'avais dis, tu es stupide de pensé au Bien". Bien sûre qu'après ce bain de foule, je ne pouvais plus être du côtés de ceux qui avait produit l'émeute.
"Non...Bien sûre que non je ne suis plus optimiste...Est ce qu'on peut leur repporché d'être jeunes ? Je ne sais pas, la jeunesse est parfois fait de diablerie de ce genre..."
Je poussai un soupire, touchant un peu la partie de mon visag ayant prit la porte, elle me semblait gonflé.
Les cris de l'émeute semblait s'éloigné un peu plus, je rêvai d'être au calme, une poche de glace sur mon visage et sous la couette.
"Je pense que demain sera un jour particulier...''
Je prenais une taff de ma cigarette, toujours assise par terre. Je regardai alors le journaliste toujours à mes côtés.
"Vous allez pouvoir en parler de cette émeute à la radio, ça vous fera encore plus d'auditeur..."
Il prenait cette phrase comme il le voulait, elle était un peu un repproche mais aussi une façon de positivé sur la chose. L'heure étaut beaucoup trop grave pour se disputer sur un quelconque sujet.
Finalement, la jeune femme s'était aussi allumé une cigarette. Elle me semblait trembler légèrement mais en même temps, avoir eu peur n'avait rien d'anormal au vu de la situation, être choqué non plus. Moi-même, mon cœur battait beaucoup plus vite. Tout ce que je n'avais pas, c'était de la pitié pour ceux qui étaient à l'intérieur.
Et pour cause : je ne les connaissais pas, je ne savais pas quel type de gens avaient été mal pris là-dedans. J'en aurais connaissance, ce serait peut-être différent. Mais en attendant, pour moi, ils étaient tous coupables par nature. La seule victime de ce mouvement de foule, c'était The Lightening. Parce que Lighter et Cash étaient de véritables génies, parce qu'ils étaient incompris, parce qu'en quelque sorte, ils menaient la même guerre que moi à leur façon.
J'avais finalement demandé de façon sarcastique à la secrétaire si elle était toujours aussi optimiste maintenant qu'elle avait pu voir de ses yeux les capacités destructrices de ce que j'appelais « la masse ». Ce soir, ils m'avaient fait penser à ces rongeurs qui, lorsqu'ils atteignent une population trop importante, se suicident collectivement en sautant dans des ravins. Une bande d'imbéciles sans intérêts qui ne se complaisent que dans le malheur des autres et se repaissent en rabaissant ceux qui n'entrent pas dans leurs « normes » comme The Lightening.
Maria affirma avoir perdu con optimisme. Mais je sus directement que c'était faux quand elle enchaîna sur des questions, relativisant les choses. Il y avait peut-être des morts là-dedans. Ils s'étaient tués eux-mêmes, entre eux. Et la jeune femme continuait à avoir de l'espoir pour eux. Je fis une grimace sceptique, tirant sur ma clope. J'étais têtu, d'accord, mais je prenais quand même le temps d'analyser ce qu'on me disait...
-Je ne leur reproche pas d'être jeune. C'est l'entièreté de ce qu'ils sont qui n'en vaut pas la peine. Sur 1000 personnes qui naissent, combien ont un don, quelque chose qui en vaut vraiment la peine ?
Je me tournai vers Maria, plongeant mes yeux bleus-vert dans les siens, verrouillant mon regard sur le sien avec une intensité que ma mère avait vu maintes et maintes fois et qui ne couvait qu'une seule chose : la colère.
-Sur 1000, combien savent ce qu'est le respect ? Combien ne persécuteront pas ceux qui sont légèrement différents d'eux ?
Je fronçai les sourcils.
-Peut-être un seul... Peut-être.
On pouvait avoir l'impression que cette obsession que j'avais s'éloignait des raisons qui avaient provoqué ce mouvement de foule. Mais pas de la façon dont je voyais les choses : si les gens avaient été intelligents, ils seraient sorti, calmement, sans se marcher dessus en voulant à tout prix être le premier à sauver sa peau.
Je me relevai et secouai mon pantalon pleins de la poussière du sol. La secrétaire affirma que j'allais pouvoir parler du mouvement de foule dans mon émission... Je regardai au loin, cherchant par où j'allais pouvoir sortir de ce merdier.
-Mouais... Je vais pouvoir leur dire à quel points ils ont été cons.
Parce que j'avais vu l'avant catastrophe. Parce que c'était leur haine qui avait provoqué ça.
Et j'allais faire comme The Lightening : répondre à la haine par la haine.
Avant de partir d'un pas tranquille, clope au bec, j'avais ajouté :
-Vous en faites pas pour Ricci... Ce genre de cafard survivrait à la bombe H...