Mon retour avait été prodigieux. J’avais obtenu un nouveau groupe que j’avais volé au neveu de Daryll Rogers. Le contrat était signé – Maria l’avait déposé dans ma villa le jour de la fête – et l’album allait sortir dans les prochains jours. Quoi de mieux me direz-vous ? Rien, je suis le meilleur.

Le poids que j’avais eu sur le cœur avec The Army s’était un peu dissipé après mes retrouvailles avec Sniper – même si la cicatrice était toujours là. Je me sentais quand même mieux et ma reconquête de L.A. allait se faire petit à petit au travers des médias. J’espère qu’Amon appréciera la chute autant que la fulgurante remontée.

-Que vous faut-il, Monsieur, dit un Erik particulièrement de bonne humeur.

-Un cocktail fera l’affaire, dis-je en souriant.

-Bien, Monsieur, dit-il avant de s’éclipser de la terrasse pour aller me préparer ça.

Je me reposais en bermuda sur un transat' devant la piscine. Pourtant, c’était loin d’être un jour de congé, Maria n’allait pas tarder à venir pour qu’on discute agenda. Qui disait deux groupes phares, disait deux fois plus de rendez-vous. Surtout que l’album de Winter Wolves allait sortir bientôt et celui de Roadtramp allait suivre. Sans oublier Tiny Suicide que je dirigeais sous le manteau.

Erik était revenu avec mon cocktail et l’avait déposé sur la petite table à côté du transat’.

-J’entends la sonnette, cela doit être Maria, je vais aller lui ouvrir, dit un Erik radieux.

-Dis-lui de venir sur la terrasse, dis-je en baillant un peu à l’idée de parler agenda.

Erik avait approuvé avant de partir ouvrir.

Je n’avais pas fait que vaguement croisé Maria depuis notre retour d’Italie -excepté le moment où on avait été voir Evan - et on n’avait pas encore eu le temps de discuter de  Winter Wolves. C’était l’occasion.

@ Billy Lighter

Le boulot reprenait de plus belle depuis que nous étions rentré de Rome Daniele et moi. J'avais eu plus de mauvaises surprise que de bonnes, je devais l'avouer. Entre Howard qui s'amusait à tabasser les journalistes pour moi, l'histoire avec Jimmy et le nouveau groupe de Daniele, ses retrouvailles avec Evan avaient étés une bouffée d'oxygène. Heurese mais curieuse de se que l'avenir leur reservait à ses deux là. J'avais repris ce bon vieux agenda et avait commencer à appeler pour avoir des rendez-vous pour mon patron.

En fait, mise à part le jour où nous sommes allés à l'hopital pour voir Evan, nous nous étions pas revue, ou très peu. Du moins, nous nous étions vus mais pas seuls et je savais que le voir à sa villa allait me faire bizarre parce que ce baiser que je lui avait donné à Rome restait dans ma mémoire. Même si je l'étouffais au fin fond de moi pour pouvoir vivre pleinement ma relation avec Howard.

En tous les cas, j'étais attendu à la villa Ricci et je m'y étais rendu en fin d'après midi, histoire de finir ma journée en beauté -en plus, j'étais près de "chez moi" -de chez Howard-. Nous devions parler, surtout je devais lui demander pourquoi il avait prit le groupe de Zach, je savais que j'allais devoir lui avouer pour cette relation que nous avions eu le chanteur et moi-même trois ans plus tôt.

C'est Erik qui m'ouvrit, radieux, je lui fit un sourire "Salut Erik!" il me salua amicalement d'un "Bonjour Maria!" avant de m'annoncer que Daniele était sur la terrasse. Il faisait une chaleur à tomber et j'aurais bien piquer un petit saut dans la piscine si j'aurais eu mon maillot de bain Mais d'abord, règlons les quelques soucis que j'avais avec Daniele -même si celui-ci ne les connaissait pas encore-.

Je vis mon patron se languir dans un transat, je poussai un petit soupire avant de m'avancer vers lui -c'était surtout pour me donner du courage-. Je vins m'asseoir sur le transat à côté du sien. "Je ne savais pas qu'être manager nous permettait de nous languir comme ça au soleil." avais-je dis en souriant un peu. " Je vois que vous allez mieux, ces retrouvailles ont considérablement augmenté votre moral."

Je continuais de le regarder, silencieuse pendant quelques secondes. "Vous êtes vraiment sûr d'être apte à prendre ce nouveau groupe, les Winter Wolfes, en plus de vos autre projet?" Oui, j'attendais tout de suite le sujet, mais si je ne crevais pas l'apset, j'allais être désagréable.

@ Billy Lighter

Le cocktail était très bon – Erik savait comment les faire à la perfection. Le soleil tapait et j’en venais à regretter d’avoir oublié mes lunettes de soleil à l’intérieur. Erik étant occupé à aller ouvrir à Maria, je n’avais pas eu le temps de lui demander de me les apporter. J’avais soupiré un peu – j’avais plus de style avait des lunettes de soleil…

Maria était arrivée sur la terrasse. Même de dos, je pouvais reconnaitre son pas. Je ne m’étais détourné de la piscine que pour la regarder elle quand elle s’était installée à côté de moi. Sa première chose à me dire était de parler de mon métier – elle ne savait pas que ça permettait de pouvoir profiter du soleil. Elle avait parlé de mon moral aussi qui commençait à revenir.

-Ce n’est pas le métier de manager qui permet de languir au soleil, Maria. C’est le fait d’être Daniele Ricci, dis-je en souriant à ma secrétaire.

Tous les managers ne pouvaient pas se permettre ça quand ils le voulaient. Moi, c’était ma réputation et mon compte en banque – plus que bien garni – qui me le permettait.

-Oui, je vais beaucoup mieux, en effet. Je reprends du service, dis-je avec le même sourire.

Ma secrétaire semblait de bonne humeur. Je savais qu’elle vivait maintenant chez le petit merdeux mais ça semblait aller jusque-là – pour mon plus grand désarroi.

Le travail nous attendait moi et Maria mais avant de commencer ma secrétaire s’inquiétait de savoir si j’étais apte à m’occuper d’un autre groupe en plus de mes autres projets. J’avais regardé Maria et avait levé un sourcil.

-Me sous-estimeriez-vous ? Bien sûr que je suis apte et le travail ça m’aide à aller mieux. Winter Wolves est un très bon groupe qui stagnait à cause de Bill Muller mais ils ont du talent et je compte bien les faire percer en dehors de Los Angeles, dis-je très confiant. Pourquoi croyez-vous que je ne suis pas apte ? J’ai pourtant l’air en forme, non ?, dis-je en souriant et en me montrant du doigt.

Je n’aurais aucune difficulté à tout gérer, je m’en sentais largement capable.

@ Billy Lighter

Je m'étais assise sur le transat à côté de celui de mon patron qui avait la classe à n'importe qu'elle moment de la journée. Il m'avait annoncer qu'aucun manager pouvait se languir au soleil à part lui, je souriais doucement. "Le temps libre n'appartient qu'aux meilleurs."


Le fait de parler de son moral qui allait beaucoup mieux avait fait augmenté mon sourire. Même si j'étais un peu à bout en ce moment au niveau émotionel, je ne montrais rien. Je me contentais de le regarder. Puis, il commença à croire que je n'avais pas confiance en lui pour manager un nouveau groupe. Ce n'était pas vraiment ça qui m'embêtait, c'était le fait que cela soit ce groupe en particulier. J'allais devoir lui expliquer cela.

"Disons que c'est le groupe qui me rend suspicieuse, surtout le leader. Je connais Zach et c'est une mauvaise personne." Je regardais mon patron, laissant un petit silence pendant quelques secondes. "Il ne voit que par son interêt. Il va vouloir vous évincer si jamais vous refuser quoi que ce soit." J'allais devoir user de ruse pour lui donner l'idée de ne plus avoir Wolf dans sa ligne de tir. "Il est même capable de briller plus que vous!"

Erik arriva avec un coktail pour moi ainsi que les lunettes de soleil de Daniele. Je le remerciais d'un sourire et commença à le siroter. Erik était vraiment un ange! "Vous avez fait le mauvais choix en acceptant ses avances."

@ Billy Lighter

Oh que oui, Maria, le temps libre n’appartient qu’aux meilleurs – il n’y avait pas meilleure phrase en cette belle journée de printemps.

-Exactement, dis-je en souriant.

J’allais mieux et mon sourire radieux en était la preuve formelle. J’étais reboosté mais c’était sans compter sur le soudain manque de confiance de Maria. Elle avait peur que je ne sois pas apte à diriger un groupe supplémentaire. Je devais avouer avoir été touché dans mon ego. Moi ? Le grand Daniele Ricci ? Incapable de gérer deux – trois… - groupes ? C’était ne pas prendre en compte mon génie. Je l’avais dit à Maria en souriant – parce que j’étais sûr que Maria ne pensait pas vraiment ce qu’elle disait et qu’elle avait simplement peur que je me précipite.

J’en avais appris plus quand Maria avait parlé. C’était le groupe – Winter Wolves – qui l’inquiétait plus que mes capacités à pouvoir tout gérer. Elle semblait profondément détester Zach – Maria détestait peu de personne et qu’elle en vienne à dire de quelqu’un que c’était une mauvaise personne c’était qu’elle le pensait sincèrement. J’avais plissé les yeux en écoutant ma secrétaire. Elle avait peur qu’il m’évince – et elle clamait qu’il en était capable ! Je l’avais vu violemment viré son manager mais je n’étais pas Bill Muller. J’étais meilleure que lui. Ma confiance était bien là mais ça ne m’avait pas empêché de faire la moue quand Maria avait affirmé que Zach pouvait biller plus que moi. J’avais froncé les sourcils.

Erik était venu discrètement apporter un cocktail à Maria et me donner mes lunettes de soleil. Je les avais mis entendant de Maria qu’engager Zach était un mauvais choix.

-Je sais que Zach à un ego surdimensionné Maria. Il ne faut pas parler longtemps avec pour s’en rendre compte. Sauf que s’il m’évince, il pourra retourner à la case départ et ce sera lui le fautif. Quant à briller plus que moi..., un petit sourire était apparu sur mon visage. C’est impossible, dis-je sûr de moi. Je ne pense pas que ce soit un mauvais choix… Zach m’a choisi parce que je suis compétent. Il saura écouter ce que j’ai à dire.

J’avais bus mon cocktail avant de porter toute mon entière attention sur Maria.

-La question est qu’est-ce qu’il vous a fait ?, dis-je avec une pointe d’intelligence dans la voix. Vous ne traitez pas souvent les gens de mauvaise personne sans qu’il soit arrivé quelque chose. Alors, c’est quoi ?, dis-je calmement.

C’est bizarre. Maria me mettait en garde contre le leader de mon nouveau groupe… On aurait dit moi quand j’essayais de la garder d’Howard Stone.

@ Billy Lighter

Le coktail que m'avait rapporter Erik était délicieux. C'était le meilleur pour faire les boissons et même s'il avait de nombreuses qualités toutes très bien, je me demandais souvent pourquoi il était encore célibataire. J'aurais quelsques années de plus, je lui aurait sauté dessus dès mon arrivée chez Daniele!

D'ailleurs, celui-ci ne compris pas pourquoi j'étais contre son nouveau groupe, je n'étais pas inquiète comme il pouvait le croire, je voulais simplement lui montrer qu'il avait fait un mauvais choix.  Je l'écoutais parler, disans qu'il n'avait pas fais de mauvais choix. Je poussai alors un soupire. J'étais frustrée de cette bonne entente entre lui et Zach, comme si c'était une bonne idée. Voyant un paquet de cigarette sur la petite table qui séparait nos deux transats, je me premis d'en piquer une du paquet et l'alluma, je pris une bonne bouffée avant de le regarder. "Vous ne le connaissez pas. Zach est capable de tout pour briller plus que quiconque. et il vous à choisis parce qu'il n'a pas trouver d'autre personnes." J regardais ensuite la piscine, le regard nostalgique. "je sais de quoi je parle..."

Il me demanda alors ce qu'il m'avait fait pour que je le déteste. C'était inévitable. Tirant sur ma cigarette, je ne regardais pas mon patron, me concentrant sur un point invisible. "Zach et moi on...se connait bien." Je voulais retarder l'échéance, puis je le regarfais. "Et puis vous savez qu'il est le copain officielle de votre pimbêche?" La Pimbêche ou June Wood. Cette fille était un sujet tabout entre Daniele et moi. Cette fille, je ne l'avais jamais vraiment aimer, je ne savais pas tellement pourquoi, sans doute parce que mon patron l'aimait un peu trop. Je me sentais moins importante à ces yeux quand l'italienne était dans le coin.

@ Billy Lighter

Maria n’avait jamais critiqué le moindre groupe que j’ai engagé depuis que nous étions ensemble – professionnellement parlant, bien sûr. C’était une première et les arguments qu’elles me donnaient ne blâmaient qu’une seule personne : Zachary Wolf – le leader de Winter Wolves. Elle m’avait parlé de son ego et du fait qu’il pouvait briller plus que moi – alors que personne ne pouvait briller plus que moi. Je restais confiant et l’avait fait comprendre à Maria – qui, nerveuse semblait-il, s’était prise une cigarette dans mon paquet qui trainait là. Elle avait insisté sur les mauvaises intentions de Zach et avait même rajouté que s’il m’avait choisi c’est qu’il n’avait trouvé personne.

-Je ne suis pas un second choix… S’il m’a choisi c’est parce que je suis incontestablement le meilleur, dis-je en faisant la moue.

Son regard était pensif quand elle avait dit qu’elle savait de quoi elle parlait. J’avais plisse les yeux. Il était évident que quelque chose s’était passé entre elle et le chanteur – et quelque chose de négatif. Restait à savoir quoi… C’était là toute la question. Elle avait avoué qu’ils se connaissaient bien. Mon regard n’avait pas changé, j’étais perplexe et l’invitait à m’en dire plus. Je n’en avais pas appris plus car Maria – subtilement – avait presque changé de sujet. Zach était en couple avait la jolie June Wood – mon italienne que Maria n’aimait pas et lui avait donné le doux nom de « pimbêche ». J’avais ris un peu.

-Oui, je suis au courant Maria. Les choses ne m’échappent pas. C’est un couple plutôt libertin alors, dis-je conscient que j’étais encore l’amant de cette chère June – même si cela faisait un moment que je ne l’avais pas vue. Puis, qu’elle soit en couple avec Zach ne change pas notre travail à faire avec Winter Wolves, dis-je en toisant ma secrétaire du regard.

C’était étrange… Maria aimait autant June Wood que j’aimais Howard Stone – il y avait certainement quelque chose à tirer de cette observation.

-Mais tout ça ne m’explique pas votre haine envers Wolf. Alors, que vous a-t-il fait ?, dis-je en ne lâchant pas Maria du regard.

Je n’allais pas en démordre. Il fallait que je le sache.

@ Billy Lighter

J'eu un petit rire. Daniele, si seulement tu savais. Il m'a demander d'être son manager il y a trois ans, alors son envie de changer de main date d'un moment, il a du aller voir beaucoup de monde avant d'aller te supplier. "Parfois il y a des gens qui pensent que vous n'êts pas le premier choix, faut se faire une idée."

Nous avions ensuite parler de June, cette petite italienne que Daniele se tapait de temps en temps. Ca ne m'aurait pas dérangé si cla aurait duré qu'une soirée, comme toutes les autres, mais elle, elle a la fâcheuse tendance à rester depuis quelques années. Je n'aimais pas cette fille et encore plus depuis qu'elle était la "copine" de Zach, c'était une fille qui n'avait sans doute pas assez de jugeote et qui se laissait berné par le chanteur. Daniele m'indiqua que rien ne changerait dans son travail avec le groupe. "Vous dites ça mais je suis sûre qu'un jour ou l'autre, ça va être une source d'embrouilles entre vous."

J'écrasait la fin de la cigarette que j'avais prise du paquet de Daniele quand il continua de me demander ce que m'avait fait Zach. Je l'avais alors regarder en me pinçant les lèvres. "Zach et moi avons été en couple, il y a trois ans." Je laissai un silence passé, buvant une gorgée de mon cocktail. "C'était l'amour fou, on était heureux, j'arrivais à oublié l'égo surdimensionné de Zach parc que j'en étais follement amoureuse. " Je marmonnais alors pour moi même "Faut croire que j'aime les hommes avec un gros ego..." Je me raclais ensuite la gorge.

"Donc, nous sommes sortis ensemble et au bout de onze mois, Zach m'a demander d'être son manager pour son groupe. Il voulait absolument que je sois de la partie et il me flattait pas mal par rapport à ça. Mais à l'époque, je ne voulais pas du tout réalisé mon rêve, je ne me sentais pas prête" Je laissai à nouveau un silence. "Il l'a très mal prit et il a rompit -ou plutôt jeter comme une vieille chaussette-. "

Je finissais mon verre cul sec. "Ca à dû effriter mon ego, sans doute, mais depuis, ça ne passe plus. J'étais très malheureuse à l'époque. Je ne voulais plus le voir...Alorsi maginez quand je l'ai vu arriver la bouche en coeur dans mon bureau pour le contrat..."

@ Billy Lighter

C’était une désagréable retombée sur terre que me faisait faire Maria en me disant que je n’étais pas le premier choix de certaine personne – c’était impensable pour moi. J’avais fait la moue et n’en démordais pas.

-Je ne suis le second choix de personne, marmonnais-je.

Howard Stone était un sujet qui fâchait mais c’était la même chose pour June Wood. Maria ne pouvait pas la supporter – c’était maladif. C’était pourtant une fille très bien ma petite romaine. Elle était la petite-amie de mon nouveau poulain et Maria était plus que certaine que ça allait créer des ennuis tôt ou tard.

-Ce n’est pas le moment de penser au pire, dis-je en souriant. D’ici là, ils ne seront peut-être plus ensemble. Tu sais, les couples de stars ça ne tient jamais longtemps.

Je ne les voyais pas rester ensemble mais s’il le faisait ça ne changerait rien pour moi – j’en étais certain malgré les dires de Maria.

Parler de June Wood n’était qu’une diversion de ma secrétaire – et ça se voyait. Elle avait un problème personnel avec Zach et je devais savoir lequel. J’avais insisté pour savoir tout en sirotant mon cocktail. Les lèvres pincées, Maria m’avait avoué être sortie avec Zach. J’avais écarquillé les yeux.

-Non ?! Sérieux ?!, dis-je entre deux phrases de Maria.

Elle en avait été follement amoureuse et je n’avais même pas été au courant – ou je n’avais pas bien fait attention à l’époque. Il faut dire que je faisais rarement attention à autre chose qu’à Daniele Ricci. Maria s’était faite la réflexion à elle-même qu’elle aimait les hommes avec des gros ego et je n’avais pu retenir un petit sourire.

-Il faut croire, dis-je en soupirant. Je ne savais pas que vous aviez eu une relation avec lui…

Si je l’avais su, cela ne m’aurait quand même pas empêché de l’engager… C’était une occasion unique qu’un manager de mon standing ne pouvait pas rater.

Elle m’avait raconté sa relation et la manière – et la raison – de comment tout ça c’était terminé. Après tout ça, voir arrivé Zach dans son bureau pour le contact avait été de trop. Elle n’avait sans doute pas apprécié ce qui expliquait pourquoi elle me disait tout ça aujourd’hui.

-Vous avez refusé d’être manager à l’époque, dis-je avec un sourire sincère comme si c’était la seule chose que j’avais retenu du discours de Maria.

J’appréciais le geste mais ça avait conduit à rendre la relation entre Zach et Maria conflictuelle…

-Je ne peux pas casser le contrat parce que vous ne l’aimez pas Maria…, dis-je en soupirant et en regardant ma secrétaire. Je peux juste éviter que vous ne soyez en contact avec lui. Je ferais mon possible pour qu’il ne doive avoir affaire qu’à moi. J’ai deux groupes à diriger. Vous ne pourriez que vous occupez des affaires de Roadtramp et non celle de Wolf, dis-je en souriant pour rassurer Maria.

J’avais marqué une pause pour achever mon verre.

-Et je vous promets de faire attention à Wolf. J’ai déjà vu plus redoutable que lui dans le métier. Ne vous en fait pas, dis-je en lui faisant un clin d’œil.

Je ne pouvais rien faire d’autre que de rassurer Maria.

@ Billy Lighter

les couples de stars ça ne tient jamais longtemps.... J'eu une petite grimace face à cette phrase qu'il venait de prononcer. Pourquoi quand on était riche et célébre, notre couple allait systématiquement droit dans le mur? Comme si c'était une malédiction. Et si c'était le cas, est ce qu'on pouvait dire que notre couple, à Howard et moi, était voué à l'échec? C'était là la question.  "J'espère que pas tous les couples se défont..." avait-je dis avec un petite voix d'enfant rêveur.

Le fait d'avoir avouer à mon patron que nous étions sortis ensemble Zach et moi me faisait bizarre, j'avais eu l'impression de le trahir, pourtant, ce n'était en rien le cas. Il était très surpris de cette annonce, ça aurait pu être amusant si je n'étais pas focaliser sur les mauvaises nouvelles en ce moment. "Très peu de personne le savait à vrai dire. On était plutôt discret même si Zach voulait se montrer avec moi à tout bout de champ pour la gloire, pour être vu. En fait, cette relation n'était basé sur l'amour que dans un sens. Lui, il préférait sortir avec moi pour qu'on le remarque." C'était triste. J'étais tombé dans le panneau du mec charmant qui voulait simplement avoir la gloire.


"C'est ça de travailler pour vous, on interesse les personnes qui veulent vous voir vous..." Malgré ma relation désastreuse avec le chanteur, Daniele ne retenait que l fait que j'avais refuser d'être manager à l'époque et justement, il fallait bien que je lui parle d'Atticus et de sa proposition. Je me pinçais les lèvres, le regardant. "Oui...A l'époque..." avais-je répété.

J'avais écouter tout ce qu'il m'avait dit, comme quoi il allait faire attention, et au fur et à mesure, je me rendais compte que ça allait être difficile de lui avouer mon départ. Les larmes commençaient à monter doucement et après son clin d'oeil, je ne pu retenir une larme, elle perla sur ma joue avant de tomber dans mon verre de cocktail. "Je dois vous parler de quelque chose Daniele...et ce n'est pas facile..."

@ Billy Lighter

Maria était une grande romantique – et c’était quelque chose qui était très beau chez elle. Elle avait dans l’espoir que tous les couples de star n’avaient pas comme fin une rupture.

-Je suppose que certains couples de stars survivent tout de même, dis-je en souriant.

Après tout, il y en avait qui tenaient… C’était rare mais il y en avait.

J’avais – dans la foulée – appris que Maria était autrefois sortie avec Zach – mon nouveau poulain – et qu’elle gardait de sa rupture un horrible souvenir. Ça n’allait pas être simple d’avoir un secrétaire et un poulain qui ne s’entendaient pas – mais j’étais Daniele Ricci et j’allais surmonter ça sans problème. Ce qui était étonnant c’est que je ne savais pas – à l’époque – que Maria avait eu une relation avec le chanteur et elle m’avait expliqué pourquoi. D’après ma secrétaire, Zach l’avait utilisé plus qu’autre chose pendant qu’ils étaient ensemble. Elle ne pensait qu’être un pantin que les gens exposaient parce qu’elle était lié à moi.

-C’est bien dommage… Zach aurait dû se rendre compte à quel point vous êtes une femme exceptionnelle. Il a perdu beaucoup en ne réussissant pas à vous garder auprès de lui, dis-je avec un regard compatissant.

Quiconque sortait avec ma secrétaire avait une chance de dingue et c’était bien dommage que cette chance revienne actuellement au petit merdeux Stone.

Ce que j’avais surtout retenu de cette histoire c’était que – à l’époque – Maria avait refusé d’être manager. Elle avait insisté sur le « à l’époque » et je l’avais regardé en penchant un peu la tête sur le côté. Ça voulait dire que si quelqu’un lui demandait aujourd’hui, elle accepterait ? Je ne préférais pas y penser…

J’avais essayé de trouver des solutions au différent qu’il y avait entre Maria et Zach. Les faire s’éviter était encore la meilleure solution que j’avais. Je m’étais arrêté sur une note rassurante mais – contre toute attente – le regard de Maria s’était un peu mouillé et j’avais vu une larme couler le long de sa joue. Elle avait quelque chose à me dire - quelque chose de pas facile. Mon cœur s’était serré et je n’avais pu retenir une expression concernée.

-De quoi voulez-vous me parlez. Que se passe-t-il Maria ?, dis-je sur un ton très concerné et un peu inquiet.

J’espérais que ça n’avait pas attrait à Stone. J’espérais que le petit merdeux – avec ses magouilles foireuses – ne l’avait pas mis à mal sur quelque plan que ce soit. Car si je détestais Stone, je détestais encore plus la relation qu’il avait avec ma secrétaire justement parce que celle-ci risquait gros en étant avec ce merdeux.

J’avais rapproché mon transat’ de celui de Maria pour être plus proche d’elle.

@ Billy Lighter

J'était une éternelle naïve et romantique, si bien que la pluspart du temps, quand les gens se rendait compte de cette partie de ma personalité, ils se moquaient de moi, mais pas Daniele. Il ajouta même que certain couples pouvaient tenir. Ca me réjouissait qu'il dise cela, même s'il ne le pensait peut-être pas.

Il avait ensuite ajouter que Zach n'avait pas comprit que j'étais une femme exeptionnelle, ce qui fit rosirent mes joues à nouveau, comme cela arrivait souvent en ce moment en présence de Daniele. Un sourire se dessina sur mes lèvres. "Merci..." Avais-je dis.

Mais au fur et à mesure de la conversation, mon regard s'était atristé, mon sourire s'était échappé et mon regard était fuyant. Il était tant que je lui annonce pour Atticus, je n'allais pas pouvoir jouer sur les deux tableaux sinon. C'était tout naturellement que j'avais répété la phrase de Daniele dans un murmure, triste. Il n'avait pas compris au début, mais je pense qu'au moment où je lui ai annoncé qu'il fallait que je lui parle, il se doutait de mon départ.

Mon regard mouillé avait parler avant moi. C'était dur pour moi de tourné la page sur dix ans de bon et loyaux services à ses côtés. Je le regardais alors après m'être un peu calmée, alors qu'il avait rapprocher son transat du mien. "Il y a quelques jours, on est venu me voir aux bureaux pour me proposer quelque chose...." Avais-je bredouillé.  

Je soufflai un peu pour me donner du courage et me calmé car les sanglots arrivaient déjà. "Atticus Fetch est venu me voir pour que je sois son manager. Il voulait absolument moi et personne d'autre. Je me suis sentit prête et pour différentes raisons, j'ai accepté."

Je le regardai droit dans les yeux, ses mêmes yeux où je m'y étais perdu en Italie. "Je suis venu donner ma démission..."

@ Billy Lighter

Je ne pouvais pas m’empêcher de flatter ma secrétaire. Je le faisais parce que je pensais tous ses compliments et que j’avais la nette impression que plus je lui en disais moins il y aurait de chance qu’elle parte un jour – chose à laquelle je n’étais pas encore prêt.

J’en étais venu à essayer de trouver des solutions pour que la « cohabitation » avec Zach se passe bien. Je ne voulais pas que le travail de Maria soit pénible à cause de Zach – ce n’était pas mon but du tout. S’il le fallait, je ferais tous les aménagements possibles quitte à reprendre une partie du travail de Maria. J’étais prêt à tout – absolument à tout !

Je pensais avoir trouvé les bons mots mais j’avais vu les yeux de Maria se mouiller – ce qui n’était pas pour me rassurer. C’était encore moins rassurant quand une larme a commencé à couler le long de sa joue. Quelque chose n’allait pas c’était évident – quelque chose que je ne savais pas encore. Pour éviter du suspens inutile, j’avais posé directement la question à ma secrétaire. Elle avait commencé à me parler d’Atticus et de sa volonté à lui d’avoir ma secrétaire comme manager.

Deux mots… Accepté et démission. Le dernier faisait très mal et j’avais senti mon cœur rater un battement…

-Non…, dis-je dans un souffle avec de la surprise dans le regard.

C’était trop soudain… Je n’étais pas prêt à ça – et pourtant Erik m’avait souvent dit que ça arriverait un jour et que quand ce jour arriverait, je devrais la laisser partir. J’avais baissé la tête sur mon cocktail.

-Je comprends… Je… Félicitation…, dis-je en bafouillant sans oser regarder Maria en face.

J’avais passé mes doigts sous mes lunettes pour frotter mes yeux. Putain, Atticus m’arrachait Maria d’un seul coup… Comme ça.

-Atticus est… C’est une valeur sûre. C’est idéal pour démarrer, dis-je en tentant un sourire qui avait fané tout aussi vite qu’il était apparu.

J’avais achevé mon cocktail d’une traite et je l’avais déposé à l’aveugle sur un petite table près de mon transat’ – sauf que je l’avais mis trop au bord et le verre était tombé à terre.

-Merde, dis-je agacé par ce geste maladroit.

@ Billy Lighter

J'avais vu le visage de Daniele se décomposé et ça faisait mal, très mal. Mon coeur se brisait en mille morceaux et je me demandais réellement pourquoi j'avais accepté l'offre d'Atticus. Je ne faisais pas ça pour l'argent, j'étais certaine, je ne faisait pas sa non plus pour une fierté de me hisser au rang de manager, ça aurait pu mais non...C'est en regardant Daniele que je compris. C'était pour m'éloigné de lui, pour ne pas tomber amoureuse plus que je ne l'étais déjà.

J'avais fermée un peu les yeux alors que sa voix était venue jusqu'à mes oreilles, ce qui me fit frissoné, j'aurais dû me levé, me retourner et partir sans un mot et pourtant, je ne pouvais pas le laisser comme ça. Alors je m'étais mise à côté de lui, sur son transat' et avait remit son verre tombé au sol, sur la table, une chance, il n'était pas cassé.

"Je suis désolé, tellement désolé mais...L'opportunité......" Je le regardais, lui enleva ses lunettes et caressa sa joue. Il me félicitait d'avoir choisis le chanteur, j'eu un petit sourire triste. "J'ai appris avec le meilleur...Commencer avec une personne comme Atticus, c'était la base..."

Je continuais de le regarder, les yeux humides. "Croyez moi, j'ai longuement réfléchis, je ne voulais pas vous quitter, quitte à cumuler mon travail de secrétaire et de manager, mais humainement, je n'aurais pas réussis... Il faut savoir avancer et...Je ne peux pas continuer à travailler avec vous... avec toi..."

Le tutoiement était revenu comme pour lui montrer que la proximité avait été le déclic de se rapprochement entre nous deux. J'avais pris Daniele dans mes bras, ma tête dans son cou, les sanglots passant entre mes lèvres.

@ Billy Lighter

J’avais perdu pied quand Maria m’avait annoncé cette nouvelle. Elle s’était décidée à prendre Atticus sous son aile et devenir manager. Elle allait me quitter après 10 ans de services. C’était tellement dur à encaisser que j’avais fait tomber mon verre – sans qu’il se brise pour autant. Maria s’était assise à côté de moi – elle avait ramassé le verre au passage. Elle s’était excusée mais ça n’enlevait en rien le sentiment d’abandon que je ressentais. Je savais que ressentir ça était injuste car Maria avait le droit d’avancer dans sa carrière. Elle me parlait d’opportunité.

-Je comprends… Je comprends…, dis-je en la laissant enlever mes lunettes de soleil et me caresser la joue alors que mon regard la fixait sans pouvoir enlever cette surprise mêlé de tristesse de ce dernier.

J’étais en proie à une tristesse qui me prenait aux trips mais j’avais quand même fait l’effort de féliciter Maria et de lui dire que le choix de recruter Atticus est une bonne idée. Elle y était allé d’un compliment – que je n’avais même pas eu le cœur d’apprécier.

-Oui… La base… Vous avez bien retenu, dis-je avec un trop maigre sourire.

Elle était émue – tout comme moi. Elle avait pris le temps de réfléchir mais avait fait son choix. Elle ne pouvait plus travailler avec moi et ça faisait aussi mal qu’un coup de poignard.

Elle m’avait tutoyé. Cela semblait être le signe définitif de la fin de notre collaboration. Elle avait fondu en larme dans mes bras. Putain… J’avais fermé les yeux pour retenir les miennes.

-Je… Vous… Tu as fait ton choix. Je dois l’accepter… Mais..., dis-je avec une voix tremblante.

Je ne voulais tout simplement pas l’accepter – c’était clair. J’avais desserré notre étreinte pour remonter son visage et voir ses yeux mouillés par les sanglots.

-C’est la faute du baiser ou de Zach ?, dis-je avec un regard à la fois interrogateur et triste.

C’était peut-être la faute des deux. Mon visage était tout près de celui de Maria. La dernière fois qu’on avait été aussi proche c’était à Rome et j’avais le sentiment que c’était ça qui avait rompu notre pacte professionnel.

@ Billy Lighter

Daniele bredouillait des mots, quelques félicitations, des échos à ce que j'avais dis, ce qui montrait à quel point je lui avais fait mal et j'en était détruite. Notre monte s'effondrait à tous les deux parce que nous avions constuit pendant dix ans ensemble nos vies. C'était comme une rupture, voir même encore plus difficile.

Je n'avais pas pu m'empêcher d'aller dans ses bras, comme pour m'enfuir de la réalité. Je cachais mon visage plein de larme parce que je n'aimais pas pleurer, surtout devant Daniele, ou devant un homme en général en fait. Il avait continué à parler, sa voix tremblante. Si notre collaboration était terminée, je n'allais pas le laissé partir comme ça, je ne pouvais tout simplement pas coupé tous nos liens.

Il me déserra doucement et releva mon visage humide, je détaillais chaque partie de son visage comme pour la graver dans ma tête. Bon sang, mais je ne disais pas Adieu, ce n'était qu'un au revoir et pourtant, cela sonnait tout comme. Il avait alors demander si cette décision avait été prise à cause de Zach ou du baiser. Je me pinçais les lèvres, hochant la tete négativement.

C'est compliqué Daniele...Une accumulation de chose...J'ai commencé à y réfléchir quand Howard m'a demander d'habiter avec lui, parce que je savais que tu le détestais et que c'était réciproque de sa part. Vous me mettiez la pression tous les deux sans que vous ne le sachiez, toi, à le dire que cela ne marcherait pas et lui, part sa jalousie envers toi. J'avais laissé un silence entre nous pendant quelques secondes, mes yeux regardant ses lèvres qui n'étaient qu'à quelques centimètres des miennes. "Tout s'est accéléré à Rome. Dire que le baiser n'y est pour rien, cela serait te mentir. Je crois que j'en avais envie depuis longtemps, et j'ai craqué avec l'atmoshpère, avec cette si belle soirée que nous avions passés...Quand je suis rentré à L.A, j'ai retrouvé Howard remplit de bleu parce qu'il c'était battu avec Amon pour l'article qu'il avait fait sur toi..."

Je retenais mes sanglots pour que chacun de mes mots sois distinctment prononcé pour qu'ainsi, Daniele entende tous ce que j'avais à dire. "Entre temps, cette histoire de baiser me retournait toujours le cerveau, parce qu'en fait, j'avais envie de recommencer, encore et encore, pourtant, j'avais envie de montrer à tous le monde qu'Howard et moi, ça marchait. Travailler avec toi commençait à être dur parce que je ne voulais qu'être contre toi." Je me pinçais les lèvres. "Je ne pensais pas qu'une opportunité allait se faire aussi rapidement mais Howard a prit la décision à ma place, il a parler à Atticus et il est venu me voir rapidement..." Je posai ma main sur le torse de Daniele. "Je m'éloigne de toi pour ne pas succombé à la tentation de t'embrassé à nouveau et pour sauver mon couple..." C'était dur de dire cela, mais c'était la raison principale de mon départ.

@ Billy Lighter

J’essayais de comprendre – et j’avais du mal – pourquoi Maria avait décidé ça maintenant. Il y a peu on était encore à Rome à fêter nos 10 ans de collaboration et maintenant, elle venait me rendre sa démission pour devenir manager – et ainsi prendre son indépendance. Je ne trouvais pas de réponse dans son regard mouillé de larmes alors j’avais demandé simplement si c’était la faute du baiser – car j’avais le sentiment que ça jouait – ou bien de cette histoire avec Zach – et je l’aurais viré pour récupérer Maria, j’aurais même viré la terre entière pour qu’elle reste à mes côtés.

Je n’avais pas eu le droit à une réponse en un mot parce que la situation était plus compliquée. Beaucoup de chose avait entrainé cette décision radicale. Mon contentieux avec le merdeux, le baiser, le merdeux – encore ! – et ses putain de bleus qu’il avait pris d’Amon – que je ne portais pas non plus dans mon cœur – et encore le baiser. Le baiser revenait tout le temps. Je n’avais pas osé couper Maria de peur de lâcher quelques larmes moi aussi. Ce baiser était incompatible à sa vie avec Howard. Ce même Howard qui avait conduit Atticus à Maria. Ce putain de merdeux avait précipité les choses. J’avais le visage fermé en entendant ça. Howard Stone m’avait toujours été indifférent mais maintenant je pense que je le haïssais presque autant que son anglais de manager.

J’avais regardé brièvement la main que Maria avait posée sur mon torse pour, ensuite, continuer de la regarder. Ses derniers mots étaient pires que tout le reste. Elle était en train de tomber amoureuse de moi et c’est pour ça qu’elle partait. Pour sauver ce qui pouvait être sauvé de son couple avec le merdeux. Mes sentiments envers Maria étaient flou – Rome n’avait fait qu’empirer ça - mais apprendre qu’elle me quittait professionnellement les rendaient plus clairs. Je ne pouvais pas me passer d’elle.

-Tu pars, parce que tu m’aimes…, dis-je avec une sorte de fatalité dans la voix et en baissant le regard.

Elle partait surtout pour éviter d’être confronté à ses sentiments. Maria avait choisi Howard et une nouvelle vie. J’étais jaloux.

-Bien… Je comprends… Tu l’aimes, tu veux que ça marche… Je ne peux rien faire contre ça, dis-je en hésitant à chaque mot. Même si je continue à penser que c’est un choix dangereux.

Je ne savais pas si je devais lui parler des dettes d’Howard. Je ne savais pas si je devais aider le merdeux avec ses dettes pour protéger Maria. Je n’en avais pas envie et en même temps je ne voulais pas que Maria souffre. Stone pouvait crever, pas Maria.

J’avais posé mon regard sur Maria. J’avais le sentiment que c’était la toute dernière fois qu’on serait aussi proche. Fixant ses lèvres, j’avais posé les miennes sur les siennes. Pourquoi ? Pour être sûr que moi, je n’en étais pas amoureux – et que donc, je ne passais pas à côté de la femme de ma vie.

Nos lèvres s’étaient déliées et je m’étais levé avançant jusqu’au mur de la villa juste à côté de la porte-fenêtre. J’avais appuyé mon bras contre le mur et ma tête contre mon bras. Constat qui rendait la chose difficile : j’avais toujours aimé Maria – ce n’était juste que maintenant que je m’en rendais compte.

-Désolé… J’aurais pas dû faire ça…, dis-je en soupirant. Tu es libre… Je signerais le contrat de démission…, dis-je difficilement car mon cœur s’était serré.

Je ne savais même pas si elle serait manager pour BSC ou pour un autre. Je n’avais pas la clarté d’esprit suffisant pour lui demander. En tout cas, Maria allait être une rival – dans un sens amical – redoutable – elle avait été formé par le meilleur.

@ Billy Lighter

Le fait que Daniele dise clairement pourquoi je partais, pourquoi j'étais de mauvaise humeur en ce moment, pourquoi je n'aimais pas cette June Wood, pourquoi j'avais du mal à dire que j'aimais Howard. Parce que Daniele était ce que je voulais et que je ne pouvais pas avoir.

"Je préfère dire qu'officiellement, j'avais l'opportunité d'avancer..." Je l'avais regarder. C'était logique non? Personne ne devait savoir que j'étais amoureuse de lui, surtout pas Howard parce qu'au fond, si je voulais que tout marche avec Howard, c'est que je l'aimais aussi non? Je savais que je prenais un choix que je regrettrais un jour ou l'autre, Daniele me l'avait même dis, je soupirais un peu. "Que serait une vie sans danger?" avais-je dis très peu sûre de moi.

Notre baiser était doux, encore meilleur que celui de Rome, j'avais fermé les yeux et plus rien n'existait autour de nous. Il s'était ensuite éloigné de moi, comme pour me fuir, et j'avais vu sa posture. Il avait l'air de souffrir, était-ce possible que ce sentiment qui m'arrachais les tripes, soit le même en lui? Je me levai, le regardant. Il me congédiais non? Peu importe, je ne voulais pas partir, pas maintenant, pas comme ça.

"Daniele...J'ai pas envie de partir sur une mauvaise note...J'ai pas envie qu'on soit rivaux, j'ai pas envie qu'après avoir signer ce contrat de démission, qu'on ne se voit plus..." Je tentais de m'approcher de lui doucement jusqu'à posé ma main sur son épaule. "J'ai pas envie d'être remplacé..."

Je faisais une putain de connerie en devenant manager, en donnant une chance à Howard, en restant là à m'obstiné que tout sera comme avant entre lui et moi parce qu'il fallait se rendre à l'évidence, plus rien ne sera jamais comme avant. "Tout arrive au moment moment..." m'étais je dis pour moi même dans un souffle avant de regarder sa nuque. "J'ai pas mal d'affaire ici...je reviendrais plus tard les chercher...et on pourra peut-être se boire un verre...un café..." Je laissais un silence entre nous, ma main toujours sur son épaule. "Je suis idiote...se voir tous les deux va être étrange maintenant et serais sans doute dangereux...L'envie de t'embrasser serais peut-être trop forte... je...Laisses tomber... Ce que je veux dire c'est que...J'ai pas envie de te perdre..."

@ Billy Lighter

La version officielle passera mieux – c’était une évidence. Je voyais mal Maria dire aux médias qu’elle quittait son poste parce qu’elle était tombé amoureuse.

-C’est évident, dis-je avec de l’amertume dans la voix.

Tout ce qui s’était passé entre nous aujourd’hui et à Rome devait rester entre nous. Parce qu’elle voulait que son couple avec le merdeux marche. Nos sentiments l’un pour l’autre devaient être enterré pour sauver son couple.

Je l’avais – pour la toute dernière fois – prévenu que passer sa vie avec Stone était dangereux – oui, cette fois je n’avais pas utilisé le mot « erreur », j’avais dit dangereux. Maria avait réponse à tout – même si j’entendais qu’elle n’était pas sûre de ce qu’elle disait.

-C’est vrai, dis-je affichant un très bref sourire qui disparut tout aussi vite.

Maria m’aimait et – après un baiser – je m’étais rendu compte que j’aimais Maria. J’aurais voulu en échanger d’autre mais ça n’aurait fait que rendre plus difficile une situation qui l’était déjà bien trop.

Je m’étais éloigné pour faire face au mur de ma villa. J’avais accepté sa démission – avais-je le choix ? Ma secrétaire – ex-secrétaire – n’avait pas envie de me quitter dans ce ton-là. Elle ne voulait pas qu’on ne se voit plus. Elle avait touché mon épaule – sans que je ne bouge pour lui faire face. Maria ne voulait pas être remplacée. Comment pourrais-je la remplacer ? Elle était irremplaçable. Je n’arrivais pas à lui dire que je n’aurais pas le choix. Il me faudra une autre secrétaire. Elle devra être remplacée sur ce plan là – à défaut de pouvoir l’être sur les autres.

Je n’arrivais pas encore à parler alors je laissais Maria faire. Elle allait revenir chercher ses affaires. Putain, c’était presque comme un divorce. Elle voulait qu’on se boive une tasse de café plus tard avant de revenir sur sa décision – dommage…

Je m’étais retourné sur ses dernières paroles – nos regards à nouveau face à face.

-J’habiterai toujours ici, dis-je avec un faux sourire. Tu ne saurais pas me perde…

C’était puéril comme paroles parce que je savais qu’elle parlait de me perdre psychologiquement parlant – pas sur le plan géographique.

J’avais soupiré levant les yeux en l’air pour éviter de pleurer.

-Je… Je ne trouverais jamais de secrétaire comme toi… Personne ne pourra te remplacer…, dis-je sincèrement. Tu as été le soutien que je n’avais jamais eu.

Ainsi que la petite-amie que je n’aurais jamais plus – même si ça n’avait duré que le temps de deux baisers.

-On ne sera pas rivaux… Je te l’assure, dis-je en soupirant.

Je me voyais mal lui faire des coups bas comme j’en avais le secret.

On était encore très proche – trop peut-être vu la situation.

-Tu devrais partir, maintenant, dis-je même si mon regard, mes mimiques et mon ton voulait le contraire.

@ Billy Lighter

Il m'avait assez prévenu pour Howard, et je savais que le jour où cela serait finis entre lui et moi, un "Je te l'avais dis" serait lancé de sa part en me regardant. Je continuais de le regarder, le mot "dangereux" était tombé et je savais au fur et à mesure du temps qu'Howard me cachait des choses mais j'étais certaine qu'il allait arrêter ses conneries, je lui donnais une chance parce que tout le monde devait en avoir -Même Daniele?- L'attitude de Ricci me montrait largement que tout allait être difficile entre lui et moi parce qu'il allait falloir enterré nos sentiments. Je m'en voulais et pour la première fois depuis que je connaissais Howard, je lui en voulais d'avoir ouvert ma chambre d'hotel en tournée.

Je crois que depuis la tournée, j'avais des signes en moi qui me montrait que j'étais entiché de Ricci, déjà, nous nous étions un peu rapprocher à ce moment là, je l'avais pris dans mes bras pour la premières fois, on se rendait compte des sentiments qu'on a pour quelqu'un quand on l'a perd pas vrai? C'était le cas aujourd'hui. "Je sais qu'il n'est pas clean, il me cache des choses, il a des affaires avec Jimmy Reed -je ne sais pas lesquels- mais quand on a affaire à lui, c'est pas pour des dragibus. .." Je poussai un soupire.

Je lui avait demander de ne pas m'oublier, j'étais sans doute égoïste à ce niveau là parce que s'il ne m'oubliais pas, ses sentiments non plus ne s'effaçait pas, pas vrai? J'étais dos à lui, j'avais une grande envie de l'enlacer mais je savais que ça allait être la pire chose au monde de me détacher de lui. "C'est égoïste ce que je vais te dire mais...J'ai pas envie que tu m'oublies, ni que tu trouves une secrétaire qui pourrait me remplacer, pourtant je sais que c'est pas bien te de dire ça, tout comme c'est pas bien d'être jalouse si tu trouves quelqu'un..."


Il était enfin en face de moi, il avait simplement dit qu'il habiterais toujours ici, j'eu un mince sourire. "Pas de raison de te perdre alors..." C'était con, mais on se rattrapait comme on le pouvait tout les deux. Il m'indiqua ensuite que j'étais irremplaçable, je l'espèrais. Je voyais son air qui l'empêchais de pleurer, je lui faisais mal autant que je me le faisais.  Il m'indiqua ensuite qu'il était tant pour moi de partir, je continuais de le regarder dans les yeux, mes bras le long de mon corps. "Je n'y arrive pas..." Avais-je chuchoter alarmée. 'Tu sais...Il n'y aurait pas eu Howard..." Je laissais la phrase en suspend avant de lui faire un baiser sur la joue, essayant tant bien que mal de ne pas pleurer.

"Je vais juste...Dire au revoir à Erik.." Avais-je dis en prenant mon sac. "Et je partirais..." En entrant dans la villa, je cherchai le majordomme qui était dans le salon, après l'avoir saluer, je suis parti vers la terrasse pour repartir et en passant par la salle à manger, je vis une photo encadré de Roadtramp. Ils allaient me manqués...Une larme passa sur ma joue.

@ Billy Lighter

Maria était consciente des problèmes du merdeux. Le batteur ne lui en avait rien dit mais ma secrétaire avait découvert qu’il avait des problèmes avec Jimmy Reed. Elle était consciente – aussi – que si c’était avec Jimmy ce n’était pas rien.

-Effectivement, dis-je sans en rajouter.

Pour faire court, si Howard Stone n’avait pas été Howard Stone il serait déjà mort. Reed n’était pas du genre à faire des concessions – il était plus impitoyable que quiconque en affaire. Stone lui devait un max d’argent. Plus de 60 000 dollars sans compter les intérêts et je savais que Reed cherchait à les récupérer. C’est en partie pour ça que j’avais toujours vu d’un très mauvaise œil la relation entre le petit merdeux et ma secrétaire. Elle risquait de souffrir des problèmes financiers – et pas que – de son petit merdeux de copain.

Je n’en avais pas dit plus sur le sujet. Mon ex-secrétaire finira par se rendre compte que Stone est dans la merde et qu’il ne fait que s’enfoncer encore plus chaque jour – parce que chaque jour creuse sa dette.

Contre mon mur, j’avais écouté Maria. Je venais de me rendre compte que je l’aimais – au même moment où je la perdais. C’était une sensation plus que désagréable. Elle allait partir pour une nouvelle carrière et pour sa vie de couple mais – en même temps – elle voulait rester ma number one. Elle ne voulait pas être remplacée.

-Je vais être obligé de trouver une autre secrétaire, dis-je avec fatalité.

Avec trois groupes, je ne pouvais pas faire autrement. Elle savait qu’être égoïste n’était pas bien.

-Mais vous oublier… C’est impossible…, dis-je avec cette même fatalité dans la voix.

J’avais dit qu’elle ne pouvait pas me perdre parce qu’elle savait où j’habitais. Elle vivait chez le merdeux qui n’habitait qu’à quelques rues d’ici. On allait être proche et être loin en même temps – c’était stupide.

-Non, aucune raison de me perde, dis-je avec un sourire éphémère.

J’allais trouver une secrétaire – c’était sûr, c’est pas les filles qui manquent – mais je n’allais pas en trouver une comme Maria. Putain, pourquoi tout ça devait se finir comme ça… On ne le voulait aucune des deux et pourtant c’est ce qui allait arriver. Maria n’arrivait pas à partir et je ne voulais pas qu’elle parte – malgré ce que je pouvais dire.

Le problème était là au bout des lèvres de ma secrétaire. Ce problème s’appelait Howard Stone.

-Mais il y a Howard, dis-je sèchement.

Enfoiré de Stone… J’avais toujours eu tout ce que je voulais dans ma vie – tout ce qui était matériel du moins – et je n’aurais pas ce que j’avais le plus besoin. Parce qu’Howard Stone m’avait anticipé.

C’était tout… Un baiser sur la joue – extrêmement frustrant – et elle était partie dire au revoir à Erik. Je m’étais retourné contre le mur frappant un coup dessus avec mon bras pour évacuer. Putain de Stone ! Je savais que Maria était encore dans la villa, je l’entendais saluer Erik.

Je ne pouvais pas la laisser s’en aller… C’était trop tôt.

Avant qu’elle ne puisse sortir, j’étais entré pour l’intercepter.

-Maria !, dis-je pour qu’elle se retourne. Je peux pas te laissez partir… Et si on faisait le mauvais choix ?, dis-je avec un air désespéré.

Je n’aimais pas faire les mauvais choix. Le bon était peut-être de la retenir – ou étais-ce le contraire.

@ Billy Lighter

Daniele avait annoncer que retrouver une nouvelle secrétaire était obligatoire, c'est vrai qu'il à de nouveaux groupes et déjà avec Roadtramp il avait du mal à gérer seul alors trois... J'avais poussé un soupire avant de partir dire au revoir à Erik.

Howard était le problème, jamais je n'aurais cru cela et ça me faisait mal de penser ça, il avait, lui aussi, le droit au bonheur et c'était ce que je m'étais donner comme objectif, le rendre heureux malgré le fait que je ne sois toujours pas sûre de mes sentiments pour lui - contrairement à ceux que j'avais pour Daniele- mais pouvait-on aimer deux hommes en même temps? J'avais l'impression d'être dans un mauvais film romantique.

J'étais partie à l'intérieur et avait un peu parler avec Erik, il avait donc compris mon escalpade avec jimmy Reed durant la dernière fête de Ricci, et, avant de sortir dehors, Daniele m'avait intercepté en me demandant si nous ne faisions pas le mauvais choix. Je fronçais les sourcils. "De quoi tu parles? Quel mauvais choix?"

Je savais que Daniele ne lâcherait pas, tout comme moi je l'aurais sans doute fait si j'aurais été à sa place. Mais je n'aimais pas jouer avec le feu, du moins, quand cela touchais Howard parce qu'au fond, je voulais le garder dans un cocon. Je faisais des conneries mais je ne voulai pas que cela se répercute sur lui.

@ Billy Lighter

C’était un peu un geste désespéré que d’aller revoir Maria au moment où elle allait partir. C’était comme retarder l’échéance d’une chose qu’on ne voulait pas – ce qui était un peu le cas dans ces conditions.

Je l’avais interpellée avant qu’elle ne s’en aille – quand je vous parlais d’acte désespéré – et je lui avais demandé si on ne faisait pas le mauvais choix. Son regard était sans équivoque, ce que je venais de dire n’était pas très clair. Je ne savais même pas s’il l’était dans ma tête.

-Celui de… De s’en foutre de ce qu’on ressent et de faire notre vie chacun de notre côté, dis-je avec un air sérieux.

Elle aimait Howard, il allait falloir que je me fasse à l’idée. Ce que j’étais en train de faire – rendre le départ de Maria encore plus difficile – n’était pas cool pour elle – ni pour moi. C’était juste de la torture.

Putain, ça aurait été plus facile si le merdeux n’existait pas.

-Non… Oublie ça… Au revoir, Maria, dis-je en baissant les yeux et en me retournant pour la laisser s’en aller.

@ Billy Lighter

Et je voyais là, Daniele, esseyant tant bien que mal de retarder ce moment où je quitterais la villa sans me retourné. Sauf qu'après tout ce que nous venions de nous dire, j'allais me retourné et marcher à reculons vers la sortie. J'allais retourné à reculons chez moi petit-ami -qui était à présent chez moi-. J'allais vivre une vie qui ne serait très certainement pas celle que je voudrais qu'elle soit. Bon sang pourquoi j'étais si compliquée? J'avais un petit-ami relativement géniale, une villa dans une grande ville et je venais d'avoir le boulot de mes rêves...Mais pourquoi il a fallut que tout se bouscule?!

Daniele se tenait là, devant moi, un air déséspéré sur le visage. Il m'avait dit qu'il pensait qu'on faisait le mauvais choix en enfouissant nos sentiments. Oui, Sans doute, mais comment faire autrement? Je ne voulais pas trompé Howard, ce n'était pas dans ma nature, et je savais que si je faisais ça, j'allais perdre tôt ou tard les deux personnes que j'aimais le plus avant de me perdre moi-même.

Je ne crois pas qu'il y est de solution à ce problème Daniele...J'ai beau retourné le problème dans tous les sens dans ma tête, je ne trouve rien à part la fuite. Pour la première fois de ma vie, je vais être lâche. Lâche de ne pas foncé, de ne pas quitté Howard pour toi, parce que je ne peux pas...

Je poussai un soupir, le regardant, j'avais une sacrée envie de l'embrasser.

"C'est sûr que c'est un mauvais choix, puisqu'on ne pourra pas se voiler la face indéfiniment, on ne pourra plus s'en foutre de nos sentiments. Et puis faire notre vie en les enfouissant, un moment ou à un autre, on ne va plus pouvoir, cela se verra beaucoup trop et les gens se poseront des questions..."


Je baissai un peu la tête, regardant mes pieds.

"Pourquoi il a fallut que tout arrive quand c'était impossible toi et moi...?"


C'était plus un songe qu'une question. Et je pensai peu à peu que c'était un signe du destin. La vie ne voulait peut-être pas que nous soyons ensemble. Je relevai un peu la tête et vint posé un doux baiser sur les lèvres de Daniele. "Il faudra te contenter de cela..."

@ Billy Lighter

Maria n’avait trouvé que la fuite pour éviter de faire face à cette situation. Elle ne voulait pas avoir à quitter Howard – ce putain de merdeux. Elle avait dit qu’il n’y avait pas de solution. Je la voyais – moi – la solution mais elle n’était pas concevable pour Maria. Elle se trouvait lâche de faire ce choix – qu’elle trouvait mauvais.

Elle se rendait compte en parlant qu’on ne pourrait pas vivre indéfiniment comme ça et que les sentiments qu’on avait l’un pour l’autre allait ressortir un jour ou l’autre. Elle m’aimait, je l’entendais dans chacune de ses paroles – et c’était ça qui rendait la situation inconcevable. Pourquoi alors fuir ? Parce qu’elle aimait Howard aussi.

J’avais baissé la tête en même temps qu’elle – aussi K.O. par la situation qu’elle ne l’était. C’est sa question qui m’avait fait relever la tête.

-Parce qu’on s’en est rendu compte trop tard, dis-je sans arriver à sourire comme j’en avais l’habitude.

J’aurais voulu sortir la vieille phrase pub : « Rien n’est impossible avec Daniele Ricci ». Parce ce que c’était ce que je pensais – mais je n’en avais pas le cœur. J’avais le sentiment que si je lui disais qu’elle pouvait tout plaquer pour moi ne ferait que nous séparer plus que si elle fuyait – et pourtant ce n’était pas l’envie qui manquait.

Elle avait – à nouveau – poser ses lèvres sur les miennes. C’était tout ce que j’aurais. Je l’avais regardé avec un regard triste.

-C’est mieux que rien…, dis-je en esquissant un sourire – triste tout de même.

J’avais laissé glisser deux doigts le long de sa joue.

-Viens quand tu veux. La porte sera toujours ouverte pour toi, dis-je avec la même expression.

J’avais déposé un bref baiser sur le bord de ses lèvres avant de lui dire – encore – au revoir et de quitter la pièce pour m’empêcher – moi-même – d’aller plus loin.

@ Billy Lighter