Il n'était pas loin de dix sept heures, enfin, je crois, du moins, la dernière fois que j'avais regarder l'heure, pourtant, je savais qu'il devait être au moins dix huit ou dix neuf heure car j'avais vu le coucher du soleil par la fenêtre ainsi que la nuit tombée sur la ville.

J'étais fatiguée. Depuis qu'Atticus était venu le voir pour me proposer d'être son manager, je travaillais jour et nuit -Ou presque!- parce que je réglais des rendez-vous pour le chanteur, j'organisais son emploi du temps, les séances photos, les interviews, sans compté que de mon côté, j'avais encore une pile grande comme la Bible, à remplir pour être pleinement Manager. Bon sang pourquoi j'avais accepté déjà?

J'avais aménagé une bureau à la va vite dans une des pièces de la villa d'Howard -Enfin...ma villa on peut dire aussi puisque j'habitais avec lui- Un bureau, une lampe de chevet, des stylots et le tour était joué. Je pouvais travailler. Traivailler et encore travailler, si bien que je ne vivais quasiment plus en couple avec Howard mais en colocation, je me couchais la plus part du temps quand il était déjà bien endormit. Quand il rentrait, il venait me saluer, je lui déposais un baiser sur les lèvres et je lui demandais de me laissé. Il ne connaissait pas la Maria bosseuse mais à mon avis, il ne l'aimait pas.

Je comprenais peu à peu qu'une vie de couple, avec u métier comme celui-là, était vraiment beaucoup trop difficile, je félicitais ceux qu'il y arrivait. Ceux, qui se donnaient des heures de boulot et des heures de temps libres pour prendre du bon temps ou dormir. Ah dormir...C'était, en fait, ce qu'acutellement je faisais...

Il ne faut pas m'en vouloir, je devais accumulé pas mal d'heure de sommeil en moins et déjà à 17h -quand j'avais regarder pour la dernière fois l'heure sur l'horloge- je piquais déjà du nez, j'ai dû m'endormir peu de temps après, la bouille sur l'agenda que je tenais pour Atticus ou j'étais sûr, j'allais avoir la marque sur ma joue quand j'allais me réveillée. Le stylot toujours dans la main, je me demandais encore comment j'arrivai à dormir à ce moment précis de la soirée et surtout dans cette position, c'est que je devais vraiment être crevé.

Le téléphone sonna, ce qui me réveilla en sursaut, ma joue complètement bleu du stylot mit sur l'agenda. Je décrochai alors, un téléphone étant dans la pièce où j'étais, et écouta d'une oreille l'interloccuteur. C'était un téléconseillé pour je ne sais quelle produit dermatologique contre les rides, je sais bien que je devais avoir une mine affreuse mais de là à avoir des rides, quand même! Alors que je me débattais avec l'linterlocutrice qui ne voulait pas me lâcher, je sentis une odeur de brûler.

Merde! J'avais fais chauffer une pizza dans le four et je l'avais complètement oubliée! Je lâchai le combiné et courrais dans la cuisine, il y avait de la fumée partout si bien qu'on en voyait presque rien dans la cuisine à part un four en flamme. "Merde!" jurais-je. Je pris la première chose qui me venait en main -une cruche- et l'a remplit d'eau avant de envoyer le tout sur le feu qui s'éteigna. Je sortie alors la pizza carbonisée et la posa sur la table avant de m'asseoir sur le sol en soufflant. "Je crois que j'ai besoin d'un mojito." Les cheveux en pagaille, des cernes jusqu'au cou et maintenant une odeur de fumée. J'étais la plus sexy des petite-amis, y'avait pas à dire.

@ Billy Lighter

Pourquoi j’avais donné le nom de Maria à Atticus ? C’était une question existentielle. Si c’était pour l’éloigner de Ricci, c’était réussi. Si c’était pour qu’elle soit plus souvent avec moi, c’était vachement raté. Maria n’avait plus un seul jour de congé depuis qu’elle s’occupait de la carrière d’Atticus. En gros, je ne la voyais que quand je rentrais du studio. Et même à ce moment-là ce n’était que pour quelques minutes.

Si c’est ça la vie de couple, je ne vois pas pourquoi tout le monde cherche à y être.

Pourtant j’aimais Maria. Je n’aimais juste pas le voir bosser jour et nuit. J’aimerais sortir avec elle ou bien qu’on se regarde des films. Mais pour l’instant ça semblait impossible… Mon seul espoir (et j’y tenais) était que son temps de travail diminue quand elle sera plus habituée à ce qu’elle devait faire. Faudrait que je demande à Timmy s’il a une vie, lui ? Juste pour voir.

Je tapai sur ma batterie dans les studios de BSC tout en pensant à ça. Mes gestes étaient las et le studio était vide. Les autres étaient déjà partis. Moi, j’avais pas envie de rentrer tout de suite. Maria devait toujours être en train de travailler de toute façon. Mes oreilles ne sifflaient plus depuis deux jours ce qui était un foutu miracle.

Je n’étais sorti de là qu’à 18h30 parce que j’avais faim. Et j’avais repris ma Ferrari direction ma villa pour aller me bouffer une pizza ou un truc dans le genre. J’aurais préféré aller au resto avec Maria mais bon…

J’avais pris mon temps pour revenir et il était presque 19h quand je suis arrivé à ma villa. J’entrai à la maison et l’odeur de brûlé arriva directement à mes nez. Putain, mais qu’est-ce qui se passe ici ? Sans attendre, je me dirigeai vers la cuisine d’où s’échappait de la fumée.

Là, je trouvai Maria, assise à terre à réclamer du mojito. Elle avait une tête pas possible avec ses cheveux en bataille et ses cernes. Elle me faisait pitié comme ça. Je le regardai avec un air concerné.

-Je crois aussi…

Je soupirai et allai ouvrir la fenêtre de la cuisine pour faire évacuer la fumée. Elle avait dû laisser cramer quelque chose ce qui avait provoqué un petit incendie. Je jetai un œil au four qui avait morflé… Encore des frais à faire… Ce n’était pas forcément le moment.

Je vins ensuite tout près de Maria me mettant à sa hauteur. Je passai une main dans ses cheveux avant de caresser sa joue. On aurait dit quelqu’un qui n’avait plus dormi depuis des jours. Et le pire c’est que ce n’était pas loin d’être ça.

-Il faut que tu fasses un break, chérie… Sinon, on va finir sous les ponts parce que tu auras cramé ma villa.

Je souris en disant ça. Sa joue était bleue d’encre.

-Tu travaille tellement que tu n’as même plus de place dans ton agenda pour écrire vu l’état de ta joue.

Encore un trait d’humour mais c’était un peu pour éviter de lui dire clairement qu’elle devrait sérieusement freiner parce que ça ne pouvait pas continuer comme ça. Je ne pouvais pas continuer comme ça.

@ Billy Lighter

Je crois que je faisais un peu exprès, aussi, de me donner beaucoup de travail. Après tout, je ne voulais pas avoir à pensé à Daniele et donc, je m'occupais l'esprit. Cependant j'avais jamais eu l'attention de crâmer la villa de mon petit ami juste pour me "changer les idées".

J'étais vraiment pas douée en ce moment et je dois dire que dormir un peu sur le bureau m'avait fait un peu de bien. J'avais juste été un peu trop sortie d'un coup de mon sommeil.  En tous cas cas, j'étais assise par terre, réclamant un mojito quand j'entendis venant de l'entrée de la pièce, la voix d'Howard. Et merde, moi qui pensait que quand il rentrerait, tout sera en ordre c'est raté.  Je le regardais alors, une petitee mine sur le visage. J'avais fais une betise et il était rentré pile au moment où je voulais arranger les choses. "Oups..." Avais-je lâcher

Il se plaça en face de moi à ma hauteur, sa main parcourant mes cheveux et ma joue, je me pinçais les lèvres. "Je me suis endormis sur l'agenda...L'encre ne devais pas être sèche quand je me suis assoupie..." Je toussai un peu dû au reste de fumée de la cuisine. Je poussai un soupir; il m'avait dit de faire un break, il n'avait pas tord parce que ca empiètais sur notre vie à tous les deux.

Je le fuyais lui et notre vie de couple depuis que j'avais démissioné de chez Daniele, je m'étais cacher sous la pile de travail de manager et maintenant, je devais me reprendre sinon il allait savoir que quelque choses clochait et c'était tout ce que je ne voulais pas. "Je te promet de ralentir. Tu sais quoi? J'arrête pour ce soir, comme ça on peut profiter tous les deux!" C'était surtout que j'étais bien trop fatiguée pour penser encore à l'agenda.

Je le regardais, mes fringues avait bien besoin d'un coup de lavage, toout comme moi d'ailleurs."Par contre on n'a plus de pizza..." avais-je dit d'un ton dramatique. "Et on finira pas sous les ponts, faudrait vraiment qu'il se passe quelques choses d'horrible" dis-je en riant mais je m'arrêtais rapidement, pensant alors à Jimmy et ses insinuations. "C'est pas prêt d'arriver, si?" Je savais que j'avais assez d'argent pour subvenir à nos besoins à tous les deux, mais je n'avais pas tellement envie qu'un jour, en rentrant du boulot, on me dise que la villa n'est plus à Howard et que Jimmy me rit au nez.

J'étais à cran, encore plus stressé qu'avant dû à la fatigue, il fallait que tout sois partis hors, depuis que j'étais réveillée, rien ne l'était mise à part les caresses d'Howard. Je me levai avec son aide. "Je crois que je vais aller me lavé...J'ai l'impression d'être une pizza qu'on aurait mit au four et qu'on aurait oublié..Je suis imangeable" avais-je dis en riant un peu

@ Billy Lighter

Ma Maria était vraiment dans un état de fatigue avancé. Sa marque bleue sur sa joue était le résultat d’un micro-sommeil sur son bureau. Je fis une petite moue parce que ça m’inquiétait quand même. Si elle commençait à s’endormir sur son agenda c’est qu’elle avait vraiment dépassé les limites.

Cette situation ne pouvait plus continuer. Elle devait freiner avant que plus rien ne marche. Je lui conseillai de faire un break. Elle me promit de ralentir la candace et d’arrêter pour ce soir. Je lui souris.

-Ok. Je crois que de toute façon, dans l’état que tu es, tu ne saurais plus aligner deux mots.

On allait pouvoir passer la soirée ensemble. Ça n’était plus arrivé depuis qu’elle était devenue manager il y a quelques jours. Je voulais profiter de cette foutue soirée sans parler d’Atticus ou de truc dans le genre.

Maria regardait ses vêtements qui étaient sales. Elle s’exclama qu’on avait plus de pizza. Je lui souris pour la rassurer.

-C’est rien. On en commandera.

Il n’y avait pas d’autre moyen, le temps de remettre le four en ordre.

Maria me rassura en disant qu’elle n’allait pas finir sous les ponts en riant de ma blague. Je souris un peu moins quand elle affirma qu’il faudrait vraiment qu’il se passe quelque chose d’horrible. Ce micro moment de perte de confiance disparu quand Maria me posa la question pour confirmer. Comme si elle avait douté (comme moi pendant quelques centièmes de secondes) de cette affirmation. Non, rien de tel n’arrivera. Faut s’en convaincre. Rien ne m’était arrivé jusqu’ici malgré tout. Je passai ma main sur sa joue perdant mon regard dans le sien.

-Bien sûr que non. Il faudrait vraiment que tout Berverly Hills crame pour qu’on finisse sous les ponts.

Je rigolai en l’aidant à se relever. Elle déclara qu’il fallait qu’elle aille se lavé. Je lui souris.

-Même dans cet état tu restes mangeable.

Je ris avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

-Vas-y, je vais ranger un peu le bordel et commander des pizzas en attendant.

Je la laissai aller et me retournai vers le cuisine en poussant un soupire. Bordel, quel bordel. Je jetai la pizza carmée à la poubelle et regardai le four avec dépit… Je m’en occuperai plus tard... Je pris, par contre, le téléphone et commandai deux pizzas. Je connaissais maintenant les goûts de Maria et je lui commandai une pizza poulet curry. Ça ne m’avait pris que quelques minutes pour faire ça et Maria n’était pas encore sortie de la douche. N’ayant pas le courage de nettoyé le brulé sur le four, je préférai aller chercher le courrier dans ma boîte au lette. Je ramenai pub, lettres et autres magazines auxquels j’étais abonné dans la cuisine.

Alors qu’est-ce qu’on a là-dedans ? Bon, déjà, quatre factures qui m’arrachèrent une grimace et que je mis sur le côté. Une lettre où l’adresse était écrite avec l’écriture reconnaissable de la secrétaire de Jimmy Reed. Génial… Je fis la moue et allai jeter cette lettre à la poubelle, sans même l’ouvrir, avec les pubs. Et, enfin, le numéro de L.A.People de cette semaine. Je m’installai devant la table de la cuisine et ouvris le magazine (c’est mieux de lire ça que de lire le montant de mes factures). Feuilletant vaguement les pages, je finis par tomber sur un article concernant Maria. Signé Amon, bien sûr. Ça parlait d’elle et Jimmy… Ouais, Maria m’avait dit qu’elle avait parlé à Jimmy et que ce dernier avait refusé sa promotion. Ce qui expliquait qu’elle devait se débrouiller sans maison de disques pour l’instant. Mais Amon donnait des détails… Faux sûrement vu que ça venait de mon pote Danois. Je souris. Maria coucher avec Reed ? Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Elle le détestait. En plus c’était pas très sympa de la part de mon pote Amon de faire croire aux gens que Maria était susceptible de me tromper. Les amis ne sont plus ce qu’ils étaient…

Maria entra dans la pièce alors que je venais de finir de lire l’article. Je levai le regard vers elle et fis glisser le magazine sur la table à la bonne page juste devant elle.

-D’après Amon, tu t’es fait Reed pour essayer d’avoir une promotion.

Je croisai les bras tentant un air sérieux. Mais mon sourire trahissait mon amusement.

@ Billy Lighter

Howard m'indiqua que vu ma fatigue, je pouvais plus travaillr, ou du moins, plus aligner deux mots, je me mis à rire un peu. "Bien sûre que si, écoutes, j'alignes plus de deux mots dans cette phrase" Puéril mais j'avais au moins essayé d'être drôle. Mon pauvre Howard, depuis que nous étions ensembles, j'avais l'impression d'être toujours fatigué et je pensais réellement qu'il n'avait vu qu'une Maria tout le temps crevé. Je devais rectifié le tir au plus vite.

Howard m'avait rassuré en me disant qu'on allait commander des pizzas, j'hochai la tête pour approuver avant de lui dire que j'allais aller me doucher. Puis il y a eu ce moment gênant, celui où on ne savait pas si on allait finir un jour ou l'autre à la rue. Pourquoi ce silence Howard? Tu ne fais que rajouter des doutes à ceux déjà accumulés suite à mon entretient avec Jimmy...Il sa rattrapa vite en me disant qu'il n'y avait pas de raison. J'espérais que c'était la vérité. "Oui je ne vois pas pourquoi ça devrait arrivé." Avais-je avec un sourire.

Il m'avait ensuite aidé à me relevé et, en souriant, je lui indiquai que j'allais me doucher. Il flirta un peu en me déclarant que j'étais toujours mangeable même dans cet état et un rire bête passa mes lèvres. "Si j'étais pas aussi fatiguée, je t'aurais traîner à la douche avec moi." Mais le fait est que j'étais fatiguée et que j'étais moins entreprenante depuis mon départ de chez Daniele.

Je laissai donc Howard ranger tous le bordel que j'avais mit dans la cuisine. Je m'en voulais quand même un peu de ce que j'avais fait. Je me promettais d'arranger tous ça dans les jours qui suivent, ainsi, il retrouverait une Maria impeccable et un peu moins dans le travail qu'actuellement.

Je n'avais pas mis longtemps avant d'entrer dans la douche et d'ouvrir l'eau chaude et franchement, ça faisait un bien fou. Ma fatigue avait comme disparue d'un coup dès que l'eau avait touché ma peau. J'y étais rester un petit moment, à réfléchir un peu à tout ce qui se passait dans ma vie en ce moment. Je crois que petite, jamais je n'aurais cru avoir une vie comme celle-là, ou alors, beaucoup moins énergique parce que là, je vivais à mille à l'heure, une journée de 48 heures ne suffirait même pas à me faire terminé tous ce que je fois faire en 24h... Et puis il y avait Howard, Daniele, ce foutage de gueule de Jimmy que je n'avalais toujours pas, Eddy...Bon sang Roadtramp allait me manquer...

Je m'étais dirriger vers la chambre, une serviette autour de moi, pour ainsi aller mettre des vetements plus adéquat pour une soirée en amoureux. J'avais opté pour du simple, une robe -j'avais peu de jean dans mon dressing- et descendit rejoindre Howard. Je le retrouvai toujours dans la cuisine, lisant L.A people. "Alors quelles nouvelles nous ont encore pondu les journalistes?" Howard me passa le magazine alors qu'il m'indiqua ma sois-disant relation avec Jimmy "Ils ne savent vraiment plus quoi inven..." Je me figeais, lisant l'article.

La colère montait, Jimmy avait tout orchestré, j'en étais sûre! Il voulait ma peau depuis le départ, quand j'y réfléchis, il n'avait pas reboutonné sa chemise en sortant du bureau de Daniele, il avait veillé à bien les refermés devant tous le monde, j'en étais sûre! J'arracha la page de la nouvelle et l'arracha en deux avant de la mettre à la poubelle tout en expliquant la véritable histoire à mon petit-ami. "Tu ne vas pas croire tout cela hein? En effet, nous sommes monté dans le bureau de Daniele mais nous n'avons aucunement coucher ensemble, sinon je serais manager chez BSC. Il m'a foutu dans la merde et il en est plus qu'heureux. Il ne m'aime pas pour deux raisons. 1) Je suis une femme qui veut être l'égale de l'homme et de 2) parce que j'ai toujours refuser ses avances. Sauf que Amon ne sait pas tout ça, lui il veut simplement du scoop." Je mettais la page à la poubelle en soupirant. "Je  hais Jimmy, peut-être même plus que Zach Wolf. Et si tu aurais été bon en boxe mon chéri, j'aurais bien volontier accepté que tu ailles foutre une racler à Amon, mais tu n'iras pas!" Avais-je dis pour ne pas qu'il comprenne ça comme une invitation à se battre.  

Je posai à nouveau mes coudes sur la table alors que je regardais la fin du magazine à scandale "Ouais...Que de la merde." avais-je dis avant d'aller le mettre à la poubelle. En ouvrant le couvercle, j'aperçue une lettre non-ouverte. Fronçant les sourcils, j'avais pris la lettre et reconnu de suite l'écriture de Jimmy Reed." C'est quoi ça?" Lui demandais-je en le regardant avec crainte.

@ Billy Lighter

Avant que Maria n’aille à la douche, je la rassurai sur beaucoup de chose dont sur le fait qu’on n’allait pas se retrouver à la rue. Ça avait suffi pour la rassurer. J’allais tout faire pour qu’on ne s’y retrouve pas de toute manière…

Elle m’aurait bien proposé de venir la rejoindre dans la douche mais elle était bien trop fatiguée. Ça faisait des millénaires qu’on avait plus pris de douche ensemble… Mais bon avec tout son travail on ne faisait que se croiser dans cette foutue baraque.

-Ce sera pour une autre fois…

Je souris et la laissai aller.

Pendant qu’elle prenait sa douche, je rangeai un peu et commandai des pizzas. Puis, je suis allé chercher mon courrier pour découvrir factures et lettre de Reed (celle-ci avait fini à la poubelle). Tout ça pour, finalement, lire L.A.People et, notamment, l’article sur Maria. Cet article m’avait fait rire surtout qu’il manquait de crédibilité rien que parce qu’il était signé Amon.

Maria arriva à ce moment-là habillée d’une jolie robe. Je lui avais présenté l’article avait amusement. Je ne croyais pas une seule seconde que Maria ait couché avec Reed. C’était impossible.  Maria commença une phrase dont je pouvais aisément en comprendre la fin. Mais cette fin ne sorti jamais et je la vis monter dans les tours. Je levai un sourcil. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Elle arracha la page et j’écarquillai les yeux. Ça c’était violent. Je ne bougeai pas d’un millimètre.

-Maria… Ce n’est qu’un…

Article d’Amon… Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que Maria se mis à tout me raconter. La vraie version. Celle où elle était allée dans le bureau de Ricci avec Reed lequel elle n’avait évidemment pas couché. Parce que Reed était un connard qui détestait que les femmes soient autre chose qu’un objet. Elle le haïssait et m’incita presque à aller péter la gueule à Amon avant de me dire de ne pas y aller. Wow… Mon visage exprimait la surprise. J’aurais jamais cru qu’un bête article pourrait la mettre autant en colère…

-T’en fais pas, j’ai pris ma retraite en boxe… Mais, Maria, tout le monde sait que Jimmy Reed est un connard fini. Il rate vraiment quelque chose en ne te gardant pas chez BSC comme manager. Il le regrettera un jour.

J’espérais bien… C’était un peu mon rêve de voir Jimmy déchanter.

Maria lut le reste de L.A. People alors que je la rassurais.

-Et je sais que tu n’as pas couché avec lui. J’ai pas cru une seule seconde à cet article. J’te connais Maria.

Au cas où elle douterait de ça… Parce que parfois les filles doutes et tout et tout.

Elle conclut que ce magazine était de la merde ce que j’approuvai de la tête. Elle alla le mettre à la poubelle et je fis une petite moue parce que j’avais pas encore fini de le lire (mais j’allais pas lui dire ça de peur de l’énerver).

Je regardai Maria sortir la lettre de Jimmy. Je me mordis brutalement la lèvre. Oh oh… J’suis mal là. Maria me regarda en me demandant ce que c’était. Vu son regard elle avait des soupçons sur l’expéditeur.

-Ça c’est… Rien. Une lettre de Jimmy Reed.

Je soupirai et me levai pour m’appuyer contre la table. Je ne pouvais pas mentir sinon j’allais me faire incendier.

-Je lui dois quelques dollars… Rien de bien méchant. Il me rappelle juste que je dois le payer, je suppose.

J’esquissai un sourire pour minimiser tout ça et je tendis la main vers Maria. Je la fixai droit dans les yeux.

-Donne.

Donne, que je la déchire… De toute façon, c’était tous les mois pareil. Jimmy me faisait un rappel et je ne payais pas.

Si tu ouvres la lettre voilà ce qu'elle contient:

 

@ Billy Lighter

Je devais avouer que je n'étais pas une bonne petite-amie ces temps-ci. Je restais cloitrer dans mon bureau à travailler alors qu'Howard voulait passer des soirées avec moi. Toujours à lui dire "plus tard" ou "quand j'irais me coucher" sauf que souvent, il était bien trop tard, il était couché dans notre lit, les yeux clots et dormait comme un bébé. J'espérais bien me rattraper à un moment ou à un autre.

Je m'étais énervée contre Jimmy Reed en lisant l'article, cela amplifiais ma haine contre lui. Il était vraiment un homme infâme et je ne savais pas comment on pouvait être "ami" avec lui, j'espérais sincèrement que Daniele ne le considérait pas comme tel sinon il devait vraiment revoir la définition de l'amitié. Erik était un ami, Eddy était un ami, moi j'étais... Non, là ça ne marche plus. Bref, il en avait des bien meilleurs que ce Reed.  J'étais sortie de mes gonds et je devais me calmer. J'avais alors jeté l'article à la poubelle. "J'espère bine qu'il le regrettera un jour...Il m'a dit qu'Atticus n'était pas un choix très tactique parce qu'il avait été dépressif, non mais je te jure, si c'était que moi, j'irais lui dire deux trois mots à celui-là avant de lui mettre la giffle que j'ai toujours eu envie de lui donner."

Mais fallait bien se l'avouer, si je faisais ça, ma carrière était finis parce que, qui serait derrière une petite secrétaire devenue manager du jour au lendemain, face à un homme tel que Reed? Je poussai un soupir avant de faire un sourire au coin Il me connaissait...C'était pour ces petites phrases là que j'avais décidé de m'éloigné de Daniele, d'enfouir les sentiments que j'avais pour mon ex-patron , pour que ces petites phrases qu'Howard me disait, soient toutes vraies.

La lettre que j'avais dans les mains était de Jimmy? Pourquoi tous les doutes qu'il m'avait alors fait venir en moi lors de cette fête arrivaient d'un coup à nouveau? Je regardais Howard qui, calmement, m'avait demander de lui donner l'enveloppe. Il lui devait de l'argent. C'était donc ça que Reed avait à me tournant autour la dernière fois. Il voulait que j'ai des doutes par rapport à Howard. Je regardais Howard puis ouvrit la lettre pour la lire.

Plus je parcourais la lettre, plus j'ouvrais la bouche sans qu'aucun sons ne sortent, je n'avais même pas lu la suite quand je vis le montant des dettes de mon petit-ami, je tenais fermement la lettre en le regardant, les yeux écarquillers. "100 000 Dollars pour toi ce n'est que "quelques dollars"? T'es sérieux là?! " Je gardais la lettre dans ma main. "Pourquoi tu lui dois autant d'argent,? Et dis moi la vérité!" Je posai le papier sur la table, puis, posai mes coudes dessus, ma tête entre mes mains. "Tu sais que c'est ma paie ce que tu dois comme dettes? Tu sais que je ne peux pas t'aider à les payer sauf si je retire tous de ma banque et encore on aurait même pas assez Bon sang Howard mais pourquoi t'as fais ça?! " Je poussai un soupire, le regardant à nouveau. "T'en as d'autre comme ça à me dire ou c'est bon?"

@ Billy Lighter

Maria était furieuse contre Reed. Il lui sortait de partout. Elle en voulait plus à lui qu’à Amon qui avait rapporté le fait. J’essayais de lui dire que tout le monde savait que Reed était le pire connard de tout L.A. et qu’il allait regretter de ne pas avoir accepté la promotion de Maria. Elle me rapporta que Reed lui avait dit qu’Atticus était un mauvais choix et qu’elle avait bien envie de lui foutre une gifle.

-Atticus ? Un mauvais choix ? Et c’est moi qui bois trop…

Je souris un peu.

-Tu aurais dû lui en foutre une…

Je savais que c’était une mauvaise idée. Reed pouvait facilement mettre des bâtons dans les roues de Maria même si elle est indépendante. Mais ça ferait du bien à Maria de le faire…

Je la rassurai lui disant que je n’avais pas cru l’article. J’la connaissais. Je la voyais mal se faire Reed pour une promotion.

Et tout aurait pu finir sur ce petit sourire de Maria si elle n’avait pas été jeté le magazine à la poubelle. Dedans, elle découvrit la lettre de Reed. Et ça l’inquiétait. Je lui devais des explications, je ne pouvais pas trouver un truc pour contourner ça à moins d’apprendre la magie en quelques secondes. Je me levai, lui lâchai un brève explication et lui demandai de me donner la lettre.

Mais elle l’ouvrit…

Je fermai brièvement les yeux reportant mon regard sur Maria. Le visage fermé, je l’entendis clamer que 100 000 dollars ce n’était pas que quelques dollars. Je soupirai et le regardai s’assoir, s’emballer et me poser des questions. Elle n’avait pas assez d’argent pour payer cette dette. Je vins m’installé en face d’elle regardant la lettre sous ses coudes avant de la regarder elle.

-Parce qu’à défaut d’être un bon boxeur, je fais des paris sur la boxe… Et je dois de l’argent à Reed pour mes paris perdu.

J’étais nerveux et passai ma main dans mes cheveux en poussant un soupire. Je ne lui parlai pas de la drogue… C’était inutile.

-Je ne l’ai pas payé à l’époque parce que j’avais d’autres dettes et de prêts.

C’était encore un mensonge. Je ne l’avais pas payé parce que je n’en avais pas envie… Mais en attendant ma dette s’était creusée à cause des intérêts.

-Et je ne peux toujours pas le payer aujourd’hui, Maria… Mon compte est dans le rouge… J’ai encore le prêt de la villa à payer. On n’a pas fait grand-chose avec The Burning Fire cette année et…

Je marquais une pause. Et je continue de jouer, de parier et je devais encore de l’argent à un tas de personnes.

-Mais ne t’en fais pas… Ça fait des mois que c’est comme ça et Reed ne fait que m’envoyer des lettres. Il peut continuer à le faire, c’est pas moi qui paye les timbres.

Je souris reprenant mon air désinvolte.

-Il ne peut rien me faire de toute façon. Il ne peut pas m’envoyer en justice, c’est des paris illégaux et il serait autant dans la merde que moi.

Sans parler de la drogue qui est aussi illégale que le reste.

-Je ne veux pas que tu t’inquiètes pour ça. Ni que tu débourses le moindre dollar.

Reed ne méritait ni mon argent, ni celui de Maria.

 

@ Billy Lighter

Je croyais être dans un cauchemar, j'allais me réveiller, c'était pas possible sinon. J'avais ouvert cette lettre de Reed et j'avais découvert la dette qu'il avait envers le patron de BSC. Je comprenait maintenant pourquoi il était venu me voir à la fête chez Daniele et qu'il m'avait parler. Je continuais de le regarder. Il m'expliqua alors qu'il faisait des paris de boxe, je fronçais de plus en plus les sourcils. C'était quoi son intêret? Il gagnait suffisement d'argent avec The Burning Fire! Je poussais un soupire. "Howard... J'espère que tu te rends compte que c'est pas possible de vivre comme ça..." Je n'étais pas contre les jeux d'argent de temps en temps, mais du style un jeu à gratter ou un loto, mais pas de pari! Ca nous mets dans une merde pas possible.

Il expliqua qu'il n'avait pas payer car il avait d'autre dettes et prêt. On allait aller loin comme ça! Je le regardais toujours; alarmé. "Tu as les yeux plus gros que le ventre, on va finir à la rue si ça continu et ne dit pas que c'est pas vrai Howard! C'est ce qui va se passer si tu ne paies pas Jimmy ou tes autres dettes ou ton prêt!" Il indiqua que Jimmy ne ferait jamais rien. Je poussai un long soupire, la tête entre les mains. "A toi il ne te fera rien...mais ta petite amie secrétaire qui à les yeux plus gros que le ventre, voulant devenir manager, oui, il peut faire quelque chose."

Je me rapellais alors de la fête, de chaques mots de Jimmy, je n'étais pas parano', tout ce que m'avais dit Jimmy prenait tout son sens maintenat. " -Vous lui faites confiance, alors tout va bien dans le meilleur des monde. qu'il m'avait dit...Il se foutait de moi...et il m'avait dit qu'il était temps que je t'aide...Howard, tu m'as embarqué dans tes problèmes et à présent, on doit s'en sortir tous les deux alors, ne me demande pas de ne rien faire parce que je ne peux plus rester là et faire semblant que tout va bien.

Je me redressais, prenant les factures et les ouvrit. "Je vais payer les factures, le prêt de la villa, et toi, tu n'auras qu'à payer toutes les dettes que tu dois, quittes à ce que cela soit moi qui aille donner l'argent à Reed." On allait se serrer les coudes, on allait faire ça ensemble, mais il était clairs qu'avec toutes les factures et le prêt, j'allais manger moins et me serrer la vis. "Je me débrouillerais pour tout payer. On va s'en sortir. mais j'ai besoin de toi...Plus de pari, plus de dettes après tout ça."

@ Billy Lighter

Pas possible de vivre comme ça. Je baissai les yeux regardant mes mains qui étaient posées sur la table. Ça l’était jusqu’ici. Je regardais les lettres de Reed et je ne payais pas. Et rien d’autre n’arrivait.

Mais Maria trouvait ça grave. Et Maria s’inquiétait. Maria avait peur qu’on finisse à la rue. Pire, elle croyait vraiment qu’on allait y finir. Je ne relevai pas le regard préférant soupirer un bon coup. Ce qui ne m’avait pas paru grave était un drame pour ma petite-amie.

Et je lui expliquai pourquoi, moi, je ne trouvais ça pas grave. Parce que je me trouvais intouchable parce que Jimmy ne pourrais rien me faire sans se griller lui-même. Mais Maria était maintenant dans l’équation, ce qu’elle ne tarda pas à me dire.

-J’avais pas pensé à ça… Désolé…

Jimmy pouvait réduire à néant la carrière de Maria. Il avait le contrôle sur une bonne partie du monde musical à L.A. Etant chez MTI, j’étais hors de sa juridiction mais ce n’était pas le cas de Maria.

Elle me rapporta une phrase de Jimmy qui me fit serrer les dents. Jimmy était un enfoiré de la pire espèce… Maria avait dû subir ses sarcasmes. Et c’était ma faute. Elle voulait faire quelque chose pour m’aider. J’hochai négativement de la tête. Je ne voulais pas l’embarquer là-dedans mais elle m’y contraignait. Elle prit les factures bien décider à les payer tout comme le prêt de la villa. Pendant que moi, je m’occupais de la dette.

Mais, plus de pari… Je me redressai à mon tour prenant en main la lettre de Reed. Je regardai Maria.

-Ok, plus de pari… C’est promis.

Je soupirai parcourant des yeux la lettre du rentier. Le ton de la lettre était sarcastique à souhait. Mais le pire restait le post-scriptum.

-Quel enculé !

Je fronçai les sourcils relevant mon regard sur Maria à qui je faisais face.

-D’accord… Je m’occuperai de la dette. Dès que l’album de The Burning Fire sortira, je devrais avoir assez pour pouvoir payer. Mais… Il n’est pas question que ce soit toi qui aille voir Jimmy pour lui donner l’argent. C’est beaucoup trop dangereux. Je le ferais.

Je passai mes mains sur la joue de Maria. Elle n’aura pas assez avec son salaire pour payer le prêt et les factures. C’était impossible. Tout comme je savais que c’était impossible de payer toutes mes dettes avec les revenus de l’album. Mais je voulais le laisser croire à Maria. Parce qu’au fond, je voulais y croire aussi.

-Je vais vendre la Ferrari… Pour payer le prêt…

Je baissai les yeux. Je n’avais pas vraiment le choix. Je tenais à cette caisse. Mais je préférais perdre ma caisse plutôt que perdre ma petite amie.

-Il te restera les factures. Ça devrait être gérable.

Tout ce qui, tout seul, n’était pas un problème en était devenu un à deux.

-Chérie, tu devrais essayer d’aller postuler chez MTI. Reed ne pourra pas t’avoir là-bas.

Je la regardais dans les yeux.

 

@ Billy Lighter

Howard était un homme qui faisait passé ses envie avant tout le reste, avant la réalité. Et moi, j'étais tout le contraire. Je pensais réellement qu'il lui fallait quelqu'un comme moi pour réussir dans la vie. On était différent et c'est ça qui allait marcher entre nous. Je le voyais tout confus, tout honteux de ce qu'il avait fait durant ces mois ou même années. Mais à présent, j'étais certaine qu'il allait arrêter tout ça. Il s'exxcusa en disant clairement qu'il n'avait pas penser à ça. "Tu y pensera à présent, j'en suis certaine."

Jimmy Reed était l'homme qui pouvait réduire à néant ma carrière, mais pas que. J'étais certaine qu'il allait faire bien pire mais je n'avais aucune idée de quoi. Howard me prit la lettre des mains et me prometta de ne plus faire de pari. Il faut dire qu'avec le prêt et les factures, je ne pouvais pas du tout comblé la totalité de ce qu'il devait, et s'il rajoutait encore des dettes, on n'allait plus s'en sortir, on était déjà noyé dans l'argent qu'il devait remboursé.

Il avait ensuite lu la lettre, avant d'insulter le patron de BSC. Je n'avais pas lu toute la lettre et, en fronçant les sourcils, je baissai le papier pour voir ce qui alarmait autant mon petit-ami et vit la dernière phrase de Jimmy. "Il va l'avoir sa giffle, je te le garantis! Il fait tout pour te faire croire qu'il s'est passé des choses!" Je poussai un soupir, il voulait nous rendre fous je crois... Puis Howard m'indiqua que je n'irais pas le voir, que c'est lui qui irait donner l'argent, il avait peut-être raison. Aller dans l'entre de Reed était comme se jeter dans la gueule du loup.

Il posa ensuite ses mains sur les mains, me faisant le regarder dans les yeux, posant mes mains sur les siennes, je caressais ses doigts doucement alors qu'il annonça la vente de sa ferrari. "Merci.." C'est tout ce que j'avais pu dire, j'allais doublé ma charge de travail, l'idée de me reposé un peu était partie en fumée après avoir découvert les factures et les dettes d'Howard." De mon côté, je vais trouver une solution." J'avais une idée, aussi folle qu'elle pouvait l'être. Je devais aller voir Daniele.

Puis, Howard m'indiqua que je devais peut-être aller postuler chez MTI, je lui fis de gros yeux. "Il en ai pas question, aller là-bas, c'est comme si je trahissais les dix années que j'avais passé chez Daniele je...Désolé Howard mais non. Je n'irais pas là-bas. " Et tout simplement parce qu'il y travaillais indirectement, aussi, et je ne voulais pas cela.

Avant je n’avais qu’à penser à moi. Avant tout était plus facile. Mais maintenant qu’il y avait Maria, je voyais dans quelle merde j’étais. J’avais toujours Maria pour me faire remarquer que telle ou telle chose n’allait pas.

Et elle était certaine, que, maintenant, je ferais plus attention. Je lui souris un tout petit peu.

-Ouais, j’y penserai.

Une énième promesse ? Sûrement. La liste devait sûrement trop longue pour que je m’y tienne. Même si, pour l’instant, j’avais plus ou moins gérer. Si elle n’avait pas vu cette lettre de Reed, on aurait passé une bonne soirée.

Mais il avait fallu qu’elle la voit et nous voilà maintenant face à face à nous inquiéter parce que Reed avait le pouvoir de réduire à néant la carrière de ma petite-amie.

Cette foutue lettre non seulement me rappelait mes dettes mais en plus était faite sur un ton qui me donnait envie de frapper Reed. Je lâchai une insulte alors que Maria laissa aller son regard sur la lettre. Elle voulait le gifler.

-Un jour quelqu’un le tuera… C’est pas possible autrement.

Bordel, si quelqu’un pouvait assassiner Reed là tout de suite ça m’arrangerait.

Je savais qu’il ne s’était rien passé entre Maria et Reed. Maria n’était pas comme ça.

-Il veut juste nous rendre dingue.

Il voulait semer la discorde dans mon couple. Mais la haine que Maria lui voulait était plus forte que la déception qu’elle avait pour moi. La preuve, elle était prête à tout pour m’aider.

Des solutions on en avait peu… J’avais une option, déjà, vendre ma Ferrari. A contre cœur, je lâchai cette solution à Maria. Ses petits doigts caressant les miens me donnait le courage de faire ça et c’est remerciement valaient de l’or.

De son côté, elle, elle allait trouver une solution. Ma main toujours sur sa joue, je pris un air concerné.

-Ne fait rien d’insensé. Je ne veux pas que tu te mettes en danger pour ça…

C’était mes conneries, je ne voulais pas que ça se répercute sur elle. Alors, dans une volonté de la mettre à l’abri, je lui conseillai MTI. Chez MTI, Jimmy ne pourrait pas l’atteindre. Et je pourrais demander à Timmy de la protéger…

Mais elle refusa. Par loyauté envers Daniele. Je soupirai.

-Ouais je vois…

Je fis une petite moue.

-D’accord, je peux comprendre. Mais il faudra que tu fasses attention alors.

Je la serrai, ensuite, doucement contre moi caressant ses cheveux.

-On va s’en sortir, ok ? On mettra les bouchées doubles pour l’album et il sortira bientôt. Les dettes ne seront plus qu’un mauvais souvenir.

T’as de l’espoir Howard.

-Et je te jure qu’un jour, je foutrais sa raclé à Reed. Il regrettera tout ce qu’il t’a dit.

Et j’avais des atouts dans ma poche, quoi que pense Reed. Amon en faisait partie.

 

@ Billy Lighter

Bizarrement, sa phrase sonnait plus comme un "Ouais c'est ça on verra" qu'une promesse qu'il pouvait me faire mais soit, je n'allais rien dire, j'étais déjà assez stressé comme cela et je lui avait déjà demander beaucoup trop de chose à mon gout. Mais en même temps, c'était dangeureux la position dans laquelle nous étions, on pouvait finir à la rue voir même sans emploie -du moins pour ma part- et j'essayais tant bien que mal de lui montrer que c'était ce qui pourrait arrivé.

Jimmy était un homme de pouvoir et dans ma position, je ne pouvais pas me permettre d'avoir des dettes, surtout des dettes envers lui. Howard m'indiqua qu'un jour, quelqu'un allait le tuer, je me mis à rire jaune. "Je lui ai dit la même chose le jour de la fête...Il m'a dit "Je ferais attention à vous alors". Comme si je pouvais le tuer...Même si j'en meurs d'envie!" Mon petit-ami m'indiqua qu'il voulait juste nous rendre dingue, je poussais un soupire. "Et bah il y arrive! Je vais être parano' maintenant! " Je laissai un silence passer, les yeux dans le vague. "Peut-être que je devrais aller le voir et lui tirer les vers du nez pour savoir ce qu'il veut réellement..."

Howard ne voulait pas que je me mette en danger, non, bien sûre que non je ne ferais pas de folie, j'allais juste tenter d'avoir un maximum d'argent pour pouvoir combler les factures. Je le regardais. "En aucun cas je me metterais en danger." Le batteur m'avais ensuite proposer d'aller chez MTI, mais j'avais refuser, bien sûre, il avait sans doute mal prit la phrase que j'avais dis. Je lui avais pris la main. "Ne le prend pas mal chéri...C'est juste que...Ca m'étonnerait que MTI veuille d'une ancienne BSC... et puis je me sentirais sans doute mal..."

Il me caressa les cheveux et j'eu un petit sourire doux pour lui, regardant chaque trait de son visage. "Il va falloir qu'on se serre la vis, faire des efforts mais quand tout sera terminé, on sera heureux et fier d'avoir régler ce problème" Je continuais de sourire. "On lui montrera qu'il avait tord de vouloir nous mettre des batons dans les roues."

Elle et moi, on pensait pareil. On pensait que Jimmy, un jour, allait se faire assassiner par quelqu’un. Elle lui avait dit et cet enfoiré avait dit qu’il se méfierait d’elle.

-On n’est sûrement pas les seuls à vouloir sa peau… Il ne doit pas avoir beaucoup d’amis.

Le problème c’est que beaucoup de gens avaient peur de Reed. Et que c’est comme ça qu’il gardait la mainmise sur une partie de L.A. Il avait le triple du pouvoir de Ricci. Et le triple du compte en banque de l’Italien.

Et il essayait de nous rendre dingue. Et il y arrivait. Il rendait dingue Maria. Il lui avait refusé un poste et maintenant, il y avait cette lettre.

-Si tu deviens parano il aura gagné.

J’essayais de rassurer Maria avec des caresses. Il fallait continuer à vivre normalement sans se formaliser de Reed et de cette foutue dette. C’est ce que j’avais fait pendant des mois.

Maria voulait aller le voir. Elle voulait tout savoir. Je désapprouvai de la tête.

-Non. Plus loin tu seras de Reed, mieux ce sera. Je sais que tu crève d’envie de lui en mettre un mais il faudra attendre le bon moment.

Maria voulait trouver une solution. Maria voulait absolument me sortir de là. Je la regardais à la fois soucieux et attendri. Je ne voulais pas qu’elle se mette en danger. Elle me promit qu’elle ne fera pas ça.

Je cherchais même une solution pour carrément la mettre en sécurité. MTI était le bon plan pour ça. Mais Maria refusa par loyauté envers Ricci. Même mon couple loin de lui, Ricci restait un foutu problème. Mon visage c’était un peu fermé. Elle ne voulait pas que je le prenne mal.

-Ouais, tu as sûrement raison… Tu auras peut-être du mal si tu vas chez MTI… Même si je suis sûr qu’ils t’auraient très vite respectés.

J’acceptai son choix même si tu aurais été plus facile si elle avait choisi ma maison de disques. Foutu Ricci. Foutu Reed.

Je réconfortai ma petite-amie qui voyait le positif. A la fin, on sera content de s’en être sorti. Je lui souris.

-Ouais…

Faut espérer arriver à cette foutue fin. Mais quand ça arrivera, Reed s’en mordra les doigts.

-Ça c’est clair. Il s’en mordra les doigts et j’espère qu’il en crèvera.

Je souris à Maria alors que la sonnette retenti.

-C’est les pizzas.

Je desserrai mon étreinte et laissai Maria seule le temps d’aller ouvrir au livreur et de prendre les pizzas. Je sortis quelques billets pour payer. Les derniers qu’il me restait en poche.

J’apportai notre repas à la cuisine et déposai le tout sur la table.

-Voilà… Poulet curry pour toi.

Je souris, tout fier d’avoir retenu les goûts de Maria.

-Profites-en. Après, on mangera des pâtes, c’est moins cher.

Je souris pour essayer de relativiser. Même si c’était peut-être un peu tôt pour faire de l’humour sur notre situation.

 

@ Billy Lighter

Howard et moi avions le même point de vue sur Jimmy, nous n'étions pas les seuls a vouloir sa mort et même si je ne payerais pas un tueur à gage pour le tuer, j'étais l'une des personnes qu'on suspecterait si jamais il venait à être assassiné. "La plus part des gens qui cotoie Jimmy ont peur de lui et il en a conscient. On en a discuter la derniere fois lui et moi et et il s'en fiche d'être connu positivement ou negativement"

Howard avait raison, si je devenais parano, Reed gagnait. Je ne devait pas tomber dans la peur, comme les autres parce que je n'étais pas comme les autres, je voulais lui montrer ça. Il refusa, aussi, que je voie le patron de BSC. Je fis une petite moue. C'est vrai que je ne devrais pas le voir parce que sinon, j'allais aggraver notre cas à Howard et moi en lui foutant un giffle en plein visage. Parce que j'étais comme ça, la crainte ne m'envahissais pas quand j'étais en face de lui. "D'accord...Je serais le plus loin possible de lui, même en soirée..." Je devais bien lui promettre ça, il m'avait fait une multitude de promesse qu'il tentait de tenir "Je te le promet."

Je continuais de regarder Howard, soupirant un peu. Il avait peut-être raison, il fallait peut-être que j'aille chez MTI mais j'avais la trouille d'être une prise pour une 'espionne" ou alors qu'on me mette la pression pour que je dise ce que je savait sur la maison de disque adverse. Et puis non. Je ne me voyais pas travailler là-bas. "Je pense que je vais essayais d'être indépendante et si je n'y arrive pas, alors je penserais à prendre une maison de disque." Je me mis à rire un peu "Et pourquoi pas créer la mienne? Watson Disc!" Ce n'était qu'un rêve, une blague, je ne venais que de commencer dans ce monde de mâle.

La sonette avait retentit, j'avais complètement oublié les pizzas et ce n'était peut-être pas la bonne idée de manger ça, c'était du luxe à présent mais quand Howard était revenu avec les pizzas, il m'avait dit à voix haute ce que je pensais tout bas. Je me mis à sourire, m'asseyant. "Tu me retires les mots de la bouche, et puis...C'est bon les pâtes!" Il fallait relativisé les choses, j'avais le sourire même si je savais que ça allait être difficile à partir de demain. On allait se serrer la ceinture.

Je ouvert mon carton de pizza qui était déjà coupée. J'eu un sourire. "Miam POulet Curry! " avais-je dis. Je regardais Howard, dans le canapé, à côté de moi, d'un coup, je le pris dans mes bras, ma tête dans son coup. J'avais envie de se geste. "On va s'en sortir..."

Maria me rapporta que Reed n’en avait rien à foutre d’être connu de manière positive ou négative. Ce qui comptait pour Reed c’était d’avoir le pouvoir et d’être craint. Ça marchait sur beaucoup.

C’était un enfoiré voilà tout. Et cet enfoiré faisait tout pour nous rendre dingue. Mais le pire, c’était qu’il avait assez de pouvoir pour être dangereux. Surtout envers Maria. C’est pour ça que j’avais refusé qu’elle le voie. Elle me promit qu’elle se tiendrait loin de lui. C’était une de ses premières promesses. Je lui souris.

-Merci.

C’était vraiment comme ça que marchait un couple ? En faisant promesse sur promesse ? Si c’était ça, pas étonnant que je n’excellais pas en la matière.

Je voulais mettre ma petite-amie à l’abri. Mais elle ne voulait pas de MTI pour que sa carrière soit loin de la juridiction de Reed. Elle ne se trouvera une maison de disques que si elle n’y arrive pas comme indépendante. J’approuvai de la tête. Je finis par rire quand elle parla de fonder sa propre maison de disques.

-Bonne idée. Je signe tout de suite !

Pourquoi pas après tout. Ça fera rager Reed si on fait ça.

-Je pourrais t’aider. Watson & Stone Disc.

Je rigolai à mon tour. C’était une utopie pour l’instant. Pour lancer une maison de disques, il fallait des thunes et j’avais beau vivre ç Berverly Hills dans une grande villa, je n’en avais plus.

Les pizzas étaient arrivées. J’avais été les chercher pour qu’on puisse les manger. C’était la dernière fois qu’on commandait des pizzas avant longtemps. On se contentera des pâtes. J’avais l’avantage de venir d’une famille pauvre de l’Eastside, donc, je savais comment économiser.

-Ouais et c’est facile à faire.

Par contre faudra faire une croix sur la femme de ménage. Et ça je savais pas comment on va s’en sortir si on bosse tous les deux comme des dingues. On verra bien… Au pire, je trouverais bien une femme qui fera du bénévolat. Oh ouais, c’est pas une mauvaise idée ça.

Maria ouvrit son carton et je fis de même avec le mien. J’avais pris une pizza bolognaise comme la dernière fois.

Soudain, Maria me pris dans ses bras. Je l’éteignis un peu. On allait s’en sortir.

-Oui, ne t’inquiète pas. On s’en sortira.

Je relevai sa figure pour l’embrasser. Cette conversation m’avait coupé l’appétit. Rien que le nom de Reed me foutait la nausée.

On resta un moment comme ça. Elle contre moi. Moi contre elle. J’avais l’impression que ça faisait un long moment que je ne l’avais plus serré dans mes bras comme ça. Il faut dire qu’avec son travail, on ne se voyait quasi plus.

-Tu verras, l’album de The Burning Fire va être un succès et les thunes vont rentrer par millier.

Je lâchai Maria pour la laisser manger. Je pris un morceau de pizza. Après en avoir mangé un je laissai le reste.

-J’ai plus faim. Je la réchaufferai demain pour la manger.

J’avais soif, par contre. Soif de whisky et ça se voyait dans certains tiques. Mais je ne bougeai pas de là où on était, observant Maria en souriant.

 

@ Billy Lighter

Nous nous étions transporté dans un monde parallèle, là où nous n'avions pas de problème d'argent, où j'avais un statu égal à celui d(un homme et où, même, j'avais ma propre maison de disque. C'était sans doute mon prochain rêve, briller au même niveau de Reed, voir même plus parce que moi, je n'inpirerais pas la peur mais l'amabilité! Howard m'indiqua qu'il serait de la partie, ça me fit rire. "Ca sonne plutôt bien! On embaucherais les meilleurs groupes du moment, et tout le monde voudrait venir dans notre maison de disque parce qu'elle reflèterait une familiarité, un cocon, que les autres n'ont pas" On serait une famille...

Les pizzas étaient là, c'était les dernières avant longtemps et Howard m'indiqua que c'était facile d'économiser. Je restais silencieuse. Si c'était aussi facile, pourquoi ne le faisait-il pas pour payer ses dettes? Je venais moi aussi d'une famille modeste à la base et on m'avait appris la notion d'argent, toutes mes éconpmies allaient passé dans les factures et le prêt bein trop cher d'Howard, j'allais devoir savoir économiser d'avantage.

Nous nous étions prit dans les bras, collé à lui, a me faisais du bien. Ca n'était pas arrivé depuis bien longtemps, je pouvais même sentir son odeur qui n'était pas imbibé d'alcool pour une fois. Ca me fit sourire un instant. Puis, il m'avait lâcher pour que je puisse manger. Contrairement à Howard qui m'indiqua ne pas avoir très fin, moi, je crevais la dalle, si bien que j'avais engloutis la mienne en un rien de temps.

Ce qui était moins sympatique, c'est que je voyais Howard avoir des tiques qu'il n'avait pas d'habitude. Je le savais porté sur la bouteille, et j'avais déjà vu ce genre de comportement sur Daniele quand il était en manque. Je me pinçais les lèvres. Il allait devoir se restrindre sur ça aussi. "Howard...Tu sais...Il va falloir te contenir au niveau de la boisson aussi...Je ne dis pas que tu es accro...Simplement...Je vois que c'est un besoin pour toi..."

Avoir notre propre maison de disques était un rêve. Mais je voulais y croire et quand on aura plus de dettes on pourra penser à la réaliser. Ce serait une bonne manière de se venger de Reed. Maria aimait l’idée. Elle voulait une maison de disques familiale.

-Ouais, un truc où les groupes y seront bien.

On pouvait toujours en rêver, pour le moment. Ça faisait pas de mal de rêver un peu et d’imaginer l’avenir. Bordel, tout ça c’est des trucs que je faisais pas avant d’être avec Maria. Imaginer l’avenir. Je vivais toujours au jour le jour avant ça. J’me foutais de tout et je faisais ce que je veux.

En attendant, on devait faire des économies. J’trouvais ça facile, j’avais vécu dans l’Eastside. On bouffait du pain à tous les repas en fin de mois. J’voulais réussi dans la vie pour ne plus avoir à faire ça. C’est pour ça que je ne voulais pas vendre ma villa. Parce que je ne voulais pas revenir en arrière. Surtout si c’était pour filer mes thunes à un connard comme Reed.

Finalement, on s’était serré dans les bras, Maria et moi. Elle sentait très bon et je fermai les yeux pour apprécier cette étreinte. Quand on se sépara c’était pour manger. Je n’avais pas faim, par contre, Maria englouti sa pizza en quelques minutes. Je rigolai.

-Et ben, t’avais faim !

Je fermai le carton où était ma pizza encore quasi entière. C’est quand j’allai lui proposer d’aller dans notre chambre que Maria me parla de l’alcool. Une bonne partie de mon budget du moi passait dans l’alcool. Je soupirai.

-C’est ce que je fais… J’me contiens.

Je n’avais pas bu depuis qu’on avait parlé des dettes tout à l’heure. Je regardais mes mains qui tremblaient un peu à cause du manque.

-J’fais déjà des efforts…

Je levai le regard sur ma Maria.

-Mais je ne pourrais pas arrêter totalement…

Je ne le voulais pas de toute façon. Même si je ne le disais pas comme ça. Au moins, cette fois, j’eus l’intelligence de ne pas promettre bêtement que j’allais arrêter.

Je regardai ma petite-amie.

-Cette conversation était crevante… Si on allait dans notre chambre… J’crois que c’est encore l’endroit où on sera le mieux.

Je ne voulais rien regarder à la télé. J’avais pas envie de faire quoi que ce soit d’autre que de me reposer avec Maria à mes côtés.

 

@ Billy Lighter

Une maison de disque...Ouais...Ca, ça serait le rêve! Tous les groupes qui ont été refoulé aux portes des aux portes de BSC et MTI mais qui ont de l'avenir, on les acceuillerait les bras ouvert. On aurait une salle de répétition avec plein d'instrument et nos locaux serait couvert de tous les album de nos poulains...Daniele pourrait peut-être même y travailler...

Cette étreinte que nous avions faite était symbolique, c'était pour montrer qu'on allait se serrer les coudes, se supporter l'un et l'autre durant ce passage à vide. On allait s'en sortir, il le fallait...Mais ça allait avoir des conséquences sur notre vie à tous les deux. J'allais devoir continuer à travailler deux fois plus.

J'avais vite manger ma pizza, même pas le temps de la savouré, dommage, parce qu'elle était très bonne. Ca avait fait un peu rire Howard qui lui, ne mangeait presque rien. Je lui avait alors parler de l'alcool, il avait annoncer qu'il se contenait, je lui dis alors un sourire réconfortant. "Je le vois bien..." Cette fois-ci, il n'y avait pas de promesse, il m'indiqua clairement qu'il n'allait pas arrêter de boire, juste baisser sa consomation, c'était déjà ça... "Baisser déjà ta consommation, c'est un effort incroyable..." Je regardais ses mains, me pinçant les lèvres.

Il me demanda ensuite d'aller dans la chambre, j'avoue que ça me ferait un bien fou. "Je vais jeter mon carton de pizza et on pourra y aller." et c'est ce que je fis. Je rejoingis Howard aux pieds des eslcaliers avant de monter avec lui dans la chambre. Dans la pièce, je m'écroulais sur le lit, comme il était confortable. "J'avais oublié à quel point le lit était confortable. Je ne sentais même plus mon dos tellement le dossier de la chaise me faisait mal!"

Je regardais Howard, il tremblait encore de son manque d'alcool, je poussai un soupir silencieux, je relevant. "j'arrive." Avais-je simplement dis. J'étais sortie de la pièce, était descendu, avait prit deux verres que j'avais remplit de moitié d'alcool, y avait mit des glaçons et était remonter avec les deux verres. J'avais bien besoin d'un remontant après avoir appris pour les dettes et les factures de mon petit-ami. Je m'étais posé sur le lit, lui tendant son verre. "On trinque une dernière fois avant de se serrer la ceinture?"

Je faisais des efforts depuis le début de la soirée. J’avais pas bu un verre depuis que j’étais rentré. Et depuis que Maria avait découvert cette lettre. Elle les voyait ces foutus efforts. Mais je ne pouvais pas arrêter de boire. Je savais que je n’y arriverai pas même avec toute la volonté du monde. Alors sans… Ce sera pire. Elle appréciait que je baisse ma consommation. Je lui souris un peu.

-C’est tout ce que je peux te promettre.

Parce que des promesses, je ne pouvais plus en faire. J’ai dépassé mon quota pour toute ma vie. Personne ne fait autant de promesse que moi. C’est pour ça qu’on dit que je les tiens pas, c’est parce que moi, j’en fais.

Mes mains tremblaient. Parler du problème même ne faisait que renforcer les symptômes du manque. J’voulais aller dans notre chambre et penser à autre chose. Si c’était possible. Maria accepta. Je la laissai aller jeter son carton et je me levai pour me diriger vers l’escalier. A pas lent pour que Maria ait le temps de me rejoindre. On monta ensemble et, une fois en haut, Maria s’écroula sur le lit. Ça faisait combien de temps qu’on était plus monté ensemble ? Les autres soirs, elle arrivait toujours ici alors que je dormais déjà. Je souris en la voyant se dire que le lit était confortable.

-Tu devrais y venir plus souvent.

Une autre manière de dire qu’elle devrait travailler moins. Même si nos perspectives économiques disaient qu’elle devait plutôt travailler plus. Mais je crois que travailler plus qu’elle ne le faisait déjà c’était impossible.

Je m’étais assis sur le lit à ses côtés. Je tremblais toujours. Mais je souriais. Jusqu’à ce que Maria se lève et s’en aille. Je pris un air perplexe. Où est-ce qu’elle allait ? Je soupirai avant de tirer mon t-shirt pour être plus à l’aise. Maria revint quelques secondes après avec deux verres d’alcool. Je regardais le verre comme obnubilé par lui. Je n’avais plus bu depuis cet après-midi. Je pris le verre la remerciant du regard. C’était le dernier verre avant une longue agonie.

-Ok, la dernière fois.

Je souris et vint entrechoquer mon verre à celui de Maria pour trinquer. Incapable d’apprécier ce dernier verre à cause du manque, je le bus d’un seul coup. Je le déposai, ensuite, sur la table de nuit avant de me coucher sur le lit.

-Tu n’aurais pas dû regarder dans ma poubelle… Tu vas penser tout le temps à ça maintenant.

Je soupirai. Je commençais à bien connaitre Maria et je savais qu’elle pouvait vite s’en faire.

-Je suis désolé, chérie. Pour tout ça.

S’excuser c’était quand même plus facile que de faire des efforts.

 

@ Billy Lighter

Je l'avais regarder, un petit sourire sur les lèvres, il ne me promettait pas d'arrêter, juste de consommer moins. De toute façon, il allait bien falloir au vu de toutes les choses à payer. Je lui embrassais alors la joue, comme pour le soutenir parce que c'était ce que j'allais faire.

Nous étions donc monté tous les deux et je devais avouer que cela n'était pas arrivé depuis très longtemps. Rien que le fait d'être tous les deux dans une même pièce, ça remontait à loin alors monter dans la chambre ensemble...C'était plutôt satisfaisant de se dire qu'il ne m'en voulait pas de la charge de travail que j'avais. Du moins, jusqu'à ce qu'il me dise que je devais venir plus souvent ici. Je poussai un petit sourire en le regardant. "Je te le promet." même si cette promesse allait être dur à tenir, j'allais essayé de m'y tenir.

Ses tremblements me faisait mal au coeur, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Evan le jour où j'étais aller le voir à l'hopital avec Daniele. Les tremblements...Le manque...C'était une mauvaise chose ce que j'avais fais là, d'aller chercher un verre comme une dose de drogue pour un accro à la coke, ça le soulageait. Il avait bu son verre d'une traite alors que moi, qui n'aimait pas trop ce genre d'alcool, je buvais gorgée par grogée. Je fis une petite moue quand il reposa son verre vide. "Tu aurais dû essayé de te contenir"

Il parla ensuite de cette foutu lettre que j'avais découverte dans la poubelle, je poussai un soupir. "Avec des "si" on refait le monde." Je regardai alors mon petit-ami en fronçant les sourcils. "Tu me l'aurais cacher combien de temps, hein? Jusqu'à ce qu'un jour, Jimmy m'attende sur le pas de la porte, me riant au nez en me disant que la maison n'est plus la notre?" Je lui en voulais, aussi, de ne pas m'avoir dit avant pour ses problème s d'agent.

"Je t'en veux quand même un peu Howard, parce que si je n'aurais rie ndécouvert, tu ne m'auais rien dis. On aurait conitnuer notre vie et j'aurais continuer de rire au nez de Jimmy en le voyant aux soirées. Alors que c'est lui qui peut rire."

Elle fit une promesse. Est-ce qu’elle allait la tenir ? J’sais pas. J’étais trop mal placé pour lui reprocher si elle ne la tenait pas. Mais ce serait tellement bien si on pouvait passer plus de temps ensemble. C’était ça, non, une vie de couple ? J’sais pas, en fait. Tout ce que je savais c’est que je voulais la voir plus souvent, la prendre dans mes bras et toutes ces conneries-là. C’est pour ça que je souris quand elle me fit cette promesse. Je crois qu’elle la tiendra.

Maria me quitta un petit moment pour aller nous chercher un verre d’alcool. Je ne pris pas le temps de l’apprécier tellement j’en avais besoin. Je le bus d’une seule traite. Maria avait fait une remarque. Je la regardai en faisant moi aussi la moue.

-Mouais, j’sais…

Mais je n’avais pas su… Et j’étais sûr et certain que les prochains jours allaient être un enfer. Car s’il me restait une petite réserve d’alcool, je ne disposais plus de drogue. J’en prenais de manière récréative au moins une fois par semaine. Souvent lors de fête quand j’y allais seul. Mais je n’en avais plus et il n’y avait pas intérêt que Maria découvre quoi que ce soit là-dessus…

Je m’allongeai sur le lit reprochant un peu à Maria d’avoir regardé dans la poubelle. Avant de finir par m’excuser. Elle fronçait les sourcils. Je fis la moue. Elle m’en voulait. Elle était fâchée. Fachée que je lui ais caché ces choses-là. Fachée qu’elle aurait pu continuer à ne rien savoir et se foutre de Reed alors qu’il savait pour tout. Fachée de mon manque d’honnêteté en somme.

Je soupirai.

-Je sais, je sais… Je sais pas combien de temps je te l’aurais caché… Je le faisais pour te protéger de tout ça…

Eternellement que je lui aurais caché… Jusqu’à ce que ça se tasse. J’étais certain que Reed ne pouvait rien me faire de toute façon.

-J’suis désolé que Reed ai pu te ridiculiser pour la cause…

Je me redressai pour enlacer Maria de mes bras par derrière elle. Je posai un baiser sur sa joue.

-Dès que tout sera payé, ce sera de l’histoire ancienne. Et Reed ne pourra plus rien nous dire.

C’était aussi simple que ça dans ma tête.

-Mais maintenant, arrêtons de parler de ce type et de thunes. J’en peux plus de tout ça.

Je parlais à son oreille tout doucement. J’voulais vraiment ne plus penser à tout ça.

 

@ Billy Lighter

Il avait eu comme simple raison de cette cachoterie, le fait de me protégé Tu parles, il ne devais pas comprendre le sens du mot "protégé", c'était tout le contraire qui se passait. Il n'y avait rien de bien quand il y avait un secret...Je devais peut-être lui dire pour Daniele? Non. Il ne fallait pas. Sans quoi je lui ferais du mal...J'allais le protégé...C'était hypocrite de ma part de lui repprocher le fait d'avoir voulu garder ces dettes cachés pour me protégé...Je lui cachais nos sentiments à moi et à mon patron pour le protégé aussi...

Tu sais...Parfois, savoir ces choses là, ça fait moins mal que de le découvrir au bout d'un temps par sois-même...

C'était simplement ce que j'avais dis. Et au fond, je m'en voulais, j'avais ces putains de remords. Je n'avais jamais été infidèle (et peut-on dire qu'un baiser est un acte adultère?) et pourtant, je "l'étais" à présent que c'était du sérieux avec quelqu'un. Ca n'avait jamais été sérieux avec personne à part Howard. Il fallait croire que j'étais tombé sur la bonne personne trop tôt...A quelques mois près -ou semaines- tout aurait été bien plus facile...

Il s'excusa pour Reed. "Oh tu sais, je pense qu'il aurait trouver autre chose si tu n'aurais pas été là.Il trouve toujours quelque chose, c'est un cafard." Son baiser sur la joue me fit sourire alors qu'il me murmurait ne plus vouloir penser à tout ça. Je me retournais alors pour lui donner un baiser sur les lèvres. "T'es sûr que tes tremblements ne sont dû qu'au manque l'alcool?" Avait-je dis de façon à allumer Howard, mais mes mots étaient tellement prononcer de façon suave que même un moine aurait ressentit de l'envie.

Je l'avais alors à nouveau allongé en me mettant sur lui à califourchon. Bien sûre que je pensais à Daniele, et la façon la plus simple que j'avais trouver pour ne plus y pensé, c'était de m'amuser avec Howard.

La protection était mon excuse pour lui avoir caché la vérité. Des excuses j’en trouvais très facilement. J’étais passé maitre en l’art d’en trouver. Mais pourtant, c’était quand même bien une histoire de protection, mes cachoteries. Pour protéger notre couple. Pour que Maria ne claque par la porte en reprenant avec elle ses valises. Je me protégeais moi, en quelque sorte.

« Tu sais...Parfois, savoir ces choses là, ça fait moins mal que de le découvrir au bout d'un temps par soi-même... »

Je soupirai. C’est ce que les films nous apprenaient. Maria l’avait découvert par elle-même mes foutues dettes. Et ça lui avait fait mal. Mais si je lui avais dit avant, elle ne serait peut-être pas là à vouloir m’aider. Et si elle ne l’avait jamais su, on aurait continué à vivre normalement. J’m’en foutais de Reed, moi.

Je continuai mes excuses. Dans cet art aussi j’étais passé maitre. Trouver des excuses et s’excuser. C’est ce qu’on récoltait d’une relation avec moi. Je savais me faire triste et désemparé. J’savais faire craquer les filles, c’est la nature qui m’avait donné ce pouvoir. Et j’en usais tout le temps depuis que j’ai été en âge de comprendre que ça marchait.

Maria était convaincue que Reed l’aurait de toute façon fait chier avec autre chose.

-Sûrement.

C’était un cafard. Maria avait raison. Mais je voulais penser à autre chose. Je le fis bien comprendre à Maria qui répondit à mon appel posant ses lèvres sur les miennes.

Elle me posa une question d’une voix tellement suave que je ne savais pas si je devais la prendre au sérieux. Sans aucun doute, je mentis encore.

-Ouais, chérie.

J’avais dit ça sur le même ton que Maria. L’envie de l’avoir contre moi était renforcée par l’envie de ne plus penser à ses foutue dette.

Un sourire passa sur mes lèvres quand elle vint sur mettre à califourchon sur moi. Je l’attisais du regard passant mes mains par-dessous sa robe et remontant le long de ses cuisses. Je fis doucement remonter sa robe tout en continuant de la regarder.

-J’suis peut-être en manque d’autre chose en fin de compte.

Un sourire explicite montrait où je voulais en venir. Maria avait été plus en couple avec son travail qu’avec moi ses derniers jours et c’était d’elle dont j’étais en manque.

 

@ Billy Lighter

A califourchon sur lui, j'avais arrêter la conversation sur tous nos problèmes, sur le manque de confiance et les cachoteries. J'en avais assez, si je devais arrêter de travailler pour profiter, je voulais vraiment profiter de lui. Et lui sauter dessus, c'était le meilleur moyen de m'enfuir de tous mes problèmes relationelle. Prendre du bon temps avec Howard, c'était ne plus pensé à Daniele pendant un lapse de temps définit.

Alors qu'il remontait doucement ma robe, dévoilant mes cuisses, je un leger frisson me parcourut, au moins, j'étais sûre d'une chose, c'est qu'Howard me faisait de l'effet. Ses mains sur ma peau rendait mon corps accro à lui. Un sourire passa mes lèvres tandis que mes mains passèrent sur son torse nu. Je lui donnai quelques caresses alors que je vins l'embrasser doucement.

Je descendais alors mes mains jusqu'à son pantalon, lui déboutonnant doucement, avant de plonger mes mains sous son sous-vetement. Mes lèvres suivirent mes mains doucement, allant de son cou -déponsant des baisers doux- jusqu'à son bas ventre en passant par chacun de ses tétons. Je tirais alors doucement le corps de mon petit-ami au bord du lit, moi, je me posai au sol, mes lèvres à la hauteur de son intimité. Je lui enleva ses morceaux de tissus qui lui restait et approcha mes lèvres de ce qui faisait de lui un homme.

Etrangement, j'étais bloquée, je n'y arrivais pas, pour caché un peu ce blocage, je lui caressais avec mes mains. Je devais y arrîvé, ce n'était pas la première fois que je le faisais. Alors pourquoi là, maintenant, alors que je lui avais sans doute donné l'espoir, je ne pouvais pas le faire. J'embrassais ses cuisses, repportant alors le moment où j'allais à nouveau retrouver la position qui me bloquais.

Puis, j'eu une idée, j'enlever alors mon haut et laissa alors ma poitrine se coller à son intimité, mes lèvres s'emparant alors de son corps pour l'embrasser doucement.