L'odeur chaude de pancake vint titiller ses narines immédiatement attirées par le parfum sucré. C'est dans un hôtel à Los Angeles que June avait élu domicile le temps de la promotion de son nouveau long métrage. Cette vie aux allures princières savait satisfaire ses plus folles envies, contrastant alors à la bohème de quelques années plus tôt. Elle se prélassait mollement dans la couette au motif légèrement fleuri tandis que des myriades d'idées d'occupation germaient dans son esprit. Tandis qu'elle était portée à une réflexion sur la journée qui s'annonçait, une serveuse à l'attitude frivole et admirative vint compléter son petit déjeuner par du café, fraîchement préparé. June s'autorisa ainsi à s'échapper de ses draps pour s'approcher des plateaux largement garnis. Elle rampait dans sa nuisette bleu nuit jusqu'à la table basse où tout avait été soigneusement installé. Bien que ce style de vie soit facile et agréable, le goût de l'aventure, et de l'imprévu manquait tant au menu qu'à peine une bouchée plus tard, elle avait revêtu une veste pour arpenter les rues américaines. Avec son manager, elle avait pris rendez-vous chez un réalisateur que la jeune Wood intéressait. Après un entretien certes enrichissant, mais long, ils prirent part à un déjeuner d'affaires tout aussi ennuyeux que seule l'évocation du scénario amusa June. Loufoque et original, cette comédie promettait à une nouvelle preuve de ses talents.
Sa jupe noire se soulevait faiblement à chacun de ses pas assurés, laissant entrevoir le début de ses fines cuisses. Elle avait toujours gardé un style vestimentaire sobre, classique des années soixante, craquant rarement pour sa veste en cuir. Son chemisier blanc et parfaitement cintré moulait sa taille que les passants pouvaient ainsi se vanter d'avoir contemplé. Cependant, la rue n'était guère un beau lieu où se reposer de sa célébrité, c'était même le pire. Sous le regard désapprobateur de son agent, elle interpella immédiatement un taxi à qui elle tendit un morceau de papier abîmé. Plié dans tous les sens, l'adresse n'en était presque plus visible, si bien que le chauffeur mit plusieurs instants à la déchiffrer. Assise confortablement sur la banquette arrière, June se grattait anxieusement la nuque pendant que le chauffeur la paraît de tout les compliments. Elle hauchait vaguement de la tête tout en le remerciant, mais ses pensées étaient tournées ailleurs. River Moriarty. Ce nom résonnait dans sa tête comme un écho éternel. River, elle n'en était guère amoureuse, simplement intriguée. La sensation chaude de ses baisers dans sa nuque, de ses doigts qui glissaient le long de ses hanches l'envahissait de nouveau. Sans n'en penser quoique ce soit de particulièrement romantique, River était l'un de ces amants que le lendemain poussait à retrouver. Un mystère rodait autour de lui que June ne pouvait s'empêcher de vouloir déceler. Arrivée à destination, elle s'échappa aussitôt de la voiture. Et au grand air, la jeune femme remercia son conducteur, en le payant d'une liasse de billets:
" Merci beaucoup. Gardez la monnaie. Bonne journée. "
Troublé de rencontrer la célébrité, il lui décrocha un large sourire avant de filer sur son siège où cacher les rougissements qui le gênaient. Il disparut dans une ruelle qui se dessinait au loin. June gardait cet air faussement embarrassé au moindre regard posé sur sa silhouette féminine, tout en s'approchant de la vaste demeure du prestigieux acteur Moriarty. Elle toqua délicatement, puis plus fortement jusqu'à ce qu'on ne lui ouvre. Elle déambula gracieusement dans l'entrée, et déposa son sac à main sur une table qui ornait un salon à sa gauche. Comme un soulagement, elle souffla à son interlocuteur:
" Tes beaux yeux bleus m'ont manqué, River. J'ai prévenu Zachary de mon absence. Et nous avons tout notre samedi soir... "
Elle se retourna brusquement pour toiser le jeune homme, stoïque et vint langoureusement enlacer son cou qui n'attendait que les bras lisses de la demoiselle. Sa chevelure blonde ondulant sur ses épaules, elle repoussait quelques mèches d'or d'un geste bref du visage. Ses yeux verts où une innocence hypocrite se lisait, se plongeaient alors dans les prunelles océaniques de River. Elle n'osa tout d'abord pas l'embrasser, restant sagement accrochée à sa nuque, sa poitrine si proche de son torse qu'ils pouvaient mutuellement sentir leur coeur battre.
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Dernière édition par June Wood le Mer 3 Aoû - 23:51, édité 1 fois
River Moriarty
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Sujet: Re: Saturday night fever [HOT] |River Moriarty| Mar 2 Aoû - 15:28
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La fin de l'après-midi approchait et j'étais retranché dans mon grand appartement. Tous les rideaux étaient fermés, toutes les lumières éteintes, de même que la télé, sauf la lampe de chevet qui diffusait le peu de lumière qu'il me fallait pour lire le script du prochain film dans lequel j'allais jouer. Le premier film dans lequel j'avais obtenu le premier rôle. En même temps, j'aurais mal vu Robin dans le rôle de ce gars aux apparences extrêmement sympathiques et serviables (jusque-là, il aurait pu convenir), mais qui était en réalité un serial-killer impitoyable (adieu, Robin).
Pourquoi je m'étais reclus dans l'obscurité ? Parce que mon futur personnage le faisait. Une fois à l'extérieur, il était un homme on ne pouvait plus normal, limite le genre de gars auquel on ne fait même pas attention quand on le croise dans la rue, mais chez lui, il vivait toujours dans le noir. Du coup, c'était ce que je m'étais mis à faire aussi. Et ma peau naturellement ivoire m'en était reconnaissante car elle était loin d'être idéale pour supporter le soleil de Los Angeles.
Je connaissais le script par cœur et d'ailleurs, malgré que la lampe était restée allumée à côté de moi, celui-ci était posé sur la table basse du salon. Je restais le plus immobile possible, les yeux grands ouverts, assis dans le fauteuil, mes pieds chaussés de mes combat-shoes croisés sur la table juste à côté du script intitulé tout simplement Lies. Mon crucifix inversé en argent pendait au bout de ma chaîne sur mon torse nu, vu que je n'avais daigné me vêtir que d'un jeans noir.
Je n'étais qu'à moitié présent, une partie de mon esprit me jouant à l'avance le film, ce qui allait me permettre de jouer d'autant mieux que je m'étais mis dans les conditions de vie du personnage depuis quelques temps. Et c'était là que ça devenait dangereux... Si j'en devenais vraiment trop proche, je n'allais plus pouvoir contrôler mes propres pulsions que j'avais jusque-là gardées sous clé, me contentant de réaliser mes fantasmes en choisissant les rôles qui me permettaient d'évacuer. Le plus excitant jusqu'à maintenant ayant été mon rôle dans Keeping Our Lands...
Le salon, comme le reste de l'appartement, était propre à l'extrême et très bien rangé, rien ne dépassait et quand j'utilisais quelque chose, je le remettais toujours à sa place. Chaque chose avait sa place, qui ne changeait jamais. Et ça, c'était un point commun que j'avais avec mon personnage et ce bien avant de lire une seule ligne de Lies.
Quand on sonna à la porte de l'appartement, il me fallut le temps de réaliser, puis de remonter des tréfonds de ma conscience. Mes yeux furent les premiers à bouger, mes sourcils se fronçant. Ce n'était pas comme si j'avais énormément de visites ici. La plupart du temps, je ne voyais d'autres personnes que lorsque je sortais pour me rendre aux studios ou quelque chose comme ça... Même Henri, mon agent, ne se risquait que rarement jusqu'ici, préférant toujours me rencontrer dans des endroits publics comme le Starbucks ou les studios. Et il me contactait toujours par téléphone pour planifier ce genre de réunion...
Ma curiosité piquée, je me décidai à me lever, me dirigeant jusqu'à la porte d'un pas de prédateur. Je posai ma main sur la clinche de la porte et attendit une seconde avant d'ouvrir brusquement. Et là, en voyant June, le fantôme d'un sourire se dessina sur mon visage très pâle. J'avais espéré voir Axel derrière cette porte, mais la jeune femme, c'était encore mieux. L'amusement serait différent de celui que j'aurais pu avoir si la visite avait été celle de mon cousin journaliste.
Après lui avoir ouvert la porte, j'étais entré, lui laissant l'accès libre, un peu plus loin dans le hall, sans prononcer un mot. Cela ne voulait pas dire que je lui en voulais ou que je n'avais pas envie de la voir, mon sourire inconscient était là pour le prouver. Elle pénétra dans le hall et je passai derrière elle comme si j'allais fondre dessus, la frôlant presque, fermant dans le même mouvement la porte d'entrée à clé au passage, gardant ladite clé dans mon poing fermé. Elle allait être ma prisonnière consentante pour un moment maintenant. Je la suivis comme son ombre, planquant au passage la clé discrètement derrière le meuble à chaussures du hall, jusqu'au salon où elle posa son sac avant de s'accrocher à mon cou et je fixai mon regard dans les deux perles de jade qui lui servaient d'yeux.
Je pouvais sentir déjà ses petits seins qu'elle plaquait exprès contre mon torse, décrédibilisant totalement les airs innocents qu'elle voulait donner à son regard. Je savais pourquoi elle était là et ce qu'elle aimait... On allait pouvoir s'amuser à notre façon, sans se préoccuper de quoi que ce soit puisqu'elle disait avoir arrangé le coup avec ce bon vieux Zach que je croisais de temps en temps ça et là mais à qui je n'avais jamais vraiment parlé.
Je plaçai mes mains sur les flancs de la jeune femme, les laissant ensuite descendre jusque dans le bas de son dos.
-J'ai planqué la clé de l'appartement, de toute façon...
Mes lèvres frôlèrent les siennes et je fermai les yeux, jouant avec ses sensations autant qu'avec les miennes. Je pouvais sentir la chaleur de son souffle et son cœur battre contre mon torse. Je voulais les sentir tous les deux accélérer. Je continuais à la frôler sans l'embrasser. C'était une forme de torture, si on voulait, car si elle avait fait le chemin jusqu'ici, c'était pas pour tailler une bavette sur les dernières élections législatives... Elle avait envie de moi et j'avais envie d'elle. Sauf que si elle était venue c'est qu'elle le voulait encore plus que moi. Je chuchotai.
-Tu ne pourras sortir que quand je voudrai bien...
Quand elle se rapprochait pour supprimer la distance entre nos lèvres, je reculai mon visage de quelques millimètres, juste pour être hors de sa portée. Puis, mon visage descendit dans son cou, que j'embrassai doucement, plusieurs fois, langoureusement, avant de m'amuser à la mordiller.
Le parfum viril et séduisant de River se mêlait à son odeur, mélange de vanille et de camomille. Alors qu'il était resté muet à son arrivée, le temps que June dépose ses affaires, il prit finalement la parole de cette voix lasse dont seul un sourire presque imperceptible cassait le côté inintéressé. Et la tension sauvage entre eux deux s'installait de nouveau. La clé? Elle n'en avait pas besoin, elle savait de toute façon qu'aucune envie ne la poussait à s'échapper lorsqu'elle passait la nuit dans les bras du bel acteur. Un sourire malicieux s'esquissa alors sur ses lèvres, les pommettes déjà rouges de honte à l'idée de ce qu'ils allaient faire.Tu ne pourras sortir que quand je le voudrais bien... Cette phrase lancée sur le ton de la provocation hantait son esprit brouillé par les caresses qu'elle ressentait au creux des reins. Elle battit des cils comme une parade nuptiale et leur regard se croisant s'envoûtèrent d'une de ces passions qui suffit à satisfaire une nuit. Tandis qu'elle s'approchait langoureusement pour obtenir les lèvres de son amant, celui-ci se distançait légèrement pour faire durer le plaisir de l'attente. L'attente, c'était certainement ça le plus stimulant. L'attente de ce moment où leur chair se frotteraient, leurs lèvres se colleraient, de ce moment où ils partageraient leur corps l'un à l'autre. Alors que River ne cessait de fuir sa bouche entrouverte, il vint lui apposer la sienne sur la nuque découverte de la douce blonde. Ensuite, d'un geste lent, elle repoussa, la paume de sa main sur son torse, le Moriarty déjà subjugué. Elle murmura, d'une voix presque inaudible:
" Attend. Si nous avons toute la nuit, profitons en pleinement. N'épuisons pas nos forces tout de suite. J'ai pris de quoi nous occuper pour un temps. "
D'une façon aérienne, décalée, June se sépara du jeune homme pour s'approcher de son sac positionné sur une table. L'idée de ne pas se précipiter lui était paru évidente à la vue de sa disponibilités rare. Elle espérait que cette proposition ne découragerait pas le grand brun qu'elle admirait de haut en bas. Sans gêne. Ce corps lui appartenait pour cette nuit. Elle saisit hors de son sac rouge cerise, une bouteille de champagne dont le prix approchait certainement une lourde somme. Elle revint, en brandissant fièrement la liqueur, près de River qui gardait cet air détaché. Elle déposa finalement la bouteille sur une table basse, imaginant qu'au besoin, River chercherait de quoi l'ouvrir. L'effleurant du bout des doigts, elle le fit tomber sur le canapé de velours. Le forçant ainsi à s'y allonger, elle s'étala tendrement tout du long sur ce corps qu'elle enviait tant. Songeuse, June traçait des cercles sur les épaules saillantes de River. Elle demanda, l'esprit perdu dans ses suppositions:
" Tu n'as pas peur que la presse apprenne pour nous..? Si mon agent l'apprenait, il me tuerait sûrement. "
Parler avec River, c'était aussi difficile que d'affronter la réalité. Résister à la tentation de le caresser éternellement lui semblait impossible. Et puis surtout, River n'était guère bavard. Lorsqu'il parlait, il procurait des frissons d'effroi. Par exemple, même si elle l'avait pris sur le ton de l'humour, June était persuadée qu'il la préserverait vraiment comme sa prisonnière. Heureusement, elle y consentait. N'ayant cette fois plus l'opportunité de lui fuir, elle l'embrassa. Un de ces baisers fusionnels digne du grand écran. Les sentiments amoureux n'existaient pas à cette heure. C'était un amour chaud, vif, brûlant dont la flamme s'éteint après un orgasme réciproque. Un amour où les disputes n'existaient pas car les mots étaient bannis. Et voilà que June brisait cette règle en lançant un sujet de conversation. La presse, ennemie d'un jour, amie d'un autre. Les scoops étaient souvent de bonne augure, cependant étant connue comme la petite amie sage et fidèle de Zachary, elle était effrayée à l'idée que ses relations se sachent. Un espoir vain de réconfort de la part de River se lisait dans son regard troublé. Malgré ça, elle décida de passer outre ces interrogations douteuses pour s'approprier les lèvres chaleureuses se son amant. Si coucher n'était pas encore à l'ordre du programme, profiter de la beauté physique de l'autre l'était. Ce moment était doux, surréaliste même. Allongée sur River, June oubliait presque le côté bestial et dépourvu d'humanité de l'acteur à moitié nu. Son coeur battait à une vitesse hallucinante, et son souffle haletant de désir. Elle vint entourer son menton osseux du pouce et de l'index, caressant le début de sa joue en chuchotant comme un appel pour se calmer le nom de celui qui l'attirait. River, River, River...
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Sujet: Re: Saturday night fever [HOT] |River Moriarty| Jeu 4 Aoû - 12:24
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Le jeu avait commencé entre June et moi. Ce que j'aimais, chez la jeune actrice, c'était qu'elle ne prenait pas vite peur. Inconscience ou réelle témérité, je ne savais pas ce que c'était, mais elle ne m'avait jamais déçu jusque-là. C'était le contrôle total, que je voulais. Mais comme à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, la résistance que m'opposait ponctuellement June m'excitait au plus haut point. Si elle avait été totalement soumise, elle n'aurait eu strictement aucun intérêt à mes yeux.
J'avais déjà pris une partie du contrôle en planquant la clé de l'appartement, ce qui faisait que je serais seul maître quant au moment où la jeune femme pourrait se tirer d'ici. J'étais également, pour l'instant, seul maître du moment où nos lèvres se scelleraient, m'écartant à chaque fois que June essayait de m'avoir. Mais quand je craquai pour mes propres pulsions, commençant à mordiller et embrasser son cou, ce fut elle qui me repoussa du plat de sa main chaude sur mon torse. Un geste lent, mais ferme. Je m'écartai, la fixant droit dans les yeux, mais une expression amusée sur le visage qui voulait dire « Tu veux jouer ? On va jouer. ». Mais surtout : « Je vais gagner ».
Elle prétexta qu'on ne devait pas se fatiguer tout de suite, qu'il fallait faire durer le plaisir. Et elle s'écarta de moi pour aller fouiller dans son sac. Je la regardai faire, admirant son corps que j'essayais de deviner à travers les vêtements très simples, mais très classes, qu'elle portait. Une petit jupe noire qui dansait au-dessus de ses genoux au moindre de ses mouvements et un haut blanc que je savais déjà comment enlever...
Ma langue passa sur mes lèvres. J'étais un prédateur à l'affût de sa proie, mais je devais patienter avant de fondre sur elle.
De son sac rouge sang, elle sortit une bouteille de champagne et je souris. Elle allait perdre ses moyens un peu plus avec l'alcool qu'il y avait là-dedans... Moi, je n'en ingurgitais jamais. Je n'aimais pas perdre le contrôle. Mais je gardai cette carte dans mon jeu, bien à l'abri.
Elle posa la bouteille sur la table avant de revenir vers moi. Elle m'effleura du bout des doigts et, docile uniquement parce que j'avais au moins trois coups d'avance, je reculai vers le divan sur lequel je finis par me laisser tomber et m'allonger, la bouteille non loin de moi, à portée de main.
Même dans l'obscurité dans laquelle j'avais plongé l'appartement, le soleil chaud de Los Angeles essayant de s’immiscer à travers la moindre faille, je pouvais voir les joues rouges de la jolie blonde. Soit elle avait chaud, soit elle avait honte sans pouvoir s'empêcher d'avoir envie de moi, ce qui, dans les deux cas, me satisfaisait pleinement.
Elle s'étendit sur moi, sa jupe remontant légèrement sur ses cuisses alors qu'elle s'installait plus confortablement, se frottant contre mon jeans. De ses doigts, elle se mit à dessiner des choses abstraites sur mon torse et mes épaules, traçant des sillons de frissons. Mes mains à moi commencèrent par dégager ses cheveux de son visage avant de glisser jusqu'à ses fesses, puis sa cuisse que j'invitai à remonter plus haut pour m'y donner un accès plus facile. Au niveau de mon jeans, un peu en dessous de ma taille, elle pourrait sentir quelque chose de dur, mais ce n'était pas forcément ce qu'elle pensait.
Elle me posa alors une question qui me surpris. Il était très rare qu'on se pose des questions de ce type. Il était rare qu'on parle énormément tout court, d'ailleurs. Caressant toujours sa cuisse, je fis mine de réfléchir. Je plongeai ma main dans la poche de mon jeans, mon autre main prenant le relais pour lui caresser le bas du dos et remonter un peu son haut, me permettant d'avoir accès à sa peau douce et chaude. Et nous nous étions embrassés une première fois, langoureusement, augmentant l'excitation l'un de l'autre à l'idée de cette nuit prometteuse. Elle ferait attention, je l'espérais, à cette sensation-là et pas à la main qui était dans ma poche.
Je ricanai après avoir mis fin au baiser. Et continuai à la distraire en répondant finalement à sa question.
-Je n'ai pas peur...
La presse pouvait bien raconter n'importe quoi tant que je n'avais tué personne. Je n'étais engagé à rien ni personne, je faisais uniquement les films que je voulais et surtout, je couchais avec qui je voulais. S'ils voulaient étaler ça dans la presse, grand bien leur fasse, ça ne changerait en rien ma vie.
June, elle, avait peur de son agent qui pourrait la tuer si on apprenait pour elle et moi.
-S'il te tue, j'aurai une bonne excuse pour le tuer.
J'avais dit ça très sérieusement pour la simple et bonne raison que j'étais très sérieux. Et d'ailleurs, j'avais bien dit que le meurtre (dont je savais très bien que pour elle, il s'agissait d'une métaphore) de la jeune femme ne me donnerait pas une « raison », qui aurait été passionnelle, mais bien une « excuse » pour me défouler sur son agent, ce qui faisait une grande différence.
Et entre-temps par jeu et comme pour ponctuer ma phrase, un petit « Click ! » métallique se fit entendre juste en dessous de l'oreille de June et elle pouvait sentir le contact du métal froid contre la peau fragile de son cou. J'avais sortis de ma poche mon couteau à cran d'arrêt et avait posé le bout de la lame, sans appuyer, contre la carotide de la jeune actrice.
-Viens ici.
D'un tout petit mouvement de la lame, je l'avais invitée à remonter un peu plus haut pour l'embrasser encore et de ma main libre, j'avais fait passé sa cuisse à côté de mon bassin, la plaçant à moitié à califourchon et à moitié allongée sur moi. Même à travers sa jupe et mon jeans, je pouvais sentir qu'elle devenait extrêmement chaude.
Je fis durer le baiser, et c'est encore moi qui décida quand y mettre fin, en éloignant ma lame du cou de la jeune femme. Je croisai à nouveau son regard alors que mon bas-ventre brûlait et que je me sentais à l'étroit dans mon jeans un peu trop serré. Je tendis le bras pour attraper le bouteille de champagne.
-Tu as chaud... Tu dois avoir soif...
J'utilisai mon couteau à cran d'arrêt pour découper l’aluminium qui emprisonnait le bouchon avant d'ouvrir la bouteille avec un « pop ! » caractéristique, June toujours allongée entre mes bras qui manipulaient la bouteille.
River et June n'étaient que des joueurs téméraires, et ambitieux qui une fois de temps à autres venaient réclamer leur victoire. Alors qu'il dégageait les quelques mèches rebelles qui pendaient sur son visage, elle le toisait. De ses yeux verts grands ouverts de désir. Elle battait doucement des cils, et son regard était fixé sur le bel homme sous son ventre. Svelte, musclé, des prunelles d'un bleu glacial à tomber, et un sourire taquin, physiquement River était l'amant idéal. Et aux yeux de June, il l'était aussi mentalement. Mari ou père ne lui aurait jamais correspondu, mais amant. Sauvage, féroce, étrange toutes les qualifications étaient bonnes pour passer une délicieuse nuit. Les mains menues de River glissèrent le long de sa colonne vertébrale pour atteindre ses cuisses légèrement fébriles au contact chaud. Elle n'avait pas peur, June. Elle savait ce qu'elle faisait. Le soleil de Los Angeles les berçait dans cette pénombre où seuls quelques rayons réussissaient à s'infiltrer pour illuminer leur visage. De ses caresses, il l'invitait à rapprocher sa cuisse de son bassin, ce qu'elle ignora pour le moment. À la question qu'elle venait bêtement de lui poser, il réfléchit tout de même. Comme si cela l'importait. Et ça fit plaisir à June qui ne put rétracter son sourire. Durant sa réflexion, il vint chaudement frôler son dos sous le chemisier qui usuellement le recouvrait. Comme pour une réponse à ce changement, elle vint rapidement déboutonner son haut, sans pour autant s'en dévêtir, lui offrant simplement la vue de son torse uniquement habillé de son sous vêtement. Il n'avait pas peur. C'est ce à quoi elle s'attendait de sa part. Quant à son agent, il se servirait de ce prétexte pour assouvir ses pulsions de meurtrier. Comme toujours, elle préféra en rire qu'en paniquer avant de lui susurrer:
" Tu n'as jamais peur. "
Un son l'interpella. Quelque chose qui se clipsait ou encore se fermait. Pourtant ce ne fut qu'au contact froid d'une lame sur sa nuque qu'elle lâcha un inaudible hoquet de surprise. Accompagnant ses propos sanguinaires, River contraigna June à avancer son visage près du sien, par un couteau posé à son cou. Ses gestes, il les maîtrisait et rapidement l'effroi de l'actrice s'estompa, cependant encore une fois, il avait repris le contrôle. Viens ici., lâcha-t-il comme un ordre auquel elle obéit langoureusement. Mais, elle le fit le regard rivé dans le sien illuminé par la lueur de défi qui régnait. Elle vint combler ce baiser qui les unissait de nouveau pour finalement s'installer à califourchon. La sensation froide la lame la faisait trembler et son coeur battait anormalement vite. Elle se redressa une fois que River eut retiré le couteau dont la pointe titillait sa carotide. Elle ôta manche par manche son chemisier qu'elle déposa sur le rebord du canapé où ils étaient avachis. Puis, quand il eut ouvert la bouteille de champagne, elle la saisit et après avoir bu une bonne gorgée pétillante, demanda:
" Tu ne bois toujours pas d'alcool..? Tu devrais, ça fait oublier les emmerdes de la vie. "
Enfin, elle reposa la bouteille lourdement sur la table, tout en s'essuyant les lèvres. Et alors que June revenait vers lui pour l'embrasser, que leur bouches s'apprêtaient à se toucher, elle recula subitement un large sourire de vengeuse sur le visage. Au passage, elle attrapa brusquement le couteau des mains de River de qui elle se décolla pour se mettre debout, face au canapé où il était allongé. Celui ci glissa de ses mains volontaires et tomba sur le sol, où d'un coup de pied sur le manche elle le balaya sous le fauteuil. Sournoisement, elle triomphait et ses yeux vert jade étaient couverts de fierté.
" Alors maintenant que tu n'as plus ton jouet, qu'est ce qu'on fait? "
Elle vint du pouce caresser la joue sans n'oser s'allonger de nouveau sur son amant. D'un air ainsi prétentieux, en un saut elle s'assit sur la table les jambes croisées, impatiente de voir la revanche du beau River.
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Sujet: Re: Saturday night fever [HOT] |River Moriarty| Sam 6 Aoû - 12:30
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June avait déboutonné son haut, me laissant voir la naissance de ses seins encore dissimulés par son soutien-gorge. Ma langue repassa, gourmande, sur mes lèvres. Elle était à moi pour une nuit et je ne comptais pas la relâcher avant demain matin. Elle était à califourchon sur moi et j'en avais profité pour reprendre le contrôle total de la situation tout en répondant à ses questions existentielles. Le genre de question qui me venait rarement à l'esprit.
Je souris quand elle répéta que je n'avais jamais peur. Non. Je n'avais pas peur parce que je n'avais aucune raison d'avoir peur.
Le hoquet qu'elle avait eu quand elle avait senti ma lame contre sa peau m'avait fait ricaner de plaisir. Et mon désir pour June augmenta encore quand elle obéit à mon ordre de se rapprocher de moi. Avec toujours cette attente, ce « alors ? Tu vas faire quoi, maintenant ? ». Et je savais que June était vive, intelligente et qu'elle pouvait rivaliser d'imagination. Mais mes envies prirent le dessus sur le contrôle que j'avais de moi-même et, pris par le baiser que nous échangions, j'avais fini par éloigner un petit peu la lame de son cou.
Et comme June se redressa pour enlever complètement son chemisier, rendant mon jeans encore plus étroit, je choisis de lui ouvrir la bouteille de champagne avant de la lui tendre, gardant mon couteau en main. Elle avait pris la bouteille et en avait bu une longue gorgée alors que je regardais avidement ses lèvres embrasser le goulot...
Elle me fit revenir un tout petit peu à la réalité, et sourire, quand elle affirma que l'alcool était bon pour oublier les emmerdes.
-Je n'ai pas d'emmerdes...
Je n'avais donc rien à oublier. Je n'aimais pas oublier. Je voulais être conscient de tout pour ne pas faire d'erreur... Mais même complètement sobre, j'étais actuellement sous l'emprise de June. Elle était une sorte de drogue qui vous mettait dans un état second à elle toute seule. Le simple fait de la regarder faisait que mon cerveau se mettait en ébullition et que mes actes d'habitude si calculés et réfléchis, si froids, étaient brouillés, devenaient impulsifs, pures manifestations de l'explosion d'hormones qu'elle provoquait en moi.
Tels étaient le pouvoir et l'influence de June Wood sur River Moriarty. Voilà pourquoi elle pouvait approcher de près comme un dompteur est le seul à pouvoir approcher son lion sans se faire étriper. Elle était une des rares personnes à pouvoir se vanter de pouvoir me faire faire pratiquement ce qu'elle voulait et ce uniquement par jeu.
Elle avait posé la bouteille sur la table et s'était approchée de moi, frôlant à son tour mes lèvres des siennes mais reculant au moment même où j'allais brusquement rapprocher ma tête pour réclamer mon dû, et ce, avec un sourire espiègle et vengeur qui invitait au jeu. Je sursautai quand, mon regard prit par ses yeux de jade, elle me prit mon couteau à cran d'arrêt des mains pour le faire disparaître d'un coup de pied sous le divan, hors d'atteinte.
-Bien joué.
Je souriais, mi-amusé, mi-frustré par ma propre distraction. June s'installa sur la table, entre mon script et sa bouteille de champagne, les jambes croisées avec une classe naturelle que j'avais rarement vue même chez les actrices les plus connues, ses épaules nues et ses petits seins mis en avant par la cambrure alléchante de son dos.
Je me redressai sur le divan, m'asseyant face à elle et la défiant du regard, imitant à la perfection celui de la jeune femme. En tant qu'acteur, je jouais la plupart des émotions que je devais avoir uniquement par mimétisme, reproduisant les expressions que j'avais vues sur les visages des personnes que j'avais rencontrées durant ma vie et dont j'avais enregistré les traits selon ce qu'ils ressentaient. Je n'avais plus qu'à les ressortir au besoin.
Autant dire que pour Keepin Our Lands je n'en avais pas eu besoin. Je n'avais eu besoin que d'être moi-même.
-Maintenant ? Je me venge.
Je me laissai glisser au bas du divan, m'agenouillant devant elle qui était assise sur la table basse. Mon visage arrivait désormais au niveau de ses seins dont je me mis à embrasser les parties que son soutien-gorge me laissaient libres, pour augmenter son désir... Tout en l'embrassant, j'avais défait les boutons de mon jeans noir et, une fois un peu plus libre, moins serré, je ne pus retenir un soupir de soulagement.
Puis, j'avais arrêté d'embrasser June pour replonger mes yeux de glace dans les siens.
-Tu crois vraiment que je n'ai pas d'autres armes pour te soumettre?
J'avais dit ça tout en passant mes mains sous sa jupe, doucement, la caressant pour l'inviter à décroiser ses jambes petites, musclées à la perfection, juste ce qu'il faut. Puis, j'avais attrapé son sous-vêtement pour le faire glisser le long de ses cuisses, tout doucement pour faire durer le plaisir, mon regard ne quittant pas le sien alors que je me nourrissais tel un monstre affamé de la moindre expression de plaisir et de désir qu'elle pouvait laisser paraître sur son visage.
Il faisait chaud. Les mots manquaient. Comme toujours, car jamais aucun mot ne pourrait remplacer une main qui caresse des hanches. Des lèvres qui se mordent, se déchirent de passion. Des jambes qui s'enlacent, se serrent, et se frottent avec une telle intensité que c'en est presque violent. Jamais aucun Je t'aime ne pourrait remplacer l'amour bref, et bestial qui ne dure que l'instant d'une nuit. June le savait. River le savait. C'était sûrement pour ça qu'ils se taisaient. Ou ne laissaient échapper que quelques provocations pour faire bouillir l'autre davantage et ainsi finalement recevoir dans ses bras un corps chaud, stimulé par des mots sans douceur. Si la vengeance était habituellement un plat qui se mangeait froid. Elle était cette fois un repas brûlant, constant dans son spectacle. Arrogant et agréable. Pas pour la vie. Pour une nuit, il fallait toujours se le rappeler. C'était la règle d'or d'une liaison de ce genre. La relation qui unissait River et June était particulière, et elle l'espérait unique. Qu'il ait des amantes ne lui importait pas, mais elle savait ou du moins se persuadait qu'aucune n'égalait la passion qu'elle faisait naître chez le beau brun. Et dans tout ça, il y avait Zachary. Dans tout cet amas d'informations de caresses, de sensations, de palpitations, il y avait un Zachary. Ailleurs. Bien trop loin pour voir, mais trop près pour que June ne sente pas un regard lourd de reproches s'abattre sur elle. Pourtant, elle le savait: il n'y pensait même pas. Elle était la belle blonde accrochée à son bras devant les caméras, ni plus ni moins. Et pour balayer les prunelles bleutées de celui qu'elle aimait réellement, elle plongeait ses yeux verts dans celles d'un autre. Ainsi était-on sensé oublier l'amour, par le sexe. Les lèvres douces et humides de River se posèrent sur ton torse qu'il embrassait érotiquement. Elle ne put cacher un faible rougissement, et apercevant ses mains menues chercher son sous-vêtement, elle posa fermement sa paume sur l'avant-bras de River en repoussant délicatement ses mains. S'approchant de l'acteur, June vint alors lui souffler dans les creux de l'oreille:
" Fais durer le plaisir. "
Elle insufflait cela comme un dernier souhait, un unique conseil. Sa jupe déboutonnée d'un bref mouvement du pouce, elle fit glisser celle-ci le long de ses jambes minces pour qu'elle vienne s'affaisser sur le sol. Alors, June ouvrit ses cuisses, repliant ses pieds contre le creux du dos de River s'offrant à elle. Enlaçant la nuque de celui-ci, les doigts liés à l'arrière de son cou, elle se laissa porter par l'acteur qui lui faisait désormais office d'amant. Elle riait, bêtement comme une enfant qu'on porte pour l'amuser. Un rire discret, léger. Et assez joyeux pour faire retomber toutes les idées morbides qui occupaient certainement l'esprit du dérangé. Si River était bon au lit, June ne pouvait s'empêcher de craindre les sautes d'humeur de celui-ci. Un véritable fou. La soumettre? Elle en doutait. Ce n'était pas de la soumission, ou cela ne l'avait jamais été aux yeux de June. C'était un jeu d'attaques et de vengeances duquel seul l'orgasme triompherait. Ainsi voyait-elle ses nuits passées le visage enfoui dans la nuque du séduisant River. Intriguée par le terme choisi, elle haussa donc simplement un sourcil avant de répondre qu'on ne soumettait pas June Wood. Elle était indomptable, ou en tout cas, aimait à le prétendre. Embrassant une énième fois le jeune homme auquel elle s'était accrochée, elle aimait à respirer son parfum viril. Sa propre odeur fleurie se mélangeait à celle rassurante qui ornait habituellement les vêtements de River.
" On va dans ta chambre..? ", glissa-t-elle l'air de rien, en jouant avec les cheveux bruns de celui-ci.
Et s'avançant, elle finit par perdre l'équilibre qu'elle avait assise sur la table, ne tenant plus que grâce aux mains nouées à la nuque du Moriarty. Ils se toisaient, avec cette sauvage envie de tout dire. Mais il n'y avait rien à dire. Tout ce qu'ils avaient à se dire se résumait en palpations et caresses. Alors, ils se disaient tout par un geste des hanches, une langue qui repasse sur les lèvres de l'autre, des cuisses qui frottent le bassin. Ils parlaient d'un langage secret, humain, et sensuel.
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River Moriarty
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Who Am I? Age: 29 Date de naissance: 25/05/57 Localisation: Hollywood Birth place: Troy (Michigan) Je suis: dangereux Song: Dangerous Tonight - Alice Cooper
Sujet: Re: Saturday night fever [HOT] |River Moriarty| Jeu 8 Sep - 12:13
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Saturday Night Fever
Je voulais le contrôle et j'étais sur le point de l'avoir alors que je passais mes mains sous sa jupe pour aller chercher l'élastique de son sous-vêtement. Mais c'est à ce moment-là que, d'une poigne presque trop ferme pour un petit gabarit tel que June, cette dernière retint mon geste. J'aurais pu prendre ça très mal, j'aurais pu décider de prendre ça pour une nouvelle provocation me poussant non à de la douceur, mais à plus de brutalité.
Mais comme toujours, June savait où étaient les limites et si ses mains m'avaient ordonné, tout simplement, d'arrêter de que j'avais en tête de faire, sa voix, elle, adoucit le tout en en demandant plus. Plus de plaisir, c'était ce qu'elle voulait. Faire durer les choses, continuer à jouer.
Et ça, c'était un concept que je pouvais accepter car c'était un jeu auquel j'aimais jouer.
Je n'avais cependant pas pu m'empêcher de jouer, justement, la fusillant presque de mes yeux bleus glace, cherchant à faire naître autant de peur que de plaisir chez la jeune femme. Pour réponse à ce regard, elle s'offrit un peu plus à moi bien que ce ne soit pas de la façon dont je l'avais prévu. Elle m'accordait un peu plus, à moi aussi. Elle déboutonna sa robe d'un geste expert et la fit glisser, dévoilant à ma vision son corps parfait et pratiquement nu si ce n'était le vêtement que j'avais essayé d'enlever sans y arriver.
Je voulais la soumettre et je n'en faisais aucun secret. Elle avait passé ses bras autour de mon cou et ses cuisses brûlantes, elle les avaient scellées autour de ma taille. Je m'étais alors redressé, la portant sans aucun problème. Elle me fit sourire en affirmant qu'on ne soumettait pas June Wood. J'avais fait une moue. Mouais. Ça restait à prouver.
Elle vint m'embrasser une nouvelle fois et je répondis à ce baiser comme si j'allais la dévorer. Je la soutenais et sentais ses petits seins se presser contre mon torse nu et aucun doute que leurs bouts durcis n'étaient qu'un symptôme de l'envie que je lui inspirais. Tout comme l'était, en ce qui me concernait, l'étroitesse soudaine de mon jeans noir et la légère brume de transpiration qui apparaissait petit à petit sur ma peau ivoire.
Les mains de la jeune femme passèrent dans mes cheveux. Un geste qui avait le don de me calmer même au summum de la colère mais qui ici, me fit juste soupirer, et me sentir étrangement bien. Je souris à June quand elle demanda si on allait dans ma chambre. Encore une preuve qu'elle savait comment faire. Elle demandait, elle n'imposait pas. C'était juste un moyen détourné, mais ça fonctionnait.
Je hochai la tête et me mis en mouvement, la portant jusqu'au lit où je la lâchai, la laissant tomber tout simplement sur le matelas du lit parfaitement fait. Puis, montant dessus, à genoux moi aussi, je la poussai en arrière pour qu'elle s'allonge sur le dos. Puis, la surplombant, mes poings enfoncés dans le lit de part et d'autre de ses flancs, je laissai jouer mes lèvres et mes caresses sur son corps, ne résistant pas à la tentation de la mordiller ci et là, en essayant de me contenir, ne flirtant qu'avec les limites de sa douleur.
De son ventre, je passais à ses cuisses, ses jambes. Puis, m'allongeant plus contre elle, je revins chercher ses lèvres. Enlaçant ses doigts dans les miens, je guidai ses mains afin qu'elle vienne me débarrasser de mon jeans qui m'emmerdait sérieusement.
Quand ce fut fait, à travers son dernier vêtement et le mien, je pus sentir qu'elle était humide, ne demandant qu'à m'accueillir en elle.
Sauf que je serais le seul à décider du moment. Ou tout du moins était-ce ce que je croyais, mais ma propre respiration, mes propres gémissements de plaisir alors que nos corps s'enlaçaient avait tout d'une égalité parfaite où chacun profitait de l'autre.