Chaque journée était fatiguante… Il n’y avait pas un seul jour où je n’allais pas au studio pour finir l’album le plus vite possible. On avançait, j’avais pas à me plaindre. Mais dans l’état où j’étais c’était un vrai calvaire…

Aujourd’hui, je sortis du studio avec une grande satisfaction. L’album était sur la bonne voie d’être terminé. Il restait à optimiser le son et rajouter les effets mais toutes les chansons étaient là. Je repris ma voiture direction ma villa pour annoncer la bonne nouvelle à Maria. En chemin, j’ouvris une canette de bière pour la boire. C’était de la bière à petit prix. Pas très bon mais utile pour atténuer la douleur du manque. Je n’en buvais pas à la maison… Maria allait me regarder de travers si je le faisais alors qu’elle se privait de bouffe plusieurs fois par jour. J’me vois mal boire un bon Scotch pendant qu’elle meurt de faim. Je bus quatre canettes au volant avant d’arriver chez moi.

Je regardai ma villa. Qui pourrait croire que les habitants d’une maison pareille étaient fauchés ? Ben pourtant on l’était bien. J’entrai à l’intérieur. Ça faisait du bien d’être à la maison. L’alcool que j’avais bu faisait du bien aussi après une foutue journée à enregistrer.

Maria devait être dans son bureau comme d’habitude… Elle bossait tout le temps… Je décidai d’aller la voir dans son bureau. Quand je faisais ça elle avait l’habitude de m’envoyer voire gentiment ailleurs parce qu’elle bossait mais aujourd’hui j’avais quelque chose d’important à la dire.

Je passai une main dans mes cheveux pour les recoiffer plus ou moins. Bon, j’étais pas le plus présentable des gars après une journée de batterie. Mais c’était comme ça. J’entrai dans le bureau de Maria sans frapper.

-Salut ! J’suis rentré.

Je souris. Maria était penchée sur je ne sais quoi… Un contact ou quelque chose dans le genre. J’suis qu’une rockstar, les trucs de manager ça me dépassait.  Et d’ici, je ne pouvais pas voir à quoi ce contrat servait. Je m’approchai de son bureau.

-Devine quoi ? On a bientôt fini l’album !

Mon sourire s’agrandit.

@ Billy Lighter

Il y avait 24 heures dans une journée, 24h, cela pouvait parraître très long pour certaine personne. Pour ma part, ce n'était pas le cas, au contraire, si les journées pouvaient doublé voir triplée de volume, ça m'arrangerait. Alors que j'avais déjà peu de temps pour moi en travaillant pour Atticus, je venais de m'embarquer dans un nouveau projet avec Daniele.

Ah Daniele...L'homme qui avait tout chamboulé dans ma vie. Il n'aurait pas été là, j'aurais sans doute continuer à aimer Howard autant que lui m'aime, j'aurais sans hésiter, fait des plans dans le futur après qu'on est remboursés toutes les dettes de celui-ci...Pourtant il était bien là et cla changeait tout... Mes sentiments pour Howard s'estompaient de jour en jour et la seule chose qui me retenait, c'était les dettes de celui-ci. Je me disais ,cependant, que si je restais encore dans cette maison, c'était que j'étais attacher à lui, que je l'aimais, au fond de moi...Mais c'était bien plus difficile à le dire et à lui montrer.

J'avais encore passer ma journée dans mon bureau, mon seul café de la semaine fumant sur le bureau rendrait la journée moins pénible. Je n'avais pas vu Howard aujourd'hui, quand je me suis réveillée, il était déjà partit en Studio. J'avais donc prit place dans le bureau à dix heures, après avoir prit une douche, et était encore penché sur les papiers administratif pour l'album de Daniele quand le soleil commençait à descendre du ciel.

J'avais entendu la porte. Howard venait de rentrait, je pouvais même entendre sa voix. Il arriva rapidement dans le bureau et, alors que je signais la dernière feuille du contrat, il s'était approché de moi en souriant. M'annonçant que l'album était bientôt terminé. "Génial! En voilà une bonne nouvelle!"


C'était une bonne nouvelle en effet, mais nous n'étions pas heureux de la même façon, si ça allait nous aider à comblé ses dettes, ça pouvait aussi permettre de terminé, sans doute, de payer ce qu'il devait et de donc, penser sérieuement à notre avenir qui se voulait bien flou de mon côté...

@ Billy Lighter

Avoir presque fini l’album ça signifiait beaucoup. Ça signifiait qu’il allait sortir et que j’allais gagner un max de thunes sur les ventes, les produits dérivés et j’en passe en plus de mon salaire habituel. J’allais pouvoir rembourser Reed avec ça. Et on allait enfin, Maria et moi, pouvoir vivre une vie normale. On pourra enfin passer à autre chose. J’allais pouvoir reprendre mes habitudes là où je les avais laissés. J’allais pouvoir me défaire de ce foutu manque qui me rendait malade.

Ma petite-amie s’exclama elle aussi contente qu’on ait presque fini. Je lui souris.

-On va bientôt sortir de cette merde, j’te le promets.

Je passai une main sur sa joue. C’était devenu un sale réflexe de promettre à tout va. Je crois que ce mot je veux, en fait, rien dire pour moi. C’est juste un mot. Je vois pas pourquoi les gens en font tout un plat avec ce foutu mot.

Mon regard descendit sur le contrat devant Maria, toujours un petit sourire affiché sur mon visage pâle. Mais quand je vis le nom de « Daniele Ricci » sur ce foutu contrat, mon visage s’assombri d’un seul coup. Je pris le contrat d’un geste rapide l’arrachant presque à Maria. Je lus rapidement quelques lignes.

-Quoi ?! Daniele Ricci ?! C’est une blague ?

Maria manager de Ricci ? C’était ce qu’insinuait ce foutu contrat. Non mais, c’était quoi ce bordel ? Je relevai mon regard noir sur Maria. Je ne comprenais pas pourquoi lui. C’était un manager non ? S’il voulait faire de la musique, pourquoi il ne devient pas son propre manager ? Pourquoi il fallait qu’il emmerde MA Maria ! Elle avait déjà assez avec Atticus ! Je frappai du poing sur le bureau.

-C’est même pas un foutu chanteur Maria !!! Si tu voulais un poulain en plus, il y en a plein qui attendent de signer un contrat en suant à faire des concerts dans les petits clubs de L.A. ! Alors pourquoi lui, hein ? Pourquoi Ricci ?

J’avais haussé le ton. Le contrat que j’avais toujours en main se froissait tellement j’étais en colère. Le manque, la fatigue, et maintenant ça, c’était pas bon pour garder son self-control.

@ Billy Lighter

Au fur et à mesure des jours, je voyais la mine d'Howard devenir de plus en plus désastruse. Si mes joues étaient creuse par le manque de nourriture, Howard, lui, était très largement en manque d'alcool. Je le savais, je le connaissais. C'était son truc à lui, boire sans cesse. Je voyais un tout autre Howard à présent, un homme en manque qui s'énervait très vite quand il était à la maison. C'était le manque qui lui faisait avoir ce comportement, je le savais. Et je me rendais ainsi compte qu'il serait impossible pour lui d'arrêter complètement la boisson.

Il me prometta, encore une fois, qu'on allait sortir de ce pétrain, oh mon pauvre Howard, si tu savais...Il avait caresser ma joue avec sa main et j'avais un peu sourit. Il avait toujours un geste tendre pour moi, ce qui me faisait encore plus culpabilisé de ce que j'avais fait avec Daniele.  "On va s'en sortir oui..." et j'étais un peu plus confiante avec ce projet d'album avec Daniele.

Les yeux d'Howard tombèrent, d'ailleurs, sur son contrat. Je n'eu le temps de rien dire qu'il commença à s'emporter. il arracha le contrat de mes mains et se mit à le lire complètement. Je le regarder, les yeux foncer, j'allais devoir rester calme, sinon tout allait partir en vrille. "Howard, tu ne comprend pas. Je fais ça pour nous aider. Il a vu que j'étais dans une mauvaise passe, il a proposer que je lui produise son album. J'ai accepter."

Il déversa son venin sur Daniele et chaque mots qu'il disait faisait monter cette colère en moi. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était que Daniele pouvait me rapporter gros. J'avais continuer de le regarder, puis, j'avais donner la raison de ce contrat avec froideur. "Daniele va me donner tous l'argent qu'il touchera avec cet album. Ce n'est pas un chanteur mais il est aimer et en sortant son album, il va rapporter gros. Ne me dis pas qu'on n'a pas besoin de lui actuellement. Tu deviens méchant par le manque d'alcool et moi je manque de tomber à chaque pas que je fais à cause du manque de nourriture."

Je m'étais levée pour être à sa hauteur. "Daniele est la clé pour ne plus avoir de dette.  Alors oui, je vais encore plus travailler, mais au moins, cette histoire de dette sera derrière nous! "

@ Billy Lighter

Tout allait bien. J’étais mal à en crever mais l’album était sur la bonne voie. J’étais content de pouvoir tout dire à Maria. Elle sourit en confirmant qu’on allait s’en sortir. C’est tout ce que je voulais entendre. Je voulais voir les dettes que j’avais pour Reed loin derrière nous.

Mais, après, tout est parti en vrille. J’avais vu le contrat de Maria constatant que son nouveau poulain n’était autre que cet enfoiré de Daniele Ricci. Bordel, j’en avais marre de voir le nom de ma petite-amie lié à celui de l’Italien. J’en avais marre de lui parce que je savais de quoi il était capable.

J’étais en colère et je le montrais. J’avais pas à me contrôlé mon seuil de tolérance étant passé depuis bien longtemps avec toutes ces conneries dans ma foutue vie. J’étais à bout et voir ça c’était la goutte de trop.

Maria m’expliqua calmement qu’elle faisait ça pour nous aider. Que Daniele avait vu dans la merde dans laquelle était Maria et avait voulu aidé en proposant à Maria de produire son album. Bordel, ce mec savait vraiment chanter ? C’était pas possible…

-Comment ça il a vu que tu étais dans un mauvaise passe ? T’es allé chez lui ?!

Ouais parce que je les voyais mal se rencontrer dans la rue. Mon ton montait de plus en plus tout comme ma colère. Maria devint plus froide dans son ton quand elle expliqua que son poulain chéri allait lui donner tout l’argent qu’il touchera avec l’album. Elle s’en prit ensuite à mon comportement. J’étais pas méchant ! C’était une réaction logique. Elle s’était relevée. Mon regard était noir. Maria ne devait jamais m’avoir vu dans cet état-là. Je frappai à nouveau contre le bureau.

-Putain, Maria ! Ricci est le meilleur ami de Jimmy Reed ! Pourquoi est-ce qu’il n’a pas simplement été parler à son meilleur pote pour nous sortir de là, hein ? S’il tient vraiment à t’aider il aurait pu commencer par-là, tu crois pas ?

J’étais sûr que Ricci voulait autre chose. J’étais jaloux à en crever.

-A la place de ça, il te file du travail supplémentaire ! Avec lui en plus !

Mon ton ne baissait pas. C’était tout le contraire qui se passait. Je m’essoufflais même à m’énerver comme ça.

-Et t’aurais pas pu m’en parler plus tôt, non ?!

Ouais c’était la foutue moindre des choses !

@ Billy Lighter

Je m'étais peut-être un peu trop précipité dans le gueule du loup puisqu'Howard avait comprit direct que j'étais aller chez lui. J'avais pousser un soupire "Oui, j'y suis aller. A la base, je voulais qu'il me reprennes en tant que secrétaire. J'aurais cumuler les deux boulots pour pouvoir payer toutes les factures d'un coup. Il a refuser et à la place, il ma demander de produire son album. "

La colère était monté d'un coup. Je n'avais jamais vu Howard dans cet état mais je ne flanchait pas, je n'avais pas peur, même quand il claqua son poing une seconde fois sur le bureau. J'haussai le ton "Arrête tout de suite de frapper ce bureau, c'est pas le moment de te casser quelque chose ni d'en racheter un!" Je voyais déjà sa main rouge à cause du choc.

Tout ce que me disais Howard était vrai, Daniele était le meilleur ami de Jimmy mais Howard ne devait pas savoir la véritable raison de cette collaboration, c'est à dire, une raison pour qu'on continue à se voir l'italien et moi. Je l'avais regarder, près de lui. Si j'avais beau faire une tête , ou presque, de moins que lui, je n'étais en rien une trouillarde, au contraire, je pouvais foncer dans le tas avec ma grande bouche. "Tout ce que je ne veux pas, c'est que Ricci aille voir Reed, comme si ce connard allait prendre pitié de nous! Jimmy et Daniele ont beaux être amis, ils ne connaissent pas la notion de l'amitié. Ils sont amis par interet, c'est tout! J'ai travaillé Dix ans pour Daniele, en 10 ans, jamais il n' est venu m'aider quand j'étais avec Jimmy. "

C'était vrai...Jamais il n'avait tenter quoi que ce soit pour me sortir des griffes, même quand Reed tentait de me mettre dans son lit... Mais ce n'était pas le moment de penser à Ricci et ce léger point qu'il faudrait aborder avec lui un jour. J'avais en face de moi un Howard Stone furieux comme jamais. Il était jaloux de Daniele, ça se voyait énormément. Je repris le contrat des mains de mon petit-ami - ou plutôt lui arracha le contrat des mains- et le posa sur le bureau avant de le regarder à nouveau. "T'en parler? Pour que tu me dise quoi? Que tu étais contre? Merci je te connais Howard! Et toi, j'ai l'impression que tu ne me connais pas! Tout ce que je veux, c'est être débarassé de ces dettes et de toute cette merde de n'importe  quelle façon qu'il soit. Je veux te voir remonter à la surface ,je veux te voir loin de tous cet argent que tu dois! Faire sortir l'album de Daniele va arranger beaucoup de chose!"

Je lui tournais le dos en soupirant, rangeant alors le contrat dans le dossier prévu pour Daniele. "Et pour ta gouverne, il chante très bien." Sa voix restait encré dans ma tête. Si bien que je n'avais qu'une envie, avoir l'album dans les mains pour écouter encore et encore ses paroles mises en musique.

@ Billy Lighter

Apprendre que Maria avait été faire l’aumône chez Ricci pour récupérer son ancien job était une claque dans la gueule. Surtout qu’elle avait fait tout ça sans m’en parler avant.

-J’te trouve le job de tes rêves et, toi, tu cours après l’ancien ! Ben voyons !

Elle aurait pu aller voir n’importe qui d’autres. Mais c’était Ricci qu’elle était allée voir et ça me foutait hors de moi. J’détestais ce mec plus que tout, presque même plus que Reed. Je tapai encore du poing sur la table ce qui provoqua la colère de Maria.

-J’tape sur ce que je veux !

Impossible de me résonné. J’étais bien trop en rogne pour ça. Je rappelai à Maria que son p’tit Ricci était le meilleur ami de Jimmy Reed mais elle trouva une parade à ça. Elle ne voulait pas que son cher Italien aille voir l’enfoiré de service. Elle me parla de leur foutue amitié par intérêt et du fait que Ricci n’avait jamais aidé Maria quand Reed la malmenait.

-Ben c’est du joli ! Ce connard ce dit être ton ami et il ne viendrait même pas t’aider quand son autre pote te fait chier ! Ah mais c’est vrai… J’oubliais… Ricci ne sait pas ce que c’est l’amitié. Tu viens de le dire.

Je ne voyais que le mal en Ricci. Et j’essayais de montrer à Maria que s’il faisait ça c’était pour lui et lui seul. Tout le monde sait que Daniele Ricci n’aime que Daniele Ricci. En 10 ans, Maria devrait avoir compris ça. A moins que j’ai raté un épisode…

En tout cas, j’étais bien trop en colère pour réfléchir correctement. Je râlais que Maria ne m’ait rien dit au sujet de son nouveau poulain. J’lui aurais donné un tas de nom qui aurait pu nous rapporter gros sans devoir se coltiner l’Italien. Elle me reprit le contrat des mains et je fronçai encore plus les sourcils. Elle me sortit encore une panoplie d’argument du pourquoi elle ne m’avait rien dit. Tout ce qu’elle voulait c’était nous sortir de ce merdier. Elle disait me connaitre alors que je ne la connaissais pas. Ah ouais ? Je n’en suis pas certain de ça.

-Tu me connais, hein ? T’es sûre ?

Je serrai les poings. Il y avait plein de chose que Maria ignorait sur mon compte.

-Ouais, j’aurais été contre ! Et tu sais parfaitement pourquoi ! On aurait pu gagner assez avec MON album et celui d’Atticus ! J’ai vendu ma foutue Ferrari pour ça ! Et j'ai fait tout ça parce que je t'aime! On n’avait pas besoin de ton foutu ange gardien ! Tu sais ce qui risque d’arriver, hein ? C’est que j’lui doive quelque chose ! Je ne veux pas avoir de compte à rendre à Ricci !

Mais la colère que je ressentais jusqu’ici n’était rien comparée à celle que je ressentis quand elle déclara, après m’avoir tourné le dos, que Ricci chantait très bien. Ça sonnait comme une provocation. Un silence suivit sa phrase. Sans réfléchir et aveuglé par la colère, je pris la tasse qui était sur le bureau et l’envoyai contre le mur juste à côté de Maria. Elle se brisa en mille morceaux.

@ Billy Lighter

Howard était plus énervé que jamais, il indiqua qu'il m'avait trouvé le job de mes rêves et j'ouvris la bouche en grand. "Tu m'as trouver ce Job alors que je ne t'avais rien demander surtout:"
C'était vrai. Atticus était arrivé la bouche en coeur et rien n'aurait pu l'empêcher d'avoir ce qu'il voulait. Howard lui avait mit cette idée de m'avoir en tant que manager et c'était la seule chose qui restait. Il ne m'en avait pas parler. Moi j'étais très bien dans mon rôle de secrétaire... Je bossai "moins" que ça...et je voyais Daniele.

Il tapa une nouvelle fois que le bureau, ma colère était très haute, ma voix était cassé tant je hurlais. "ARRETE TOUT DE SUITE JE TE DIS!" Je crois que jamais je ne m'étais autant énervé de ma vie... Alors qu'avec la force d'Howard, la surface du bureau gardait la forme du poing d'Howard , je voyais la main de mon petit ami en sang.

Quoi que je dise , Howard ne voulait que dénigré Daniele et ça m'étais inssupportable. Il indiqua ce que je pensais tout bas mais venant de sa bouche, c'était d'une façon bien trop acide à mon goût. "De toute façon, quoi que Ricci fasse, ça sera toujours de la merde pour toi, sauf que lui, il a pas de dette comme toi!" Au fond, c'était ce jour où j'avais û qu'il avait des dettes, qui avait marquer la fin de notre idylle.

Alors que je lui avait dit que je le connaissais, il me posa cette simple question -même si cela n'en nétait pas une-. Je le regardais droit dans les yeux de mon regard assassin en restant silencieuse parce qu'à quoi bon le nier? Je ne le connaissais pas... Il m'expliqua avec colère qu'il ne voulait avoir aucun compte à rendre à Daniele. " Parce que tu crois réellement que TON album allait nous aider?! Non mais tu prends tes rêves pour la réalité Howard! Ton album est encore en cours de réalisation! Plus on attend pour payer les dettes de Reed, plus les interets grimpent! Et même si tu gagnes le pactole avec l'album, on aurait pas terminer d'être dans la merde. Tu crois réellement que je ne vois rien? Je sais que tu me gâches d'autre dettes! Et Daniele ....Ce n'est pas toi qu'il veut aider mais MOI! Il en a rien à foutre de toi. Il a simplement vu que moi, je m'endormais debout, que j'étais pâle comme la mort et que je crevais de faim! Je veux bien me privé pour toi, te faire passer avant moi mais à un moment, toute seule, je n'y arrives plus"

Je lui avait ensuite tournée le dos, juste pour ranger le contrat de Daniele en lieu sûre. C'est à ce moment là que ma tasse de café me frôla, venant s'exploser contre le mur. Le café dégoulinant sur la peinture blanche, les morceaux de la tasse sur le sol. Je me retournai, le regardant d'un regard noir. "T'as voulu faire quoi là? Me l'envoyer dans la tête?! " Je m'étais avancer vers lui, la colère était tellement forte en moi que, même si ma voix était redevenu au niveau de la sonorité, convenable, le ton trahissais mon humeur massacrante. " Tu serais aussi lâche de me faire un coup bas pareille? Si tu veux me frapper, attend au moins que je sois bien près de toi et pas de dos!"

@ Billy Lighter

Quoi ? Elle en venait même presque à regretter le job que j’lui avais déniché ? Bordel, j’croyais que c’était son foutu rêve de devenir manager ! Et maintenant, elle me reprochait. Je fronçai les sourcils sans rien rajouter sur le sujet. J’avais cru bien faire mais apparemment, j’m’étais trompé. Et ça ne faisait rien pour atténuer ma colère.

Je maltraitai le bureau en tapant dessus. Ce qui fit crier une bonne fois Maria. Je tapais dessus autant que j’voulais ! C’était mon foutu bureau ! Tout ici était à moi ! J’étais tellement focalisé sur ma colère et sur la conversation qui tournait autour de cet enfoiré de Ricci qui je n’avais pas remarqué que je m’étais ouvert la main à force de frapper bêtement sur le bureau.

J’dénigrais Daniele. Je dénigrais sa vision de l’amitié qui n’était pas brillante. Et Maria, tout ce qu’elle trouvait à faire c’est lui trouver des excuses. Le défendre. Dire que, de toute façon, quoi qu’il fasse, je penserais toujours que c’est de la merde. Normal ! J’le détestais ! Mais elle répliqua en disant que lui, au moins, il n’avait pas de dette.

-Tss !

C’est tout ce que j’arrivais à répliquer. Qu’est-ce que j’pouvais dire à ça ?

Maria disait qu’elle me connaissait alors que je ne la connaissais pas. C’est là qu’elle se fichait le doigt dans l’œil. Elle ne me connaissait pas ! Et je pris bien le temps de le lui affirmer. Son regard était aussi noir que le mien. Et elle continua à me dire que mon album ne sera pas suffisant, que la dette augmente. Et elle croyait que j’lui cachais d’autres trucs. Si je les cachais c’est pour ne pas qu’elle s’en aille. Parce que je tiens à elle. Elle rajouta que Ricci voulait l’aider elle et non moi.

-Tant mieux !! Au moins j’aurais rien à lui devoir ! Et mon album marchera plus que tu ne le crois, Maria ! Il nous sauvera plus que ton foutu Ricci !

Les paroles de Maria me touchaient. J’avais l’impression qu’elle ne me faisait pas confiance. Qu’elle n’avait pas confiance en mon album. Je savais très bien que j’étais dans la merde. Et si j’avais mentis à Maria depuis le début c’était justement pour pouvoir porter ça tout seul et ne pas l’impliquer là-dedans. Si j’avais été plus prudent, on n’en serait pas là.

Je pétai un câble quand Maria affirma que Ricci chantait bien. Je lancé un tasse contre le mur. Elle éclata en morceau maculant le mur de café. Maria se retourna avec un regard noir. Regard que je soutenais. Je regrettai déjà mon foutu geste. Jamais je n’avais voulu la visée. Elle s’approcha de moi. Je la regardais ma colère encore présente. Je sifflais entre mes dents tout en la regardant droit dans les yeux. J’pouvais pas frapper Maria. Je l’aimais bien trop pour ça.

-Tu sais très bien que jamais je ne te frapperais ! C’est pas mon genre ! J’suis juste crevé, j’en peu plus de toutes ces privations et tu as juste fait tout ce qu’il fallait pour que je pète un câble.

Ou Ricci avait tout fait pour. J’délibérais encore.

-Tu veux faire son album ? Fait –le ! Mais que je ne le vois pas alors ! J’veux pas voir sa tronche satisfait de la foutue situation dans laquelle je suis.

Je soupirais de rage complètement à bout.

-Et, non, je ne te cache rien d’autre ! Quoi que tu en penses.

J’pouvais pas m’empêcher de mentir. C’était comme un foutu réflexe de survie. Je savais que tout ça ne nous mènerait à rien d’autre qu’à plus de souffrance.

@ Billy Lighter

Le sang d'Howard sur sa main continuait de couler, signe qu'il s'était bien ouvert à faire sa tête de mûle. Je ne l'avais jamais vu autant en colère - il faut dire que nous nous étions jamais vraiment disputés-. Je ne le connaissais pas et il ne me connaissait pas, sinon, il aurait su que je pouvais répliquer à chaque attaque qu'il me lançait. Daniele, lui, l'aurait su et aurait arrêter avant que les méchancetés ne sortent de ma bouche...

Comme ça à été le cas aujourd'hui. C'était très lâche de ma part de parler de ses dettes, mais, elle revenaient sur le tapis parce que je l'avais encore à travers la gorge le fait qu'il me les ais cacher aussi longtemps. Quoi qu'il en soit, ce fut la réplique  qui lui cloua le bec. Il avait simplement répondue un petit sifflement entre les dents. Il me prouva alors que j'avais raison ou peut-être que je l'avais beaucoup trop énervé à la coparer une nouvelle fois à Daniele.

Je voulais que son album marche. Je voulais que tous ses efforts soient récompensés parce que mine de rien, il en faisait pas mal. Il avait travailleer dur pour le finir vite. A croire qu'il avait comprit tout de travers, croyant que je voulais un echec commerciale de sa part. Qui voudrait que son petit-ami fasse une flop? Je n'étais pas aussi méchante! "Si l'allbum marche, tant mieux, c'est ce que je souhaite."

Je n'avais pas pu m'enpêcher d'avoir peur en voyant la tasse se briser à quelques centimètres de moi. Mais au lieu de la fermer, j'ai fais comme d'habitude, j'ai ouvert ma grande bouche et avait prit un ton provoquant. Forte heureusement, il n'avait pas dit ce que je lui demandais de faire, sans quoi je serais sans doute partie sur le champs. A la place, il m'annonça qu'il ne me frapperais jamais. J'en étais tout de même moins sûre après l'épisode de la tasse ."Excuses moi d'en douter à partir de maintenant." Avais-je dis d'un ton sec.

Il prit l'excuses que j'avais tout fait pour l'énervé, j'avais alors laissé échappé un "oh", outrée quil rejette la foute sur moi. "Quelle mauvais foie. Je fais tout ça pour t'aider et  pour me remercier, tu me piques une crise et me jette une tasse! " J'avias ensuite laissé un silence passé alors qu'il avait plié. "De toute façon, que tu sois d'accord ou non, je vais le faire cet album. Tous ça pour réparer tes conneries!" J'étais bien trop dur avec lui, je le savais, je ne pouvais pas changer un homme passer la trentaine. Mais l'accumulation des problèmes  -Et je m'étais mes sentiments pour Daniele sur la liste- faisaient que je devenais désagréable avec lui.

Il indiqua qu'il n'avais pas d'autre dettes, je poussai un soupire en m'asseyant sur a chaise de bureau "Tant mieux, sinon, je devrais faire le trottoir pour gagner plus." Avais-je dis. Je ne pouvais plus rien pour lui...

@ Billy Lighter

Elle semblait croire plus en l’album de Ricci allait nous rapporter plus que le mien. Comme si un pseudo-chanteur pouvait rivaliser avec un groupe comme The Burning Fire. C’était n’importe quoi ! Il n’y avait pas intérêt que l’Italien fasse plus de recettes que moi ! C’était de la pure connerie vu que son album allait aider aux dettes mais c’était aussi une foutue question d’ego. Elle déclara qu’elle souhaitait que mon album marche. P’tètre bien, mais j’avais l’impression qu’elle ne croyait pas à cette foutue réussite.

-Encore heureux !

J’haussais le ton et je m’énervais. Jusqu’à ce que je pète complètement un câble en jetant la tasse contre le mur à quelques centimètres de Maria. Ça ne l’empêcha pas de continuer à parler avec un ton provoquant. Pourtant, j’regrettais déjà mon geste et affirmai que jamais je n’oserais la frapper. C’est les lâches qui frappaient les filles. J’étais p’tètre un petit con de l’Eastside mais j’avais un semblant d’éducation quand même. Mais elle doutait quand même et je baissais les yeux en soupirant, le visage fermé. Comment j’pouvais lui prouver le contraire ? C’était impossible pour le moment.

A la place je continuai à parler. A lui dire que c’était sa faute si j’étais dans cet état et qu’elle avait tout fait pour. Outrée, elle disait que j’étais de mauvaise foi.

-M’aider… Avec Ricci… C’est un drôle de façon d’aider alors que tu sais très bien que je le déteste.

Je voyais ça comme une trahison en fait. Ma jalousie m’aveuglait. Mais j’avais, finalement, abdiqué. J’lui laissais faire son album. J’lui donnais mon accord car j’étais trop fatigué pour me battre avec Maria qui avait réponse à tout et qui n’en démordait pas. Un silence se fit entre nous où on pouvait entendre que je respirais fort à cause de l’énervement. Et Maria le brisa pour dire qu’elle l’aurait de toute façon fait sans mon accord. Je sifflai, à nouveau, entre mes dents.

-Ouais… Mes conneries… Merci mon ange gardien !

La dernière phrase était dite sur le ton de l’ironie. Maria avait en tête de me sortir d’une merde que j’étais depuis tellement longtemps que je ne m’en rappelais même plus de quand toute cette histoire de dettes avait commencée.

Je continuai disant que je n’avais pas d’autres dettes. Un mensonge que j’voulais tenir. Parce que si Maria apprenait pour les autres dettes, je sens que ce serait la fin.

-J’te laisserais pas faire les trottoirs… J’voudrais pas que certains en profitent.

Je sous-entendais clairement Daniele sur cette dernière phrase.

-D’ailleurs personne n’aura besoin de faire les trottoirs.

J’voulais pas vraiment qu’on en arrive là. J’avais mal à la main, j’avais mal à la tête à cause de l’énervement et j’étais fatigué. Alors je soupirai un bon coup.

-J’suis juste fatigué de tout ça Maria…

Je m’installai sur la chaise en face d’elle frottant ma main ouverte à cause des coups que j’avais mis contre le bureau.

-On devrait pas être dans cette situation… J’aurais dû te le dire plus tôt… J’suis désolé.

J’étais trop fatigué pour me battre encore. Alors j’préférais m’excuser même si ça ne sonnait pas forcément juste dans le ton de ma voix. Comme si je ne le pensais pas vraiment, au fond.

@ Billy Lighter

Howard et Daniele se détestaient, c'était bien là un gros problème parce que deux parties de moi se confrontaient. C'était donc très difficile pour moi de jonglé entre ses deux hommes. J'avais poussé un soupire quand Howard avait annoncé que ça avait été une drôle de façon de l'aider. "Je pensais réellement que tu mettrais ta haine de côté...Que tu serais reconnaissant que j'ai trouver une solution à notre problème... AU lieu de ça...Je te retrouve rouge de colère et la main explosé..." Je l'avais regarder. "En d'autres circonstances, j'aurais refuses de produire son album, lui -même m'a annoncer qu'il le gardait sous le coude si un jour il venait à ne plus être au top...Il a sacrifier son plan B .Pour nous..." Enfin...Surtout pour moi mais Howard ne devait pas le savoir.

Il était toujours énervé, malgré que l'atmosphère soit un peu moins electrisante que tout à l'heure. La voix d'Howard trahissait encore son haut niveau d'énervement tout comme son ironie. Je n'avais jamais dit être son ange gardien, mais si c'était ainsi qu'il le voyait, soit. J'avais tout de suite soupirer. " Il faut parfois faire des efforts pour être heureux. Fait l'effort de ne rien dire sur ce contrat. Et un jour ou l'autre, tu seras heureux. En plus, tu ne verras jamais Daniele ici ou ailleurs, si tu veux, tu seras très loin des fêtes de lancements et autre trucs en tous genre qui risquent d'arriver d'ici peu, le concernant." D'un côté, cela m'arrangerait, les deux hommes de ma vie ne se verrait pas pour un combat de coq sur "Je suis le mieux pour Maria".

Il déclara ensuite qu'il ne me laisserait pas faire les trottoirs. J'eu un petit sourire. "J'espère bien que tu ne me laisserais pas le faire! En plus i lfaudrait encore que je m'achète une jupe léopard pour faire l'aguicheuse!" Avais-je dis sur un ton un peu amusée, histoire de détendre l'atmosphère.

Cette histoire de trottoir avait sans doute été la goutte de trop, Howard était crevé, sa main le faisait souffrir, ça se voyait, et il venait de s'aseoir en face de moi. S'écxcusant de son comportement. Je l'avais alors regarder, les yeux parcourant son visage. "Ce qui est fait est fait...Ne me mens plus sur ce que tu as à payer...Sinon on ne va pas s'en sortir..." Je m'étais ensuite levé, étais partie dans la salle de bain chercher la trousse de premier secour et était revenu dans le bureau. "Je vais soigné ta main..."

Je m'étais mise à sa hauteur et m'étais chargée de netoyer la plaie doucement avant de lui mettre un bandage. "D'ici demain ça ira mieux..."

@ Billy Lighter

Ma haine envers Ricci ne faisait que grandir de jour en jour. Maria était déçue que je ne puisse par passer au-dessus de celle-ci. Je levai les yeux au ciel. Elle se défendit en disant qu’elle n’aurait pas accepté produire son album dans d’autres circonstances. Que Ricci avait sacré son plan B pour nous. Je fronçai les sourcils.

-Son plan B ? C’est le genre de types qui a dix milles plans. T’en fait pas pour lui !

C’était pas le genre de Ricci d’faire passer les autres avant lui. Il devait il y avoir quelque chose derrière. Mais j’préférais pas savoir quoi. J’avais peur d’avoir la réponse.

Maria voulait tout régler et, moi, j’étais incapable de me calmer. J’faisais de l’ironie mal placée. Maria devait penser que je dénigrais tous ses efforts… C’était pourtant pas vrai. C’était juste que j’étais en rogne d’avoir appris pour l’album de Ricci et que j’étais à cran à cause de tout le reste. Elle dit qu’il fallait faire des efforts pour être heureux. Elle m’assura, ensuite, que je n’aurais pas à voir Daniele.

-Moi non… Mais toi tu le verras tout le temps ! Alors j’dois faire l’effort aussi de te voir tout le temps avec lui, j’suppose ? C’est sûr que ça va me rendre franchement heureux !

Ma remarque était cinglante. Mais elle montrait bien le nœud du problème. Ma jalousie m’aveuglait à moins que je ne sois pas si aveugle que ça.

Je déclarai ne pas avoir d’autres dettes. Et Maria disait qu’il valait mieux sinon elle aurait à faire le trottoir ce que j’objectai. Elle avait souri s’essayant à une touche d’humour. Et ça marchait parce que j’avais esquissé un sourire, moi aussi.

-Si on avait l’argent, j’t’en achèterais une mais juste pour mettre à la maison.

J’pouvais faire de l’humour aussi tant qu’on y était. Mais bon, après cette retombée de l’atmosphère, j’étais crevé et je m’étais assis en face de Maria. J’m’excusais, même, fallait pas demander à quel point j’étais crevé… Elle voulait plus que je lui mente. Et j’approuvai de la tête.

-Ouais… J’le ferais plus…

Elle s’en alla. Je poussai un soupire fixant ma main ouverte. Bordel, encore un truc qui allait être chiant en jouant de la batterie. Maria était revenue tout aussi vite avec une trousse de secours. Je lui tendis ma main qu’elle soigna. Je ne dis rien pendant tout ce temps-là pour essayer de me calmer pour de bon.

Quand elle finit de mettre le bandage et disait que d’ici demain ça ira mieux. Je soupirais.

-J’espère… C’est pas cool pour ma batterie…

Et c’était ma faute. Pff… Vie de merde… Je regardais Maria, passant ma main intacte sur sa joue.

-J’veux plus qu’on se dispute comme ça… Ça va pas nous aider tout ça.

Mes yeux étaient sincères. J’aimais pas me disputer. Mais j’en oubliais presque que c’était moi qui avait démarré la dispute.

-J’crois que le manque est en train de me tuer… J’crois que je vais aller boire une canette de bière. J’peux ?

Mes yeux étaient suppliants… Comme un junkie qui supplie pour sa dose. Il nous en restait un peu, des bières, dans la réserve mais pas grand-chose et on achetait quasi rien alors…

@ Billy Lighter

Howard avait une estime de Daniele bien basse mais je ne pouvais plus rien faire de ce côté là. La haine qu'il avait envers l'italien était bien trop forte. Ce qui me renforçait dans mon idée de ne rien dire sur ce qui s'était ( et se passe toujours) entre mon ex patron et moi. J'aurais bien trop peur de sa réaction qui serait bien trop expenssive.

Au début, Howard detestait Daniele pour son caractère, à présent ,c'était parce qu'il en était jaloux, parce que j'étais bien trop présente dans la vie de l'italien. Il était aveuglé par la jalousie et il avait raison...non? En tous cas, J'essairais que ces deux hommes ne se croise pas sans quoi, quelque chose de grave pouvait arrivé. Je poussai un soupire. "Pourquoi tu es si jaloux de lui? Je veux dire, T'es pas comme ça quand je suis avec Atticus..."

Il semblerait que ma petite touche d'humour est un peu apaisé mon petit-ami. Il avait rétorqué qu'il m'achèterait une jupe léopard seulement pour la maison. Cette idée m'avait un peu refroidis mais soit, je n'avais rien laisser paraître. J'étais ensuite aller chercher la trousse de secours pour soigné la main d'Howard. Il déclara ensuite qu'il ne fallait pas qu'on se dispute comme ça. A croire que c'était de ma faute si le ton était monté! J'avais fait une mine offusquée, restant silencieuse en mettant le bandage. "Ce qui va pas nous aider, c'est que tu sois aussi jaloux de Daniele."

Après avoir terminé, il m'indiqua qu'il était en manque. Cela devenait malsain cette situation, il devenait méchant en situation de carence... Je poussai un soupire quand il me demanda de prendre une bière. "Vas-y...Tu deviens méchant quand tu n'en bois pas".

@ Billy Lighter

Voir Maria avec Daniele me rendait malade. C’était plus fort que moi, j’pouvais pas les voir ensemble. C’était normal, non ? Elle avait passée 10 foutues années avec l’Italien, elle le connaissait mieux qu’elle ne me connaissait et, pire encore, il la connaissait mieux que je ne la connaissais. Ma jalousie était donc fondée, j’pense. J’voyais pas pourquoi Maria posait la question.

-Atticus, c’est pas pareil. C’est mon pote. J’sais que mon pote ne me ferait pas ça. C’est pas son genre… Mais Ricci… J’ai toute les raisons d’en être jaloux. Vous vous connaissez depuis 10 foutues années. Vous vous connaissez par cœur. J’serais con et naïf de pas être jaloux.

Et j’étais tout sauf naïf. J’pouvais parfois être con, mais naïf, jamais.

La tension baissa quand Maria fit un peu d’humour. De toute façon, j’étais, maintenant, trop crevé pour crier encore plus fort qu’elle. Elle avait réponse à tout et se disputer avec elle était une foutue épreuve. J’avais répondu à sa touche d’humour avant qu’elle n’aille chercher une trousse de secours pour ma main écorchée. Elle la soigna alors que j’lui disais que je ne voulais plus me disputer avec elle. Ma jalousie pour l’Italien revint sur le tapis. Je soupirai.

-Comme si j’pouvais contrôler ça. Ça te ferait quoi si j’me mettais à bosser sur un clip avec June Wood ?

J’avais pris une de mes anciennes maitresses au hasard. Le premier nom qui m’était revenu en tête. A moins que ça ne soit pas si innocent, tout compte fait… Elle n’était pas Italienne, elle, à la base ? C’était pas une amante de Ricci ? Si, j’crois bien. Mais j’me retins de sourire, là.

J’avais demandé à Maria si j’pouvais boire. J’en avais besoin et faire un déstintox’ dans une ambiance pareille en bouffant quasi pas, j’crois pas que c’était l’idée du siècle. Maria accepta me trouvant bien trop méchant que je buvais pas. J’haussai les épaules.

-Merci…

J’me levai pour aller chercher une bière dans le frigo. Il n’y en avait plus qu’une. Je fis la moue. Je la pris, l’ouvris et revint dans le bureau de Maria. Le temps que j’y retourne, ma canette était déjà presque vide.

-Faudra en racheter, il n’y avait plus que celle-là… Il y a de la bouffe pour ce soir ? Ou on mange pas ?

Je restai debout dans l’encadrement de ma porte à poser mes questions comme un gosse qui demande à sa mère de racheter des bonbons et qui ne sait pas ce qu’on mange ce soir. Enfin, si on mange…

@ Billy Lighter

Howard n'avait pas tord. Il y avait toujours un 'bro code" entre potes et la plus part du temps, l'une des règles était de ne pas coucher avec la copine de l'autre. Il n'était ni con ni naïf mais je ne pouvais pas lui dire q'il avait du soucis à se faire. Ce n'était pas le moment. J'étais tout de même rester silencieuse.

On avait continuer à parler de sa jalousie envers Daniele, puis, il avait comparer sa jalousie avec une possible jalousie envers June Wood. J'avais eu un frisson et l'avait regarder de façon dure. "Ah non ne me parle pas d'elle!" Je m'étais presque étranglée à la fin de ma phrase. Tout venait de fuser dans ma tête. June Wood couchait avec Daniele, je ne l'aimais pas...J'étais jalouse depuis tout ce temps!  J'avais laisser un silence entre nous pendant quelques secondes avant de le regarder. "Tu ne l'as vois plus.hein?"

Il m'avait ensuite demander s'il pouvait prendre une bière, j'avais accepter et alors qu'il était déscendu prendre sa boisson, je m'étais mit en tête de nettoyer les derniers dégâts qu'avais fait la tasse de café après avoir été jeté contre le mur. Après avoir mit tous les deniers morceaux à la poubelle et laver un peu les tâches de café, Howard était revenu avec sa bière, me demandant alors si on mangeait ce soir.

Manger. Voilà un verbe qui était bien compliqué à employé en ce moment. Je continuais de le regarder, contre mon bureau, les bras croisés contre ma poitrine. "Oui, si tu veux. Mais dans ce cas, il faudra aller faire des courses demain. Nous n'avons plus rien." Je disais, aussi, très souvent cela. Manger était devenu un luxe. "Il doit me rester cinq dollar dans mon sac." J'avais alors prit mon sac à main, posé dans un coin du bureau, et avait tenter de chercher le fameux billet. Je l'avais ensuite tendu à Howard en le regardant.

Après qu'il ai pris le billet, je me pinçais les lèvres. "Je peux avoir mon café? Tu m'as cassé ma tasse tout à l'heure alors que je n'y avais même pas encore touché."

@ Billy Lighter

Ma jalousie, j’la trouvais logique. Daniele a toujours été proche de Maria et j’serais con de pas être jaloux. J’essayais de montrer à Maria pourquoi j’étais jaloux en la faisant s’imaginer dans la même situation. Ça lui ferait quoi si j’bossais avec June Wood ? La jolie p’tite Italienne. Ben, j’eus ma réponse tout de suite quand Maria disait de ne pas lui parler d’elle. Oh oh, corde sensible touchée. J’sais pas si c’était le moment mais ça fait du bien. Son regard faisait peur, j’avais donc évité de monter ma satisfaction. Même le silence faisait peur, jusqu’à ce qu’elle reprenne pour savoir si j’la voyais toujours.

-Non. Bien sûr que non. Elle préfère fréquenter la villa Ricci.

Ça c’était vrai. Elle y allait souvent, comme beaucoup de fille. Mais j’la soupçonnais d’être la préférée de l’Italien juste parce qu’elle est Italienne. Il est aussi patriotique que Timmy, ce mec.

J’avais le droit à une bière. Je m’étais pas fait prier pour aller la chercher dans le frigo. J’étais revenu voir Maria pour savoir ce qu’on mangeait (plutôt SI on mangeait). Elle voulait bien qu’on mange mais il faudra faire les courses demain. Elle me fila 5 dollars. Bodel, 5 malheureux dollars… J’pris le billet et Maria voulait son café.

-Ok, j’ferais les courses demain… Pour aujourd’hui, j’vais voir ce que j’peux faire avec ce qu’on a. Et j’vais te chercher ton café.

Je partis dans la cuisine. Je fis une tasse de café à Maria avant de fouiller les armoires et le frigo. Ok… Avec ce qui reste ça sera des tartines. Alors j’fis des tartines au choco parce qu’il y avait que ça. Je portais le café et les tartines dans le bureau de Maria.

-Voilà le souper…

Je déposai l’assiette avec une tartine pour elle sur son bureau et le mis la tasse de café à côté. Je m’installai en face de Maria pour manger ma tartine en la regardant.

-Je profite avant que tu m’envoie balader parce que t’as du boulot.

Je souris tournant ma phrase à l’humour.

@ Billy Lighter

Nous avions parler de l'italienne que je n'aimais pas du tout. C'était qu'une petite pinbèche qui était là où elle pouvait se montrer. Je n'avais jamais aimer cette fille et je n'avais jamais vraiment compris pourquoi Daniele se l'a tapait - et à priori, Howard aussi n'avait pas résister à son charme-. Je poussai un soupire. "Normal qu'elle soit chez Ricci, tu ne peux rien lui apporter. C'est qu'une fille qui s'interesse qu'aux hommes qui peuvent l'aider. Ca m'étonnerais pas qu'elle se soit déjà taper Jimmy Reed celle-là." Je n'étais plus énervé contre Howard mais plutôt contre cette June.

J'avais donner les derniers dollars qu'il me restait, à Howard, lui demandant alors d'aller faire les courses demain, quand il aura cinq minutes. Vu sa tête, j'avais bien compris que pour ses bières, ça allait être difficiles d'en acheté. Il allait encore devoir s'en passer , sûrement, et allait encore être d'un tempérament fort. Il indiqua ensuite aller voir ce qu'on pouvait manger. Mon ventre gronda. J'avais faims mais je n'avais pas à me plaindre car Howard allait farfouillé pour nous trouvere quelque chose à manger.

Il était sortit de la pièce, me laissant seule alors pour ranger mon bureau. Je n'allais pas continuer à travailler. J'étais bien trop énervée pour ça et, en plus, j'avais tout terminée. J'avais alors enlevé mes chaussures qui étaient restés à mes pieds après être rentré d'un rendez-vous important, puis poussa un soupire de soulagement.

Quand Howard arriva avec le plateau, j'eu un petit sourire. "Merci".avais-je dis en voyant la tasse de café. Il me lança ensuite un petit pique sur le fait que je l'enverrais ballader une fois que j'aurais du travail à faire. "On dirait que je suis une mégère quand tu dis ça! Je n'aime juste pas qu'on me dérange  quand je travail. Et avec toi à mes côtés, je serais tout le temps déconcentré avec ton visage tout mignon!" Je pris mon café et en bus une gorgée. Ce fut comme un apaisement soudain, les yeux clots, je savourais ma mixture. "Et puis j'ai terminée pour aujourd'hui."

@ Billy Lighter

Je ne savais pas vraiment comment j’devais prendre le « normal qu’elle soit chez Ricci, tu ne peux rien lui apporter ». J’devais même avoir fait un très drôle de tête à ce moment-là. Heureusement que Maria précisa un peu cette pensée en voyant June comme une fille qui cherche à s’élever grâce aux autres. Encore un peu et j’croyais à autre chose. Ça ne l’étonnerait pas si l’Italienne s’était déjà faite Jimmy Reed. Possible…

-Pendant un moment j’ai cru que tu pensais que je ne pouvais pas lui apporter autre chose…

Un truc bien plus en dessous de la ceinture. J’crois que si ça avait été le cas et que Maria pensait vraiment ça, j’serais allé dormir pour ne plus jamais me réveiller…

-Elle aime les vieux riches. Pour ça que j’l’intéresse plus.

J’eus un petit sourire sarcastique. Je faisais entrer Jimmy et Daniele dans la catégorie des vieux riches. Ils étaient plus vieux que moi, surtout l’Italien qui approchait les 40 piges.

Cette dispute à la con m’avait donné faim… Alors j’voulais nous trouver à manger. Maria m’avait donné 5 dollars pour faire les courses demain. Pas de quoi me racheter des bières. Je sens qu’il allait être long le chemin jusqu’à la fin du mois…

Je fis le tour de la cuisine pour finir par nous faire des tartines et un café pour Maria que j’apportai dans son bureau sur un plateau. On pouvait pas dire que je n’essayais pas de me faire pardonner… Elle me remercia. J’pouvais revoir son beau sourire. Ça me calmait déjà. Je commençai à manger avant de « prévoir » ce qui allait se passé. Maria n’allait pas me laisser trainer éternellement dans son bureau comme ça. J’la connaissais trop bien… Elle s’en défendit. Et le mot « mignon » suffisait à détendre mes traits pour récupérer ce « visage tout mignon » que j’avais perdu pendant la dispute.

-Moi, j’viens parce que j’peux pas me passer de toi.

Retour de compliment. Mais c’était vrai. Si je venais la déconcentrer c’est parce que j’avais envie de la voir, de l’entendre.  

Elle déclara avoir terminé de travailler pour aujourd’hui. Mon sourire s’élargit. Je crois ne jamais avoir été aussi content d’entendre ça.

-Cool, on pourra aller se reposer. Ensemble pour une fois.

Je voulais dormir avec Maria à mes côté. La voir s’endormir. Parce, ces derniers temps, on n’avait pas vraiment profité de notre foutue vie de couple. On n’allait jamais dormir à la même heure…

Je finis ma tartine. J’avais encore faim mais ça sera pour demain…

@ Billy Lighter

Je m'étais sans doute mal exprimée au vue de la tête qu'avais fait Howard. Il m'indiqua qu'il avait cru que je parlais de quelque chose de plus sensuelle. Je l'avais regarder en secouant la tête en souriant un peu. "Ah non non non ,du tout. Tu es très bien de ce côté làMais de toute façon, tu ne peux plus lui donner de toute façon, vu que je suis là!" J'étais la plus méchante des petites-amies... Je ne voulais pas qu'il aille voir ailleurs alors que moi-même, je le faisais. J'étais immonde. Je me dégoutais moi-même.

Il indiqua que s'il ne l'interessait plus, c'était parce que Jimmy et Daniele étaient des vieux riches. Je me mis à rire un peu. C'est vrai que Daniele allait avoir quarante ans cette année... "Tu dois avoir raison!" Avais-je dis en mettant bien au fond de mon siège.

Contrairement à ce qu'avait pensé Howard, je ne l'avais pas virer à cause de mon travail, je l'avais laissé rester car j'avais tout terminée. Il m'avais annoncer qu'il voulait rester avec moi parce qu'il ne pouvait pas se passer de moi. Mon dieu, cela faisait un bien fou d'entendre ça mais tout aussi mal. Comment je pouvais lui faire ce que je faisais...Comment j'allais pouvoir lui dire que c'était terminé entre nous parce que j'étais amoureuse de quelqu'un d'autre?

Quand je lui avais annoncer avoir terminé mon travail, son visage s'était illuminée, ce qui me procura un sourire. Il voulait qu'on aille se reposer ensemble. Ca n'était pas arrivée depuis longtemps je dois dire. "Oui, on pourra faire ça!"

J'avais mordu une seule fois dans ma tartine, je préférais boire mon café. J'avais remarqué que mon petit-ami avait très faim, je poussa alors la tartine vers lui. "Prend là, je n'ai pas très faim." Je portais mon café à mes lèvres pour le boire d'une traite.

@ Billy Lighter

Maria me rassura quant à mes performances. Pas que j’en doutais, bien sûr, mais j’avais eu un doute pendant quelques secondes avant de bien comprendre ce que Maria disait. Elle disait que, de toute façon, je ne pouvais plus lui donner ça à June. Ouais, j’savais.

-Oui, je sais. J’vais pas te tromper avec une Italienne... Ni avec qui que ce soit, d’ailleurs.

J’eus un petit sourire ironique, très léger. Elle n’aimait pas June, je n’aimais pas Ricci, à croire que l’Italie nous en voulait. Finalement, je conclus que June aimait les vieux riche. Entre Ricci et Reed (qu’elle ne se faisait, peut-être pas, en fait), je ne voyais que des « vieux ». Maria rigola et c’était le principal.

Je nous avais amené à manger. Deux tartines (une chacun) et une tasse de café pour Maria. Contrairement à ce que je croyais, Maria ne comptait pas me virer. Elle avait même fini de travailler ce qui était une bonne chose. On en profiterait pour aller se reposer ensemble ce qu’on avait plus fait depuis longtemps. Elle accepta ce qui accentua mon sourire.

Je n’avais fait qu’une seule bouchée de ma tartine. Maria n’avait quasi pas touché à la sienne alors elle me la donna.

-T’es sûre ?

J’voulais faire crever de faim ma petite-amie. Mais elle semblait préféré son café alors j’avais mangé sa tartine aussi avant de me lever.

-Je vais dans la chambre. Tu me suis ?

Je souris laissant à Maria le choix de me suivre. J’allai jusqu’à la chambre pour me changer attendant Maria (qui avait dû ranger le plateau avant, je suppose, vu que j’avais tout laissé là comme d’habitude…). J’enfilai un short uniquement, pour être plus à l’aise.

@ Billy Lighter

Je n'étais pas très à l'aise à parler de tromperie, après tout, tout pouvait bousculer d'un moment à l'autre, il pouvait savoir d'un coup ce que je faisais avec Daniele. Je n'aimais pas marcher sur les deux tableaux, c'était d'ailleurs la première fois que je le faisais, et je trouvais ça immonde de ma part...Parce qu'au fond, Howard voulait mon bonheur et faisait beaucoup d'efforts pour qu'on soit bien lui et moi...

Je lui avait fait un sourire avant de m'étiré un peu, j'avais un sacré mal de dos à rester assise autant sur cette chaise de bureau malgrès qu'elle soit de très bonne qualité. Nous avions aussi un peu manger, enfin, surtout Howard , moi, j'avais croqué une fois dans ma tartine et je l'a lui avait donner. Nous allions aller nous reposer tous les deux en même temps et j'avoue que ça me ferais sans doute du bien de me poser avec lui.

Il s'était levé et m'avais demander de le suivre. "J'arrive." Avais-je dis avant de remarqué qu'Howard avait laisser en plein toutes les affaires qu'il avait ammené dans le bureau. Je poussai un soupire avant de le prendre et d'aller le poser dans la cuisine. Comme j'étais sur ma lancé, j'avais même fait la vaiselle. Je ne suis remontrer que vingts minutes plus tard dans la chambre.

Howard était déjà sur le lit en short, je me déshabillais alors et mit une tenue plus décontracté : un short et t-shirt pour ne pas avoir trop chaud durant les nuits californienne. La douceur du mois de mai pouvait parfois être semblabe à la chaleur de juillet. Je m'étais ensuite coucher sur le lit à ses côtés. "Que soit bénit l'inventeur du lit!"

Je parcourais le torse d'Howard en souriant un peu, le regardant. Tout aurait pu être parfait. Si seulement ces histoires de factures et dettes n'auraient jamais exister, j'aurais pu vivre une parfaite petite vie avec le batteur... Je continuais de caresser doucement sa peau, les yeux à demi clos. "Tu me parles un peu de l'album ? "

@ Billy Lighter

Les deux tartines m’avaient suffisamment nourri. A force de rien manger, on s’y habitait, déjà que je n’étais pas un gros mangeur avant. J’voulais me reposer, maintenant, et, si possible, avec Maria. On se voyait pas souvent elle et moi et, quand on se voyait, on se disputait, alors autant profiter de l’accalmie pour se poser un peu ensemble.

J’étais parti me changer en laissant toute ma vaisselle sur le bureau de Maria. J’avais pas encore l’habitude de tout ranger et tout. J’avais une femme de ménage, avant… Et, pour le reste, je gérais la vaisselle comme un vrai homme célibataire, donc, n’importe comment.

Je me changeai mettant uniquement un short. Je me couchai, seul, sur le lit attendant ma petite amie, les bras croisés derrière ma tête. Je l’entendais faire la vaisselle d’ici tellement il n’y avait aucun bruit hormis celui-là dans la maison. Je soupirais. On aurait pu la faire demain…

J’attendis qu’elle revienne en sifflotant un peu, les yeux mi-clos. Ce n’est que quand elle arriva dans la chambre mon visage s’illumina et que j’arrêtai bêtement de siffler. Je la regardai se déshabiller. C’est un spectacle que j’avais vu des dizaines de fois. Ça n’avait donc rien de spécial, surtout vu mon état de fatigue avancé et le manque d’alcool qui, même après une bière, était toujours palpable. Elle vint me rejoindre dans le lit bénissant son inventeur.

-J’te le fais pas dire !

Ses petits doigts parcouraient mon torse. Moi, je caressai son bras. Ça me manquait un peu tout ça, presque autant que l’alcool. Elle voulait que je lui parle de l’album. Je souris.

-Il s’appellera Dynamite, normalement. La sonorité est plus moderne encore que sur les albums précédents. Apolline et Nathan gèrent vraiment dessus. Apolline est une grande chanteuse en plus d’être une grande guitariste. On l’entend chanter sur quelques titres.

Quand je parlais de musique, j’étais apaisé. Je sentais moins la douleur du manque.

-Tu vas adorer. J’ai donné tout ce que j’avais dans ces chansons. Il est pour toi cet album Maria.

Je dis ça en la regardant d’un regard fatigué mais qui montrait que je pensais ce que je disais. Je la caressai mais sans aller plus loin, me contentant de quelques petites caresses sur le bras et par-dessus son t-shirt.

@ Billy Lighter

La lumière de la ville illuminait la chambre, Howard n'avait pas allumer, laissant un atmosphère plutôt sympas, dans le lit, une fois que nous nous étions retrouver collés l'un à l'autre, je lui avait demander de me parler de son album. Ct album que nous attendions tous les deux avec impatience.

Cet album auquelle nous ne parlions même pas tant nous n'avions pas le temps. C'était fou ça, nous nous sommesp lus vus quand nous n'habitions pas encore ensemble que maintenant! L'alchimie était retombé et nous n'étions plus qu'un couple lambda. A nous caliner quand nous n'avions pas le temps. Il n'y avait plus de surprise, mais je mettais ça sur le dos des dettes et j'y étais aussi, peut-être, pour quelque chose avec mon coportement de cochon.

QUoi qu'il en soit, il m'avait donner le nom de l'album ainsi que des infos sur sa sonorité. J'avais souris de l'entendre. Il avait l'air moins crispé, cela se sentait dans ses caresses qu'il me faisais sur mon bras. Puis il avait parler d'Apolline, j'avais l'impression qu'elle était un peu la sauveuse, la fille qui était arrivé au bon moment. Il faudrait que je l'a voit un jour ou l'autre. Serrer contre lui, j'avais souris. "Il me tarde d'entendre cet album alors. Je suis bien curieuse d'entendre le nouveau The Burning Fire!"

Il m'avait ensuite regarder d'un air sérieux. Il m'avait alors annoncer que cet album, il me le dédiait. J'avais rougis un peu, non pas de ce compliment mais de honte. Je m'en voulais toujours autant de lui faire vivre notre idylle alors que je ne ressentais plus rien pour lui. J'étais rester silencieuse en souriant un peu pour caché ma gêne. Il avait l'air tellement fatigué... Je lui avait embrasser le front doucement. "Maintenant que l'album est fini, tu devrais te reposer."

@ Billy Lighter

J’avais beaucoup d’espoir en notre album. J’sais pas pourquoi mais, contrairement aux dernières sorties de The Burning Fire, je ne pensais qu’aux profits qu’il ferait plus qu’à autre chose. J’avais besoin de thunes et ça se sentait. J’voyais presque mon album du point de vue d’un manager ou d’une maison de disque tellement je pensais « thunes ».

Je caressai Maria en parlant. Mais je ne portais pas plus d’attention que ça à ce que je faisais. C’était automatique. Je parlais en bien de l’album parce que je trouvais que c’était le meilleur de The Burning Fire. Jerry était p’tètre un type à part mais il avait du talent. Apolline, elle, était le membre parfait pour notre groupe. J’voyais pas pourquoi il ne marcherait pas. Maria était pressée d’entendre l’album et ça faisait plaisir. Je souris.

-Tu vas pas être déçue.

J’étais sûr qu’elle allait aimer. J’avais tout mis dedans et j’l’avais fait pour elle. Je la vis rougir et ça me fit sourire. Je rêvais du moment où mes dettes envers Reed seront remboursée et que je pourrais, enfin, profiter de ma vie avec Maria. En espérant que ça soit bien plus fun que ça ne l’avait été jusque-là. Parce que, pour une première relation longue, c’était plutôt un calvaire jusqu’ici. J’voulais croire que c’était uniquement à cause des dettes et que tout irait mieux après.

Maria brisa le silence pour poser un baiser sur mon front. Elle voulait que je me repose. J’étais fatigué, c’est vrai et le manque me rongeait de l’intérieur.

-Ouais, c’est vrai…

Je n’avais même plus la force de profiter de ce moment avec Maria. Je lui souris d’un sourire fatigué par le manque et la dispute de tout à l’heure. Je posai un bref baiser sur les lèvres de Maria. A vrai dire, je l’avais à peine touché. Je fermais doucement mes yeux laissant, tout doucement, le sommeil me gagner.

-Ça ira mieux quand on aura les premières rentrées d’argent… Après… Après, ça ira mieux… ?

Je dis ça d’une voix endormie. C’était plus une question qu’une affirmation parce qu’au fond, je n’avais aucune idée de ce que sera notre vie après. Mes yeux ne se rouvraient plus qu’à de bref moment alors que le sommeil semblait gagner la bataille.

@ Billy Lighter