- Gallanter, grouilles toi de rappliquer par ici. On a une urgence!

La voix graseillante qui venait de ruiner le suave chant de sarah vaughan était celle de mon rédac' chef!
J'étais de permanace ce dimanche là, comme presque tous les dimanche,comem presque tous les stagiaires!

- Gallanter!! Reveille toi nom de dieu.... On a pas toute la vie. Le journalisme c'est d'abord être RE-AC-TIF!!!!!

Réactif...Chef oui chef! J'avais l'habitude des emportements de notre patron...et j'avais renoncé à lui rappeler que je m'appelais Gallagher, puisque de toute façon, il ne ré- a- gi -ssait pas à l'information !

Je posai à regret le casque de mon baladeur et emboitai son pas clownesque, comme celui de tout gros dindon qui se dandine frénétiquement pour se donner l'illusion qu'il vole.

- Gallanter, c'est la chance de ta vie...

il claqua la porte de son bureau, essoufflé par l'effort physique intense que pouvait représenter pour lui une marche sportive de 500 mètres.

- Jade Hewans a avancé de 24 heure son interview....Je dois filer à Miami dans moins de 45 minutes,et j'ai personne à mettre sur le coup, vu que Dermott a pas encore récupéré après la soirée BSC d’hier.

Sa paluche velue s’aplatit sur une chemise cartonnée verdâtre,l'agrippa plus mal que bien, et esquissa un mouvement pour me la remettre. Mais, dans la fébrilité de l’instant,il s'y pris avec tant d'adresse que bien vite ,la plus part des documents qu’elle contenaient se rependit sur le linoléum beigeasse!

On avait le sens du beau, à ,P&G,malgré notre prétention à faire un journalisme d'élite destiné à un public d’esthètes avertis!
Du rédacteur boursoufflé au sol chiure de mouche en passant par les porte documents verts de gris,tout es les coulisses ruisselaient d'élégance...Même mon jeans un peu râpé paraissait trop habillé dans ce décors de cauchemar.

Et pourtant j'y étais bien, parce qu'au delà des apparences, nous étions tous ,au fond de nous ,des passionnés capables de nous envoler sur du vrai bon son!Tous, y compris notre pachyderme en chef dont la légèreté de plume faisait toute la saveur des éditoriaux qui contribuaient grandement à notre notoriété!

N'écoutant plus les recommandations de l’éléphant de rédaction,je restai fasciné par le dossier répandu. Les notes de Dermott...Le grand Dermott,qui faisait et défaisait les stars...Des mois qu'il planchait sur le nouvel album de Jade....des semaines qu'on espérait cette entrevue...Et le jour de la récolte, c'était moi qui devait aller au champ!

Wahoo...Je n'osais pleinement réaliser

- Gallanter, secoues toi, bon sang...T'as 20 minutes avant qu’elle arrive pour assimiler le plus gros.Je file à l’aéroport....Et surtout, surtout!...Evite d'avoir le tonus d'un plat de nouille comme maintenant avec elle... G&P, ça rock nom de Dieu!!

Il se fendit d'un sourire d'encouragement avant de faire trembler la vitre de son bureau en claquant à nouveau la pauvre porte qui devait l'aimer autant que moi pour supporter sans regimber ses éclats d'humeur!

je rassemblai mes esprits et les feuillets épars et me dirigeai vers mon bureau...Mon bureau,quel euphémisme...Un fauteuil ravagé et une table au vernis écaillé, avec un téléphone et un ordinateur asthmatique pour cacher les taches les plus vilaine de mauvais bois dont elle était faite!
Le tout coincé entre la fontaine à eau et la paroi vitrée de la rédaction.
Même pas une chaise, même moche, pour assoir mon invitée. Ceci dit, depuis quand les grouillots de mon rang avaient ils le privilège de recevoir?

En attendant il me fallait le faire, et comme il seyait à une vedette telle que Jade Hewans. j'avais l'air frais, avec mon p'tit dossier sous le bras, planté au milieu de la rédaction déserte,alors que le bureau de Dermott était vide lui aussi,et tout à fait indiqué pour ma mission!
Vide mais fermé à clef....et il est de notoriété publique que les serrures internes sont facilement crochetables...
Attrapant un trombone et un coupe papier sur quelque tables, je me dirigeai vers l'antre de notre critique adulé, afin d'entrer par effraction. Après tout le patron voulait qu'on la réussisse ,oui ou non, cette interview?

Mais si je voulais démontrer qu'était Dermott qui voulait, et qu'en l’occurrence, moi je voulais là maintenant,la porte me démontra que n'était pas cambrioleur qui le désirait...
Je commençai pas casser le trombone dans le canon. Bien que mes talents de serrurerie fussent des plus modestes, je compris immédiatement, sans doute parce que mon intelligence, elle était supérieur, que ce n'était pas du tout une bonne chose. J'entrepris donc la tache fastidieuse et vaine de tenter de déloger à la pointe de l'ouvre lettre le morceau de métal incongru ...

réalisant l'inadéquation des moyens mis en œuvre pour mener à bien ma mission d'ouverture,je partis en quête d'une pincette, ou de tout objet fin et capable de m'aider à extraire cette fichue tige de métal de l'orifice.

Perdant la notion du temps au bénéfice d’une concentration intense sur l'objet de ma quête,je ne réalisai qu'il était trop tard qu'en entendant une voix manifestement d féminine demander s'(il y avait quelqu'un!

Fatalitas....Elle était là et j'étais,manifestement tout à fait prêt à la recevoir!

Guitar&Peen Redaction, 23/01 14:00 2eme etage Redacteur en chef Dermott . Tout ça avait etait griffoné a la vas vite au telephone . Ricci avait reçus un appel , on lui avait proposer  une interview exclusive  contre la pub  pour ma prochaine tournée. Mon manager avait accepter n'ayant pas vraiment de raison de refusé, il fallait que j'accepte une interview de temps à autres. Suite a l'appel de se dernier je m'etait pointer a l'adresse en ce dimanche matin. Un dimanche?  Pourquoi un dimanche !  J'avais passer ma matiné a ecouter le dernier album de The Lightenning  en lisantn de vieux numeros de Guitar&Pen.  Un chauffeur m'avait deposé devant la redaction et il avait filé.

J’étais a présent seul dans un couloir tres silencieux s'en est presque tressant.Ce matin j'avais pas envie de me lever ni d'aller a cette interview exclusive. Meme si en realité j'etait  plutot impatiente de voir comment  etait  un bureau de press cela m'a toujours interessant.J'ai alors commencé doucement a gravir les marches en lisant  les article encadrer au murs. Le premier parlait d'un group sur le point de se separer, le nom du groupe ne me disait pas grand chose .J'ai continué a monter les escaliers  et a lires les nombreux articles. Premier etage : un long couloir avec une seul porte au centre avec ecrit imprimerie. Je serais bien entrer pour decouvrir chaque etapes mais  les tic tacs de ma montre me rappelerent a l'ordre. J'etais deja en retards . Meme si les retards donnait un coté Star rock'n'roll je prefera me hater  au second etage.

Une fois devant la porte identique a celle le premier avec la couleur des mur et l'inscription differente c’était la  rédaction . Aucuns bruit, seul le silence. M'etais je tromper de jours pour mon interview? J'espere pas. J'ai replacer une meche deriere mmon oreille avant de toquer a la porte de maniere hesitante.

-Bonjour, il y a quelqu'un?

Personne ne répondit mais j'entendis des bruit de pas, le rédacteurs sans doute qui venait de se souvenir  qu'il avait une interview.J'ai finalement tenter  d'ouvris la porte et elle s'ouvris sans peine, J'avançais silencieusement dans les bureau quand je remarqua un homme devant une porte sans doute le redac'chef du moins il paraissait assez jeune. Je m'approcha alors de luis et je me racla la gorge avec un sourire en m'arretat a 5 metre de lui.

-Salut. Je suis Jade.