Sujet: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Lun 23 Jan - 17:34
Can I Have This Dance? ft. Jimmy Reed
Il s'était passée beaucoup de chose dans le gala et le bal venait à peine de commencer, il était possible que cela ne soit pas terminée. Pour ma part, j'avais retrouver Danièle et je lui avait même donné l'adresse de l'hôtel pour qu'il vienne me retrouver.
Il y avait eu aussi le retour de Sniper à ma pkus grande surprise. La fan de thé army qui était en moi sautait de joie malgré sa voix fausse. Evan paraissait heureux et c'était tout ce qui m'importais.
J'avais aussi effectuée mon grand retour à l. A aux yeux des invités. Et pas n'importe où, dur un podium. Je me doutais que ça allait jaser demain matin mais qu'importe, j'avais pu voir un sourire caché sur les lèvres de Danièle et cela le rendait heureuse.
Il était 23h30, le bal avait commencé et je devais bien avouer que rester loin de Danièle était compliqué, tout comme c'était difficile de voir des femmes s'approcher de lui. Il était souvent avec Evan ou avec Jimmy.
Ah Jimmy... J'aurais bien aimer qu'il soit absent juste pour passer une bonne soirée. Je savais qu'au bout d'un moment il allait me tomber dessus. Depuis quand ne l'avais je pas vu ? Depuis que je lui avait demander d'être manager non ?
La salle était peu éclairé, laissant seulement les spots bleu rouge rose éclairé les visages. Alors qu'on avait mit un morceau punchy, le de avait décider de passer un slow. Pas terrible le direz vous quand on est quelqu'un en secret. J'étais alors diriger vers un serveur pour prendre un verre. Je me sentais plus à l'aise dans ma tenue à présent que je n'avais plus les robes de Barbara sur le dos. J'avais moins peur de laisser tomber une goutte de champagne sur le tissu.
On tapota alors sur mon épaule. Jimmy Reed était la. J'avais laisser un sourire hypocrite alors que celui ci m'invitait a danser. Faisant bonne figure, je ne pouvais refuser. Je pris alors sa main, allant sur la piste de danse. '' pas trop déçu de ne pas être au centre de cette soirée monsieur Reed ? ''
@ Billy Lighter
Dernière édition par Maria Watson le Jeu 2 Fév - 17:31, édité 1 fois
Jimmy Reed
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Mer 25 Jan - 16:21
Can I Have This Dance? ft. Maria Watson
Ce gala, l'air de rien, était particulièrement mouvementé. En ce qui me concernait, il avait même plutôt mal commencé avec mon entrée grillée par le scandale Ricci. Mais j'avais déjà pris ma revanche sur l'Italien en lui envoyant une bombe nommée Jessica Hill. Bien installé dans un coin de la salle j'avais observé l'actrice de loin et elle ne m'avait pas déçu, embrassant mon meilleur ami à pleine bouche sans discrétion aucune.
Un coup bien joué de ma part et lorsque nous avions enfin pu nous parler, Daniele et moi, il n'y eut pas matière à se disputer, les scores étant à un partout: lui pour son entrée, moi pour Jessica Hill et ma promesse non tenue qu'entre nous, j'avais tout simplement oubliée.
Mais encore avant ça, il y avait eu cette apparition. Un événement qui m'avait d'abord laissé bouche bée et en proie aux frissons puis avec un grand sourire avide aux lèvres. Deux raisons: un, la fille de Sniper gérait et j'entendais d'ici cliqueter ma fortune qu'elle pourrait agrandir. Deux, Sniper était remonté sur scène et même s'il avait chanté aussi bien qu'un chat qui s'est pris la queue dans une porte, la chose allait faire la une de la presse dès demain. Résultat: les ventes de disques de The Army allaient repartir de plus belle, la plus jeune génération, curieuse, voulant probablement savoir pourquoi on faisait tout un plat de ce fantôme sorti du placard.
Mais je vous vois venir d'ici: la fille de Sniper est une gonzesse, Jimmy!!! Et qui a dit qu'aucune femme ne pouvait signer chez BSC? Il y avait des précédents que j'avais moi-même fait signer, personnellement, comme Vicky Hunter. Qui a dit que je n'appréciais aucune femme? Ma réputation était exagérée et je la laissais comme ça. Mais il y avait tout de même des femmes chez BSC. La seule condition en ce qui les concernait était que je sois sûr que le profit surpasse ma mise de départ sur elles. Leur avenir chez BSC ne tenait donc qu'au résultat d'un calcul des plus objectif. Quant au profit, il pouvait se compter en argent ou en nature. Vicky combinait les deux et avait donc chez nous une place de choix.
Et comme je voyais Jess Kurtz plus comme une gosse qu'une femme et qu'en plus, le profit qu'elle pourrait engendrer dépasserait largement ma mise rien qu'à cause de son nom de famille, ça ne me posait aucun problème de faire signer la gamine.
Ça, c'était pour le chapitre concert et j'étais sûr et certain que je n'étais pas le seul à qui Jess Kurtz avait donné des idées. Daniele devait y avoir pensé aussi.
Puis, il y avait eu le défilé et ma petite perle d'Amber, bien qu'un peu crispée avait fait preuve d'une grâce qui l'avait démarquée des autres. En même temps, elle devait être la seule parmi toutes ces filles à connaître parfaitement son corps.
Et un sourire mauvais s'était peint sur mon visage lorsque ça avait été le tour de Watson de défiler dans une énorme meringue rouge. Elle était désormais manager indépendante ce qui n'était pas chose facile puisqu'elle ne pourrait vivre que de ce que ses artistes rapporteraient. Alors que des managers comme Daniele, quoi qu'il arrive, gagnaient un salaire de base grâcieusement payé par moi-même et que le succès de leurs artistes n'étaient finalement que des primes.
Alors la voir défiler, et donc faire un peu sa pub, se montrer, me faisait bien rire. Ce qui me faisait moins rigoler, par contre, c'était qu'elle ait mis le grappin sur mon meilleur ami afin d'être sûr de vivre tranquille de ses gains.
L'amour? Je n'y croyais pas. Pas sans intérêt. Pas juste au moment où elle décidait de démissionner de son poste de secrétaire après dix ans, avant même de savoir si j'allais l'engager comme manager et où elle se retrouvait couillonnée parce que j'avais refusé. Pas juste après l'incendie de la villa du merdeux. Ça tombait trop bien.
Et tout ça rien qu'en se servant de sa petite gueule d'ange et de ses belles formes. Mais ça, ça me dérangeait pas encore de trop. Ce qui m'emmerdait, c'était qu'elle le fasse tout en se donnant des airs de femmes de principe. Contrairement à des filles comme Jessica Hill qui ne cachait aucunement qu'elle avait lancé sa carrière en usant de son physique avantageux, pour le dire poliment. Et ça n'enlevait pour autant rien à sa crédibilité en tant qu'actrice reconnue par les critiques et plusieurs fois récompensée. J'avais bien plus de respect pour une femme comme Hill que pour une menteuse opportuniste comme Watson.
Alors quand Watson, pendant le bal, s'était retrouvée étrangement seule pour un slow, j'avais fondu sur ma proie préférée du moment.
J'étais arrivé par derrière elle, fourbe, et lui avait doucement posé la main sur l'épaule. Elle s'était alors retournée et je lui avais proposé une danse qu'elle avait acceptée, joueuse. Je lui avais rendu son sourire avant de l'emmener sur la piste pour entamer cette danse collés l'un contre l'autre, la bouche frôlant l'oreille de l'autre, dans une position idéale pour y murmurer toute notre politesse
Le meilleur, c'était que ça avait quelque chose d'excitant.
J'avais directement entamé les hostilités.
-Quel magnifique sourire vous venez de m'offrir, Maria. Vous n'avez plus rien à apprendre, faut croire...
Et elle de contre-attaquer directement sur mon seul et énorme point faible de ce soir: mon entrée.
Je ris doucement caressant sa joue de la mienne dans un doux mouvement de tête.
-Vous savez, mademoiselle Watson, quel est le point commun entre Ricci et Sniper?
Je souris, bien qu'elle ne puisse pas le voir.
-Je vous donne un indice: il tient en trois lettres et vous ne le partagez pas.
Je n'étais pas au centre de cette soirée? Ça restait à prouver.
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Ven 27 Jan - 17:38
Can I Have This Dance? ft. Jimmy Reed
Serré l'un contre l'autre, nos lèvres frôlaient l'oreille de l'autre, il y avait quelque chose d'étrange entre nous, nous savions l'un et l'autre que notre conversation n'allait pas être remplit de compliment, ça allait même être le contraire, et pourtant, j'étais certaines que nous ressemblions à deux amis dansant un slow pour celler notre amitié.
Il indiqua, par rapport à mon sourire, que je n'avais plus rien à apprendre. "Dix ans au service de Daniele et on apprend tout. " avais-je simplement dit. Et puis pourquoi lui offrir un vrai sourire quand nous savions la qualité de notre relation?
J'avais tout de suite annoncé les hostilités avec son plus gros point noir de la soirée, son entrée. J'étais relativement fière d'avoir attaquer ainsi mais celui-ci ne répliqua pas vraiment, il se contenta de toucher ma joue avec la sienne -non sans avoir un frisson à ce contact- en étant un peu joueur en me posant une devinette. Je me mis à sourire, il y avait tant de chose qui pouvait soit disant être la réponse.
"Vous êtes joueur ce soir. C'est un grand pas pour vous de prendre votre echec à la rigolade." Je l'aurais plutôt vu fou de rage, déclinant les prochaines invitation amical de Daniele. "Ce qui lie Evan et Daniele est quelque chose que vous ne connaissez pas, en six lettre. Amitié. Mais évidement, vous ne voulez pas me faire dévinez ceci. Je dirais alors BSC ou même vous mais je m'en fiche royalement voyez-vous?"
Toujours en dansant d'un pas leger mais lent, je lui murmurais alors à l'oreille "Vous devriez avoir peur. Evan est de retour dans la vie de Daniele, la place de meilleur ami va lui être restitué" Je laissais un temps de pause "Ou du moins, la soit disant amitié que vous avez l'un pour l'autre parce qu'il ne faut pas être aveugle pour voir que la seule personen qui vous fait peur, c'est l'italien."
Je regardais l'horizon, derrière l'épaule de Jimmy, peu de personnes dansaient, il faut dire que beaucoup de personnes étaient déjà partie de la soirée, ils avaient dû donner un gros chèque pour se donner bonne conscience avant de partir. "Je suis surprise que vous soyez toujours là, qu'est ce que vous manigancer pour être à nouveau au coeur du gala?"
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Jimmy Reed
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Sam 28 Jan - 15:46
Can I Have This Dance? ft. Maria Watson
Oui, c'était un très beau sourire hypocrite qu'elle m'avait servi. Une magnifique façade qui aura plus que probablement suffi à beaucoup des invités restants pour se dire que, décidément, Jimmy Reed pouvait séduire rien qu'en claquant des doigts. Mais aussi, que Maria Watson n'était pas rancunière. C'était bien joué de sa part, j'appréciais.
J'avais d'ailleurs souligné la chose et c'est mon ami qu'elle s'empressa de complimenter à ce propos. J'avais souris, tout contre son oreille, la laissant sentir que cela me faisait sourire.
-Tout ? Peut-être pas. Mais ce sourire est la première entorse à vos si beaux principes de femme véritable et franche. C'est un premier pas.
N'était-ce pas vrai que quelques semaines plus tôt encore, elle n'hésitait pas à m'envoyer des piques non dissimulées en public ? Et ce alors qu'elle n'était encore qu'une simple secrétaire ? Il semblait qu'elle ait bel et bien changé de stratégie depuis, pour se conformer beaucoup plus à la façon de faire mondaine que je connaissais si bien, cette façon de faire où même les pires ennemis se couvraient de compliments pour mieux se poignarder dans le dos.
-Encore quelques pas comme celui-là, quelques sacrifices à vos principes, et vous aurez peut-être une chance de vous en sortir dans ce monde.
Elle forcerait alors mon admiration.
Elle avait parlé de mon entrée, j'avais retourné la chose à mon avantage et elle le prit, semblait-il, comme une forme de modestie. Nous tournoyions toujours gracieusement au milieu de la salle que les départs de nombre des invités avaient laissée un peu plus libre et idéale pour la danse.
Elle m'avait même renvoyé ma comparaison à la figure, utilisant elle aussi le terme de « pas ».
Je lui murmurais toujours à l'oreille, d'une voix sensuelle qui dénotait légèrement avec les propos que je tenais.
-Un échec ? C'est votre vision des choses, pas la mienne.
C'en était bel et bien un, mais je n'étais pas obligé de l'avouer pour autant. D'autant que j'avais bien passé mes nerfs sur Amber, mais ça, les convenances m'empêchaient d'en parler tout haut. J'eus un petit rire quand elle affirma que ce qui liait Daniele et Sniper était « l'amitié »... Un beau reste de la Maria d'avant, rien à voir avec celle que L.A. allait la faire devenir.
-L'amitié ? Vous connaissez mal l'Italien alors, malgré les dix ans passés à ses côtés...
Je marquai une pause et souris...
-Et les quelques nuits passées dans son lit.
Mais je ne lui en dis pas plus au sujet de notre conception de l'amitié, à Daniele et moi. Si Dany avait amené Sniper aujourd'hui, c'était parce que le dernier article de L.A.People à son sujet l'avait décrédibilisé. Il avait tout rétabli aujourd'hui, annulant les effets néfastes de cette feuille de chou comme seul un magnat de la communication peut le faire.
Ah oui, par la même occasion, je lui avais fait savoir que je n'ignorais rien de sa relation désormais intime avec mon meilleur ami. Comment je le savais ? Mon ami lui-même me l'avait dit, allongé, sa si belle voix cassée, sur un lit d’hôpital à 07:40 du matin.
Tout contre elle, une de mes mains sensuellement posée dans le bas de son dos, je ne pouvais ignorer que ses courbes délicieuses ne me laissaient pas insensible, malgré le fait que ce que certains appelleraient sa « beauté intérieure » me dégoûtait littéralement.
Je m'amusai de ses affirmations pleines de certitudes concernant Ricci et Sniper. Elle vivait dans un magnifique conte de fée, Maria, où il y a des gentils et des méchants. Mais non... Tout le monde est méchant. Elle ne se rend juste pas encore compte à quel point elle l'est elle-même.
-Je n'ai pas peur... Car j'étais là avant Sniper Kurtz.
Je la sentais frissonner, sans pouvoir dire si c'était de dégoût ou d'un plaisir qu'elle essayait de contenir, à chaque fois que ma joue frôlait la sienne.
-The Army n'était pas sensé exister. BSC, Daryll Rogers, n'en voulait pas. J'ai changé la donne.
Je m'étais écarté légèrement pour croiser brièvement son regard et lui sourire.
-J'ai créé Ricci The Best.
Quant à sa dernière question :
-Je suis un épicurien, ma chère... Je suis né pour vivre ce genre d’événement de bout en bout.
Je déposai un baiser tout léger, presque imperceptible, juste en dessous de son oreille, là où la peau est très sensible.
-Je ne suis pas que complot.
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Sam 28 Jan - 18:38
Can I Have This Dance? ft. Jimmy Reed
Il annonça que mon sourire était une entorse à mes règles, peut-être bien, mais c'était pour mieux le poignarder dans le dos plus tard. "Si je fais ce sourire, c'est pour éviter un nouveau scandale, la gala en a déjà bien trop eu avec Kurtz. Nous sommes ici pour la charité, pas pour autre chose." Il ne me connaissais pas, il se pensait supérieur aux femmes mais j'allais lui montrer, tôt ou tard, que ne m'éritait son admiration.
Je restais contre lui, à danser. "Mais il est clair que vous, vous n'êtes pas là pour ça. Combien allez-vous donner ce soir? Et quand je dis "donner" je parle du nombre de cuisses écartés pour pouvoir faire du grand Jimmy Reed, le mot "charité" ne rentre pas dans votre vocabulaire." Tout était dans le paraître avec Reed, encore plus qu'avec Daniele et il était clair que ce soir, il n'allait pas repartir seul du gala. Je ne l'avait pas vu arriver et personne, à mon avis, l'avais vu puisqu'il avait été mit dans l'ombre grâce à l'italien.
En parlant de son entrée, il indiqua que ce n'était pas un echec, j'eu un petit rire un peu foutage de gueule. "Mais oui bien sûre." Il avait ensuite déclaré que je connaissais mal Daniele, je fronçais les sourcls quand il lâcha telle une bombe, qu'il savait pour notre histoire. Ma tête était contre la joue de Jimmy et heureusement sinon il aurait vu mon étonnement et mon pincement de lèvre. "Je connais Daniele mieux que quiconque. Et je pense qu'avec ce que vous à dit Daniele, qui devait être secret vous faite un piètre ami."
J'étais certaine d'avoir raison, et en plus de l'être il avait l'air possessif en indiqua qu'il était là avant Evan. Je continuais de sentir ses doigts contre mon dos mais qu'importe, je restais droite, contre lui, ma bouche contre son oreille, continuant de discuter en murmurant. "Mais Daniele n'a plus besoin de vous à présent, après tout, il a sortit un album sans que vous ne le sachiez..." D'ailleurs, j'étais fière d'avoir pu produire l'album de mon amant au lieu qu'il est donner ses titres à BSC.
Il se donnait le rôle de créateur avec Daniele? Cela me faisait un peu rire, si Jimmy n'aurait pas été là, Daniele aurait trouver quelqu'un d'autre! "Vous vous donner un rôle bien trop beau pour le peu que vous avez fait. Certes, je n'étais pas encore là quand Daniele est devenu ce qu'il est, mais il a le talen de recruteur, c'est indéniable. Si vous n'auriez pas été là, il aurait été ailleurs tout comme The Army.' Comme s'il n'existait que BSC dans le monde de la musique. "Après tout, il y a d'autre groupes qui sont très connus et qui ne sont pas signé par vous."
Son baiser près de mon oreille me fit frisonner, je resserais mon étreinte insconsciement sur lui, il avait toucher un point sensible de ma peau. "Erreur, vous l'êtes et je suis même sûre que cette danse avec moi cache quelque chose."
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Dim 29 Jan - 16:45
Can I Have This Dance? ft. Maria Watson
Maria rattrapa bien le coup. J'avais mis en lumière le sourire hypocrite qu'elle m'avait servi et elle avait réussi à justifier cela par une bonne intention envers les organisateurs de la soirée qui avaient déjà eut fort à faire avec Evan Kurtz. C'était bien joué, très bien joué. Sauf que l'Enfer était pavé de bonnes intentions, non ? Et qui étais-je si ce n'était le Diable sur Terre en personne ?
-Vous parlez du scandale Kurtz comme si c'était quelque chose de négatif. La Maria que je connais se réjouirait de la renaissance de Sniper.
Je souris quand elle parla de la charité, que nous n'étions pas là pour autre chose.
-Bercez-vous de douces illusions, ma belle... Mentez-vous plus à vous même que Stone lui-même n'a pu le faire. Nous sommes tous là pour autre chose. Nous sommes tous là pour notre image. Y compris la toute jeune manager en mal de publicité que vous êtes, Maria. La charité n'attend pas les galas, la vraie charité se joue au jour le jour.
Jour après jours, j'aidais les latinos de l'Eastside à mener une vie correcte, à pouvoir scolariser leurs enfants et à pouvoir se soigner en leur offrant un emploi certes illégal, mais qui leur permettait de vivre mieux.
Elle essayait de me prendre par tous les revers, d'attaquer sur tous les front. Elle me rappelait un peu Daniele et nos concours. Il y en avait un qui m'était toujours resté à l'esprit. Un concours que j'avais royalement perdu par excès de confiance. Mais j'étais plus vieux et plus expérimenté désormais. Et en plus, j'apprenais de mes erreurs.
Je restais donc calme alors que je la sentais complètement perdue déjà sur ce qu'elle devait ressentir. Devait-elle profiter simplement de notre contact physique agréable ? Devait-elle laisser exploser sa haine ? Devait-elle garder son sang froid ? Trop de questions en même temps, probablement, pour cette jeune femme.
-Vous ne m'aurez pas sur la charité Maria. Peu importent les intentions véritables pour les plus démunis tant que le résultat et l'argent est là. Ne suis-je pas un des plus grands donateurs et mécènes de Californie ? Pouvez-vous en dire autant ? Je ne pense pas.
Elle n'avait pas la fortune pour le faire. Moi oui. J'aurais pu garder tout mon argent pour moi en parfait égoïste. Mais non, je donnais. Et je donnais pour battre un record de charité et que mon nom apparaisse le plus souvent possible. Je donnais aux pauvres et les pauvres embellissaient mon image. C'était du win-win et tout le monde était content.
Sauf Maria et ses belles idées qui ne rapporteraient jamais rien à personne.
-Car votre pitié sincère pour les démunis est bien belle, Maria. Mais la pitié ne nourrit pas. L'argent, oui.
Je ricanai.
-Quant aux cuisses écartées, elles non plus n'attendent pas les galas de charité.
J'avais contre-attaqué en parlant de l'Italien, puisqu'elle semblait tant vouloir en parler, y faisant allusion dans 80% de son discours. Bien sûr, je ne m'étais pas gêné de lui faire savoir que j'étais au courant de leur récente relation intime.
Elle avait alors affirmé que je devais être un bien piètre ami pour parler de ce secret que mon meilleur ami m'avait dit de garder. Cela ne me décontenança pas du tout.
-Un secret...
Je soupirai sensuellement, ma main caressant son dos sans que le contact devienne indécent.
-Les secrets ne sont pas le style de Daniele. Ce n'est pas Dany que j'ai trahi en en parlant. C'est vous. Car ce secret ne peut être que votre idée. Mais vous n'êtes pas mon amie, n'est-ce pas ?
Daniele avait pour habitude d'étaler sa vie dans la presse people, de créer même lui-même certains scandales pour faire sa publicité. Lui avait compris que peu importait qu'on parle de lui en bien ou en mal, l'important était qu'on parle de lui.
Elle avait frissonné quand je l'avais embrassée juste sous l'oreille. Même sa haine envers moi ne pouvait pas empêcher ça. Pourquoi ? Parce que le corps réagit mécaniquement, c'est une machine, peu importe ce que le cerveau pense. Le plus bel et le plus effroyable exemple étant que beaucoup de femmes ayant été violées vivent ensuite la culpabilité comme un véritable traumatisme. Elles culpabilisent parce que malgré l'horreur qu'elles ont vécu, leur corps n'a pas pu s'empêcher d'aimer ça.
Je rigolai carrément quand elle essaya de minimiser mon rôle dans ce qu'était Daniele, mettant l'accent sur le talent de ce dernier, sur son travail. Mais à chaque rêve qu'elle me faisait miroiter, chaque vision romancée de la réalité qu'elle me servait, je lui opposais un réalisme dur et tranchant.
-Mais ils ne sont pas ailleurs, Maria...
Je frôlais son dos...
-Je n'ai pas fait grand chose, en effet. Parce que l'avenir de beaucoup ne dépend que de ma signature sur une feuille de papier. Parce que c'est en mon pouvoir...
Je lui avais alors dit, lorsqu'elle me soupçonna d'avoir des plans dans les plans, n'être toujours là que pour m'amuser, en épicurien que j'étais. Mais elle ne me croyait pas. Je souris et la regardai dans les yeux, pour qu'elle réalise que j'étais sincère.
Et je lui ris doucement au nez quand elle affirma être sûre que cette danse avec elle cachait quelque chose.
-Vous vous donnez une importance que vous n'avez pas. Je danse avec vous par envie et par jeu. J'ai terminé mon repas, je n'ai plus faim, mais ça ne m'empêche pas de jouer cruellement avec la souris.
Je blottis alors mon visage dans le creux de son épaule, y posant les lèvres sans que ce soit un baiser...
-Jusqu'à ce que je me lasse.
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Lun 30 Jan - 16:15
Can I Have This Dance? ft. Jimmy Reed
Jimmy pensait réellement que je trouvais le scandale Kurtz horrible? Il pensait que j'avais changer autant en mettant de son côté? Il se trompait royalement, j'avais alors un peu rit. "Au contraire, j'ai pu rencontré Evan lors de sa dernière descente aux urgences, le voir ainsi et ici me réjouit au plus au point. J'essayais juste de me mettre de votre point de vue. "
Puis, en parlant de charité, il annonça que je n'étais là que pour la publicité, je haussais un sourcil alors que nous étions encore joues contre joues. "Vous vous trompez sur toute la ligne Reed. Je n'ai pas besoin de publicité, j'ai une tournée qui commence bientôt, une futur qui risque de rapporter gros et deux jeunes poulains dans le mannequinat qui s'en sortent très bien. Si je suis ici c'est parce que Barbara me l'a demander et m'a trouver alors que je n'avais donner ma localisation à personne."
J'avais laisser un temps avant de continuer "Et je fais moi-même de bonnes actions, vous êtes juste bien trop obstiné à vouloir gagner cette joute verbale pour vous en rendre compte" Je laissais à nouveau un temps avant de murmurer à son oreille "Et créer des emplois comme vous le faites, je n'appelle pas cela de la charité, vous voulez simplement mener à bien votre business."
Nous avions ensuite parler de Daniele et de moi, ce secret qui nous liait n'en était plus un puisque Reed entrait dans la confidence, et je me doutais qu'il n'allait pas garder cela pour lui. Il soupira d'une façon à me rendre folle de rage tout comme ses caresses dans mon dos. Extéireurement, nous pouvions passé pour des amis proches, et pourtant, c'était tout de contraire quand on se rapprochait de nous. "Non. Vous n'êtes pas mon ami."
Pas plus qu'il n'était un réel homme de bien. Il agissait pour son propre interet, monsieur cachait bien son jeu, mais il arriverait un moment où la roue tournerait pour lui et le scandale Reed arriverait. A ce moment là, je serais là, à rire à son nez, comme il le faisait actuellement devant moi pendant cette danse. Oui, The Army avait signé chez BSC, oui, le futur de certaines personne dépendait de lui mais il est clair qu'il pouvait y avoir des alternatives. "Vous savez, je pense que si Daniele partait de chez BSC, les talens aussi partiraient. Il ne faut pas oublier que votre "popularité" est surtout monté grâce à vos managers. Cela serait dommage qu'une petite manager indépendante vous raffle vos plus gros poisson pas vrai?"
Mon rêve de construire une maison de disque était bien là à présent, Daniele et moi en avions discuter, ou plutôt baguer un jour, mais je gardais en tête l'idée de pouvoir un jour lui présenter le projet. A ce moment-là, j'avais l'espoir qu'il quitte la maison Reed pour notre maison de disque à nous. Bien sûre, ce n'était qu'un projet à long terme mais le dire à Jimmy pouvait sans doute lui montrer que...hein? Ah non en fait je ne pouvais plus rien pour lui. Tant pis, il aurait à digéré l'information que je lui donnais ou alors simplement ne pas la croire.
J'avais continuer de lui sourire alors que je le regardais à présent, le regard encré dans le sien. "Il faut faire attention, parfois, quand on lance un jouer, il revient en effet boomerang dans le visage."
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Lun 30 Jan - 17:49
Can I Have This Dance? ft. Maria Watson
Respirer, ne pas s'emballer, garder le contrôle, je ne savais que trop les tours que cela m'avait joué dans ma jeunesse pour réitérer ce genre d'erreur. Et je savais que je pouvais encore le faire. C'était probablement mon point fort : savoir que je pouvais merder. Qu'il y avait toujours une infime chance que je perde. Et pour éviter ça, je ne devais pas me laisser partir en roue libre, que ce soit parce que je m'énervais ou parce que je me croyais gagnant d'avance.
Et Maria avait ce don d'à la fois m'énerver et me donner cette impression que tout était gagné d'avance. C'était une impression extrêmement bizarre. Ce que je n'aimais pas, c'était le ton qu'elle employait, la mélodie de sa voix qui trahissait qu'elle voulait se faire passer pour plus maline que moi. Ce que j'adorais, c'était le fond de ses propos... Et sa capacité à y croire elle-même.
Chaque fois que je décrédibilisais ce qu'elle faisait, elle trouvait une astuce bancale pour rattraper le coup, comme insinuer qu'elle se mettait de mon point de vue. Je rigolai.
-Vous ne sauriez pas vous mettre de mon point de vue, Maria. Cela reviendrait à croire qu'un ver de terre peut imaginer le monde tel que le voit un aigle.
Je lui souris. Nous avions des expériences différentes, des moyens différents, des vies différentes. Je ne vivais pas dans le même monde que Maria, je vivais dans un monde semblable, mais parallèle et les parallèles ne se touchent jamais.
-Mais admettons. C'est un bel essai. Manqué, cependant : la résurrection de Sniper est probablement une aussi belle surprise pour moi qu'elle ne l'est pour vous. Seuls nos intérêts à son propos diffèrent. Le vôtre est émotionnel, le mien est matérialiste.
Elle continuait à se bercer de mensonge. J'étais sûr et certain qu'elle croyait à ce qu'elle disait. Mais elle n'allait pas réussir à me faire avaler ça. Elle n'avait pas besoin de publicité ? Ah non ? Alors son nom n'apparaîtrait jamais nul part. Elle avait déjà un tas de talents à son actif ? Hormis deux qui avaient déjà fait largement leurs preuves bien avant qu'elle n'arrive sur le marché, soit Atticus et Daniele, je ne connaissais même pas leurs noms. Elle pariait sur l'avenir avec conviction. Ok.
J'avais un sourire mauvais sur les lèvres en me disant que l'avenir nous dirait donc si les mauvais paris étaient sexuellement transmissibles.
-En effet, j'ai tort. Vous avez raison.
La prévenir de ce qui pourrait lui arriver ? Entre la maladie mentale de Fetch, l'instabilité naturelle de Daniele et son besoin d'aller voir hors du domaine musical en touchant au mannequinat par nécessité, il y avait, dans le magnifique avenir qu'elle s'imaginait, un tas de paramètres qui pouvaient la mener soit vers la réussite totale, soit vers la chute. Et croyez-moi, L.A. préfèrent les chutes aux montées fulgurantes. Baladez-vous dix minutes dans les rues de quartiers tels que l'Eastside ou South L.A. Les clodos de ces rues avaient tous eu leur quart d'heure de gloire...
Mais ça n'avait duré qu'un quart d'heure.
Alors la prévenir ? Et manquer le spectacle qu'elle offrirait un jour à Las Vegas, dansant Ben&Nuts à l'air dans les rues les plus malfamées, dans l'espoir de récolter assez d'argent pour pouvoir manger et payer le maigre loyer d'un appartement miteux ? Sûrement pas.
Je préférais lui dire que j'avais tort. Et attendre.
Elle était bouchée, cependant et en disant que ce que je faisais n'était pas de la « charité » mais une façon de faire tourner mon business, elle résumait exactement ce que je venais de dire. Cela n'empêchait que du coup, des gens bossaient et sortaient donc du néant gluant que recelait L.A. et sa misère.
-Vous n'écoutez pas, Maria. Votre haine vous tape tellement aux tempes que vous n'entendez plus qu'elle.
J'étais particulièrement calme. J'avais même l'impression d'être l'un de ces prédateurs qui peut se terrer longtemps dans un trou, jusqu'à ce que le bon moment, le moment de fondre sur sa proie soit arrivé. Avec la certitude de ne pas la rater.
Je sentais sa rage monter. Et sa rage me permettait de rester calme.
Elle éludait les questions qui la mettraient bien trop en danger, elle ne rebondit pas, par exemple, sur le fait que ce fameux secret que j'avais trahi, c'était elle qui l'avait voulu et non Dany. Tout ce qu'elle affirma, je le savais déjà : nous n'étions pas amis.
Je lui avais alors souris avec une forme d'affection alors. Voilà peut-être la première chose réaliste qui sortait de sa bouche. Tout le reste n'était qu'espoir. Mais une vie faite uniquement d'espoirs ne mène à rien.
Elle proféra alors ce qui ressemblait très fort à des menaces. Daniele pouvait partir un jour de chez BSC et les talents partiraient alors aussi... Ma popularité, je ne la devais qu'à mes managers. Je secouai doucement et négativement la tête.
-Cette fois, c'est vous qui avez tort. Fouillez dans les archives de presse de la ville, ma belle... Il ne vous faudra pas longtemps pour trouver, à la date de ma naissance, ma petite bouille de nouveau-né en première page de tous les magazines tant people que culturels tels que G&P.
Je passai avec gourmandise ma langue à travers mes lèvres, savourant le moment.
-Ma popularité, je suis né avec. Ça faisait partie du pack avec mon nom de famille. Je n'ai fait que la gérer.
Je repris une inspiration, marquant une pause pour qu'elle assimile correctement mon discours.
-Et je me suis fait un prénom à coup de scandales.
J'eus un sourire mauvais, m'écartant d'elle pour qu'elle puisse bien le voir.
-Que Daniele s'en aille si cela lui chante. J'étais avant qu'il ne soit. Que les talents s'en aillent. J'en créerai d'autres. Je vis avec MTI depuis toujours, je crois que je pourrai supporter l'existence d'une petite arriviste.
Je lui souris encore, arrêtant de tournoyer car la chanson, et donc la danse, était terminée. Mais nous restions face à face. Sa dernière menace, j'y répondis avec un clin d’œil. Que le boomerang revienne, je l'attendais.
Mes mains glissèrent le long de ses bras doux que sa robe laissait nus.
-La différence entre vous et moi, Maria. C'est que je sais et j'assume qui je suis, ce que je suis, ce que les gens pensent que je suis aussi. J'accepte toutes les identités que l'on me donne, sans broncher, sans rien chercher à prouver à personne.
J'enfouis alors mes mains dans les poches de mon pantalon, dans une posture nonchalante et haussai les épaules. Seul mon regard était très fixe et très sérieux.
-Mais vous, Maria ? Savez vous seulement qui vous voulez être?
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Mer 1 Fév - 17:40
Can I Have This Dance? ft. Jimmy Reed
Si, pour une fois, je voulais être gentille avec Jimmy, celui-ci me remit directement à ma place. Me mettre de son point de vu n'était, pour lui, pas possible, je haussai un sourcil alors que nous continuons à danser. "Vous vous qualifiez très bien Reed, un aigle...Un animal qui utilise ses griffes pour attraper ses proies, sans oublié son côté carnassier...Oui, vous avez les caractéristiques d'un aigle."
Jimmy avait ensuite annoncé que nous n'étions pas dans le même monde, lui était matiérialiste et moi émotionnel. J'avais un peu sourit, il avait raison, c'était l'une de raison, sans doute, qui faisait que nous ne nous entendions pas -outre le fait que cela soit un gros connard-. "Vous savez raison, c'est l'une de nos différences, mais il faut de tout pour faire un monde."
Il y avait quelque chose qui clochait, soit Reed voulait que je me vautre royalement en arrêtant de m'envoyé des pics, soit il en avait assez de vouloir me rabaisser quand nous parlions de mon nouveau statut alors que je ne l'écoutais pas. Qu'importe, il avait fait ce sourire qui ne me disait rien de bon J'optais pour la premiere hypothèse. Mais il fallait me dire une chose : si lui n'était pas d'accord sur le fait que je ferais une bonne manager, d'autres le serait. Je lui avais simplement souris à cette phrase qui sonnait bien fausse -jamais Jimmy ne dirait que quelqu'un d'autre à raison à part lui-.
Oui, je le haissais mais j'essayais à chaque fois de rester droite et d'écouter chacun de ses mots, alors oui, peut-être que cette fois-ci, je ne l'avais pas clairement écouter, ou alors j'essayais de traduire le langage Reed, celui qui voulait réellement dire les intentions de celui-ci. "Sans doute." Je n'avais plus envie de lutter, je voulais arrêter cette danse et rentrer chez moi.
Il avait ensutie dit que j'avais tord sur le fait qu'il serait plus rien un jour ou l'autre, j'avais comprit ma faute seulement après avoir terminé ma phrase. Tout le monde n'était pas né avec une petite cueillere dans la bouche, sauf que Reed, lui, c'était carrément le service de table. "On peut être né avec un nom, on peut vite le "perdre" si on fait de mauvaises choses. On peut être un 'fils de" on ne reste pas moins qu'un être humain et si on fait les mauvais choix, on peut aussi tomber."
La danse s'arrêta à ce moment précis. Laissant alors Reed me faire son discourt de comment il était monter en haut de l'échelon. Je l'écoutais et me rendait compte que l'industrie musical, ou meme le monde people n'était fait que de scandale. Il caressa mes bras, s'en suivit un frisson alors que je continuais de le regardait. Il me demanda alors qui j'étais réellement et je ne su répondre du tac au tac. "Je sais ce que je ne suis pas. Je ne suis pas hypocrite ni superficielle, je ne suis pas le genre de personne qui fait un scandale pour pouvoir faire de la pub et je ne suis pas une "fille de", ma popularité, je l'aurais grâce aux efforts que j'aurais fait et ça vaudra bien plus que votre popularité à vous."
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Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 25/05/46 Localisation: Malibu Birth place: Los Angeles Je suis: épicurien Song: The Man Who Sold The World - David Bowie
Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER| Mer 1 Fév - 22:36
Can I Have This Dance? ft. Maria Watson
Un aigle. Oui, j'étais un aigle et même Maria trouvait l'image appropriée, me sortant toutes les connotations négatives de l'animal. Bien sûr, cela lui plaisait de voir les choses sous cet angle seul, niant totalement les autres points de vue. Mais j'étais heureusement là pour les lui rappeler.
-En effet, c'est tout moi.
Je lui souris et poussai le vice jusqu'à lui faire un clin d’œil subtil.
-D'autant plus que ce majestueux animal est également celui que nous avons choisi pour représenter notre beau pays.
Et plus notre conversation avançait, touchant tout doucement à son terme tout comme la musique tendait à égrainer sa dernière note, moins le ton de Maria était celui, sûr d'elle, qu'elle avait pris avec moi dès le début. Il semblait s'effriter comme sous l'effet du vent. Et ça avait été plus flagrant encore quand j'avais avoué, avec un sourire mauvais, avoir tort. Là, on pouvait dire que le message était passé. Comme quoi, parfois, le silence vaut mieux que toutes les paroles du monde.
Je l'avais senti vaciller, imperceptiblement, et j'avais adoré ça.
Jusqu'à ce que j'arrive carrément à lui faire dire qu'elle n'écoutait pas, que sa haine l'aveuglait à tel point qu'elle allait jusqu'à dire des choses que je venais de dire en pensant en faire des piques. Mais c'était autant de missiles qui n'atteignaient pas leurs cibles puisque toute ces choses mauvaises que je pouvais faire, je les acceptais et les assumais. J'étais un scandale ambulant. J'étais le démon de L.A., celui qui n'attirait la sympathie de personne.
Et c'était ça que Watson n'arrivait pas à comprendre dans mon fonctionnement.
Je ne cherchais pas à être aimé à tout prix.
Je m'estimais suffisamment moi-même pour avoir besoin de l'estime des autres.
J'avais fatigué ma proie... Elle semblait lasse de lutter et j'allais bientôt pouvoir la savourer.
Elle tenta une dernière attaque, disant que quelque soit mon nom, je pouvais aussi tomber. Tout en mettant doucement fin à la danse, ralentissant notre pas, mon pouce était venu caresser sa joue alors que je plongeai mon regard dans ses yeux clairs et beaux, bien qu'un peu fatigués.
-Plus à mon niveau, ma belle... Plus à mon niveau...
Il pouvait arriver les pires révélations, même des choses que je n'oserais même pas prendre pour exemple. On pouvait même découvrir Los Diablos et la tête pensante que j'étais. J'avais accumulé assez de richesses pour être au dessus de bien des lois. Assez de richesse pour acheter liberté et silence. Mais évidemment, Maria Watson n'avait connaissance que de la partie officielle de la fortune de l'héritier que j'étais.
La musique s'arrêta finalement, de même que notre danse. J'avais caressé tout le long de ses bras avec délice, comprenant pourquoi Daniele avait pu se faire avoir, dans le fond. On ne trouve pas telle créature à tous les coins de rue. Je l'avais senti frissonner, à mon grand plaisir. Puis, j'avais rompu le contact pour lui poser une question.
J'avais souris à sa réponse... Qui n'en était pas une.
-Vous ne pourrez pas toujours fuir ces questions, Maria. Vous finirez par vous les poser vous-même.
Quant à ce qu'elle n'était pas... Je m'étais approché d'elle pour, tel un confident, lui parler à l'oreille afin qu'elle soit la seule à m'entendre.
-Vous voulez tout, Maria. Vous voulez tout sans rien sacrifier sur l'autel de L.A. Et pourtant, Dieu sait qu'elle aime les offrandes. Et je ne parle pas ici de temps, ou de travail. Ce qu'elle attend comme sacrifice, c'est une part de vous-même, de votre personnalité.
Je marquai une pause, avant de déposer un doux baiser sur sa joue et de murmurer une dernière fois.
-Personne ne s'élève en ayant que le bon rôle.
La laissant sur ces dernières paroles qui pouvaient sonner comme un conseil voire une affirmation désolée, je me détournai d'elle, mains dans les poches, me dirigeant d'un pas sûr vers Amber Cruz, vers une autre proie.
Celle à qui j'avais promis une récompense si elle se tenait bien. Et alors que je lui donnerais ce qu'elle méritais, bien au chaud dans le lit de ma villa de Malibu, fermant les yeux, je m'imaginerais probablement que ses cris de plaisir contenu seraient le fait de Maria Watson.
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: |23h30|Can I Have This Dance? |JIMMY| |TERMINER|