Parler de nos mères respectives faisait sans doute du bien à l'un comme à l'autre, il avait dit que sa mère avait réussis à tenir en place son père quand elle était encore là, j'avais alos regarder Daniele amoureusement. "J'espère, moi aussi, tenir un autre Ricci en place..."   Je n'avais aucun doute dessus avec ce qu'il m'avait déjà prouvé. "Mais je n'ai aucun doute dessus."

Nos mains étaient liés et je pouvais sentir la tristesse de Daniele dans ce petit jeu silencieux entre nous, je lui demandais sans doute trop mais il savait qu'il pouvait rester silencieux à cette question, je savais que trop bien ce que cela faisait de ne pas réussir à parler de sa mère. Pourtant, il avait raconter des choses, je ne pensais pas qu'on pouvait se souvenir de sa mère aussi jeune. Je lui avait sourit un peu, cela me faisait de la peine pour lui et son père, Papa Ricci n'avait pas prit le bon chemin pour son fils. "Je pense que ton père à eu du mal à faire son deuil, peut-être même qu'il ne le fera jamais et c'est pour cela qu'il passe de conquête en conquête..." J'aurais bien aimé voir cette photo mais il me l'a montrerais en temps voulu, j'en étais certaine.

Je lui avait ensuite annoncé que mon père avait beaucoup travaillé pour son entreprise et que les vacances, ce n'était jamais réellement de grande virées loin de l'Amérique. J'avais sourit un peu quand Daniele m'avait annoncé reconnaître quelqu'un dans les gestes de mon père. "Les chiens ne font pas les chats" dis-je en souriant.

Quand j'avais payé l'addition, nous étions aller dans le grand centre commercial, je savais que cela plairait à Daniele et j'avais totalement raison, il m'entraina dans un magasin de vetement pour homme et ça m'avait fait rire tout comme plaisir de voir qu'il voulait prendre la mode Texane. "Avec plaisir!" Nous baladant dans les rayons mains dans la mains, je lui indiquait les vetements à porté, ceux où je l'imaginais bien dedans.

Je lui avait montrer quelques pantalons et des chemises qu'il avait prit sous le bras avant d'aller les essayer, je n'avais jamais été faire les magasins avec lui et c'était bien un moment qui me plaisait. J'ai bien sûre essayé de ne pas rentrer dans la cabine d'essayage alors qu'il essayait -parce que l'envie était bien là- mais j'étais rester sage.

@ Billy Lighter

Le plus grand exploit de ma mère – je le supposais – était d’avoir réussi à tenir mon père en place. Après elle, plus aucune autre n’avait réussi à tenir ce rôle. J’en venais à me demander si ça aurait changé quelque chose – pour moi – si ça avait été le cas. Maria voulait faire comme ma mère – et elle croyait bien pouvoir y arriver.

-C’est bien parti pour, dis-je avec le sourire et en jouant délicatement avec ses petits doigts.

Penser à ma mère – et en parler - me donnait dans la bouche un goût doux-amer. Je ne savais rien d’elle – mais j’avais le sentiment qu’elle m’avait beaucoup aimé pour le peu que ça a duré. Je n’avais donc à raconter à Maria que les quelques flashs que j’avais – et mon ressenti. C’est tout. J’avais ajouté que j’avais le sentiment que mon père s’en voulait pour ce qui était arrivé – à raison sans doute. Maria était sûr que se deuil non fait était la raison du comportement de mon père.

-Peut-être… Bien que je crois qu’il était comme ça avant de rencontrer ma mère et qu’il a repris ses vieilles habitudes à sa mort, dis-je en haussant les épaules.

Je crois – je ne savais pas grand-chose de mon père non plus sauf ce qu’il a voulu me faire voir et ce qui est marqué dans les magazines.

De mon père, on était passé au sien. C’était un travailleur – comme Maria. Comme elle ne le disait que trop bien : les chiens ne font pas des chats – c’est valable pour elle comme pour moi.

-C’est sûr, dis-je en lui rendant son sourire.

C’est sur ces belles paroles qu’on avait terminé notre verre – très bon whisky, d’ailleurs ! Maria avait payé – je l’avais laissé faire – et nous étions allé dans le centre commercial le plus proche. Je me sentais comme un poisson dans l’eau ici – et c’était pas plus mal. Je devais quand même me rendre à l’évidence que pour survivre quelques jours à la campagne, j’allais devoir acheter d’autres vêtements – que j’allais laisser à Maria le plaisir de choisir. Elle en était heureuse. C’est main dans la main que nous nous promenions entre les vêtements du magasin. Maria avait fait plusieurs choix – et je restais maître du choix final. J’avais fait ma sélection – et j’avais filé vers la cabine d’essayage. J’avais essayé plusieurs vêtements – sentant la présence de Maria derrière la porte. J’étais sorti pour lui montrer le résultat.

-Ça change de ce que je mets d’habitude, dis-je en faisant la moue. Mais j’aime bien, rajoutais-je en souriant d’un coup. J’ai le style. J’ai toujours le style.

J’avais embrassé Maria – en m’en foutant complètement des gens qui pourrait nous voir. J’aurais bien prolongé le moment dans la cabine d’essayage – mais je m’étais retenu de le faire. J’étais retourné dans la cabine – après ce torride baiser – pour remettre mes autres vêtements. Rhabillé, j’avais embarqué le reste pour aller payer.

-C’est bon, je suis relooké, dis-je souriant. Je suis prêt à affronter ton père, rajoutais-je en riant.

Ça la foutrait mal d’être en retard au souper…

@ Billy Lighter

Au restaurant, Daniele m'avait fait parler de sa mère, cet enfant délaissé par ses parents, sa mère morte et son père bien trop occupé à trouver des femmes, était toujours à l'intérieur de Daniele et je savais qu'au fond de lui, c'était une blessure profonde. Peu de gens connaissait Daniele et son histoire, du moins, son ressentit sur sa vie en générale, tous le monde le connaissait comme étant "The Best", l'intouchable Daniele Ricci mais c'était avant tout un humain comme un autre...Un humain dont le coeur battait pour moi; j'allais donc en prendre soin...

J'avais payé l'addition et mains dans la mains nous avions prit la direction du centre commercial pour lui trouver une tenue plus adéquat à l'état où nous étions, je pensais que cela allait être bien plus difficile que cela mais finalement, tout ce que je lui avait choisis lui plaisait plutôt bien. J'avais alors le droit de voir un Daniele Ricci totalement différent mais toujours autant séduisant. C'est peu dire, si nous n'aurions pas eu des vendeuses la boutique, nous serions rentrés à deux dans la cabine d'essayage!

"Tu es très séduisant" lui avais-je dis avant de prolonger son baiser si envoutant et provocant. Puis, nous étions ressortit du centre commercial les bras chargé de sac de shopping pour homme. J'étais contente qu'il est pu trouver son bonheur.

En me garant devant le garage, je fus surprise de ne pas voir de lumière dans le salon, les sourcils fronçés, je sortie de la voiture. "C'est bizarre... On est même un peu en retard..." J'avais ouvert la porte d'entrée qui était ouverte et j'avais pu constater que mon père avait fait un dîner aux chandelles pour nous trois.

"Surprise!" avait-il dit en souriant "On n'a pas fêter ton anniversaire, j'attendais Daniele, alors ce soir, dîner d'anniversaire!"
"Oh papa" avais-je alors dis en le prenant dans mes bras.

@ Billy Lighter

Les tenues choisies par Maria – et approuvées par le grand Daniele Ricci – m’allaient comme un gant. Je n’aurais jamais cru que de tels vêtements puissent m’aller si bien – comme quoi, j’embellis avec mon aura tout vêtement que je porte.

Pendant l’essayage, il avait été très difficile de ne pas céder à la tentation d’amener Maria dans ma cabine – je m’étais retenu tant bien que mal mais l’idée m’avait bien traversé la tête. Je m’étais contenté d’un baiser – c’est déjà pas mal ! – après que Maria m’avait trouvé séduisant dans mon nouvel accoutrement.

-Je sais, dis-je après ce langoureux baiser.

Nous étions sortis du centre commercial avec tout ce qu’il me fallait pour tenir les quelques jours qui me restait à la campagne. Nous avions repris la voiture et étions arrivé – presque à l’heure ! – chez le père de Maria. Il n’y avait aucune lumière – comme si la maison était vide – ce qui n’était pas normal vu la réaction de Maria.

-Peut-être qu’il nous a oublié, dis-je simplement.

Réaction normal du père, non ? Bon du mien oui, mais pas de celui de Maria – d’après ce qu’elle m’en avait dit. Donc, cette absence de lumière n’était pas normale. On était entré dans la maison où son père était bien présent – au final – avec une surprise à la clé. Dîner au chandelle et anniversaire ! Anniversaire… Oh ouais – putain – c’est l’anniversaire de Maria ! Son père n’avait pas oublié l’évènement – pas comme d’autres…

Maria était heureuse – au point de sauter dans les bras de son père.

-Joyeux anniversaire, Maria !, dis-je en lui souriant.

Maria était né le même mois que moi – je m’en rappelais maintenant – sauf qu’elle était née au début et moi à la fin. Je n’avais pas de cadeau… C’était bien ma veine… Ah si ! J’en ai un !

-Comme ton père au eu la charmante idée de faire cette fête aujourd’hui. Je vais aller chercher ma petite surprise à moi, dis-je en faisant un clin d’œil à Maria. Attends quelques minutes, j’arrive.

J’avais filé vers la chambre et avait retourné ma valise pour trouver ce que je voulais. Ça ne m’avait pas pris énormément de temps avant de tomber dessus – sur le cadeau... Ce n’était pas un cadeau d’anniversaire – c’était bien plus que ça – mais ça pourrait passer comme ça aussi. Ça m’évitera de devoir expliquer pourquoi j’ai oublié – ça la foutrais mal de lui dire que je ne savais plus quand c’était… J’étais – il faut l’avouer – le roi des diversions.

J’étais revenu dans la pièce où allait se dérouler la petite fête entre nous trois.

-Ferme les yeux, dis-je en souriant à Maria.

Son père regardait la scène un peu amusé – enfin, je crois, je n’arrivais pas bien à le déchiffrer encore. Je m’étais placé – quand elle avait fermé les yeux – derrière Maria. J’avais sorti de ma poche un fin collier en argent avec au bout un petit dimant de forme ronde – c’était normalement, le cadeau qui officialisait notre relation. Je l’avais attaché autour du cou de Maria.

-Tu peux ouvrir les yeux, dis-je tout sourire.

@ Billy Lighter

Ca avait été la grande surprise de voir que mon père avait fait mon anniversaire, d'habiture, on ne le fêtait pas, je n'étais jamais avec lui pour cet évènement, toujours à travailler d'arrache pieds et soufflant, la plus part du temps, sur une bougie mise sur un gateau improvisé, souvent un hamburger, que je mangeais en rentrant le soir chez moi. Mais aujourd'hui, c'était tout autre chose, j'allais le passé avec mon père et mon petit-ami. Je n'avais jamais été réellement fête mais aujourd'hui, j'étais heureuse et c'était pour cela que je m'étais affalée dans les bras de mon père oubliant pendant un instant Daniele qui était à mes côtés.

Puis, l'italien avait annoncer qu'il fallait que je l'attende ici, qu'il allait m'apporter son cadeau, curieux, d'habitude, il ne prêtait pas attention à mon anniversaire, je pensais même qu'il ne connaissait pas la date contrairement au sien -le cadeau était d'ailleurs déjà acheté et prêt à être donné-. J'avais alors attendu Daniele et j'avais fermé les yeux. En sentant ses doigts dans mon cou, j'eu un frisson et un sourire aux lèvres. Puis, quand il me fit "signe" d'ouvrir les yeux, je sentis alors un collier à mon cou, je le toucha de bout des doigts et regarda ce cadeau si important à mes yeux.

"Merci..." avais-je dis en le prenant dans mes bras "Mon amour..". lui avais-je murmurer à l'oreille avant de lui laisser un baiser sur les lèvres. Je l'avais regarder, les yeux amusé par ce cadeau. "Je ne pensais pas t'avoir dit la date de mon anniversaire." qu'importe, j'adorais son cadeau. J'allais le portais jour et nuit pour le prouver à quel point je tenais à lui.

Puis, mon père nous indiqua de nous asseoir, il avait fait lui même la cuisine et nous avais régaler avec un Chilli Con Carne et du tex mex. Les discussions fusaient entre Daniele et mon père et j'avais bien l'impression que tout allait très bien entre eux, je laissant quelque caresse sur la cuisses de mon petit-ami pour lui montrer mes encouragements et mes félicitations. Arrivé à la fin du repas, j'avais eu le droit à un véritable gâteau d'anniversaire, j'avais laisser alors échappé un "Je ne comptes plus les années où je n'avais pas eu ça!!" d'un ton enjouée avant que mon père ne me tende un petit paquet emballé d'un papier cadeau.

"Je devais te le donner à tes 30 ans, mais nous n'avons pas eu l'occasion de fêter cet anniversaire ni d'autre depuis ce temps là"
je savais qu'au fond, il m'en voulait de n'avoir pas posé une seule journée de congé pour venir le voir le jour de mon anniversaire mais j'allais profiter de cet instant et allait me promettre de revenir chaque année fêter mon année de plus ici avec lui. Je pris le paquet et l'ouvrit, à l'intérieur, une magnifique bague y était placée. "C'était la bague de ta mère...Celle que je lui ai offerte quand je l'ai demandé en mariage, j'ai pensé qu'il était temps de te l'a donner..."

Comment rester de marbre face à cela? Impossible, j'avais pris la minuscule bague et l'avait regardé. Petite, j'avais toujours rêvée avec cette bague parce qu'elle représentait tout pour moi, mon père n'avait jamais voulu me l'a donner, sans doute parce qu'il continuait à faire son deuil. Je la mit alors à un de mes doigts et l'observa en tentant de ne pas pleurer. J'avais ensuite regarder mon père et l'avait prit dans mes bras.

Quand la soirée fut terminée, j'étais monté me coucher, Daniele m'attendait déjà dans notre lit, prêt pour la nuit. Je m'étais coucher sous la couette et me calant contre lui, l'embrassant tendrement. "Je t'aime..."

@ Billy Lighter

J’avais accroché mon cadeau – de rencontre et d’anniversaire – autour du cou de Maria. J’y étais allé à l’improvisation totale – ayant oublié complètement la date de son anniversaire – mais je m’étais bien débrouillé pour sauver les apparences.

Elle était heureuse de ce cadeau – de là à me prendre dans ses bras. Je l’avais serré tout contre moi – recevant ses petits mots doux à mon oreille et son baiser sur mes lèvres. Elle m’avait – encore – prouvé qu’elle me connaissait trop bien. Elle ne savait pas que je connaissais la date de son anniversaire – la preuve ultime que j’avais toujours oublié cette fête.

-Après 10 ans, j’ai fini par enregistrer quelle date c’était, dis-je en souriant.

J’avais – surtout – eu de la chance que son père me l’avait rappelé. Sinon, je serais – comme chaque année – passé à côté. Elle aimait son cadeau – et c’est tout ce qui comptait.

Nous avions commencé à manger le bon plat préparé par son père. J’aimais bien le Tex Mex – Monsieur Watson avait bien choisi ! Erik avait toujours été un véritable cordon bleu – mais le père de Maria était doué, lui aussi. Nous avions discuté – moi et le père de Maria. Mes soupçons d’inquiétudes s’étaient envolés aux premiers échanges entre nous. Maria en était heureuse – et m’accordait quelques petits gestes sous la table pour me le montrer. On avait même parlé entreprise – ce qui m’avait poussé à raconter comment j’avais réussi à me faire virer de l’entreprise de mon père juste avant de migrer à Los Angeles. J’amenais des bouteilles de whisky aux employés en bas de l’échelle – j’étais en haut de l’échelle juste en dessous de l’associé de mon père… - et j’allais boire avec eux pendant les heures de travail. J’étais encore un gosse à l’époque – j’avais quoi ? 22 ans à tout cassé ?

Le gâteau était arrivé – apporté par le père de Maria – et ma petite-amie en était ravie. Le cadeau de son père était arrivé en même temps. Monsieur Watson avait souligné qu’il n’avait pas eu l’occasion de lui donner à ses autres anniversaires. Maria n’était pas une adepte des congés – son père semblait y être habitué.

-C’est ma faute, je vous l’ai un peu trop emprunté ses dix dernières années, dis-je sur le ton de l’humour.

Maria avait ouvert le paquet – qui contenait une jolie bague. Celle de sa mère – d’après son père. C’était un beau geste d’un père pour sa fille – et je voyais que ça touchait particulièrement Maria. J’avais regardé leur étreinte avec un sourire attendri. La complicité entre Maria et son père était très belle à voir.

-Elle est magnifique, dis-je en souriant et en regardant la bague que Maria portait désormais au doigt.

Notre soirée s’était bien passée. J’étais fatigué à cause du vol et de la balade – ce qui avait fait que j’étais vite monter dans la chambre. Je m’étais changé – pour mettre mon fidèle débardeur noir et un short pour la nuit. Maria m’avait rejoint un peu plus tard – elle s’était blottie contre moi. La soirée avait été légère – et avec juste la bonne dose d’émotion. Maria m’avait embrassé – de cette façon tendre dont elle avait le secret.

-Je t’aime aussi, dis-je sincèrement.

Elle portait mon cadeau à son cou – j’y avais passé mes doigts pour toucher le petit diamant.

-Je crois que c’est le premier anniversaire que je passe en si petit comité, dis-je en souriant. Mais j’aime bien. Ça change de mon quotidien.

J’avais toujours été un adepte des grandes fêtes – avec des centaines de personnes.

-Et je suis content… Ton père m’aime bien, dis-je avec un sourire en coin. C’est déjà ça de gagner. J’avais même l’impression qu’il me connaissait déjà trop bien. Je n’avais pas de secret pour lui. La célébrité veut ça, je présume

J’avais descendu ma main du diamant au reste du corps de Maria – pour dessiner ses courbes avec celle-ci. Je l’avais embrassé à mon tour – appuyant un peu plus mes lèvres sur les siennes.

@ Billy Lighter

La soirée avait été d'une emotion rare, le souvenir de ma mère planant sur nom, comme un délicieu parfum de jasmin, sa fleur préférée. C'était un anniversaire que je pouvais qualifier de parfum, et en fin de compte, je pense que jamais je n'aurais eu un anniversaire comme celui-ci si je serais rester avec Howard. Je l'aurais sans doute attendu une bonne partie de la nuit, soufflant sur mon énième hamburger couronné d'une bougie, comme les années précédente, comme si j'avais toujours été célibataire. J'avais de la chance d'être entouré par les deux hommes de ma vie, même si je soupçonnais Daniele de ne pas connaître vraiment la date de mon anniversaire. Il m'avait tout de même fait la surprise d'apporter un cadeau.

Nous étions monté une fois la soirée terminée, J'avais suivie Daniele rapidement, laissant mon père aller dormir dans la chambre du bas, sa chambre à lui. Celle qu'il m'avait amménager était très bien, elle me relfétait bien, des pochettes de vinyles accrochés au mur, quelques photos de moi étant petite et une coiffeuse, celle de ma mère qu'il m'avait mit dans ma chambre de petite fille quand elle était morte. Je n'avais pas été dépaysé, j'y retrouvais une atmosphère que je connaissais très bien, ayant grandit dedans.

J'avais rejoins mon petit-ami dans mon lit, il était déjà habillé de son fidèle tee shirt noir et de son boxer et j'avais sourit en le voyant. Les doigts sur mon collier frôlait ma peau ce qui l'a faisait frissoner, m'indiquant la réciprocité de nos sentiments, il avait ensuite annoncer que c'était la première fois qu'il faisait une fête d'anniversaire comme celle-là. "Parfois, il est bon de faire ça simplement, tu apprendras avec moi que même la simplicité peut être belle. Ce soir, ça à été beau..."

Il m'avait ensuite déclaré que mon père l'aimait bien, j'avais un peu rit, il ne fallait pas grand chose que mon père aime quelqu'un, il avait vu en Daniele quelqu'un de sincère avec moi, c'était ce qu'il m'avait dit quand nous étions tous les deux en bas. Il avait bien comprit que l'italien avait deux facettes et que j'étais tombé bien plus amoureuse de la facette caché que celle des magazines. L'italien m'avait ensutie embrassé tout en caressant mon corps et j'avais frissonné, prolongenat se baiser en jouant de ma langue sur ses lèvres. Puis, je m'étais éloigné un peu en souriant tendrement. "Je sais que ce n'est pas encore ton anniversaire mais moi aussi j'ai ton cadeau.."

J'étais alors sortie du lit, avait tiré le tiroir de ma commode et en avait sortit une boite d'une grande marque, La boite était neutre, noire brillante avec un noeud de satin. Je lui avait alors donné une fois retourné dans le lit en souriant tendrement. Il l'ouvrit sans bronché -bien trop heureux d'avoir un autre cadeau que les bottes en cahoutchouc-. A l'intérieur, se trouvait de magnifque lunettes de soleil. J'avais souris. "Exemplaire unique parce que si tu regardes bien  à l'intérieur des branches..." je n'avais rien dis de plus, le laissant constaté que son nom était encré dans les branche intérieures des lunettes

@ Billy Lighter

Pendant que je m’étais changé – en mettant ma tenue de nuit habituelle -, j’avais pris le temps de regarder la décoration de la chambre de Maria. Elle était à son image – avec les vinyles et les photos d’elle enfant. Une petit gamine pleine de vie – qui laissait, sur certaine, entrapparaitre la magnifique femme qu’elle était aujourd’hui.

Maria était venue me rejoindre – je n’avais pas attendu très longtemps pour ça. Elle portait toujours mon collier – signe qu’il lui plaisait et que j’avais visé juste comme d’habitude. Le fête avait été simple – une fête comme je n’en avais jamais fait. Elle était persuadée que j’apprendrais – avec elle – que la simplicité est parfois la meilleure des choses.

-Ouais, ça a été beau, dis-je en me remémorant la soirée. Et, quelque part, c’est plus reposant qu’une fête avec mille invités dont une cinquantaine de journalistes, rajoutais-je en souriant.

Parfois, je me demande si je ne deviens pas réellement vieux… L’idée même me répugnait – Daniele Ricci devait paraitre éternellement jeune !

J’avais – à mon agréable surprise – constaté au fil de la soirée que le père de Maria m’aimait bien. Pas que je croyais que les gens avaient tendance à ne pas m’aimer – au contraire, tout le monde aime Daniele Ricci – mais c’était du père de la fille que j’aimais dont on parlait et je savais – en général – que les pères étaient souvent méfiant vis-à-vis des prétendants de leur fille. Avec ma réputation de coureurs de jupons, je ne partais pas gagnant d’avance – mais j’étais vainqueur à l’arrivée, comme d’habitude.

Nous commencions – moi et Maria – un jeu plus sensuel. Elle avait joué de sa langue sur mes lèvres ce qui m’avait fait frémir – et sourire. Seulement, ça n’avait pas duré – Maria s’étant éloignée sans prévenir. J’aurais fait la moue si elle ne m’avait pas dit qu’elle avait aussi un cadeau pour moi.

-Génial !, dis-je avec un grand sourire – toujours prélassé dans le lit.

Elle avait sorti une belle boite d’une commode. J’adorais les cadeaux – j’étais toujours le plus heureux des hommes quand je recevais un cadeau. J’étais impatient d’en découvrir le contenu. Maria pouvait voir – sur mon visage – ce petit air enfantin qu’on pouvait voir sur la figure des enfants le matin de Noël. J’avais ouvert l’emballage – sans tarder une seule seconde – et j’avais sorti de très belles lunettes de soleil. Une lueur de bonheur s’était illuminée dans mon regard – et encore plus quand Maria avait dit que c’était un exemplaire unique. Unique comme Daniele Ricci – et à ce point unique que mon nom était gravé dans les branches des lunettes.

-Waw ! Elles sont superbes Maria ! C’est le meilleur cadeau qu’on m’ait fait de toute ma vie !, dis-je sincèrement.

J’avais dit ça de nombreuses fois à tous mes anniversaires. A la différence qu’aujourd’hui c’était d’une sincérité rarement vue – chez Daniele Ricci en tout cas.

J’avais mis mes toutes nouvelles lunettes sur mon nez – elles m’allaient à ravir même si je n’avais pas de miroir pour le vérifier. Je savais qu’elles m’allaient – Maria avait bien trop de goût pour qu’il en soit autrement.

-Unique comme Daniele Ricci, dis-je en souriant à ma petite-amie tout en déposant la boite sur la table de nuit.

C’est lunettes j’allais les porter tout le temps – elles allaient devenir ma paire fétiche. Celle qui me portera chance – encore plus que maintenant.

-Unique comme toi, rajoutais-je avant de l’embrasser avec amour.

J’étais heureux – comment ne pourrais-je pas l’être ? J’avais maintenant tout – et j’étais sûr que rien ne pourrait me retirer tout ce que j’avais. J’avais attiré Maria contre moi pour couvrir son dos de caresses sensuelles – sous ses vêtements sur sa peau de satin.

@ Billy Lighter

C'était vrai que ce style d'anniversaire changeait de ceux que Daniele organisait pour lui. D'ailleurs, nous n'avions pas parler de son anniversaire à lui, ses 40 ans devait se fêter mais je ne savait pas encore s'il voulait une très grande fête ou alors en petit commité comme ici, je voyais bien les Roadtramp et Evan avec nous...Erik aurait fait le gâteau préféré de l'italien et il aurait sourit en soufflant ses bougies... "Tu as des idées pour ton anniversiare?" C'était bientôt, il fallait y penser...

En parlant d'anniversaire, j'étais aller chercher son cadeau, je ne pouvais pas attendre de lui donner, j'étais bien trop impatiente et curieuse de voir sa réaction face à ce présent. J'avais vraiment eu dû mal à avoir ses lunettes en mon nom, mais quand j'avais annoncé que c'était un cadeau pour Daniele Ricci, j'avais été traité comme une reine. Daniele avait raison, quelque part, il était The Best...

En tous cas, il avait ouvert la boite avec ce petit air d'enfant que j'aimais beaucoup, j'avais pas pu m'epêcher, d'ailleurs, de rire un peu pendant qu'il le déballait. Et sa joie de voir ces lunettes...J'étais vraiment heureuse d'avoir visé juste. Il les essaya et elles lui allait comme un gant, alors qu'il indiquait qu'elle serait tous le temps sur son nez. J'avais lâché un rire en lui enlevant doucement. "Oui enfin, il est 2 heures de matin et nous sommes au lit, tu n'as pas besoin de les avoir ici, en plus, je ne vois pas tes jolis yeux quand tu les mets..." Je les avait alors posées sur la boite qu'il venait de déposé sur la table de nuit.

Il était alors revenu m'mebrasser et j'avais prolonger, revenant alors quelques minutes en arrière, réveillant alors un peu l'envie que j'avais en moi. Ses mains caressant mon dos alors que j'étais sur lui. J'étais venu embrassé son cou avec de chaud baisers alors que mon corps se pressait contre lui. J'avais commencer à relevé doucement son haut, laissant des caresse sur son corps chaud.

En un rien de temps, son t-shirt noir avait attérit à l'autre bout de la pièce, à califourchon sur lui, j'étais venu l'embrasser amoureusement, jouant de mes mains avec les siennes, entrelassant mes doigts aux siens. Mes lèvres étaient ensuite un peu plus descendu, laissant quelques baisers dans son cou, puis sontorse, avant de finir sur son ventre. J'étais descendu d'un cran, la couverture à terre. J'avais alors enlevé doucement son boxer et était venu embrasser doucement l'objet de mon désir.

@ Billy Lighter

C’était un anniversaire spécial que j’avais vécu aujourd’hui – voyez spécial comme synonyme d’inédit dans ce cas-ci. Il n’était pas comme tous les anniversaires que j’avais vécus jusqu’ici – oublions ceux que j’ai « fêté » quand j’étais tout petit, ils ne comptent pas... Comme c’était dans le sujet, Maria m’avait demandé si j’avais des idées pour mon anniversaire. Le mois de juillet était le mois des grands esprits – voyez par-là : moi et Maria.

-Je pense faire comme d’habitude. Inviter tout le monde dans ma villa, engager des serveurs, des traiteurs, des strip-teaseuses, un groupe de rock bien cher et bien connu. Mettre mon nom partout dans la maison pour rappeler aux gens qui l’on fête ce jour-là, dis-je avec un petit sourire. Un anniversaire à la Ricci.

Faire autrement serait comme montrer aux gens que je n’acceptais pas mes 40 ans – voir pire : que je devenais vraiment vieux. Je devais donc faire comme d’habitude – comme si de rien n’était. Je devais faire une fête à la hauteur de ma grandeur légendaire.

-J’inviterais mon père, comme d’habitude, dis-je avec un sourire en coin. Et il ne viendra pas, comme d’habitude. La routine, rajoutais-je en riant un tout petit peu.

Il y aura des centaines de personnes – issus de milieux divers – et on se saoulera jusqu’à la mort, comme d’habitude.

-Ah et, important ! Il faudra mon nom sur le gâteau !, rajoutais-je en riant un peu plus.

Voilà comme je voyais mon anniversaire – il ne sera pas différent des autres.

Tout ça était – tout de suite – bien moins important que le cadeau de Maria. Elle m’offrait – à l’avance – le cadeau de mes 40 ans. J’avais eu la grande surprise de découvrir des lunettes avec mon nom gravé dessus – le rêve. Je les avais mise sur mon nez sans attendre – on voyait le monde différent avec des lunettes libellées de mon nom. J’étais tout heureux – comme un gosse à Noël. Maria m’avait enlevé mes lunettes – inutiles au lit et à 2h du matin.

-C’est vrai que ça serait dommage de te priver de mes beaux yeux, dis-je avec ma modestie légendaire – un regard attendri braqué sur Maria.

Je me languissais déjà de Maria – qui était pourtant contre moi -, c’est pour ça que je l’avais embrassé. Prolongé comme elle le faisait, le baiser avait une toute autre intensité – elle était bien trop forte, Maria, pour que je puisse y résister. Nul doute que cela va entrainer une réaction en chaine que je ne viendrais nullement enrayer. Ses embrassades dans mon cou avaient suffi – largement suffi – à faire naitre une chaleur intense dans mon bas ventre. Mon débardeur s’en était allé au-delà du lit – mon torse à sa totale merci et mon boxer déjà tendu par les préliminaires de ce qui s’annonçait être une très bonne nuit.

Mes mains avaient glissé sur ses cuisses aux formes magnifiques – mais elles avaient, par la suite, été emprisonnée par les doigts de Maria. Nos mains entrelacées montraient notre union – et nos lèvres scellées notre passion. La malice de Maria au lit était à ce point grisante que je la laissais faire – surtout quand elle avait commencé à voyager avec ses lèvres de mon torse jusqu’à mon boxer. J’avais clos mes yeux en mordant ma langue – dont le bout dépassait un peu entre mes lèvres qui formaient un sourire. Une de mes mains s’était entremêlée dans ses cheveux soyeux. Elle m’avait débarrassé de mon boxer – et avait déposé ses lèvres sur mon sexe. J’avais laissé passer un soupire de plaisir – me mordant le bout du pouce presque jusqu’à sang. Je l’avais laissé jouer autant qu’il en fallait pour martyriser mon pouce – et jusqu’à finir par gémir plus fort.

C’était à mon pour de la torturer. Je l’avais fait glisser dans l’autre sens – pour l’embrasser. Elle s’était remise à califourchon sur moi – une position que j’adorais parce que je pouvais l’admirer. Je m’étais redressé un peu pour passer une main sur le fin tissu de son dessus. Sa poitrine gonflée par le plaisir avait glissé sous mes doigts – qui avaient torturé ses tétons. Le tissu qui séparait nos peaux devenait gênant – surtout celui d’en bas. C’est à cet endroit que mes doigts avaient glissé – pardessus le tissu de sa culotte où je sentais la chaleur de l’intimité de Maria. Je l’avais caressé avec douceur, envie et dextérité.

-Je crois être bien trop paresseux pour enlever tout ça moi-même, dis-je en mordant ma lèvre inférieur pour attiser son excitation.

Provocation et plaisir – la combinaison parfaite.

@ Billy Lighter

Il m'avait alors expliqué ce qu'il comptait faire pour son anniversaire et j'eu une petite grimace. J'étais d'accord pour qu'il fasse ce qu'il veut, c'était sa journée mais..."Des trip-teaseuses? Pourquoi?" avais-je dis d'une petite voix. S'il voulait vraiment prendre du plaisir, il n'y avait aucun soucis là dessus, j'allias lui en donner le jour de son anniversaire, pas besoin d'acheter les services de femmes de ce genre.

Mais a priori, il voulait faire comme tous ses aniversaires jusqu'à inviter une énième fois son père en sachant déjà qu'il ne viendrait pas..Je l'avais regarder en caressant sa joue. "peut-être qu'il viendra cette fois-ci..." j'étais d'une naïveté sans borne... N'empêche qu'il aurait la fête qu'il voulait, il aurait son nom sur le gâteau à quatre étages à la crème et son nom serait mit sur des milliers de ballons qu'on aurait accroché partout dans la villa tel l'anniversaire d'un gamin de dix ans.

Je lui avait enlevé moi-même ses lunettes, il aurait été capable de les garder juste pour avoir le style en dormant, ce qui m'amusait bien sûre, j'avais sourit à sa reflexion." Tu as tout compris." Les lunettes, ça avait été la première chose que j'avais enlevé de sur lui ce soir et ce n'était pas la dernière avec les baisers qu'il me donnait. Je prolongeais chacun d'entre eux en me lovant contre lui le plus possible. Mon corps commençait à être chaud et j'allais profiter de cette nuit avec lui le plus possible.

J'avais alors commencé à jouer avec son corp, je prenais toujours un malin plaisir à le torturé délicieusement, j'aimais l'entendre soupiré comme il le faisait tout comme l'entendre gémir à la fin de mon jeu. Mes lèvres avaient suffisement voyagé entre ses cuisses, sont bas ventre et son sexe que j'embrassais langoureusement.

Daniele se languissait, cependant, de mes lèvres et il m'avait alors glissé contre lui, venant mordiller un peu sa lèvre, j'avais sentis ses doigts titiller mes tétons qui pointaient déjà bien dû à l'excitation du moment. Ses doigts se balladaient, m'arrachant des soupirs de plaisir alors que mon bassin faisait des mouvements presque automatiquement pour excité l'italien. Je l'entendis alors plaindre d'être un fénéant et il ne viendrait pas aider le dernier tissu que je portais alors que ses doigts étaient prêt à l'enlever. "Laisse moi faire..." avais-je dis d'un ton suave.

D'un main, je me tenais pour ne pas venir l'écrassé, à quatre pattes sur lui, je vins de mon autre mains tenir celle de mon amant, le guidant pour enlever le tissu humide à cause de mon envie. D'un geste doux et sensuel, je lui avait fait m'enlever le dernier tissu, le laissant tombé ensuite au sol. J'étais venu l'embrasser à nouveau, gardant sa main dans la mienne, venant le guider jusqu'à mes fesses avant de le lâcher.

@ Billy Lighter

J’avais posé le tableau de comment serait mon anniversaire – un truc à la Ricci avec tout ce qu’il fallait pour s’amuser. Maria savait comment se passait un anniversaire chez Daniele Ricci – elle y était invitée depuis 10 ans – mais les strip-teaseuses, ça ne passait plus aujourd’hui.

-Pour les invités, dis-je sincèrement. Ils ont l’habitude de trouver des strip-teaseuses à mes fêtes. Il ne faut pas bousculer leurs habitudes, rajoutais-je avec un sourire. Je suis Daniele Ricci. Le roi de la fête à L.A. Je dois être à la hauteur de mon titre.

Je n’allais pas toucher aux strip-teaseuses – et je savais que Maria avait confiance. S’il y avait quelqu’un avec qui je voulais passer le cap de mes 40 ans, c’était avec Maria – et personne d’autre.

J’avais ajouté – dans la foulée – que je ferais tout comme d’habitude. J’allais même téléphoner à mon père – qui ne viendra quand même pas. Maria avait l’espoir qu’il vienne.

-L’espoir fait vivre, dis-je en souriant quand même. Mais qui sait… Peut-être, oui.

Il n’était jamais venu jusqu’ici – et j’avais pourtant fêté 17 anniversaires à L.A. Ajoutons à cela mes 14 ans – années où mon père était en voyage d’affaire pendant tout le mois de juillet et n’avait même pas téléphoné pour me souhaiter un bon anniversaire.

Ça allait être un super anniversaire – comme d’habitude.

Maria m’avait déjà offert mon cadeau – mais ne voulais pas que je dorme avec. Pourtant, j’avais le style avec ces lunettes – et j’aurais été prêt à les laisser sur mon nez jusqu’au petit matin. Je lui avais laissé les enlever – elle voulait voir mes beaux yeux, après tout.

Mes lunettes enlevées, j’avais – très vite – oublié tout. Nous avions commencé à nous embrasser – jusqu’à ce que les lèvres de Maria ne viennent voyager sur les surfaces sensibles de mon corps. Elle avait terminé sa course sur mon sexe qu’elle s’était mise à embrasser – et je ne pouvais pas retenir le gémissement qui m’avait été extorqué pendant ce moment.

J’avais invité Maria à revenir sceller mes lèvres aux siennes. Ses petits tétons durcissait sous mes doigts – qui, en même temps, provoquaient les soupires de Maria. Elle était des plus excités – et ses mouvements de bassin avaient d’autant plus d’effet sur moi. Mes doigts avaient terminé leur chemin sur la culotte de Maria – c’est là que j’avais presque abandonné en me qualifiant de paresseux. Je pouvais parfois l’être – pour la provocation et pour l’expectative.

Maria – devant ma paresse – allait prendre les choses en main. J’avais cette petite étincelle dans le regard qui ne demandait qu’à voir ça. Elle s’était mise à quatre pattes – et elle avait pris ma main pour me guider. J’avais accroché son dernier tissu – sensuellement guidé par une Maria plus que séduisante – et il avait terminé à terre comme le reste de nos vêtements. Il ne restait plus que nous – dans le plus simple appareil. Comme récompense à mon incommensurable effort – plutôt le sien – elle était venue m’embrasser. Ma main guidée avait pris place sur ses fesses – que j’avais caressées alors que ma main libre était venue rejoindre sa sœur. Notre baiser avait était prolongé – et était devenu plus sauvage. Maria était revenue à califourchon sur moi – nos sexes flirtant de nouveau. Je n’avais plus envie de quitter ses lèvres – que j’étais venu mordiller avec une envie que je ne pouvais décrire. Ses mouvements du bassin m’avaient extorqué des gémissements et des sourires contre ses lèvres pulpeuses.

Je m’étais redressé – j’avais momentanément abandonné mes caresses sur ses fesse et son dos – appuyé sur mes bras, pour suçoter sa poitrine gonflée de plaisir. J’en avais parcouru chaque millième de centimètres – alors que mon cœur courait le marathon de plus en plus vite m’essoufflant dans l’aventure. Je ressentais tellement d’envie, de passion et d’amour pour Maria que ça rendait les choses plus physiques. Nous ne faisions plus qu’un – et j’en avais frémi de toute part.

@ Billy Lighter

Daniele avait vite remit les points sur les 'i' en indiquant que c'était pour les invités, non pas pour lui, qu'il allait payé pour avoir des strip-teaseuses. J'eu un soupire de soulagement silencieux. Même si j'avais confiance en lui, je devais bien avouer qu'il y avait toujours cette petite peur en moi qu'il aille voir ailleurs. Peur qui fut rapidement jeté au placard quand il avait commencé à m'embrassé. Tous mes doutes s'étaient volatilisés. Quant à son père, j'aurais bien aimé le recontré, juste pour pouvoir décelé les choses que son fils et lui avaient en commun. Bien sûre, je pouvais le voir dans les magasines, mais en chair et en Os donnait une autre vision d'une personne.

Mais il n'était plus question de fête d'anniversaire, ou du moins, c'était un avant gout de ce que je pouvais lui donner une fois sa fête terminée, qui était entrain de se passer actuellement dans mon lit. J'avais guidé la main de Daniele tout du long et j'avais aimer ça, ça se voyait, mon sourire était des plus satisfait. Durant toutes ses aventures pour m'enlever le dernier morceau de tissus que j'avais, ma peau ne cessait de frisonner. J'étais folle de lui, si bien que mon baiser, après m'être remise à califourchon sur lui, était devenu langoureux et lui donnait l'information de mon état.

Nous n'étions qu'aux préliminaires, et pourtant, je retenais déjà des gémissements de plaisir par ces mouvements de bassins que je pratiquais, frôlant nos deux sexes ensembles. Lui, mordillant ma lèvre, qui me rendait encore plus envieuse. Puis, il avait quitté mes lèvres pour venir embrassé mes seins, m'arrachant un soupir de plaisir plus fort que les autres. Je relâcha ma tête en arrière alors que d'un mouvement parfaitement contrôler, je fis le mouvement tant attendu pour ne former plus qu'un avec lui.

J'avais commencer de doux mouvements, venant enlacé mon amant de mes deux bras alors que celui-ci était toujours portés sur mes seins. Ma peau était chaude tant l'envie était présent. La chambre devait avoir monté en température d'un coup avec nos deux corps tant envieux mais qu'importe, je ne ressentais pas cette chaleur. Tout ce que je ressentais, c'était ce plaisir qui était difficile à contenir.

@ Billy Lighter

Les plaisirs de la chair étaient – de loin – mes préférés. Ils le devaient encore plus quand c’était avec Maria – la partenaire de ma vie. Elle était à califourchon sur moi – après que nous ayons réussi à lui enlever son dernier tissu – et provoquait un plaisir intense dans tout mon corps. Son baiser m’avait déclaré silencieusement que Maria était folle de mes gestes d’amour envers elle.

Ce jeu de préliminaires était un délice – tout comme les seins de Maria que j’étais en train de goûter. Elle se retenait de gémir plus fort – à chaque mouvement de nos bassins. Je ne me retenais pas –moi -, soupirant de plaisir sur le bout de ses tétons à chaque fois que le plaisir était trop intense. Maria s’était laissée aller à gémir un peu plus – réaction à mes lèvres qui étaient venues entourer ses seins.

Je tenais bon sur mes bras – même si ça me demandait un peu plus d’énergie. Pas trop mal pour un paresseux – n’est-ce pas ? J’avais failli me recoucher sur le dos quand Maria avait fait le geste suffisant à unir nos sexes – mais j’avais bien tenu en mordant un peu son sein pour dissimuler un gémissement plus haut que les autres.

Maria s’occupait des mouvements qui nous procuraient un inqualifiable plaisir. Elle m’avait enlacé avec ses bras pour nous rapprocher encore plus – nos corps étaient chauds et la sueur coulait le long de mon dos. Les mouvements devenaient trop intenses et je m’étais rabattu sur le dos respirant plus fort – n’ayant pas su tenir l’autre position malgré les bras de Maria qui me soutenait un peu. Mes mains s’étaient portées sur les cuisses de Maria qui était en train de largement mener les débats avec ses irrésistibles mouvements. Elle avait accéléré – et j’avais retrouvé la force pour me redresser et venir l’embrasser sauvagement. Une dernière tentative de démonstration de mon endurance – avant de retomber sur le dos dans un gémissement étouffé. Les coups de bassins de Maria nous avaient amené jusqu’au septième ciel – synchronisant nos gémissements jusqu’au dernier souffle de plaisir.

Les efforts avaient été suivi par le son de nos respirations – j’étais essoufflé comme je l’avais rarement été. J’avais tout donné pour Maria – et je ne le regrettais pas. Mon cœur courait le marathon comme il ne l’avait jamais couru – il n’était pas content du tout de ces efforts presque inconsidérés. Maria – étendue sur moi – devait l’entendre battre à travers ma poitrine.

-Tu m’as tué, dis-je essoufflé et rieur – mes mains sur le dos de mon amante.

Nous profitions encore l’un de l’autre – j’allais en profiter toute la nuit.

@ Billy Lighter

Chaque mouvements que nous faisons Danièle et moi étaient un délice, mon souffle dégageait tout le plaisir que j'avais d'être avec lui. Au début timide, mes gémissements devinrent plus franc à mesure que nous avançons dans nos ébats, en particulier quand il venait embrasser mes seins, il avait très certainement remarqué la zone herogene qu'était cette partie de mon corps.

Quand nos corps furent unit, les sensations furent encore plus forte, les mouvements que je faisais avec mon bassin me faisait frissoner partout sur le corps en plus de ce que m'infligeait Danièle. De délicieux mordillements qui faisait encore plus gonfler ma poitrine.. Nos souffles de synchronisaient pour finir comme une délicieuse chanson une fois au 7eme ciel.

Essoufflée, je m'étais laisser tomber doucement contre son torse, la tête dans son cou. Je pouvais sentir le cœur de l'italien battre la chamade alors qu'il m'indiquait l'avoir tuer. J'avais un peu rit. '' tu deviendrais vieux pour ses choses la ?! '' ma main chercha la sienne quelque secondes avant de la trouver et de l'enlacer de mes doigts. Nous allions profiter pendant des jours d'être tous les deux. Être dans cette chambre, c'était comme être dans un cocon ou personne ne viendrait nous déranger.

Je m'étais endormie rapidement contre lui, la couette ramener sur nous. J'avais mieux dormis que ses derniers jours et quel bonheur de me réveiller et avoir à coter de moi, un Danièle encore endormis. J'espèrais pouvoir lui faire un bon petit déjeuner qui rivaliserait peut être avec ceux qu'Erik lui faisait. Je l'avais regarder ,hésitant entre le laissant dormir ou le réveiller en venant l'embrasser. Finalement, je lui fis un baiser sur le front, lui arrachant un sourire dans son sommeil, avant de me lever pour aller cuisiner.

Mon père n'était déjà plus dans la maison, certainement partis faire un tour pour nous laisser tous les deux. J'avais toucher le diamant que mon petit-ami m'avait offert puis, j'avais pris l'initiative d'aller chercher de bon oeufs frais dans le poulailler. J'avais laisser un mot à Danielel lui indiquant où j'étais au cas où il se réveillait en mon absence.

@ Billy Lighter

Nous étions – tous les deux – essoufflés par les efforts déployés pendant ces minutes de plaisir. Maria s’était posée contre moi – toute blottie – à reprendre son souffle. Elle m’avait tuée – mais ça en valait le coup. Ça l’avait fait rire – de là à me dire que je devenais trop vieux pour ça. Je n’étais pas vieux. Encore moins pour ça.

-A toi de me le dire, dis-je avec le sourire – et sûr de moi. Non, je pourrais même recommencer là tout de suite.

Rien n’était moins sûr. Nous étions fatigués, je pouvais le sentir chez Maria – et chez moi. La journée avait été longue – surtout avec le trajet en avion – et je commençais à m’endormir en écoutant la respiration de Maria se normaliser. Nos mains s’unirent et – quelques minutes plus tard – Maria s’était endormie contre moi. Je m’étais endormi quelques secondes après – dans le calme de la maison de son père.

C’était le sommeil le plus réparateur depuis bien longtemps – avant l’article pour être précis. J’avais – à peine – senti Maria se lever le matin. Tout ce que j’avais senti c’était le baiser qu’elle m’avait posé sur le front. Une douce caresse dans mon demi-sommeil. Quand elle avait quitté la pièce j’avais encore dormi quelques minutes – en profitant du parfum de Maria qui embaumait encore la pièce et les couvertures.

Je m’étais levé un peu plus tard – et je m’étais habillé léger parce qu’il faisait chaud et grand soleil. Je m’étais armé de mes lunettes de soleil – la nuit ça ne servait à rien mais j’allais les porter toute la journée même à l’intérieur. Le mot de Maria – posé sur la table – m’avait informé d’où elle était. Ça allait m’éviter de chercher. Maria était une fille courageuse – pour oser aller cherche des œufs dans un poulailler. Ça semblait être tellement difficile – de mon point de vue de citadin endurci.

J’étais sorti à l’extérieur – déjà une grande preuve de courage de ma part – et m’étais aventurer un peu plus loin que le pas de la porte. J’avais même marché jusqu’aux abords du poulailler ou j’avais repéré Maria – quel effort incommensurable de ma part !

-Des œufs frais aux déjeuners. Tu sais me prendre par les sentiments, toi, lançais-je à Maria avec un sourire aux lèvres et les mains dans les poches.

Le soleil se reflétait sur mes lunettes qui me donnaient un style impressionnant. Maria était tout aussi sublime dans sa tenue de campagne. J’étais resté quand même à distance de l’enclot où se trouvaient les poules – elles me faisaient un peu flipper déjà mais mes lunettes masquaient mes appréhensions.

-Tu as vu ? Je suis venu jusqu’ici ! Je suis trop le meilleur, dis-je tout fier.

@ Billy Lighter

Danièle était un incorrigible gamin qui n'arrivait pas à se dire qu'il allait avoir 40ans mais c'était cette partie de lui qui me faisait oublier mes soucis. Certes, parfois il était difficile de le rendre sérieux si bien qu'il pouvait m'énerver mais son sourire espiègle arrivait a le calmer facilement. Je ne pense pas qu'il aurait pu recommencer de si tôt un nouvel ébat, mais je le fichait parce que j'allais pouvoir tout de même profiter de lui la nuit.

Et cettr nuit, je ne l'avais vraiment pas vu passer. Un peu comme si j'avais juste cligner des yeux et hop, nous étions déjà le matin. J'avais pris l'initiative d'aller chercher le déjeuner et m'étais lever sans réveiller mon petit ami, pour me diriger vers le poulailler.

Alors que je le battais avec les poules-je devais avoir des plumes un peu partout sur moi- Danièle était arrivé au pied du poulailler. Je connaissais Danièle par cœur, faisant parfois moi même son petit déjeuner quand Erik n'était pas là, alors c'était simple de trouver de quoi combler l'italien. '' je te connais'' avais je dis en souriant, deux œufs dans chaque main.

C'était étonnant de le voir la, lui qui ne voulait pas approcher les poules, il se dépêche de me le faire remarquer et j'avais ris.''bravo à toi, prochaine étape, aller à l'intérieur '' déclarait je amusée. J'étais bien certaine qu'il n'irait pas s'aventurer la dedans. J'avais pris de quoi nous nourrir ce matin et je l'avais rejoins à l'extérieur, l'embrassant doucement. '' tu as bien dormis ? ''

Puis nous étions reparti à la maison. Prenant ma poêle, j'avais commencer à faire le déjeuner. '' pas trop dur la campagne pour le moment ? ''

@ Billy Lighter

J’avais eu le – très grand – courage d’aller jusqu’au pied du poulailler sans entrer dans l’antre des poules. Je n’avais aucunement envie de me frotter à ces monstres à plumes – il fallait pas déconner ! Mon courage avait peut-être des limites – mais admirez quand même l’audace que j’ai eu !

J’avais vu une Maria tout couverte de plume se débattre avec les poules – un spectacle assez drôle. J’avais dit qu’elle savait me prendre par les sentiments – en m’offrant des œufs frais pour déjeuner. Elle s’était vantée de me connaitre – c’était la femme qui me connaissait le plus sur toute la planète entière.

-Ça c’est sûr, dis-je avec un sourire.

Elle avait réussi à récupérer quelques œufs – une vraie petite campagnarde. J’avais montré à Maria mon immense courage – et elle avait dit que la prochaine étape était d’aller à l’intérieur.

-Euh… Je crois que je suis loin d’être prêt, là, dis-je tout d’un coup beaucoup moins sûr de moi. C’est rempli de monstres ce truc, rajoutais-je en montrant du doigt une poule.

Maria était sortie de l’enclot et m’avait rejoint à l’extérieur – où on s’était échangé une baiser. Elle avait une plume dans les cheveux que j’avais enlevée pendant qu’elle m’avait questionné sur ma nuit.

-Parfaitement bien, dis-je avec le sourire. Ça faisait longtemps que je n’avais plus aussi bien dormi. Ça doit être ta présence qui fait ça.

J’avais vraiment bien dormi – et j’étais heureux de pouvoir encore dormir ici cette nuit. Ces vacances étaient arrivée à pic – je ne me rendais compte que maintenant à quel point j’en avais besoin.

Nous étions rentrés dans la maison – où je m’étais installé à table pendant que Maria sortait une poêle. Je n’avais pas le réflexe de lui proposer mon aide – ce n’était pas du tout dans ma façon de fonctionner. Je n’avais – de toute façon – aucune compétence en cuisine. La compagne – et mon adaptation à l’endroit – avait été le sujet de conversation.

-Le plus dur a été hier quand je suis arrivé avec la boue, dis-je en riant un peu. Mais sinon, je crois que ça va. La nuit c’est un peu trop silencieux pour moi mais je crois que je serais presque capable de m’y habiter, rajoutais-je avec le sourire.

J’avais étendu mes pieds sur la chaise d’en face – pour me mettre à l’aise. J’avais regardé amoureusement Maria faire la cuisine – mon coude posé sur la table et ma tête reposant sur mon poing.

-Qu’est-ce que tu nous as prévu pour aujourd’hui ? Un cinéma ? Une visite de Houston ? Autre chose ?, demandais-je un sourire aux lèvres. Pas paresser au bord de la piscine. Il n’y a pas l’air d’il y avoir de piscine, ici…

Pour moi la compagne était synonyme n’ennui – c’est pour ça que j’avais cité que des activités qui se faisaient en ville.

@ Billy Lighter

Si Danièle avait réussis à aller jusqu'au pied du poulailler, il avait user tout son stock de courage pour aller jusque ici, si bien qu'il n'irait jamais dans le poulailler selon ses dires. Tant pis, il était déjà ma et c'était le principale, je ne voulais pas le forcer à faire des choses qu'il ne voulait/pouvait pas faire. En tous cas, il me faisait bien rire en qualifiant les plumes de' trucs' et 'montres' comme si elles étaient sorties tout droit des enfers.

Je le plaignais quand même un peu, il me connaissait bien habillé et soignée alors qu'il me retrouvait en salopette remplit de plume. J'allais devoir faire des efforts pour sortir tout à l'heure pour ne pas l'ecoeurer. Il avait enlever une des plumes qui était dans mes cheveux et je lui avait sourit tendrement avant de partir vers la maison. Pendant le trajet, il m'annonçant avoir très bien dormit''c'est aussi la campagne qui fait ça, c'est très reposant ici.' '

A la maison, le silence régnait, je m' étais installé aux fourneaux et avant commencer à faire le petit déjeuner. Il m'avait alors dit que le plus difficile avait été la boue, j'avais un peu rit d'un air moqueur. '' je te souhaite qu'il ne pleuve pas pendant que tu es ici alors car le terrain est horrible quand il est remplit d'eau. '' si le terrain était le principal défaut du Texas, le  nuit était paisible. Danièle m'avait surprise en m'annonçant qu'il pourrait s'habituer à ma campagne. Je n'avais pas retenu mon regard surpris envers lui. '' vraiment ?! '' j'avais laisser un silence passé '' je pense que tu t'habiturais encore plus vite si c'était une campagne italienne... ''

Je m'étais détournée de lui pour finir de cuisiner, les œufs crepitaient dans la poêle et dégageaient une délicieuse odeur qui me donnait faim. Alors sur je posait les assietes sur la table il me demanda le programme de la journée. '' il y a une piscine ici mais elle est municipale alors ce n'est pas vraiment la que je compte t'emmener. ''  je nous voyais mal dans une piscine publique ce n'était tellement pas à la portée de Ricci style.

''des que nous sommes prêt, nous partons pour Houston. Le matin nous visitons, nous irons manger dans un restaurant ou j'ai réservé il y a quelque jours, puis nous irons le soir venue, au Houston Rodeo. Je suis sûre que tu vas aimé ça!  

@ Billy Lighter

Maria était sortie du poulailler – remplie de plume et vêtue d’une salopette. Cela lui donnait un petit style – de toute façon, quoi qu’elle porte, je la trouvais magnifique. J’avais annoncé avoir très bien dormi – rattrapant avec ça, les heures de sommeils en moins accumulées à cause de mon travail. Pour Maria c’était grâce à la campagne.

-Je te l’accorde, dis-je avec un sourire.

Nous étions rentrés à la maison du père de Maria – où on entendait rien car il n’y avait pas âme à l’intérieur, ni à l’extérieur. Ça pouvait avoir l’air carrément paisible – mais, pour moi, c’était perturbant par manque d’habitude. Je m’étais assis à table en faisant un constat de ce que j’avais vécu jusqu’ici - et sur la dure épreuve de la boue qui avait salopé mes chaussures. Maria avait dit que c’était encore pire quand il pleuvait – mon Dieu…

-Je prie pour qu’il ne pleuve pas… Je ne voudrais pas qu’Erik doive nettoyer mes vêtements plein de boue en revenant. Le pauvre…, dis-je en me pinçant les lèvres à l’idée d’être couvert de boue.

J’étais capable – je pense… - de pouvoir m’habituer à la campagne malgré tous les défauts que je lui trouvais. Ce n’était pas du tout mon environnement de prédilection – très loin de là ! – mais je pourrais faire un effort pour Maria. Elle en était très surprise de cette déclaration.

-Ouais carrément, confirmais-je en souriant.

J’allais bien plus facilement m’habituer aux compagnes italiennes – c’était l’avis de Maria. J’avais rarement été à la campagne – même quand j’étais en Italie. A part la campagne romaine – où j’avais été chez des amis à moi.

-Certes. C’est tout différent d’ici mais le silence est le même. Il n’y a que le paysage qui est différent et le climat, aussi, dis-je en perdant Maria du regard alors que j’étais en train de rassembler mes souvenirs de la campagne italienne. Mais c’est sûr que je me sentirais plus chez moi dans la campagne italienne.

Pour l’instant il n’était pas question de venir habiter à la campagne – mais plutôt de savoir ce qu’on allait faire de notre journée. Maria avait commencé à préparer la table – pendant que la bonne odeur du repas venait chatouiller mes narines. Je n’avais jamais mangé la cuisine de Maria – c’était toujours Erik qui cuisinait quand j’étais à ma villa – mais ça s’annonçait être très bon.

Maria avait dit qu’il n’y avait qu’une piscine municipale – quelle horreur.

-Euh… Ouais… Il ne vaut mieux pas aller là-bas. Je ne m’y vois pas du tout… En plus c’est rarement propre ce genre d’endroit, dis-je un peu dégoûté par l’idée même de ce genre de piscine.

Ça n’était pas style en plus – et donc pas fait pour Daniele Ricci.

Maria avait prévu une visite d’Houston – là où j’étais arrivé en avion hier. Elle avait tout prévu – comme le premier jour – tout était minuté et parfait.

-Le Houston Rodeo ? Il y a des concerts là-bas, je me trompe ?, dis-je avec un tout grand sourire aux lèvres. C’est génial ! Maria tu es vraiment la meilleure, je ne pourrais pas prévoir une aussi belle journée, dis-je en me régalant d’avance.

Que pourrais-je demander de plus – c’est parfait ! Maria savait vraiment comment me combler.

Le repas était arrivé sur la table – servi par Maria. J’avais commencé à manger.

-C’est aussi bon qu’Erik, vous devriez faire des concours tous les deux. Avec moi comme juge, dis-je la bouche à moitié pleine.

Putain que c’était bon – j’ai rarement aussi bien mangé au déjeuner !

-Comme on va faire une virée en ville, il faudra que je prenne mes plus beaux vêtements ! Je sais déjà ce que je vais mettre comme lunettes de soleils, dis-je alors que je portais déjà sur le nez lesdites lunettes.

@ Billy Lighter

Je trouvais que le Texas était un état vraiment apaisant, il respirait le calme avec ses campagnes, d'ailleurs, on ne pouvait pas dire que ses villes -à part Dallas et Houston- soient de réelle grandes villes comme on pouvait en voir en Californie et Daniele devait bien s'en douter. Cependant, le sol rocheux pouvait être horrible pendant les pluies et je croisait les doigts pour que cela ne soit pas le cas durant le voyage de Daniele ici.  Il fallait aussi que je lui dise que je repartais en même temps que lui, il serait content pour ça.  En tous cas, s'il pleuvait, Erik allait devoir laver toutes ses affaires boueuses et, même s'il était l'homme de la maison, Daniele avait un peu d'empathie pour lui.

"C'est étonnant que tu prennes partie pour Erik, mais je suis contente et on fera tout, s'il pleut, pour salir un minimum." lui avais-je dis en souriant.

Daniele avait tout de même du mal à être loin de la ville, je me demandais réellement si cela serait la même chose quand il serait plus vieux, je nous voyais bien en Italie, dans une maison avec, pourquoi pas, des enfants qui viendraient nous voir le dimanche et nous raconterait leurs journées de travail et leur quotidien de jeune adultes dans une période qui nous dépasserait lui et moi. En tous cas, c'était possible de s'habituer en Italie, pas totalement ici. "Le climat n'est pas le même, c'est sûr! Là-bas, ce n'est pas sec comme ici, enfin, je suppose." Après tout, je n'avais vu que Rome...

Alors que je mettais la table, il m'avait demander le programme de la journée, j'avais toujours cette habtiude de faire des emplois du temps et j'avais la chance d'avoir un petit-ami qui adorait mes idées - à moins que cela soit surtout parce que je savais ce qui lui ferait plaisir...- En tous cas, cette journée à Houston allait être magnifique. "Oui, il y a bien des concerts là-bas, je me suis dis que ça pouvait être cool d'aller voir un peu ce qui se passe par ici niveau musique. Le programmateur m'a dit qu'il y avait plusieurs personalités connus tout comme des groupes d'ici. En plus, j'ai des places VIP"

Je m'étais installé à ses côtés et nous avions commencé à manger tous les deux, tout allait comme sur des roulettes, Daniele m'avait même dit de faire des concours de cuisine avec Erik, j'avais lever un sourcil. "Oui mais je gagnerais toujours au concours de cuisine, j'ai un avantage sur Erik" avais-je dit avec une mine qui voulait tout dire...Erik ne couchait pas avec Daniele.

On ne pouvait pas changer Daniele Ricci, même à la campagne, la preuve était qu'il avait déjà parler de ce qu'il allait mettre aujourd'hui, à commencer par les lunettes. J'avais un peu rougis parce que j'étais tellement heureuse que ce cadeau lui fasse plaisir... Tout au long du déjeuner, nous avions parler de tout et de rien, puis, j'avais débarasser et lui avait indiquer la salle de bain. J'allais ranger la cuisine quand il commencerait à se laver et je le rejoindrais rapidement après.

@ Billy Lighter

Le Texas était un endroit boueux – je l’avais vu en arrivant et Maria me l’avait confirmé -, et j’avais plus qu’à prier pour qu’il ne pleuve pas pendant mon séjour. Vous imaginez le travail d’Erik quand je vais rentrer s’il pleut ? Maria était surprise de ma compassion pour mon majordome.

-Si je peux limiter les dégâts pour qu’il ait moins de travaille, je vais le faire, dis-je en souriant.

La campagne n’avait jamais été mon truc – inutile de le rappeler -, mais ce n’est pas pour ça que j’excluais pour autant de passer ma retraite dans les campagnes italiennes. Maria m’avait démontré qu’elle préférait le calme de la campagne à l’animation de la ville – alors pourquoi pas lui proposer une retraite dans la campagne romaine ? Ce n’était pas comme mon Ostie natale – mais c’était bien aussi. Je pourrais toujours m’y habituer – même si après autant d’années passées à L.A., ça sera difficile de quitter la Cité des Anges. Maria avait dit que le climat au Texas et en Italie n’était pas le même – c’est ce qu’elle supposait.

-Il n’est pas totalement différent non plus, dis-je en souriant. Les hivers sont un peu plus secs et plus chaud ici qu’en Italie. En fait tout dépend d’où on va… Il y a quelques montagnes en Italie où il fait plus frais, dis-je en rassemblant mes souvenirs de mon pays natal où j’avais passé 22 années de ma vie. Mais il y a moins de boue qu’ici, ça c’est sûr.

La boue avait été la chose la pire – pour le moment – au Texas. C’était moins grave que je ne l’avais imaginé – et ce n’était pas plus mal.

Maria m’avait donné le programme de la journée – et j’étais emballé comme pas deux ! Nous allions finir la journée sur un concert avec des places VIP. Je n’aurais jamais cru – avant de venir – pouvoir vivre ça au Texas.

-Des concerts avec des groupes connus ! Des places VIP ! Maria tu es la femme de ma vie, dis-je tout heureux d’avance de la journée qu’on allait vivre ensemble. Tu as vraiment retourné le Texas pour me rendre heureux.

Je ne pouvais pas rêvé mieux comme journée !

Nous avions commencé à manger ensemble – et c’était très bon ! Maria était un vrai cordon bleu. Elle pourrait rivaliser avec Erik – et pourquoi pas faire des concours ? Elle avait dit que si on faisait des concours elle gagnerait – parce qu’elle avait un avantage.

-C’est vrai que je serais capable de te déclarer vainqueur rien que pour passer une bonne nuit, dis-je avec le même regard qu’elle venait de m’envoyer.

Pour cette belle journée qui s’annonçait, j’avais envie de bien m’habiller – et de sortir mes plus belles tenues. On allait à Houston – pas dans la boue ! J’avais déjà les lunettes qui fallait – et qui était déjà devenue ma paire préférée.

Nous avions passé le reste du repas à discuter de banalités -de quoi nous mettre de bonne humeur. A la fin du repas, j’avais laissé Maria ranger pour aller m’habiller – on ne changeait pas les habitudes de Daniele Ricci.

J’étais allé dans la chambre chercher les vêtements adéquats. J’avais choisi – après cinq minutes de longue réflexion – un pantalon noir assorti d’une chemise blanche. Il faisait trop chaud pour la veste de costard – qui aurait pourtant rajouté un charme dingue à ma tenue.

J’étais allé dans la salle de bain avec mes vêtements que j’avais posé sur un meuble – j’aimais beaucoup la salle de bain de cette maison ! Elle était un peu petite mais était propre et elle avait son petit charme. Je m’étais déshabillé pour aller dans la douche. J’avais réglé l’eau pour qu’elle soit très chaude – comme j’adorais qu’elle soit.

@ Billy Lighter

Nous nous projetions lui et moi, et je nous imaginais tous vieux et ridés, marchant mains dans la mains à la campagne. Daniele n'aurait pas voulu vieillir, arborant toujours ses lunettes de soleil et moi, dans une robe à fleur avec un chapeau de paille, il me dirait de sa voix chevotante que je n'ai pas le style et moi, je le regarderais, l'embrasserait et il me sourirait. Cependant, la campagne italienne serait tellement mieux qu'ici, loin de "tout" sans pour autant l'être réellement. J'avais toujours aimer la campagne, c'était toujours beaucoup plus relxant et reposant que L.A où les gens vivaient à mille à l'heure.

Daniele m'avait parler de l'air d'Italie et je me remémorait alors le voyage que nous avions fait. Tout était si beau et je m'y étais sentit si bien. Loin de tout. Il avait annoncer que l'air n'étais pas si différents qu'ici a ceci près qu'il n'y avait pas de boue. En effet, tout devait être recouvert de pavés comme à Rome...Je lui avais sourit tendrement. "Je m'imagine parfaitement là-bas... Pourquoi pas près des côtés italiennes? On se réveillerait le matin avec le bruit des vagues..."


J'avais ensuite donné le programme de la journée et j'avais été heureuse de voir que Daniele était emballé, si bien qu'il avait dit que j'étais la femme de sa vie. J'avais rougis à ses mots. "Je ferais tout ce qui est dans mon pouvoir pour te rendre heureux...tu le sais...' J'avais remué tout le Texas pour avoir ses places, pour pouvoir concocté un programme digne de ce nom pour lui, et il me le remerçiait bien. Nous avions continuer de déjeuner et mon petit-ami me voyait bien faire des concours de cuisine avec Erik. Jamais je n'oserais rivaliser avec le majordome il était tellement fort en cuisine. Alors, pour le taquiner, j'avais simplement dit que je gagnerais à chaque fois. Il avoua la même chose que moi et j'avais ris. J'étais sûre qu'à peine ma main posé sur sa cuisse, il me déclarerait vainqueur de la manche.

Le déjeuner s'était terminé sur des conversation banales mais on avait toujours quelque choses à se dire lui et moi.Puis, je commençais à tout ranger quand Daniele partit se laver. J'allais le rejoindre dans la salle de bain une fois tout ranger et après avoir choisis ma tenue : Une robe plutôt chic mais qui ne me ferais pas avoir chaud. Il fallait que je m'habille bien, nous sortions tout de même lui et moi et je me devais d'avoir un style!

J'entrais dans la salle de bain, posant mes affaires à côtés des siennes, et j'entra dans la douche avec lui. "Bouh!" avais-je dis en riant un peu. Je touchais l'eau de mes doigts et constata de la chaleur de l'eau. Ce n'étais pas dans mes habitudes de me laver dans une telle chaleur, mais qu'importe, c'était pour aller plus vite que j'étais là. Je commnça alors à frotter le dos de Daniele avec du savon, le massant doucement.

@ Billy Lighter

Parler de l’Italie avait un goût – assez délicieux – de nostalgie. Je n’avais jamais été vraiment nostalgique. J’avais quitté mon pays il y a plus de 17 ans sans un regard en arrière – Rome ne m’apportait plus rien question business – et sans l’envie d’y retourner un jour pour y vivre. J’aimais – pourtant – ma ville natale. Je l’avais toujours trouvé meilleure que L.A. – sur tous les points. Alors que Maria me soumette l’idée d’aller y vivre nos dernières années, ça faisait d’office réfléchir – si je considérais un jour de vieillir vraiment… Mon père sera mort à l’heure où nous serons vieux – si je le deviens un jour ! -, Rome sera à moi !

Maria m’avait enfoncé un peu plus dans ce sentiment de nostalgie quand elle avait évoqué les côtes italiennes. Je m’étais rappelé de mon Ostie natale – au bord de la mer.

-Oui… C’est une bonne idée, dis-je avec un sourire et le regard dans le vague.

Nous faisions des projets d’avenir – mais Daniele Ricci aimait vivre dans le présent. Le passé était derrière – et le futur en mouvement constant. Le planning du jour avait un intérêt plus que certain – et il en valait largement le coup ! Maria avait programmé ça comme une chef ! Elle était la femme de ma vie – sincèrement ! -, et cette déclaration l’avait fait rougir. Elle avait dit qu’elle ferait tout ce qui est dans son pouvoir pour me rendre heureux. C’était la toute première fois – sur toute ma vie – qu’on me disait pareils mots.

-Je t’aime, Maria, dis-je plus comme une confirmation de quelque chose que comme une réelle déclaration d’amour.

Le déjeuner ne s’était pas terminé sur ces paroles – il y en avait eu d’autres. Des conversations banales qu’on peut avoir dans un couple – sur le ton de la bonne humeur.

J’avais – après ce trop bon déjeuner – été chercher mes habits pour aller dans la salle de bain me laver. Une bonne douche chaude, ça rendait heureux le grand Daniele Ricci – c’est pour ça que j’avais mis la température de l’eau à plus de 38 degrés. L’eau allait fort si bien que je n’avais pas entendu Maria entrer dans la pièce. Elle était entrée dans la douche me surprenant un peu – dans le bon sens du terme.

-Tu ne me fais que des bonnes surprises ce matin, dis-je en souriant.

Ses massages dans mon dos étaient un petit plus – et ça me mettait d’une humeur radieuse ! Je m’étais retourné pour l’embrasser – mes cheveux s’étaient mouillés rapidement. Je lui avais laissé un place sous l’eau – l’amour me rendait partageur.

-Tu es vraiment une vraie businesswomen. Tu sais comment trouver des petits trucs pour pouvoir gagner du temps, dis-je avec un petit sourire.

Prendre une douche à deux nous ferait gagner un temps considérable – ou pas….

-Quoi qu’en y réfléchissant bien… Il y a des données qui pourraient nous faire considérablement ralentir, rajoutais-je en souriant.

J’avais commencé à frotter son corps de savon en y allant doucement. J’étais passé sur son dos et sur sa nuque – sa peau était douce et avait une couleur satinée.

@ Billy Lighter

J'étais certaine qu'au fond, Daniele aurait aimer vivre dans sa ville Natale, loin de la ville avec juste le bruit des vagues pour nous réveiller et j'avais dans l'idée que notre retraite  se passe dans ce style d'atmosphère. Pas comme des hermites comme Daniele n'était pas fait pour être seul et loin de tous, mais dans un endroit magique qui nous traduirait à chaque fois qu'on admirerait le paysage, que nous avons trimer toute notre vie mais que cela en valait la peine.

Quand j'y repenssait j'ai toujours essayé de donner le meilleur à Daniele même quand j'étais sa simple secrétaire mais je devais bien avouer qu'avoir un "je t'aime" en guise de remerciement, ça sonnait bien mieux qu'un simple merci. J'avais d'ailleurs sourit à ces mots. Je n'aurais jamais pensé, au début de pas carrière chez lui, qu'un jour, cela se passe ainsi entre lui et moi mais la vie change et les relations aussi. Il était à présent l'homme avec qui je voulais finir ma vie.

Je l'avais rejoins dans la douche surtout pour optimiser notre temps et partager cette douche à deux était aussi une occasion de partager un nouveau moment à deux. Commençant à le masser doucement, je le vis rapidement se retrouner pour venir m'embrasser, prolongeant se baiser, j'avais passer ma main sur ses cheveux humide. Un Daniele Ricci mouillé était encore plus interessant à regarder qu'un Daniele Ricci sec.

Comme pour me convaincre, je lui avait dit qu'on gagnerait du temps à prendre notre douche ensemble mais franchement, qui y croirait? Lui même n'en n'était pas sur du tout et commençait déjà avec son ton suave et ses massages qui me faisait un bien fou. Je l'avais laisser faire, l'eau de la douche coulant à moitié sur lui et à moitié sur moi. "En fait, je crois qu'on va surtout perdre du temps..." avais-je soufflé en fermant mes yeux et profitant du moment.

Je m'étais coller à lui, caressant alors les courbes de mon petit ami, avant de venir l'embrasser doucement. Il avait raison, il y avait bien trop de facteurs qui faisait que nous allions être "en retard" pour Houston...

@ Billy Lighter