Il y avait longtemps qu'on n'avait pas vu Apolline en ville. En même temps, l'écossaise était repartie pendant quelques temps en Ecosse avec Howard pour fêter un peu l'album et pour changer d'air parce que le pauvre Howard avait tout perdu. D'ailleurs, le batteur habitait chez elle le temps de retrouvé un toit. Il ne l'a dérangait pas beaucoup, de toute façon, la plus part du temps, quand ils se retrouvaient tous les deux, ce n'était que des parties de jambes en  l'air. Rien de bien serieux, c'était ce qu'ils s'étaient dit.

Quand elle était rentré d'Ecosse ,elle avait trouver dans sa boite aux lettres une invitation pour la soirée anniversaire du Rainbow, le bar où elle avait commencer à se produire seule, avant que la vague The Burning Fire arrive. Elle avait tout de suite accepter de venir chanter, car c'était pour cela qu'on lui demandais de venir. Parmis une liste de chanson, elle devait en choisir une plus une autre de son repertoire.

Le soir venu, elle avait mit une robe plutôt osée mais qu'importe, pour une fois, elle avait de marqué le coup. Bon, c'est vrai que quand on lui avait proposé celle-ci, elle avait refusé, prétextant qu'on voyait bien trop à travers mais après avoir eu l'avis des gens du groupe - à savoir que The burning Fire était composé de 99% de mecs- elle avait tout de même accepter de venir avec cette robe.

La soirée battait son plein et bientôt, elle dû entrer sur scène, elle avait oté sa robe pour une tenu plus de scène et avait reprit pas si vieille que cela . Elle aimait beaucoup cette chanson, elle trouvait que cela foutait la pêche.. Après chanter cette chanson, elle entama UNE CHANSON qu'ils avaient décidé de faire seulement lors de la tournée qu'ils préparaient.

A la fin de sa prestation, elle mit un moment avant de revenir vers le buffet où plusieurs personne étaient déjà entrain de manger.




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@ Billy Lighter

J'en avais vécu, des choses, ces derniers temps. Il y avait eu l'incendie de ma voiture (par Howard Stone, m'avait appris Daniele) et Dieu avait ensuite trouvé bon de travailler pour moi, histoire de se mettre dans mes petits papiers, en faisant flamber la villa du batteur de The Burning Fire. Très bien, le jour du jugement dernier, je pardonnerai à Dieu ses péchés, sans problème.

Ensuite, il y avait eu le gala de charité des Sherman. Ça avait été vraiment fun à partir du moment où j'avais eu compris qu'il fallait que je m'incline devant mon meilleur ami au vu des moyens déployés pour attirer l'attention. Et puis, j'avais eu droit à une belle joute verbale avec ma meilleure ennemie pour ensuite terminer la soirée en profitant d'Amber. Que veut le peuple ?...

Puis, il y avait eu Bastardo. Ça avait été une surprise même pour moi. Mais la situation m'avait tout de même bien amusé, même si la vile créature de l'Enfer avait eu vite fait de balayer mon plan de ses petites mains pleines de bave... J'en étais arrivé à la conclusion que mon meilleur ami devait être puni par ce bon vieux Dieu pour quelque chose. Et si on veut rester logique, il pouvait s'agir d'une punition parce que Daniele avait sorti son album sans me le dire.

Alors, qu'allait-il se passer dans le prochain épisode de la vie de Jimmy le Magnifique ?

Tout d'abord, j'étais invité à l'anniversaire du club mythique de L.A., le Rainbow. C'était donc là que j'allais me rendre ce soir. Impossible à imaginer que je rate un tel événement ou plutôt, qu'on ne m'y voit pas. Et en plus, c'était le genre de soirée qui promettait, niveau distractions...

J'avais commencé la soirée, parfaitement dans mon élément, payant des verres ci et là à des connaissances et autres « amis » par intérêt que je me devais d'entretenir. Mais le meilleur là-dedans, c'était que j'adorais faire ça. Je buvais, je rigolais, je payais des verres pendant que trois de mes dealers (qui ne savait même probablement pas que j'étais leur big boss) parcouraient la salle, renflouant mes caisses plus vite que je ne pouvais les vider. Et pourtant, je ne me refusais rien.

Non. Rien. Et sûrement pas de laisser traîner souvent mon regard sur les formes d'Apolline Mclagan et sa robe de débauchée. Magnifique. Rien qu'à la regarder, je pouvais me rappeler de son odeur, du contact de sa peau, de la façon qu'elle avait eu de plonger ses mains dans mon pantalon, sans aucune hésitation alors que j'avais le dos plaqué contre le mur du couloir menant à sa chambre...

Tellement de bons souvenirs... Mais ce qui me trottait dans la tête, c'était surtout : est-ce que Howard Stone savait? Est-ce qu'elle lui avait raconté qu'elle et moi, on avait vécu une excellente partie de jambe en l'air sans lendemain. Oh... Certes, je lui avais laissé mon nom et mon numéro, mais c'était plus pour être sûr qu'elle se rappelle de l'identité de celui qui l'avait prise ce soir-là que pour qu'elle me rappelle.

Ce suspens me tuait. Et je n'aimais pas quand le suspens me tuait.

J'allais donc tuer le suspens avant qu'il ne me tue.

Alors, après sa prestation sur scène, pour laquelle elle avait malheureusement changé de robe, j'étais allé à sa rencontre, à proximité du buffet, avec deux cocktails en main. Je lui offris mon plus grand sourire à la fois gentil et charmeur.

-Apolline ! Quel plaisir de te revoir. Ça fait longtemps.

Je lui tendis l'un des cocktails.

-Prends, c'est moi qui régale...

Puis, regardant autour de nous, comme si j'étais le plus grand innocent du monde.

-Mais dis-moi, tes collègues de The Burning Fire te laissent encore seule, ce soir ? Ils ne savent pas ce qu'ils ratent...

Puis, souriant, je pris une gorgée de mon verre.

@ Billy Lighter

Il y avait beaucoup d'invité qu'Apolline ne connaissait pas mais qu'importe, elle avait pu retrouver des amis qu'elle avait connu en arrivant à Los Angeles, ils avaient pu parler avant qu'elle ne monte sur scène. Elle s'était sentie beaucoup mieux sur scène, dans une tenue un peu moins provocatrice que sa robe quelle allait d'ailleurs remettre après ses chansons.

Le "dîner" était servit et il fallait bien avouer qu'Apolline avait un peu faim, elle avait reprit les heures de L.A diffiiclement depuis son voyage en Ecosse et vivre en décalé n'était pas une bonne chose, elle avait dû se forcer à dormir et à manger à des heures convenables pour cette soirée. Cela n'aurait pas été une invité qui n'aurait rien mangé alors que les invités s'aglutinaient sur la nourriture qu'ils qualifiaient de succulente.

Alors qu'elle allait gouter à un toast, on lui parla directement, elle se retournait et fut surprise de voir Jimmy Reed ici, c'était bien sa veine tient! Elle lui rendit son sourire charmeur, elle ne pouvait pas s'empêcher de l'imiter, jouant sa provocatrice dans sa robe, elle n'avait rien à craindre de lui, du moins, elle n'en n'avait pas peur." Jimmy! Tient donc! Je ne pensais pas te voir ici!" avait-elle dit en prenant le cocktail. Il l'a tutoyait? Et bien allons-y! Pourquoi elle devrait se soumettre au vouvoiement, n'avaient-ils pas passé une partie de jambe en l'air ensemble? Alors pourquoi faire dans la finesse quand il n'y en avait plus entre eux.

Tel un innocent, il demanda si les autres membres du groupe étaient dans le coin, Apolline avait l'impression qu'il ne savait posé que lui posé cette question, elle prit une gorgée du cocktail en souriant et en lui répondant. "Hélas non, ils ne peuvent pas ET choisir la ma robe ET être ici, cela serait trop leur demandé!" avait-elle dit avec amusement.  "Plus sérieusement, le Rainbow m'a invité en tant qu'artiste solo, j'ai commencé ici alors amené le groupe ne m'a pas réellement éffleuré l'esprit."

Elle avait continuer de le regarder. "Et puis, j'ai tout de même fait de la pub pour le groupe avec une chanson Live de notre prochaine tournée!" Jimmy avait ensuite dit qu'ils ne savaient pas ce qu'ils rataient, Apolline eut un nouveau rictus moqueur. "Ils ont mieux à faire que me voir complètement gênée dans une robe pareil"
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@ Billy Lighter

J'avais interrompu la jeune artiste alors qu'elle s'apprêtait à déguster un toast. Désolé, chérie, mais je passe avant les toasts. Elle avait imité mon sourire charmeur et j'avais aimé ça. Je me foutais de savoir ce qu'elle pensait réellement tant qu'elle y mettait les apparences. C'était ça aussi que je commençais à vraiment trouver attirant chez Maria, qui avait bien évolué depuis l'époque où elle n'hésitait pas à me dire mes quatre vérités en face. Elle le faisait toujours, certes, mais tout en dansant avec moi un slow qui en devenait d'autant plus excitant au fur et à mesure qu'elle distillait son venin directement au creux de mon oreille. Et que je démontais tout ce qu'elle disait.

Apolline disait ne pas s'attendre à me voir ici. Je rigolai tout en faisant s'entrechoquer mon verre avec le sien.

-C'est pourtant mon habitat naturel, ma chère... Strass, paillettes, musique, journalistes et jolies femmes. Que demander de plus ?

Et le tout classé par ordre d'importance. Je suis vraiment le meilleur en communication. Même Daniele peut pas faire mieux !

Mais assez joué. Ce qui m'intéressait, c'était, en premier lieu, de savoir si le reste de The Burning Fire était là, et en particulier Stone qui avait mis le feu à ma foutue bagnole ! Malheureusement, non, encore une fois, Apolline se retrouvait seule à ma merci. J'avais brièvement froncé les sourcils, contrarié. Mais me restait donc le lot de consolation qu'était la guitariste. Et j'avais fini par rigoler quand elle avait dit qu'amener le reste de son groupe ici ne lui avait pas effleuré l'esprit. Comme si c'était elle qui pouvait décider de ce que faisaient les autres gars ou pas.

-Oui... Oui... C'est ça...

J'avais pris une gorgée de ce délicieux cocktail que je nous avais offert. J'avais quand même dit, pour adoucir les angles que le reste de son groupe ne savait pas ce qu'il ratait. Après tout, elle ne me quittait pas des yeux... Alors, on ne sait jamais... Peut-être qu'on pourrait remettre ça...

D'autant plus que les gars de The Burning Fire me l'avaient livrée dans un papier cadeau des plus aguichant... Parce qu'il n'y avait pas tant de papier que ça, d'ailleurs. C'était ce qui faisait tout le charme de la chose.

Elle affirma qu'elle avait quand même fait un peu de publicité pour son groupe en interprétant une chanson qui ferait partie de la set-list de leur prochaine tournée. Je l'avais alors regardé, interrogateur.

-J'imagine donc, si tournée il y aura, que Howard Stone ne s'est donc pas totalement évaporé comme le dise les rumeurs. Ça me rassure.

Pour cette dernière phrase, j'étais extrêmement sincère. Parce que ça m'aurait fait mal que quelqu'un d'autre que moi ait vaporisé Howard Stone. Mais je n'en demandai pas plus sur la localisation du batteur. Savoir qu'il respirait toujours me suffisait. Après, il serait bien obligé de se montrer à un moment ou à un autre. En attendant, en bon prédateur que j'étais, j'allais me tapir quelque part et attendre...

Apolline, elle, pensait que les gars de The Burning Fire avaient autre chose à faire que de la voir dans sa robe qu'eux-mêmes avaient choisie. Je m'étais alors un peu rapproché d'elle pour effleurer, au niveau de sa hanche, les lanières de ladite robe du bout des doigts de la main qui ne tenait pas mon verre. Et je lui souris alors même que mes yeux descendaient pour dessiner ses courbes.

-Tu n'as pas à être gênée... Elle me laisse entrevoir d'excellents souvenirs, à moi, cette robe.

Je lui souris. Je me rappelais aussi parfaitement de l'état dans lequel elle était. Et je me demandais sincèrement si elle n'avait qu'un seul micro souvenir de ce qui s'était passé entre nous. Enfin, elle savait très certainement ce qui s'était passé, mais les détails, le plaisir qu'elle avait ressenti, est-ce qu'elle s'en rappelait.

Je passai inconsciemment ma langue sur mes lèvres à cette pensée qui n'avait rien de désagréable parce que, dans tous les cas, ce soir-là, j'avais pris mon pied, mais en plus, s'il fallait, je voulais bien me porter volontaire pour lui rafraîchir la mémoire.

@ Billy Lighter

Jimmy Reed était donc de la partie, pourtant, Apolline n'aurait pas cru, après tout, ce n'était qu'un petit bar, elle l'aurait vu dans d'autre soirée mondaine qui avaient sans doute lieu en même temps, mais soit, il était en face d'elle et elle se rendait compte, intérieurement, qu'elle n'avait sans doute pas la meilleure robe pour être tranquille avec ce coureur de jupon. Elle lui avait tout de même sourit, de façon aimable, en prenant son verre et en acceptant l'invitation de celui-ci à parler. Bien sûre, il avait répondu à sa surprise, à croire qu'il était partout à la fois et en même temps.

Jimmy dégageait quelque chose de malsain selon l'écossaise, il était clair qu'il fallait se méfier de lui, encore plus quand elle savait son lien avec Howard, d'ailleurs, s'il venait lui parler à elle et pas à d'autre, n'était-il pas déjà au courant de ce qu'il se tramait entre eux? Elle n'allait rien laisser paraître. "J'aurais pensé que vous seriez dans une autre fête bien plus mondaine que celle-ci".

Il était certain que le groupe l'avait servit sur un plateau en argent à Jimmy en n'étant pas avec elle ce soir et en la laissant aller dans cette tenue, à croire qu'Howard voulait réellement qu'elle découche avec lui à chaque fois qu'elle en avait l'occasion. Bien sûre, il avait encore une fois demandé si le reste du groupe était là et encore une fois, elle lui avait déclaré être la seule représentante du groupe ce soir. L'explication qu'elle avait donné sonnait-elle aussi fausse au vu de comment avait répondu Jimmy? Elle avait froncé les sourcils. Un peu braqué tout en buvant une gorgée de sa boisson.

Bien sûre, comme elle aurait dû s'en douter, Reed lui avait demandé, indirectement, où était Howard, du moins, c'était comme cela qu'elle l'avait prit. Elle avait eu un rictus quand il avait dit qu'il ne s'était pas évaporé dans la nature sans un mot. Si les gens étaient bien plus curieux, ils iraient voir bien plus loin que l'Amérique, mais au moins, ils étaient tranquillent, elle et lui, en Ecosse et personnes ne les avaient ennuyer ormis le gars de Dundee. Au moins, Howard avait pu décompressé le temps d'une semaine avant de revenir pour stressé par MTI et L.A en générale. "Howard va très bien, parfois vous, les américains, vous ne regardez pas plus loin que le bout de votre nez, vous auriez chercher, vous l'aurez trover. Beaucoup de gens m'ont demandé si Howard s'était pendu ou tirer une balle après l'incendie, je peux juste dire qu'il est bien plus vivant que mort actuellement!" Elle avait bu une gorgée de sa boisson avant de continuer. "Et la tournée se fera avec lui."

Elle avait laissé un silence passé, elle avait dit bien plus qu'il ne voulait savoir, sans doute, mais au moins, ses mots, si journalistes il y avaient dans la salle, seraient entendu et plus personne ne s'inquièteraient pour lui. Elle lui en voulait, cependant, au batteur de l'avoir laissé aller seule à cette fête, au moins, elle n'aurait pas eu à se retrouvé dans cette position si gênante à être seule dans une robe des plus transparente, à la merci de tous ses hommes - et surtout de Jimmy Reed- elle lui avait d'ailleurs dit, à ce prédateur, qu'elle était gênéee et lui, tout ce qu'il avait fait, c'était se rapproche pour jour avec un morceau de sa robe.

Ses joues avaient rougies par la gêne et il avait annoncé se souvenir de la nuit qu'ils avaient passés ensemble, Apolline devait bien avouer qu'elle ne se souvenait pas de grand chose à part de la gueule de bois au petit matin, elle avait un peu sourire. "Il y a au moins l'un de nous deux qui s'en souvienne, de cette nuit parce que je dois bien avouer qu'à par la gueule de bois du lendemain, pas grand chose me revient".

@ Billy Lighter

J'éclatai de rire devant la naïveté de la jeune femme. Elle pensait, à première vue, que je ne daignais aller qu'à des soirées mondaines telles que le gala des Sherman, j'imaginais... Évidemment, L.A.People n'avait pu passer à côté de ma présence dans une magnifique édition spéciale. La plume de Sørensen en dérangeait plus d'un, mais je ne faisais pas partie de ceux-là. Il n'avait fait que mettre en avant mon goût pour la fête et les belles femmes sans oublier que j'étais tout de même l'un des mécènes les plus importants de la ville. Le magazine avait cependant publié un autre article, plus acéré, et je n'avais été que très peu surpris de découvrir qu'il avait été écrit de la main d'une femme nommée Evelyn Fallen et qui n'était autre que la demi-sœur de Billy Lighter...

Si Sørensen restait la plupart du temps un observateur tout à fait extérieur dans ses articles, cela n'avait pas été le cas de Fallen qui écrivait des phrases telles que : « personnellement, je lui souhaites bonne chance si [Amber] doit, ou veut, continuer à le fréquenter ». Comme si quelqu'un dans ce monde en avait réellement quelque chose à foutre de ce qui se passait dans sa petite tête de rouquine journaliste.

Ah et il y avait eu aussi son fameux : « Jimmy, tu as bien du soucis à te faire ! » Comme si quelqu'un comme elle pouvait savoir comment cela fonctionnait dans les hautes sphères. Comme si Amber avait le choix. C'était risible.

D'autant que même Apolline qui voguait plus ou moins dans ce monde ou tout du moins, avait contact avec ce monde, venait à l'instant même de me prouver que, décidément, les femmes n'y comprenaient rien à rien.

Son nom, à Fallen, était maintenant sur ma liste... En attente car elle ne serait qu'une distraction, ce n'était pas comme si elle avait de l'importance. Mais il y était. Et il me tardait de me distraire un peu.

Mais n'était-ce pas déjà ce que j'étais en train de faire ? Une distraction à la fois, Jimmy, si tu veux bien.

J'en étais où, d'ailleurs ?

Ah oui, j'avais donc éclaté de rire car Apolline était naïve. Et ça me faisait tellement pitié que je lui donnai quelques explications.

-Il ne s'agit pas de rester cloîtrer dans sa classe sociale, ma belle Apolline.

Si elle savait... J'avais une flopée de contact dans l'Eastside et ils ne vivaient pas vraiment dans des villas, pas plus qu'ils ne se vêtaient chez Armani... Quelques uns d'entre eux, d'ailleurs, avaient l'opportunité de travailler (pour moi) et de faire la fête en même temps, ce soir, dans la même salle que nous, d'ailleurs.

-Il s'agit de varier les plaisirs, en premier lieu. D'être au bon endroit au bon moment ensuite. Croyez-vous vraiment que je n'aie jamais mis les pieds au Dizzy ou encore au Stryge ?

Je lui souris, moqueur.

-Croyez-vous que je ne vous aie jamais vue sur cette scène alors que vous n'étiez encore presque personne ? J'étais là. Et je suis encore ici aujourd'hui car cet endroit est l'un des lieux emblématiques de L.A. et qu'il fête son anniversaire.

Je lui fis un clin d’œil, sur le point de porter mon verre à mes lèvres.

-L'important est de voir et d'être vu.

La conversation avait ensuite volontairement dévié sur Howard Stone. Je lui avais demandé s'il vivait toujours, sans plus de précision. Et directement, je l'avais sentie se braquer, se mettre sur la défensive, se gonfler comme ces poissons qui, brusquement, prennent la forme d'une boule mortellement toxique lorsqu'ils se sentent en danger.

Aucun doute. Si elle n'avait pas su qui j'étais la nuit de notre rencontre, elle le savait désormais. Et qui s'était fait un plaisir de m’identifier et de dépeindre un portrait extrêmement élégant de ma personne ? Qui d'autre sinon le batteur de son groupe ?

Et elle, en bonne européenne qu'elle était, d'insinuer que nous, les américains, n'allions pas plus loin que nos frontières et j'avais haussé les épaules en souriant. Pourquoi ? On devrait ? Il y a quelque chose d'intéressant en dehors de nous-même ? Parlons sérieusement, allons...

-Je ne l'ai pas cherché... Sinon, je l'aurais trouvé.

Je m'étais alors contenté d'arborer un sourire satisfait. D'autant qu'elle m'apprenait que Howard allait bien. Très bien même et elle tenait à m'assurer que la future tournée se ferai avec lui. J'achevai mon verre. Au début de son discours, j'avais été satisfait parce que Howard était en vie. Et à la fin de son discours, soit maintenant, j'étais heureux ! Car Howard Stone allait extrêmement bien !

-Tu m'en vois ravi ! Personne d'autre que moi ne peut désirer au plus haut point que Howard soit heureux autant qu'il soit possible !

Plus il serait au comble du bonheur, avec tous les projets que ça impliquerait, plus dure serait la chute quand je déciderais de m'occuper de lui. Frapper un homme à terre n'a strictement aucun intérêt.

Je posai mon verre sur la table couverte de victuailles à côté de nous alors qu'elle affirmait être gênée par la robe qu'elle portait. Là-dessus, je tenais à la rassurer... Elle avait rougi et j'avais adoré ça, autant que j'avais adoré l'entendre dire qu'elle ne s'en rappelait pas.

-Si le destin voulait que seul l'un de nous deux s'en souvienne, alors je suis content que ce soit moi.

Cela voulait dire que j'avais eu le contrôle, tout du long et que je l'avais encore. Mais je savais aussi doser. Je connaissais les limites à ne pas dépasser. Doucement, je m'étais simplement approché et là où d'autres auraient été l'embrasser sur les lèvres, je m'étais contenté d'un baiser élégant sur la joue avant de lui murmurer à l'oreille.

-Tout ce que tu as à savoir est que ça a été un véritable plaisir.

Puis, je m'étais éloigné, reprenant la place d'un ami face à elle et mon regard était tombé sur son verre pratiquement vite.

-Nous devrions aller nous chercher un autre cocktail, qu'en dis-tu ? Il n'y a rien de pire que d'être pris en photo un verre vide à la main. Cela fait ivrogne, aussi paradoxal que cela puisse paraître! Et si tu désires changer de robe, peut-être puis-je t'arranger ça, même si c'est à contre cœur !

Et sans réellement l'attendre, j'avais déjà entamé mon mouvement vers le bar.  

@ Billy Lighter

Reed avait rit au nez d'Apolline qui n'arrivait pas à mal le prendre, au vu de ce que lui avait déjà raconter Howard, elle savait qu'il n'était pas un homme avec de bonnes valeurs, du moins, elle l'avait comprit avec ce qu'elle avait déjà entendu de lui et puis fallait bien avouer qu'il avait profiter d'une pauvre petite femme sans défence et droguée la dernires fois alors il n'avait sans doute pas de scrupule -même s'il fallait bien se dire qu'elle lui avait un peu sauter dessus...-. Elle avait alors regarde l'homme avec un sourire au coin des lèvres. "Excusez-moi de ne pas être encore totalement "à la page" au niveau de tout ce monde de strass et pailette." En même temps, elle avait du mal à le voir ailleurs que dans les hautes sphères, elle avait un peu rit au sujet des autres nom qu'elle connassait. "Je te vois très mal là-bas, tu ferais bien trop riche auprès des autres."

Un coup de vouvoiement, un coup de tutoiement, Apolline s'accordait les deux, après tout, elle n'était pas du genre à utiliser la deuxième personne du pluriel avec l'une de ses conquêtes même s'il fallait bien l'avouer, elle ne se souvenait pas de tout. Elle avait but une gorgée de son cocktail qui était maintenant vide tout en continuant de parler avec Jimmy. Elle fut surprise quand il lui annonça l'avoir déjà vu, avant que Timmy ne lui mette le grappin dessus, elle haussa un sourcil. "Et jamais tu n'as eu envie de venir me voir après une de mes performance? Ah désolé, je n'étais pas encore assez bien pour coucher avec toi" avait-elle dit sur le ton de l'humour même si cette phrase était clairement la pensée de la jeune femme. Elle continuait cependant de lui sourire. En effet, l'avoir comme trophée, elle qui n'était qu'une simple chanteuse dans un bar, ne servait à rien, on ne l'aurait pas vu dans les magazines avec qu'une simple anonyme.

Ils avaient ensuite parler d'Howard, Apolline avait annoncé que les américains ne savaient jamais regarder plus loin que le bout de leur nez et Jimmy avait simplement répliqué qu'il l'aurait trouvé s'il l'aurait cherché, elle eut un petite. "Vous êtes américains, je pense que vous n'aurez regarder qu'en Amérique. "  Elle avait saluer un des invités en l'embrassant sur la joue avant de repporter son attention sur Reed "Je sais ce que vous voulez à Howard, je ne m'en mêle pas, mais évitez de lui tirer dans les pattes actuellement, il n'a plus rien."

Bien évidement, Jimmy avait parler de cette nuit dont Apolline ne se souvenait plus, elle l'avait alors regarder en souriant. "Vous avez raison, C'est que je ne devais pas m'en souvenir, en même temps, si je devais me souvenir toutes les fois où je prend du plaisir, ma mémoire serait celle d'un éléphant!" avait-elle plaisanté. Son baiser sur la joue, quant à lui, avait fait sourire la jeune femme.

Il avait ensuite prit l'initiative de nous trouver un nouvau verre et sans l'attendre, il était partit vers le buffet à boisson, elle le regarda d'un air provocateur. "Tu veux dire que tu veux t'en chargé pour le l'enlevé mais Cela serait dommage, je n'aurais rien d'autre à me mettre." Une fois arrivé devant la table des boissons, Apolline prit deux verres avant d'en tendre un à Jimmy. "Cela ne serait pas raisonable, je ne couche jamais deux fois avec la même proie." Oublions Howard deux secondes...S'était-elle dit.

@ Billy Lighter

Apolline s'était excusée de ne rien y comprendre, même si elle avait usé d'une figure de style pour atténuer la chose en disant qu'elle « n'était pas à la page ». C'était peu dire. Elle avait ensuite ajouté, avec un air innocent parfaitement joué s'il en était, qu'elle ne me voyait pas du tout au Stryge ou au Dizzy... Et pourtant...

Je lui avais souris, plus malin que moqueur, désormais.

-Assez riche pour avoir une garde-robe fournie et diversifiée...

J'avais d'ailleurs commencé par là, une fois que mes parents avaient cessé de me trimballer autour des USA et du monde... Lorsque je traînais dans l'Eastside, j'adoptais un style beaucoup plus rebelle, à l'époque. C'était un choix purement stratégique, bien que j'aimais assez ces vêtements, afin de ne pas dessiner une cible sur ma personne alors que mon but était de me fondre parmi eux, de devenir d'abord l'un d'entre eux, de me faire accepter comme l'un des leurs. Et maintenant, j'étais à leur tête... Et respecté. Les gars qui bossaient pour moi dans l'Eastside et à qui j'offrais une vie convenable seraient prêts à bien des crimes par simple reconnaissance. Je n'avais qu'un mot à dire.

Mais je ne l'avais encore jamais fait. Je n'avais jamais eu besoin de le faire depuis la disparition de Ricardo.

J'avais affirmé à Apolline que je fréquentais des endroits comme le Rainbow depuis bien longtemps. Depuis bien avant qu'elle ne pointe sa jolie frimousse par ici. Mais quand elle l'avait fait, certes, je l'avais vue, je l'avais écoutée. Et mon sourire s'élargit quand elle demanda de façon rhétorique si l'idée de venir la trouver après une de ses représentations ne m'avait jamais traversé l'esprit. Sans me laisser répondre, elle avait affirmé qu'elle n'était probablement pas assez bien pour moi à ce moment-là. Et encore une fois, j'avais eu un sourire satisfait. C'était au moins une chose qu'elle avait compris.

-En effet... Et je n'ai pas eu à regretter d'avoir attendu.

Car notre première véritable rencontre n'avait pas échappé aux paparazzis de L.A.People.

On avait alors parlé d'Howard et j'avais balayé le cynisme de la jeune femme d'un vague geste de la main, s'il fallait utiliser une métaphore. Mais elle ne lâcha pas l'affaire, fière européenne qu'elle était, écossaise, si je me rappelais bien... Ou Anglaise, je ne savais plus... Mais après tout, ça revient au même. Selon elle, si j'avais cherché, je n'aurais cherché qu'en Amérique.

Je ricanai alors qu'elle saluait un invité. Puis, je repris.

-Et pourquoi me serais-je fatigué à regarder ailleurs ? Si je suis ta propre logique, Howard, qui est un pur produit américain, aurait quand même fini par revenir. Vu qu'à ses yeux, les USA doivent être le seul endroit assez bien pour l'héberger.

Et merci pour l'information, en passant. Cela voulait dire qu'où que soit passé Howard pendant tout ce temps, c'était hors de nos frontières. Et quelque chose me disait que la jeune femme était tellement bien informée qu'elle était avec lui... Sans compter que d'après ce que j'en savais et ce qui se disait, ils avaient tous les deux disparu un moment de la circulation. Même si l'absence d'Apolline avait été bien moins remarquée.

Mon regard s'était fait plus fixe et mon expression plus sérieuse quand elle avait affirmé qu'elle savait ce que je voulais à Howard. Oui... Le petit Howard avait parlé à sa toute nouvelle confidente avec qui il était parti en road trip... Cela ne m'étonnait pas. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'était jusqu'où je pouvais aller. Et j'étais plus subtil que ces incendiaires d'Albanais.

Elle me demandait donc de ne pas lui « tirer dans les pattes actuellement ». « Actuellement ». Parfait.

-Je te le promet.

C'était une promesse que je comptais bien tenir. J'allais attendre qu'il se refasse. J'allais attendre de pouvoir me baser sur bien plus que les dires de sa guitariste quant à son bonheur. Et lorsque Howard m'aura oublié et qu'il vivra une vie assez satisfaisante pour lui, quand il croira qu'il peut passer à autre chose, je laisserai tomber l'épée de Damoclès.

Mais assez parlé affaires ! Ce qui me divertissait, c'était à la fois cette joute verbale entre la jeune femme et moi, mais aussi les souvenirs que la vue de son corps attirant m'évoquait. Elle ne s'en rappelait pas, moi bien. Et ça me suffisait. Elle répliqua en insinuant que je n'en étais qu'un parmi d'autres. Et alors ? Mon plaisir seul m'importait, pas le sien. Et j'avais pris du plaisir avec elle, je n'avais pas demandé de clause d'exclusivité. Sa remarque glissa donc sur moi comme une pétale de rose par grand vent...

Et puis j'avais proposé un autre verre et une autre robe. Et même si je sentais bien que Howard avait fait en sorte qu'elle me haïsse, elle m'avait tout de même suivi jusqu'au bar. Pour me lancer avec un regard provocateur lorsque je me tournais brièvement vers elle, alors que nous transpercions la foule, que je souhaitais lui enlever moi-même, cette robe mais qu'elle n'aurais plus rien à se mettre.

J'avais ris à gorge déployée, jusqu'à arriver au bar où elle s'était chargée des verres et avait ajouté en m'en tendant un qu'elle ne couchait jamais deux fois avec la même proie. Maintenant, j'étais fixé. Et là avait été tout l'art de ne pas laisser penser que je voulais réellement une autre partie de jambes en l'air avec elle : en l'embrassant sur la joue et non les lèvres un peu plus tôt et en ne disant jamais rien qui pourrait aller en ce sens.

Pour le reste, à moins qu'elle ne soit télépathe, mes pensées m'appartenaient encore.

Je pouvais affirmer avec certitude et délectation que Apolline Mclagan n'était pas une grande joueuse d'échec.

Je pris ma boisson d'une de ses mains avant de reprendre la parole.

-J'ai dis ça ?

Non, je n'avais pas dit ça. Mes termes avaient été : « Et si tu désires changer de robe, peut-être puis-je t'arranger ça, même si c'est à contre cœur ! ». Et ils n'avaient pour signification que celle-là. Si j'avais eu l'intention de la lui enlever moi-même, cela n'aurait jamais été une proposition faite à contre cœur. Si Apolline n'avait pas une mémoire d'éléphant, moi, j'en avais une.

Et étant un fainéant fini et assumé, je ne parlais jamais pour ne rien dire. Chaque mot était choisi de façon stratégique.

Quant au problème d'avoir une autre robe à se mettre ? On a que les problèmes que l'ont se crée.

Je parcourus brièvement l'assemblée des yeux. Je savais ce que j'y cherchais. Et il ne me fallut que peu de temps pour la trouver, lever la main, faire signe et m'exclamer.

-Jessica ! Ma chère !

Jessica Hill, actrice et l'une de mes maîtresses régulières. Mais ce que j'adorais, chez elle, c'était qu'elle adorait jouer... Et elle savait quand je voulais jouer. Et je voulais jouer. Elle prenait un malin plaisir à participer à mes petits jeux, comme la magnifique petite peste qu'elle était. Elle vint m'embrasser sur les deux joues, avant de lancer un regard mi amusé, mi méprisant à la musicienne.

Mon dieu qu'est-ce qu'une belle femme comme toi fait dans un endroit pareil ? C'est probablement ce que va te demander ma belle Apolline ici présente!

Je pris une expression sceptique légèrement exagérée bien qu'à m'entendre, j'aurais très bien pu paraître sérieux, pour ajouter, nonchalamment appuyé à la table, mes doigts entrecroisés autour de mon verre.

-Bon dieu ! Mais tu parais bien trop riche pour traîner au Rainbow ! Je pensais pourtant que le Séminaire des Amateurs de Morzart organisait un drink ce soir!

J'eus un sourire mauvais. J'étais satisfait de ce petit tour de passe-passe. Et Jessica Hill de rigoler ouvertement en regardant la musicienne, puisqu'elle avait bien compris que les remarques de la jeune Apolline avaient été tapées complètement à côté de la plaque. Une façon aussi de souligner que ce n'étions pas tant nous, les riches, qui creusions le gouffre entre les classes sociales, mais les basses classes elles-mêmes.

Il m'avait suffit d'un regard plus fixe tout en buvant mon verre, et ma maîtresse avait cessé de rire, me regardant avec une avidité non dissimulée de connaître la suite. Levant légèrement la tête et baissant mes yeux sur la robe noire, classe bien que près du corps de Jessica Hill (et en tout cas plus « correcte » que celle que portait Apolline), j'avais dit, sur un ton tout à fait sérieux maintenant.

-Tu vas échanger de robe avec Apolline. Maintenant.

Jessica connaissait le Rainbow aussi bien que moi et notamment les coulisses que nous avions maintes fois visitées en privé. Elle prit la main d'Apolline pour la guider vers là conformément à ce que j'avais demandé. Elle savait que ce faisant, il se pourrait bien qu'elle puisse profiter de ma couche en rentrant.

Quant à moi, j'apprenais une leçon à Apolline : on ne sous-estime pas Jimmy Reed.

J'allais donner une robe correcte à Apolline, dans laquelle elle serait à l'aise. Quant à ma maîtresse, elle se retrouverait avec une robe qui me permettrait d'apercevoir le plaisir que j'allais prendre plus tard.

J'attendis leur retour, tranquillement, en sirotant mon cocktail, échangeant quelques platitudes avec l'un ou l'autre.

@ Billy Lighter

Jimmy était le genre d'homme franc avec les femmes, du moins, pour certaines choses. Par exemple, il n'avait pas caché le fait que se montrer avec Apolline avant qu'elle ne soit prise pour The Burning Fire n'était pas profitable pour lui. Apolline avait soupiré en souriant "Ah le paraître à L.A, voilà une chose bien superficielle mais qu'il faut bien avoir dans cette ville."

Ce même paraître qui pouvait bouffer une personne jusqu'à la moelle...Apolline ne comprenait pas toute cette hypocrisie qui était pourtant si importante dans cete ville, elle aurait voulu être elle-même, pouvoir venir dans une autre tenir qu'une robe qui dévoilait ses formes et pourtant, c'était ça que voulait L.A que les hommes gouvernent et que les femmes soient belles et se taisent. Une visiion que l'écossaise avait du mal à accepter mais qu'importe, elle n'était rien ici.  Pas plus que quiconque dans cette pièce tant qu'il y avait Jimmy ici...

Apolline n'était pas dupe, Jimmy voualit avec des infos sur Howard et elle n'avait pas dit grand chose mise à part qu'il était loin des USA, cependant, Reed avait raison, il serait revenu tôt ou tard. Elle haussa alors les épaule. "Il devait revenir, après tout, le groupe à besoin de lui." Apolline ne voulait pas parler d'Howard parce qu'elle savait qu'elle s'aventurait sur un chemin boueu avec Jimmy, et puis, elle avait lâché qu'elle savait des choses sur ce que lui voulait Reed Ce n'était sans doute pas la bonne chose à faire : son regard encré dans celui de la jeune femme lui fit froid dans le dos mais fort heureusement, il lui fit la promesse de le laisser tranquille pour le moment. Apolline allait devoir parler à Howard de cette promesse pour au moins le rassurer et le prévenir pour se préparé à la tempête qui allait arrivée. "Merci" avait-elle dit d'un sourire sincère.

Apolline n'avait pas envie de se battre contre Reed parce qu'elle savait qu'elle avait perdu d'avance, elle ne voulait pas entrer ni dans ses affaires ni dans sa vie, elle ne voulait pas être une pièce d'echec pour atteindre Howard et c'était aussi pour cela qu'elle lui avait dit qu'elle ne voulait pas coucher à nouveau avec lui, en plus, elle savait que cela ne plairait pas à Howard.

Quoi qu'il en soit, elle lui avait clairement dit, avec provocation, que lui enlevé sa robe n'était pas une bonne idée parce qu'elle serait sans vetement, mais elle avait sans doute été bien trop vite en besogne parce qu'il lui avait demander de reformuler la proposition qu'elle avait eut. "Je préfère anticipé les choses...Comme le fait de te dire que je ne coucherais pas avec toi...Disons que je ne tiens pas à être une pièce du puzzle qui mènerait à la perte d'Howard. Je ne veux rien à voir là dedans." Elle se mit tout de même à sourire au coin des lèvres en buvant une gorgée de sa boisson. "Mais cela m'étonnes de toi de ne pas accepter le défis d'essayé de me remettre dans ton lit."

Il avait ensuite fait appelle à une très jolie femme qu'Apolline avait bien fait son dessert, elle l'avait regarder de haut en bas discrètement, s'arrêtant sur chaque courbes de cette Jessica. Elle était tout de même cetaine que cette beauté était une vrai peste et elle se faisait clairement ridiculiser par Reed devant elle. Elle n'allait pas se laisser faire. Elle les écoutait en buvant son verre, manquant de s'étouffer quand il ordona à Jessica d'échanger de robe avec elle. "Quoi?" avait-elle dit, surprise. Mais elle n'avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu'elle se retrouvait déjà dans une des loges du Rainbow.

Un peu embêté, elle enleva alors sa robe, dissimulée derrière une cabine, et prit la robe et Jessica. La Longue robe noire, bien que moulant les formes de l'écossaisse, était bien trop grande au niveau des épaules, laissant alors tombées les bretelles de la robe sur ses épaules. Quand elle sortit de la cabine ,Jessica Hill était déjà repartie.

En sortant des coulisses, elle revint dans la salle, elle se fit alpaguer par un de ses amis et commença à discuter avec, puis, au bout d'un moment, elle revint vers Jimmy doucement, elle ne savait pas quoi lui dire, e remercier lui ferait bien mal à la gorge et pourtant, lui indiquer que ça n'avait pas été sympas de se moquer d'elle aurait été inconvenant. Elle allait aller au buffet quand Jessica Hill la prit par le bras pour l'emmener vers Jimmy.

Je suis bien mieux dans cette robe, n'est ce pas Jimmy? avait dit Jessica en méprisant un peu Apolline.

@ Billy Lighter

J'avais souris sincèrement quand Apolline, après mon aveu franc et sans détour, avait affirmé que le paraître était une chose bien superficielle, mais utile ici à L.A. Et je me contentai de ça. C'était une femme et je doutais fort qu'elle saisisse réellement à quel point le paraître n'était peut-être pas si superficiel que cela lorsqu'on savait l'utiliser. Car n'étions-nous pas dans la ville-même où nous fabriquions du rêve en quantité industrielle ? Restait-il encore quelque chose de vrai à L.A. ? Peu importait pour ceux qui, comme moi, avaient compris que le pouvoir est fait de bien des choses, mais certainement pas de principes et de bonnes intentions.

Et même si elle comprenait ? Est-ce que j'allais vraiment lui révéler les secrets de fabrication de la fortune selon Jimmy Reed ? Sûrement pas. J'aimais beaucoup étaler ma science, mais je savais quand je devais m'arrêter.

Apolline abdiquait, un sujet abordé après l'autre. Le paraître, c'était nul, mais elle ne se battrait pas plus. Howard ? Bien sûr qu'il allait revenir à L.A., c'était inéluctable et pas seulement à cause des préjugés sur les Américains de la jeune femme, mais tout simplement parce que son groupe se trouvait ici. Alors, pourquoi courir après ? Et plus elle parlait, plus elle abandonnait, plus je souriais.

Je terminai par lui faire la promesse que je ne ferais rien à Howard actuellement. Et elle me remercia, me surprenant presque, avec un sourire sincère. J'étais surpris parce que j'aimais vraiment ça. Elle avait voulu jouer les grandes gueules et je l'avais mise à genoux en chuchotant. Je jouais ce jeu depuis bien trop longtemps que pour être mis à mal par une jeune femme européenne.

Je lui avais alors proposé un nouveau cocktail, comme pour fêter ça. Et je lui avais proposé aussi une nouvelle robe, puisqu'elle se sentais gênée dans celle qu'elle portait. Elle s'était alors imaginé des choses (ou avait lu dans mes pensées) mais je m'étais reposé sur le fait que je n'avais pas fait de réelles avances pour la prendre à revers. Ne lui restait plus qu'à ramasser les morceaux, qu'à prétexter qu'elle anticipait. Nous étions arrivé au bar lorsque, encore une fois, Howard Stone revint sur le tapis. Et cette fois, ce n'était pas de ma faute. Mais le merdeux semblait être l'alibi idéal pour la jeune femme qui, maintenant, voulait modifier ses propos. Selon elle, si je comprenais bien, coucher avec moi ferait d'elle une pièce du puzzle qui mènerait à la perte du batteur.

Je ricanai et fis un geste de la main qui se voulait rassurant. Le fond de mon discours l'était moins.

-Oh ne t'en fais donc pas pour cela, Apolline. Je n'ai pas besoin de toi pour cela.

Il y avait un tas de moyens pour moi d'atteindre Stone. Je ne m'étais pas encore décidé sur la manière que j'allais employer. Je n'y avais pas encore vraiment pensé. Mais une chose était sûre : Apolline ne m'était pas forcément nécessaire... Elle ne serait qu'un raccourci, à la limite, tout au plus. Par contre, elle m'avait bien servi sans le savoir : si Stone s'était trouvé à L.A. au moment où Daniele m'avait appris pour l'incendie de ma voiture, qui sait ce que j'aurais pu faire, à chaud. Mais sa petite disparition m'avait permis de refroidir, de retrouver mes esprits.

Elle s'étonnait surtout, que je ne me batte pas plus avant pour la remettre dans mon lit. J'imitai son sourire en coin. Déçue, Apolline ?

-On dit de moi que je suis un fainéant... Une chose est sûre en tout cas, je ne me fatiguerai pas à me battre contre des moulins à vent...

Ce que je venais de dire était la pure vérité, d'autant plus qu'effectivement, Apolline figurait déjà à mon tableau de chasse. Mais il y avait une stratégie sous-jacente quand même : dites à une femme que vous n'en voulez pas, qu'elle n'a pas d'importance, et elle fera tout pour en acquérir.

J'avais ensuite interpellé Jessica qui se trouvait un peu plus loin afin de la saluer, de ridiculiser légèrement la guitariste au passage, pour ensuite, presque sans transition, manquer de faire en sorte qu'Apolline ne s'étouffe avec sa boisson. Personnellement, je n'avais pas cillé, pas même esquissé un sourire, montrant que j'étais on ne pouvait plus sérieux.

Jessica savait très bien que je ne rigolais pas.

Elle avait donc emmené l’Écossaise à sa suite afin de me satisfaire et une fois qu'elles furent toutes deux hors de ma vue, j'avais attendu.

J'avais eu le temps de finir mon cocktail et d'en reprendre un autre, d'échanger un regard avec une jeune beauté un peu plus loin... Un regard suffirait pour aujourd'hui, la prochaine soirée à laquelle on se croisera, je la gratifierai d'un sourire et la troisième, je goûterai à ses lèvres.

Après un moment, j'avais repéré Jessica qui était sortie des coulisses et se plaça, féline, en embuscade pour ne pas rater le moment où Apolline sortirait à son tour des coulisses. Elle attendrait alors de voir si la guitariste allait revenir vers moi ou pas... Et elle l'aiderait un peu. Dans le même temps, mes trois Los Diablos triangulaient la salle...

Reprenant une gorgée de ma boisson, j'avais l'impression, alors que j'observais mes pièces bouger toutes seules, d'apprécier un art véritable que moi seul pouvait comprendre.

J'achevais à peine cette pensée que je dus me redresser car ma Jessica avait de nouveau alpagué notre proie de la soirée. J'avais souris, les regardant l'une après l'autre des pieds à la tête tout en calant un cigare encore éteint entre mes dents.

La robe provocante qu'avait timidement porté Apolline était maintenant sublimée par les airs débauchés assumés de ma maîtresse. Cette dernière me demanda confirmation et je me contentai de sourire, la faisant descendre d'un cran dans son petit air supérieur vis-à-vis de la musicienne.

Quant à la guitariste de The Burning Fire, elle était désormais plus belle que jamais dans la robe noire moulante mais classe de Jessica. Seules les bretelles fines étaient trop longues pour les épaules de l’Écossaise. Rien que je ne pouvais arranger.

Je fis signe à Jessica de m'approcher et passai une main nonchalante et innocente dans sa chevelure moitié libre, moitié sophistiquée, ce qui lui donna une assurance qui disparut bien vite lorsque je l'abandonnai pour m'approcher d'Apolline. D'un sourire, mes mains délicatement posées sur ses épaules, j'invitai à me tourner le dos doucement, sans forcer. Lorsqu'elle fut dos à moi, je fis apparaître comme par magie entre mes doigts une petite pince à cheveux noire que j'avais volé dans la chevelure de mon amante régulière. Doucement, frôlant du bout des doigts les omoplates bien dessinées d'Apolline, je fis se rejoindre entre elles les fameuses bretelles, les maintenant en place, et à la bonne taille, grâce à la pince que j'avais subtilisée à Jessica.

Puis, je l'avais simplement lâchée, lui permettant de me faire face à nouveau tout à fait librement, à son rythme pour, lorsque nos regards se croisèrent à nouveau, lui offrir mon plus beau sourire alors que mon cigare était à nouveau dans ma main pour ne rien gâcher de ce moment. Puis, je dis, de ma voix naturellement et étrangement profonde qu'avec le brouhaha ambiant, seule Apolline put entendre...

-Le monde n'est-il pas parfait lorsque j'y mets un peu d'ordre ?

@ Billy Lighter

C'est vrai qu'apolline se sentait tout de même bien mieux dans cette robe noire, certes les bretelles étaient trop grandes mais ce n'était pas vraiment grave, cela donnait un charme en plus. Elle était revenue dans la salle de réception et avait un peu discuter avec des amis travaillant ici, elle pensait que sa conversation avec Jimmy était terminée mais il fallait croire que tout l'a ramenait inévitablement vers lui ce soir.

Jessica portait à présent sa robe, déesse, la robe lui allait à merveille et Apolline n'avait pas pu loucher un peu sur les formes divines de cette femme, elle comprenait qu'elle est tous les hommes à ses pieds. Elle l'avait alpaguer pour la présenter une nouvelle fois devant jimmy. Elle ne savait plus quoi dire ni penser de lui. Il avait alors remercie Jessica avec une main dans ses cheveux puis c'était retourner vers l'ecossaise, la retournant doucement.


D'abord hésitante, elle s'était laisser faire. Les mains de Jimmy sur sa peau lui firent un frisson, se souvenant alors un peu plus de cette nuit passée avec lui, elle ferma les yeux un instant, elle était certaine qu'il avait sentit l'effet que lui procurait sa peau contre la sienne, comme si le corps de la jeune femme redemandait cet homme. Puis, elle sentit ses bretelles de robe redevenir droite et les mains de Jimmy quittèrent ses épaules, laissant une marque de chaleur la où ses doigts étaient posés, puis elle se retourna. La vue de Jimmy avec son cigare, son sourire et ses gestes troublait la guitariste. Il lui avait alors dit que le monde était bien mieux quand il y mettait de l'ordre.

''pourquoi tu deviens soudainement marraine la bonne fée avec moi ce soir ? '' avait elle dit de façon à ce que seulement lui entende. Son jugement envers l'homem d'affaire était influencer par Howard, il était clair, et elle ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose, car il était clair que si elle mettait à part ce qu'elle savait sur l'homme qui était en face d'elle, elle n'hésiterais pas à passer avec lui une seconde nuit pour le remercier ou pour sentir réellement l'effet que cela faisait de coucher avec Jimmy Reed.

Elle lui avait alors sourit en reprenant un verre de cocktail qui passait par là "Tu sais Jimmy, ta carte, je l'ai toujours. Au départ, je ne voulais pas te rapeller mais maintenant, peut-être que je l'a garderait sous le coude." Les yeux d'apolline, quand ils n'étaient pas sur Jimmy, survolaient Jessica qui était repartie vers d'autres horizon, elle se pinça un peu les lèvres. "Dommage que cela soit une peste, j'aurais bien aimer voir ce qu'elle vaut au lit."

@ Billy Lighter

J'avais senti la peau d'Apolline se hérisser sous le contact de mes doigts. Mais je n'allais pas plus loin pour autant, me contentant de redresser ses bretelles et de faire en sorte qu'elles tiennent en place. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquait de dégager doucement les cheveux de sa nuque pour y déposer un doux baiser. Mais non... Non.

Ce serait trop facile. Ça manquerait de classe.

Alors je l'avais laissée se tourner vers moi, remarquant bien que je l'avais troublée. Nous avions commencé notre conversation de façon un peu houleuse suite probablement au portrait que Stone avait peint de moi à la jeune femme. Mais maintenant, elle n'était plus sûre. Il y avait un décalage entre ce que son corps voulait et ce que son cerveau ne voulait pas.

Et oui, le monde était vraiment meilleur quand j'y mettais du mien : chaque chose était en place et devenait clair pour celui qui voulait bien se donner la peine de saisir le message codé que j'y traçais. Mais Apolline n'en était pas là. Apolline en était encore au stade des questions, comme un enfant qui demande constamment « pourquoi ? » lorsqu'il lui suiffait d'observer pour comprendre.

Apolline voulait savoir pourquoi « soudainement » j'étais sa bonne fée « ce soir »...

Je répondis du tac au tac, par une autre question, sans me départir de mon beau sourire.

-Je t'ai déjà fait du mal?

Ou était-ce seulement les on-dits et les dires de ceux qui croyaient me connaître ou savoir des choses qui influençaient son jugement ?

J'allumai mon cigare, prenant mon temps, tandis qu'elle reprenait la parole pour me dire qu'elle avait toujours ma carte et reprenait un verre plein sur un plateau qui passait par là. Je soufflai la première bouffée de fumée lentement avant de lui répondre, mes yeux bleus plongés dans ses yeux sombres.

-Garde-là. Ça peut servir...

Puis, mon cigare entre les dents et les mains dans les poches, je suivis son regard qui avait dérivé vers Jessica. Ouais... Je me rappelais de l'aveu d'Apolline sur l'oreiller... Enfin, en plein ébat, plutôt...

Je souris, complice, dévorant en même temps qu'elle l'actrice des yeux, quand elle déplora le fait que Jessica soit une peste, sinon, elle aurait peut-être bien essayé de l'attirer dans son lit.

-Ce n'est dommage que si on ne peut pas en faire abstraction...

Je m'approchai d'Apolline et déposai un doux baiser sur son front, comme quiconque l'aurai fait avec une amie.

-Moi, je sais faire abstraction.

Laissant glisser ma main le long de son bras nu, je vins finalement serrer brièvement sa main, comme un au revoir, avant de tracer mon chemin nonchalamment en direction de Jessica Hill... Apolline pouvait me rejoindre et changer le cours des choses, ou pas... Pour moi, c'était juste deux scénarios différents pour la suite de la soirée.

@ Billy Lighter

Apolline ne savait plus quoi pensé de Jimmy Reed, au fond d'elle, elle ne l'aimait pas, pourtant, une partie de lui l'a troublait beaucoup, déjà, elle était curieuse, oui, curieuse de savoir ce que lui avait apporter Jimmy durant cette nuit passé avec lui mais elle avait une certaine fierté et ne voulait pas lui demander directement, elle préférait s'en rapeller seule avec ses sens comme le toucher de sa peau contre elle de l'homme. C'était avec ce trouble en elle qu'elle avait demander à celui-ci pourquoi il lui donnait de l'importance en réalisant ses souhaits, il lui avait alors posé une question, la plus bête qui soit et il fallait bie navouer qu'Apolline avait mit du temps à répondre parce qu'elle ne savait pas trop quoi dire. "Non..Jamais..." avait-elle alors dit d'une façon honteuse.

Elle lui avait tout de même annoncé avoir toujours la carte qu'il avait laissé sur sa table le lendemain de cette nuit d'ébat et, les yeux plantés dans les siens, il lui avait annoncé que ça pouvait toujours servir, d'accord, elle allait la garder mais il fallait alors qu'elle l'a cahce parque si Howard l'a trouvait, ça allait sans doute barder -Même si elle était pour une réconciliation dans le lit plus tard dans la soirée- Elle ne lui avait pas répondu, electrocuter par ses yeux encré dans les siens.

Mais bien vite, elle avait vu les belles formes de Jessica Hill et elle avait avouer à Jimmy qu'elle n'était pas indifférente à son charme mais qu'elle était bien trop peste pour qu'Apolline mette de côté cela, pourtant, Jimmy mettait à part ce côté là de la belle déesse. Il s'était approché d'elle et lui avait laisser un baiser sur le front, la jeune femme avait fermer les yeux automatiquement comme pour essayé de trouver le souvenir du gout des lèvres de l'homme sur elle mais en vain, quand elle ouvrit les yeux, ce ne fut que frustration de n'avoir rien recueillit. Puis, Jimmy était partie la laissant là seule avec ses doutes.

Il avait peut-être raison, il fallait faire abstration comme elle pouvait le faire avec d'autre, elle regarda Jimmy et Jessica de loin, but le reste de son cocktail d'une traite avant d'aller les rejoindres en souriant de toutes ses dents. Elle se mit alors à la hauteur de Jimmy lui prenant alors le bras, regardant Jessica de haut en bas. "Ma chère, vous êtes particulièrement belle dans cette robe, elle vous va bien mieux qu'à moi et je dois bien avouer que je me sens bien mieux dans votre robe. Je ne sais pas comment vous remercier."  

Elle claqua des doigts et un de ses amis arriva avec un plateau remplit de toast et de cocktail, elle en prit un pour Jessica qu'elle lui tendit, un autre pour Jimmy qui n'en n'avait plus dans les mains et un autre pour elle. Elle regarda son ami serveur. "Merci."  avait-elle dit en souriant avant de  lever son verre. "Je porte un toast, à cette magnifique robe qui en a tout de même fait illuminé l'une des femmes qui l'a porté."
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@ Billy Lighter

J'avais pris congé de la belle Apolline, la laissant à son propre amusement. Elle avait affirmé qu'elle garderait ma carte, comme je le lui avais conseillé. Quant à moi, j'étais satisfait : j'avais semé la graine d'une idée dans sa tête, je n'avais plus qu'à attendre que celle-ci germe pour devenir une véritable obsession. En attendant, je savais que Jessica Hill, elle, était une valeur sûre. Alors, pourquoi me priver ?

J'avais rejoint l'actrice qui s'amusait littéralement à parader dans ce qui fut la robe de la guitariste de The Burning Fire. Elle faisait la belle et quand elle m'aperçut dans son champ de vision, elle me jeta à regard de braise, tentant de m'attirer d'un geste caricatural de l'index pour réclamer une danse et plus si affinité.

Je lui souriais et fus sur le point d'y aller quand je sentis quelqu'un s'accrocher à mon bras. Je souris plus largement avant même de baisser le regard car je savais très bien qui réclamait mon attention maintenant. Et bien, ça avait été rapide ! Apolline était pendue à mon bras et regardait Jessica Hill. J'avais déjà été dans cette position, il y avait un bout de temps de cela, à une fête chez moi. Il y avait eu le même échange de regards entre la fille de Daryll Rogers et Victoria Hunter. Ce soir-là, Daniele avait gagné. Mais l'Italien n'était pas ici ce soir.

Jessica fut juste surprise dans un premier temps, regardant Apolline les yeux écarquillés alors que cette dernière la complimentait sur un ton narquois. Je passais ma langue sur mes lèvres, déjà légèrement excité par la situation. J'aimais bien qu'on se batte pour moi. Mais Jessica semblait tellement sous le choc de la remontée soudaine de Mclagan qu'elle ne sut même pas quoi répliquer.

Quand Apolline claqua des doigts, faisant par là même apparaître un serveur, je fus moi-même surpris mais me contrôlai pour ne pas que ça se voit, gardant mon sourire. Je posai ma main sur celle de la musicienne à mon bras, me mettant finalement à rire en voyant Jessica fulminer intérieurement. Je pris le cockatil que me tendit Apolline avec un sourire bien plus franc et un clin d’œil, ajoutant de ma voix profonde et fière :

-Now that's my girl.*

Et je fis s'entrechoquer mon verre avec celui de la guitariste dès qu'elle eu porté un toast qui fut traduit par Jessica comme un coup de grâce alors que les mots en eux-même n'étaient que compliments. Mais oui, le non verbal n'y était pas : Apolline lançait des fleurs à Jessica, mais cette dernière n'était pas dupe et n'avalait pas la diversion. Le contact physique entre Apolline et moi faisait que la jeune femme me considérait comme sien pour ce soir.

Jessica me connaissait trop bien et savait que si j'avais l'occasion de coucher avec une femme qui n'avait rien d'une maîtresse régulière, j'allais sauter dessus.

De plus, l'actrice ne semblait pas non plus tentée de s'essayer à de nouvelles expériences... Il fallait dire que, comme moi, elle était un peu de la vieille école.

C'est donc avec son plus bel air de peste frustrée, regardant Apolline de bien haut que plutôt que de porter un toast avec nous, elle nous tourna le dos pour s'éloigner, non sans jouer de ses courbes en marchant comme dans une dernière tentative désespérée de me ramener à elle. Je pris une gorgée de ma boisson en la regardant, souriant tout en buvant : ce n'était pas grave. Il faudra bien que je me réconcilie avec Jessica, après ça et j'étais très fort en réconciliations.

Jessica hors de vue, je me tournai vers Apolline, satisfait et fier d'elle.

-C'était magnifiquement joué.

Je lui tendis la main alors qu'un slow démarrait.

-Et ça vaut bien une danse, qu'en dis-tu?

La danse qu'elle voudrait. Maintenant ou plus tard. Elle n'avait qu'à prendre ma main.

Spoiler:

@ Billy Lighter

Apolline pouvait clairement imaginer le sourire satisfait que Jimmy pouvait avoir quand elle l'avait rejoint en lui prenant son bras. La jeune femme voulait simplement plaire pour tenter une approche plus intime avec Jessica Hill, c'était un nouveau défi pour elle et elle aimait ça, ça avait quelque chose d'excitant et il fallait bien avouer qu'elle serait très déçue de ne pas relevé le défis de la mettre dans son lit.

Alors elle avait parler, avait prit un air supérieur et l'avait complimenté en usant de son pouvoir sur ses amis serveurs pour l'impression mais tout ce que Apolline faisait n'avait pas l'air de plaire à sa proie contrairement à l'homme qu'elle avait à son bras. Il avait d'ailleurs complimenter l'écossaise en claquant son verre contre le sien, elle lui avait adresser un clin d'oeil avant de regarder Jessica. Plus la conversation tournait à son désavantages, plus le visage de la femme fatale devenait frustré.  Alors qu'elle tourna le dos aux deux compères, Apolline l'apostropha. "Oh et n'oublie pas de rendre la robe à Givenchy, j'imagine que tu t'habilles souvent là bas, pas besoin de te donner l'adresse."


Une fois seule avec Jimmy, elle se mit à soupirer. "Elle est difficile à séduire pour une femme aussi superficielle..." puis, elle s'était retournée vers Jimmy qui l'a félicitait. "On dirait que tu es surpris de me voir agir comme ça, il faut pas croire, une écossaise en a dans le pantalon!" avait-elle dit en souriant tout en prenant sa main.  Elle ne pourrait pas avoir Jessica, elle aurait Jimmy.

Elle avait gagner un slow, alors prendre sa main était la meilleure façon de lui dire qu'elle était d'accord, elle posa son verre sur un des plateaux qui passait, prit le verre des mains de Jimmy et en fit de même, avant de se placer devant lui pour commencer le slow. "Parfois j'aimerais bien avec ce petit pouvoir que tu as , de mettre qui tu veux dans ton lit, ça éviterait la frustration qu'on peut avoir parfois."  Elle avait posé sa main sur son épaule, contemplant Jimmy, commençant à tournoyer doucement au rythme de la musique.

@ Billy Lighter

Je fus spectateur d'un jeu qui se jouait entre Apolline et Jessica pendant un moment. Mais les compliments de la musicienne, de même que son petit tour de passe-passe qui aurait été digne de moi, plutôt que de faire monter la température corporelle de l'actrice, eut tout à fait l'effet inverse. Ma chaude et chère Jessica devenant aussi froide qu'un iceberg et, dans cette histoire, Apolline était le Titanic qui allait aller s'éventrer dessus. Quant à moi, je me gardai bien de donner l'alerte, laissant la catastrophe se produire afin de sortir seul gagnant de l'histoire.

L'actrice finit par s'en aller voir ailleurs après l'un ou l'autre lot de consolation et Apolline se retrouva avec pour seul moyen de sauver l'honneur de lui envoyer une dernière pique au passage. Quant à moi, je me contentais de siroter mon cocktail, prêt à attendre que les fruits de la situation me soient servis sur un plateau d'argent.

Une fois Jessica hors de vue, Apolline se tourna vers moi et soupira, se plaignant que l'actrice, bien que superficielle, soit bien difficile à séduire. Je souris. Sa tentative de séduction n'avait été qu'une suite d'erreurs. On ne séduit pas une Jessica Hill à coups de sarcasmes, même déguisés en compliments. Et de toute façon, la tentative d'Apolline, peu importe comment elle s'y serait pris, aurait été vaine. Je l'avais su d'avance et c'était d'ailleurs pour ça que je l'avais laissée faire. Le fait était qu'Apolline, vivant dans le monde débauché d'artistes californiens à l'esprit ouvert, oubliait que plus on montait dans la hiérarchie, moins on trouvait de démocrates dans la chaîne alimentaire.

Sans compter que Jessica était plus âgée qu'Apolline d'une dizaine d'années. Jessica avait mon âge. Et dieu savait que les mentalités avaient « évolué » en dix ans...

-Difficile à séduire ? Non. Elle n'est pas difficile à séduire. Jessica est juste un pur produit républicain, ma chère. Pour elle, tu ne seras à tout jamais qu'une rivale. Elle sera incapable de voir en toi d'autres possibilités car c'est en dehors de ce qu'elle peut concevoir.

Je l'avais, par contre, félicitée pour son tour de passe-passe qui, s'il avait coupé l'appétit de Jessica, avait ouvert le mien. Je lui avais proposé une danse et elle avait pris ma main. Alors que je l'emmenais sur la piste, elle affirma qu'elle en avait dans le pantalon et se demandait, quelque part, pourquoi j'étais aussi surpris de la voir agir de la sorte.

Je rigolai.

-Tu n'en as pas assez dans le pantalon pour Jessica Hill, apparemment...

Puis, redevenant sérieux alors qu'on arrivait au centre de la piste, face à face :

-Ce qui m'a surpris, c'est que tu uses de ton influence sur ces pauvres serveurs sans aucun scrupule. S'il s'agit d'amis à toi, tu les as relégués au rang de simples esclaves pendant quelques secondes pour ton unique et propre intérêt.

Je me penchai un peu plus vers elle pour lui murmurer à l'oreille d'une voix sensuelle.

-Et j'ai aimé ça.

Après qu'elle nous ait débarrassés de nos verres, j'entamai doucement la danse, les yeux dans les yeux, ma main lovée dans le bas de son dos, une des siennes gracieusement posée sur mon épaule.

Je finis par poser ma joue contre la sienne, l'enlaçant un tout petit peu plus, comme si nous étions véritablement amants. Fermant les yeux, je me laissais guider par la musique, écoutant la douce voix de la guitariste qui convoitait ce pouvoir que j'avais...

Je souris et déposai un léger baiser dans le creux de son cou avant de dire :

-Ce n'est pas quelque chose qui s’apprend.

Un autre baiser, plus appuyé, un peu plus bas, les yeux toujours fermés, alors que je sentais ma température monter.

-Mais je suis également un excellent remède à la frustration...

@ Billy Lighter

Apolline avait tenter en vain de séduire Jessica Hill pour pouvoir profiter d'une nuit avec elle mais elle s'était complètement planté et avait vu sa proie partir presque en courant, la laissant seule avec Jimmy. Bon ,en soit, cela ne l'a dérangeait pas, après tout, la compagnie de Jimmy était bonne quand il n'essayait pas de lui estirper des informations sur Howard.

Elle avait alors exprimé le fait que Jessica était difficile à séduire, mais en générale, c'était toujours diffiicle de séduire une femme pour Apolline parce qu'elle ne savait jamais réellement quand elles étaient dans le même cas ou pas. Visiblement, Jessica n'était pas prête à essayé de nouvelles expériences. Jimmy avait alors répondu à la guitariste. Elle l'avait alors regarder. "Au moins j'aurais essayé..."

Elle avait ensuite annoncé qu'ellep ouvait en avoir dans le pantalon et Jimmy avait un peu rit, visiblement, elle l'avait surpris pour une chose et elle eut un sentiment de fierté . Un sourire passa ses lèvres en l'écoutant. Elle usait de son influence, en effet mais ce n'était pas réellement comme ça qu'elle le voyait, elle avait ensuite frissoner quand il était venu lui murmuré à l'oreille un simple "J'ai aimé ça". Elle l'avait alors regarder, toujours en souriant et un regard étrangement de braise. "Ce n'est pas comme ça que je l'envisage, ils me connaissent, ils savent que j'aime plaire et user de mes charmes, c'est eux qui m'ont même dit de les "utiliser" quand j'en avais besoin. C'est un peu comme un échange de services, ils m'aident et je les remercie." pas besoin de dire comment elle les remerçait, Jimmy pouvait clairement déduire ce qu'était ses remerciements.

Si le début de la conversation avait été un peu houleuse, il fallait bien avouer qu'à présent, ce n'était plus la même atmosphère entre Jimmy Reed et Apolline Mclagan. Serrer l'un contre l'autre, l'idée de montrer aux journalistes qu'ils étaient très proche l'a fit sourire, au moins, ils n'iraient pas gratter dans sa vie à elle pour trouver la relation qu'elle entretenait avec Howard. Elle avait demander à l'homme comment il faisait pour être autant attirant avec les femmes, elle aurait voulu avoir ce pouvoir, au moins, elle n'aurait pas été frustrée comme maintenant.

Il ne lui donna pas de réponse explécite mise à part que ce n'était pas une quelque chose qui s'aprennait, elle se doutait qu'il allait dire cela elle avait donc lever les yeux aux ciel avant qu'il ne lui dise d'être un bon remède de frustration, elle avait alors rit un peu, venant murmurer d'un ton sensuel. "Mais j'y compte bien Jimmy." Ses baisers dans son cou l'avait fait raisonné et elle avait ressentit cette envie d'aller plus loin avec lui, elle sentait la curiosité s'emparé d'elle parce que non seulement elle envie de lui, mais elle était curieuse d'aller plus loin avec lui et de sentir ce qu'elle avait pu sentir la premiere fois.

Sa main sur son épaule, elle se pressa contre l'homme avant de venir embrasser sa joue doucement telle une caresse avant de coller sa joue contre la sienne, fermant les yeux doucement. "Saches que je suis encore plus frustrée de ne pas savoir ce que j'ai ressentis le soir où tu as été dans mon lit."

@ Billy Lighter

Dansant avec Apolline, j'avais eu l'agréable satisfaction de l'entendre frissonner lorsque je lui avais murmuré à l'oreille. C'était presque imperceptible, il fallait savoir écouter à défaut de pouvoir être peau contre peau pour le sentir. C'était juste comme une toute petite et brève inspiration tremblante. Une demi seconde en suspension dans le temps. Et au cas où je me serais encore posé la question de savoir si c'était un véritable frisson ou simplement une hallucination de ma part, son regard de braise vint me confirmer que j'avais bien entendu.

Elle m'expliqua alors qu'elle n'avait pas tant usé de son influence que de la simple gentillesse de ses amis qui lui avait offert de faire illusion au cas où. Et je souris, mais non sans lui montrer une moue un peu déçue... Voilà pourquoi Apolline n'aurait jamais ce pouvoir qu'elle m'enviait.

-Seul le résultat compte. Tu m'avais fait illusion. Comme une magicienne.

Je caressai sa joue avec la mienne, fermant à nouveau les yeux.

-Un bon magicien ne révèle pas le secret de ses illusions.

Mais c'était trop tard pour elle. Elle l'avait fait. Peu importait : je ne comptais tout de même pas alimenter un mythe à son propos.

Quant à mon propre pouvoir, je ne lui révélai rien, lui promettant seulement d'être le meilleur remède qui soit à sa frustration. Et ce fut alors à mon tour de frissonner quand elle accepta mon aide alors que je l'embrassais dans le cou. Son rire cristallin la faisait vibrer contre mes lèvres et je sentis une tension naître lentement mais sûrement dans mon bas-ventre qui ne fit que s'amplifier quand elle vint à son tour poser ses lèvres sur ma joue. Je la laissai alors entendre une expiration d'aise d'autant que moi, je me souvenais de ce que j'avais ressentis la fameuse nuit qu'elle évoquait.

-Je vais te montrer.

Le slow montait crescendo, en rythme et en son et comme je guidais la danse, j'avais, tout au long de la chanson, emmené sans qu'elle s'en rende compte la jeune guitariste vers le fond de la salle et, alors que la musique égrainait ses dernières notes, je pris sa main pour la faire tournoyer alors que l'un des sorteurs présents (un énorme gorille que je connaissais depuis des années) qui montait la garde devant une porte dérobée ouvrait celle-ci à la volée pour que la jeune femme se retrouve dans un couloir aux murs rutilants. J'y pénétrai à la suite d'Apolline et la porte se referma derrière nous en même temps que la dernière note était jouée.

J'écartai alors les bras, fier de moi, les yeux brillants d'excitation. Nous avions disparu aux yeux des convives, des journalistes, de tout le monde, en une seconde. De ma voix profonde, j'articulai:

-Illusion.

Je vins reprendre la main d'Apolline dans la mienne et la portai à mes lèvres sans quitter son regard des yeux. Puis, je la fis doucement descendre le long de ma chemise, jusqu'à ma ceinture, où je la laissai libre de choisir si sa curiosité la poussait à aller voir plus loin si j'avais vraiment envie d'elle, ce qui était le cas, où si elle était partisane du suspens...

Mes lèvres, elle, profitèrent de la diversion pour aller flirter brièvement avec les siennes, les frôler, sans que ce soit un baiser.

-Tu as commencé ta carrière américaine ici... Mais sais-tu que je dispose de ma propre chambre ici même ?

Mon regard dériva doucement vers des escaliers étroits qui montaient à l'étage. Je louais cette chambre à prix d'or depuis des années, au cas où je serais incapable de rentrer jusque chez moi... Et pas par abus d'alcool... Et on était justement dans le cas. Jamais je n'aurais été capable de conduire maintenant, encore moins jusqu'à Malibu. Mais pour le prix que je mettais, j'exigeais qu'elle soit nettoyée, les draps rafraîchis chaque jour et des bouteilles d'alcool mises à disposition, même s'il se passait parfois des mois sans que j'y mette les pieds.

Je souris à Apolline.

-Je te fais visiter?

@ Billy Lighter

La danse entre Apolline et Jimmy continuait de plus belle, elle avait fait grande sensation auprès du milliardaire et sa fierté avait été redoré intérieurement, cependant, elle se rendit vite compte qu'elle n'aurait pas dû tout dévoiler à l'homme, elle aurait pu garder une part de magie dans le geste qu'elle avait fait mais non, elle ne l'avait pas fait, parce que Apolline Mclagan n'était pas une personne comme cela. Elle avait sourit quand il lui avait montrer qu'elle avait eu tord de lui dire la vérité, la joue frottant la sienne. "Il faut croire que je suis une peu trop sincère parfois." Et la sincèrité était un vilain défaut à L.A.

Ils en étaient venus à parler de cette nuit si floue pour la guitariste, elle avait bien sentit que son corps réclamait celui de Jimmy et ce n'était pas plus l'envie que la curiosité qui l'a faisait flirté avec lui. Elle avait envie de savoir, envie de ressentir ce qu'elle avait vécut ce soir où elle n'avaitp as été dans son état normale. Elle lui avait clairement dit, de plus, elle avait été frutrée de ne pas avoir cette femme fatale. Il lui avait alors proposé de lui montrer et un sourire satisfait s'était dessiné sur les lèvres d'Apolline.

Le slow continuait à répendra sa musique, ils continuaient à danser tous les deux jusqu'à ce que la jeune femme se rendit compte qu'ils s'étaient éloigné de la place central où ils étaient tout à l'heure. Jimmy menait la danse à la perfection, si bien qu'en un tour, elle s'était retrouvé dans un couloir qu'elle ne connaissait pas. La porte se ferma à la dernière note de la musique et elle regarda Jimmy, fier de lui. Elle lâcha un petit rire. "Je dois bien avouer que tu rivaliserais avec Daniel Coperfield."

La main de la jeune femme était prisonnière de celle de Jimmy, qui l'a fit descendre lentement vers son bas ventre, la jeune femme se lécha doucement la lèvre inférieur alors que celles de Jimmy venait frôler doucement les siennes. Elle n'allait pas ouvrir son pantalon, parfois, il était bon de faire attendre la chose, elle se contenta de venir le coller à elle d'un mouvement de bras, avant de caresser par dessus son pantalon l'objet des désirs. Apolline ne connaissait pas cet endroit, pourtant, elle y avait travailler un petit moment avant d'être recruter par Timmy, elle avait hausser un sourcil. "En effet, c'est une surprise de voir ça ici...Dommage de ne pas avoir connu ça quand je travaillais ici, ça m'aurait éviter des aller-retour chez moi ici ou ailleurs..."

Il s'était un peu écarté d'Apolline mais cette tension sexuel entre eux était encore bien présente et grandissait de minutes en minutes. "Je te suis" avait-elle alors répondu en prenant la direction de cette escalier.

@ Billy Lighter

Apolline était trop sincère pour garder pour elle les secrets de son illusion magistralement jouée. Elle l'avoua elle-même, ce qui me fit sourire avec une pointe de compassion pour la jeune femme. Ce qu'elle prenait probablement pour l'une de ses qualités (et l'était probablement dans une partie du monde, mais dans aucune des deux extrêmes que je fréquentais), était en réalité le pire défaut qu'elle puisse avoir en faisant partie intégrante de la jet-set de L.A. Car en tant que guitariste d'un des deux plus grands groupes du moment, c'était à ce monde-là qu'elle avait à faire la plupart du temps. Mclagan était désormais bien loin de son Écosse natale dont elle était si fière...

Mais je n'étais pas là pour devenir son mentor, je ne pensais de toute façon pas qu'elle serait capable de devenir aussi douée que moi à ce genre de petit jeu, l'aurait-elle même voulu, ce qui était loin d'être le cas. Non. Nous étions là pour jouer à un tout autre jeu, un jeu qui mettrait d'accord n'importe quel humain d'où qu'il vienne, homme ou femme. Un jeu de désir et de sens, un jeu qui avait existé bien avant que notre race ne soit douée de parole et des codes pour en compliquer les règles.

Pour cela, je l'avais emmenée dans une partie secrète du Rainbow, que je louais à un prix exorbitant, en exécutant un nouveau tour de passe-passe dont je n'allais pas lui révéler les secrets. Ça amusa la jeune femme qui se mit à rire et je m'étais approché d'elle, tout près, pour finalement l'enlacer tandis qu'elle laissait continuer sa main sur le chemin que je lui avais tracé. Mes épaules se raidirent doucement, me forçant à expirer sensuellement, mes lèvres frôlant les siennes, quand elle me caressa à travers le tissu de mon pantalon.

Je murmurai en souriant et en venant caresser son visage d'une main.

-David Copperfield... Pas Daniel... Tu as déjà trop bu, ma belle...

Apolline, elle, s'étonnait de n'avoir jamais eu connaissance de cet endroit lorsqu'elle travaillait ici. A votre avis, pourquoi un sorteur passait tout son shift devant cette porte ? Uniquement pour qu'il n'y ait que moi qui y ait accès.

-Je l'ai voulu ainsi. Personne n'entre ici sans moi.

Je rigolai avant de lui proposer d'aller visiter mes appartements qui se trouvaient à l'étage. Elle affirma qu'elle me suivait et ce fut main dans la main que nous montâmes l'étroit escalier.

J'ouvris une autre porte avec mes clés, faisant ensuite signe à Apolline d'entrer la première. J'allumais la lumière en appuyant sur l'interrupteur. La chambre n'était pas grande, mais richement décorée. Un lit rond trônait au milieu de la pièce, des néons rouges placés en dessous donnant l'impression qu'il flottait au dessus du sol comme un vaisseau extraterrestre de science-fiction, et une baignoire à pieds plaquée or était installée dans un coin, invitant à des jeux plus aquatiques...

Dans le coin opposé, le minibar plein était mis à disposition conformément à mes exigences. La fenêtre était entrouverte sur la fraîcheur nocturne de L.A. et nous laissait parvenir les bribes de musique provenant du club juste en dessous de nous.

Je pénétrai à mon tour dans la pièce, fermant et verrouillant la porte derrière nous, laissant les clés pendre à la serrure. Je lui désignai le minibar.

-Si la tête ne te tourne pas déjà trop, libre à toi de te servir.

Quant à moi, écartant les bras, je me laissai tomber sur le dos sur le lit avant de tendre la main vers une petite table de nuit. Ouvrant le tiroir, j'y pris quelque chose que je dissimulai dans mon poing, attendant que la jeune femme vienne me rejoindre sur le lit. Quand elle fut près de moi, alors que j'étais allongé, je caressai le bas de son dos et ses fesses du bout des doigts d'une main et ouvris mon autre poing pour lui montrer ce que j'y cachais. Un simple dé.

Je la regardai avec amusement.

-Tu vas lancer le dé. De 1 à 3, je te ferai l'amour sur ce lit comme personne ne te l'a jamais fait... De 4 à 6, on se prélassera ensemble dans la baignoire...

Tendant un peu plus le bras, j'arrivai à attraper la pince à cheveux qui retenait des bretelles trop larges et à la détacher, faisant par là même glisser lesdites bretelles sur ses épaules. Me redressant en position assise, je mis le dé à sa disposition en posant ma main ouverte, paume vers le haut avec le dé au centre, sur ses cuisses dissimulées par sa robe longue tandis que je venais langoureusement embrasser ses épaules nues.

Spoiler:

@ Billy Lighter

Ils s'étaient donc retrouvés seuls, dans un couloir secret, un peu comme dans les films d'espionnage où Apolline aurait été la victime d'un méchant qui était contre James Bond, mais en l'occurence, la James Bond girl qu'elle était avait envie de ce méchant et puis...James Bond?Sérieusement? En tous cas, il y avait bien un nom qu'elle avait oublié, c'était celui de ce magicien, pourquoi? parce que toute petite, on lui murmurait le nom de Daniel au lieu de David. Elle s'était alors pincer les lèvres alors que son corps avait frissoner à la caresse de Jimmy. "Non, j'ai toujours cru qu'il s'appelait comme ça..."

Mais ils n'étaient pas là pour parler de David Coperfield, mais plutôt pour assouvir une envie de Jimmy et une curiosité d'Apolline - même si elle aussi avait envie de lui.- Alors ils s'étaient dirriger mains dans la mains vers l'escaliers qu'ils avaient montés pour arrivé dans cette chambre qu'il louait. Jamais elle n'aurait cru voir une chambre comme celle-ci, encore moins au Rainbow, elle n'était pas si lugubre qu'elle ne le pensait, et elle était même sympas avec cette baignoire non loin du lit, ça donnait une petit côté "chambre des plaisirs" et ça avait fait chauffer les reins de la jeune femme.

Jimmy lui avait proposer une collation au bar qui était plein elle hocha la tête avant de le rejoindre sur le lit. Il était allongé et elle pouvait sentir sa main lui caresser le bas de dos, lui laissant quelques soupires d'aise. Elle avait regarder avec amusement les gestes de Jimmy avant de tomber sur le dé, elle l'avait alors prit en riant un peu. "Pourquoi cela ne serait pas moi qui te ferais l'amour? Tu doutes de mes capacités?"

Elle avait alors regarder le dés dans ses mains à elle, le faisant un peu tornoyer et laissant des gémissement de plaisir et d'aise sortir d'entre ses lèvres, elle avait alors alors lancé le dé sur le lit et était tombé sur le numéro 4. Elle l'avait regarder en souriant, venant effleurer ses lèvres avec les siennes. "Un petit plaisir aquatique, ça ne fait du mal à personne." avait-elle dit d'un ton provoquant, les épaules dénudés après qu'il est enlevé la pince.

@ Billy Lighter

J'avais eu un sourire vraiment amusé lorsque Apolline m'avait fait la confession qu'elle avait toujours cru que David Copperfield s'appelait Daniel Copperfield. On ne peut pas tout avoir... Et lorsque les parents d'Apolline avaient du choisir entre garder les gènes qui en ferait un génie et ceux qui lui formerait son corps pour être au devant de la scène, il avaient choisi la deuxième solution. Pour mon plus grand plaisir.

Ses frissons sous mes caresses et le fin filet de plaisir que je distinguai dans sa voix alors qu'elle me fit cette révélation dans un murmure suffit à balayer l'absence de culture de la jeune femme. Je n'étais de toute façon pas là pour faire un débat philosophique ou participer à Jeopardy.

Non.

J'étais là pour profiter d'autres talents d'Apolline Mclagan, talents dont j'avais eu un aperçu il y avait quelques temps, alors qu'elle n'était pas au mieux de sa forme. Aujourd'hui, son sourire radieux, curieux et joueur d'une beauté incroyable était plus que prometteur et quelque chose me disait que je n'avais encore rien vu des plaisirs qu'elle était capable de me faire subir.

Pour ça, j'étais prêt à tout, dont lui dévoiler un de mes meilleurs cocons de plaisir que j'avais dissimulé à travers tout Los Angeles.

Je lui avais proposé de profiter du minibar si le cœur lui en disait pendant que j'allais m'allonger sur le lit... Mais la seule collation dont elle semblait avoir envie, c'était moi, car elle vint directement me rejoindre.

Je l'avais accueillie par des caresses douce dans le bas du dos avant de me redresser pour lui embrasser les épaules maintenant dégagées que je venais goûter de mes lèvres avides. Elle était délicieusement chaude et quelque chose me disait que ce n'était pas du à la canicule que la fraîcheur du désert à proximité venait apaiser par la fenêtre ouverte.

Je ris avec elle quand, après lui avoir présenté le dé et exposé les règles du jeu, elle avait demandé si je doutais de ses capacités.

-Oh non... Je n'ai aucun doute étant donné que je me rappelle de notre première fois.

Je lui avais souris et avais profité qu'elle tournait son regard vers moi, tout en prenant le dé dans ma main, pour déposer un chaleureux baiser sur ses lèvres.

-Mais ne sommes-nous pas là pour te rafraîchir la mémoire ? Ce sont tes doutes que je veux anéantir.

Lorsqu'elle fit rouler le dé, je n'eus plus d'yeux que pour lui, le suspens tiraillant mon bas-ventre qui maintenait mes lèvres sensuellement entrouvertes. Je finis par sourire quand il s'immobilisa sur les fines couvertures de soie, mon regard se reportant sur ma compagne de jeu.

-Le hasard fait bien les choses...

Me levant d'un bond, j'allais allumer le robinet et la baignoire se mit à se remplir d'une eau ni trop chaude, ni trop froide. De quoi nous rafraîchir après cette journée passée à étouffer au milieu du bitume et de l'effervescence de L.A.

Je vins ensuite rechercher Apolline, l'invitant d'une main à prendre la mienne afin d'elle se redresse...

-Vais-je finalement pouvoir te l'enlever, cette robe?

Réflexion faite non sans un clin d’œil en référence à ses doutes un peu plus tôt dans la soirée. Puis je l'embrassai, faisant glisser mes mains le long de ses bras. Quand le baiser prit fin, en deux ou trois pas, je vins me placer derrière elle pour dégager les cheveux de sa nuque délicate et faire descendre lentement la tirette qui la retenait prisonnière de son vêtement le long de son dos, mes doigts frôlant sa peau... J'étais collé à elle, mon bas-ventre et mon sexe tout contre ses fesses...

Puis, quand plus rien ne pus la retenir, je lâchai tout pour que la robe vienne s'écraser à terre.

-Adieu chrysalide...

Je la fis se retourner vers moi, mon regard parcourant ses seins généreux à découvert et les courbes de ses hanches. Je souris, on ne pouvait plus satisfait.

-Bonjour papillon...

@ Billy Lighter

Apolline avait déjà remarqué le comportement macho de Jimmy Reed, et puis elle avait aussi entendu parler de lui, il était tout de même l'homme de l'ombre, celui que le public ne connaissait pas mais qui avait en main toutes les cartes pour pouvoir dirriger l'avenir de chacun. En quelque sorte, Apolline jouait avec le feu et elle aimait ça. Ses baisers faisaient frissoner sa peau et elle l'avait écouter dire qu'il se souvenait parfaitement de cette nuit passé avec elle. Elle haussa un sourcil. "J'en conclu ne pas avoir été passive alors..." Apolline ne l'était jamais vraiment, elle aimait prendre le dessus, sans cesse, tel un jeu -même si être forcé à rester passive de temps en temps pouvait l'excité-.

Jimmy allait lui rappeler cette nuit passé avec lui, elle aurait dû le savoir dès qu'elle avait croisé son regard. C'était comme si ça avait été écrit avant leur seconde rencontre, comme si c'était évident que pour se souvenir, la jeune femme allait déroger à la règle "pas de seconde fois" (D'ailleurs, elle allait devoir supprimer cette règle de ses valuers si ça continue) Mais qu'importe, elle lui avait simplement sourit d'un ton provocant, se léchant un peu les lèvres.

Elle avait alors jeté le dé et le résultat était tombé sur la baignoire. Elle avait regarder son compagnon d'un soir en souriant alors qu'il commençait déjà à préparé le bain. Elle, toujours assise sur le lit, imaginait -faute de ne pas s'en souvenir- le corps de Jimmy. Elle se rendait compte peu à peu que les hommes plus vieux qu'elle l'a faisait bien plus fondre que les autres, Howard, clairement,
l'a faisait fondre, bien plus que Jimmy d'ailleurs. Sans doute grâce à l'exéprience qu'ils avaient, c'était dans les pots plus vieux qu'on faisait la meilleure confinture,
non?

"J'aurais dû garder l'autre robe, ça aurait été bien plus drôle pour toi..." avait-elle dit en prenant sa main et en se levant, son sourire provocateur toujours sur les lèvres. Puis, elle prolongea un peu le baiser qu'il lui donnait de façon envieuse tout en faisant quelque pas pour s'éloigné un peu du lit et se raproché du récipient qui allait bientôt être remplit de deux corps envieux.

Il fut rapidement hors de sa vue, se plaçant derrière elle, son corps pressé contre le sien lui fit lâcher un soupire d'envie, elle avait chaud et n'avait qu'une idée en tête, satisfaire l'envie qui s'était formé à son bas ventre. Le moment entre eux n'arrangeait pas les choses, c'était une délicieuse attente qui rendait encore plus excitant la situation. Une fois nue, dévoilant un corps tatoué que Jimmy connaissait déj) -son intimité seulement était caché par un fin tissu-, elle était venu l'embrasser chaudement, se pressant contre lui. Elle avait commencé à déboutonner la chemise de Jimmy doucement, laissant apparaitre son torse.

Alors qu'elle lui avait enlevé, la faisant tombé au sol, elle était venu embrassé son torse, pressant ses seins contre lui. Remontant ses lèvres, elle était venu s'approprié à nouveau ses lèvres avant de détacher petit à petit son pantalon, dévoilant alors une bosse qui devait être là depuis un petit moment. Elle avait sourit d'un air satisfait contre ses lèvres avant de lui descendre doucement son bas, laissant nu aussi.

@ Billy Lighter

J'eus un rire grave et profond quand elle conclut qu'elle n'avait pas été passive lors de notre première fois dans la chambre de son appartement.

-C'est le moins qu'on puisse dire...

Apolline était une joueuse à tous les niveaux : Howard lui avait parlé de moi, et pas en bien ; la presse parlait de moi, borderline, ça dépendait quel journaliste écrivait l'article et Fallen, elle, n'avait pas hésité... Mais la guitariste semblait n'en avoir que faire des dires de son collègue ou de la presse. Parce qu'elle voulait jouer, même si c'était avec le feu.

Elle aurait voulu, au final, garder l'autre robe, affirmant qu'elle m'aurait plus amusé. Je ne fis que sourire. Non, ce qui m'avait vraiment amuser, c'était d'user et abuser de mon pouvoir sur elle et Jessica Hill pour que les robes soient permutées. Et ça seulement en en donnant l'ordre. Le baiser qui suivit cette déclaration de la jeune femme fut délicieux, long, langoureux et mon corps y réagit au quart de tour...

Les sourires espiègles d'Apolline lui donnaient quelque chose d'à la fois sensuel, d'excitant, mais aussi de puérile. Elle était une enfant et cette enfant voulait apprendre par elle-même malgré les avertissements de papa et maman... Quitte à se brûler.

J'aimais ça. Tout comme j'aimais les formes de la jeune femme que je venais de libérer de son cocon de tissu noir. Ne lui restait qu'un très fin et très petit tissu, dernier rempart contre mes assauts imminents... Je m'étais pourléché les lèvres en l'admirant puis Apolline s'était occupée de moi, enlevant ma chemise, embrassant mon torse alors que je penchais la tête en arrière pour lui libérer l'espace avant qu'elle ne revienne caresser mes lèvres de siennes.

Bon dieu... Comme j'aimais qu'on s'occupe de moi...

Ses mains s'étaient alors attaquées à mon pantalon tandis que j'en profitais pour me débarrasser de mes chaussures en dansant d'un pied sur l'autre.

J'avais un truc, pour ça, depuis des années. Lorsque je sortais pour un événement tel que celui de ce soir je ne serrais jamais les lacets de mes chaussures à fond, ce qui me permettait de m'en débarrasser sans jamais avoir à défaire lesdits lacets. Question d'expérience...

Mais l'admiration que je portais à moi-même pour tous les petits détails de la vie auxquels je pensais fut balayée par l'effet que cela me fit quand Apolline s'employa à faire glisser mon slip qui, dans le mouvement, vint caresser mon sexe tendu vers elle. Même les yeux fermés, alors que je soufflais de plaisir, je sentais son sourire satisfait à quelques millimètres seulement de mes propres lèvres. Les pointes durcies de ses seins généreux venaient danser et chatouiller agréablement mon torse.

J'étais maintenant nu et content de la tournure que prenaient les choses. Dans la baignoire, l'eau continuait de couler. J'embrassai encore Apolline, mes mains venant prendre en coupe ses seins dont je caressai les pointes de mes pouces, doucement, alors que mon bassin venait instinctivement se coller au sien. Je sentais le tissu de son dernier et minuscule vêtement. Mais je ne l'enlevai pas... Pas encore...

Je mis fin au baiser, lâchai sa poitrine non sans une dernière caresse et m'éloigner d'elle pour aller m'allonger confortablement dans la baignoire. L'eau venant caresser les parties de moi que la guitariste avait rendues sensibles. Une fois installé, je levai mon regard vers elle, le bout de ma langue jouant sur la pointe de mes incisives, mes lèvres dessinant un sourire espiègle. Je tendis le bras vers elle, qui était toujours debout, majestueuse. Elle était assez près pour que je vienne glisser mon index sous l'élastique de ce vêtement qui me dissimulait son intimité. Quand je l'eus bien en main, je la tirai vers moi, l'invitant à faire quelques pas vers la baignoire.

-Enlève ça. Maintenant. Que je puisse te voir.

Je retirai mon index de l'élastique et vint dans une brève mais prometteuse caresse, effleurer son entrejambe que je sentais déjà humide, même à travers le tissu.

Puis, je vins reposer ma main sur le rebord de la baignoire, ne la quittant pas des yeux, attendant qu'elle exécute mon désir.

@ Billy Lighter

Quand Apolline était sortie de la voiture une fois arrivée au Rainbow, elle n'aurait pas cru se retrouvé dans la situation où elle était actuellement. Elle avait dit à Howard qu'elle ne rentrerait pas tard et qu'elle allait faire de la bonne pub pour le groupe. Elle avait été relativement gentille durant la soirée et jusqu'à rencontre Jimmy, elle n'aurait pas eu dans l'idée de coucher ce soir avec quelqu'un d'autre qu'Howard.  Mais Jimmy avait été là, et il avait été convinquant dans sa façon d'agir et c'était pour ça qu'elle se retrouvait nue devant lui, enfin, presque nue mais le morceau de tissu qui lui servait de cache sexe allait être enlevé d'une minute à l'autre.

Jimmy s'était retrouvé plus vite nu que la jeune femme, joueuse, elle aimait mener la danse et "se faire "Jimmy Reed, le rendre envieux d'elle, être la dominatrice de leurs ébats l'a rendait un peu fière. Elle savait qu'elle n'avait pas été la seule femme à lui procurer du plaisir et elle s'en fichait pas mal, c'était juste un plaisir personnel de se retrouvé encore un tant soit peu habillé tandis que lui ne l'était plus.

Ils s'étaient embrassés, leurs corps l'un contre l'autre, l'un ressentant le plaisir de l'autre. Satisfaite de ce moment, elle le vit alors aller dans cette baignoire dont l'eau fut couper. Il avait l'air d'être un homme de haute claisse ainsi -de sa classe en fait- et ça avait un peu amusée Apolline qui se rapprochait de lui doucement avant de sentir le doigts de Jimmy entre sa peau et le tissus de son sous-vetement. Elle s'était approché de lui, ses mains se posant sur le bord de la baignoire.

L'excitation était à son comble, les tétons de ses seins était durs et son entrejambe trahissait son impatience. La caresse de Jimmy n'arrangeat pas les choses, lui laissant un soupir de plaisir partir d'entre ses lèvres. Elle s'excuta, se retrouvant alors nu devant lui, elle avait sourit d'un air malicieux avant de se penché pour venir l'embrasser langoureusement. Elle passa une jambe dans la baignoire, puis l'autre, se retrouvant alors à califourchon sur l'hommen sentant son sexe tout excité contre son bas ventre.

@ Billy Lighter