Sujet: Because we can ! [TeRmInÉ !] Jeu 23 Fév 2017 - 21:32
Because we can
ft. Dom Holder, Jack Perry & Orion C. Valli
Putain ! Quelle chaleur ! Je suffoque, assise sous cette petite tente érigé pour moi et mon band a l’arrière de la cabane à outils au fin fond du jardin d’Angelica Stuart. Dom et Dean semblent détendu et complètement en contrôle de leur moyen alors que moi je suis assise sur ma chaise et je tape du pied sur le gazon complètement usé par mes piétinements.
- J’y arriverai pas putain… , chuchotais-je.
J’ai la nausée et les éclats de rires qui me viennent depuis le jardin où la fête bas son plein m’angoisse à chaque fois qu’ils s’élèvent. Je me lève, je me regarde dans la glace puis j’attrape ma guitare et, bordel ! Je viens de casser une corde.
- Bordel de merde !!!, hurlais-je, Dom… je viens de casser une corde de ma guitare !
Je me laisse tomber sur ma chaise qui passe près de se renverser, et j’hyper ventile. Gifler moi quelqu’un. Ramenez-moi à la raison… à la maison ! Et Angelica choisit ce moment pour passer la tête entre les bâches de la tente et, de son plus beau sourire satisfait, nous demande si nous sommes bientôt prêts.
The show must go on, comme on dit alors, tel une petite soldate, prête au combat, j’attrape mon étui à guitare et je change illico ma corde tout en lui disant que nous n’en avons que pour cinq petites minutes encore.
Je me répète les paroles de notre première chanson, puis la confiance me regagne. Je suis née pour ça. J’ai ça dans le sang comme d’autres ont le sens des affaires. Et, accompagné des meilleurs, rien de négatif ne peut arriver.
Voilà que ma corde est changée, ma guitare accordé, j’ouvre les bras pour accueillir mes frères d’armes et nous gueulons un bon coup pour nous encourager. Je ne leur dit pas assez souvent mais, Dieu que je les aime ! Je leur doit beaucoup, infiniment beaucoup. Et je me promets que dès demain matin, je deviendrai une bonne petite adolescente bien éduquée qui contribue au bon fonctionnement de notre « famille ». Bon, demain est encore loin…
Dean passe en premier, suivi de Dom et moi. Il commence à faire sombre dehors, la nuit va bientôt être des nôtres et je m’en réjouie. Il y a quelque chose de magique sous le ciel étoilé de Los Angeles.
Je me sens importante à marché au travers des invités qui se tassent pour nous laisser passer. Certains applaudissent déjà, d’autres sifflent. C’est prometteur. Tout le stress que je ressentais il y a à peine quelques instants s’est envolés.
On se croirait sur une vrai scène tant les choses ont été bien mises. Déjà, nous sommes plus hauts que les invités, il y a des projecteurs qui nous offrent tout le standing possible et sur le gazon, tout juste devant nous, une piste de danse n’attend que les pas enflammés des plus téméraires.
Le son des baguettes de la batterie se fait entendre et notre spectacle démarre sur les chapeaux de roues alors que j’entame une première chanson des plus rythmée. Il faut bien placer l’ambiance et montrer de quel bois on se chauffe. Les jubilaires sont au centre de la piste de danse, ils s’amusent et moi j’enchaîne avec une nouvelle pièce dans le même registre. Rien de mieux que quelques bons succès d’Elvis pour mettre le ton.
Puis on enchaîne, toujours sur le même rythme, les succès de l’heure avec quelques unes de mes compositions au travers. Je jubile, les gens réagissent bien à mes chansons. Je me dandine avec rythme alors que je chante, j’envoie même balader mes souliers qui me tuent les pieds. Mes premiers, et derniers talons, je le jure !
Et puis y’a ce petit gars, haut comme trois pommes, qui se dandine depuis au moins quatre chansons. Par moment, je lance des appels à la foule, demandant s’ils passent une bonne soirée, s’ils ont envie de chanter, de danser. Il y a cet homme, visiblement saoul comme une bourrique qui tourne en rond, la cravate attaché autour de la tête et qui beugle « Elvis ! Encore Elvis ! »
Mains sur mon micro, je me tourne vers Dom et Dean, et je garde difficilement mon sérieux. Le fou rire est plus fort. Ils sont beaux à regarder, mes compatriotes de la musique. Ils sont à fond et je ne peux pas être plus heureuse qu’en ce moment.
Plus que deux chansons et nous arrêterons pour un moment. Le temps de nous désaltérer et de préparer la suite. Un bloque de nos choix puis suivrons les demandes spéciales. Fallait assurer ! Je ne doute pas de mes hommes, mais je ne connais pas les chansons de l’ancien temps moi ! Avant 1971, l’époque de mes cinq ans je dirais, je ne sais même pas s’ils avaient les photos couleurs à cette époque !
Et c’est avec « You drive me wild » de The Runaway que nous clôturons notre premier bloque. Et la star en moi remercie les gens pour leur enthousiasme et leur promet une seconde partie plus endiablé. Ouais, j’aime en promettre quand je suis trop certaine de moi.
Je pose le micro et je rejoins Dom et Dean. Je ne songe même pas à récupérer mes godasses. M’en fou d’être nue pieds, je peux me la jouer vedette un peu, tout de même ! Je vois qu’on nous a déposé des bouteilles d’eau juste en bas du petit escalier à l’arrière scène.
Mais j’ai soif moi. Je veux faire la fête moi. J’ai assuré moi, Madame ! Champagne ! Et c’est au bar, non loin de la scène que j’allais mettre la main sur mon premier verre de bulles à vie !
Billy Lighter
Dernière édition par Olivia Cortez le Sam 18 Mar 2017 - 20:17, édité 1 fois
Dom Holder
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Ven 24 Fév 2017 - 18:20
Because we can
ft. Olivia Cortez, Jack Perry & Orion C. Valli
Affalé sur une chaise qui me donne mal au cul, je regarde le vide, totalement détendu bien qu'un peu ennuyé de devoir attendre si longtemps. On était parti tôt pour tout préparer pour le petit concert de la gamine, et maintenant nous étions rangés dans une petite tente s’apparentant à un désert miniature sans le sable qui va avec. La seule chose qui vient troubler le calme de la tente, c'est, je vous laisse deviner, Olivia qui à la bougeotte sur sa chaise.
Elle marmonne entre ses dents, je n'y fais même plus attention. Elle nous à cassé les oreilles (et le reste) avec ce mariage anniversaire là, et maintenant qu'on y est, elle descend de son petit nuage, confrontée au stress de la scène. Je lui aurais bien dis "je t'avais prévenue", mais je me contentais de la regarder avec un sourire amusé sur le visage. Elle est énervante et mignonne à la fois. Comme Arya lors de son premier petit concert de violon.
Tellement elle était nerveuse, je lui avais apporté des feutres pour qu'elle dessine (ce qui généralement la calme) mais elle avait écrasé toutes les pointes sur la feuille, giclant l'encre sur ma chemise blanche. Si moi je m'étais fais engueulé par notre mère, au moins Arya était montée sur scène complètement détendue, sans une once de remords ou de compassion pour moi. Tellement adorable que je ne lui en voulais même pas.
- Bordel de merde !!! Dom… je viens de casser une corde de ma guitare !
Je sursautais sur ma chaise, les tympans violemment agressés par la voix très très fine et aiguë de Livia qui s'énerve. Je soufflais, une main sur mon cœur palpitant, comprenant qu'il n'y avait rien de grave. Je me rassis convenablement sur ma chaise, jetant un œil vers Dean qui mangeait ses biscuits comme s'il était dans son salon. Ce mec m'effraie et m’épate en même temps, totalement insensible à ce qui l'entoure.
" Change simplement de corde, Lili, tu en a tout un stock dans ton étui."
Et je m'affalais à nouveau sur ma chaise. Où est donc passé le luxe de la vie de star? Une tente et des chaises pour accueillir les Winter Wolves (et Livia)? J'aurais espéré mieux, surtout vu le prix que la dame avait déboursée sans peine pour nous. Justement, en parlant du loup, la voila qui dépasse la tête comme une diablotin hors de sa boîte pour nous demander si tout est prêt. Elle réussi l'exploit de stopper Dean dans son machouîllage de biscuit. Il la regarde avec des yeux vides, des miettes un peu partout sur lui.
Olivia la congédie, réclamant encore quelques minutes, le temps qu'elle finisse de changer sa corde. J'en profite pour me relever, m'étirer, vérifier que mes fesses sont encore vivantes et je m'approche doucement de Dean, lui parlant calmement pour récupérer son paquet de biscuit du bout des doigts et le poser plus loin, lui faisant comprendre qu'il était temps d'y aller. Il se lève et se frotte la bouche, le menton, la veste. C'est bon, la machine est en marche et j'ai encore tout mes doigts.
Lili est ready, on s'approche tous ensemble pour notre accolade habituelle. Je lui dis que tout va bien se passer, Dean confirme, je lui dépose un bisou sur les cheveux, ne les ébouriffant pas cette fois. Je le ferais après, quand elle ne devra plus s'afficher devant un public.
On sort, sur les talons de Dean, prenant chacun notre place sur la scène. Le bassiste, le batteur, et la petite star du jour. Je la vois regarder la scène, la foule, la piste avec des étoiles pleins les yeux. Encore un peu et mademoiselle s'envole. Je la ramène à la réalité en tambourinant ma grosse caisse, enchaînant sur les notes de la musique qu'elle a choisi. Et c'est parti, le show commence du feu de dieu.
De temps en temps, on passe aux chansons de Livia, et c'est sûrement celles que je préfère jouer de la soirée. J'y mets toute l'adoration que j'ai pour cette emmerdeuse, cherchant à rendre ce moment parfait pour elle. Dean aussi s'applique davantage, on se lance des regards complices et fiers. On ne nous a pas briser les roubignolles pour rien, les invités sont contents et attentifs. Le plus amusant d'entre eux c'est ce gosse qui baragouine une sorte de danse en gesticulant avec ses membres. La connexion entre le haut de son corps ne s'est pas fait avec le bas, il semble désordonné dans ses vêtements, une partie en décalage avec l'autre.
Je n'avais pas remarqué qu'Olivia avait bazardée ses chaussures (que J'AI payé, une fortune, pour lui faire un cadeau pour son premier concert) jusqu'à ce que j'en vis une atterrir devant ma batterie, nonchalamment étendue sur son flanc, comme une pauvre âme en peine. Désolée ma vieille, la prochaine fois je te laisse sur ton joli étalage de boutique et je résisterais à cette furie et ses yeux doux.
Furie qui met bien l'ambiance, animant la foule qui en redemande encore. Elle captive tout le monde, surtout la barrique pleine qui porte une cravate autour de la tête au lieu d'un chapeau. Lili se retourne vers nous, elle me semble amusée mais je ne saurais dire si c'est par nous ou par monsieur à la cravate. Mais je lui souris, un clin d’œil en prime. Bon, je dois bien l'admettre, elle a bien fait de nous bouger le cul pour venir, on s'amuse bien. Dean joue à s'en briser les doigts, surexcité par l'instant présent, ou par la quantité de biscuits pleins de sucre qu'il s'est avalé. Tant que notre jeu reste du tonnerre, m'en balance qu'il soit chooté aux petits beurres.
Une fois les dernières notes envolées, Lili remercie sont public et lui promet une suite tout aussi grandiose. Dean et moi laissons nos instruments de côté, et quand Lili nous rejoint, je la prends dans mes bras quelques secondes. Bordel, je suis fier de ce petit moineau qui chante à ma fenêtre tout les matins pour m'empêcher de dormir. Elle s'en allait au bar pour prendre un verre de champagne, j’accourais derrière elle pour le lui prendre des mains, gobant la moitié du verre en la repoussant du bras.
"Calme-toi, tu deviens toute verte à gesticuler ainsi. T'es trop jeune pour boire des bulles. Sauf si c'est de l'eau. Regarde, y'a du jus d'orange là, c'est bon pour ta croissance."
Billy Lighter
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Dim 26 Fév 2017 - 21:31
Because We Can !
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Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de mariage d'un de mes amis et j'étais donc invité à venir participer à l’événement qui se déroulait chez Angelica Stuart (la sœur de la mariée) qui, accessoirement, était une des mes ex-petites amies de mes années d'école secondaire... Et ouais, encore une romance écourtée par les frasques de ma petite sœur adorée. En effet, à l'époque, j'avais 17 ans, de même qu'Angelica, et à 17 ans, les filles ne pardonnent pas la moindre erreur.
Notre courte idylle s'était donc brusquement terminée lorsqu'un jour, alors que nous avions prévu d'aller manger une pizza en amoureux au centre commercial, j'avais involontairement posé un lapin à Angelica car j'avais du aller rechercher Natacha au commissariat. Elle avait été prise à redécorer les murs de bâtiments administratifs avec les pires petits merdeux de son école... Enfin soit... Après ça, Angelica avait rompu... Quand je disais que les filles de 17 ans ne pardonnaient rien.
Enfin, soit, voilà pour la petite histoire du comment du pourquoi je me retrouvais ici. Et j'étais venu plus pour voir Angelica que réellement pour mon ami...
Angelica était à nouveau célibataire, après son récent divorce, ce qui avait été une bonne nouvelle pour moi et j'avais passé mon temps à rire et discuter avec elle de nos souvenirs communs. Elle promettait aussi au manager que j'étais une énorme surprise en ce qui concernait le petit groupe qu'elle avait engagé pour mettre un peu l'ambiance.
Et quand ils montèrent sur scène, en effet, ce fut une énorme surprise.
Daniele Ricci était une sorte de mentor pour moi. Et Daniele Ricci était aussi le manager de Winter Wolves.
Et qui venait de monter sur scène, je vous prie ?
Winter Wolves... Moins Zach, remplacé par une gamine blonde qui avait un talent certain bien que sa voix ne soit pas encore tout à fait mûre et définitive. Une blondinette qui avait un regard qui me semblait vaguement familier.
D'abord un peu tendue sur scène, elle s'était vite prise au jeu pour commencer à réellement s'amuser et mettre deux fois plus l'ambiance. Je m'étais même surpris à frapper en rythme dans les mains avec le reste du public. Et pourtant, dieu savait que j'étais vraiment surpris de voir Dom et Dean donner un concert ici... Alors qu'ils étaient sous contrat avec Daniele Ricci et, par extension, BSC qui, de ce que j'en savais, n'avait aucune connaissance de ce qui se tramait sous cette tente immaculée en plein milieu de Beverly Hills. Si ça avait été le cas, ce bon vieux Daniele n'aurait pas manqué de venir un peu parader par ici.
Dom et Dean donnaient ici un concert qui, s'il leur rapporterait peut-être à eux, n'allait rien rapporter à BSC alors que les deux musiciens appartenaient à BSC.
A la fin du concert, j'étais retourné vers Angelica.
-Wow ! Tu nous as trouvé de biens beaux talents, Angelica, bravo ! Si tu étais manager, j'aurais du soucis à me faire. Mais dis-moi, si ce n'est pas indiscret, combien t'ont coûté ces petits prodiges?
Elle me fit un grand sourire.
-Oh... 3 500 dollars. Mais tu sais, quand on veut du bon, il faut y mettre le prix. Je suis littéralement tombée amoureuse de cette jeune Olivia.
J'avais froncé les sourcils. Angelica n'avait même pas l'air d'être au courant qu'elle avait eu un échantillon de Winter Wolves sur scène. Mais entre nous, Angelica n'avait jamais été une foudre de guerre au niveau connaissance musicale... Elle, elle n'avait d'yeux que pour la gamine. Moi, c'était Dean et Dom que j'attendais au tournant.
Je vis alors la petite blondinette courir presque vers le bar où elle prit une coupe de champagne. Mais elle n'avait pas eu le temps de porter son verre à sa bouche que Dom Holder s'en était emparé. D'ici, je ne pouvais pas entendre ce qu'ils se disaient, vu le brouhaha ambiant. Je m'approchai donc, arrivant par derrière le batteur de Winter Wolves pour lui poser la main sur l'épaule. J'étais légèrement plus grand que lui...
-Dom ! Quelle surprise ! Est-ce que Daniele est au courant que tu travailles en noir ?
Daniele, limite, passait encore. Le connaissant, il laisserait pisser, ce serait pas grave. Mais si jamais ça arrivait aux oreilles du big boss, ça allait pas rigoler. Je le voyais déjà regarder Dom de ses yeux fixes et froids, celui qui annonçait que la personne en face allait morfler... Un peu comme... un peu comme la jeune Olivia me regardait juste maintenant.
Mais c'est à Dom que je m'adressai... A moitié pour fuir ce regard perturbant, je l'avoue.
-Et qui est cette jeune fille ? Ta petite sœur ?
Je savais que Dom avait une petite sœur, il en parlait souvent...
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mar 28 Fév 2017 - 13:43
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Et c’est alors que je porte ce verre pétillant d’un liquide dispendieux à mes lèvres que Dom l’intercepte et me suggère un jus d’orange à la place. Je le fusille du regarde, pire je le transperce, je le trucide ! C’est mon premier vrai concert et il me propose un jus plutôt que de l’alcool ! Mais je ne suis plus une gamine, merde quoi j’ai seize ans !
J’ouvre la bouche pour lui balancer une cinglante mais un type, du genre bon chic bon genre arrive par derrière et captive en une seconde l’attention de mon presque frère en lui posant la main sur l’épaule. Hey, oh ! On fait la file siouplé ? J’ai à causer avec Dom moi aussi !
Cependant, je me tais en écoutant le costard hors de prix questionner Dom à savoir si Daniele est au courant qu’il travaille ce soir. Daniele… Daniele… Ah oui ! Un espèce d’hystérique à l’accent Italien dont Dom parle de temps en temps, ça y est je situe !
Je fixe l’interlocuteur de Dom d’un regard qui transperce. Il est qui lui pour venir foutre son nez, quoi que tout mignon, dans mes histoires ? En quoi ça concerne Daniele si Dom m’aide à me faire un nom ?
- Presque sœur, que je lui réponds alors que maintenant il s’intéresse à notre généalogie, et, par curiosité, vous venez souvent vous mêler des histoires des autres comme ça ou c’est l’impression d’importance que cela vous donne que vous appréciez ?
Ok ! Parfois, je devrais apprendre à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler mais c’est plus fort que moi. Il arrive du monde des bien fringués en plein milieu de mon rêve qui se réalise et il veut nous les casser sévère uniquement pour un petit détail sans importance.
Cela dit, j’ai peut-être poussé un petit peu trop loin ma chance alors je tourne les talons et, sachant Dom encore coincé avec le blondinet, je prends -enfin – ma coupe de champagne et en bois une longue gorgée. Les bulles éclatent sur ma langue, le liquide s’infiltre dans ma langue et caresse l’intérieur de ma bouche (je parle de champagne, on ce concentre, merci !) et le choc est cruel ! Mais c’est infecte ce truc ! Et hop, je recrache dans la coupe et la replace sur le bar, là où je l’avais prise.
Et les gens paient aussi cher pour se gargariser d’une saveur aussi immonde ? Le Dr. Pepper, ils ne connaissent pas ?
Je me faufile dans la foule, je parle aux invités, je réponds à leurs questions, je prends note de certaines demandes spéciales pour notre seconde partie qui va sous peu commencer, et je tombe sur Angelica qui me sourit, encore et toujours ce sourire plus que parfait bien plaqué sur son visage. Décidément cette femme est d’une jovialité sans limite.
Elle ne tari pas d’éloge pour moi, Dom et Dean. Il est facile de comprendre qu’elle ne pense déjà plus à son investissement et qu’elle n’hésitera pas à parler de moi… de nous par extensions.
L’enregistrement de chansons se termine laissant un froid musical. Je cherche Dean et Dom du regard, l’un semblant compter fleurette à une jeune demoiselle en pâmoison devant lui et Dom toujours avec l’autre type.
Dernière édition par Olivia Cortez le Mer 1 Mar 2017 - 2:26, édité 1 fois
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mar 28 Fév 2017 - 17:57
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Oliva me lançait un regard meurtrier, je voyais brûler dans ses yeux le bûcher sur lequel elle m'attachera, les mains liées dans le dos avec son rire démoniaque en fond sonore. Je terminais de vider la coupe de champagne, aucunement intimidé par ce petit poucet. Je voyais qu'elle allait me répondre une des ces fameuses remarques assassines, celle qui me font avaler de travers, qui me coupent la respiration ou qui me laissent tellement perplexe qu'au final c'est moi qui reste sur la touche.
Mais son regard bifurqua sur quelque chose derrière moi, et au même moment une main se posa sur mon épaule. Je failli crier de peur, imaginant la gamine capable d'invoquer des fantômes pour m'atteindre. Mais je restais maître de moi-même, me retournant calmement vers monsieur qui sent le manager à plein nez. Il me connait, et il me demande si Daniele est au courant. Merde, un sous-fifre de Daniele? Il a été envoyé ici pour me punir, me châtier, me porter sur le bûcher qu'Olivia a construit?
Je réfléchissais à la meilleure réponse possible, celle qui ne laisse aucune répartie possible, mais voila qu'il me posa encore une question, sur Lili maintenant. Ouai, parfait, je vais juste répondre à sa dernière question, ni vu ni connu. Mais l'enfant du diable fût plus rapide que moi, se jetant sur lui toutes dents dehors, les sbires de son pères derrière elle. Bon, j'abuse, mais elle peut être terrible quand elle veut.
- Presque sœur, et, par curiosité, vous venez souvent vous mêler des histoires des autres comme ça ou c’est l’impression d’importance que cela vous donne que vous appréciez ?
Bordel! Une vrai harpie cette fille! Je lui saute dessus, plaçant mes deux mains au dessus de sa bouche pour la faire taire, bien que trop tard car elle avait déjà craché son venin. " Excuse-la, elle est encore à moitié sauvage, je l'ai sortie de la jungle il y a peu. Pas le choix d'être son grand frère, bien qu'on ne partage pas les mêmes gênes."
Et encore heureux! Si je devais mordre ainsi toutes les personnes s'intéressant un semblant à moi, il y a belle lurette que je serais retourné dans les jupes de ma mère. Visiblement Olivia n'a pas encore comprit que si on veut devenir célèbre, on est obligé d'accepter que tout le monde veuille en savoir davantage sur nous, au point qu'avoir une vie privée relève de l'exploit. Je diminuais ma prise sur sa bouche, elle en profita pour se retourner et disparaître derrière mon dos, sûrement pour choper une coupe. Sale gamine, profiteuse! Maintenant que je suis occupé avec quelqu'un, tu me désobéis!
" Hum... Pour Daniele, disons qu'on fait, en quelque sorte, du bénévolat rémunéré. Nouveau concept. L'argent est pour la gamine mais comme elle nous doit une nouvelle paire de... beaucoup de choses, c'est nous qui allons garder l'argent. Echange de bons procédés."
Je me frotte l'arrière du crâne, pas sûr que ce que je dis soit vraiment la meilleure chose à dire. J'espère que je ne me suis pas gouré, qu'il est bien manager et pas flic. Ce serait le comble. J'héberge clandestinement une échappée d'asile et je me produit sur scène sans en parler à mes boss (si on peux vraiment dire boss...). Je lance des regards vers Livia, elle s'amuse à se pavaner devant les gens, récoltant tout les compliments. Dean lui est asticoté par le sexe opposé, ou alors c'est lui qui asticote, j'en sais rien. Moi j'étais là, seul, devant l'envoyé du diable.
" J'ai pas bien saisi ton nom, Monsieur...?"
Vas-y, dis-moi tout! Que je sache quoi dire à mon avocat. Je l'avais tutoyé comme il l'avait fait. Il semble me connaître, il reconnait une star quand il en voit une, bon point pour lui. Maintenant, reste à savoir ce qu'il cherche vraiment à venir nous voir ici.
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mar 28 Fév 2017 - 21:18
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Alors que je parlais à Dom, dont le visage s'était légèrement décomposé quand j'avais mentionné Daniele, ce fut la blondinette à ses côtés qui répondit pour lui. Déjà un peu décontenancé que j'étais par son regard bizarrement familier, j'avais été d'autant plus surpris de la voir me répondre de la sorte alors que, bordel, j'avais au moins l'âge d'être son paternel ! Mais je repris assez vite contenance... Les petites filles qui se croient tout permis et n'en ont rien à foutre des conséquences de leurs actes, je connais. C'est pas l'expérience qui manque : Natacha est ma petite sœur.
Mon premier réflexe, alors que Holder s'était empressé d'immobiliser sa petite bouche qui parlait trop, fut de la remettre à sa place, malgré que Dom lui-même disait qu'il venait de prendre la petite sauvageonne sous son aile.
-Rien qui te regarde toi, gamine. Tu n'es personne. Mais Dom et Dean appartiennent à BSC via contrat et ont des obligations envers la maison de disque.
Et par extension, envers Daniele Ricci et pire, envers Jimmy Reed, même si celui-ci était, la plupart du temps, invisible pour les artistes eux-mêmes, tapi dans l'ombre, à observer.
Mais, n'y comprenant probablement rien à toutes ces histoires de business, la jeune fille se dégagea de l'emprise de celui qui disait être son frère de cœur pour aller jouer ailleurs, s'en allant avec la tête légèrement tendue vers le haut pour donner l'impression qu'elle regardait tout le monde de haut, avec un air supérieur... J'avais froncé les sourcils. J'avais déjà vu ça quelque part, mais j'arrivais plus à savoir où...
Gardant un œil sur le petit prodige que j'avais vu sur scène (parce qu'il fallait reconnaître qu'elle avait du talent, même si c'était encore à travailler, beaucoup travailler), mon attention s'était reportée sur Dom qui me sortait une théorie on ne pouvait plus surréaliste sur ce qu'il faisait ici. A un moment donné, je souris, mais parce que j'avais vu le petit manège de la gamine avec le champagne. On pouvait dire qu'elle avait un putain de culot... Et un tas de choses à apprendre.
D'ailleurs, je n'avais pas remarqué que mon regard la suivait des yeux plutôt que de regarder Dom à qui, pourtant, je m'adressais. J'en venais à ressentir une pure compassion envers le batteur quand il disait que la gosse leur devait une nouvelle paire de... de couilles, je supposais... A croire que parce que je portais un costard-cravate, j'allais m'offusquer au moindre mot vulgaire qui pourrait sortir de sa bouche...
-Du bénévolat rémunéré, Dom... Tu te fous de qui ? Vous avez réclamé 3500 dollars à Angelica Stuart. Rien que pour vos deux noms à Dean et toi et leur lien avec Winter Wolves, même sans Zach, BSC aurait pu vendre ce petit concert plus du double étant donné que vous avez déjà un album à votre actif. Et vous auriez eu de quoi vous payer des couilles en or...
Bon, peut-être pas à ce point-là. Mais à la place de 3500 à se partager en trois, ils auraient eu 3600... Et BSC le reste. Et un Jimmy Reed content est un Jimmy Reed qui bichonne son personnel.
Mais moi aussi, j'avais une petite sœur qui m'en faisait voir. Et du coup, mon expression envers Holder était maintenant plus compatissante qu'autre chose. Parce que je comprenais le truc, rien qu'à voir sa tête. C'était la gosse qui les avait traînés ici, et pas l'inverse...
Je suivis le regard de Dom quand il me demanda qui j'étais... La petite allait de groupes de gens en groupes de gens en faisant la belle avec de grands sourires (tout l'inverse du regard froid et massacrant qu'elle m'avait servi à peine une minute plus tôt) et Dean était en train de draguer. Je répondis donc à Dom.
-Jack Perry. Je manage des petits groupes pour BSC.
Puis, reportant un regard sceptique sur le batteur, peut-être un peu déçu qu'il ne se rappelle pas de moi.
-Mais on s'est déjà croisés quelques fois chez BSC, j'occupe le bureau à côté de celui de Ricci.
Plus petit et bien moins luxueux, mon bureau... Mais je rapportais beaucoup moins à la maison de disque aussi... Manque de chance, probablement : je n'avais pas encore trouver le groupe ou l'artiste qui allait lancer concrètement ma carrière.
Mon regard s'était reporté vers la foule et s'était arrêté sur la petite qui se tenait à nous regarder à distance respectable, mais comme assez près pour qu'on sente sa présence. Parce que ouais, elle avait une putain de présence. Elle avait un truc. Et puis... Non, elle ne nous regardait pas. Elle nous fixait de ses yeux clairs, comme si elle essayait d'appeler Holder par télépathie.
Encore une fois, je parlai à Dom, mais comme si je me posais la question à moi-même, très bas, en la regardant.
-Mais où tu l'as trouvée...?
Parce que j'imaginais bien que c'était pas dans la jungle. La métaphore de Dom avait été drôle sur le coup, mais ce n'était pas tout à fait l'origine que j'aurais donnée à la gamine. Elle me semblait plutôt sortie de la cuisse de Jupiter, et avec tous les pouvoirs qui vont avec.
Je fis signe à la gosse de venir ici mais, comme si je savais d'avance qu'un geste ne suffirait pas à la convaincre de la faire obéir, je lui envoyai, comme un appât :
-Moi aussi, j'ai une chanson que je voudrais bien que tu chantes.
Elle n'était pas restée assez longtemps pour savoir que j'étais manager. Mais Dom avait tout intérêt à faire en sorte qu'elle réponde favorablement... Et poliment.
-Across The ocean de The Army, tu connais ? Tu veux bien me la chanter sur scène?
C'était un double test. Numéro un, voir jusqu'où allait la culture musicale de la gamine. Numéro deux, la voir chanter quelque chose de plus calme, mais d'intense.
Spoiler:
Vous trouverez la chanson dans la Liste des albums sur l'album Legacy de The Army. Je l'ai pas choisie par hasard
Billy Lighter
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mer 1 Mar 2017 - 2:28
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Les gens vont et viennent et je me sens littéralement comme la star de la soirée. Mais, qu’est-ce que je raconte… JE suis la star de la soirée ! Je parle avec un, rigole avec un autre et je note les demandes spéciales qui me sont demandées. Cette soirée s’annonce comme étant l’une des plus belles de toute ma vie. Si on oublie Monsieur beau gosse à cravate qui parle toujours un peu plus loin avec Dom.
Alors je demeure sur place, ne les lâchant pas du regard une seule seconde. J’aimerais trop bien savoir ce qu’ils se disent mais je suis trop loin, sans vraiment l’être, pour entendre la conversation. Si je pouvais faire taire tout le monde autour, ce serait merveilleux !
Il est louche ce type. Il me regarde maintenant et moi je fixe Dom espérant qu’il puisse se rappeler pourquoi il est ici et qu’il est temps de retourner épater la galerie…ou le jardin…enfin ! En mettre plein la vue aux gens qui sont tous massés chez Angelica Stuart.
D’ailleurs, elle est où celle là ?
Je balaie du regard et je la vois, en plein dans ma ligne de mire, non loin derrière celui qui est venu apostropher Dom. C’est bien ma chance ! Je le vois, lever l’index et me faire signe d’approcher mais je fronce les sourcils, comme si j’allais accourir dès qu’il le demande.
- Moi aussi, j’ai une chanson que je voudrais bien que tu chantes ?
- Je ne fais pas de Paul Anka , ni de Dean Martin ! , lui dis-je comme si c’était inscrit dans le ciel qu’il avait des goûts ringards, comme ses chaussures ultra cirées.
- Accross The Ocean de The Army, tu connais ? Tu veux bien la chanter sur scène ?
- C’est bien sur Legacy, si je ne me trompe pas ? Mais, si tu m’as entendu chanter, tout à l’heure, tu dois te rendre compte que c’est beaucoup trop bas pour ma voix… Ah mais tu ne sais peut-être pas reconnaître les timbres de voix sinon tu aurais remarqué que je suis plus près d’une alto que du contre alto mais, d’accord. Je te la ferai quelque part dans notre seconde partie, si Dom peut être libéré de l’interrogatoire et Dean, ranger sa testostérone débordante !
Je prends alors Dom par le bras pour lui faire comprendre qu’il est plus que temps d’y retourner. La musique du DJ ne tourne plus depuis un moment et c’est donc à nous de s’assurer qu’il n’y a pas d’interlude.
Intérieurement, je bouille. Je rage, je pestifère. Je connais The Army, je connais leur album; ce n’est pas pour autant que je sache toutes les paroles par cœur. Cette fois, je doute réellement de moi et ça, c’est la faute à Monsieur BCBG.
Finalement, j’aurais bien dû l’avaler cette foutue coupe de champagne plutôt que de la recracher dans la flûte. Je garde le contrôle extérieur mais en dedans c’est la panique. Mais parfois, il faut croire en sa bonne étoile car c’est à ce moment qu’Angelica choisit pour se ramener et nous souligner le manque de musique. Toujours avec son grand sourire étincelant, de bonne humeur, même quand elle reproche quelque chose.
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mer 1 Mar 2017 - 11:09
Because we can
ft. Olivia Cortez, Jack Perry & Orion C. Valli
"Mais Dom et Dean appartiennent à BSC via contrat et ont des obligations envers la maison de disque." Et prends-toi ça dans la tronche, tu n'es qu'une vache qui doit produire pour le petit bonheur du fermier à la fourche. Finalement, je vais jeter Olivia sur lui pour qu'elle le découpe en morceau. Et cette idée me plaisait au point que j'en relâchais la pression sur la bouche de la petite qui fila dans la mauvaise direction malheureusement. Non mais Lili, le monsieur à trucider, il est devant moi, pas derrière!
Un peu refroidi par monsieur-je-vous-rappelle-que-vous-êtes-marqués-au-fer-par-BSC-comme-un-troupeau-de-bétail, je croisais les bras devant moi, lui servant sur un plateau une excuse bidon qui, je le sais très bien, ne fonctionnera pas mais soit. J'aime pas trop qu'on me dise "appartenir" à quelqu'un. Non, on fait partie de BSC, mais on est pas une simple pierre de l'édifice. Il souriait à quelque chose derrière moi, je devinais déjà qui était en train de faire une bêtise, mais je terminais mon laïus alors que lui se contentait de la suivre des yeux. Je finis par me pencher un peu sur le côté, histoire que ma tête revienne dans son champ de vision.
-Du bénévolat rémunéré, Dom... Tu te fous de qui ? Vous avez réclamé 3500 dollars à Angelica Stuart. Rien que pour vos deux noms à Dean et toi et leur lien avec Winter Wolves, même sans Zach, BSC aurait pu vendre ce petit concert plus du double étant donné que vous avez déjà un album à votre actif. Et vous auriez eu de quoi vous payer des couilles en or...
Je rigolais à sa remarque. Le double, oui effectivement, mais le double pour qui? Combien de fois Zach ne m'a pas parlé de ces "rapaces charognard qui nous prennent ce qui nous revient de droit".
" Sauf qu'on est des grands garçons, on peut les trouver tout seuls nos petits concert, d'autant qu'ici c'est pas pour nous, mais pour Olivia. Elle ne fait pas partie de BSC que je sache? Alors en quoi nous devrions les prévenir? C'est nous qui allons sur scène, c'est nous qui jouons, alors à nous de décider ce que l'on fait de nos journées. Quand Daniele et Jimmy lèverons leur cul de leur chaise pour venir se produire sur scène pendant des heures, peut-être que la je donnerais un peu de considération à leur travail."
Mouai... la gamine déteint sur moi, j'ai peut-être un peu parlé trop vite. Dean aurait été parfait, avec son cerveau baignant dans les petits biscuits il aurait mit 5 minutes à réfléchir à ce que l'on vient de lui dire, et 5 de plus pour répondre. Justement, je détournais mon regard du Produit Made In BSC, et cherchais mon collègue. En rut devant une brune. ... Merci! C'est pas mon jour. Et Olivia qui innocemment fait la belle devant tout le monde, alors que j'aurais eu besoin de sa répartie monstrueuse devant... devant... Ha bah j'en sais rien en fais, du coup je lui demandais de ce présenter.
-Jack Perry. Je manage des petits groupes pour BSC.
Jack Perry... ça me dit quelque chose... mais non, vide intersidéral.
-Mais on s'est déjà croisés quelques fois chez BSC, j'occupe le bureau à côté de celui de Ricci.
Il semblait déçu. Un petit enfant, lui aussi? Tout le monde ne peut recevoir ma grâce, déjà que la petite me pompe toute mon énergie, si en plus je dois faire attention aux collègues de Daniele, je suis pas dans la merde. Mais maintenant qu'il en parlait, me souviens vaguement avoir vu un petit jeunot passer chez BSC, quand je devais accompagner Zach à ses RDV avec Ricci. Autant parce qu'il ne voulait pas y aller seul mais aussi pour le retenir de sauter sur le milliardaire.
" Hum... Non, vois pas. Mais c'est bon, maintenant je t'ai bien repéré."
Voila, moi je suis une vache, toi un sous-fifre qu'on ne remarque même pas.
Je sentais une gêne derrière la nuque, comme un laser qui me chauffe l'arrière du crâne. Je lance un regard derrière moi, avant de remarquer Olivia nous sondant de ses yeux démoniaques. Je déglutis péniblement, elle est flippante cette gamine. Mais je savais déjà ce qu'elle me reprochait: de parler encore avec Jack. Je lui lançais un regard signifiant clairement "t'avais qu'a pas me laisser là, traîtresse!". Il me demanda où je l'avais trouvée, je ne su quoi répondre, hochant simplement la tête négativement, les lèvres pincées. Il l’appela pour lui demander qu'elle chante une chanson.
- Je ne fais pas de Paul Anka , ni de Dean Martin ! avait-elle répondu.
Je grognais un petit rire que je cachais derrière une main, avant de feindre tousser. Mais lui, tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle chante du The Army. La, par contre, j'avoue que je me tournais vers Olivia pour savoir si elle accepterait. Dean et moi, on connait, mais elle? On a jamais travaillé ce registre à la maison. Mais elle répondit brillamment, elle accepta, à condition qu'on me rende ma liberté. Merci!
Mieux, elle vient se coller à moi, un bras sous le mien, comme la gentille petite sœur avec son gentil grand frère. Qu'est ce que je l'aime. C'est donc tout sourire que je la suivais après qu'elle m'ai demandé de venir, lançant un dernier regard à Jack L'éventreur de Stars, lui faisant un salut militaire de la main, clairement amusé de le voir planté là par ma petite Lili.
Bon, fini de rigoler, il est temps de s'y remettre. Je récupérais Dean chaud-bouillant, le conduisant jusqu'à sa guitare avant que ce ne soit la démone qui s'occupe de son cas.
Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 01/01/46 Localisation: Downtown Birth place: Los Angeles Je suis: comblé Song: See-Saw - Pink Floyd
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mer 1 Mar 2017 - 12:19
Because We Can !
ft. Olivia Cortez, Dom Holder & Orion C. Valli
J'avais déjà entendu parler du gros cou légendaire de Winter Wolves alors qu'il fallait voir les choses en face : à côté de The Lightening, The Burning Fire et même de Roadtramp (qui étaient tellement naïfs qu'ils ne se rendaient, eux, même pas compte, de ce qui leur arrivait), ils n'étaient rien. Un album à leur actif, certes, mais pas encore assez que pour se prendre pour des rockstars.
Dom disait qu'ils étaient des grands garçons, qu'ils pouvaient trouver des concerts tout seul, etc. Ok. D'accord. Mais devenir un groupe célèbre ne se limite pas à monter sur scène : qui montait leurs scènes ? BSC. Qui leur trouvaient des graphistes pour les pochettes de leurs albums ? BSC. Qui leur dénichaient des contrats juteux dans des endroit où on aurait jamais laissé entrer des mômes aussi débraillés qu'eux ? BSC.
J'aurais pu lui expliquer tout ça. Mais Daniele m'en avait déjà assez dit sur l'ego des membres du groupe pour que je sache que c'était peine perdue. Et me battre contre des moulins à vent, j'aimais pas ça.
Au lieu de ça, j'avais souris. Toute la compassion que j'avais pu avoir pour ce gars d'avoir à supporter la blondinette venait de s'envoler avec son discours. Moi qui était sur le point de leur proposer de les couvrir pour cette fois, j'avais plutôt envie de faire le contraire, vu la reconnaissance qu'ils portaient à leur maison de disque.
-Ok, je ferai passer le message à Daniele comme quoi vous n'avez pas besoin de lui. Après tout, je suis sûr qu'il y a des groupes qui valent vachement plus le coup que Winter Wolves... Et BSC n'a pas cruellement besoin de vous non plus. N'oublie pas que c'est BSC qui a produit votre album. Sans le financement de la boîte, il n'aurait jamais vu le jour. En plus, à l'heure où on parle, même The Army dont la plupart des membres mangent les pissenlits par la racine depuis 10 ans rapporte plus que vous. Et en vous voyant ici, je comprends pourquoi...
Le gros problème de beaucoup d'artistes, en particulier quand ils ont la grosse tête, c'est qu'ils ne voient pas tout le travail que des dizaines de personnes font autour d'eux. Je pris une nouvelle coupe de champagne que je portai à ma bouche. Sa prétention me donnait soif.
Selon Dom, vu que c'était pour Olivia qu'ils étaient là (j'imaginais qu'il s'agissait de la gosse), ça ne comptait pas. Mais bon... Faut pas demander à un type qui ne fait que taper sur des caisses toute la journée de s'y connaître en marketing. Ni de lui ouvrir les yeux pour qu'il voit qu'en réalité, j'essayais de les aider. Pourquoi ? De un, parce que j'aimais assez ce que faisait Winter Wolves et deux deux, parce que la gosse elle-même, alors qu'elle était inconnue au bataillon, m'intriguait.
Et eux, ils me donnaient juste envie de laisser tomber sans aller chercher plus loin. Voir de signaler à Daniele que Dom et Dean lui devaient 3500 dollars pour non respect des closes du contrat. A se demander s'il l'avaient lu... Et s'ils l'avaient lu, s'ils avaient eu assez de neurones pour comprendre ce qui y était écrit.
Bon, j'avais été un peu déçu que Dom ne me remette pas. Mais c'était pas la mort non plus, j'allais pas en faire une crise d'angoisse comme Daniele et je n'allais écraser personne pour passer mes nerfs comme aurait pu le faire Jimmy Reed. Parce que, moi, j'étais au courant que j'avais encore du chemin à faire, contrairement à Holder.
Me désintéressant donc du batteur, puisque, de toute façon, il avait tellement d'ego que celui-ci allait jusqu'à lui boucher les oreilles, j'avais reporté mon attention sur la fille qui avait par moment des expressions à vous faire frissonner d'effroi. Mais j'allais pas me faire démonter par une adolescente grouillante d'hormones non plus. Je voulais l'entendre chanter quelque chose de très particulier et lui avait fait signe de se rapprocher, non sans lui donner un intérêt à le faire.
Tout ce suite, elle m'avait attribué des goûts kitch. Et j'avais résisté à l'envie de baisser la tête pour regarder le costume que je portais, juste pour m'assurer que je n'avais pas l'air aussi ringard qu'ils le laissaient entendre.
Mais bordel... Qu'est-ce que j'avais bien pu faire à ces mômes pour qu'ils soient autant sur la défensive... Mon entrée en matière, peut-être... Mouais... Ça pouvait leur laisser croire que je n'étais qu'un sale rapporteur à la solde de Daniele alors que mon intention avait été de me faire complice de ce petit manquement au closes de leurs contrats. Mais leur réaction à tous les deux avait changé la donne.
Je fus au moins rassuré de voir que la gosse connaissait la chanson que je requérais de sa part. Elle argumenta, cependant. Argumentation que je démontai en soutenant son regard hautain.
-Et si tu étais une vraie artiste, tu saurais que tu peux changer la tonalité et les arrangements de la chanson afin de l'adapter à ton timbre. Mais apparemment, ce n'est pas le cas. Alors, prouve-moi le contraire, si tu es si maligne. Et si tu gères, il se peut que je te fasse visiter les locaux de BSC...
J'eus un bref coup d’œil vers Dom avant de ramener mon regard sur la fille.
-A moins que toi aussi tu ne veuilles te démerder sans maison de disque, sans financement, sans rien... Mais je ne connais personne dans l'histoire de la musique qui y soit déjà arrivé.
Elle avait pris Dom par le bras pour l'emmener vers la scène. Elle avait dit qu'elle caserait la chanson que je lui avais demandé quelque part. J'attendais de voir...
Quant à Holder, s'il avait l'air d'avoir du mal à supporter d'être un produit BSC, ça n'avait pas l'air de le déranger plus que ça d'être la chose d'une gamine d'à peine 16 ans...
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Jeu 2 Mar 2017 - 3:28
Because we can
ft. Dom Holder, Jack Perry & Orion C. Valli
Bien sur que je connais The Army et Across the Ocean, cette chanson a tellement tournée qu’il faudrait être sourd, et encore, quelqu’un quelque part vous l’aurait mimé. Mais je la savais trop basse pour moi et l’autre BCBG de prétendre que si j’étais une vrai artiste, je saurais la mettre à ma main afin de me sentir tout à fait en contrôle de ma voix en l’interprétant.
Il avait un demi-point là-dessus. Un demi parce que, cette chanson, je peux très bien la changer, modifier les arrangements, travailler les intonations mais pas en moins de temps qu’il ne faut pour dire The Army ! Il fallait de la pratique à n’importe quel chanteur, avec ses musiciens pour arriver à une version satisfaisante.
Mais il me lance ce défi et je compte bien le relever. Je sais la jouer à la guitare, sans la chanter, mais je le ferai, et seule. Il verra comment moi, Olivia Cortez, je m’accapare ce que je veux vraiment. Et ce que je veux, précisément en ce moment, c’est de chanter cette chanson.
Puis, la façon dont il suppose que je puisse gravir les échelons sans une maison de disque pour me soutenir me donne la nausée. On-ne-touche-pas-a-mes-ambitions !
- C’est ce qu’on va voir !
Je tourne les talons avec Dom et nous nous dirigeons en direction de la scène, luire pour mettre la main au col de Dean au passage et moi, souriant maintenant malicieusement, cherchant Angelica du regard.
Et, comme la vie est si bien faite, la femme au sourire imperturbable se trouve tout juste avant l’entrée de la scène. Oh, que je sens que je vais m’amuser !
- Dites-moi, Madame Stuart, cet homme, là-bas, vous le connaissez ?
- Jack Perry ? Oui il est… c’est…enfin… lui et moi avons eu une courte relation il y a plusieurs années de cela… Mais c’est bien terminé maintenant.
J’hoche de la tête en recevant cette croustillante confidence puis je grimpe sur scène, complètement revigorée par cette nouvelle idée machiavélique qui vient de germer dans ma petite tête de gamine innocente. Ne m’en voulez pas, je n’ai pas eu de père pour me montrer les bonnes manières!
Dom est installé derrière sa batterie et Dean est prêt, guitare en main, alors je leur chuchote le titre de la première demande spéciale, puis, me tournant vers la foule j’annonce :
- J’espère que la soirée vous est agréable, car pour nous elle l’est. Rien de tel qu’un anniversaire de mariage pour renouer avec de vieux sentiments refoulés ! C’est d’ailleurs à la demande de Jack Perry, qui m’a formulé deux demandes, que j’ouvre cette seconde partie !
Bon, j’avoue. Ce n’est pas sympa de jouer avec les sentiments des autres mais Angelica ne semble pas ébranler par cette pseudo déclaration d’amour de son ancien compagnon, bien qu’elle lui lance de petits regards mielleux tout au long de la chanson.
J’enchaîne avec plusieurs autres demandes tout aussi variées les unes que les autres, passant des Beattles à Eurythmic, en passant par Blondie sans oublier Lionel Richie.
La brise est fraîche et je l’accueille avec joie, mes long cheveux blonds me collent à la peau sous la chaleur des projecteurs.
Je n’ai pas oublié mon défi. Comment pourrais-je. Bien que je sois on ne peut plus certaine de moi, la pression que Jack m’a mit en supposant que je ne sache l’adapter à ma façon de chanter m’angoisse. Ouais, bon ça m’arrive parfois.
Je prends une longue gorgée d’eau avant d’annoncer que nous en sommes déjà aux dernières chansons de notre prestation, mais je rassure les invités qu’un DJ prendra la relève et que la fête continuera toute la nuit telle que promis.
Ma guitare en main, je la fait acoustique et solo celle là. Je prends d’une main le micro et, balayant mes cheveux vers l’arrière d’un geste de la tête, je profite de ces dernières secondes avant de me lancer pour me rappeler que je suis la meilleure. Ni plus, ni moins.
- Jack, voici ta chanson ! J’espère que tu apprécieras !
La version suave et acoustique que je tente de rendre, en total improvisation me semble juste et correct pour un truc que je n'ai jamais pu experimenter avant ce soir. J'ai chaud, ce n'est pas un style qui me correspond ou qui me parle même, mais je le fais, me rendant au bout de l'expérience. Je termine, je reste muette et je regarde nerveusement derrière moi cherchant une quelconque approbation de Dom ou Dean.
Les projecteurs s'éteignent et me voilà au prise avec une désagréable impression de déjà vue. Mon père se trouve peut-être dans la foule. Et si c'était Jack? Et maintenant que je l'ai humilié avec la fausse demande spéciale puis peut-être déçue avec mon interprétation bien personnel de Across the Ocean, il va s'enfuir et jamais je ne le reverrai.
- Papa !! Attends !!
Je laisse tomber ma guitare et je sors de scène en courant presque, bousculant Dean au passage. C'est une fois au bas du petit escalier que je réalise que je cauchemarde complètement éveillée et que mon père, n'a jamais été dans cette foule.
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Jeu 2 Mar 2017 - 20:17
Because we can
ft. Olivia Cortez, Jack Perry & Orion C. Valli
Il m'avait bien retourné le Jack. J'ai maintenant une menace qui pèse sur ma tête, celle qui va arriver aux oreilles de Daniele. La, je m'en voulais vraiment, mais je n'aime pas qu'on parle de nous comme des marchandises. J'ai encore le droit de m'exprimer, d'autant plus que c'est lui qui est venu nous déranger en insinuant que nous "produits de BSC", nous ne devrions pas être là. M'en balance, c'est Olivia qui ira s'expliquer avec Ricci, peut-être que son regard de tueuse marchera sur lui aussi.
Je voyais bien qu'elle mettait Jack mal à l'aise, surtout quand elle nous avait fixée alors qu'elle attendait que je revienne vers elle pour reprendre le boulot. Heureusement il avait reporté son attention sur elle, j'en profitais pour vider d'une traite une coupe de champagne, soufflant un peu. Plus jamais je ne cause avec un type habillé en costard. Bien que le résultat n'aurait pas beaucoup changé s'il était venu en pyjama avec sa peluche Ricci sous le bras. Mais j'aurais sûrement été moins sur la défensive. Bref, je venais de foutre la merde, et je sentais que mes épaules lourdes m'en voulaient.
Je gardais une oreille attentive sur les paroles échangées entre Livia et lui. Bien qu'elle semblait un peu sceptique du choix de chanson du manager, prétextant que la note n'allait pas avec son timbre de voix, elle avait été remise à sa place elle aussi. Comme quoi elle ne serait pas une vrai chanteuse si elle n'est pas capable d'accorder la chanson à sa manière. Ou le truc à ne pas dire à la fille du diable. Il ajouta même une petite pique à mon intention, un petit regard vers moi. Je lui tirais la langue alors qu'il se retournait vers Lili. Crétin.
Je ne me fis pas prier deux fois pour suivre la gamine loin du bar, et loin, très loin, du produit Made In BSC. Je chassais vite cette conversation merdique de ma tête, me concentrant plutôt sur Dean et le concert qu'on doit finir. Une fois notre bassiste sous le bras, je m'occupais de lui remettre les neurones en place et les hormones dans un tiroir, quand à Olivia elle discuta un instant avec la dame qui nous a payé pour la soirée. Je n'arrive pas à retenir son nom.
Une fois que leur petite conversation de filles est terminé, je retourne sur scène, prêt à continuer. Livia nous communique le titre de la chanson suivante, je préviens Dean, et on enchaîne les demandes à la suite. On fait un peu de tout, je me demande quand même quand Olivia veux placer le défi de Jack dans tout ça, car si je ne me goure pas, on devrait bientôt finir notre représentation. Peu de temps après, justement, on fait taire nos instruments pour qu'elle puisse prévenir les gens que c'est bientôt la fin. Elle vient jusqu'à moi pour me dire que la suivante, elle la fait seule avec sa guitare. J'acquiesce, lui faisant un clin d’œil d'encouragement. Cette fois, pas de Dom ni de Dean pour se sentir soutenue. Je fis un signe de la main à Dean qui me rejoint près de ma batterie, on regarde ensemble notre petite protégée se préparer et prévenir Jack que c'est son tour. Evidemment, Dean me demande c'est qui ce Jack. Sans importance, mon pote, tant que la merde dans laquelle je nous ai foutu ne vienne pas puer devant notre porte.
Mais on oublie vite ce dont on parle, la gamine s'approprie super bien la chanson, la rendant aussi diaboliquement parfaite qu'elle. J'en ai le sourire aux lèvres tout de long, ainsi que pas mal d'autres invités. Je cherche Monsieur-casse-bonbons du regard, mais je ne le trouve pas. Ou alors je suis trop ému et fier que je ne regarde qu'Olivia. Quand elle termine la dernière note, que les lumière s'éteignent et qu'elle se retourne vers nous, je lui lève un pouce et lui dis dans un murmure que c'était super. Mais je vois bien que quelque chose la perturbe, elle jette un regard nerveux vers la foule, comme prise de panique. Je me relève sur mon siège, les sourcils froncés, prêt à partir la voir pour lui demander ce qui ne va pas.
D'un coup, elle crie et laisse sa guitare pour courir vers la fosse, poussant Dean qui était reparti de se côté. Je me lance à sa suite, soulagé qu'elle se soit arrêtée en bas des escaliers. Les gens la regardent bizarrement et je n'aime pas trop ça. Je la prends par la taille et la porte dans mes bras jusque dans notre loge de fortune, laissant Dean expliquer aux gens un semblant d'excuse.
" Hey, princesse, qu'est-ce qui ne va pas?"
Je l'avais assise sur une chaise, moi à genoux devant elle pour replacer ses cheveux derrières ses oreilles, le visage rongé par l'inquiétude. Depuis le temps que je la connais, je ne l'ai jamais vu dans un tel état. Mais a partir de maintenant, je ne la quitte plus jusqu'à ce qu'on soit à la maison et qu'elle dorme comme un bébé dans son lit. Je pris son visage entre mes mains, déposant un bisou sur son front. Si Jack me fout dans la merde auprès de Daniele, qu'il se fasse plaisir. Tant qu'Olivia est contente de cette soirée et qu'elle se sente mieux, c'est tout ce qui compte.
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Ven 3 Mar 2017 - 12:19
Because We Can !
ft. Olivia Cortez, Dom Holder & Orion C. Valli
Bon... Il me semblait que, petit à petit, les choses se remettaient en place et qu'une forme de hiérarchie légitime, ne serait-ce que par respect d'âges et de maturité, s'instaurait d'elle-même. Mais pour arriver à ça, j'avais du dire des choses qui ne me plaisaient pas forcément. Menacer Dom Holder comme s'il n'était qu'un enfant désobéissant n'avait rien d'amusant, même s'il venait de se comporter exactement comme tel. J'avais un profond respect pour leur talent, à Winter Wolves, et j'avais été prêt à couvrir Dom et Dean pour leur petite incartade aux clauses de leur contrat avec BSC, ne serait-ce que pour voir encore une fois la jeune et inconnue Olivia sur scène.
Mouais... Mais ça avait été sans compter sur leur ego au batteur et à la chanteuse...
Moi qui avait rêvé qu'en devenant adulte, je n'aurais plus à faire qu'à d'autres adultes et que toutes ces conneries seraient terminées... Ben je me gourais...
Quant à la jeune fille, je n'y avais pas été de main morte non plus en la défiant et en insinuant que puisqu'elle s'excusait déjà de foirer la chanson avant même d'avoir essayé (mais c'était de la faute de la chanson, hein, pas la sienne!), elle n'était pas une artiste.
J'aurais pu aller plus loin et me poser la question : qu'est-ce que Ricci aurait fait ? Et ben je crois que Ricci se serait arrêté au caractère encore immature de la voix d'Olivia et aurait attendu encore quelques années avant d'essayer de la retrouver. Pour faire simple, il n'aurait même pas forcément fait attention à sa représentation sur scène. Pour lui, elle n'aurait été qu'une gamine, avec pas encore ce qu'il fallait là où il fallait pour qu'elle soit réellement amusante et intéressante... Bref, une gosse. Et Ricci détestait les gosses.
Jimmy, alors ? Jimmy aurait probablement rigolé de la représentation de la jeune fille en grillant tranquillement un cigare pour s'en désintéresser bien vite et aller draguer une femme aux formes finies un peu plus loin. Et s'il était même tombé sur la gamine par après, qu'est-ce qu'il lui aurait dit ? De rentrer dans les jupes de sa mère et d'attendre au moins d'avoir un bonnet D pour se repointer à L.A.
C'était pas mon style, même si je pensais mordicus qu'Olivia ferait mieux d'aller suivre son cursus scolaire normal à l'école et d'y rencontrer un gars bien afin de fonder une famille heureuse avec lui. Mais bon... J'avais bien compris que les femmes sont têtues, depuis le temps...
Et celle-là m'avait d'ailleurs déjà prouvé qu'elle était pire que têtue...
Enfin, soit... Avec tout ça, j'avais quand même réussi à faire taire Dom Holder (ce qui relevait du miracle), et la jeune fille avait accepté le défi avec ce petit air supérieur qui la caractérisait.
Ils s'éloignèrent donc afin de monter sur scène et je me laissai alors soupirer avant de vider ma coupe de champagne d'une traite. Je me demandais sérieusement si ma demi-décision déjà prise n'était pas une erreur monumentale. Mais après tout, si la gosse foirait, ça balayerait tout et il n'y aurait pas de suite à cette histoire. Je savais déjà que je n'allais pas balancer Dom à Ricci. Pas pour 3500 malheureux dollars...
Quant à la fille, le suspens allait bientôt se terminer. Et une partie de moi espérait qu'elle se plante. Pas pour pouvoir lui rire au nez après, mais bien parce que si elle arrivait à me convaincre, vu son caractère, j'allais chier des barres... Et pendant longtemps, si notre petite collaboration se mettait à fonctionner.
Ils prirent enfin place sur scène et je les suivis des yeux. Et direct, la petite harpie se vengea... Comment ça, deux demandes ?! Je n'en avais fait qu'une ! Je regardais la scène, perplexe. Et l'introduction qu'elle fit me fit rougir comme un imbécile d'autant qu'en plus, je n'avais pu me retenir de jeter un regard vers Angelica avant de cacher mon visage dans une main.
-Espèce de petite... ! Oh, c'est pas vrai...
Qu'est-ce que j'étais en train de foutre avec cette gosse, sérieusement ? Pendant tout le reste de la chanson, je fuyais le regard d'Angelica... Puis quand la chanson se termina, je changeai de place pour être hors de sa vue... Et qu'elle soit hors de la mienne... C'était trop gênant d'autant que j'avais jamais demandé ça! Comment est-ce que la gamine pouvait savoir ça, déjà ?!
Enfin soit, j'eus tout le loisir de reprendre contenance pendant le reste du concert, m'attendant à chaque fin de chanson à voir Olivia entamer ma véritable demande. Mais ce ne fut qu'à la fin qu'elle se décida à la jouer, seule, avec pour seul accompagnement sa guitare.
Et en totale improvisation, elle en avait fait quelque chose d'imparfait (normal étant donné qu'elle n'avait même pas eu quelques minutes pour y réfléchir), mais de prometteur si elle travaillait quelques heures dessus. En tout cas, on pouvait dire qu'elle avait de l'idée et une justesse innée dans la voix. Rien qu'à la regarder faire, j'étais prêt à parier qu'il y avait des musiciens et des chanteurs dans sa famille.
Ma demi-décision était en train, au fil de la chanson qui me donnait des frissons (en même temps, c'était une de mes préférées de The Army), de devenir une véritable décision. Même si je devais investir sur le long terme et être patient, je ne pouvais pas laisser passer Olivia... Quitte à devoir la supporter, voire l'éduquer correctement.
Lorsque les projecteurs s'éteignirent, je sus que j'allais me mettre tout seul comme un grand dans une merde indescriptible qui allait me fatiguer. Mais qu'importe !
Et c'est là qu'il se passa un truc bizarre qui me fit froncer les sourcils.
Les yeux de la gamine parcoururent rapidement l'assemblée, et elle était blême, elle qui n'avait déjà pas beaucoup de couleurs à la base... Puis d'un coup, elle s'était mise à courir, laissant tomber sa guitare sans ménagement et ça fit un bruit affreux. Elle descendit le petit escalier qui menait au public, les yeux comme perdus dans le vide. De là où j'étais, je l'avais entendue appeler son père et d'instinct, j'avais suivi la direction de son regard mais... Mais rien...
Puis Holder intervint, emmenant la petite dans les coulisses aménagées sous la tente pour l'occasion.
Ni une ni deux, inquiet pour la gosse sur qui j'avais peut-être mis un peu trop de pression pour son jeune âge, je me dirigeai vers le bar et réclamai une bouteille de coca. Le serveur me décapsula une bouteille en verre et je partis à mon tour vers les coulisses pour rejoindre ce groupe hybride, Winter Olivia...
Arrivé là, je trouvai la jeune fille assise sur une chaise toujours aussi blême, toujours aussi perdue et un Dom Holder bouffé d'inquiétude accroupi devant elle. Quand à Dean... Ben il était inquiet aussi, mais avait toujours cet air complètement distrait de ce qui se passait... C'était difficile de savoir s'il vivait dans cette réalité ou pas. Soit...
Je m'approchai et posai une main amicale sur l'épaule de Dom avant de m'accroupir moi aussi à ses côtés pour ensuite lever les yeux sur la petite star de la soirée qui nous faisait un malaise.
Je lui tendis la bouteille de coca.
-Tiens, ma belle... Ça va te faire du bien.
Je pris sa main libre dans la mienne. Elle était glacée. Je regardai Dom à côté de moi.
-Elle fait une crise d'angoisse. Ça va passer.
Puis, reportant mon attention sur Olivia, je pris un ton doux et rassurant tout en dégageant ses cheveux blonds de son visage.
-Hey... C'est bon. Tu as géré, là-haut, tu sais... Faut pas t'inquiéter comme ça... Tes parents sont où ?
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Sam 4 Mar 2017 - 4:03
Because we can
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Dean s’agenouille tout près de moi. Il me parle mais je ne capte à peu près pas ses mots. J’ai terriblement chaud, mon souffle est court et je commence à voir des points blancs qui dansent devant mes yeux.
Si c’est ça les effets de l’alcool, je ne toucherai plus jamais à un seul verre. Bon, pas au champagne en tous les cas !
Je déglutis avec difficulté, il me faut de l’air bordel !
J’ai déjà eu ce genre de malaise, plus jeune et le souvenir de ma mère qui me faisait compter à rebours dans ma tête, énonçant un fait par chiffre arrivait généralement à me calmer avant que je n’atteigne six.
- Dix …Je m’appel Olivia Cortez…. Neuf… Je suis une sale peste...
Et je m’arrête là parce que Jack Perry vient de nous rejoindre, un coca en main et qu’il s’agenouille lui aussi pour me parler doucement. Putain ! Ce que je m’en veux de m’être comporté de la sorte envers lui ! Le prends d’une main tremblante la bouteille de verre et je tente de le remercier mais aucun mot ne sort de ma bouche.
Mais le mal est fait et, heureusement pour moi, il ne semble pas m’en tenir rigueur. Puis, l’idée saugrenue qui m’a torturé l’esprit juste avant que je ne me sauve de scène refait surface et prend soudainement un sens logique. Jack est mon père. Sinon, pourquoi s’intéresserait-il à moi?
- Elle fait une crise d’angoisse. Ça va passer.
Je regarde Dom, mes yeux embués de larmes et ma mâchoire tremble. Sa présence me réconforte et m’apaise, tout comme le geste délicat de Jack qui replace mes cheveux.
- Hey… C’est bon. Tu as géré, là-haut, tu sais…Faut pas t’inquiéter comme ça… Tes parents son où ?
- J’ai cru que c’était toi mon père ! C’est qu’en fait, j’en ai aucune idée de qui il est et ma mère demeure très loin d’ici. C’est Dom et accessoirement Dean qui s’occupent de moi.
Je bois une longue gorgée de coca et réprime avec mal une éructation qui me couvre de gêne. Je tends le bras pour attraper ma veste – celle de mon père – pour en tirer la photo mais elle est trop loin et je ne me sens pas la force de me lever pour la prendre.
Tant pis. De toute façon, personne ne sait jamais identifier les gens qui se trouvent sur cette fichue photo. À croire que les gens qui y sont immortalisé n’ont jamais existés.
- Je suis navrée d’avoir cherché à t’humilié. Et je n’aurais pas dû non plus utiliser la confidence d’Angelica pour y arriver.
Et tant qu’à être partie dans les confidences, aussi bien continuer. Alors je me tourne vers Dom et je tente ce regard de petit chaton en détresse qui fonctionne généralement si bien, Et puisque le moment s’y prête plutôt bien, je n’ai aucun doute de sa réussite de ce soir.
- Et Dom, je suis désolée de vous avoir escroqué de cinq cent dollars. J’ai demandé trois milles cinq cent plutôt que les trois milles convenue avec toi et Dean… Mais j’ai vraiment besoin d’argent pour engager un détective. Je ne l’ai pas fait pour le claquer en futilités! Je te demande pardon.
Voilà comment en cette belle soirée de juillet, moi, Olivia Cortez, je découvre ce tout nouveau sentiment pour moi : Les remords ! Welcome in the real world, darling !
Dernière édition par Olivia Cortez le Jeu 9 Mar 2017 - 3:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mar 7 Mar 2017 - 19:45
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Je voyais bien qu'elle avait du mal à reprendre ses esprits, alors je ne disais rien, me contenant de lui tenir la main. Elle commençait à décompter, comme je l'avais déjà vu faire une fois. Sûrement un moyen comme un autre pour ne pas perdre la tête. Mais a peine avait-elle commencée que Jack entrait lui aussi dans la tente, une bouteille de coca en main. Malgré nos différents, je dois bien avouer qu'il a bien fait de prendre une boisson sucrée, même si le coca n'est peut-être pas le meilleure choix pour Olivia. Intenable en temps normal, mais avec des bulles et du sucre, elle va nous déplacer des montagnes.
Je lui laissais un peu de place pour qu'il vienne près de moi, lui aussi visiblement inquiet. Ouai, ça sent le grand frère ici. Je viens de nous trouver un point commun, qui l'eu cru?! Il rassura Lili sur sa prestation, après m'avoir dit qu'elle faisait une crise d'angoisse. Je le regardais, les sourcils en l'air, l'air de dire "tu me prends pour un con?". Je le savais au moment même où elle s'était jetée vers la foule. Enfin bref, je passais outre. Je vais pas refaire une scène de ménage avec lui, quand même. Pas devant la petite. Qui d'ailleurs tentait de parler, mais n'arrivait qu'a boire son coca.
Jack lui posa une question fort pertinente mais qui arrive un peu mal, à mon humble avis. Elle se remet à peine que déjà il lui demande où sont ses parents. J'allais rétorquer que justement, on aimerait bien savoir où se trouve le bastardo-gringo, mais Olivia fût plus rapide (alors qu'elle était encore toute fébrile).
- J’ai cru que c’était toi mon père ! C’est qu’en fait, j’en ai aucune idée de qui il est et ma mère demeure très loin d’ici. C’est Dom et accessoirement Dean qui s’occupent de moi.
Attends... QUOI? Je me tournais vivement vers le manager, avec de grands yeux, l'observant des pieds à la tête, cherchant une once de ressemblance avec Livia. Naan... Aucune chance. Elle est plus jolie que lui. Mais ils sont casse-couilles tout les deux. Et ils sont blonds. Merde, pitié, pas lui. Elle tendait le bras vers cette fameuse veste ne cuir qu'elle ne lâche jamais, mais hors d'atteinte, elle abandonna l'idée et préfère s'excuser auprès de Jack pour la fausse demande à son nom. Moi, j'ai trouvé ça drôle... D'ailleurs, je voulais le dire, comme quoi s'était une simple petite blague entre amis, rien de mal, juste histoire d'en rire dans quelques années, autour d'un verre. Normal, quoi. Mais le temps des excuses n'est pas finie, et cette fois c'est à mon tour.
- Et Dom, je suis désolée de vous avoir escroqué de cinq cent dollars. J’ai demandé trois milles cinq cent plutôt que les trois milles convenue avec toi et Dean… Mais j’ai vraiment besoin d’argent pour engager un détective. Je ne l’ai pas fait pour le claquer en futilités! Je te demande pardon.
Choqué, je restais un instant à la regarder, comme si elle venait de m'assommer avec un marteau. Mais très vite je ricanais, lui ébouriffant les cheveux de cœur joie.
" Je le sais, petite maline. Madame Ange là, est venue me voir pour me demander si nous ne manquions de rien. On a vite fait parlé argent, et elle m'a annoncé le prix que tu as demandé. Crois-moi, j'en ai rit. C'était très bien joué, tu m'a eu sur ce coup là. Tu peux garder ma part, j'en ai pas besoin. Et je t'aiderais à le trouver, ce détective de tes rêves."
Bien que je n'étais pas sûr de vouloir voir le résultat. Soit ce sera tout rose tout bonbon, et elle partirait avec son papounet. Soit ce sera très moche, et je devrais la ramasser à la petite cuillère. Dans le premier cas, j'ai pas envie du tout qu'elle parte. Dans le deuxième cas, je n'aimerais pas la voir dans cet état. Qui vivra verra...
Who Am I? Age: 40 Date de naissance: 01/01/46 Localisation: Downtown Birth place: Los Angeles Je suis: comblé Song: See-Saw - Pink Floyd
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Mer 8 Mar 2017 - 11:57
Because We Can !
ft. Olivia Cortez, Dom Holder & Orion C. Valli
Lorsque j'entrai dans les coulisses, j'entendis vaguement que la jeune fille récitait quelque chose, comme une prière, ou plutôt un décompte. Mais trop bas pour que je puisse comprendre ce qu'elle disait. Mais quand elle se rendit compte de ma présence, elle s'arrêta net. Je vins m'accroupir à côté de Dom qui semblait inquiet comme le serait n'importe quel grand frère qui se respecte et ce même si j'avais bien compris qu'elle n'était pas sa véritable sœur. Apparemment, le lien de sang n'est pas nécessaire à ce genre de lien, Holder m'aura lui aussi appris quelque chose aujourd'hui.
Olivia avait les yeux tous trempés de larmes sans pleurer pour autant. Elle était comme bloquée par l'angoisse, mais au moins, elle avait pris la bouteille de coca, ce qui me rassura. Il y avait au moins quelques connexions qui se faisaient encore, même si, apparemment, elle n'arrivait pas à parler. Je signalai à Dom que sa petite sœur faisait une crise d'angoisse, même s'il devait probablement s'en rendre compte. C'était juste une constatation, je ne prétendais pas l'informer de la chose. Mais comme il avait l'air pratiquement aussi flippé qu'elle, dire parfois quelques évidences pouvait aider à remettre les choses en place.
Mais ses sourcils brusquement levés dans une expression assez facile à décrypter m'informèrent qu'il avait mal pris cet simple description de la situation. Putain... Mon bureau était à côté de celui du mec qui avait probablement un des plus gros egos du monde et pourtant, je ne ressentais pas du tout Daniele comme détestable. Mais Dom, lui, c'était une autre histoire : là où Daniele répondait par l'humour, Dom, lui, montait direct sur ses grands chevaux... Signe qu'il se prenait au sérieux...
Mais il eut au moins l'intelligence de la boucler, cette fois-ci. Rien à foutre de son ego blessé, c'était la petite qui m'inquiètait.
Bref, je n'avais pas fait attention à Holder longtemps, dégageant le visage de la jeune fille de ses cheveux blonds un peu en bataille et la rassurant quant à sa prestation. Mais apparemment, ce n'était pas vraiment être sur scène qui l'avait mise dans un état pareil... Mon choix de chanson, par contre, y était peut-être pour quelque chose...
Et je restai interdit quand elle affirma d'une voix paniquée qu'elle croyait que c'était moi, son père !
-Hein?!
Elle n'avait aucune idée de qui était son père, sa mère habitait loin, et c'était Dom et Dean qui s'occupaient d'elle. Et moi, j'étais toujours bouche bée comme un con, cherchant toujours à encaisser la toute première information. On dit que c'est lorsqu'on meurt que toute notre vie défile devant nos yeux. Mais bizarrement et même quand on sait pertinemment qu'on a rien à se reprocher, qu'on est innocent, quand une gamine sortie de nulle part vous affirme qu'elle pense que vous êtes son père, votre cerveau vous donne quand même droit à une rapide rétrospective de vérification.
-Non... Je... Je ne pense pas que ce soit possible. Je suis désolé. Toutes les petites amies que j'ai eues...
Et avec qui j'avais été jusqu'à l'étape qu'il aurait fallu que je franchisse pour arriver à ce genre de résultat...
-Viennent de L.A. et demeurent toujours à L.A. C'est quoi, ton nom de famille, Olivia ?
Je n'avais jamais été chercher vraiment loin. Toutes mes petites amies avaient été des connaissances de mon école et plus tard, des roadies ou des secrétaires de chez BSC (ou de la tour d'en face, chez MTI...). Aucune d'entre elles ne « demeurait très loin d'ici ». Et je n'en avais pas eu 50 non plus... Quand je m'engageais avec quelqu'un, à moins de me faire larguer, c'était pour que ça dure... Mais elles n'avaient jamais été de cet avis, bien que la plupart de mes relations, si on excepte les amourettes d'adolescent, avaient quand même duré chaque fois de quelque chose comme 10 mois à 2 ans... Ouais, je crois que ma plus longue relation avait duré deux ans. Je ne m'appelle pas Natacha...
Et comme si cette frayeur qu'elle venait de me faire ne suffisait pas, elle s'excusa dans la volée, pour son comportement d'abord, puis pour la fausse demande qu'elle avait chanté sur scène. Elle avait usé d'une confidence de mon ex pour ça. Aaah... Ça expliquait bien des choses maintenant... Et je ne pus m'empêcher de sourire, à moitié complètement sous le charme de ses excuses et à moitié amusé des trésors d'intelligence qu'elle recelait.
-T'es pardonnée, petite maligne...
Je lui souris et me redressai, plongeant mes mains dans les poches pour regarder Dom subir le même traitement auquel je venais d'avoir droit. Et la scène allongea mon sourire. Dom s'était donc fait arnaquer par une gamine. Et, tiens, bizarrement, même s'il fut choqué dans un premier temps pendant quelques secondes, exactement comme moi un peu plus tôt, son ego supporta bien mieux de se faire littéralement voler pas la môme que n'importe quelle remarque sans réelle importance qui aurait pu sortir de ma bouche.
Quand je disais que c'était la chose d'Olivia...
Enfin bref tout était mis à plat maintenant et on pouvait repartir sur de bonnes bases. D'autant que cet histoire de père disparu et d'argent pour payer un détective privé était loin de me laisser froid. Et qu'en plus, la gamine avait attiré mon attention sur scène. Elle n'avait pas de père, elle était seule ici à L.A. et vivait avec une bande de jeunes adultes gérés par Daniele Ricci... Je ne pouvais pas la laisser évoluer dans ces circonstances. Je ne savais que trop bien ce que L.A. pouvait réserver à ce genre de petit être perdu tel que cette blondinette.
Lorsque Dom eut terminé de décoiffer méthodiquement la jeune fille, je déboutonnai ma veste de costume pour en sortir une carte cartonnée de ma poche intérieure. Puis, la faisant tourner comme avec hésitation entre mes doigts, mon regard voyagea entre Dom et Olivia.
-Écoutez... Surtout toi, Olivia. En tant que manager et d'amateur de musique, je dois reconnaître que tu as un talent certain. Tu es très jeune, probablement trop jeune...
Et c'est à elle que je tendis ma carte.
-Mais si tu veux tenter le coup avec moi, je pourrai peut-être t'aider tant pour une éventuelle future carrière que pour la recherche de ton paternel. Mais ce ne sera pas sans quelques conditions. Je ne compte pas faire de toi une star du jour au lendemain. La première condition : je veux pouvoir entrer en contact avec ta mère. Un numéro de téléphone suffira. J'espère pour toi que t'as pas fugué !
Je lui donnai alors un stylo et une deuxième carte de visite pour qu'elle puisse écrire le numéro au dos avant de continuer.
-Tu as toutes mes coordonnées sur la carte que je t'ai donnée. Si tu choisis d'essayer, viens me voir dans trois jours à la tour BSC à Downtown à 15:00.
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Jeu 9 Mar 2017 - 3:38
Because we can
ft. Dom Holder, Jack Perry & Orion C. Valli
Normalement, j’adore lancer des vannes et voir l’effet qu’elles ont sur les gens mais cette fois, je ne l’ai pas anticipé pourtant, s’ils avaient eu des chapeaux sur la tête, Dom et Jack les auraient vu s’envoler sous l’effet de la surprise, et les yeux exorbités, comme dans les dessins animés du dimanche matin à la télé.
Dom reste muet, bien que visiblement très abasourdie par ma pseudo confidence alors que les hamsters cérébrales de Jack vont à mille à l’heure, comme s’il évaluait toutes ses anciennes relation et trouver la possible faille qui m’aurait fait naître.
C’est drôle, sans l’être.
- C’est quoi, ton nom de famille, Olivia ?
- Cortez. Je me nomme Olivia Cortez.
Je lève les yeux et je regarde le manager en devenir, toujours agenouillé devant moi, tout comme Dom – une femme prend rapidement goût d’avoir les hommes à genoux devant elle - et je lâche un long soupire.
Cortez ne me va pas. Je n’ai jamais eu l’impression d’être une latino, et je sais que cette mentalité à souvent blessé ma mère. Mais regardez-moi bien. Pâle, blonde, yeux bleu-vert, ai-je vraiment l’air d’une latino ? Olivia passe toujours, on n’a qu’à penser à la belle Olivia Newton Jones, la belle Sandy de Grease, et ajoutez n’importe qu’elle nom de famille, Smith et voilà je suis une américaine pure souche.
Je tourne la tête vers Dom et je pose ma main sur son avant-bras. Il ne m’en veut pas pour l’argent, et qui plus est, il m’offre sa part ! Un jour, je lui rendrai au centuple tout ce qu’il a fait pour moi.
Je prends une nouvelle gorgée de coca mais le liquide me reste un peu coincé dans la gorge. Mes confessions ne m’ont pas soulagé autant que je le pensais, mais l’adage voulant qu’une faute avouée soit à moitié pardonné s’avère vrai puisque l’un comme l’autre ne m’en tiennent pas rigueur.
- Écoutez…Surtout toi, Olivia. En tant que manager et d’amateur de musique, je dois reconnaître que tu as un talent certain. Tu es très jeune, probablement trop jeune…
- Je viens d’avoir seize ans !
Je m’objecte presque avec un peu trop de conviction mais je me ravise voyant qu’il me tend sa carte d’affaire. Une vraie de vrai. Et il me la tend, à moi ! Je suis à deux doigts de me lever et de faire une danse de la joie bien de mon cru.
- Mais si tu veux tenter le coup avec moi, je pourrai peut-être t’aider tant pour une éventuelle carrière que pour la recherche de ton paternel. Mais ce ne sera pas sans quelques conditions. Je ne compte pas faire de toi une star du jour au lendemain. La première condition : je veux pouvoir entrer en contact avec ta mère. Un numéro de téléphone suffira. J’espère que t’as pas fugué !
- En fait, si sortir par la fenêtre de sa chambre, la nuit en laissant une note sur le lit entre dans la catégorie des fugues… , je tousse et reprend une gorgée de coca En fait, quand je suis partie, je n’ai pas prévenue ma mère mais elle sait que je suis à Los Angeles et que je demeure chez Dom. Elle sait que mon rêve est de devenir chanteuse. Elle ne pensait pas, cependant que je viendrais jusqu’ici.
Je soupire, j’ai la tête qui recommence à tourner. Mais tant qu’à lui dresser un portrait de mon arrivé ici, aussi bien aller jusqu’au bout. D’autant plus qu’il propose de m’aider – ce qui m’éviterais de claquer tout mon fric pour un détective - l’évidence parle d’elle-même.
- Un soir, ma mère et son mari me pensaient endormis mais bien entendu, j’écoutais la conversation depuis le haut de l’escalier. Ils se disputaient au sujet de mon père. J’ai appris ce soir là que ma mère lui envoyait de temps en temps des photos de moi. Ma mère argumentait prétextant qu’il avait tout de même le droit de savoir alors que son mari, lui, a pestiféré en disant « Fait le donc venir de Los Angeles tant qu’à y être, on fera un BBQ ! ». Alors voilà, je sais donc qu’il est ici. J’ai aussi une photo mais, si abîmée par le temps et mes heures de contemplation qu’on y reconnait plus tant les visages.
Jack me tend une seconde carte ainsi qu’un style afin que je puisse lui donner à mon tour les coordonnées nécessaires. Je ne bronche pas, bien que l’idée qu’il entre en contact avec ma mère me déplaise. Mais j’obtempère, inscrivant les onze chiffres du numéro à la maison ainsi que ceux au travail de ma mère. Et par soucis de précision, j’ajoute même le nom de ma mère. C’est du service ça mon ami!
- Tu as toutes mes coordonnées sur la carte que je t’ai donnée. Si tu choisis d’essayer, viens me voir dans trois jours à la tour BSC à Downtown à 15 :00. Dom sait où c’est.
J’esquisse un sourire ultra radieux, tous mes malaises envolés. Je peine a contenir ma joie, en fait je n’en ai même pas envie. Alors je me laisse aller sur Dom lui sautant au cou, bien qu’il soit toujours agenouillé. Je m’en fiche que l’on tombe à la renverse sur le gazon, je rigole comme une folle dingue. Un manager m’a donné sa carte. À moi ! Et sans Dom, ça ne serait jamais arrivé…pas aussi vite en tous les cas !
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Sam 11 Mar 2017 - 19:58
Because we can
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Je n'étais pas monté sur mes grands chevaux quand Olivia avait avouée avoir demandé plus pour le concert sans mon parler avant, cherchant même a vouloir me le cacher et garder une partie pour elle. je comprenais, et de toute façon m'énerver sur elle pour ça n'aurait rien changé.Elle venait de faire une crise d'angoisse et sûrement que les aveux pour Jack et moi lui ont coûtés un grand effort. Jack repart dans son grand discours de manager, s’intéressant beaucoup à Olivia, sa famille et le pourquoi du comment de sa présence ici. Un trop grand intérêt, à mon goût. Et quand il sortit sa carte, deux cartes (!) avec un stylo, je soupirais. Je le sentais venir. Il va jouer les bon samaritain et lui proposer les monts et merveilles comme BSC s'est si bien le faire.
Je détournais le regard, agacé de le voir lui promettre une grande carrière grâce à lui. Il lui proposait même son aide pour trouver son père. Je ne viens pas de dire la même chose? C'est moi qui joue le grand frère depuis un certain temps maintenant non? Il pense pouvoir me la pendre, juste parce que elle à du talent et qu'il ne m'aime pas? C'est sûr qu'avoir la gamine à portée de main sans un emmerdeur qui la surveille, c'est plus facile.
Mais que pouvais-je dire? Olivia m'a déjà prouvé depuis longtemps qu'elle est capable de se débrouiller, et je n'ai aucun droit sur elle. Si elle veut partir et suivre le blondinet, je la laisserais faire. Il venait à peine de faire sa connaissance que déjà il se sentait affublé d'une mission: en faire une étoile pour lui prendre les 3/4 de ses revenus.
Livia semblait vraiment heureuse de cette nouvelle, et je la sentait vibrer de joie sous mon bras encore posé sur ses genoux, sa petite main fraîche m'enserrant le bras. Je la regardais, évitant vraiment de laisser le costard-cravate hors de mon champ de vision. Je souriais, pour elle et ses yeux pétillants. Dean aussi, on échangeait des regards entendus. Quoi que Jack réussira à obtenir d'elle, je ne serais jamais loin, et je compte bien foutre le bordel si elle devait me revenir en larmes.
- Tu as toutes mes coordonnées sur la carte que je t’ai donnée. Si tu choisis d’essayer, viens me voir dans trois jours à la tour BSC à Downtown à 15 :00. Dom sait où c’est.
Ouai... et pas par choix. Je ne pris même pas le temps de me tourner vers lui pour lui lancer un regard vide, Olivia m'attérrissait dessus, me prenant dans ses bras, et déstabilisés on tombait à la renverse. Je rigolais, heureux de la voir heureuse, et heureux de voir que c'est encore à moi qu'elle donne une marque d'affection. Demain, je l'emmène faire des folies en boutique, je la laisserais manger une tonne de bonbons si elle veut. Je ne sais pas combien de temps elle va rester, alors j'ai bien l'intention d'en profiter.
Avec elle dans mes bras, je me relevais et la soulevais de terre, la ballotant comme un sac à patates. Dean vint la chatouiller, moi je lui faisais de gros bisous bruyants sur la tempe.
"Bon, on rentre à la maison? Si tu veux qu'on fasse les boutiques demain, faut bien dormir!"
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Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Dim 12 Mar 2017 - 12:07
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ft. Olivia Cortez, Dom Holder & Orion C. Valli
Cortez... ? Je regardai plus attentivement la jeune fille. J'y connaissais pas grand chose en génétique, mais elle avait pas une tête de Cortez à mes yeux... Elle était blonde, avait les yeux clairs, la peau très pâle encore pire que moi... Vous pouvez me dire ce qu'il y a de « Cortez » là-dedans ? Pas étonnant que la gosse se soit cassée pour aller voir au-delà de la frontière si les gens lui ressemblaient un peu plus.
Je ne relevai pas sa remarque comme quoi elle venais d'avoir 16 ans … Parce que c'était bien ce que je disais. Elle était jeune. Mais je lui avais filé ma carte quand même.
Et si j'espérais qu'elle n'avait pas fugué, ben, c'était raté. Je soupirai en entendant son histoire... Mais mon attention fut vite déviée du fait qu'elle s'était enfuie de chez elle en l'entendant raconter pourquoi elle s'était taillée...
Mouais... C'était pas cool de la part de ses parents et ça avait du faire un choc à l'adolescente de savoir que son paternel avait régulièrement des photos d'elle... Et apparemment, la fille avait une photo aussi mais usée... On était bien, avec ça... Si le gars avait des photos de sa gamine et n'avait jamais cherché à entrer en contact, c'était sûrement le roi des cons... Ou en tout cas, il n'avait pas envie de la voir... Alors est-ce que ça valait vraiment le coup de chercher après ?
Pour la gosse, ça comptait apparemment. Et comme j'étais personne pour juger, autant qu'elle se fasse son idée par elle-même...
Ça faisait beaucoup d'informations d'un coup, pour moi. Alors je choisis de ne pas relever pour l'instant, me contentant de lui demander de me filer le numéro de téléphone de sa mère, ce qu'elle fit, m'écrivant carrément les coordonnées compètes, ce qui était pas plus mal. Pour la suite, on verrait bien si Olivia se pointerait au rendez-vous que je lui avais donné.
J'avais à peine terminé ma phrase et elle m'avait à peine rendu la carte avec les informations dont j'avais besoin qu'elle sautait au cou du batteur... La crise d'angoisse était passée, apparemment. Pendant qu'elle manifestait sa joie avec ses deux amis, je rangeai la carte dans la poche de mon costume et lançai un dernier :
-Dans trois jours. Sois à l'heure.
Avant de m'éclipser, les laissant à leur joie. Au moins, ça aura fait la journée de cette gamine que j'avais la sale impression d'avoir déjà vue quelque part.
Je sortis de la tente et rejoignis les convives adultes pour des conversations plus classiques... Mais je ne faisais plus qu'à moitié attention à ce qu'on me disait alors qu'un plan d'action prenait forme dans mon esprit.
Sujet: Re: Because we can ! [TeRmInÉ !] Sam 18 Mar 2017 - 20:17
Because we can
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Je flotte. Je ne vois pas de meilleurs mots pour décrire comment je me sens. Je suis toujours pendu au cou de Dom, je ne le lâche pas. Je viens de donner mon premier [presque] vrai concert, les gens étaient si enjoués que l’expérience n’en fût que plus magique.
Dom et Dean ne m’ont pas lâché, comme toujours, et même pas engueulé pour l’argent que j’ai demandé en surplus et, en prime, j’ai rendez vous avec un agent – un vrai – pour discuter de ma carrière et de mon père !
Jack me laisse sa carte, en échange je lui donne les coordonnées de ma mère puis, il quitte non sans me rappeler la date et l’heure de notre rendez-vous.
J’hoche de la tête et, une fois qu’il fut hors de notre tente, je pousse un cri de joie.
- Dom !! Dean !! Vous vous rendez compte ? J’ai ma chance ! Je n’y serais jamais arrivé sans vous ! J’suis tellement heureuse !! Et j’vais peut-être même retrouver mon père !!
Je délaisse Dom, le temps de faire la bise à Dean qui n’a pas été qu’un acteur de soutient dans toute cette entreprise.
Je suis peut-être une sale gosse égocentrique mais je ne suis pas totalement égoïste. Je suis consciente que la majeur partie de ma chance, ici, à Los Angeles, vient surtout du fait que je suis tombé dès mon arrivé sur les bonnes personnes et ça, rien au monde ne pourra changer ça. Dom et Dean, à jamais gravés dans mon cœur.
Il se fait tard et la fête devient plus intime alors que plusieurs invités qui ne sont que pour la plupart que des amis quittent, laissant que la famille proche à ses festivités.
Angelica vient nous remettre le reste de la somme promise et bien que Dom est dit plutôt qu’il me laissait sa part, je me sens très mal à l’aise d’Accepter l’enveloppe.
Nous plions bagage, tassant tant bien que mal tout ça dans la bagnole de Dean. Je me retrouve confiné à l’arrière, coincée entre l’ampli et la grosse caisse de Dom. Malgré tout, je n’arrive pas à effacer le sourire qui illumine mon visage.
Dean m’expédie au lit. Lui et Dom videront la voiture tous les deux. Il faut décoder qu’en fait, ça ira plus vite sans moi pour nuire.
Je ne rechigne pas et j’entre dans la maison. Un passage rapide sous la douche et j’enfile mon pyjama mais avant de me glisser sous les draps, je prends l’enveloppe d’Angelica et j’inscris dessus : « Dom et Dean, voici toutes mes part du loyer en retard et à venir… Je vous aime ! »
Je laisse l’enveloppe sur la table de la cuisine et je file me mettre au lit. J’ai vécues assez de belles émotions pour meubler ma nuit de rêves.