Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Sujet: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Mar 20 Nov - 17:31
Serious Talk ft. Bailey North et Hank North
C’était la troisième putain de fois que je gerbais sur cette putain de soirée – troisième !
Je m’étais regardé dans le miroir des toilettes du Gauman’s Chinese Theatre où se tenait l’avant-première de mon film – Homerun. J’avais une sale tête et tout ça était entièrement la faute de Jim ! Depuis la date en Belgique j’avais dû arrêter la drogue pour qu’il me lâche la grappe – résultat j’étais en manque… Même le maquillage n’arrivait pas à me rendre moins pâle.
Erik m’avait conseillé d’aller au Snow White demander des conseils avant de reprendre la tournée – ce que j’avais refusé catégoriquement. Il n’était pas question que je remettre les pieds dans cet endroit rempli de tortionnaires ! Je préférais gérer moi-même ! Seulement, ce n’était pas tellement facile surtout que j’avais passé quelques dates à essayer de déjouer la surveillance de Jim – ça avait fonctionné un temps seulement. Depuis, je ne prenais plus rien et le manque me rendait malade.
J’avais passé de l’eau sur ma figure et j’avais remis mes lunettes teintées qui cachaient la misère. Il était tant que j’aille prendre part à l’afterparty qui venait de commencer. Le film avait remporté les applaudissements des critiques venus pour voir le film et de tous ceux qui avaient été invités pour cette avant-première. Ne restait plus qu’à fêter ! Je l’avais bien mérité !
J’étais sorti des toilettes et j’étais tombé nez à nez avec Victoria Hunter qui tenait dans ses bras – l’infâme – Tony. -Dany… Tu peux le reprendre un peu. Je l’ai tenu pendant toute la durée du film. Ian commence à être jaloux et j’aimerais aller le rejoindre pour le féliciter et passer la soirée avec lui,dit-elle sur un ton un peu ennuyé mais doux quand même.
J’avais presque oublié ce détail – putain… J’avais été obligé de prendre Tony avec moi à cette petite fête. Erik avait une affaire importante à régler pour moi – je vous passerais les détails – et la baby-sitter était malade. Comme le gamin ne savait pas encore se garder tout seul – dommage… - j’avais été contraint de l’emmener avec moi. Chose particulièrement embêtante vu que sa mère – biologique, je veux dire – était présente avec Hank North. Bien que je ne les avais encore vu que de loin depuis le début de la soirée – ça n’empêchait que c’était embêtant !
Non – je n’avais pas vraiment envie de le reprendre maintenant ! -Papa ! Bras… Tony… Bras…, dit Tony et tendant les bras vers moi.
J’avais ignoré Tony. -Donne-le à Lilah… Tu sais, l’assistante de production. Donne-le à elle. C’est elle qui l’avait pendant les interviews avant le film, dis-je pour essayer de me défaire de Tony pour le reste de la soirée.
Cette idée ne semblait pas du tout plaire à Victoria ! -Non ! Je n’irais pas le donner à Lilah ! Je ne sais même pas où est Lilah et Ian commence vraiment à s’impatienter ! C’est ton fils, Dany ! Occupe-toi de lui !, dit-elle furieuse avant de donner un bisou sur le front du gamin et de s’adresser à lui.Tu vas rester avec ton père, Tony,rajouta-elle avant de déposer le petit à terre sur ses deux pieds. A tout à l’heure, Dany !
Elle s’était éclipsée et m’avait laissé avec Tony devant les portes des toilettes. Putain ! Les femmes ! Je vous jure !
-Papa ! Bras ! Bras Tony !,dit la vile créature de l’Enfer en levant ses bras vers moi.
Putain, tu sais marcher non ?!
-Nun capisco l’inglese*, dis-je à l’encontre de Tony.
Tant que tu ne parleras pas Italien, vile créature de l’Enfer, tu n’auras rien. -Si !,lâcha-t-il fâché et en tapant une fois du pied sur le sol. -No…, dis-je en passant à côté de lui les mains dans les poches prêt à l’abandonner là s’il ne voulait pas marcher.
Il avait marché pour me suivre. Dio mio – il marche vite ! J’avais ouvert la porte qui nous ramenait dans la grande salle où des tables hautes avaient été installées pour l’afterparty. Les critiques se mêlaient aux invités et aux acteurs – de tout type – du film.
Il fallait que je trouve Lilah !
J’avais laissé Tony passer la porte et elle s’était refermée derrière lui.
-Bras ?, demanda Tony alors que je regardais vers les gens pour essayer de trouver Lilah du regard.
Dio mio – elle était cachée où celle-là ? -Trouvé !, dis-je tout heureux. Viens, vile créature de l’Enfer. J’ai retrouvé ta nounou d’un soir !, rajoutais-je en prenant Tony dans mes bras.
Je m’étais mêlé à la foule – il fallait que je rejoigne Lilah qui était à l’exacte opposé de l’endroit où j’étais. Comment tout traverser sans se faire arrêter en chemin alors que j’étais le producteur du film ? Mission impossible – surtout quand il y avait une table avec du whisky en chemin… Je m’y étais arrêté – j’avais soif ! J’avais déposé Tony par terre le temps de savourer ce très bon whisky. Mon meilleur remède contre le manque.
Pendant que je buvais, je n’avais pas vu que Tony s’était fait la malle pour aller se promener dans la salle.
*
Spoiler:
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Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Mar 20 Nov - 18:36
Serious Talk
ft. Hank & Daniele
J’ai les pieds en compotes… Baby North s’en donne à cœur joie sur ma vessie et mon dos, j’en parle même pas ! J’aurais toutes les raisons du monde de faire la tête, de chigner pour rentrer à la maison mais je reste tout sourire au bras de Hank parce que c’est son soir. Nous sommes dans son élément, bien que, même là encore la foule pour lui ce n’est pas sa tasse de thé.
Les gens nous parlent, ils le félicitent en reconnaissant encore une fois, son talent indéniable devant la caméra. Je supporte difficilement cependant quand certains se permettent de toucher mon ventre pour appuyer leur félicitation mais encore là, je réponds de mon plus beau sourire et je ne repousse personne même si j’ai l’impression qu’à force, ma fille aura les empreintes d’un peu tout le monde sur le corps.
Mais malgré tout ça, le plus difficile aura été de voir que Daniele Ricci est venu accompagner de… Tony ‘’Dany’’ Ricci, notre fils. Parce qu’on dira ce qu’on voudra, et non plus que j’ai la prétention de revendiquer le titre dont je me suis moi-même défait, je l’ai mis au monde et ça, personne ne pourra jamais efface cela.
L’envie de traverser la salle et aller le voir m’a traversé l’esprit une bonne demi-douzaine de fois par minute. J’ai eu du mal à regarder le film, tournant sans cesse vers Victoria Hunter qui l’a eu dans ses bras pendant tout le temps qu’à durer la projection. Et je me suis demandé si, quelque part, Hank n’avait pas lui même lorgné vers le fils de Victoria avec le même sentiment que moi.
J’crois pas non.
Il semble serein avec l’idée d’être le père d’un gamin qu’il ne connaîtra pas.
Pas moi.
Je ne pourrai jamais effacer ce que j’ai fait et chaque jour, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour assumer mon fardeau de culpabilité. Je réussis plutôt bien mais de me retrouver dans la même pièce que mon fils… c’est comme me trancher à nouveau les veines, d’ailleurs, j’ai ressentis des picotements dans mes cicatrices.
Jusqu’à présent, nous avons observé une distance suffisante avec mon fils. Pas besoin d’en avoir parlé, Hank et moi, pour qu’on en vienne à ce consensus. Ou alors ce n’est que le fruit du hasard et je trouve réconfortant l’idée que ce soit venu de nous deux.
Qu’importe.
Sauf qu’à un moment, ma vessie n’en peut tout simplement plus et je murmure à l’oreille de Hank en grande conversation avec Dylan, de bien vouloir m’excuser. Ça aussi, ça se passe de commentaire. Mon mari sait pertinemment que je fais pipi aux 10 minutes maintenant.
Le temps d’un baiser puis je m’éclipse.
Il fait bon de se retrouver dans la salle de bain des femmes. C’est plus frais que dans la salle et, après avoir soulagé ma vessie et lavé mes mains, je retire mes chaussures pour reposer un peu mes pieds.
Ils sont enflés et je doute être capable de mettre à nouveau mes souliers.
Tant pis !
Les gens comprendrons qu’enceinte, il y a des choses qu’on ne contrôle pas !
En ouvrant la porte de la salle de bain, mes souliers d’une main, je vois passer un petit bout de choux qui court et se dirige tout droit vers les grandes portes tournantes donnant sur l’extérieur.
- Da… Tony ! Reviens ici !!
Je crois que mon cœur s’arrête au moment ou il s’engouffre dans le tourniquet des portes tournantes et que je le vois s’arrêter sur le trottoir. Mais comment est-ce possible ? Comment a-t-il pu échapper à la surveillance de… ok non vaut mieux pas que je termine cette réflexion !
J’entre dans les portes à mon tour et je pousse lentement pour qu’elles tournent mais très lentement. Je ne veux pas effrayé le petit qui pourrait tomber et rouler dans la rue mais je ne veux pas non plus prendre une éternité et risque de le voir se faire kidnapper sous mes yeux !
On est un peu… dramatique enceinte.
Quand j’arrive à l’extérieur, je m’accroupie pour faire face au petit qui n’a pas bougé d’un poil.
- Tony, viens, on va aller trouver ton papa. Tu veux venir voir papa avec moi ?
- Papa, veux bras papa !
Ben en attendant, ce sera les bras de maman.
De nouveau, je m’engouffre dans le tourniquet des portes tournantes et j’entre dans le hall du Grauman's Chinese Theatre.
- Encore !
- Tu aimes ça, jouer dans les portes ? C’est rigolo mais, ça le sera moins quand ton papa va me voir avec toi dans les bras…
Il est lourd, mon petit bonhomme ! Mais pas encore assez pour que je le remette par terre. De ma main libre, puisque j’ai fait tomber mes chaussures je ne sais où, je tire sur la porte qui mène dans la grande salle où se trouve tout le monde et mon regard croise celui de Hank.
C’est peut-être mieux que ce soit lui, avant Daniele.
Je sais que je n’ai strictement rien à me reprocher mais j’ai quand même peur de la réaction de Daniele si je lui ramène son… notre!, fils. Vaut mieux que ce soit Hank et peut-être que lui, il saura lui expliquer l’incident.
Billy Lighter
Spoiler:
J'éditerai si nécessaire, Hank, en lien avec ce que je t'ai mp
Hank North
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Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Mer 21 Nov - 21:34
Serious Talk
ft. Bailey North, Daniele et Tony Ricci
L’avant-première de Homerun… J’étais mitigé… pas au sujet du film. Le film était bon, sans pour autant d’être un chef-d’œuvre ou un film transcendant… un gentil petit film familial avec ce qu’il faut dedans, sans pour autant tomber dans la mièvrerie. J’étais fier du travail qu’on avait fait parce que ça allait toucher un large public...
Sauf que moi, le public, je l’aimais bien quand il y avait un écran entre lui et moi… Et aussi que je ne sois pas obligé d’être moi, bien planqué derrière un personnage qui vivait des chose… Et auquel finalement, je ne faisais que prêter ma tête.
Mais bon, il fallait que je fasse un effort, là… Alors ce fut très simple, étant donné que je n’avais pas le choix. Et bien je n’étais pas vraiment là… Non. Hank North était bien pépère dans son fauteuil à regarder la télé au fin fond de son propre crâne… Une télé qui rediffusait l’avant-première.
Et dehors, il n’y avait qu’une sorte de zombie qui se laissait gentiment faire, le temps que ça passe. Comme si j’avais pris tous les anxiolytiques que j’avais à la maison d’un seul coup… Mais ce n’était pas le cas… j’en avais seulement pris trois avant de rejoindre ni vu ni connu Bailey dans la voiture.
Du coup, je m’étais prêté au jeu des journalistes avant la projection, sans chercher après, mais sans remballer personne non plus. Je serrais un peu plus mon épouse contre moi quand on était dans le collimateur des flashes des photographes, déposant même çà et là un baiser sur la joue ou le front de Bailey, une main sur son ventre de plus en plus rond.
Elle était agitée, la pauvre petite…
Moi ça allait, je sentais plus grand-chose si ce n’était les petits coups qu’elle donnait pour protester.
On croisa un tas de gens que je connaissais et encore plus des gens que je ne connaissais pas. Mais n’empêche que le prochain qui mettait sa main sur le ventre de Bailey, shooté ou pas, j’allais l’envoyer sur Mars.
A part ça… Oh et ben ça m’arrivait de sourire bêtement à Bailey…
On avait rencontré Vicky et Ian qui était super fier, évidemment. Et pour cause, il était vraiment bon dans ce film, et comme je lui expliquai, ça lui permettait de se faire voir autrement que sous les traits du Roi Damon… Ici, il donnait une image plus sympathique et prouvait qu’il pouvait tout jouer.
Pendant la projection, j’avais enlacé la main de Bailey de la mienne… J’avais joué avec sa main pendant tout le film en fait… Ou j’avais caressé Baby North qui avait fini par se calmer un peu, à force de caresses… Qu’Irène prenne ça dans les dents, tiens…
Bref, j’aimais pas plus que ça regarder les films dans lesquels je jouais… Ça donnait une impression très bizarre. Parce que c’était moi, mais pas moi… Tout comme j’étais là et pas là, en ce moment… Enfin bref… C’était un peu comme cette impression qu’on a quand on se place entre deux miroirs mis face à face… Et qu’on est projeté à l’infini…
Bref… Tout ça pour dire que la soirée continua et que pour Bailey, ça devenait une véritable torture… J’étais d’ailleurs en train de me dire que ça allait devenir une excellente excuse pour s’éclipser… Mais d’abord, je voulais finir ma conversation avec Dylan qui… pour finir, n’allais jamais finir. Fallait dire que ce qu’on se racontait était intéressant ! Après tous, le dernier match des Dodgers de Los Angeles avait été mémorable !
Bailey m’embrassa, m’annonçant discrètement pour la millième fois de la journée qu’elle devait aller aux chiottes. Je passai une main sur son visage avant de la laisser aller. Putain, tout ça devait être une véritable torture au point qu’il y avait des fois où je m’en serais presque voulu de l’avoir mise enceinte.
On en avait pas encore fini de refaire le match, et toute le championnat, accessoirement, que Bailey revint et croisa mon regard de loin. Et mes yeux s’ouvrirent tout rond quand je vis qu’elle avait un enfant dans les bras.
Je baissai les yeux (je n’avais pas fort le choix) vers Dylan.
-Heu… Ouais… On va gagner, de toute façon. Tu m’excuse, j’ai un kidnapping sur les bras…
Je me faufilai jusqu’à Bailey et Anthony Ricci.
-Ça va, chérie ? Qu’est-ce que…
Je secouai la tête… avant de regarder autour et de voir Ricci plus loin en compagnie d’une bouteille de whisky. Je passai une main dans mes cheveux.
-On devrait aller le rendre à Daniele avant qu’il ne t’accuse de kidnapping… Comment est-ce que tu… vous vous êtes retrouvés, toi et Tony ?
Je passai un bras autour des épaules de mon épouse et elle me raconta le « problème » alors qu’on marchait vers Daniele.
-Mouais… Et garder un œil dessus, il fait pas ?
Je fis un clin d’œil à Bailey…
-Tu as bien fait, Bailey.
Je laissai tomber ma main sur l’épaule de Daniele.
-Salut, Daniele… On te ramène Tony qui vient d’essayer de fuguer… Encore un peu et il se faisait écraser que personne n’aurait rien vu…
J’espère que ce genre de connerie ne m’arrivera jamais avec Baby North.
Billy Lighter
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Dernière édition par Hank North le Sam 24 Nov - 16:03, édité 2 fois
Daniele Ricci
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Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Jeu 22 Nov - 18:12
Serious Talk ft. Bailey North et Hank North
J’avais à peine bu un verre de whisky qu’un journaliste – que je ne connaissais même pas – est venu m’aborder. J’avais déjà fait quelques interviews avant la projection du film mais il semblerait que certains ne soient pas encore repus. Comme celui-ci qui s’était présenté comme étant un critique de cinéma pour un magazine que je ne connaissais même pas. Un petit jeune qui voulait se faire ça place – ce n’était rien d’autre que ça.
Il avait un petit air désagréable. On aurait dit le pendant pour la presse spécialisée en cinéma d’Axel Moriarty. Il avait qualifié mon film de « bon divertissement pour les fêtes de Noël ». Sur le ton qu’il l’avait dit, c’était un critique. Premièrement, ce n’était pas un film de Noël – c’était un film tout court. Deuxièmement, le but était d’en faire un divertissement. Le but était atteint. Je l’avais remis à sa place à la façon Ricci. Le gamin avait été à court de phrases assassines et de critiques faciles après ça. On voyait bien que c’était la première fois qu’il m’interviewait. Des gars comme Moriarty ou Sørensen auraient tenu un peu plus la distance.
Seulement, lui, n’y était pas arrivé et c’est tout penaud qu’il était reparti. J’en étais où ? Ah oui – le whisky. J’avais pris les bouteilles parce que le verre se vidait trop vite et je m’étais adressé à Tony – sans le regarder.
-Putain, les critiques de cinéma sont encore pires que les critiques de musique, tu ne trouves pas ?, demandais-je à Tony sans le regarder.
Je n’avais eu aucune réponse. Putain, il m’ignorait sto’ bastardo di Tonio ?! J’avais baissé les yeux vers là où j’avais laissé le môme. Il n’y avait plus personne. -Putain !!, lâchais-je surpris de ne plus voir Tony à mes pieds. Dove sei ?!*
J’avais regardé vers la salle les yeux grands ouverts pour chercher Tony des yeux – putain, mais où il s’était barrée cette vile créature de l’Enfer ?!!!
Mon cœur s’était emballé mais avant que je n’ai pu réfléchir à comment réagir j’avais sentir une main se poser sur mon épaule. Je m’étais vivement retourné. Hank North et Bailey North – avec Tony en prime.
Mamma mia – elle l’avait dans les bras !
Hank avait dit que Tony avait essayé de fuguer et qu’encore un peu la vile créature de l’Enfer se faisait écraser sans que personne ne le voie. -Putain, j’ai tourné la tête une seule seconde !, dis-je à cran.
J’avais regardé vers Tony qui était blotti dans les bras de Bailey.
-Stupido !, lâchais-je les sourcils froncés à l’encontre de Tony. Tu ne peux pas rester en place quand on te le demande ?!
Le gamin allait pleurer – putain, je n’ai fait que l’engueuler un peu !
-Un Ricci nun piagne mai !**, répliquais-je à ses débuts de sanglot.
J’avais regardé Hank et Bailey.
-Merci… Je crois que c’est la bonne formule, dis-je pour les remercier d’avoir retrouvé le fugueur.
J’avais regardé Bailey. Ma seule crainte – là – s’était qu’elle le reprenne avec elle. J’avais déjà vu quand j’avais croisé Bailey au studio cette expression qu’elle avait sur le visage. J’avais eu l’impression qu’elle aurait voulu le garder pour elle – me le reprendre après me l’avoir imposé.
-Même si c’est quand même bizarre que ça soit toi qui tombe dessus, dis-je avec un sourire en coin à l’encontre de Bailey.
J’avais tendu les bras vers Tony et Bailey pour qu’elle ne le rende. Je cherchais depuis tantôt des bras pour y déposer Tony et il était tombé dans ceux dans lesquelles je ne voulais pas qu’il tombe…
*
Spoiler:
Où es-tu?
**
Spoiler:
Un Ricci ne pleure jamais
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Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Jeu 22 Nov - 21:43
Serious Talk
ft. Hank & Daniele
Si j’avais pu éviter de me retrouver avec mon fils dans les bras, je l’aurais fait. Non pas que j’en meurs pas d’envie mais je sais très bien que Daniele ne sera pas content quand il s’en rendra compte et pire encore, c’est si il ne décide pas de m’accuser de je ne sais quoi !
Mais non… je n’ai rien à me reprocher. Si je ne l’avais pas vu, je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu lui arriver. Moi, au moins, je l’ai déposé en lieu sûr… quoi que vu le manque d’intérêt que Daniele lui porte, je peux me questionner sur ses habiletés à être un bon père pour notre fils.
C’est donc avec une certaine appréhension que j’entre dans la salle avec le petit dans les bras mais, heureusement, le premier que je croise, ou plutôt qui me voit est mon époux. Il me rejoint très rapidement et, après un bref échange, il comprend que si j’ai mon fils dans les bras, c’est uniquement parce que je ne pouvais pas le laisser seul à lui-même.
Il aurait pu le prendre pour le rendre à son père mais je le garde dans mes bras alors que nous avançons vers Daniele.
Avoir Tony dans mes bras, le sentir se blottir tout contre moi, j’ai le cœur à l’envers et ça fait comme s’il me chatouillait. Je sais que ce n’est que pour quelques minutes mais j’en profite pour graver cette sensation dans ma tête.
La réaction de Daniele ne me surprend qu’à moitié. Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’il ‘’ blâme’’ le petit pour sa propre étourderie. Ce n’est qu’un enfant, à quoi il s’entendait ?
Mais qui suis-je pour le reprendre sur ses habiletés parentales ?
Cependant, après un merci qui semble lui coûter une partie de son âme, pour ce qu’il en reste, il avance une remarque dont je me serais bien passée.
- Faut croire que malgré tout, une mère restera toujours une mère et qu’être au bon endroit au bon moment c’est inné !
Daniele tend les bras et je lui rends Tony sans opposition bien que j’aurais aimé le garder dans mes bras plus longtemps voir, le ramener chez moi.
- Ça m’aurais fait réellement plaisir de veiller sur lui ce soir, ici ou ailleurs, si tu n’avais personne pour en prendre soin pendant la projection.
Je ne m’avance pas à lui parler d’une quelconque entente mais je ne laisserai pas passer l’occasion de lui faire comprendre que, maintenant que je suis sobre, en paix avec ma tête et mon corps, et surtout bien placé dans la vie et bientôt maman, il peut me considérer dans sa liste de baby-sitter.
L’idéal selon moi serait d’en venir à une bonne entente entre nous deux. Qu’il puisse compter sur moi si besoin et pourquoi pas, me le laisser de temps en temps.
- Il a une cacahuète dans les cheveux…
Qu’il soit dans les bras de Daniele ne dérange pas mon geste de lui retirer l’intrus de ses cheveux et de les lui replacé.
- Si tu veux profiter de ta soirée librement, tu… si tu veux… je peux rester avec lui.
Je tourne la tête pour regarder Hank, je cherche en son regard, un appui ou quelque chose qui me guidera à savoir si j’ai dit ce qu’il faut ou quelque chose que je n’aurais pas due. Je ne suis pas… je ne suis plus folle et je me sens capable de rester avec Tony et comme il semble préférer la compagnie de l’alcool à celle de son fils, ce serait une occasion pour lui de voir que je ne représente pas un danger et pour moi et mon fils de renouer le temps d’une fin de soirée.
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Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Dim 25 Nov - 15:09
Serious Talk
ft. Bailey North, Daniele et Tony Ricci
Bailey avait rattrapé le petit Ricci avant qu’il ne se fasse massacrer par une voiture sur la route. Bon, soit… ok valait mieux ça qu’un horrible accident. N’empêche qu’il valait mieux, maintenant, qu’on aille le rendre à Daniele… ou là la limite, à Vicky, tient... Elle, les gosses, elle savait y faire avec… Mais comme ce fut Daniele que j’aperçu en premier, je proposai à mon épouse d’aller le lui rendre.
Je savais qu’émotionnellement, tout ça devait encore secouer Bailey. Bien que ce qui aurait pu la mettre dans un état pas possible il y avait de ça encore quelques mois seulement semblait aujourd’hui… pas ne lui faire ni chaud ni froid.
Mais elle gérait, peut-être encore mieux que moi… Elle ne fondait plus en larmes, sauf quand la fatigue et les hormones dues à la grossesse lui jouaient des tours, ce que je pouvais… comprendre sans imaginer ce que ça pouvait réellement lui faire, bien évidemment… Et du coup, comme on se connaissait de mieux en mieux chaque jour, même la communication entre nous devenait un peu meilleure… Pas toujours sur le coup, mais parfois après coup, comme quand elle avait eu l’idée d’aller au cour prénatal et que j’avais un peu parlé de ce que j’avais ressenti avant de trouver une alternative pour qu’elle puisse avoir ses réponses, sans que ça ne me fasse angoisser.
A noter qu’on prenait tous les deux plus que notre part de médocs… Bailey, tout à fait légalement et suivant les doses qu’on lui prescrivait… Et moi, au feeling, comme depuis des années.
Bref, tout ça pour dire que même avec Tony Ricci dans les bras, elle ne devenait plus une bombe de nitroglycérine émotionnelle. Sans dire pour autant que ça ne la chamboulait pas quand même un peu.
On arriva donc près de Daniele qui fulmina contre l’enfant que Bailey avait dans les bras. Je mis mes mains dans mes poches.
-C’est que ça court vite, ces petits bouts…
J’allais pas critiquer la réaction de Daniele. Je savais pas comment je réagirais à sa place et je serai probablement le premier à hurler contre ma fille si elle me faisait un jour une frayeur pareille.
J’évitais donc de faire le malin…
Le petit commença à vouloir sangloter dans les bras de mon épouse… Ah ça, mon petit vieux. T’avais qu’à écouter papa et rester là où on t’avait dit de rester.
Daniele nous remercia et je haussai les épaules.
-Y a pas de quoi…
Surtout que c’était Bailey qui avait tout fait, moi j’avais fait que constater qu’elle avait le petit dans les bras.
Je pris une coupe qui passait sur le plateau d’un serveur… L’alcool mêlé au médicament m’anesthésiait encore plus… Et je faisais en sorte de ne pas sortir de ce délicieux état vaporeux. J’avais cassé la gueule à Ricci une fois, apparemment, Jake Snyder lui avait aussi mis sa raclée en tournée, c’était inutile d’en rajouter une couche à la première pichenette.
Même si en gros, il disait que c’était suspect que ce soit Bailey qui se retrouve avec le petit dans les bras.
Ce à quoi Bailey répondit que pour une mère, ça devait être inné… Je pris une clope et l’allumai, gardant mon verre en main.
-Ou alors, c’est juste le karma…
Bailey gérait, rendant Tony à son père et affirmant juste qu’elle aurait bien voulu être à la place de Vicky et s’occuper de Tony pendant le film… J’aurais pas été contre, j’aurais joué avec lui pendant le film… Partagé mon attention entre lui, Bailey et Baby North…
Fumant ma clope, je regardai ce qui se jouait entre mon épouse et le producteur de Homerun. Bailey en profita pour demander si elle pouvait s’occuper du petit pendant la soirée… J’y voyais pas d’inconvénient…
En même temps, on m’aurait demandé mon avis sur une nouvelle offensive au Vietnam que j’aurais aussi répondu que j’y voyais pas d’inconvénient, dans l’état où j’étais. Alors babysitter une soirée… j’avais encore le championnat de football à refaire avec Dylan (puisqu’on venait de refaire celui de baseball), de toute façon, si la soirée se prolongeait…
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Daniele Ricci
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Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Dim 25 Nov - 18:02
Serious Talk ft. Bailey North et Hank North
Ça court vite – ouais… C’est surtout que ça ne tient absolument pas en place ces bêtes-là ! Il ne pouvait pas se poser et attendre sagement ?! Non, il fallait qu’il se casse pour aller se foutre dehors ! J’avais rappelé Tony à l’ordre parce que cette vile créature de l’Enfer n’avait qu’à m’écouter – moi – le grand Daniele Ricci !
Hank m’avait remercié pour mes remerciements. Depuis quand Hank était-il aussi calme ? Putain, il avait pris de l’héroïne ou quoi ?! Quoi qu’il en soit, ça m’arrangeait et ce qui m’arrangeait un peu moins c’était que ça soit sa femme qui soit tombé sur mon vile gosse. Un hasard que je trouvais bizarre – pour ne pas dire « suspect ». Bailey avait plaidé en faveur de son instinct maternel inné qu’elle avait toujours – Hank pensait, lui, au karma. Je ne croyais ni à l’un, ni à l’autre.
-Moi, je pense à un hasard bien pratique pour toi, dis-je en regardant Bailey non sans lever un sourcil d’un air suspect.
J’avais tendu les bras pour qu’elle me rende le môme avant de s’enfuir avec. Tony n’avait pas résisté – il avait même ravalé ses larmes ce qui n’était pas forcément plus mal.
Bailey avait dit qu’elle aurait bien voulu que je pense à elle pour veiller sur Tony ce soir. Elle avait été la dernière à qui j’aurais pensé par peur qu’elle ne s’en aille avec. De plus, j’avais bien plus confiance envers les compétences – avérées ! – de Victoria Hunter qui avait déjà eu un gosse qu’en celles de Bailey North qui avait abandonné le sien devant ma porte.
-Excuses-moi d’avoir pensé à une amie proche dont je connaissais les compétences avant de penser à toi, dis-je sur un ton légèrement sarcastique.
Elle avait envie de s’occuper de Tony, maintenant ? Putain, c’est nouveau ! Elle le foutait devant ma porte et – maintenant – elle le voulait ?! Pourquoi ? Parce qu’elle ne trainait plus dans un caniveau dans l’Eastside ? Parce qu’elle avait le luxe et un mari en prime ? Trop facile ça !
Bailey avait retiré une cacahouète des cheveux de Tony et les lui avais replacé. Le petit n’avait pas protesté – il regardait chacun des protagonistes en silence.
Seulement, sa mère biologique le voulait pour la soirée – plutôt, elle me proposait de le garder pour la soirée. J’avais regardé autour de moi. Je ne voyais plus Lilah – putain… Bailey était une bonne solution de secours… Si elle s’en allait avec le gosse, je saurais où la retrouver. -Pour la soirée... Mais à plusieurs strictes conditions, dis-je en plantant mon regard dans celui de la femme d’Hank North.
Je n’avais pas encore énuméré mes conditions – des conditions non négociables -, j’avais des questions avant.
-Mais avant de te dire les conditions, réponds à ma question… Pourquoi tu as foutu ce môme devant ma porte si c’est pour venir pleurer après maintenant ? Tu n’avais pas de thunes pour t’en occuper et, maintenant que tu en as, tu viens rechercher ton môme ?, demandais-je sur un ton qui n’était pas forcément très amical. Explique-moi, ça m’échappe !
Trop facile – je trouvais ça bien trop facile. Maintenant qu’elle avait de l’argent elle voulait récupérer ce gosse qui avait radicalement changé ma putain de vie ? Je ne suis pas une putain de maison d’accueil pour spermatozoïdes perdus défavorisés…
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Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Dim 25 Nov - 23:53
Serious Talk
ft. Hank & Daniele
Daniele est égal à lui-même : de mauvaise foi. Qu’importe, je sais que je n’ai rien à me reprocher; ce serait plutôt à lui de ce questionné sur ses aptitudes parentales. Amener un si petit garçon à une soirée aussi éreintante est un manque de jugement. Le laisser se balader tout seul en croyant qu’il va demeurer sur place est tout simplement stupide.
Il me faut lui rendre notre fils, puisqu’il me le demande et je le fais, bien que mon cœur semble vouloir se déchirer en deux au moment de le faire. Je ne veux pour rien au monde attirer négativement l’attention sur moi et gâcher la soirée de mon mari.
Sauf que je n’ai pas l’intention de me faire reprocher tout et n’importe quoi sous prétexte que Daniele est en quête du titre de père de l’année !
- Je ne m’attendais pas à être en haut de ta liste de babysitter, ne t’en fais pas ! J’ai simplement dit que, ça m’aurais fait plaisir et rien de plus ! Mais je suis très heureuse que les compétences de ton amie ait suffit à empêcher notre fils de se faire écraser par une voiture !
Elle était où Victoria Hunter quand Tony à décidé d’aller faire de l’exploration urbaine en solitaire ? Elle n’est coupable d’absolument rien c’était à Daniele de garder un œil sur le petit plutôt que de flirter avec une bouteille de whisky.
- Je t’écoute !
C’est de bonne guerre.
Il veut m’imposer des conditions, je peux vivre avec ça. Je peux aussi répondre à n’importe qu’elle de ses questions s’il le veut. Entre lui et moi, ce soir, je ne suis pas la plus mal en point.
Je reste de marbre devant sa question qui vise plus à me blesser qu’autre chose. Mais il rate sa cible parce qu’il ne me fait pas mal non plus qu’il ne m’ébranle. J’ai dû me poser cette question des centaines de fois. Tout autant mes médecins et thérapeute. Qui plus est, je crois légitime que lui aussi ait une réponse à cette question.
- J’ai touché le fond ce soir là. J’étais malade, intoxiquée et effrayée. J’ai cru le laisser au meilleur endroit où il serait en sécurité et où il aurait ce que je n’étais pas capable de lui offrir à ce moment là. Je me suis relevée de ma chute, j’ai demandé de l’aide et j’en ai trouvé. Aujourd’hui je suis sobre, lucide et oui, j’ai envie de connaître ce petit homme mais je n’ai aucunement l’intention de te le prendre puisque j’ose croire que tu t’aies attaché à lui depuis tout ce temps et que lui-même serait ébranlé. Tout ce que je veux c’est de le voir de temps en temps et voir comment les choses se passent.
J’ai vidé mon sac et ça fait du bien.
Quant à Daniele, il serait vraiment hypocrite de sa part de me narguer sur mes anciennes addictions lui qui est en ce moment décrit comme un cocaïnomane et alcoolique. C’est lui aujourd’hui qui touche le fond et qui aurait besoin d’aide.
Loin de moi l’idée de lui faire la remarque.
Ce n’est pas à moi de le faire non plus.
Mais je veux qu’il sache qu’aujourd’hui, je ne suis plus la même qu’il y a un an et que tout ce que je veux, c’est de l’aider à prendre soin de la seule et unique chose que nous aurons bien fait ensemble : notre fils.
Billy Lighter
Hank North
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Who Am I? Age: 42 Date de naissance: 25/05/44 Localisation: San Fernando Valley Birth place: Los Angeles Je suis: nerveux... Song: One Of My Turns - Pink Floyd
Sujet: Re: Serious Talk [PV Bailey & Hank North][TERMINE] Jeu 29 Nov - 21:53
Serious Talk
ft. Bailey North, Daniele et Tony Ricci
J’avais bien fait de prendre ces foutus médocs… encore plus maintenant que les hostilités étaient lancées entre mon épouse et le manager italien. J’étais un peu mal pris, au milieu de ce bordel, mais comme je surfais un peu sur un doux brouillard, que j’entretenais avec un peu d’alcool, ça passait.
Le petit était un peu comme moi, regardant l’un puis l’autre sans vraiment comprendre ce qui se passait. Je comprenais l’envie de Bailey de vouloir connaître cet enfant qu’elle n’avait malheureusement pas été à même de prendre en charge convenablement au moment de sa naissance, au point de devoir se résigner, dans une crise de folie, à l’abandonner devant la porte de Ricci.
Mais… mais je comprenais aussi Ricci qui voyait aujourd’hui débarquer Bailey, avec son ventre rond de récidiviste, en demandant de pouvoir garder le môme pour la soirée. D’ailleurs, si j’avais été à la place de Daniele… j’aurais probablement été beaucoup moins gentil que lui… Et pourtant, on pouvait pas dire qu’il était vraiment sympa.
Fallait bien que je me rende à l’évidence que… ma balance penchait légèrement plus en faveur de Ricci dont je comprenais le point de vue qu’en faveur de ma propre épouse malgré tout l’amour que je lui portais. Je tiquais même presque quand elle l’appelait « notre fils »…
Après, je me voyais quand même mal dire à Bailey qu’elle n’avait qu’à faire comme moi avec Ian et… laisser couler les choses telles qu’elles étaient… parce que le contexte n’était pas le même. J’avais pas donné naissance à Ian et j’étais même pas au courant qu’il était de moi avant de tourner Homerun… pour moi, Ian, c’était juste Ian… Me serait jamais venu à l’idée d’y penser comme « mon fils »… C’était le fils de Vicky en fait…
Alors que Bailey, elle avait quand même élevé ce môme pendant quelques mois avant de péter une durite.
Je jetai un coup d’œil autour de nous… Beaucoup de monde et manquerait plus qu’un journaliste people dans le lot pour que demain, ils titrent que Bailey n’en était pas à son premier coup d’essai pour ce qui était de se faire mettre en cloque par des célébrités.
-Parle moins fort…
J’avais dit ça simplement, sur un ton pratiquement neutre, avant de m’allumer une cigarette.
Daniele, lui, posa des questions… J’aurais pu mal le prendre, m’énerver… Si je m’étais pas douter qu’à la place de l’Italien, j’aurais posé les mêmes questions et d’une façon moins sympa encore. Alors je la bouclais juste, restant aux côtés de Bailey pour la soutenir… Mais la défendre… Non, j’irais pas jusque-là… Pas par sympathie pour Daniele Ricci, sûrement pas. Mais parce que personnellement, je trouvais sa cause indéfendable.
Même si je comprenais, je ne cautionnais pas.
Est-ce que je trouvais Ricci à même d’élever mieux l’enfant que Bailey n’aurait pu le faire à l’époque ? Heu… Non…
Est-ce que je serais à même d’élever Baby North convenablement ? Aucune idée.
Est-ce qu’avait mon mot à dire dans tout ça ? Non. C’était à Daniele et Bailey de s’arranger… C’était leur affaire, pas la mienne, j’avais rien à voir là-dedans.
Est-ce que mes pensées sont complètement bordéliques ? Ouais…
Cela dit, Bailey ne demanda pas la lune non plus. Un droit de visite, c’était plus ou moins ce qu’elle demandait. Restait à voir les conditions de Ricci et…
J’attrapai une nouvelle coupe au vol, déposant l’ancienne, vide, à la place… Plus que deux ou trois heures et je serai dans mon lit… Au final, pour Bailey, si elle obtenait quelque chose, tant mieux… Sinon, tant pis.
Moi, à part constater le résultat des courses et faire avec, j’avais pas grand-chose à faire…
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Elle attaquait Victoria Hunter, là ? C’est pas parce que Mademoiselle Bailey North se trouvait au bon endroit au bon moment qu’elle devait se croire plus compétente que Vicky pour s’occuper d’un môme – moi, je me basais sur des faits concrets. Je n’avais fait que lever les yeux au ciel pour montrer que tout ceci m’exaspérait.
J’avais bien compris que Bailey North n’était pas venue vers moi que pour me rendre ce fugueur de Tony. Elle avait laissé sous-entendre des envies de pouvoir garder le môme – pour la soirée mais je voyais bien que ce n’était qu’un pas vers autre chose. Je suis Daniele Ricci – je comprends les sous-textes. Hank North, de son côté, restait silencieux sauf pour ce qui était de dire de parler moins fort. La salle était bourrée de journaliste et je n’avais aucune envie qu’ils sachent ce qu’il se tramait ici. Surtout que j’étais en passe de faire certaines concessions pour mon confort à moi – et uniquement à cette fin !
C’est ainsi que j’allais confier Tony pour la soirée à sa mère biologique pour qu’elle me lâche la grappe et pouvoir avoir la paix. Seulement, j’avais des conditions qui seront à prendre ou à laisser – si elle les refusait, elle n’aurait pas Tony, ni pour la soirée, ni jamais.
Seulement, j’avais des questions avant de faire part de mes conditions. Savoir pourquoi elle avait décidé de poser ce gosse devant chez moi si c’était pour venir vouloir le voir maintenant. La réponse je pouvais l’imaginer moi-même – seulement, je voulais qu’elle me le dise avec ses mots. J’avais eu le droit à une réponse complète même si les termes qu’elle utilisait étaient vagues. Malade ? Malade pouvait dire qu’elle avait eu une grosse grippe mais ça pouvait être aussi quelque chose d’autre – malade était un terme trop vague. Il y avait des maladies qui se soignaient et d’autres pas. Bailey North pesait ses mots.
Je vais vous résumer l’histoire avec des vrais mots. Bailey était une junkie presque à la rue qui gagnait sa vie en se prostituant dans les rues de l’Eastisde – Jessica Hill est peut-être une bimbo parfois stupide mais ses sources étaient souvent bonnes. Elle est tombée enceinte du grand Daniele Ricci. Elle a gardé ce gosse 5 mois avant de se rendre compte qu’élever un gosse était du domaine du chiant – ça, je le conçois… - et elle n’ayant ni le courage, ni l’argent, ni la capacité mentale pour s’en occuper. Elle s’est dit qu’elle allait le mettre là où il y aurait assez d’argent pour pouvoir offrir une belle vit au môme. Maintenant, Bailey North a l’argent chez elle et elle a pu se payer une désintox et avoir un autre gosse avec Hank North. Du coup, maintenant qu’elle vivait la vie parfaite, elle s’était dit que ça serait bien de pouvoir voir son gosse – le premier – de temps en temps pour le connaitre.
Voilà l’histoire racontée par Daniele Ricci.
-Malade ? Tu avais la grippe ?, dis-je sur un ton sarcastique. L’histoire ferait un magnifique film… Mais j’ai ma réponse à ma question maintenant.
Est-ce que la réponse me convenait ? Oui car elle correspondait à peu près avec l’idée que j’en avais sur le déroulement de l’histoire.
Sachant qu’au passage elle avait fait passer le sous-texte de tout à l’heure en vraie demande larguée au milieu de son histoire – elle était douée.
-Mes conditions, dis-je en fixant toujours la femme d’Hank en prenant bien soin de ne pas parler trop fort et en jetant des coups d’œil autour de nous pour voir qui trainait dans le coin. Tu peux l’avoir pour la soirée si et seulement si tu ne dis à absolument personne qu’il s’agit de ton fils biologique. Je ne veux pas et ça jusqu’à la fin de mes jours, que quelqu’un sache qu’il est ton gosse. Si ça finit dans la presse, crois-moi que tu pourras faire un trait sur tout droit de visite. Deuxièmement, dis-je en levant un deuxième doigt. Si tu veux voir le gosse, tu viens chez moi. Je ne t’empêcherais pas de venir le voir mais jamais il ne sortira de la villa Ricci ou bien de mon appartement à Santa Monica.
Si elle s’imaginait pouvoir le reprendre de temps en temps chez elle, c’était raté. Il n’était pas question que je risque d’envoyer Tony chez quelqu’un d’autre sachant tout ce qu’il se tramait avec la Casa Nuova. Bailey n’aura que des droits de visites – c’est tout. Ainsi, j’aurais une babysitter gratuite.
-Enfin, dernière condition, si un jour il te prend l’idée d’avoir plus que ça et que tu cherches à m’avoir au travers la justice sache que je me ferais le plaisir de t’écraser avec mes avocats et que, si tu te risques à ça, tu ne le verras plus du tout, rajoutais-je fermement.
Je trouvais mes conditions sympathiques. Elle avait le droit de voir Tony quand bon lui semblait tant que ça restait chez moi. Elle aura tout le temps de le connaitre si ça lui chante.
-Voilà mes conditions. Si elles ne te plaisent pas tant pis pour toi, dis-je en gardant mon regard braqué sur Bailey.
Hank n’avait pas moufeté à croire qu’il s’était drogué à l’héroïne avant de venir ici – ce qui m’arrangeait amplement.
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Daniele ne m’écoute pas avec ses oreilles pour m’entendre, mais avec sa bouche pour me répondre puisque lorsque je lui dit avoir laissé notre fils devant sa porte parce que j’étais malade et intoxiquée, il aurait dû se douter que je ne parlais pas d’une simple grippe comme il le sous entend sur le son le plus sarcastique que je n’ai jamais entendu. Et ce qu’il ajoute, comme quoi il a ‘’ sa réponse ‘’ comme si ça suffisait à me diminuer encore plus à ses yeux me donne la nausée. Il n’a aucune lesson de moral à me faire, surtout pas en ce moment.
Mais la plus grande blessure de tout cet ignoble procédé ne me vient pas de Daniele, mais de mon mari. Quand il me dit de parler moins fort alors que je n’ai pas monté le ton d’un octave.
Je lui fais honte ?
Mais lui… qui reste là à moitié dans les vapes à limite sourire bêtement, il lui arrive quoi ?
Je nage en plein cauchemar.
Et Daniele de renchérir avec une liste de condition que je n’ai pas le choix d’accepter… pour le moment. Parce que son comportement là, tout de suite ne fait qu’accroître mon envie de reprendre Tony avec moi et de façon légal ! Qu’importe combien ardue sera la lutte et le prix qu’il m’en coûtera. Mon mariage s’il le faut.
Parce que là, tout de suite, je ne sens pas Hank prêt à m’épauler ni même intéressé dans ma démarche. Ça me fait mal et m’effraie, même. Ça fait naître dans ma tête des questions du genre… est-ce qu’il s’évadera comme ce soir quand ce sera trop difficile avec notre fille ? Il va prendre je ne sais pas quoi et enfiler les verres comme si c’était normal plutôt que de se retrousser les manches et m’épauler ?
J’ai besoin, là, tout de suite qu’il est prêt à mener un combat avec moi. Non pas qu’il soit d’accord, mais qu’il montre un minimum de soutient. Pour la première fois depuis que je l’ai rencontré, du moins, depuis que nous sommes un couple, je doute de nous.
J’aurais dû rester dans la rue…
Plutôt que de me faire rabaisser comme la moins que rien que je serai toujours, même aux yeux de Hank, dans un monde duquel je n’appartiendrai visiblement jamais.
- C’est Tony qui compte avant nos propres désirs, ça, tu devrais le savoir, en bon père que tu es. Un père qui ne boit pas quand il a la charge de son fils, je veux dire. Tu es la représentation parfaite de l’état lamentable que j’étais quand je te l’ai laissé. La différence entre toi et moi, c’est que j’ai été capable de m’en sortir alors que toi… tu t’enfonce !
Je n’ai pas levé le ton, pour ne pas offenser mon cher mari et ses oreilles fragiles, et j’ai maintenu le regard de Daniele avec la même hargne qu’il m’a offert. Je prends la main de Tony dans la mienne et l’embrasse.
- Sois heureux avec ton papa parfait. Il a de si belles valeurs à t’offrir.
Et, passant de Daniele à Hank, je me retourne préférant m’en aller avant de dire autre chose qui dépasserait ma pensée.
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Hank North
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Le torchon brûlait entre Bailey et Daniele Ricci. Il y avait des choses qui devaient être dites entre eux, j’imaginais qu’ils avaient besoin de crever l’abcès avant de pouvoir passer à l’étape suivante. Bailey put expliquer ce qui l’avait amenée à laisser Tony devant la porte de Daniele et Daniele… de répondre avec tout le cynisme que ça lui inspirait.
Bien sûr qu’il me cassait les couilles. Mais tout ça, c’était entre Bailey et lui et ce n’était pas comme si j’avais encore droit à l’option de lui mettre mon poing dans la figure. Déjà que c’était pour cette raison qu’il était ici ce soir, j’allais pas lui donner de nouvelles raisons de nous mettre, Bailey et moi, dans la merde alors qu’on s’en sortait tout juste tout doucement avec le dernier revers de situation concernant Kate.
Bref… du coup, plutôt que de dire des conneries, je la bouclais ou presque, demandant juste à Bailey de parler moins fort. Parce que je n’avais pas envie que les journalistes potentiellement présents affublent encore mon épouse de qualificatifs tels que « profiteuse », « récidiviste », « pute », ou d’autres joyeusetés du genre qui lui feraient mal…
Bailey ne demandait pas grand-chose, au final : être la babysitter de Tony pour la fin de la soirée. Pourquoi pas ? Je savais que ça lui tenait à cœur et je voyais pas de raison de m’y opposer. Alors je continuais de la boucler, de toute façon, j’étais quand même à moitié anesthésié parce que j’avais pris les devants pour rester calme tout au long de la soirée…
J’écoutai les conditions alors posées par Ricci. Je m’efforçai de les enregistrer :
1.Ne dire à personne que Tony était son fils. 2.Si Bailey veut voir Tony, elle le voit chez Ricci. 3.Pas de procédure en justice pour obtenir quoi que ce soit vis-à-vis de Tony.
Je tirai sur ma clope, attendant de voir si Bailey allait accepter les conditions et reprendre le petit dans ses bras pour faire connaissance avec lui en cette fin de soirée, jusqu’à la prochaine fois. Je voulais bien la conduire moi-même chez Ricci à chaque fois qu’elle voudrait voir l’enfant. Et puis les conditions que Ricci mettait ce soir, si les choses évoluaient bien avec le temps, changeraient peut-être… On pourrait peut-être au moins l’avoir chez nous, à San Fernando Valley de temps en temps…
Bref, j’en étais déjà à voir l’avenir… un avenir qui impliquerait Tony… bien campé sur mon petit nuage, quand Bailey… ne réagit pas du tout aux conditions de Daniele, en les acceptant, en les refusant ou en les négociant mais en… heu… en ne disant rien qui risquait de faire en sorte que l’Italien allège ses conditions…
Le tout avant de s’adresser au petit en torpillant une dernière fois Daniele avant de s’éclipser, me laissant seul face à l’Italien et au môme.
-Heu…
Elle le voulait pour la soirée, le petit, ou pas ? Au final ? Hein ? Je suis sensé faire quoi ?
Je passai une main dans mes cheveux, jetai un regard vers mon épouse qui s’éloignait en fendant la foule puis regardai à nouveau Daniele…
-Ce qu’elle a voulu dire… c’est que toute cette histoire d’abandon l’a beaucoup… touchée… pour ne pas dire… Bref, elle souffre encore de ça aujourd’hui et elle sait qu’elle a merdé bien convenablement.
Je haussai les épaules…
-Elle espère juste une deuxième chance… au moins en partie… Elle voudrait juste voir le petit de temps en temps… Moi, ça me dérange pas… Puis avec notre fille qui va naître, ça lui fera une amie avec qui jouer, si les choses se passent bien.
Je reposai la coupe que j’avais prise, vide, mais sans en reprendre une autre.
-Et s’il ne te faut que ça, je veillerai moi-même à ce que tes conditions soient respectées… Deal ?
Je faillis lui demander s’il voulait bien que je ramène Tony à Bailey pour le reste de la soirée mais… je me ravisai… Avec ce qu’elle venait de lui balancer, à Ricci, je me dis que ce serais peut-être un peu culotté de ma part de lui demander ça.
-Si t’es d’accord avec ça… je te sonnerai pour arranger une première visite… Je veux bien être votre intermédiaire, si vous pouvez vraiment pas vous piffer, Bailey et toi…
Je soupirai, après avoir tiré sur ma cigarette.
-Et peut-être qu’un jour, avec un peu de chance, tu verras Bailey comme moi je la vois…
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Daniele Ricci
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Who Am I? Age: 43 ans Date de naissance: 24 juillet 1942 Localisation: Villa Ricci Birth place: Rome en Italie Je suis: le meilleur Song: Back In Black - AC/DC
Je venais de poser mes conditions à Bailey North. Elles étaient à prendre ou à laisser. Je me trouvais sympathique. Bien d’autres en dehors de moi auraient simplement prit le fait qu’elle a abandonné le gosse comme un abandon définitif. Je ne voulais pas priver Bailey North de connaitre le gosse – elle pouvait le faire. Seulement, mes conditions visaient à écarter la presse de notre chemin et la mafia aussi. J’avais assez de problème comme ça – pas besoin de leur donner de l’eau pour alimenter leur moulin. Or, laisser Tony aller chez Hank et Bailey North tant qu’il sera menacé par Angelo, ça ne sera pas possible.
Quant à la lutte par le biais légal, c’était amener la presse sur nous – inévitablement – et donc ne pas remplir la première condition. Pour ça que je n’hésiterais pas à les écraser en justice. J’en avais largement les moyens – bien plus qu’Hank North n’en aura jamais. Le passé de Bailey jouait en sa défaveur sur le plan juridique et – moi – j’étais Daniele Ricci.
Est-ce que Bailey North acceptait mes conditions ? Je n’avais pas de réponse à ça. Elle avait dit que Tony comptait avant toute chose. Tony a une maison et il ne manque de rien. Est-ce que connaitre sa mère améliorera sa vie ? Je n’ai rien perdu à ne pas connaitre la mienne. Par expérience je savais que ce n’était pas indispensable. Est-ce que j’étais un bon père ? Non – je ne me considérais pas comme tel. Ce gosse je ne l’avais pas voulu et j’avais eu du mal à le voir dans mon paysage. Seulement, j’avais un cœur et je m’y étais attaché – Jim peut en témoigner.
Je m’attendais à ce que Bailey négocie ou accepte – ou même refuse. Seulement, ce que j’avais eu c’était une femme anciennement toxicomane qui m’attaquait sur ce terrain – celui de mon état actuel. Elle s’en était sortie et je m’enfonçais ? Il ne fallait pas mettre le gosse chez moi ! Je n’étais peut-être pas en mesure de m’occuper d’un môme mais je savais que mon majordome – lui – était assez bon pour ça. -Ces conditions visent bien plus Tony que tu ne l’imagines, lançais-je.
Je ne pouvais juste pas le prouver – pas vraiment envie d’expliquer mon problème de mafia à Hank et Bailey North.
Je venais de lui laisser la possibilité de voir Tony mais Bailey North ne semblait pas vouloir la saisir et après avoir embrassé le gosse et m’envoyer une derrière pique pour la route, elle était partie – vexée et énervée qu’elle était. -Je t’en ficherais des valeurs, moi, grommelais-je après le départ de Bailey.
Tony devenait lourd. Bailey s’était enfuie sans lui – comme quoi mes conditions étaient une trop grosse concession à faire en échange de connaitre son fils. Le gosse regardait vers l’endroit où était partie Bailey. Il n’avait sûrement rien capté à tout ça…
Hank North était toujours planté là – il semblait être surpris. J’avais recommencé à descendre le whisky pendant que le mari de Bailey avait repris pour elle. Il est réveillé, lui ? Il prenait la défense de sa femme. Je ne niais pas qu’elle avait vécu des trucs horribles et que comme toute personne sur le chemin de la rédemption elle voulait une seconde chance. Je la lui avais offerte, non ?
-Je lui ais offert la possibilité de le voir quand elle le voulait tant que c’était chez moi, dis-je sans douceur et en fixant Hank. J’aurais pu refuser. J’en avais le droit.
C’est ça que je voulais qu’ils comprennent. Si c’était mon ton qui n’avait pas plu à Bailey North elle devait comprendre qu’il était difficile de garder son calme quand la fille qui a changé ta vie du tout au tout en larguant un gosse chez toi revient vers toi pour demander à connaitre ledit gosse.
Hank avait dit qu’il veillera à faire respecter les conditions. Il essayait de recoller les pots cassés pour permettre à sa femme de connaitre le gosse. Je l’avais regardé – j’avais hésité.
-Deal, dis-je en serrant sa main. Mais veille bien à ce qu’elles le soient. Elles sont là pour moi, pour Tony et pour vous. Je ne mets pas des conditions à la con pour le plaisir !
Même si je les lui avais soumis sans ménagement, je le reconnais. Seulement, je n’étais pas d’humeur !
Hank voulait bien jouer les intermédiaires entre sa femme et moi. Je le voyais mal jouer aux intermédiaires diplomates mais sa proposition m’arrangeait. Il avait dit qu’un jour je verrais peut-être Bailey comme il l’a voit. -Moi et vous deux, on ne vient pas du même monde… Donc, j’en doute, dis-je avec toute la mauvaise foi du monde.
Ce que j’avais en commun avec Bailey ? L’addiction. Elle s’en était sortie - moi j’en était à ma seconde récidive. C’est tout ce qu’on avait en commun avec le gosse.
-D’accord pour le coup de fil. N’oublie pas que je suis en tournée les trois quatre du temps ces temps-ci. Ta femme pourra téléphoner et dealer avec mon majordome pour une visite. Je le mettrais au courant des conditions, dis-je en fixant Hank. Maintenant, tu m’excuseras mais je dois trouver une nouvelle babysitter et aller, enfin, profiter de ma soirée.
J’avais planté Hank et j’étais reparti à la recherche de Lilah.
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