Who Am I? Age: 29 Date de naissance: 25/05/57 Localisation: Hollywood Birth place: Troy (Michigan) Je suis: dangereux Song: Dangerous Tonight - Alice Cooper
Sujet: Sematary [HOT!] [PV Bailey][TERMINE] Ven 7 Juil - 16:25
Sematary ft. Bailey Raphaël
Je respirais doucement, très doucement. J'étais extrêmement calme... La nuit était tombée depuis trois bonnes heures et elle était noire à souhait. Je n'avais plus été aussi calme depuis que j'avais tenu l'enfant roux au-dessus du vide, goûtant avec plaisir aux hurlements paniqués de sa mère. Juste avant qu'Axel ne vienne tout gâcher alors qu'on aurait pu bien s'amuser, ensemble, comme les cousins que nous étions.
Heureusement, j'avais une compagne de jeu sur laquelle je pouvais compter : Bailey, pute de L.A.
Un coup de fil, un lieu et une heure de rendez-vous et le jeu était lancé.
C'était à South L.A., dans la partie la plus malfamée de L.A. que je lui avais dit de se rendre, en plein milieu de la nuit... Au cimetière, plus précisément... Là où même les gangs, trop superstitieux, n'osaient pas venir fricoter avec la Mort.
Tout vêtu de noir, seuls mes yeux bleus clairs et mon crucifix d'argent inversé à mon cou luisaient dans l'obscurité... Je me faufilais à travers les tombes, guettant l'arrivée de ma proie.
Je l'entendis arriver avant de la voir, car la grille de fer forgé que j'avais refermée derrière moi à mon arrivée était rouillée et grinça bruyamment... Appuyé contre une tombe qui me dissimulait à sa vue, je la regardai progresser plus avant entre les dernières demeures de ceux qui ne se posaient plus de questions depuis plus ou moins longtemps.
Je me déplaçai d'un pas souple, me servant des ombres et des pierres pour rester invisible, mais lui laissant de temps en temps entendre un bruit ou l'autre pour attirer son attention... Mais sans jamais qu'elle puise me voir.
Je me rapprochais, de plus en plus... Le but était d'arriver à la toucher sans qu'elle ne me voit arriver...
Le but était de sentir à la fois l'excitation et la peur se mélanger dans son souffle court...
Parce qu'elle aimait ça autant que moi... Même si je la terrifiais par moment. Nous n'en n'étions pas à notre coup d'essai.
Je pouvais l'entendre respirer maintenant... J'étais dans son dos, si près que je pouvais la toucher si je voulais, et ne faisais plus aucun bruit, restant immobile quelques secondes...
Puis je tendis le bras doucement, très doucement... J'effleurai ses cheveux et son dos avant de promptement disparaître d'une souple pirouette pour me tapir dans l'ombre un peu plus loin.
Puis, je murmurai :
-Bailey...
Je dévorais des yeux ses formes qui se découpaient dans la lueur de la lune...
Sachant très bien qu'avant que le soleil ne repointe ses premiers rayons à l'horizon, je l'aurai vraiment dévorée comme le croque-mitaine le faisait des petits enfants. Flirtant autant avec sa paranoïa maladive qu'avec ses courbes attirantes.
@ Billy Lighter
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Dernière édition par River Moriarty le Lun 7 Aoû - 13:48, édité 1 fois
J’ai l’impression d’être arrivé au bout de mon pire cauchemar quand le taxi me laisse seule devant la grille du Cimetière du South L.A. La brise est fraîche, pourtant mes cheveux me collent à la peau. Il n’y a pas un son, sauf ma respiration qui tranche dans la nuit noir.
Je pousse la grille qui se lamente péniblement, un truc à réveiller les morts. Je regrette presque d’être venue mais il m’est impossible de refuser quoi que ce soit à River Moriarty. Il arrive à manipuler mon esprit, jouer avec mes peurs, rendre excitantes mes craintes les plus viscérales. Je m’enfonce donc sur l’allée emprunté par tant de gens endeuillés, suivant le cortège funèbre de leurs disparus. J’ai l’impression de pouvoir voir leurs ombres errer autour de moi et ça me fiche la trouille.
Pourtant, je ne cesse d’avancer, lançant de temps en temps de petits regards furtifs par-dessus mon épaule alors que je crois avoir entendu un craquement de branches, un bruissement de feuilles mortes.
Mais il n’y a que moi. Moi et ma peur.
J’ai les mains glacées et mon cœur bats à tout rompre.
River est devant moi. Derrière moi. Partout, tout à la fois mais je ne le vois pas. Même dans ma tête parce qu’il arrive à s’imposer et me guide au travers les sépultures, alors que je me dirige à l’aveugle.
Je m’arrête car cette fois, j’ai la très forte impression qu’il est tout près. Si près que je peux sentir son souffle sur ma nuque, ses mains dans mes cheveux, sur mon dos. Mon sang se glace dans mes veines et je fige sur place. L’espace d’une seconde, j’ai même l’impression que mon souffle s’échappe d’entre mes lèvres en laissant une fine buée.
Tout ça est dans ma tête.
Je me retourne et bien sûr, rien ni personne ne se trouve derrière moi. Pourtant, mon nom s’élève d’entre les pierres tombales. Comme un appel d’outre tombe. Et je souris. Parce qu’il est là.
Je retiens mon souffle, tendant l’oreille à l’affût du moindre petit son, un seul petit indice. Sur ma gauche. Je me trompe peut-être mais je m’y dirige, quittant l’allée centrale. Je sais que me marche sur des corps, le sol étant inégal, voir même un peu plus mou par endroit. Peut-être que je tomberai dans une fosse, un trou creusé pour accueillir la prochaine âme.
La mienne.
River m’y fera peut-être l’amour avant de m’y enterrer vivante. L’idée est tellement glauque qu’elle est devient excitante.
- River… je suis prête !
Je ferme les yeux, respirant un bon coup en relevant la tête, mes bras bien tendues de chaque cotés de mon corps. Je l’attends, je l’entends.
@ Billy Lighter
River Moriarty
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Who Am I? Age: 29 Date de naissance: 25/05/57 Localisation: Hollywood Birth place: Troy (Michigan) Je suis: dangereux Song: Dangerous Tonight - Alice Cooper
Bailey suivait les petits indices que je lui laissais, marchant sur le chemins de petits bruits que je lui traçais. Docile, Bailey. Fragile, Bailey. Fébrile aussi, lorsque nos corps faisaient communion. Mais nous n'en étions pas encore là. Je venais juste de planter le décor.
Je la guidai jusqu'à l'endroit où les tombes de pierre froide laissaient place à de la terre fraîchement retournée, encore fumante de l'humidité du centre de la terre qui avait englouti les derniers humains à avoir rendu l'âme... Trop récents encore pour qu'une pierre à leur nom ait pu être gravée à jamais dans la roche.
Malgré la chaleur, il faudrait encore bien du temps au soleil du désert pour venir à bout de cette humidité là. L.A. était une putain encore bien loin d'être asséchée.
Et en parlant de putain, Bailey s'était immobilisée exactement là où je voulais qu'elle s'arrête. Les bras tendus le long de son corps, je savais, sans le voir, qu'elle avait fermé les yeux. A mon imprévisibilité, Bailey répondait par des rituels pour se rassurer. Pas pour conjurer la peur, mais pour l'accepter et en faire une facette du plaisir.
Les oreilles tendues, elle allait me laisser approcher. Elle voulais que je l'approche, que je la touche, que je la dévore à ma façon. Mais ce n'était pas tant son corps que j'aimais pénétrer, c'était son esprit. J'aimais l'amener de mon côté de la ligne, cette ligne que j'avais franchie à jamais quand j'avais tenu l'enfant au-dessus du vide.
Je m'approchai donc d'elle, dans son dos, surgissant doucement de l'ombre d'une tombe, la lune donnant à ma peau trop blanche un éclat fantomatique. Mon pas était lent, mais fluide. Je m'arrêtai dans son dos, son corps frôlant le mien. Mon regard fixé sur le sol juste devant nous.
Je parlai doucement, tout bas.
-Encore un pas et tu fouleras le corps en putréfaction de Kayden James.
Le chanteur de The Burning Fire avait été enterré là quelques semaines plus tôt. Il faisait partie de ceux dont la pierre qui scellerait à jamais sa dernière demeure n'avait pas encore été apposée sur la terre retournée.
Je posai mes mains sur les épaules de Bailey, les laissant glisser le long de ses bras crispés comme mon souffle glissait sur sa nuque. Je savais que ses yeux étaient encore clos. Je pris sa main droite et l'invitai à faire un pas de côté, puis deux. Jusqu'à ce qu'elle trébuche dans le vide. Je la rattrapai alors par la taille pour lui éviter de tomber dans un trou béant qu'elle n'avait pas pu voir.
Souriant, je dis lentement alors que je la serrais maintenant tout contre moi, mon visage perdu quelque part entre son cou, son épaule et sa chevelure qui voletait à chaque mot prononcé dans un ricanement sinistre et amusé. Elle avait sûrement rouvert les yeux, maintenant et devait fixer l'abysse dans laquelle elle avait failli tomber.
-Celui-là est pour Atticus Fetch... L.A. se débarrasse des anciens héros pour en créer de nouveaux.
En réalité, je ne savais pas si le trou en question était destiné à Fetch.
Mais si Bailey y croyait, alors, ça deviendrait vrai. Pour elle, et pour moi.
-Ou peut-être que je l'ai creusé pour toi...
Je passai une main sur sa joue... qui se couvrit d'une terre humide et délicieusement odorante.
Je sais qu’il est là, tout près de moi et qu’il se délecte déjà de sentir la peur naître en moi, nourrissant son plaisir sadique. Un prédateur jouant avec sa proie, la traquant jusqu’à ce qu’elle abandonne. Une version perverse du jeu du chat et de la souris.
J’ai stoppé mes pas alors que sa voix s’était élevé tel un soupire d’entre les tombes. Préférant fermer les yeux, j’étais prête à m’abandonner à lui, le sachant à quelques centimètres de moi, dans mon dos. Le contact de son corps suffit à me clouer sur place, parce que je ne bougerai plus maintenant qu’il a prit l’ascension sur mon subconscient. Tout mon être lui appartient, je danserai entre ses mains comme une petite souris prise entre les griffes d’un chat.
Sa voix, sensuellement s’éleva à mes oreilles tel un doux murmure qui me fit frissonner. Je peux imager derrière mes yeux clos, le célèbre cadavre qui repose à mes pieds et je retiens mal un haut-le-cœur, quand l’image des vers lui sortant des orbites s’impose dans ma tête.
Les mains de River viennent enserrer mes épaules pour descendre le long de mes bras et enfin, il me guida de quelques pas sur le côté. Puis c’est le vide sous mes pieds, une chute interrompu in extremis par le bras de River qui passe sous ma taille et me ramène à lui.
Je devine un sourire sadique se dessiner sur ses lèvres, plaquées contre ma nuque. Je tremble de peur, fixant maintenant le trou creusé à mes pieds. Pour Atticus Fetch. Ou pour moi. River me réserve la surprise. Je ne peux cesser de fixer la fosse alors que River caresse ma joue de sa main libre.
- Il est pour Fetch, ce trou.
J’ose le défier. Parce que si c’est ici que L.A. enterre ses héros, ce n’est donc pas pour une putain. Je finirai dans un bac à ordures, oublier de tous, dévorer par les pigeons d’Aunt Betty. En décomposition sous un arbre dans un boisé reculé de la ville. Ou découper en morceaux dans le coffres arrière de River. Mais pas ici…
- Maître… fais-moi peur.
Il m’a fait venir ici pour se faire plaisir. Pour assouvir ses pulsions perverses du chasseur. On finira sur le sol, parmi les corps, ou dans un mausolée, qu’importe, je n’ai aucune chance contre lui.
C’est ce qui me plaît. Parce que River exerce sur moi le pernicieux pouvoir qui m’hypnotise, qui me rend vulnérable et totalement envoûtée. Dès la première fois où nos chemins se sont croisés, je suis devenue son jouet, répondant à son appel aveuglément.
Une soumission volontaire.
River, ses lèvres sur ma nuque à toute la latitude de jouir à sa guise de ma présence ici. Il s’est assuré que je ne fuirais pas en manipulant mes peurs en les entrelaçant de sa sadique lubricité .
- Maitre…
Un frêle murmure, presque inaudible. Mon souffle est court, tous mes muscles sont complètement contracté, au point ou j’ai mal. Je suis dévorée intérieurement par des sentiments aux antipodes. La peur. La tentation.
@ Billy Lighter
River Moriarty
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Elle était complètement raide. Et moi aussi, mais pas de la même manière. Chez moi, c'était local. Elle, elle était pétrifiée des pieds à la tête.
C'était ça que j'aimais.
Même si c'était un jeu gagné d'avance.
C'était peut-être, d'ailleurs, ce qui la sauvait à chaque fois, bien plus que les brides que je tentais encore et toujours de me mettre à moi-même en sachant pertinemment qu'un jour, je n'allais plus pouvoir tenir.
Cette soumission volontaire et inconditionnelle était salvatrice pour elle car elle en devenait un petit être insignifiant, trop insignifiant pour mériter d'être détruit. Tout du moins jusqu'ici...
Mais alors que j'étais plaqué contre son dos, mes lèvres frôlant sa nuque déjà couverte de sueurs froides après que j'ai fait mine de la jeter dans le trou, elle prit un ton plus ferme, affirmant que ce trou était pour Fetch et non pour elle. Seuls ses muscles paralysés m'indiquaient que ce n'était que du show. Mais soudain, elle me sembla plus vivante qu'elle ne l'avait jamais été entre mes mains...
Je passai alors ma main humide de terre sur sa joue, y laissant une trace, une marque, comme si par ce simple geste, je la faisais déjà mienne.
Elle m'implora et je la tournai brusquement face à moi. Si nous avions été en train de danser, ça aurait été un pas parfaitement exécuté. Mais juste au bord de ce gouffre, c'était d'une danse macabre qu'il s'agissait.
Mes yeux bleus de glace fixèrent les siens, beaucoup plus sombres.
-Comment tu peux en être aussi sûre ?
Le trou était peut-être pour Fetch... Sauf si j'en décidais autrement.
Je souris, la tenant toujours par les épaules.
Un faible murmure traversa ses lèvres, le titre qu'elle me donnait, celui qui lui permettait de rester en vie.
Ou pas.
D'un coup sec, je la poussai en arrière, dans le trou. Son corps fit un bruit assourdi par la terre meuble en atterrissant. Et je me mis à rôder autour du trou, me penchant pour prendre une poignée de terre, je tendis mon poing au dessus de Bailey pour laisser doucement filtrer la substance brune entre mes doigts.
-Et si je t'offrais la possibilité de reposer parmi les grands ? Si tu gis là et que je te recouvre de terre, personne ne s'en rendra compte au moment de mettre Fetch dans le trou.
Je ricanai, la dominant de toute ma hauteur, perché au bord de la tombe vide... La poignée de terre entièrement dans les cheveux de Bailey, je m'accroupis, mes bras confortablement appuyés sur mes genoux.
-Imagine. Des milliers de gens en pèlerinage sur la tombe de leur idole sans savoir qu'ils se recueillent sur le corps d'une putain. Et toi, en Enfer, avec Atticus pour seul client...
Les lèvres de River sur ma nuque me font frissonner de la tête aux pieds. Je ferme les yeux renversant ma tête contre son épaule espérant une suite clémente. Je ne veux pas aller dans ce trou. Que sais-je sur ce que je pourrais trouver au fond ?
Sur ma joue, il passe lentement sa main me laissant avec une sensation tiède et humide. Peut-être est-ce du sang ? M’a-t-il coupé la joue ? Non, je n’ai pas mal… pas encore.
Brusquement, il me retourne, ancrant ses yeux d’acier aux miens. Il peut pénétrer mon âme, s’en saisir et la manipuler à sa guise. Je passe de la peur à la soumission irréversible alors que ses lèvres s’étirent en un sourire démoniaque.
Et puis je tombe. River me pousse dans la fausse et la chute me paraît duré une éternité alors qu’il n’en est rien. Ma tête heurte la terre fraîchement terrassée. Je tente de me redresser, complètement paniquée mais mes doigts et mes pieds s’enfoncent dans un mélange de boue, de terre et de gravier.
Je relève la tête, cherchant la présence de River quelque part au dessus de moi. Tel un vautour il tourne autour de la fausse avant de s’abaisser plus près du sol et de laisser tomber sur moi un peu de terre.
- Non… River !... Non…
Je suis maintenant à quatre pattes, palpant les bords de la fausse à la recherche d’une bosse , une pierre, quelque chose à m’agripper et qui me servirait d’appuie pour m’extirper de ma fâcheuse position, si tant soit peu que River me laisse m’en sortir…vivante.
- Et si je t'offrais la possibilité de reposer parmi les grands ? Si tu gis là et que je te recouvre de terre, personne ne s'en rendra compte au moment de mettre Fetch dans le trou.
- Pitié… River…
Je suis de plus en plus paniquée. Ma respiration accélère alors que je continu de palper l’intérieur de la fausse frénétiquement. Mais tout est parfaitement droit. Le fossoyeur a trop bien fait son travail. J’ai la chance d’être tombé dans une fausse parfaitement parfaite. Et sur River qui jubile. Et pire encore.
L’hypothèse que je puisse finir en enfer, avec comme éternel partenaire Atticus Fetch l’amuse. Je n’ai plus la force de lutter. Ma tête élance et mon esprit part en lambeau, laissant s’envoler les parcelles de lucidités qui me restait encore. Je m’étends de tout mon long sur le sol humide.
- Maitre… ai-je droit à un dernier baiser avant ?
@ Billy Lighter
River Moriarty
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Je jubilai intérieurement en regardant Bailey tomber dans la fosse. Il y avait des milliers de scénarios possibles une fois qu'elle était dans le fond : je pourrais l'enterrer vivante en prenant la pelle non loin de moi que le fossoyeur avait laissée sur place ; je pourrais l'abandonner là, transie de peur, m'éloigner juste assez pour être hors de sa vue, mais pas assez que pour ne plus entendre ses cris et ses pleurs ; je pourrais la rejoindre et rendre sa présence au fond plus que légitime ; je pourrais me laisser aller...
Toutes ces idées, plus excitantes les unes que les autre tournoyaient dans ma tête alors que je marchais calmement au bord du gouffre, saupoudrant les cheveux de Bailey de terre à moitié sèche... Je passai ma langue sur mes lèvres à chacun de ses gémissements prometteurs. Parce que je n'en avais pas fini. Au contraire... On ne faisait que commencer.
A quatre pattes, elle tâtonnaient, palpant les murs qui la retenaient, à la recherche d'une faille, d'une imperfection... Mais cette fosse était semblable à mon esprit : lisse.
Je m'accroupis pour mieux la regarder. Ses yeux brillaient d'une frayeur délicieuse. Je lui avais proposé de reposer parmi les grands en usurpant, d'une certaine façon, l'identité de Fetch sur la tombe duquel des milliards de gens dans les années à venir allaient venir se recueillir. Et aucun ne sauraient qu'en réalité, sous la dépouille d'Atticus pourrirait aussi celle d'une prostituée de l'Eastside dont personne ne se souciait vraiment.
Bailey implorait ma pitié... Un large sourire fendit mon visage.
-Pitié ? Avoir pitié de toi signifierait mettre fin à ton insignifiante existence.
Je penchai la tête sur le côté, mes avant-bras appuyés confortablement sur mes genoux.
-C'est ce que tu veux?
Je n'avais jamais pensé à cette éventualité : est-ce qu'on pourrait m'en vouloir de mettre fin aux jours de quelqu'un qui suppliait que je le fasse ? Est-ce qu'on m'arrêterait si ce n'était jamais qu'un deal win-win dans lequel j'assouvirais cette obsession que j'avais de plus en plus de mal à contenir tandis que la personne en face aurait ce qu'elle voudrait ?
Parce que si Bailey répondait « oui » à cette dernière question, je n'étais pas sûr de pouvoir me retenir. Il n'y avait pas si longtemps, j'avais été à deux doigts de balancer un bébé par la fenêtre d'une villa de Beverly Hills... Seul Axel avait pu m'empêcher de franchir ce point de non retour. Et je ne savais même pas encore si je lui en voulais pour ça ou si, au contraire, je lui en étais reconnaissant.
Mais chaque fois que je me perdais dans mes réflexions, la voix faible et terrifiée de Bailey me ramenait au moment présent.
Elle voulait un dernier baiser ? C'était un « oui » ça ? Je la considérai quelques secondes avant de lui jeter encore une poignée de terre en plein visage, mais plus violemment, cette fois...
-Qu'est-ce qui te fait penser que tu le mérites?
Je me redressai pour sortir un couteau à cran d'arrêt de ma poche arrière... Je le fis tournoyer en l'air pour le rattraper dans ma main avant de m'accroupir à nouveau à ma place initiale. Je pointai Bailey de la lame qui envoyait des éclairs de lumière quand elle rencontrait par hasard l'éclairage public.
-Vas-y, réponds. Pourquoi tu mériterais un baiser ?
Je n’en peux plus, ma respiration se fait haletante alors que River me surplombe tel le prédateur qu’il est. Je n’ai aucune chance, qu’importe ce que je dis de m’en sortir s’il en a décidé ainsi préalablement.
Je devrais le savoir pourtant.
Je continue de fouiller les parois de la fausses, entretenant l’espoir vain de trouver quelque chose qui pourrait m’aider à m’en extirper. Je ne trouve, bien sur rien et mes ongles cassent jusqu’à la chair à trop creuser et palper la terre.
Je fini par me laisser aller au fond de ma tombe, me roulant en boule contre le sol froid et humide, quémandant un dernier baiser. Si je suis pour finir enterrer vivante ici ce soir, que c soit au moins après un dernier acte d’une quelconque humanité de la part de mon tortionnaire.
River m’envoie encore de la terre en plein visage que je ne prends plus la peine de retirer. Je laisse mes larmes s’y mêler, créant des sillons boueux sur mon visage.
- Qu’est-ce qui te fait penser que tu le mérites ?
- Je t’ai obéis,murmurais-je plus pour moi que pour lui, réellement.
En moi, ne subsiste plus une seule once d’espoir. À chacune de mes rencontre avec River, il devient un petit peu plus effrayant. Ce soir, je crains qu’il n’ait atteint un point de non retour et que je finirai dans c’trou.
- Vas-y, réponds. Pourquoi tu mériterais un baiser ?
J’essuie mon visage du revers de ma manche puis je tourne la tête vers lui. D’abord fascinée par l’éclair qui tournoie tout juste au dessus de ma tête, la panique s’empare de moi quand je comprends qu’il s’agi d’une lame.
Il n’a pas l’intention de m’enterrer vivante. Il veut jouer encore plus longtemps. Il veut me terrorisé jusqu’à ce que je cède complètement à la folie qui me guette. Et ça fonctionne !
Je me retourne complètement sur le dos, me reculant dans la fausse jusqu’à ce que ma tête heurte l’une des parois. Mes paumes, bien à plat sur la terre, je sens sous ma main droite quelque chose de long, de dur puis qui se casse et semble s’effrité quand, dans la panique, j’appuie dessus.
- Un os !
Je hurle, je pleure, je tremble de la tête aux pieds. Je me relève tant bien que mal et je tends les mains vers River. Je sais qu’il n’en fera rien mais j’ai une peur viscérale des cadavres et je suis convaincu que je viens de réduire en poussière un os. La lumière du jour m’aurait permis de constater qu’il ne s’agissait rien de plus que d’une branche morte.
- Parce que tu en as envie ! Parce que tu as envie de moi ! Parce que je suis la seule qui observe obéissance à tes ordres ! J’t’en pris… sors moi d’ici River !
@ Billy Lighter
River Moriarty
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Même au fond d'une fosse obscure, Bailey arrivait à réclamer des faveurs. La dernière volonté d'une mourante? Mouais. Mais est-ce que ça comptait quand la mourante était une rien du tout? Personne?
Dans le doute je lui avais posé la question. Qu'est-ce qui la faisait penser qu'elle méritait un baiser? Je n'entendis pas sa réponse, prononcée dans un murmure étranglé. Lors je réitérais ma question. Mais je n'aimais pas me répéter. Et pour montrer mon mécontentement, j'avais sorti ma lame. Et rien ne me fit plus plaisir que de la voir se recroqueviller au fond du trou.
J'éclatai carrément d'un rire moqueur quand elle s'exclama, terrorisée, croyant qu'elle avait touché un os. Pauvre petite chose... Du haut de mon piedestal, je voyais très bien qu'il ne s'agissait que d'une branche aussi morte que Bailey l'était de peur.
Si je riais, elle, elle pleurait, ponctuant ses sanglots de hurlements incontrôlés. Axel me croyait cinglé? Qu'est-ce qu'il dirait de Bailey s'il la voyait en ce moment même?
Je passai encore un moment à la regarder avec fascination, et j'attendais toujours ma réponse! Mais ce qui m'excitait vraiment, c'était cette impression d'étirer l'esprit de la jeune femme comme du vieux chewing-gum, attendant qu'il arrive à son point de rupture. Cette toute fine limite entre folie et raison.
Finalement elle daigna répondre... Et avec un sourire vague, je lui tendis la main, celle qui ne tenait pas la lame. Quand elle la prit, je la hissai hors du trou... Puis fis jaillir ma lame à cran d'arrêt suffisamment près de son visage que pour lui entailler sa joue crasseuse.
Ma voix ne fut alors qu'un feulement articulé mes yeux de glace plongés dans ceux, terrorisés, de Bailey.
-Crois-tu vraiment que je ne puisse me faire obéir que par une moins que rien de l'Eastside?
Je ricanai, mauvais... Très mauvais.
-Crois-tu vraiment que tu m'excites?
J'étais bel et bien excité. Tellement que mon jeans me dérangeait sérieusement mais...
-Ce n'est pas toi qui m'excite. Fais la belle pour d'autres. Je me fous de tes courbes.
Je baissai la lame pour venir couper d'un seul coup sec sa chemise et le seul fin lien entre les deux bonnets de son soutien-gorge. Puis je plaçai le bout de ma lame sur le bout de son téton dont je ne savais s'il était hérissé de peur ou d'excitation.
Tout ça ne peut qu’être un rêve. Un très, très mauvais rêve que je fais éveillée. C’est le résultat de l’audacieux mélange d’oxycodone, de la cocaïne et de l’alcool. Je me suis payé un réel badtrip mis en scène et dirigé par River Moriarty.
J’suis prisonnière d’une fausse mortuaire, fraîchement creusé et je viens d’éclater un os sous ma main en reculant, de peur. Le rire démoniaque de River emplis la nuit alors que je le supplie de me sortir de là.
Il n’a aucune raison de le faire. Je n’ai aucune valeur. Ni pour lui, ni pour quiconque… Je pourrais très bien finir ensevelit vivante et jamais personne ne remarquerait ma disparition. Mais, pourquoi ferait-il cela. Il veut savoir.
Parce qu’il en a envi. Parce qu’il ne peut pas se contenter d’uniquement ma peur. S’il me tue, ce sera la fin. Il n’aura plus d’autre jouet pour faire mumuse. Du moins, pas de proie aussi docile que moi qui vient quand il claque des doigts.
J’ignore si c’est ce qu’il voulait entendre mais c’est suffisant pour qu’il abaisse un bras pour m’extirper de là. Je ne prends pas le temps de me demander s’il ne me laissera pas tomber a mi chemin – il en serait capable, n’est-ce pas ?
Il est fort, incroyablement fort pour un homme de sa stature.
Instinctivement, alors que je suis enfin hors du trou, je cherche à me blottir contre lui - victime du Stockholm Syndrom me direz-vous – et River de faire jaillir de nouveau sa lame et l’appuyer contre ma joue.
Je redeviens docile entre ses bras. Je ne pleure plus, je ne respire pratiquement plus. Je suis complètement immobile, redoutant que la suite puisse être encore pire.
- Crois-tu vraiment que je ne puisse me faire obéir que par une moins que rien de l'Eastside?
Je n’ose pas le confronté en répondant par l’affirmative. Je me contente de baisser les yeux, resserrant la seule poigne que je puisse avoir sur lui, les pans ouvert de sa veste. River aura le dessus, de toute façon, avec ses mots, avec ses gestes, me surplombant sur tous les domaines. Sa lame quitta ma joue, descendit sur mon chemisier qui ne lui résista pas, non plus mon soutien-gorge. Le plus inquiétant dans tout cela n’est pas la froideur de la lame menaçante qui vient se pose contre le bout de mon sein. Ni même River, qui est une belle menace en lui-même. Mais bien mon propre plaisir que je prends à le craindre.
- C’est l’odeur de ta peur qui m’attire.
Et c’est à mon tour d’éclater de rire. Un rire à mi chemin entre la satisfaction et la nervosité. Un rire incontrôlable qui vient briser la quiétude du dernier repos de toutes ces âmes enterrées ici. Il a de quoi être satisfait, River. Puisque je suis transi de peur et la folie qui couronne ma personnalité ne fait qu’accroitre la confusion de mes sentiments. Peut-être qu’au fond, j’aime avoir peur et que je suis tout autant attiré par River qu’il ne l’est par ma peur car il est à la source même de ce que je ressens.
- Elle t’attire et elle t’excite. T’es comme un petit garçon devant un nouveau joujou car chaque fois, tu te joues de mes peurs de façon différente.
Ma voix n'est qu'un frêle soupire dans la nuit. Cassée d'avoir trop hurlée.
Il est aussi, sinon plus cinglé que moi. C’est uniquement pour ça que chaque fois qu’il demande, j’accours sachant très bien que je pourrais ne jamais revenir. River exerce un ascendant pervers sur moi, comme la drogue. La peur qu’il fait naître, chaque fois, grandit et tout comme pour lui, j’en suis excitée au point que j’en redemande. L’adrénaline de lutter pour sa vie, pour vaincre ses peurs l’espaces d’un instant.
Même s’il me libérerait, je ne voudrais pas le quitter. J’ai autant besoin de lui que de ma coke. Je tire sur sa veste le forçant à avancer. C’est risqué que de le forcer à quoi que ce soit. Je veux simplement nous distancer un minimum du trou, ou alors, le tenir assez fort pour qu’il y tombe avec moi. Mais l’un comme l’autre, ce ne sera pas sans lui.
Sa lame lèche ma peau, l’entaille peut-être, je ne sais plus rien sur la réalité. Je suis hypnotisée par son regard que je rencontre enfin au clair de lune. Ses yeux d’un bleu glacier font l’amour au miens.
J’approche mon visage du sien assez pour que nos bouches s’effleurent.
@ Billy Lighter
River Moriarty
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Who Am I? Age: 29 Date de naissance: 25/05/57 Localisation: Hollywood Birth place: Troy (Michigan) Je suis: dangereux Song: Dangerous Tonight - Alice Cooper
Hors du trou... Mais pas sauvée pour autant. C'est même plutôt le contraire car maintenant, elle est totalement à ma merci alors que le trou dont elle semblait avoir si peur quelques secondes plus tôt lui permettait d'être protégée de mon contact.
Et de ma lame qui lui entailla la joue, ajoutant du sang à la boue qui lui maculait le visage.
Bailey avait besoin d'être recadrée, de savoir qu'elle n'était rien, ni personne. Elle devait savoir que je savais que si je la tuais, je ne risquais probablement rien parce que personne ne chercherait après elle. Parce qu'elle n'avait pas d'importance. Une âme que même L.A. laissait respirer uniquement parce qu'elle l'avait oubliée tant son existence était insignifiante.
Ce n'était pas elle qui m'attirait, pas plus que ses courbes qui m'excitaient... Lorsqu'une larme de sang perla au bout de son sein nu alors que j'y appuyais ma lame, j'affirmai que c'était uniquement sa peur qui me faisait de l'effet. De même que cette possibilité des plus tentantes de mettre fin au peu qu'elle était, juste pour savoir, enfin, ce que ça faisait, rassasier cette faim qui me tiraillait depuis ma plus tendre enfance.
Bailey éclata d'un rire qui me fit sourire. Un rire qui n'était qu'un symptôme de sa folie. Quand elle se calma, elle réussit à enchaîner deux phrases, me traitant de petit garçon, mais un petit garçon capable de jouer avec sa peur.
-Et tu aimes ça ?
Ma main qui ne la menaçait pas de ma lame descendit en la frôlant jusqu'à se frayer un chemin dans son pantalon, puis entre ses cuisses pour la caresser... Je ne fus pas surpris de la trouver humide et dispo... Je la laissai me tirer par la veste, un peu plus loin du trou alors que je continuais à titiller les points les plus sensibles de sa féminité.
Lorsqu'elle s'arrêta, nos regards plongèrent l'un dans l'autre un instant avant qu'elle ne vienne effleurer mes lèvres des siennes. Je souriais... Puis murmurai.
-Tu es folle.
Ma langue passa mes lèvres, invitant la sienne à faire de même, à venir jouer un peu dehors... Et dès qu'elle le fis, ma main qui était dans son pantalon remonta le long de son ventre... Jusqu'à ce qu'elle soit un peu plus en confiance... Soudain, d'un geste vif, je vins attraper sa langue entre mes doigts mouillés de sa propre excitation. Et je serrai fort, menaçant de la lui couper de ma lame de mon autre main.
-Et tu n'es pas là pour parler.
Ça, c'était pour ses provocations. Je n'étais pas un petit garçon auquel seule une pauvre pute de l'Eastside obéissait.
Mes yeux plongèrent dans les siens.
-A genoux.
Je ne lâcherais sa trop grande langue que lorsqu'elle exécuterait mon ordre et se contenterait de faire ce pourquoi elle existait.
J’aurais dû me douter que River ne m’aidait pas à m’extirper de ce trou que par pure bonté d’âme. D’abord parce qu’il en a tout simplement pas puis parce qu’avec lui, tout n’est qu’un nouveau tremplin à une nouvelle torture.
Je suis à ce point hypnotisée par son regard que je ne ressens pas la douleur de la lame entaillant ma joue. À peine le contraste du sang chaud au travers la boue froide qui nacre ma joue.
Cette même lame qui vient éventrer mon chemisier et éclater l’attache avant de mon soutien-gorge, exposant mes seins à sa folie perverse. River vient l’apposé contre mon mamelon alors que je cherche à nous distancer de la fausse en l’attirant plus loin en tirant sur sa veste.
La nouvelle proximité de nos corps lui permet une exploration intime alors que ses doigts se glissent sans mal entre mes cuisses. River me domine maintenant sur toutes les facettes psychologiques possibles.
J’effleure ses lèvres des miennes alors que s’extirpe de ma gorge les premiers feulements de jouissance.
- Tu es folle, me dit-il
Bien sûr que je le suis. Ne faut-il pas l’être pour répondre encore et encore à chacun de ses appels ? Chaque fois, ses jeux se font de plus en plus dépravés, malfaisant et pernicieux. Pourtant, j’en redemande encore et encore.
Ses doits, pour mon plus grand déplaisir, quitte ma chatte humide pour remonter le long de mon corps et, alors que je crois qu’il veut m’embrasser, sortant sa langue contre mes lèvres et que je l’imite, assoiffée que je suis de sa bouche, vient empoigner fermement ma langue.
Le réflexe nauséeux me prend alors que ma langue se retrouve coincée entre les doigts et qu’il menace de me la trancher. Je me sens à la fois bête et stupide d’avoir cru qu’il en avait fini de jouer avec moi et qu’il avait envie d’autre chose. Avec River, ce n’est jamais fini !
Des larmes silencieuses coulent maintenant sur mes joues alors qu’il m’ordonne de m’agenouiller, c que je fais sans hésitation. J’ai peur – pour faire changement – de la suite qu’il a sans aucun doute échafaudé dans sa tête depuis un moment.
Aurais-je dû comprendre que ça en était la fin pour moi quand le taxi s’est arrêté devant le cimetière ?
Je ne vois plus claire, mes yeux embrumés par mes larmes et les muscles de ma mâchoires en tremble alors que je force ma bouche à rester grande ouverte, tant que River tiendra ma langue telle une gamine qui s’est fait prendre à sucer des bonbons bleus en cachettes.
J’veux le supplier de me lâcher mais je n’arriverais pas à prononcer quoi que ce soit et ça le ferait trop rire de toute façon.
En signe de rédemption, je lève mes mains à plat devant moi et je ferme les yeux. Je ne sais pas ce qu’il a en tête, mais je préfère ne pas voir…
@ Billy Lighter
River Moriarty
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Sa langue fermement coincée entre mes doigts, c’était désormais l’humidité de sa salive qui venait les humecter. Rien qu'en la tenant par ce petit morceau de chair spongieuse, je l’avais totalement sous mon contrôle. La lame n’était là que pour l’effet dramatique car tordre ou tirer suffisait largement à faire de Bailey exactement ce que je voulais.
Des larmes de douleur autant que de peur perlèrent au coin de ses yeux avant de couler pour creuser des sillons dans la terre et le sang qui maculaient déjà son visage comme du maquillage d’Halloween fait à la va-vite.
J’ordonne, elle exécute. Et le seul témoin de la scène était ce bon vieux Kayden James en train de pourrir six pieds en dessous de nous. Car c’était bel et bien sa sépulture que nous piétinions maintenant.
Je suivis Bailey des yeux alors qu’elle s’agenouillait et levait les mains en l’air. Mon crucifix inversé envoya un éclair de lumière artificiel avant de nous laisser à nouveau dans une obscurité toute relative : le soleil ne se couchait jamais vraiment à L.A., il laissait juste la place aux néons.
Je finis par m’accroupir et me mettre plus ou moins à sa hauteur pour capter à nouveau son regard. Puis, je lâchai sa langue, sans aucune tendresse… Un sourire se dessina lentement sur mon visage…
-Voilà… Tu apprends lentement, mais tu apprends.
Ma main glissa le long de son cou, puis sur sa poitrine…
-Tu mérites une récompense…
Elle fermait les yeux tellement fort que son visage en était tout contracté. Je pris doucement une de ses mains, enlaçant mes doigts dans les siens, puis fit de même avec l’autre avant de l’inviter à s’allonger en arrière sur le dos, à même la terre encore retournée de la tombe du chanteur de The Burning Fire.
Je libérai ensuite une de ses mains pour me maintenir à quatre pattes au-dessus d’elle… Mais l’autre, je la guidai jusqu’à mon entrejambe pour ensuite la lâcher, la laissant d’abord explorer mon excitation à travers mon jeans trop serré tandis que je détachais les boutons de mon vêtement. Puis, je la guidai à nouveau pour qu’elle puisse me prendre à pleine main et réaliser l’ampleur de l’état dans lequel sa terreur m’avait mis.
Le contact de sa main pressant mon sexe me faisait entrouvrir la bouche pour respirer plus fort…
-Ouvre les yeux…
Si j’étais accro à l’adrénaline des autres… Je savais à quoi, elle, était accro…
Nos lèvres s’effleurent juste le temps de me donner l’espoir que le règne de la terreur prenait fin pour laisser place à un jeu que je maîtrise plutôt bien. River glisse sa main entre mes cuisses, caressant d’une agilité remarquable le fondement de ma féminité.
Je suis complètement ailleurs. À milles lieux de la peur qui m’habitait quelques secondes plus tôt. Je réponds à l’appel de sa langue, ne me méfiant aucunement de sa main qui quitte mon jeans et de ses doigts qui viennent coincer ma langue.
Il n’y avait là qu’une diversion pour mieux reprendre son ascendant pernicieux sur moi.
Forcée de m’agenouiller, je ferme les yeux, levant les mains, paume vers le ciel. Si je ne le vois pas, il ne peut rien m’arriver de mal, pas vrai ?
Ce n’est pas sans faire jubiler River qui félicite mon obtempération immédiate, ajoutant que je mérite une récompense. En vue de comment il dirige le jeu ce soir, j’ai peur que cette récompense me dirige tout droit sur une nouvelle case avec une échelle me faisant dégringoler jusqu’en bas.
Je retournerais dans le trou et il m’y enterrerait vivante. J’en ai pas le moindre doute.
Ses mains viennent se joindre aux miennes me faisant allonger sur le sol humides. J’en frissonne de terreur, d’excitation et d’épuisement.
Je n’ai plus la force de réfléchir par moi-même et je m’en remets à River qui dirige le jeu complètement ailleurs alors que ma main se retrouve maintenant entre ses cuisses, sur son sexe que je peux sentir gonfler au travers de son jeans et, enfin, à l’intérieur de son pantalon où je peux le caresser sans rien pour m’en empêcher.
Le son de sa respiration me calme, m’apaise. J’aime entendre le plaisir proprement masculin. Il n’y a pas plus beau son au monde.
- Ouvre les yeux…
J’obéis à l’ordre de mon Maître qui me surplombe dans la noirceur du cimetière. Son sexe maintenant bien durci peine à se contenir dans le tissu qui l’emprisonne.
En m’aidant de mes talons, je me glisse sous River jusqu’à ce que ma tête arrive au niveau de son bas ventre et, prenant appuie sur un coude, je soulève la tête pour joindre ma bouche à ma main.
Ma langue effleure l’extrémité de son sexe refroidis par l’humidité de l’air. Je le réchaufferai en le glissant autant que possible dans ma bouche en de suaves mouvement de va et vient, pinçant fermement mes lèvres à la base pour mieux remonter et suçoter son gland suintant de ma salive.
Plus je le suce, plus je suis excité. Et plus je deviens excité, plus fort je le suce. Et ma main qui jusqu’à maintenant le branlais, quitte sa sexe pour se glisser entre mes cuisses. Mon clitoris déjà sensibilier par les bons (!) soins de River semble prêt à abdiquer mais je n’arrêtai que lorsqu’il décidera qu’il en est ainsi.
@ Billy Lighter
River Moriarty
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J’avais fait le plein d’adrénaline… De son adrénaline, ce qui m’excitait au plus haut point. Ne me restait plus qu’à lui faire fermer son clapet afin qu’elle l’utilise pour ce qu’elle savait réellement faire. Parce que Bailey n’était pas le genre d’adversaire que l’on choisit pour une joute verbale. Cependant, mon cousin m’avait si bien éloigné que pour le moment, je devais me contenter de ce que la jeune femme pouvait m’offrir.
Reprendre le contrôle avait été facile. A croire que Bailey avait simplement essayé de me danser sur la tête par provocation et parce qu’elle savait qu’à terme, ça serait encore plus efficace que tous les préliminaires qu’elle aurait pu imaginer.
Je l’avais donc soumise et elle s’était tue. Vint donc le temps de la récompense. Pour elle comme pour moi… Car je n’avais pas franchi la ligne, pas vrai ? Je n’avais pas dépassé les limites et Bailey respirait encore malgré que j’aie déjà pas mal joué avec.
Pour l’instant… Parce que s’il lui venait la mauvaise idée, alors qu’elle glissait sous moi pour placer sa bouche au niveau de mon sexe, de mordre ou d’attaquer de quelques manière que ce soit, je risquais de sauter dans le gouffre le plus obscure de mon esprit, au bord duquel je me baladais depuis mon adolescence, et de l’emporter avec moi.
Appuyé sur mes coudes, le front posé sur mes poings fermés pour pouvoir la surveiller du regard, la bouche entrouverte pour laisser passer l’air qui entrait et sortait de mes poumons et se changeait parfois en gémissements ou grognements de plaisir, je la regardais me prendre dans sa bouche, montant et descendant sensuellement…
Bailey ne savait pas grand-chose, mais ça, elle savait comment faire.
Je mordis ma lèvre inférieure quand je sentis sa main me lâcher et en suivis le parcours du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse de ma vue pour glisser entre ses cuisses. Mais je n’aimais pas ça. Je n’aimais pas ne pas avoir ses deux mains à vue. Je n’étais que trop conscient que j’avais un couteau sur moi et que cette arme pourrait très bien se retourner contre moi.
Je me soutins donc sur un seul coude, plongeant ma main sous moi pour aller attraper Bailey par les cheveux et tirer pour la faire remonter à nouveau. Je grognai lorsque sa bouche lâcha prise sur mon sexe et ne lâchai ses cheveux que lorsque ses lèvres brillantes de salives se retrouvèrent au niveau des miennes. Je l’embrassai avidement avant de me redresser. L’attrapant par les hanches, je la fis se retourner et la débarrassai du reste de ses vêtements.
Puis, la tenant à deux mains par la taille, je la caressai un peu de mon membre érigé avant d’entrer en elle et de ne plus m’arrêter jusqu’à ce que dans un cri, j’atteigne brièvement le sommet de mon plaisir et que je me laisse retomber, en sueur, sur son dos… Rassasié.
Allongée sur le dos sur le sol humide du cimetière, je fais de mon mieux pour satisfaire River qui me surplombe. Son sexe est aussi dur que sa folie est pure. Et s’il fut excité par ma détresse, je le suis tout autant maintenant que je le sens disposé à autre chose.
Doucement, je descends jusqu’à avoir son sexe au dessus de ma bouche, comme une épée de Damoclès que je ne tarde pas à couvrir de mes lèvres.
De longs va et viens s’en suivent durant lesquels me mets tout en œuvre pour le satisfaire au-delà de ses exigences. Pour rien au monde je ne désire provoquer de nouveau ses foudres démoniaques et risquer d’y laisser ma peau.
Mais alors qu’il devient de plus en plus près de l’extase, je descends ma main entre mes cuisses, cherchant à égaliser mon plaisir au sien.
River, malgré sa cruauté, m’attire et m’inspire. J’entre aveuglément dans ses machinations, je m’en remets à lui sachant très bien que ce ne sera jamais sans y laisser une partie de moi. Au sens propre comme au figuré.
La main de River vient s’entremêler à mes cheveux puis, fermement me fait remonter à lui me forçant à lâcher mon emprise buccale sur son sexe tumescent.
Ses grognements me font frémir, j’ai presque peur de connaître la suite ne sachant pas ce qui m’attend.
Avec lui, je ne sais jamais, de toute façon.
Nos visages se font face de nouveau et ses lèvres viennent presser les miennes dans un baiser aussi gourmand que brûlant.
J’ai parfois la chance, cette chance trop rare, de profiter de cette facette qu’il enfouie au plus profond de lui. Son côté humain, bien entendu.
Brusquement, il me retourne enfin pour baisser mon pantalon et ma culotte qui ne lui auraient pas résistés bien longtemps de toute façon.
Je peux sentir comment il me caresse avec son sexe refroidit par ma salive et l’humidité de l’air avant qu’il ne se décide à entrer en moi avec autant de délicatesse que celle qu’il a eu au moment de me laisser tomber dans la fausse.
Les paumes de mes mains s’enfoncent dans la terre fraîchement ameubli par les obsèques récentes, à chaque fois que ses hanches viennent claquer sur mon cul. Ses gémissements, autant que les miens, se perdent dans la nuit.
Je résiste autant que je peux à ne pas m’affaler sur le sol alors qu’il se fait de plus en plus rapide mais alors qu’il s’abandonne totalement, se laissant reposer sur mon dos, j’embrasse le sol de tout mon corps, le laissant savourer son moment de gloire, préférant ne rien dire qui pourrait déclencher un nouvel élan diabolique.
@ Billy Lighter
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Mes mains fermement accrochées à ses hanches au point de les griffer, mon sexe allant et venant profondément et de plus en plus rapidement en elle, je n’avais que faire de son plaisir tant que le mien était à son paroxysme. Et pourtant, je pouvais entendre ses gémissements, puis ses cris, percer la nuit et le silence pesant du cimetière aussi humide que la zone gonflée entre ses cuisses que je finis tout de même, comme par une clémence malsaine, par venir titiller du bout de mes doigts alors que j’approchais de l’orgasme.
Ce dernier se manifesta en un grognement bestial de satisfaction, puis je me laissai lourdement tomber sur son dos. Elle se laissa tomber elle aussi sur la terre encore meuble… Ce qui était amusant à penser, c’était qu’à quelques mètres sous terre, Kayden James était en train de pourrir, bouffé par les vers et que Bailey était prise entre lui et moi, encore en elle.
Je restai allongé là, sur elle, sans me soucier de mon poids qui devait commencer à lui peser, pour reprendre mon souffle tout en écoutant les rares voitures passer au loin… Puis, quand ma respiration fut redevenue plus ou moins normale et que les endorphines me donnèrent cette vague envie de dormir, je me retirai d’elle et me laissai glisser à ses côtés, sur le dos, avant de remonter mon pantalon. J’enfouis ma mains dans une poche et y piochai quelques billets, comptés au préalable car je connaissais les tarifs de Bailey…
Je jetai les billets au creux des reins de la fille allongée à côté de moi puis murmurai…
-Va-t’en maintenant…
Je voulais profiter seul du cimetière, mais surtout, je voulais éviter de prendre la lame, dans ma poche, qui était lourde de tentation. Ce serait la cerise sur le gâteau si je pouvais terminer en donnant à Bailey une place légitime en ce lieu.
Je me fis plus insistant alors qu’elle me semblait trainer.
-Tire-toi.
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Sematary [HOT!] [PV Bailey][TERMINE]
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