Noël était passé depuis quelques temps, maintenant. Je ne l’avais même pas vu passer. C’étaient les yeux vitreux et exorbités du roi Damon, qui me fixaient depuis l’étagère de mon salon où sa tête trônait qui me l’avaient rappelé.

Il fallait dire que le tournage de Keeping Our Land allait bon train, même si je ne savais pas encore si j’allais être le premier à mettre la main sur la mère de Roi Damon, Anatola Kay. Mais l’intention y était…

Puis il y avait eu cette interview à New-York et j’avais ramené un autre trophée à la maison. Peyton était à Vegas pour le moment, mais je savais qu’elle reviendrait.

Les marques sur ses fesses devaient commencer à s’estomper, à l’heure qu’il était… Je devrai la marquer à nouveau à son retour.

Elle n’était pas du genre à fuir, elle aimait beaucoup trop ça.

Et moi aussi.

Je fixai les yeux bleus de Damon au milieu de l’amalgame de muscles, de sang caillé et d’éclats d’os qui lui servait maintenant de visage. Puis j’avais décroché le téléphone pour donner rendez-vous à Nathan « Jerry The Kid » Williams au cimetière de South L.A.

J’avais pris un sac à dos, y avait enfourné la tête du Roi Damon et avait quitté mon appartement pour marcher jusqu’à South L.A.

C’était une longue marche mais pendant ce temps, le soleil avait le temps de décliner à l’horizon, me permettant de me déplacer dans la ville sans devoir me couvrir de crème solaire plaquante et odorante.

J’arrivai dans le cimetière le premier… A cette heure-ci, il n’y avait plus personne qui y traînait. Les gens semblaient avoir peur des cimetières la nuit, comme si les morts qu’ils honoraient le jour allaient se lever et leur faire du mal la nuit… Alors que ces angoisses irrationnelles n’étaient que le fruit de la culpabilité qu’ils essayaient de tuer à coups de bouquet de fleurs déposées sur de la pierre froide.

Je me trouvai un perchoir qui me plaisait bien et me hissai dessus, le sac à dos contenant la tête de Damon que j’avais volée dans les accessoires de Keeping Our Lands au pied de la pierre tombale que j’occupais.

Le talon de mes Doc Martens bien cramponné dans la pierre qui s’effritait légèrement quand je glissais un peu, je regardais les alentours, captant le moindre petit mouvement dans mon champ de vision, le moindre petit bruit... Ceux des lézards qui allaient se cacher pour la nuit entre les pierres pour attendre que le soleil se lève à nouveau pour les réchauffer, les battements d’ailes des chauves-souris qui commençaient leur festin d’insectes, me protégeant sans le savoir des piqûres de moustiques affamés.  

L’air était bon, frais… J’aimais la nuit qui me soulageait des désavantages des journées californiennes étouffantes même en hiver.

Quand Nathan pénétra dans le cimetière, la grille grinça et je le vis et l’entendis probablement bien avant que lui ne me repère grâce à l’éclat de la lune qui faisait ressortir ma peau trop blanche.

@ Billy Lighter

Mon Dieu ! Une mission m’attendait ! Mon coéquipier et ami – Ron – m’avait appelé pour qu’on se donne rendez-vous dans le cimetière de South L.A. J’étais certain que ça avait un rapport avec les aliens polymorphes qui commençaient à pulluler un peu partout dans New York. Je ne pouvais pas les arrêter seul – j’avais besoin de mon coéquipier ! Les missions solos, c’est bien pour les petits ennemis mais quand il s’agit d’invasion aliens, il faut toujours chercher à rassembler une équipe !

Ron était le premier pas dans cette quête d’une équipe assez puissante que pour repousser la – terrifiante ! – menace polymorphique. J’étais heureux qu’il m’appelle pour qu’on se rencontre !

J’étais chez ma mère quand j’avais reçu le coup de fil de Ron. J’avais été le plus heureux des hommes – de toute la terre entière – quand j’avais compris que c’était mon ami qui appelait. Ma mère, qui était dans la cuisine avec un homme nommé James – oui ! comme le Soldat de l’Hiver ! -, était venue voir ce qu’il se passait dans le salon tellement je criais et sautait de joie. Je lui avais expliqué pour mon ami Ron et l’invasion d’aliens mais elle ne m’avait pas cru – ma mère préfère rester dans l’ignorance de l’apocalypse à venir.

J’avais abandonné mon écriture de chanson – j’écrivais de nouvelles chansons pour The Burning Fire ! – et j’étais sorti en pleine nuit pour rejoindre mon coéquipier à South L.A. J’avais pris le bus pour m’y rendre - comme tout le monde – et j’étais arrivé un peu plus tard devant l’entrée du cimetière. Ron avait sûrement choisi cet endroit parce que les aliens polymorphes avaient peur des morts. Ron était un malin – le cerveau de l’équipe de deux que nous formions !

Loin d’être impressionné par le calme, l’ambiance morbide et l’obscurité, j’avais commencé à chanter à pleine voix une de nos derniers tube – I Never. Ça manquait de guitare et de batterie – dommage qu’Apolline et Howie n’étaient pas ici pour accompagner mon petit chant improvisé. Mon Dieu que ça aurait été bien s’ils avaient rejoint notre équipe de deux !

Je m’étais enfoncé dans le cimetière jusqu’à repérer Ron qui brillait au claire de lune – mon Dieu ! que c’est poétique !

Il était perché sur une pierre tombale.

-Ron !!!, m’exclamais-je en le voyant. Ron je suis si heureux que tu m’aie appelé ! Tu es venu ici parce que tu sais que les aliens polymorphes ont peur des morts ! Tu es un génie !, dis-je avec un grand sourire.

Notre combat commun nous rapprochait – j’étais vraiment heureux que cette invasion nous ait réunie !

@ Billy Lighter

Le silence apaisant du cimetière fut brisé dès que Nathan m’aperçut. Mon visage déjà lumineux à cause du clair de lune, s’agrémenta d’un sourire dévoilant mes crocs quand il s’exclama. Il m’appelait Ron depuis notre première rencontre pour une raison qui m’échappait, mais l’idée de le corriger ne me venait même pas à l’esprit. J’étais Ron pour Nathan comme j’étais Kraken pour une bonne part des fans de Keeping Our Lands. Je ne m’en formalisais pas plus que ça parce que River Moriarty n’était qu’un bâtard.

Mais dans la tête de Nathan, j’étais autre chose. J’étais quelque chose. J’étais quelqu’un. Alors quand nous n’étions que lui et moi, c’était sa version du réel qui étaient vraie, parce que personne d’autre n’était là pour venir contredire cet état de fait.

Nathan m’apprit que les aliens polymorphes qui vivaient dans sa tête avaient peur des morts. Je penchai la tête légèrement sur le côté, sans me départir de mon sourire.

Parfois, j’avais l’impression de perdre les pédales.

Mais ce n’était rien à côté de Nathan qui lui, les avait définitivement perdues et depuis longtemps.

Nathan ajouta que j’étais un génie et je ricanai.

-Je suis la bête noire des aliens polymorphes.

Je sautai au bas de la pierre tombale que j’avais occupée jusque-là, Nathan me domina du même coup d’au moins deux têtes. Il était grand, mais tout fin, j’étais bien plus large que lui. J’étais même prêt à parier que j’étais plus lourd.

-Il parait que tu vas quitter Los Angeles bientôt pour partir en tournée avec The Burning Fire.

Je tournai autour de lui, comme un prédateur, le regardant de haut en bas au passage.

-Il va falloir que quelqu’un veille sur la ville en ton absence, Jerry.

Après avoir fait le tour de Nathan, je pris le sac que j’avais amené avec moi. Je jubilais au point que je m’en mis presque à danser d’un pied sur l’autre, les yeux brillants, le sac serré contre moi.

-Tu veux voir ?

Je passai ma langue sur mes lèvres.

-Tu veux voir ce que je fais aux aliens polymorphes, Jerry ?

@ Billy Lighter

Ron était bien là dans un lieu qui effrayerait tous les aliens polymorphes de la Terre – Ron était un génie ! Il savait à qui nous avions affaire, c’était un allié très précieux. Il ‘était la bête noir de ces aliens terrifiants ! Que ferais-je sans un partenaire comme lui ? Il était mon Bucky Barnes – il lui ressemblait un peu d’ailleurs avec son petit air sombre et mystérieux…

Ron était descendu de la pierre tombale. Il était tout petit mais c’était – quand même – le meilleur allié qui soit ! Howie était plus grand que Ron mais était moins utile preuve que ce n’est pas la taille qui compte !

Mon coéquipier savais que j’allais bientôt partir en tournée – ça approchait à grands pas ! Je savais que j’allais devoir abandonner cette ville pendant loooooongtemps – mon Dieu, j’espérais que les androïdes n’allaient pas s’allier avec les aliens polymorphes pendant mon absence ! ça serait une catastrophe !

-Oui ! Je vais bientôt partir. Je quitterais Los Angeles à la fin du mois de février. Je vais parcourir le monde entier pour répandre la musique de The Burning Fire, dis-je d’une façon très expressive et avec de très grands gestes.

Ron tournait en rond autour de moi – je ne savais pas vraiment pour quelle raison. Il avait dit que quelqu’un devait s’occuper de L.A. pendant mon absence pour ne pas que la ville tombe dans le chaos et – qu’à mon retour – tous les habitants soient remplacé par des aliens. Ça serait tellement triste qu’une ville comme L.A. soit la première envahie par ce genre de monstres…

-Mon Dieu, tu as raison, Ron !, m’exclamais-je. Il faut absolument que tu surveilles cette ville en mon absence, sinon, quand je reviendrais, tout le monde sera contaminé par les aliens !

Je savais que Ron était assez fort que pour repousser la menace pendant que j’allais aller chanter sur toutes les scènes du monde – après tout, il était né pour être le coéquipier de Jerry The Kid.

Ron était tout joyeux et sautillait un pied sur l’autre en serrant son sac à dos contre lui – parfois, Ron se comportait bizarrement mais ça faisait partie de son charme. Il voulait me montrer ce qu’il faisait aux aliens polymorphes. Mon Dieu – avait-il une arme secrète ? Mon Dieu, ça règlerait tant de problèmes si c’était le cas !

-Oh oui, je veux voir !, dis-je très enthousiaste.

@ Billy Lighter

Nathan me confirma qu’il allait partir en tournée. En même temps, c’était désormais un secret de polichinelle et les affiches de la tournée à venir commençaient à foisonner dans toute la ville. Los Angeles serait donc privée pendant toute une tournée mondiale de celui qui se prenait pour son protecteur contre des créatures qui ne vivaient que dans sa tête.

Tandis que lui partait répandre la bonne parole de The Burning Fire à travers le monde.

Jouant dans son jeu, entrant dans son monde et dans son délire, je lui proposai de prendre le relais durant son absence, un sourire carnassier aux lèvres. Si je me laissais emporter dans le monde de Jerry The Kid, je pourrais très bien ne plus en sortir… Mais le monde de Jerry The Kid était très dangereux pour moi.

Parce que Nathan ne tuait pas vraiment les aliens polymorphes.

Pas sûr que je serais aussi indulgent que lui, si je me mettais à croire que j’étais investi de la mission qui revenait au chanteur.

La preuve était dans mon sac que j’avais amené avec moi et que je maintenais maintenant précieusement contre moi, dansant d’un pied sur l’autre, impatient de montrer mes exploits en avant-première à Nathan.

Parce que bientôt, dans quelques mois, tout Los Angeles saurait ce que j’avais fait au Roi Damon. Ce que Kraken avait fait à Ian Hunter.

Mais je voulais montrer à Nathan.

Et Nathan voulait voir.

Alors, les mains tremblantes d’excitation, j’ouvris le sac, dénouant le cordon qui le maintenait fermé. Je regardai Nathan dans les yeux une seconde, mes canines brillant dans la pénombre éclairée seulement par l’éclairage public et la lueur de la lune. Puis, je plongeai la main dans mon sac pour en sortir, en la tenant par les cheveux, la tête particulièrement réussie, et défoncée, du Roi Damon.

Je la lançai à Jerry The Kid pour qu’il la rattrape.

-Joyeux Noël, Jerry.

Je ricanai, mes yeux luirent d’une étincelle malsaine. Le cinéma, les effets spéciaux me sauvaient. Pour l’instant, j’arrivais à y croire autant que Nathan ne croyait à ses histoires d’androïdes et d’aliens polymorphes.

Mais pour combien de temps encore ?

Et quand ça ne me suffira plus… Qu’est-ce qui se passera ?

Si Lola jouait à me pousser trop loin…

Qu’est-ce qui se passera ?

@ Billy Lighter

Je voulais absolument savoir comment mon ami Ron arrivait à se débarrasser des aliens polymorphes – c’était très très important ! Je n’avais pas encore trouvé la technique pour les reconnaitre précisément et encore moins celle pour les tuer. Seulement, Ron – lui – avait la solution et elle tenait dans son sac. Mon Dieu – c’était magnifique ! Je m’imaginais plein de scénarios possibles comme une arme capable de les faire retourner sur leur planète ou, encore, une allergie – insoupçonnée – aux bonbons à la menthe.

Seulement, ce n’est rien de tout ça que m’avait sorti Ron de son sac. Il m’avait lancé une tête.

Mon Dieu – une tête !!!!!!

Je l’avais rattrapé en sautillant sur place et en faisant sauter la tête d’une de mes mains à l’autre.

-MON DIEU !, criais-je. Le roi Damon est mort !!!!

J’avais bien reconnu la tête du roi Damon – même si elle était en latex. Ça voulait dire qu’il mourrait. Mon Dieu, je venais de le découvrir en avant-première. Le roi Damon allait mourir ! Mon Dieu, il était temps !!!

Seulement, j’étais revenu dans le monde réel quelques secondes et j’étais venu à faire une autre – horrible – constatation.

-Mon Dieu !!! Le roi Damon était un alien polymorphe !

Qui l’aurait cru ? Ça expliquait pourquoi le roi Damon était aussi cruel et méchant avec toutes les personnes qui l’entouraient – à l’exception de sa maman.

Ron avait l’air fier et il ricanait beaucoup ! Les ricanements de Ron me faisaient penser à ceux du Joker sauf que Ron n’était pas un super vilain – c’était toute la nuance.

-Ron, ne me dit pas que pour se débarrasser des aliens polymorphes, il faut leur couper la tête ?!, dis-je choqué. Je suis comme Batman, moi. Je ne tue personne. C’est cruel de tuer des gens mêmes des aliens polymorphes. Ils ont des droits eux aussi même s’ils sont méchants.

Je ne voulais pas couper des têtes – ce n’était pas gentil et ça tachait.

@ Billy Lighter

Voir Nathan réceptionner la tête du Roi Damon valait le détour. Il jongla avec deux secondes avant de maintenir correctement la réplique parfaite du visage défoncé de Ian Hunter entre ses mains. Personne ne savait que j’avais volé l’accessoire dans les studios pour la garder pour moi… Elle avait été bien, ces quelques dernières semaines, sur l’étagère de mon armoire, dans mon salon.

Et puis j’avais ressenti le besoin de la partager avec Nathan… De l’offrir au chanteur de The Burning Fire comme en signe de notre alliance, puisque Tarlan l’avait refusée, lui. La tête, mais aussi mon amitié.

Etonnamment, Nathan fit d’abord le lien entre la tête de latex et la mort de Damon dans Keeping Our lands avant de faire le lien entre Damon et ses fameux aliens polymorphes. Preuve que le chanteur de The Burning Fire était bien atteint, mais peut-être pas encore totalement perdu.

Je hochai la tête pour approuver son délire, mais aussi pour lui confirmer que dans la série, le Roi Damon mourrait bel et bien, et de ma main qui plus était. Nathan aurait l’occasion de le voir dès la diffusion de l’épisode à la télévision.

Et si moi, je ricanais et arborais toute ma fierté et mon excitation sur mon visage, celui de Nathan se décomposa quand il comprit quel était ma solution concernant les aliens polymorphes.

Nathan n’était pas d’accord, il ne voulait pas tuer des gens.

Mes yeux brillèrent. J’étais à fond dans le jeu, comme s’il s’était agi d’un tournage sauf qu’il n’y avait pas de caméra et que tout ça pouvait être vrai. Et ce qui se tournait et se retournait sans cesse dans ma tête s’en trouvait comme apaisé.

Comme j’avais été apaisé en maintenant le petit rouquin de Sonne Moriarty au-dessus du vide, par la fenêtre de sa chambre… Comme j’avais été apaisé par les cris de cette femme qui était maintenant l’épouse de mon cousin quand elle s’était rendue compte que j’étais capable de le lâcher.

Et que je l’aurais fait si Axel n’était pas arrivé pour m’en empêcher.

Je me demandais si Sonne et Axel rêvaient de moi, la nuit…

Je plantai mes yeux dans ceux de Nathan.

-C’est la seule solution, Jerry The Kid.

Je passai ma langue sur mes lèvres, le vrillant de mes yeux bleus.

-Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, mais aussi de grands sacrifices.

Je désignai d’un coup de menton la tête du Roi Damon.

-Tu peux garder la tête. C’est un cadeau de noël.

@ Billy Lighter

La tête du roi Damon passait d’une de mes mains à l’autre – mon Dieu c’était horrible ! Ron venait de me spoiler ! C’était horrible ! Il venait de me confirmer d’un signe de tête la mort du – très – méchant roi de la série que je suivais !

Cette révélation m’avait fait un choc mais un autre choc s’était ajouté à ce premier – horrible – choc. C’était de savoir que l’horrible roi Damon était un alien polymorphe. Je ne l’aurais jamais cru. Pour moi, ce n’était qu’un personnage de fiction jusqu’ici… Oh mon Dieu, je me perds !!!

Seulement, quelque chose me perturbait. La méthode de Ron pour se débarrasser des aliens polymorphes était de leur couper la tête. C’était barbare et j’étais comme Batman – je ne tuais personne. Je ne pouvais pas tuer ces aliens mêmes s’ils étaient très méchants. Il nous fallait une autre solution ! Seulement il n’y avait pas d’autres solutions – d’après Ron… Batman avait toujours d’autres solutions. On pouvait enfermer ces aliens ou bien leur faire manger du chou rouge pour qu’il renonce à la terre – par dégout pour la nourriture locale. Il y avait beaucoup de solutions !

Seulement, Ron avait dit qu’un pouvoir impliquait de grandes responsabilités – comme l’avait dit, un jour, le grand philosophe Peter Parker. Mon Dieu – Ron avait raison ! Pour les sacrifices aussi, il avait raison. Seulement, tuer, c’était mal. Je ne voulais pas sacrifier mon code d’honneur – Batman ne l’aurait pas fait.

-Je sais ça Ron, dis-je en faisant de grands gestes expressifs. Seulement, on ne peut pas tuer des gens… C’est mal. Ces pauvres aliens font de mauvais choix mais ils ont des femmes et des enfants !, rajoutais-je pour résonner mon partenaire.

Ron ne devait pas tomber vers le côté obscure – il ne devait pas céder à la facilité !

Seulement, Ron n’était pas facile à résonner – mon Dieu… Il m’avait offert la tête du roi Damon – sa première victime. Je ne savais pas si je devais remercier Ron ou bien le résonner encore.

-Merci, Ron !, dis-je tout de même en regardant la tête de latex de Damon. Mais n’oublie pas de ne pas céder au côté obscure !

Ça serait vraiment triste…

@ Billy Lighter