J’étais libéré ! J’pouvais, enfin, recommencer à marcher sur mes deux pieds. J’me sentais délivré ! Je sentais comme un poids en moins.

-Voilà, Monsieur Stone… L’attelle est enlevée. Vous devrez suivre des séances de kinésithérapie tous les trois jours pour retrouver toute votre mobilité.

Je souriais comme un con au médecin qui m’disait la suite du « traitement ». J’devais juste aller chez le kiné. C’est tout… Enfin j’crois. Le médecin n’en avais pas fini.

-Bougez-le pour voir.

Assis sur la table de son cabinet, je bougeai légèrement mon genou. J’avais mal… Autant qu’il y a une semaine.

-Vous ne sentez aucune gêne ? Aucune douleur ?

Si j’disais « oui », il allait faire quoi ? Me la remettre ? J’étais bien trop heureux de l’avoir enlever que pour risquer de la remettre.

-Non… Je sens rien de toute ça…

J’disais ça en bougeant un peu plus mon genou pour donner plus de poids à mon mensonge… La douleur je gérais… Quelques p’tits anti-douleurs et ça sera bon.

Il fut satisfait et me donna tous les papiers à la con pour le kiné et compagnie. J’pouvais maintenant sortir de son cabinet à tout jamais.

Je sortis du Good Samaritan tout heureux. J’avais demandé à Apolline et m’y conduire. Elle m’attendait donc dans ma bagnole sur le parking. J’aurais bien voulu qu’elle m’accompagne à l’intérieur… Mais personne était censé savoir que j’vivais chez elle alors valait mieux rien risquer…

Parlant de ça. J’avais reçu la nouvelle hier que ma villa était réparée et que j’pouvais revenir m’y installer… J’en avais pas encore parlé à Apolline… En fait, j’voulais pas y retourner… Pas sans Apolline.

J’entrai dans la voiture côté passager et, une fois à l’intérieur j’embrassai Apolline sur le lèvre. Un baiser langoureux qui montrait que j’étais super heureux de plus avoir cette foutue attelle. Je brisai le baiser après quelques secondes.

-J’suis libre.

J’lui souris tapant les papiers dans la boite à gant avant de regarder Apolline.

-J’peux conduire ? Ça me manque, tu sais…

La conduite, la batterie… C’était tant de chose qui m’avait manqué…

@ Billy Lighter

Il faisait beau aujourd'hui sur Los Angeles et rien ne pourrait détériorer cette journée qui semblait si bonne. Aujourd'hui, Howard enlevait son atèle au genoux, tout allait rentrer dans l'ordre et ils allaient pouvoir réorganiser la tournée qui était en pause depuis son agression.  Au côté personnelle, au fond d'elle, l'ecossaise espérait que cela fasse avancer certaines choses. Elle aimait Howard, c'était indéniable, mais le voir rester assis sur le canapé quasiment toute la journée, elle détestait ça. Elle ne lui en voulait que pour ça car elle comprenait qu'il puisse sortir sans elle, qu'il puisse boire plus que de raisons (en ayant rien à faire à la maison...) ou qu'il ne parle pas du futur qui semblait beaucoup trop loin dans leurs esprits.

Quoi qu'il en soit, elle avait prit les clés de voiture du batteur et ils étaient partis pour l'hôpital. Le trajet s'était plutot bien passé, ils s'emaginaient quand ils rentreraint à l'appartement, la vie de couple serait bien mieux. Comme convenu, Apolline était restée dans la voiture, Howard était un grand garçon, il pouvait y aller seul, et puis cela serait étrange de voir les deux jeunes gens aller ensembles à l'hôpital. Enfin bref, elle avait Mit un cassette dans le lecteur et attendait sagement son petit ami.

Howard n'avait pas mit longtemps avant de revenir sans atèle. Souriante, elle fut surprise de sentir son baiser langoureux mais elle prolongea de la même façon en lui caressait la joue. Voilà une belle entrée en la matière, voilà un geste qui lui indiquer qu'une nouvelle page allait commencer entre eux. Elle lâcha un petit rire quand il lui annonça sa liberté. '' voilà une bonne chose de faite ! ''

Howard était heureux et ça se voyait, Apolline n'aurait pas pu lui refuser de conduire, elle hocha la tête en souriant. '' vas y, je pense que tu as bien le droit à cela ! '' elle sortit alors de la voiture pour prendre la place côté passager. Une fois installé, elle regarda le batteur en souriant. '' tout va bien ? Tu as plus mal ? ''. Elle avait tellement peur que tout se passe mal, qu'il est mentit pour ne plus avoir cette atèle. Elle ne voulait pas qu'il utilise son genoux de façon quotidienne, il fallait du temps pour que cela se fasse.

@ Billy Lighter

La première chose que j’avais pensé à faire en entrant dans la voiture c’était d’embrasser Apolline. J’me sentais si libre que rien pourrait gâcher mon bonheur. Apolline prolongea le baiser. Ça faisait quelques mois que j’pouvais plus me passer de ses caresses.

J’me sentais tout neuf. J’me sentais prêt à tout affronter même une tournée. Surtout une tournée, en fait. J’étais pressé de pouvoir partir loin de Los Angeles. Même si ça signifiait abandonner un peu Hank et Bailey… Mais fallait bien que j’continue ma carrière, moi…

Apolline disait que c’était une bonne chose de faite. J’approuvai de la tête souriant toujours. J’demandai à ma petite-amie si j’pouvais conduire. J’crevais d’envie de le faire et elle ne me le refusa pas. Je sortis de la voiture lâchant une très légère grimace en posant mon pied au sol. La douleur était toujours là… Mais j’supposai qu’avec les séances de kiné, ça allait partir.

Je pris place côté conducteur quand Apolline me demanda si tout allait bien. Si j’avais plus mal… J’voulais pas lui dire que j’avais encore un peu mal. J’me disais que ça allait passer et que ça ne servait à rien de l’inquiéter pour rien. Elle risquait de me renvoyer à l’intérieur sinon…

-Non, j’ai plus mal. J’ai juste une petite gêne mais le médecin a dit que ça partirai avec les séances de kiné.

Je souris faisant un clin d’œil à Apolline. Je démarrai ensuite ma Mustang. La douleur était supportable et j’arrivais à conduire comme il faut. Je m’éclatais à rouler un peu plus vite que les limitations de vitesse. Ce que j’faisais toujours, en fait.

-J’vais pouvoir refaire de la batterie. Et on va pouvoir partir en tournée.

J’disais ça en bougeant au rythme de la musique qu’avait choisie Apolline. A la vitesse où j’allais on arriva assez vite chez elle. On sortit de la voiture et on grimpa dans l’appartement d’Apolline. Je n’avais aucune mal à marcher si ce n’était la douleur qui m’ennuyait un peu.

Un fois dans l’appartement, la première chose que je fis fut d’ouvrir une bouteille de whisky.

-Ça mérite une p’tite bouteille…

Je remplis nos verres avant d’avoir reçu le feu vert d’Apolline. Je lui tendis le sien avant de grimper sur le plan de travail pour m’assoir dessus… J’regardais Apolline droit dans les yeux.

-T’sais… La fin de ce calvaire… C’est pas la seule nouvelle du jour… Les travaux de ma villa sont terminés aussi…

Mais j’disais ça avec bien moins de bonheur… En fait, ça m’ennuyait qu’ils soient finis…

@ Billy Lighter

Apolline ne pouvait pas lui refuser de conduire, il avait tant attendu que son genou aille mieux, alors elle avait prit sa place côté passager et l'avait laisser conduire. En plus, d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle ne l'avait jamais vu conduire -ou peut-être une fois mais c'était comme un rêve...- EN tous cas, il disait que tout allait bien et elle espérait vraiment que ça aille vraiment ,qu'il ne dise pas ça pour qu'elle le laisse tranquille. Sur la route, tout était rapide mais Apolline adorait la vitesse, surtout qu'en Ecosse, à part des brebis ou des vaches, c'était difficile de croiser une voiture alors la vitesse était une sorte de tradition chez elle.

L'écossaise se sentait bien, si bien que peut-être touchait elle le bonheur. Elle ne pensait à aucun soucis, il n'y avait aucune ombre au tableau, tout rentrait dans l'ordre, Howard lui-même disait qu'il pouvait reprendre la batterie et qu'ils allaient pouvoir partir en tournée. Elle avait tant envie de partir avec lui loin de L.A, être dans un petit coin de paradis seulement lui et elle. Voilà qu'elle était à nouveau niaise. Elle regardait Howard bouger au son de la musique , un sourire tendre à son égard alors que la voiture était garée.

En sortant de l'habitacle roulant, Apolline lui prit discrètement la main, une envie incontrôlable sans doute qui ne dura pas vraiment car le trajet entre la voiture et le hall d'entrée n'était pas long. En entrant dans son appartement, Howard s'était directement diriger vers la cuisine, après avoir balancer ses chaussures, elle l'avait suivit. Son verre de whisky l'attendait. "Merci" dit-elle amusée  avant de trinquer avec lui et l'embrassé tendrement, tout simplement heureuse de la vie en générale. Un gorgée de bu, Apolline écoutait Howard, assit sur le plan de travail, elle était près de lui.

La nouvelle sur sa villa ne fut pas très bien accueillit par l'écossaise. Son sourire se dissipa. "Ah?" avait-elle dit alors que ses yeux trahissait sa déception. C'était quoi la suite? Il quittait l'appartement et disait adieu à cette relation entre eux deux? Ils étaient tellement bien ensemble...Mais il fallait s'y attendre, il n'allait pas rester ici toute sa vie et tôt ou tard il se lasserait d'elle et ce jour était donc arrivé selon elle. Elle baissa le regard, regarda son verre en asseyant d'être le plus détachée possible. "J’imagine que tu vas partir pour retourné là-bas alors..." Elle ne voulait pas qu'il parte, ils étaient si bien ici, tous les deux.

@ Billy Lighter

Le visage heureux d’Apolline, la musique et ce genou enfin libre, c’était mon p’tit bonheur du jour. J’pensais déjà à la tournée et à tout ce qu’on allait vivre sur les routes. J’avais tellement envie de quitter L.A. que j’étais pressé que Timmy nous donne le signal de départ. La scène, les bains de foule, les hôtels, les fêtes, tout ça me manquait. Ça faisait quand même plus de deux ans qu’on était plus parti. Deux foutues longues années. Et, maintenant, j’sentais que l’attente était terminée.

Surtout que, le p’tit bonus, c’est que j’allais vivre tout ça avec Apolline. Et j’crois que c’était ça qui me donnait encore plus envie de quitter cette ville.

On arriva chez la guitariste et on sortit ensemble de la voiture. Je sentis sa main se faufiler au creux de la mienne. Dommage que ça ne dura que quelques instants…

Arrivé dans l’appartement, je sortis tout de suite le whisky. J’pense que c’était la meilleure façon pour fêter la fin de ce clavaire. Je tendis un verre à Apolline qui me remercia avec un baiser. Je m’installai sur le plan de travail, Apolline près de moi. Elle était heureuse, j’le voyais bien… Alors, j’pensais que c’était le bon moment pour envoyer la nouvelle de la villa. Enfin, dans ma tête c’était le bon. Mais quand j’vis son visage se décomposer, j’me disais que c’était p’tètre pas le bon moment.

La fin des travaux signifiait la fin de ma p’tite vie ici dans l’appartement d’Apolline. Pourtant, j’avais pas envie de quitter l’Ecossaise pour aller vivre seul chez moi. Non, j’voulais pas ça. J’avais une autre idée en tête.

Apolline baissa le regard sur son verre et s’imaginait déjà que j’allais partir. Je mis mes doigts, délicatement, sous son menton pour relever son visage.

-En fait… J’voulais que tu viennes avec moi. J’veux dire, habiter avec moi dans ma villa.

J’avais fait la même demande à Maria et ça s’était mal passé. C’est pour ça que j’avais pris plus de temps à faire la même demande à Apolline. J’redoutais la réponse autant que l’avenir, en fait.

Et à cette demande, j’ajoutai :

-Je t’aime Apolline…

Une phrase que j’avais longtemps pensée sans l’avoir encore dit.

@ Billy Lighter

Alors Howard était sur le plan de travail, assis, trinquant avec elle au fait que son genoux soit libre, il en était venu au fait que sa villa était de nouveau habitable. Apolline avait redouté ce moment, parce qu'elle n'avait pas envie qu'il parte, que ce cocon qu'ils s'étaient créé , éclate en mille morceaux et que jamais ils ne puissent le refaire à nouveau. Elle avait accueilli la nouvelle d'un mauvais œil et ça avait du se voir sur son visage qui avait du se décomposer.

Elle n'osait même pas croiser le regard d'Howard car pour la première fois depuis qu'elle connaissait le batteur, elle voulait pleurer. Apolline ne laissait jamais ses émotions prendre le dessus, elle pleurait que très rarement et la, pour une broutille, elle avait envie de tout lâcher. Les doigts du batteur étaient venu lui remonter le menton et elle avait planté  son regard dans le sien. Les mots de celui-ci raisonnèrent dans sa tête avant qu'un grand sourire se dessine sur ses lèvres. Il venait de lui demande de venir habiter avec elle et il avait même ajouter qu'il l’aimait.

Est ce que cela signifiait qu'ils étaient officiellement ensemble ? C'était sans doute le cas. Quand Howard prononca ses sentiments envers l’écossaise, son cœur fit un bon dans sa poitrine et pour seul première réponse, elle vint se jeter sur lui, l'embrassant tendrement. '' je t'aime aussi Howard ! ''. Comme si tout était débloquer entre eux, dans sa tête Apolline comprenait clairement la situation. Ils étaient amoureux et elle voulait rester avec lui.

Après ce baiser, elle le regarda en souriant. '' j'accepte, enfin, je sais pas comment on dit cette réponse, on peut pas dire 'je le veux', si ? '' avait elle dit avant de rire un peu. Elle comprit que cette relation cachée était malsaine entre eux car les non-dit les bloquaient tout les deux. Bien sure, ce n'était pas parce qu'ils avançaient dans leur relation qu'elle allait s'exposer dans la rue avec lui (même s'ils s'étaient embrasser dans la mustang tout à l'heure). Elle allait plutôt laisser les choses faire, si cela s'étalait dans les magazines tant pis, sinon tant mieux. Elle n'avait plus envie de nier ce qui était une évidence.

Cependant, elle a avait  une seule demande envers Howard. Elle le regarda dans les yeux en caressant ses mains qui le tenait au plan de travail. '' j'ai cependant une petite demande à te faire si on va habiter dans ta villa.... '' elle soupire un peu, ne sait pas comment abordé les choses sans que cela éclate en dispute. '' je ne suis pas contre le fait que tu boives, que tu joues, que tu sortes ou que tu mente.... Mais est ce que tu pourrais éviter les drogues dures ? '' Apolline n'était pas dupe, elle voyait dans ses yeux quand il en avait prit et c'était bien trop selon elle.

@ Billy Lighter

Apolline baissa la tête quand j’annonçai que les travaux de ma villa étaient terminés. J’savais que ça lui faisait mal. J’savais qu’elle aurait voulu que j’reste ici. J’savais, aussi, que je partageais, avec elle, tous ses sentiments.

C’est pour ça que j’avais pris une décision… Et pas des moindre.

Je relevai, donc, la figure d’Apolline pour pouvoir plonger mon regard dans le sien. J’voyais dans ses yeux bruns qu’elle était sur le point de pleurer. Et j’voulais pas voir Apolline pleurer. Alors j’lui demandais, clairement, si elle voulait venir vivre avec moi. Et j’envoyais, en même temps, la seule raison à cette demande : je l’aimais. Je vis son sourire revenir. Et le mien revint aussi.

Je venais de dire tout haut ce que je pensais tout bas depuis des mois. Je redoutais la réponse. Je redoutais, d’un coup, de n’avoir pas su décoder les signes. Si ça tombe, Apolline ne partageait pas mes sentiments…

Mais ce p’tit moment de flottement ne dura pas. Apolline sauta dans mes bras et ses lèvres se déposèrent sur les miennes. Je fermai les yeux pour accueillir ce baiser qui venait de dissiper tous mes doutes.

Elle disait qu’elle m’aimait. Je souris. Il ne m’en fallait pas plus. Surtout que, dans la foulée, elle accepta de venir habiter avec moi. Elle venait d’accepter avec bien plus d’assurance et d’enthousiasme que ne l’avait fait Maria quand j’lui avais fait la même proposition.

Mais ma relation avec Apolline était bien différente que celle que j’avais eue avec Maria.

-Tu peux le dire comme tu veux. Il n’y a que le contenu de la réponse qui compte.

Mon sourire était devenu indélébile. Mon cœur battait très vite. La journée pouvait pas être mieux. J’avais plus d’attelle et Apolline venait habiter dans ma villa avec moi…

En faisant ma demande, j’avais plus pensé à notre relation cachée. C’est certain que si Apolline emménageait chez moi, la relation ne serait pas cachée très longtemps. Même si Amon voulait nous aider à cacher ça, les autres journalistes ne tarderont pas à tout comprendre. Mais pour l’instant, j’voulais pas penser à ça. Mon regard pétillait de bonheur.

J’étais hypnotisé par le regard d’Apolline. Et je frissonnai à ses caresses sur ma main. J’m’attendais à ce qu’on fête ça sur le champ mais… Apolline était une femme. Et les femmes ont toujours des demandes. Je me mordis la lèvre attendant sa demande.

-J’t’écoute…

Je pris mon verre de whisky et en bus un coup pendant qu’Apolline déclara que le fait que je boive, parie et mente ne la dérangeait pas. Mais les drogues dures, par contre, si… Je baissai les yeux.

-Alors, tu sais…

Elle avait pas été dupe… Il faut dire que j’avais pas été discret non plus. Mais si j’voulais pas que mon couple finisse comme tous les autres avant, j’devais faire ce p’tit effort là.

Je relevai la tête pour affronter, à nouveau, le regard d’Apolline.

-Ouais… J’peux…

Il suffirait que j’compense… Y’avait plein de moyen d’arrêter. Et, sur le coup, je pensais bien pouvoir y arriver.

-Ça va pas être simple. Mais si tu es là, j’devrais y arriver.

J’esquissai un sourire et je descendis du plan de travail pour sortir un paquet de coke que je dissimulais dans ma poche. Je le mis à hauteur des yeux d’Apolline. Je le regardai un moment, presque fasciner, la main légèrement tremblante rien qu’à voir cette poudre blanche. Je me mordis la lèvre et dans un élan de courage je la tendis à Apolline.

-Tiens… Jette-là dans l’évier…

Moi, j’savais que c’était encore trop tôt pour que j’arrive à le faire moi-même… Y’avais encore d’autre dose dans l’appartement mais me débarrasser de celle que j’avais dans ma poche avait quelque chose de symbolique… J’tenais pas mes promesses quand je les mettais en mots… P’tètre que comme ça, ça sera différent…

@ Billy Lighter

Apolline aimait Howard, il n'y avait aucun doute, elle n'avait jamais autant aimer quelqu'un, c'est dire! Pourtant, elle avait eu pas mal de relations sérieuses, que cela soit des filles ou des hommes. Bien sûre , Charly, sa première petite-amie ,avait compter mais maintenant ,il n'y avait plus qu'Howard qui comptait. Pendant un long moment elle n'avait pas réussit à lui dire, de peur que rien ne soit réciproque même si elle savait que ça l'était et maintenant, elle se sentait libre de lui dire comme bon lui semblait. Le début de leur relation lui semblait si loin, en Ecosse, et pourtant, elle se rappelait de chacune des caresses qu'il avait fait, dans cette tente, ce petit flirt entre eux durant le voyage et la dispute avec sa mère. Maintenant elle pouvait clairement dire à sa mère qu'elle ne faisait pas n'importe quoi car ils s'aimaient et que c'était le principal.

Howard lui avait même demander de venir habiter avec lui et, en vérité, elle ne savait pour quoi elle était le plus heureuse : le fait que les non dits soient tombés ou qu'ils aillent habités ensemble car, s'il était chez elle, ce n'était que le temps que sa villa se reconstruire, c'était comme une obligation, maintenant, ils allaient pouvoir profiter pleinement de leur couple. Elle n'avait pas hésiter une seule seconde à accepter sa demande parce qu'elle ne pensait pas habiter à nouveau seule.

Malgré la joie, elle avait tout de même une petite demande, la seule, c'était qu'il arrête les drogues dures. Elle s'en fichait du reste, elle voulait juste qu'il arrête ça car elle avait peur pour lui. Bien sûre que cela ne lui plairait pas, elle savait que à cause des restrictions de Maria, leur couple n'avait pas tenu, mais c'était pas pareil, Maria était bien trop stricte avec lui. Elle, elle voulait qu'il vive et pas qu'il soit accro à cette merde. Toujours en caressant ses mains, elle le regardait dans les yeux. "Oui..T'es pas très discret aussi..." Elle poussa un soupire. "Je ne disais rien parce qu'on ne s'était rien dit, qu'on ne s'était pas déclarer la flamme... mais j'ai peur pour toi...C'est la seule chose que je te demanderais...Je sais que tu peux passer au dessus du manque..."

Et Howard avait accepter, Apolline vint l'embrasser du bout des lèvres. "Merci." avait-elle dit dans un souffle avant de poser son front contre le sien. "Je sais que cela ne sera pas facile, mais je t'aiderais, je te le promet." Puis il lui donna le sachet qu'il avait dans sa poche, la poudre blanche à l'intérieur ne donnait pas du tout envie à l'écossaise d'en prendre, elle qui est malade rien qu'avec les drogues douces alors elle imaginait même pas l'Héroïne et autres merdes. Elle prit le sachet en souriant un peu et le jeta doucement dans l'évier avant de rincer le bac pour ne pas qu'il en reste. C'était fait en silence, comme si c'était une messe, un enterrement. Elle se tourna vers Howard en souriant doucement. "On emménage quand?"

@ Billy Lighter

Avec Apolline qui acceptait de venir habiter dans ma villa, on arriva, quelque part, à l’officialisation de notre couple. Et ça me soulageait de ne plus vivre dans le flou. Savoir si, oui ou non, on formait un vrai couple ou pas. Maintenant c’était sûr.

Mais avec cette officialisation vint la première demande. Contrairement à Maria, Apolline ne voulait pas me priver de tout. Elle voulait juste que j’arrête les drogues dures. J’constatai qu’Apolline avait bien remarqué ma consommation… Et, même si j’étais pas très discret, ce qu’elle confirma, j’pensais quand même que la chose passerait inaperçu. Comme ça… Comme par magie.

Mais non… Apolline l’avait vu et elle voulait que j’arrête parce qu’elle tenait à moi. Et elle croyait en moi pour passer au-dessus du manque. J’la regardai dans les yeux. J’voyais qu’elle pensait ce qu’elle disait… J’voyais bien qu’elle ne me demandait pas ça pour m’emmerder.

Mais arrêter, c’était dur… Et j’savais que j’allais avoir dur… Mais le fait qu’Apolline soit là et que j’aurais encore droit à l’alcool me disait que j’allais y arriver.

Alors j’acceptai.

Et elle vint m’embrasser me remerciant. Je sentais son souffle sur mes lèvres. Rien que ça, c’était déjà mieux qu’une dose de coke… Front contre front, elle me promit de m’aider. Une promesse. Mais c’était Apolline alors ça comptait.

-Merci.

Je descendis, ensuite, du plan de travail pour donner la dose que j’avais dans ma poche à Apolline. Elle pouvait s’en débarrasser. J’lui en donnais l’autorisation. J’pouvais pas le faire moi-même alors j’lui laissais la charge de le faire. Comme un symbole pour démarrer ma cure.

Elle pris le sachet, son délicieux petit sourire aux lèvres. Et elle laissa couler la poudre dans l’évier sous mon regard. J’tremblais rien que de voir la scène… Si bien que quand elle commença à rincer l’évier, j’détournai le regard. Ça faisait des années que j’prenais de la coke… Et voir la poudre partir à travers les égouts de L.A. c’était… Difficile. Et c’était pas pour une question de thunes.

Quand le robinet s’arrêta de couler, je pu voir qu’Apolline s’était tourné vers moi et me demanda quand on emménageait. J’retrouvai le sourire et me tournai totalement vers elle.

-Quand tu veux… Demain… La semaine prochaine. Quand tu es prête.

Y’avait rien qui pressait. Et j’voulais pas qu’Apolline se sente pressée par le temps ou par moi. Parfois, j’apprends de mes erreurs. Parfois…

Je l’attirais, ensuite, vers moi et posai mes mains sur ses hanches passant certains de mes doigts sous son t-shirt.

-Tu sais qu’emménager fera que notre secret sera pas longtemps bien gardé… La presse saura bien vite qu’on est en couple si tu viens vivre chez moi…

Y’avait toujours un paparazzi ou l’autre qui ratera pas les allées venues d’Apolline en et dehors de ma villa… Et j’savais qu’Apolline tenait à ce que ça ne se sache pas.

@ Billy Lighter

Le fait qu'Howard avait accepter la seule demander d'Apolline l'a soulagea. Elle savait que la plupart de ses problèmes étaient dû à cette consommation de drogue, il était prit dans un ouragan de dette en partie pour ça et le retiré de là dedans rendrait sa vie -leur vie à présent- plus simple. La détox serait longue et dure, elle n'avait pas d'illusion là dessus, il voudrait tôt ou tard reprendre et ceux en cachette et elle le savait mais le simple fait qu'il veuille lui faire plaisir en arrêtant étant déjà une étape de gagnée.  Elle serait là pour l'aider, même si elle doutait d'être d'une grande aide et il l'a remerciait. Elle pensait sincèrement que tout irait bien parce qu'à présent, ils pouvaient clairement se dire qu'ils étaient tous les deux et qu'ils se soutenaient.

Howard lui avait alors donné sa dose caché dans sa poche, comme une messe, elle l’avait doucement jeté dans le lavabo avant de tout nettoyé. Elle savait que cela devait être dur pour son petit-ami et elle ne le forçait pas à regarder. Elle devait à tout prix changé de sujet dès que la poudre avait disparue et c'était pour cela qu'elle lui avait demander pour l'emménagement. Sa réponse fut clair, c'était possible dès demain. Elle lui fit un grand sourire. "Tu as tout ce qu'il faut là-bas? Tu n'as pas besoin d'acheter quoi que ce soit?"

Rapidement, elle retrouva contre lui et ses doigts faisait frissonné sa peau.Il indiqua que leur petit secret ne serait pas bien garder longtemps, elle eut un petit sourire en le regardant, haussant les épaules. "Je crois qu 'il faut se rendre à l'évidence qu'on va êtes vite grillés alors bon, ce petit secret n'en n'est plus un, même si j'adorais dire à Bailey que rien ne se passait entre nous" avait-elle dit amusée avant de passé ses mains dans son dos, sous son haut. " Au départ , je ne voulais pas que cela se sache parce que je ne voulais pas croire que cela durerait...Pourtant, maintenant, j'ai juste envie que ça continue. Encore et Encore." Elle lâcha un petit rire. "Et puis on se serait sans doute fait avoir en tournée, on est tous ensembles tout le temps alors pour qu'on se retrouve que tous les deux, ça n'aurait pas été simple!"

@ Billy Lighter

J’avais pas osé regarder Apolline se débarrasser de ma coke. C’était trop tôt pour ça. J’venais d’accepter d’arrêter… Et c’était déjà beaucoup. Me débarrasser des doses moi-même, c’était pas pour aujourd’hui. Surtout que je savais que, d’ici demain, j’serais déjà en manque…

Mais j’avais Apolline… Alors, j’me disais que tout allait bien aller. Et que j’allais y arriver.

Et, après le meurtre de la coke qui voyageait, maintenant, dans les égouts, Apolline changea de sujet pour revenir au déménagement. J’lui disais qu’elle pouvait emménager chez moi quand elle voulait. Ça la rendait heureuse… Mais elle me ramena un peu à la réalité en me demandant si j’avais tout ce qu’il fallait là-bas… En meuble, j’avais plus rien. Tout avait été détruit dans l’incendie… Ce qui faisait que la villa était remise en état mais qu’il y avait plus rien dedans.

-Heu…

J’fis la moue.

-Faudra peut-être attendre que j’commande les meubles et qu’ils soient livrés… Mais après ça on pourra emménager. Ça devrait pas prendre trop de temps.

J’savais pas le temps que ça prenait… Mais j’suppose que si j’disais que j’étais Howard Stone, ça pouvait aller très vite.

Cet emménagement signifiait, aussi, que la presse allait vite être au courant de notre couple. Et que ça allait pas tarder à finir dans L.A.People. J’savais qu’Apolline tenait à ce que ça ne se sache pas… Alors, j’préférais demander… Elle déclara qu’il fallait se rendre à l’évidence qu’on allait être grillé. Et elle ne semblait pas s’en faire. J’esquissai un sourire rigolant un peu pour la remarque sur Bailey.

-Ouais… J’pense qu’on n’a pas vraiment le choix, si on veut vraiment vivre ça à fond.

Et j’voulais le vivre à fond. Je n’aimais pas vraiment me cacher…

Je frissonnai au contact de ses mains dans mon dos alors que les miennes continuaient leur chemin sous son vêtement. Je souris encore plus quand Apolline déclara qu’elle voulait que notre relation continue. Sans compter que pendant la tournée, on se serait quand même fait avoir.

-C’est vrai que ça aurait pas été simple pour se cacher en tournée… J’avais déjà plein de plans mais j’savais qu’aucun d’entre eux n’aurait marché. J’pense que si tout le monde le sait, ça facilitera les choses.

Mais il fallait pas croire que j’allais faire une déclaration officielle ou quoi que ce soit. J’allais pas mâcher le travail à Amon… L’avait cas l’apprendre par lui-même. C’est ça le jeu.

-Y’a plus qu’à attendre que L.A.People nous capte.

Je souris. C’était vraiment une belle journée. Et j’savais qu’elle pourrait encore être meilleure.

-Mais en attendant… J’pense qu’on va profiter un peu de tout ça.

Et, joignant la parole aux gestes, j’embrassai fiévreusement Apolline. Mes mains remontèrent le long de son dos jusqu’à déclipser son soutien-gorge pour pouvoir passer ma main sur sa poitrine en dessous de ce vêtement et de son t-shirt. N’ayant plus de souffle je finis par briser le baiser. J’souris malicieusement avant d’enlever le t-shirt d’Apolline. Bouger librement m’avait cruellement manqué.

@ Billy Lighter

L'histoire de la coke était terminée pour le moment et il fallait parler d'un sujet plus joyeux et il y en avait un dans le couple, à savoir l'emménagement d'Apolline chez Howard. Jamais l’écossaise n'aurait cru un jour aller habiter chez Howard, elle aurait toujours cru qu'ils resteraient dans le petit appartement de la demoiselle mais, il fallait se rendre à l'évidence, Howard aimait le luxe. Pour la petite "provinciale" qu'était Apolline, une villa était un grand luxe, même si la maison de ses parents étaient immense. Elle n'avait jamais vu la villa d'Howard mais elle savait par avance qu'elle n'aurait pas assez de ses meubles pour combler toute la maison. Howard proposa alors qu'elle vienne une fois que tout sera installé. Elle haussa les épaules. "On n'a qu'à aller acheter les meubles ensembles si tu veux!" avait-elle dit d'un ton enjouée. Elle estimait qu'il fallait qu'elle mette la main à la pâte et acheter des meubles, elle adorait ça!

D'un coup, Apolline n'avait plus peur de s'afficher avec Howard, lui avait déjà été vu près du domicile de celle-ci par la presse sans qu'ils ne fassent le rapprochement, maintenant, ils allaient faire des sorties mains dans la main et faire des choses ensembles qu'ils n'avaient encore jamais fait...En y pensant, Apolline se demandait vraiment pourquoi elle avait voulu cacher ça même si le fait que cela ne soit pas vraiment sérieux au départ était une bonne raison. Elle hocha la tête en souriant à son petit-ami. "On va vivre ça à fond, j'ai vraiment envie de cela, on s'est assez voiler la face, on s'est assez cacher." Et puis en tournée, ça n'aurais pas du tout été possible de se cacher, du moins, Apolline n'avait même pas envisager de cacher cela. Elle ne s'imaginait pas donner une lieu de rendez-vous à Howard et se câliner dans un placard à balais. Il indiqua que les journalistes n'avaient plus qu'à les capter, comme s'il ne voulait pas faire de déclaration et ça allait parfaitement à Apolline. "Et si on comptait le nombre de jours/Semaines que l'on tient sans qu'ils le sachent?" avait-elle dit amusée.

L'un contre l'autre, les caresses s'intensifièrent quand Howard annonça qu'il fallait profiter de cette annonce, de ce qui leur arrivait et, d'un sourire malicieux, Apolline avait prolonger le baiser du batteur d'une manière sensuelle. Ses mains remontèrent son haut et lui fit tomber au sol alors que son soutient-gorge était déjà par terre. Elle le regarda, un sourcil levé "Mais c'est que tu es fort!" avait-elle dit en riant un peu avant de se serrer contre lui et de venir l'embrasser chaudement, ses mains descendant sur l'ouverture de son jean. Enfin, Howard était libre de ses gestes et ça prévoyait une bonne partie de plaisir entre eux et , surtout, une vengeance d'howard car depuis qu'il était blessée, c'était Apolline qui menait la dance...

@ Billy Lighter

J’avais pas pensé aux meubles… Pourtant, valait mieux mettre des meubles dans la villa avant de s’y installer. Sinon, ça allait pas être cool… Bref, j’déclarai qu’il allait falloir que j’en commande. Et Apolline se proposa carrément pour aller acheter les meubles avec moi. J’souris.

-Ah ouais, ça serait cool.

Je savais jamais quoi choisir en plus. Pour moi, des meubles c’était des meubles. J’prenais ceux que je trouvais jolis sans savoir si ça allait vraiment ensemble. Apolline était peut-être plus douée que moi pour ça.

Nos sentiments enfin dévoilés, Apolline n’avait plus peur que notre relation se sache comme c’était le cas avant. Maintenant, elle s’en foutait complètement que le monde entier nous catégorise comme étant en couple vu que, de toute façon, c’était vrai. Et j’devais avouer que c’était un poids en moins pour moi. Apolline voulait vivre tout ça à fond. Sans se cacher.

-Cool, on va pouvoir se faire des sorties ensemble.

Sortir au restaurant, au cinéma, en club, aux galas sans devoir se cacher. Il faut dire que cette perspective était plutôt cool. Sans compter qu’on sera plus libre en tournée que ça n’aurait été le cas si on s’était encore voilé la face quelques mois.

Mais c’est pas pour autant qu’on comptait donner toutes les informations comme ça aux journalistes. Ils avaient qu’à nous capter s’ils voulaient leur scoop. C’était ça le jeu, après tout. J’me demande si Amon sera la première à le découvrir… Connaissant mon pote, y’avait aucun doute. Apolline, elle, voulait compter le nombre de semaines où on allait tenir sans qu’ils le sachent. J’rigolai.

-Oh ouais, on va faire ça. Ça va être drôle. J’parie qu’on tient pas deux semaines.

J’savais qu’Amon était doué. Et qu’il allait pas tarder à nous capter surtout si on se faisait des sorties. Sans compter l’emménagement qui va, forcément, se voir.

Mais pour le moment, ça n’avait pas d’importance. Y’avait que les caresses d’Apolline qui comptaient. Et les baisers qu’on s’échangeait. Je réussi à dégrafer le soutien-gorge d’Apolline et la défaire de son haut. Apolline me félicita pour ça. Je souris, très fier.

-J’ai de la pratique.

Mais Apolline et avait aussi et elle tarda pas à m’embrasser à nouveau. Le baiser était chaud ce qui rendait sa descente jusqu’à l’ouverture de mon jeans plus sensuel. Je frissonnai la laissant me faire languir un moment. J’avais envie de mener la danse, aujourd’hui. Pour toutes les fois où j’avais pas pu le faire avec mon attelle à la jambe.

Mais, alors qu’elle allait défaire l’ouverture de mon jeans, je la fis monter sur le plan de travail pour la mettre assise dessus. Je vins caresser ses cuisses tout en parcourant sa poitrine de ma bouche. Rester debout me faisait un peu mal, mais l’acte en lui-même m’empêchait de vraiment ressentir cette douleur.

Je fis le tour de ses seins avec ma langue avant de la regarder avec un air malicieux.

-C’est moi qui mène, aujourd’hui.

Et c’est ce que je fis en portant Apolline dans mes bras sans qu’elle ne s’y attende. Une de mes bras soutenait ses jambes quant à l’autre il était dans son dos sous ses bras. Je le regardais en souriant avant de l’emmener vers la chambre où je la déposai sur le lit. Je grimaçai légèrement à cause de l’effort que je venais de faire mais cette grimace disparu assez vite quand je vins au-dessus d’Apolline pour l’embrasser à nouveau.

@ Billy Lighter

C'était une toute nouvelle vie qui s'offrait à Apolline et Howard, une nouvelle page. Ils allaient aller acheter des meubles ensembles, on pourrait croire que tout allait vite mais au fond, voilà un petit temps qu'ils étaient "ensembles". Ils allaient même pouvoir faire des sorties au cinéma ou au parc, et rien que d'y penser, Apolline en souriait. Elle avait hâte de pouvoir jouer au petits amoureux, comme un couple banals alors qu'ils étaient des rockstars. Elle hocha la tête en souriant. "Ca va être cool! " Pas de prise de tête, pas de secret, rien que du bonheur.

Même le stress que la presse l'apprenne était au dessus d'eux, ils étaient même amusés de savoir combien de temps ils allaient tenir. Howard annonça deux semaines, Apolline pensa un peu plus, quoique..."Je ne sais pas...Peut-être moins, il suffit que d'un sortie main dans la main et BOUM dans les journaux! T'es plutôt doué pour te faire remarqué par L.A Poeple." Elle, on ne l'a voyait pas longtemps même si elle était afficher dans le tabloïd il y a peu pour son duo avec Olivia et ses frasques avec Jimmy, Howard devait être une plus grosse cible pour les journalistes. "Je tiens le pari, si tu as raison, qu'on nous voit qu'au bout de deux semaines, je t'offre ce que tu veux! Si c'est moins de deux semaines, tu me dois un cadeau! " Apolline était amusée par la tournure des événements et voulait vraiment gagner, c'était une vraie gamine.

Mais la gamine laissa place à une jeune femme proie au désir de la chair avec son petit ami. Les baisers qui s'échangèrent devinrent plus intenses, plu chauds, et ses mains se baladèrent rapidement sur son jean qu'elle avait déboutonné. Alors qu'elle allait lui faire enlevé, elle fut assise sur le plan de travail. Il voulait jouer et il allait sans doute gagner, mais elle ne se laisserait pas faire. La langue d'Howard faisait augmenter la respiration d'Apolline, ses mains se nichèrent dans les cheveux du batteur et son corps se cambra un peu sous les douces sensations qu'elle sentait. En un rien de temps, elle se retrouva de nouveau ailleurs. Elle avait simplement rit à ce qu'avais annoncer Howard.

Ses jambes se serrèrent contre les hanches de son petit-ami et son corps se pressa contre lui alors que ses bras entouraient ses épaules. Elle venait l'embrasser chaudement alors qu'ils traversaient l'appartement pour aller dans la chambre. Bientôt, cette petite chambre carré fera place à une chambre avec baie vitrée mais pour le moment, Apolline se contentait de ses cette petite pièce qui, en quelques pas, l’amenait à son lit. Howard l'a déposé d'ailleurs dessus et à peine était-il au dessus d'elle, elle attrapa ses épaules pour venir le plaquer contre elle et l'embrasser d'une façon sauvage. "Je ne vais pas me laisser faire monsieur Stone..." avait-elle dit malicieusement en parcourant son torse d'un de ses doigts.

@ Billy Lighter

J’pensais vraiment que les mauvais jours étaient derrières. C’était une toute nouvelle vie qui commençait avec Apolline. On allait s’installer dans ma villa. On allait pouvoir sortir ensemble sans se soucier des paparazzi. C’était la belle vie.

On en alla même jusqu’à estimer le temps qu’il faudrait à la presse people pour nous capter. J’savais qu’Amon était très fort. Et qu’il faudrait pas longtemps avant qu’il nous capte mais j’pensais qu’on pourrait peut-être tenir deux semaines. Apolline était beaucoup moins optimiste. Elle disait que j’étais doué pour me faire remarquer par L.A.People. Faut dire que parfois, j’faisais des trucs juste pour être dans L.A.People.

-Ouais j’sais… J’ai un don pour attirer le regard des journalistes sur moi. Mais t’es pas mal douée aussi.

Elle avait presque été plus que moi dans les journaux ses derniers temps avec le single. Le prochaine article sera sûrement avec nous deux. Ça sera égalité comme ça.

Apolline voulait carrément parier sur la durée. Moi deux semaines, elle moins. Si j’gagnais elle m’offrait un cadeau, si elle gagnait j’devais lui en offrir un. Voilà pourquoi j’aimais Apolline. Elle aimait parier. Moi aussi. Un large sourire s’afficha sur mon visage.

-J’tiens le pari !

Y’avait plus qu’à espérer qu’Amon nous chope pas trop vite.

Rapidement, notre p’tit côté joueur se transforma en un truc plus adulte. Et je pris très vite le dessus sur Apolline en m’appropriant sa poitrine généreuse. Je m’amusais à la faire frissonner. Mais je ne fus pas épargné non plus parce que, rien que ses mains dans mes cheveux, me provoqua d’irrésistibles frissons dans tous les corps.

Mais j’devais démontrer que j’avais retrouvé toutes mes capacités. Et c’est pour ça que j’avais décidé de nous emmener dans la chambre. Pour ça je portai Apolline qui s’accrocha à moi m’embrassant doucement alors que je mettais toute mon énergie dans la manœuvre. Apolline était pas forcément lourde. Mais mon genou me faisait encore souffrir…

Je finis par la déposer sous le lit me retenant de lâcher un soupir de soulagement. La douleur disparaissait, de toute façon, petit à petit à mesure que le plaisir montait. C’était ça la magie de la chose.

Je me plaçai au-dessus d’elle. Elle tarda pas à m’embrasser sauvagement plaquant nos corps l’un à l’autre. J’savais pas pourquoi mais chaque geste était encore meilleurs que les dernières fois. P’tètre parce qu’on mettait les pieds dans une toute nouvelle vie. Et que c’était rafraichissant.

Elle déclara qu’elle n’allait pas me laisser faire. Un sourire malicieux s’afficha sur mon visage.

-Ah ouais ? On va voir ça !

Ses doigts sur mon torse me firent frissonner. Je me mordis la lèvre fixant Apolline droit dans les yeux avant de descendre le long de son corps ma langue se frayant un chemin sur sa poitrine, sur son ventre, sur son bas-ventre, jusqu’à rencontrer un obstacle. Mais il sera pas là très longtemps celui-là.

Je lui enlevai sensuellement son pantalon et son tout dernier tissus. Je vins, ensuite, poser mes lèvres sur son intimité. Je la titillai longuement jusqu’à ce que le sons émis par Apolline ne deviennent très fort. Là, je remontai jusqu’à ses lèvres me débarrassant, juste avant, de mes derniers vêtements.

-Alors ? C’est qui qui mène là ?

Je souris contre ses lèvres alors que ne sexes se frôlaient l‘un à l’autre.

@ Billy Lighter

Maintenant que tout était clair entre eux, Apolline était du meurt joueuse et avait annoncer à Howard que les journalistes ne mettraient pas très longtemps à voir leur couple. Surtout qu'ils étaient tous deux assez aimer dans les trabloïds ce qu'Howard ne tarda pas à faire remarquer. Ses joues se mirent à rosirent.  C'est vrai qu'elle l'avait été plusieurs fois mais la plupart du temps, ce n'était que pour annoncer qu'elle était avec Jimmy Reed. Heureusement, il ne fit pas référence à cela. Elle hocha simplement la tête en souriant. "Que veux-tu, je suis irrésistible! Les journalistes m'aiment " avait-elle dit amusée.

Si le couple fonctionnait bien, c'était surtout parce qu'ils se ressemblaient pas mal, lui et elle. Même si Apolline ne mentait que très peu, elle aimait boire et faire des paris comme celui qu'elle venait d'annoncer à Howard. Ils étaient deux gamins à profiter de ce qu'ils vivaient ensembles. Elle espérait, maintenant, gagner ce cadeau même si ce qui s’enchaîna était tout comme, ils allaient jouer à des jeux de grands qui pouvait s'apparenté à un cadeau, le cadeau d'Howard à Apolline pour avoir été là durant sa convalescence.

Rapidement, les battements du coeur de l'écossaise se firent plus rapide et le souffle de celle-ci plus bruyant quand, une fois dans le lit conjugale, Howard avait commencer à l'embrasser et à se balader sur son corps. Toujours aussi joueuse, elle avait indiquer à son petit-ami d'un air malicieux qu'elle n'allait pas jouer la victime se laissant faire et c'était ça qui était bon, car tous les deux aimaient prendre les devants ce qui donnait toujours des étincelles lors des rapports.

Alors qu'il abaissa son pantalon et son sous vetement, Apolline caressait ce qu'elle pouvait de lui tout en se cabrant de plaisir tant les baisers d'Howard la rendait folle et envie de lui. Alors qu'il titillait son intimité, elle se sentait partir encore plus qu'auparavant comme s'il n'y aviat plus aucune barrières entre eux. Sur ses coudes, elle le regarda avant de lâcher un gémissement. "C'est toi...." avait-elle dit dans un souffle avant de le remonter et de lui enlever le reste de ses vêtements et de l'embrasser sauvagement, caressant son dos puis ses fesses.

Elle réusssit à la faire tomber sur le lit à son tour et elle prit à son tour les devants, venant embrasser son intimité et de le rendre fou par ses mouvements. Elle caressait en même temps son corps. Après un petit temps, elle vint embrasser de nouveau Howard qui lâchait à son tour des gémissent. Elle adorait entendre cela dans la bouche du batteur, ça l'a rendait confiante envers ce qu'elle lui faisait, ce qu'il ressentait avec elle.

@ Billy Lighter

Apolline et moi, on se ressemblait. Elle aimait parier et moi aussi. D’où le pari qu’on venait de se lancer sur le temps qu’on tiendra avant que notre couple ne finisse dans L.A.People. Apolline déclara que les journalistes l’aimaient juste après qu’elle ait fait plus ou moins la même remarque avec moi. Ouais… On était souvent dans L.A.People. Elle comme moi.

Le prix de ce pari était un cadeau. Mais comme j’m’attendais à gagner, je ne réfléchis pas tout de suite à ce que j’pourrais acheter à Apolline si j’perdais. J’préférais jouer à un tout autre jeu.

Un jeu qui nous amena à jusqu’à la chambre alors qu’on était déjà pas mal excités. Je parcourais Apolline de mes lèvres jusqu’à-ce qu’elle finisse nue. Je la sentais qu’elle se laisser aller bien plus que toutes les autres fois. C’était p’tètre l’officialisation de notre couple qui faisait ça. Ou simplement le fait que j’étais enfin libre de mon attelle. J’sais pas. Mais c’était bien.

Elle gémissait et elle imaginait pas le plaisir que ça me procurait. A ma question elle répondit que c’était moi et je souris contre son corps avant qu’elle ne me fasse remonter en se débarrassant, au passage, de mes derniers vêtements.

Le baiser qu’on échangea fut sauvage. Au point que je vins sourire contre ses lèvres. Les caresses qu’elle me donna me firent gémir.

Et, finalement, l’orgueil d’Apolline repris le dessus et elle prit la position dominante. L’avait de la chance que mon genou me faisait mal… Sinon je serais entré dans une bataille de dominance plus rude. Mais j’me retins la laissant prendre progressivement le dessus. Elle embrassa mon sexe et je me mordis la lèvre. J’étais vraiment dingue d’elle. Je fermai les yeux pour mieux ressentir tout ce qu’elle faisait. Et je me laissai gémir sans retenue. Elle m’embrassa encore et encore. Et finis par prononcer son nom au creux de son oreille alors que nos sexes se frôlaient toujours.

Je planquai mes mains contre ses fesses finissant par faire le geste pour ne faire qu’un avec elle. Je la laissai bouger sur moi alors que j’essayais, quand même, d’instaurer la cadence par des coups de bassin.

Mes mains passaient de ses cuisses à ses fesses en passant, parfois sur ses seins. La cadence s’accéléra après un moment. Je l’encourageai à continuer jusqu’à l’orgasme qui nous prit en même temps.

J’lassai mes mains sur son corps la laissant reprendre son souffle et reposer sur moi. J’reprenais, moi-même, mon souffle. J’sentais plus la douleur dans mon genou grâce au sport qu’on venait de faire… J’suis pas sûr que les exercices du kiné seront aussi efficaces que ça.

J’embrassai le haut de l’oreille d’Apolline et je lui murmurai :

-J’t’aime.

Y’avait pas plus vrai que cette phrase en ce moment.

@ Billy Lighter

En réalité, Apolline n'était pas le genre de fille qui souhaitait un cadeau toutes les semaines de la part de son petit-ami, même si elle gagnait le pari qu'ils s'étaient fixés, elle s'en foutait royalement s'il lui faisait un cadeau ou pas, surtout qu'elle savait que niveau finance, il ne fallait pas qu'il fasse de folie. Au fond, elle savait aussi que le fait d'arrêter les drogues allaient lui faire faire des économies. En tous cas, jusqu'à ce qu'elle comprenne que tout aille bien dans les finances de son petit-ami, elle porterait les économies du couple en achetant les meubles et autre ustensiles utiles pour leur nouveau chez eux.

Elle s'était dit ça rapidement avant que les lèvres d'Howard ne rencontre une nouvelle fois les siennes dans un frémissement. Le jeu auquel ils jouaient bien plus intéressant que de penser à autre chose. Surtout qu'à présent ,Apolline se sentait tellement bien, encore plus que les autre fois. Elle avait envie de se laisser aller ,de montrer à Howard à quel point il pouvait faire d'elle tout ce qu'il voulait. DU moins au début. Parce que Mclagan était une joueuse, tout comme le batteur et rapidement, alors qu'elle avait montrer ses failles dans des gémissements à son petit-ami, elle avait reprit les choses en main. A califourchon sur lui, voilà qu'il l'a laissait faire à nouveau. Ca n'avait pas beaucoup durer ce petit intermède de dominance masculine mais ça avait été assez pour excité l'écossaise.

Elle était descendu en-dessous de la ceinture et elle avait éprouvé une grande satisfaction à entendre les gémissements d'Howard avant de remonter pour pouvoir profiter des lèvres de celui-ci. Sa voix au cru de son oreille lui avait fait un frisson dans tout son corps alors que l'acte charnel commençait. Tout était amplifié, comme si jusqu'à maintenant une barrière invisible était là, les gémissements de l’écossaise étaient bien plus haut et elle ressentait bien plus les choses à présent. Profitant de l'instant et d'Howard qui était tout à elle, elle caressait et embrassait chaque parcelle de son corps chaud. Les coups de bassins rythmés pour commencer à devenir de plus en plus rapide. Puis elle s'était sentit partir en même temps que lui dans un dernière et franc coups de reins.

Transpirante, elle s'était laisser aller contre le corps du batteur avant de fermé les yeux quelque secondes. Le mot doux d'Howard l'a fit sourire avant qu'elle ne remonte son visage et qu'elle vienne l'embrasser avec tout l'amour du monde. "Moi aussi..." avait-elle dit en le regardant dans les yeux. Le câlinant, elle serait rester ainsi des heures, même des jours. Il y avait un grand silence entre eux, ais ce genre de silence qui réconforte et qui transpire l'amour. Elle caressa son torse doucement, sa tête contre son épaule, elle commença à chantonner.




*Heart By Heart -Demi Lovato

@ Billy Lighter