Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Sujet: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Lun 13 Nov - 22:00
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
J’étais en congé… Faudra peut-être un jour que j’explique à mon patron ce que ça voulait dire parce que là, j’étais dans mon fauteuil, en short et en t-shirt, des baskets dénouées aux pieds, prêt à aller faire un tour à la salle de sport à South L.A., et le cornet du téléphone plaqué contre mon oreille.
Il me parlait d’un coup de fil que je devais avoir eu la veille, au bureau. Un coup de fil que j’avais effectivement eu et que j’avais préféré garder pour moi. Un coup de fil de Jessica Hill, l’actrice… Elle m’avait contacté, en disant de sa voix que je supposais qu’elle pensait sensuelle, qu’elle avait de grandes révélations à me faire. Et elle m’avait fait cette fameuse révélation.
Je l’avais écoutée, remerciée et j’avais raccroché.
Puis j’avais décidé de ne pas sortir cet article… De faire comme si cette information n’était jamais arrivée jusqu’à moi.
Parce que j’avais dit à Howard que j’irais mollo sur Hank North et que j’avais déjà été assez loin avec l’article basé sur les photos qui le montraient avec une fille dans l’Eastside. Mais cet article-là, je l’avais sorti en essayant de rester soft, sachant très bien que si je ne le faisais pas, un autre journaliste de L.A.People s’en donnerait certainement à cœur joie et ne mâcherait pas ses mots.
Mais je ne pensais pas que Jessica Hill, qui était la meilleure amie (ou une des meilleures amies, pour ce que ça vaut dans ce monde-là) de Kate Julian, irait jusqu’à passer le même coup de fil, avec la même révélation, à mon patron.
Patron à qui je mentais honteusement maintenant en disant que je travaillais bel et bien sur l’article, mais que je voulais le fignoler et trouver les photos qui en ferait un article encore plus percutant. C’était ça… ou, encore une fois, donner l’opportunité à un autre de faire un article encore pire sur l’acteur et, en l’occurrence, la fille avec qui il avait été aperçu et qui n’était, apparemment, pas si inconnue que ça…
Je frottai mes yeux… Et merde…
Le boss, lui, voulait que ce soit moi uniquement parce que mon nom faisait vendre encore plus de numéros du magazine avec l’effet de bouche à oreille. En effet, une fois un nouveau numéro de L.A.People sorti, les ventes jusqu’au numéro suivant fluctuaient en fonction du bouche à oreille. Un truc dans le genre : « Hey ! T’as lu le dernier article de Sørensen dans L.A.People ! Incroyable, non ? »… Et alors, si l’interlocuteur avait pas lu, il allait acheter le magazine, juste pour ne pas être à la traîne et se faire traiter de has-been !
Enfin soit… Du coup, je me retrouvais encore à devoir faire l’impasse sur ma promesse à Howard… Enfin, bon, vu ce que valaient ses promesses à lui, c’était pas tellement grave, mais si j’avais pu le faire, je l’aurais fait…
J’avais plus le choix.
Mon patron rassuré sur la future existence de l’article en question, je pus raccrocher le téléphone et soupirer en frottant mon visage à deux mains…
-Pfff… c’est pas vrai…
Tu parles d’un jour de congé… ! J’avais en plus fait exprès de prendre un jour où je savais pertinemment que Sélène serait toute la journée, et peut-être même la nuit qui suivait, partie tenir un peu compagnie à son amie Amber dans l’appartement qu’elle partageait avec cette dernière avant qu’elle ne vienne s’installer chez moi.
Donc, j’avais vraiment pensé pouvoir me détendre un peu, ne pas penser à L.A.People, ne pas penser à Sélène (aussi ignoble que ça puisse paraître)… Bref, ne penser à rien. Ecouter de la musique, aller à la salle de sport. Peut-être même que j’y croiserais Tobby, tiens !
C’est sur cette dernière pensée que je me penchai en avant, bien qu’un peu moins motivé qu’avant ce coup de fil, pour nouer les lacets de mes baskets.
Mais j’avais même pas encore fait un nœud que c’était la sonnette du loft qui retentissait. Et mon premier réflexe fut de me projeter en arrière contre le dossier du fauteuil et de lever les yeux au ciel.
-Bon dieu, foutez-moi la paix…
Bon… je finis quand même par me lever pour aller voir de quoi il en retournait. Je savais déjà que ce n’était pas Sélène, puisqu’elle avait la clé… A moins qu’elle ne me fasse une blague et ait décidé de débarquer ici avec son amie Amber et de faire leur putain de soirée pyjama ici… Le genre à regarder des teen-movies jusqu’à trois heures du mat’ en bouffant des pop-corn, Sélène me tenant contre elle comme si j’étais sa peluche préférée. Ben ouais tiens, tant qu’on y était à bousiller ma journée, éclatez-vous !
Mais quand j’ouvris la porte, ce ne fut pas avec Sélène que je me retrouvai nez à nez.
-Sonne ?
J’étais, au final, tellement persuadé que ça allait être Sélène qui allait me sauter au cou que j’en étais presque bouche bée.
-Bonjour, je veux dire… Tu peux entrer… Mais Sélène n’est pas là… J’aurais pensé qu’elle t’avait prévenue…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Mar 14 Nov - 4:53
Day Off ft. Amon Sørensen
J’étais mariée depuis seulement 10 jours et, même si nous y mettions toute notre bonne volonté, avec Axel, l’ambiance demeurait étrange et je sentais qu’il agissait comme s’il voulait projeter une image plus que parfaite. Et moi, je ne pouvais faire autrement que de me dire que tout ce qu’il faisait était que dans le but intéressé que de me faire oublier et de m’embobiner de nouveau.
Et avec la façon dont avait prit fin les célébrations de notre mariage et tout ce qui me rongeait d’inquiétude depuis, j’avais mis sur la glace tout projet de discussion sérieuse avec mon mari. De toute façon, nous aurions bien le temps de le faire sous peu puisque, faute d’horaire souple, nous avions décidé de partir en weekend et de voir après la naissance des bébés pour un vrai voyage de noce.
J’avais demandé à Daniele Ricci, la permission de prendre congé cet après-midi là puisque de toute façon, lui-même avait cancellé ses engagements. Un homme amoureux a ses priorités et c’est tout à son honneur.
Permission accordé, j’avais téléphoné à Sélène pour nous planifier une petite sortie. J’avais proposé le spa, le cinéma, les magasins bref tout ce que nous avions l’habitude de faire mais c’est au loft d’Amon qu’elle me donna rendez-vous pour bavarder autour d’un café. L’idée ne me plaisait pas plus que ça; j’avais envie de bouger ! Quoi que dans un spa ou assise sur une chaise de manucure, c’est pas là que j’aurais bougé le plus de toute façon.
Quoi qu’il en soit, j’avais fait route jusque dans le Downtown et avait péniblement grimpé toutes les marches menant au loft de son petit ami. Si, péniblement. J’en étais encore aux premiers stades de ma grossesse mais trois bébés… j’aivais l’impression déjà d’avoir plus de la moitié de fait et tout le lot qui vient avec… et on me répétait sans cesse que j’étais radieuse et que la maternité m’allai bien ? Le prochain qui me passait cette remarque verrait s’exposer ma maternité rayonnante sur son visage !
Je toquais à la porte après avoir pris quelques secondes – d’accord, minutes – pour reprendre mon souffle. Et c’est un Amon l’air d’abord mécontent puis surpris qui m’ouvrit la porte, ce qui me surpris moi-même. Sélène ne lui avait probablement pas dit qu’elle m’attendait…
Et c’est là que j’attrapais mon air, encore plus étonnée mais déçue aussi. Parce qu’Amon m’apprit que mon amie n’était pas là.
- Oh… C’est bête j’avais pris congé et nous avions planifié notre après-midi ensemble.
Je me sentais totalement stupide planté là devant la porte et, bien qu’il m’ait offert d’entrée, Sélène pas là je ne savais plus trop où me mettre.
- Je… pourrais utiliser ta salle de bain avant de partir ? 3 bébés j’ai l’impression de passer ma vie à chercher des salles de bains !
Humour de femme enceinte, il faut me pardonner ! Je passais le seuil puisque de toute façon Amon m’avait préalablement invité à entrer et, même si je connaissais les airs, je restais là sur le tapis sans trop savoir où me diriger.
Je crois en fait que j’étais un peu choquée du lapin posé par mon amie mais en même temps, heureuse de me retrouver seule avec Amon. Notre petite conversation pendant la fête suivant mon mariage avait été si plaisante que j’avais regretté l’avoir vu écourté par ma belle-mère.
- Je suis navrée d’être arrivée comme ça…si j’avais su que les plans avaient changés, je ne t’aurais pas dérangé.
Je faisais inévitablement référence aux vêtements qu’il portait qui ne me laissait aucun doute sur ses projets de la journée.
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Amon Sørensen
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Mar 14 Nov - 19:30
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Je me retrouvais donc en tenue de sport, les lacets des baskets à moitié défaits, face à la meilleure amie de Sélène. Que Sonne débarque ici dans le but de voir Sélène, même à l’improviste, n’avait rien d’anormal. Sauf que, voilà, Sélène n’était pas là et son amie avait donc fait le chemin pour rien… Et vu sa tête, chaque trajet de quelques kilomètres devait être une véritable pénitence avec une grossesse en cours.
Comble du bordel, Sonne avait pris congé exprès pour une après-midi planifiée avec Sélène ! Et Sélène, elle, s’était taillée à San Fernando Valley voir une autre amie.
J’ouvris la porte un peu plus grande en passant ma main sur mon visage, honteux du manque de respect de ma petite amie.
-Raaah, c’est pas vrai… Sélène, bordel de merde…
Je ne savais pas si elle avait posé un lapin à Sonne délibérément ou si la rouquine avait simplement oublié, tête en l’air comme elle était. N’empêche que ça ne se faisait pas !
Et alors que je ruminais intérieurement sur Sélène, c’était moi qui en oubliais les convenances, ne retombant sur mes pattes que lorsque Sonne demanda à pouvoir user de la salle de bain.
-Bien sûr… Entre…
Je la laissai entrer avant de refermer la porte derrière elle.
-Tu peux boire du café ? Ou tu veux autre chose ? J’ai du thé, du coca…
Je ne voulais pas la laisser partir tout de suite parce qu’elle avait vraiment l’air d’avoir fourni un effort surhumain pour venir jusqu’ici.
Sonne s’excusa d’être arrivée comme ça… Je secouai résolument et négativement la tête.
-Ce serait plutôt à Sélène de s’excuser.
Je m’approchai d’elle alors qu’elle semblait complètement perdue au milieu du salon. Je lui désignai un petit couloir.
-C’est par là… Je vais aller nous préparer à boire pendant ce temps-là, fais à ton aise…
Je partis à la cuisine, elle à la salle de bain et je préparai nos boissons… Café pour moi, à coup sûr.
Quand elle revint, j’étais dans le fauteuil avec tout ce qu’il fallait sur la table basse du salon. Je la regardai, sourcils froncés, inquiet.
-Tu es sûre que ça va ? Tu es toute pâle…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Mer 15 Nov - 4:20
Day Off ft. Amon Sørensen
Je fronçais des sourcils, choquée et surprise que Sélène m’ait fait faux bonds sans prendre la peine de m’avertir. Je ne connaissais pas ses griefs mais j’avais l’impression plutôt désagréable qu’elle avait changé d’attitude à mon égard sans que je ne sache pourquoi. Peut-être était-ce depuis le soir où elle m’avait accompagnée à l’hôtel et que j’avais découvert les infidélités d’Axel…
Pour être bien honnête, je crois en fait que ça datait d’avant cette horrible soirée. Peut-être était-ce aussi que nos chemins se séparaient tout naturellement puisque nous empruntions des vois différentes.
Allez savoir.
Mais les choses avaient changées et je me sentais réellement stupide de me trouver face à Amon alors que Sélène n’y était pas. J’acceptais cependant d’entré, tant qu’à être là et toujours à la recherche d’une salle de bain.
Cependant, je ne sais pas qui de Amon pu de moi est le plus embêté de la situation. Après m’avoir indiqué l’emplacement de la salle de bain –peut-être a-t-il oublié que j’étais déjà venue chez lui pour Sélène – et qu’il m’ait proposé l’intégralité de ses choix de breuvages ce qui ne manqua pas de m’accrocher un sourire, je lui demandais un thé puis je me rendis à la salle de bain et y restais…le temps nécessaire pour faire ce que j’avais à faire (!).
Lorsque je le rejoignis au salon, il était installé dans le fauteuil, mon thé fumant pos. Sur la table basse à côté de sa tasse. Je n’arrivais pas trop à comprendre ce moment plutôt maladroit que je vivais et c’est probablement ce pourquoi Amon s’inquiéta de mon état.
- Ouais…enfin… je crois ouais.
Je baissais les yeux puis pris place sur le fauteuil, à ses côtés en haussant les épaules sans trop savoir quoi dire pour expliquer mon ressentit réel.
- Tout ce qui s’est passé lors de ma réception me hante encore j’imagine. Et je t’avoue que je remonte difficilement la pente. Je pars avec trois prises contre moi alors bon…
Je laissais échapper un petit rire parce que, à force de penser tripler, je multipliais tout par trois qu’importe la raison ou le sujet. Tout était toujours trois fois plus gros, plus intense, meilleur, épuisant. Nous allions vivre sous la perpétuel règle de 3, aussi bien s’y faire.
J’évitais toujours de le regarder franchement dans les yeux, sans trop savoir pourquoi. C’était la deuxième fois pourtant que je me retrouvais sen tête à tête avec le petit ami de Sélène mais la première où nous étions réellement seul et franchement, j’étais intimidé. Peut-être justement car nous étions vraiment seule.
- Mais sinon je t’assure, je vais bien. Mais c’est gentil que tu demandes. Je vais finir par croire que tu mon ange gardien.
Je tournais la tête vers lui, hésitant une seconde puis je le regardais franchement dans les yeux. Il n’avait plus rien de l’être intimidant, de par la sévérité de ses traits et sa stature, que j’avais observé avant. Aujourd’hui, je le voyais autrement, avec un petit sourire moqueur, quelques pattes d’oies et une attitude plus détendu.
- Tu avais des plans, de ton côté? Sélène absente, ça fait quoi un petit ami quand sa copine est pas à la maison ?
Parce qu’il avait franchement l’air d’un mec qui avait des plans en tête vu les vêtements que je pourrais qualifier d’extérieur. Du genre que l’on porte pour faire du sport à condition bien sûr de lacer ses lacets.
- Je t’aurais bien proposé de remplacer Sélène dans ma quête d’un après-midi entre copine mais je doute que ce que je pourrais te proposer puisses surclasser tes projets, quels qu’ils soient !
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Jeu 16 Nov - 20:01
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Sonne partie vers la salle de bain, j’allai dans la cuisine pour préparer le thé demandé par cette dernière et une bonne tasse de café pour moi. Je tendais malgré tout l’oreille parce que la jeune femme enceinte ne m’avait pas paru au mieux de sa forme : elle était pâle et j’avais remarqué que son front brillait de sueur et qu’elle avait l’air légèrement essoufflée. Ce foutu ascenseur étant encore tombé en panne, elle avait dû monter les escaliers pour arriver au loft.
Mais ce qui me désolait le plus, c’était que Sonne avait fait tout le chemin depuis Beverly Hills tout ça pour se retrouver nez à nez avec moi et non avec Sélène. C’était pas comme si elle avait débarqué à l’improviste et que ce n’était pas de chance. Non ! Sélène avait prévu cette rencontre !
Elle allait m’entendre ! Ce serait pas la première fois… Ça arrivait même de plus en plus souvent. J’avais cru qu’elle avait eu compris après le coup du restaurant qu’elle avait planifié dans mon agenda sans me le dire, mais j’avais été un peu trop optimiste.
Tête en l’air ou pas, j’en avais rien à foutre. Si elle n’arrivait pas à s’organiser convenablement elle n’avait qu’à tenir un agenda ! Je le faisais bien, moi, quand on griffonnait pas dedans à ma place.
Bref, on ne faisait pas se déplacer sa meilleure amie quand cette dernière était enceinte de triplés, surtout pour rien !
Quand l’eau se mit à bouillir, je la versai dans une tasse et y mis du thé à infuser. J’amenai thé et café sur la table et après un deuxième trajet, apportai aussi du sucre et du miel pour que Sonne puisse accommoder sa boisson à son goût.
Elle sortit enfin de la salle de bain alors qu’assis dans mon fauteuil, je commençais à m’inquiéter un peu qu’elle y reste aussi longtemps.
Elle n’avait toujours pas l’air réellement en pleine forme alors je lui montrai qu’elle m’inquiétait en lui demandant si tout allait bien.
Elle affirma que oui avant de s’installer dans le divan et de hausser les épaules en ajoutant une remarque concernant ses noces. Je pris ma tasse de café contre moi, entre mes mains et eu un regard compatissant pour la jeune femme.
-Ouais… C’est sûr qu’on a vu des mariages qui se déroulaient mieux…
D’autant que cette fête-ci s’était terminée plus qu’abruptement… Et même si les choses avaient été faites pour que la fête continue ensuite, tout le monde avait été bien refroidi… Et même Sélène, alors même qu’elle était demoiselle d’honneur et amie de Sonne qui plus était, avait insisté pour qu’on rentre assez tôt.
Je fis une grimace quand elle ajouta qu’elle remontait difficilement la pente. Ok, certes, ce n’était pas amusant ni drôle ce qui était arrivé au mariage de Sonne et Axel… Mais…
-Hey… Ce n’est que de la malchance…
Je lui souris quand elle affirma qu’elle allait finir par croire que j’étais son ange gardien. Je prenais le compliment. Je savais que j’étais un protecteur maladif… Je l’avais été avec Freiya, depuis toujours…
Je pris une gorgée de café, hésitant, puis finis par me décider à dire :
-Maria Watson savait depuis un bout de temps qu’elle était gravement malade. Elle a voulu tirer sur la corde pour une raison qui m’échappe et voilà le résultat… Axel et toi n’y êtes pour rien.
Je savais depuis un bon bout de temps pour le cancer de la petite-amie de Daniele Ricci. Et Los Angeles entier l’aurait su aussi si Howard Stone n’était pas intervenu pour me supplier de ne rien publier concernant cette information.
J’aurais peut-être dû… Ça aurait peut-être mis suffisamment la pression sur la jeune femme pour qu’elle se soigne au plus vite pour reparaître en forme sous les projecteurs et, qui sait, hurler à Los Angeles entier qu’Amon Sørensen racontait des conneries.
La conversation tourna sur tout autre chose quand Sonne me demanda si j’avais des plans de mon côté… Je fis une moue de réflexion avant de secouer la tête…
-Je crois que, dans le fond, le plan était justement de ne pas avoir de plan… De faire au feeling… Comme quand j’étais célibataire et libre comme l’air.
Je rigolai un peu, me foutant de ma propre gueule.
-Sauf que j’arrive pas à stabiliser mon feeling et à prendre une décision alors voilà… Je traîne ici.
Puis y avait eu ce foutu coup de fil… Sonne affirma alors qu’elle m’aurait bien proposé de remplacer Sélène dans ce qu’elles avaient prévu et ça me fit rigoler encore.
-Bah… Tant que je ne dois pas essayer des soutiens-gorge en dentelle ou des robes, pourquoi pas ?
Je repris une gorgée de café et un rien de sérieux.
-Mais… Est-ce que tu es vraiment sûre que tu es assez en forme pour sortir et marcher ? Sincèrement tu n’avais vraiment pas l’air dans ton assiette en arrivant.
Inutile de jouer les Maria Watson, surtout qu’il y avait sa santé, mais aussi la santé de trois petits bouts qui avaient rien demandé, en jeu, dans l’histoire.
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Ven 17 Nov - 18:02
Day Off ft. Amon Sørensen
Il y avait quelque chose d’extrêmement malaisant de me retrouver seule avec Amon alors que je devais en principe rejoindre Sélène. Mais cette dernière m’ayant fait faux bond pour une raison qui m’échappait, je devais me rendre à l’évidence que mon amie et moi, doucement, prenions des chemins différents.
Chanceuse ( ou pas) dans ma malchance je m’étais retrouvé seule avec Amon qui lui, semblait surtout s’en faire sur mon état. Je m’épuisais vite a traîner un baby bump, je ne pouvais pas le cacher même si je m’efforçais toujours de paraître à mon meilleur. C’est surtout m on patron que j’essayais de bluffer ne voulant pas qu’il me force à prendre un congé de maternité hâtif.
J’allais faire quoi de mes journées à la maison autre que de me regarder le ventre pousser ? Hors de question ! Alors je cachais ma fatigue à Amon en sortant l’excuse du mariage qui m’avait demandé beaucoup et que la fin abrupte n’avait pas aidé…
Et lui de m’expliquer ou plutôt de me rassurer en parlant de malchance et que Maria avait pigé trop e fois dans ses réserves pour éviter l’inévitable. Certes, elle savait qu’elle était malade il n’en demeurait pas moins que ça m’avais troubler de « vivre ça » avec elle et que je m’étais sentis comme la pire des idiotes de devoir rester à assurer la fête alors que je n’avais d’autres envies que de rester auprès d’elle.
Amon avait raison. Axel et moi y étions pour rien et je ne devais pas me sentir coupable pour le dénouement que nous connaissions.
Je me penchais pour prendre ma tasse et j’en bu une petite gorgée après avoir soufflé dessus puis, reposant ma tasse, je regardais Amon et lui souris timidement. Je tournais ensuite la tête pour regarder la décoration de la pièce. C’était beau chez Amon. Très beau même, pour un appart de mec. Parce qu’il fallait bien être honnête, je ne voyais pas réellement de touche personnel le à la Sélène sauf pour quelques petites choses qui traînaient ici ou là. Mais encore… Pas de photos de couple accrochées sur un mur ou de panier de vêtements a pliés avec les leurs mélangés dedans. Rien qui pourrait sauter aux yeux qu’un couple heureux vie ici.
Et quand je lui demandais s’il avait des plans pour profiter de l’absence de Sélène, sa réponse me sembla être plus empreinte de nostalgie, d’une époque révolue qu’il enviait et chérissait que comme l’expression d’un simple après-midi seul avec lui-même.
Y avait-il de l’eau dans le gaz dans le couple Sélène/Amon ou bien je me faisais des idées ? Était-ce pour cette raison que mon amie était absente alors que nous avions rendez-vous ? Avaient-ils eu une querelle et elle était partie en oubliant notre rencontre ?
De par ma propre expérience sur les hauts et les bas de la vie de couple, tout était possible. Absolument tout, alors voilà…
Et à la blague, je lui propose de remplacer Sélène et sa réponse me fit éclater de rire. Je ne l’imaginais pas vraiment me suivre dans ma quête des boutiques, encore moins de me donner son avis sur les fringues que je pouvais essayer – surtout que je magasinais rayon maternité depuis quelques semaines – et de me servir de lui pour porter les paquets n’était pas très sympa.
Et, quand il me demanda – encore – si j’étais suffisamment en forme pour ce genre de choses, je restais muette quelques secondes puis, sans trop savoir pourquoi je devenais soudainement si émotive, je fis « non » de la tête en haussant les épaules.
- Je crois que… j’essais de me faire croire que rien n’a changé alors qu’en fait je ne contrôle plus rien.
Je pris de nouveau ma tasse pour boire une gorgée de mon tea qui n’avait pas encore suffisamment tiédit pour éviter que je ne grimace légèrement en l’avalant. Et, me vînt alors à l’esprit de lui demander, à lui parce que c’est lui qui se trouve devant moi et non ma meilleure amie, dans lequel cas la question serait revenue au même mais en des termes différents, ou tout autre homme à qui j’aurais pu avoir envie de poser ma question.
- Est-ce que…je peux te poser une question qui va te surprendre ?
Ma grossesse était apparente, impossible de la dissimuler. Épuisée par manque de sommeil, je vivais cet espèce de creux dans ma vie de femme ne sachant plus où j’en étais et si j’étais encore désirable. Axel, bien que je tentais de toute mes forces de le croire quand il me disait qu’il m’aimait, ne suffisait pas à me rassurer et à me faire sentir belle. Il m’avait peut-être choisit uniquement parce que je n’avais pas été trop difficile à mettre dans son lit – enfin, ce fut le mien au départ – et que pour lui, ça ne le forçait pas à trop d’effort.
Mais pour un homme, un vrai hétéro, étais-je quand même belle ? Pouvais-je séduire ? Mais pire encore, parce que je n'ai pas ma meilleure amie devant moi, je me permets d'aller plus loin dans mon interrogation ne sachant trop en fait si c'est admissible ou non.
M'en fou, j'ai besoin de savoir !
- Est-ce que tu me trouve belle ?... Je veux dire… Est-ce que je suis le genre de femme avec qui tu flirterais ?
@ Billy Lighter
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Sam 18 Nov - 17:46
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Tant qu’à faire et n’ayant pas vraiment de plan précis pour cet après-midi, et Sélène ayant fait faux bond à sa meilleure amie, pourquoi ne pas rattraper le coup en accompagnant Sonne là où elle voulait aller pour autant que ce ne soit pas quelque chose de réservé aux femmes. Parce que si je me voyais mal essayer moi-même des fringues comme je l’avais évoqué avec humour, je me voyais encore moins aller assister à une épilation intégrale de Sonne, par exemple…
Enfin soit, vous avez compris l’idée…
Mais j’avais quand même des doutes sur les capacités de Sonne à supporter un après-midi complet d’activités. Et je préférais quand même lui demander une énième fois, si elle voulait réellement sortir, si elle s’en sentait réellement capable. Je n’avais pas tellement aimé le teint pâle qu’elle avait arboré au moment où j’avais ouvert la porte d’entrée du loft… Même si ça allait mieux maintenant…
Et là, le regard de Sonne se brouilla brusquement et elle hocha négativement la tête. Non, elle ne se sentait pas capable de sortir. J’en aurais mis ma main à couper…
Automatiquement, alors que je la voyais en proie à une brusque détresse, je me rapprochai d’elle sur le divan, posant ma tasse de café sur la table alors qu’elle portait sa tasse de thé à ses lèvres comme pour cacher sa gêne d’avoir avoué son état de faiblesse.
Je posai ma main sur son épaule, cherchant son regard.
-Hey… C’est normal d’être dépassée, non ? Tu t’es mariée, tu attends des triplés, tu découvres un tout nouveau monde qui est pas toujours tout net ni tout rose malgré les paillettes qu’il y a dessus…
Je lui souris, me voulant rassurant et caressai sa joue… Un geste que je considérais comme amical… un geste que j’aurais pu réserver à ma petite sœur.
Sonne me demanda alors si elle pouvait me poser une question qui allait me surprendre. Je fronçai légèrement les sourcils, mais de curiosité seulement :
-Bien sûr, vas-y…
J’imaginais que si Sonne avait planifié cet après-midi avec Sélène, c’était justement pour lui parler de tout ça, de cet espèce de baby-blues qui la rongeait… Peut-être aussi n’était-ce dû qu’à la fatigue que je pouvais aisément lire sur son visage qui restait pourtant si beau malgré tout. Comment une femme pareille pouvait-elle se retrouver mariée à un type comme Axel Moriarty, je vous le demande ?
Pas que j’estimais être mieux que le journaliste de Guitar&Pen, loin de là mais… si… si un peu quand même…
Sonne posa donc sa question et je me retrouvais bouche bée. Je m’étais attendu à… je ne savais pas à quoi je m’étais attendu mais sûrement pas à cette question-là. Pas venant d’une jeune femme fraîchement mariée.
Cela dit, je me repris assez vite… La question étant sans doute posée en toute innocence… Je lui souris.
-Ne prends pas ce que je vais dire comme une offense vis-à-vis de ton mari… Mais j’étais justement en train de me faire la réflexion : « Mais qu’est-ce que tu fous avec un type comme Moriarty ? »
Je replaçai une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant d’ajouter.
-Ne doute pas que tu es belle. Tu es tout à fait le genre de femme qui pourrait attirer mon regard… Et celui de beaucoup d’autres, j’en suis sûr.
Je soupirai, pensant à Sélène…
-D’autant que la beauté ne fait pas tout…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Sam 18 Nov - 22:46
Day Off ft. Amon Sørensen
Amon attire la confidence, tout comme le jour de mon mariage où nous nous sommes retrouvés tous les deux sur le banc sous la tonnelle couverte de fleurs blanches. C’est peut-être l’immensité de ses yeux bleus-verts dans lesquels j’ai l’impression chaque fois de me perdre quand il me fixe ou alors simplement que j’ai développé un certain respect pour lui à force de le côtoyer – le croiser entre deux portes serait une façon plus juste de dire les choses - quand je viens voir Sélène, mais quoi qu’il en soit, si j’ai a déballé mon sac, ce sera avec lui et personne d’autre.
Et c’est ce que je fais, du moins en partie en lui confiant que je sentais perdre le peu de contrôle que j’avais sur ma vie. Amon déposa alors sa tasse alors que moi, je prenais la mienne, et se rapprocha de moi sur le divan en effleurant ma joue d’un geste qui je sentais comme une marque d’amitié et de réconfort.
J’aurais aimé pouvoir aller au-delà de ça. Lui dire combien à l’intérieur de moi je me sentais brisée, humiliée, perdue. Mais j’avais juré à Axel que je ne parlerais à personne, même pas à Sélène, qui avait été témoin involontaire de ce secret destructeur. J’avais promis aussi que je resterais à ses côtés, quoi qu’il advienne, malgré sa réalité et les termes que nous avions convenues. Rien de tout cela ne ressemblait au conte de fée que je m’étais fait le soir de sa demande en mariage.
C’était mon égo de femme, mon estime de moi-même qui en avait prit pour son rhume et, probablement que les hormones liés à la grossesse n’arrangeaient strictement rien à mes réflexions mais j’avais besoin de savoir. Qu’un homme me dise qu’il me trouvait belle, et ce, même avec mon ventre qui prenait doucement de l’expansion.
Alors je lui demandais. Ce fut presque comme un cri du cœur. Sans le cri.
Je voulais savoir s’il me trouvait belle et si je pouvais être le genre de femme qu’il voudrait séduire. Et quand, avant de me répondre franchement, il me demanda ce que je pouvais bien faire avec un homme comme Axel, je laissais aller un rire, amusée et gênée.
- Oh… bien… Il a certain talent que tu ne dois certainement pas soupçonner…, dis-je en reposant ma tasse sur la table, au côté de la sienne.
Je n’étais pas avec Axel que pour ses compétences au lit. Il m’avait séduit en prenant le temps de m’écouter, de me parler, de me rassurer. Il m’avait montré que je pouvais être quelqu’un et avoir droit de connaître le bonheur, après Atticus. Il m’avait donné le sourire alors que je ne pensais plus cela possible. Et avait su prendre soin de mon fils, tout ce que je n’avais pu lui donner. Une figure paternelle présente.
Amon vînt replacer une mèche de mes cheveux tout en me disant que ma beauté ne faisait aucun doute, que je pouvais être son genre de femme.
Je fermais les yeux en venant prendre sa main pour la garder contre mon visage. J’avais besoin de cette chaleur à ce moment précis. Sentir qu’un homme qui est pourtant en couple, puisse détourner le regarde, ne serait-ce que quelques secondes de celle qu’il aime pour me regarder moi et me trouver belle et même, attirante. Et, l’espace de ces quelques secondes, je me sentis ramené vers l’arrière, quand m on histoires avec Axel avait commencé. Combien j’étais heureuse et naïve. Quand j’avais foi en l’amour et que des ailes me poussaient dans le dos. Et je portais la main d’Amon à mes lèvres et je l’embrassais.
- Pardon ! Je ne sais pas pourquoi j’ai fais ça !
Je réalisais trop tard le geste stupide que je venais de poser, et sur la main du petit ami de ma meilleure amie qui plus est ! Je m’étais levé en prenant mon sac évitant de le regarder tant j’avais honte. Je m’étais sentis si bien que je n’avais même plus eu conscience qu’il s’agissait d’Amon. J’aurais embrassé le coussin s’il m’avait paru aussi réconfortant à ce moment précis.
- J’crois que… je vais y aller moi… Je suis désolée… euh pour ton après-midi raté et euh… et « ça » …
Je reculais vers la porte dans trop regardé ou je mettais les pieds, cherchant mon sac à main sans l’apercevoir. Je me couvrais maintenant de ridicule après m’être couverte de honte. De mieux en mieux…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Dim 19 Nov - 19:25
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Sonne m’avait surpris avec sa question… Ce n’était pas le genre de chose dont je me serais attendu d’une jeune femme avec qui, même si elle était la meilleure amie de ma petite-amie, je n’avais parlé que trois fois les yeux dans les yeux, si on comptait aujourd’hui et le soir de notre dîner au restaurant qui avait eu pour acteurs aussi Axel et Sélène.
Mais il fallait tout prendre en compte : certes Sonne et moi ne nous connaissions que très peu, cultivant une respectable « amitié par alliance », en quelque sorte. Mais Sonne était aussi une jeune femme qui, à l’heure actuelle, était complètement perdue, presque au bord de la crise, fraîchement mariée à un homme qui provenait d’un monde complexe et faux et enceinte de trois gosses d’un coup alors qu’elle en avait déjà un en bas-âge.
Alors si on prenait en compte tout ça, sa question semblait légitime, quelque part. Elle voulait savoir si, dans toute cette histoire, elle existait encore en tant que telle… Et non pas seulement en tant que « Madame Moriarty » et future « mère de… »
Elle voulait savoir si elle était encore une personne, et plus particulièrement une femme, à part entière.
Tout du moins, c’est comme ça que je pris sa question.
Je ne résistai pas à lui répondre en brisant la distance entre nous et en joignant le geste à la parole, me voulant rassurant. Et je souris quand je constatai que j’arrivais à la faire rire. Je préférais de loin l’entendre rire que de la voir en détresse, même si c’était au détriment de son mari qui n’avait rien demandé.
Elle posa sa tasse elle aussi en affirmant qu’Axel avait des talents que je ne pouvais soupçonner. Je lui répondis en rigolant un peu.
-Tant que toi, tu vois ce que tu aimes en lui, qu’importe que les autres le voient aussi.
Et j’avais enchaîné en répondant vraiment à ses questions la concernant tout en remettant une mèche derrière son oreille comme pour mieux voir son visage. Aucun doute que même enceinte jusqu’aux yeux, Sonne attirerait les regards. Ne l’avais-je pas trouvée très belle dès notre première rencontre au restaurant et ce malgré que je n’étais pas vraiment d’humeur, à ce moment-là, à juger de la beauté de l’une ou l’autre, trop énervé que j’étais de par la façon dont Sélène avait arrangé cette rencontre ?
Si, je l’avais trouvé belle, et ça avait rendu la demande en mariage d’Axel d’autant plus choquante… Lui sur qui les rumeurs allaient bon train dans le monde journalistique… D’autant que son physique et ses manières s’y prêtaient aussi légèrement.
Elle posa sa main sur la mienne, qui était sur sa joue. Et je la laissai prendre ce qu’elle comptait prendre de ce geste. Si ça pouvait lui faire du bien, tant mieux ! Si ça pouvait la rassurer sur le fait qu’elle existait encore en tant que telle, encore mieux !
Ses lèvres vinrent embrasser ma paume en un geste qui ne me choqua pas… Parce qu’en soi, il n’était pas choquant, ni même déplacé…
Ce qui me surprit, par contre, ce fut que Sonne prenne aussi peur pour un geste qui restait pourtant très chaste !
Je la regardai, les sourcils froncés d’incompréhension.
-Sonne…
Mais ce fut comme si elle ne m’entendait pas. Elle s’était levée et sembla chercher quelque chose, à nouveau complètement perdue.
-Sonne.
Elle s’excusa, je secouai la tête, ne voyant pas où était le problème… je me levai alors que la jeune femme marchait à reculons vers la porte d’entrée du loft. Je m’approchai d’elle et la pris doucement par les biceps, essayant de ramener son attention sur moi.
-Sonne. Regarde-moi. Je ne te laisserai pas partir dans cet état-là.
Je lui souris, un demi-sourire teinté de surprise et d’incompréhension.
-De quoi tu as peur ?
Elle avait embrassé la paume de ma main, elle ne m’avait pas roulé une pelle ! Elle n’avait trahi ni Sélène, ni Axel…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Jeu 23 Nov - 4:33
Day Off ft. Amon Sørensen
Amon a une facilité peu commune à me décharger d’un stress inutile ou de simplement chasser d’un par un petit geste, les nuages gris qui semblent s’amonceler au dessus de ma tête. Comme pour le jour de mon mariage, la façon qu’il a eu de me détendre en balançant mes chaussures dans un bosquet. La conversation qui s’en était suivis avait changé mon humeur et ce, pour le reste de la soirée.
Et en ce moment, il a encore ce petit je ne sais quoi qui vient m’envelopper et me mettre en confiance. Ses paroles ou alors peut-être était-ce la façon toute particulière de me regarder alors qu’en fait… il ne fait que me regarder. Je sens que je pourrais rester des heures à discuter avec lui comme ça, tout simplement, assise sur son grand fauteuil, en buvant un thé fumant.
J’ai envie de tout lui raconter. Tout ce qui fait que je suis moi. Tout ce qui fait que j’ai de l’eau dans les yeux. Tout ce qui fait que je cache tant de choses derrière un sourire quasi parfait. J’ai appris à sourire, même quand j’en avais pas envie.
Jimmy Reed avait raison. Je ne suis rien de plus qu’une marionnette dans le grand théâtre qu’est ma vie matrimoniale. Et devant Amon, je flanche, presque. Je fini par lui avouer que tout n’est pas si parfait que ça. Confidence qui lui fait avoir un geste tendre et purement amical a mon endroit.
C’est si rassurant. J’ai trouvé en Amon une oreille attentive, quelqu’un qui peut peut-être me comprendre, m’écouter sans me juger et…
Et je lui embrasse la paume de sa main alors qu’il ne voulait que gentiment me démontrer un peu de réconfort. Je fige, du moins une seconde avant de lâcher sa main et de me lever en m’excusant, ou plutôt en bafouillant quelque chose qui puisse ressembler à une excuse et, à la recherche de mon sac, je commençais à reculer vers la port de son loft espérant ne pas me barrer les pieds et partir avec encore le peu d’honneur qu’il me restait.
Mais Amon, est vite et m’intercepte alors que j’arrive à la porte. Doucement il m’empoigne par les bras pour me faire le regarder. Visiblement, il n’a pas saisi le malaise au même niveau que je ne l’ai vécu.
Il ne me laissera pas partir dans cet état et, je dois l’avouer, je ne crois pas en avoir la force. J’ai la tête qui tourne et mon cœur qui bat dans mes tempes.
De quoi j’ai peur ?
- D’avoir eu envie de… d’embrasser plus que ta main. , dis-je en le regardant dans les yeux.
J’ai eu peur de faire une chose qu’il ne m’aurait de toute façon pas laissé faire, mais, je n’ai pas peur de le lui dire. C’est tout moi ça, toute en contradiction. Mais ça ne m’empêche pas de me sentir stupide et d’éclater de rire, peut-être un rire nerveux, face à l’aveux que je viens de lui avouer.
Bon, en même temps, je ne dois pas être la première femme qui lui ai avoué avoir envie de l’embrasser !
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Jeu 23 Nov - 13:06
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Sonne avait un peu vidé son sac. Pas entièrement, j’en étais sûr et j’étais à moitié persuadé que ce qui venait de la faire craquer et flipper comme ça, d’un coup, était plus la fatigue qu’autre chose. Ma mère était morte en tentant de donner naissance à mon frère, alors je n’avais aucun doute que la grossesse était tout sauf une formalité… Or, Sonne, elle, portait trois enfants d’un coup… Bien joué, Axel…
Je l’avais écoutée alors que Sonne m’avait dit qu’elle avait l’impression de perdre tout contrôle… Sur sa vie, j’imaginais… On n’entre pas dans une famille telle que celle des Moriarty sans laisser une part de son âme derrière. J’étais bien placé pour le savoir puisque c’était une chose que le journaliste de Guitar&Pen et moi avions en commun : on savait, depuis qu’on était assez grands pour d’en rendre compte, qu’on allait pas être libres de nos choix dans nos vies. On ne pourrait pas sortir avec les filles qu’on voulait, on pourrait encore moins se marier avec les femmes qu’on voulait, on ne pourrait même pas avoir le droit de bosser dans ce qu’on voulait.
L’autre point commun qu’on avait, c’était qu’on avait tous les deux réussi à fuir, en quelque sorte : lui en quittant Chicago, moi en me condamnant bien malgré moi à l’exil.
Sauf que la famille d’Axel avait encore une certaine emprise sur lui. Il était la fierté de son père malgré ses choix hors norme, alors que moi… J’avais toujours été une déception…
Du coup, j’étais plus libre qu’Axel, car considéré par Lars comme irrécupérable. Et tant mieux… Avec un peu de chance, ça allait lui faire ouvrir les yeux sur les véritables compétences de Freiya qui méritait bien plus que moi d’hériter de l’entreprise et de la fortune des Sørensen, même si elle était une femme.
Tout ça pour dire que Sonne étant liée à Axel, désormais, par les liens du mariage, elle n’avait, en effet, plus vraiment le contrôle de sa vie. Elle allait devoir se conformer aux standards des Moriarty sous peine de faire scandale à la moindre incartade. Ce qui était déjà un peu le cas… en tant que mère célibataire, elle faisait déjà jaser les vieilles tantes Moriarty : j’avais pu capter des bribes de conversations lors du mariage…
Si ça se trouvait, Sonne n’allait même pas pouvoir choisir les prénoms de ses propres enfants, étant forcée de rendre l’un ou l’autre hommage aux grandes figures de la famille…
Mais alors que je sentais la jeune femme se détendre et se calmer à mon contact, alors qu’elle avait déposé doucement ses lèvres sur la paume de ma main, un geste que j’avais pris comme une forme de gratitude, elle avait soudain pris peur.
Sonne s’était levée brusquement du divan, se confondant en excuses, cherchant après quelque chose et marchant à reculons vers la porte d’entrée au risque de trébucher.
Je l’avais rattrapée et forcée à me regarder pour qu’elle m’explique sa réaction, qu’elle me dise ce qui lui foutait autant les jetons alors que… il ne s’était strictement rien passé.
Pas encore…
Parce que quand ses yeux bleus plongèrent dans les miens alors que je la soutenais par les bras, il se passa un truc. Juste quelque chose de subtilement indescriptible… Comme un choc électrique. Ce petit truc que je ne retrouvais plus quand je regardais Sélène dans les yeux.
Je pouvais pas faire ça… C’était mal… Complètement immoral…
Mais je n’étais pas le seul à y avoir pensé, puisque Sonne m’avoua avoir eu une envie qui me laissa bouche bée et tout ce qui sorti de ma gorge fut un son surpris et étranglé.
Sonne, elle, se mit à rire nerveusement… Et je la tenais toujours… Qu’est-ce que ça me ferait, si je franchissais la ligne de l’acceptable. Qu’est-ce que ça ferait si j’embrassais une femme qui n’était pas Sélène ? J’eus un frisson qui me remonta tout le long de l’échine rien qu’à y penser…
Peut-être que c’était ce qu’on appelait le frisson de l’interdit.
Sonne m’avait demandé un peu plus tôt si je la trouvais belle et j’avais répondu par l’affirmative… Parce que c’était vrai, je la trouvais magnifique, même avec son ventre qui s’arrondissait au point que celui-ci frôlait le mien alors qu’on se tenait face à face.
Quand son rire nerveux se calma, je la regardai encore dans les yeux une seconde…
Puis penchai la tête pour l’embrasser sur les lèvres…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Sam 25 Nov - 19:43
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J’crois que mon sang a quitté mon visage au moment de lui avouer l’inavouable. J’avais senti une vague de chaleur me submergé quand je m’étais rendu compte que je lui avais embrassé la paume de la main, le stress ou la panique qui m’avait alors envahie et pire, quand la troublante vérité avait éclaté dans ma tête que mon désire de l’embrasser allait au-delà de sa main. Je l’avais imaginé, enfin, nous imaginé, dans une position bien plus compromettante que le simple fait de lui embrasser la main.
Ça aurait pu être vu comme un geste de gratitude, une façon amicale bien que peu commune de le remercier pour son écoute. Mais j’avais prit peur parce que j’avais ressentis probablement la même chose que ressent Axel quand il voit un homme qui lui fait de l’effet.
Et peut-être était par ressentiment de culpabilité que je m’étais levé, prise de panique et que j’avais voulu quitter l’appartement de mon amie, laissant son petit ami seul avec la confusion que je venais de créer.
Je croyais à tord qu’il n’aurait pas réagit. Qu’il m’aurait laissé m’en aller sans se soucier de ce qui venait de se produire car, pour être honnête, il ne s’était strictement rien passé. Rien d’irrépréhensible du moins et j’aurais dû simplement relever la tête et en rire. Demander pardon et changer de sujet.
Au lieu de cela, j’ai voulu partir et maintenant, il me tient par les bras, contre la porte et je me vois forcé de lui avouer que je me suis imaginé, l’espace d’une seconde, l’embrasser, sur la bouche. Aimer ça et en redemander.
Et pendant que je lui avoue le fond de ma pensée, mes yeux ne quittent pas les siens. Je n’ai pas l’habitude de me défiler. Sauf peut-être… bon ok je l’aurais fait s’il ne m’avait pas rattrapé. Maintenant c’est différent. L’aveu a quelque chose de libérateur et me fais même rire un peu.
Amon trouvera quelque chose à répondre, comme lorsqu’il m’a retiré mes chaussures. Il dissipera le malaise et je rirai de plus belle et nous passerons à autre chose.
Mais Amon, au lieu de trouver quelque chose à dire pour me faire rire, se penche et m’embrasse. Pas la main, ni même sur la joue. Mais sur mes lèvres.
C’est d’abord tout doux, délicat, presque timide.
Puis, je ne saurais dire si c’est par ma faute, ou la sienne, mais ça devient vite plus pressé, intense et à couper le souffle. J’ai passé mes bras autour de son cou, je ne sais quand ni comment. Nos lèvres se sont entrouvertes et nos langues se sont trouvées et se livrent un combat ou il n’y aura jamais de réel vainqueur.
Et quand le baiser prend fin, je retire mes bras d’autour de son cou et je laisse tomber sur le sol, mon sac que j’avais récupéré dans ma fuite. Je lui souris alors, non pas timidement, comme je l’avais fait plutôt, mais plutôt de façon entendu, comme un accord muet.
- Tu… es seul encore longtemps ?
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Lun 27 Nov - 11:50
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Qu’est-ce que je fous ? C’était ce que j’étais en train de me demander alors que, de ma propre initiative, je m’étais mis à embrasser timidement les lèvres de Sonne. La meilleure amie de ma petite amie. Mais cette question explosa comme un millier d’étoiles quand le baiser se fit naturellement plus avide, plus pressant.
C’était peut-être la première fois que, pendant quelques secondes, je n’avais rien dans la tête. Strictement rien.
Et ça faisait un bien fou !
Pourtant, un peu que j’avais matière à réfléchir ! Qu’est-ce que ça voulait dire, cette envie soudaine que j’avais eue ? Sonne l’avait eue juste avant et me l’avait avoué alors qu’elle, elle avait carrément la bague au doigt ! Mais je n’étais pas là pour juger de ce que Sonne faisait.
Mais moi, qu’est-ce que j’étais en train de foutre ?
Et bien j’étais littéralement et très consciemment en train de tromper Sélène.
J’avais eu des questions pendant tous ces derniers mois passés avec la rouquine. Des questions qui n’étaient pas vraiment du genre : combien d’enfants est-ce qu’on va faire ? Quand allons-nous nous marier ? Est-ce qu’en prévision, on achèterait pas une maison plus grande ?
Non, ce n’était pas vraiment des questions de cet ordre-là… C’était plutôt : est-ce que je me sens bien ? Est-ce que Sélène se sent bien ? Qu’est-ce qu’elle pense ? Qu’est-ce qu’elle veut ? Est-ce qu’elle est heureuse ? Est-ce que je suis heureux ?
Est-ce que je ne ferais pas mieux de la quitter et d’arrêter les frais ?
Mais là, je me contentais d’embrasser Sonne et je n’avais qu’une constatation à faire : c’était bon, c’était grisant… !
Elle passa ses bras autour de mon cou et je l’enlaçai, plaçant mes deux mains dans le creux et son dos, la rapprochant de moi, mon ventre contre le sien, arrondi. Et bizarrement, ça ne me fit même pas flancher de sentir contre moi le renflement formé par les enfants d’un autre… Axel Moriarty, qui plus était…
Je devais être sacrément bien perdu pour faire une chose pareille…
Les yeux fermés, nous nous embrassions langoureusement, debout devant la porte d’entrée du loft… Nos langues se livraient une compétition sans pitié pour le désir et je soupirais à la fois d’aise et d’excitation en constatant que Sonne en avait autant envie que moi.
Le baiser finit par prendre fin et je ne rouvris les yeux qu’à moitié, le front et les joues en feu comme si j’avais de la fièvre. Et j’avais des papillons dans le ventre, mais bien plus bas que mon estomac. Mon désir pour Sélène ne s’était pas totalement éteint, ces derniers temps… Si mon cerveau ne savait plus où il en était, les fonctions du reste de mon corps restaient celles d’un homme encore jeune et en bonne santé… Il ne lui fallait pas grand-chose pour démarrer…
Mais un désir aussi fulgurant et dénué de toute pensée parasite ? Ça faisait un bon moment que Sélène n’avait plus su le susciter…
Sonne laissa tomber son sac par terre et j’eus un sourire en coin. Elle releva les yeux vers moi, souriant d’un air entendu… Adulte… Et ça, ça me changeait aussi. Sonne était une adulte, elle en avait vu d’autres… Là où la naïveté incroyable de Sélène et son manque cruel de maturité commençait à me taper sur les nerfs.
Sonne me demanda si la voie était libre. Je caressai sa joue d’une main.
-Jusque tard dans la soirée… Peut-être même jusque demain…
Et si on se faisait prendre ? Tant mieux… Ça m’évitera d’avoir une conversation avec Sélène pour lui avouer ce que j’avais fait quand elle rentrerait… Pour lui dire qu’elle et moi, ça ne servait à rien qu’on continue.
J’embrassai, plus brièvement Sonne pendant que ma main venait enlacer la sienne. Je ne descellai nos lèvres une nouvelle fois que pour pivoter et marcher vers ma chambre. Une fois dans la pièce, en la faisant joliment tourner un peu sur elle-même, je pus l’enlacer à nouveau et l’embrasser avec tout le désir qu’elle m’inspirait (n’étant vêtu que d’un short de sport, le désir en question était plutôt visible), en continuant de reculer jusqu’à me retrouver assis sur le matelas, elle à califourchon sur mes cuisses. Mes mains caressaient son corps avec avidité, jusqu’à ce que je me retrouve à sentir au creux de mes paumes le ventre arrondi de Sonne.
Là, mon regard se leva vers elle, un peu inquiet :
-Je ne voudrais pas te faire mal…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Mar 28 Nov - 2:54
Day Off ft. Amon Sørensen
D’abord innocent, le baiser devient rapidement plus intense et n’implique plus que nos bouches, mes nos mains qui vont et viennent sur le corps de l’autre, ne franchissant cependant pas encore les limites de « l’acceptable », les siennes au creux de mon dos, les miennes, sur ses bras, allant et venant depuis ses coudes jusqu’à ses épaules. Nos corps se pressent l’un contre l’autre sans pour autant devenir oppressant et même, j’en voudrais encore plus, s’il n’y avait pas le léger petit obstacle proéminent qui oblige une légère distance entre nous deux. Et je ne parle pas de ce qui ce passe dans son pantalon.
Le baiser prend fin pour mieux nous réorienter vers quelque chose d’encore plus intense. Amon ne considère pas longtemps ma question pour me répondre que nous avons tout notre temps. Et plus encore.
Aussi doucement qu’il l’avait fait au tout début, il m’embrasse de nouveau avant de glisser ma main dans la sienne et de nous faire prendre la direction de sa chambre. C’est la première fois que j’entre dans leur chambre et je me rends compte que ça facilité toute possible culpabilité Pourquoi ? Je n’en sais trop rien. De ne pas avoir de souvenir commun avec ma meilleure amie dans cette pièce est un soulagement en lui-même.
Mais en ce moment, je suis trop occupé à gérer mes propres émotions pour penser à Sélène.
Honte à moi.
Je sais…
Amon, d’un mouvement à la fois suave et décidé, me fit pivoter sur moi-même pour mieux m’enlacer. Je glousse faiblement, tirailler entre l’amusement et la passion enivrante qu’il me fait vivre. Notre progression se termine quand il se retrouve contre le lit, sur lequel il s’assit m’entraînant avec lui me faisant prendre place sur ses cuisses, mes genoux de chaque côté de lui.
Je m’en mords la lèvre quand ses mains viennent découvrir mon corps de mes hanches jusqu’à ma poitrine puis… mon ventre. Et si, l’espace d’une seconde, j’ai peur que ma grossesse le fasse reculer, chose que je pourrais que comprendre, c’est plutôt un sentiment d’inquiétude qu’il exprime, vis-à-vis de ce que je pourrais ressentir.
- Non… aucun danger…
Pour le rassurer, je viens l’embrasser de nouveau, caressant son visage du bout des doigts puis je laisse mes mains courir le long de ses flancs pour venir attraper les pans de son t-shirt pour lui passer par-dessus sa tête.
C’est absurde combien rapidement, la passion peu prendre le dessus sur la raison. J’avais voulu fuir pour beaucoup moins que ça et me voila assises sur ses cuisses, sentant avec ravissement son sexe s’éveiller et venir rapidement saluer le miens au travers les étoffes maintenant gênante. Je ne perds pas de temps non plus pour dévoiler le haut de mon corps à son regard de braise, me débarrassant de mon chemisier et de mon soutien-gorge.
- C’est quand même une sacré évolution depuis la subtile caresse sur mes mollets… tu crois que je n’ai pas remarqué ?
Je rigole doucement, pas longtemps. J’ai mieux à faire que de débattre si oui ou non, ses doigts ont volontairement, ou pas, effleuré la peau de mes mollets alors qu’il me débarrassait de mes chaussures, le jour de mon mariage. Mais, si tel avait été le cas, j’en avais gardé un souvenir qui, malgré moi, prenait des proportions érotiques dans mon imaginaire fragilisé par tout ce que je vivais dernièrement.
De nouveau, mes mains vinrent sur le visage d’Amon, sur chacune de ses joues, alors que je l’embrassais avec une fougue que je ne me reconnaissais pas. Assez pour nous faire basculer dans le lit, sur les flancs, nos jambes cherchant à s’entremêler.
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Mer 29 Nov - 15:59
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Mon absence totale de culpabilité alors que j’embrassais Sonne encore et encore, jusqu’à ce qu’on se retrouve sur mon lit a ça de bon que ça me fixait sur une chose : je n’aimais plus Sélène. Cela fait un bon bout de temps que je m’en doutais déjà, puisque quand je faisais la somme de ce que j’aimais chez Sélène, ça avait bien du mal à arriver à la liste de nombreuses choses chez la rouquine qui m’insupportaient de plus en plus.
Sélène ne m’a pas laissé le temps. Sélène m’a brusqué…
7 ans d’amitié… Puis en couple du jour au lendemain, vivant ensemble alors que nos rencontres se limitaient, avant cela, à se voir deux fois par semaine dans une salle de sport miteuse de South L.A., c’était pas le bon plan… Ce n’était pas comme si notre relation avait lentement évolué durant les 7 ans où on s’était entraîné ensemble. On était jamais sortis de ces limites avant le Grand Canyon.
A partir de là, tout avait été trop vite.
Avec Sonne, je retrouvais cette passion qui m’avait envahie au Grand Canyon. Parce qu’il ne fallait pas non plus tout retirer à Sélène : je l’avais aimée… Un feu ardent, brûlant, flamboyant, mais qui s’était vite éteint sous le poids étouffant de la vie de couple.
Les mains de Sonne parcouraient le haut de mon corps, en de douces mais avides caresses qui m’excitaient au plus haut point. Mais alors que les miennes se mirent à caresser son ventre arrondi par ses triplés à venir, je m’étais quand même inquiété de savoir si je n’allais pas lui faire du mal. Je n’avais jamais fait ça ! Je n’avais jamais fait l’amour à une femme enceinte et j’avais toujours pensé que la première fois que ça arriverait, ce seraient avec ma propre épouse, enceinte de mes propres enfants !
Mais la réalité était bien loin de la théorie…
La jeune femme me rassura tout de suite, affirmant qu’il n’y avait aucun danger. Ok, je n’avais pas besoin d’en savoir plus pour le moment. L’heure n’était pas à la réflexion, c’était même tout le contraire parce que ce que nous étions en train de faire était aussi naturel qu’irréfléchi.
Les mains de Sonne descendirent pour aller chercher les pans de mon t-shirt et en soupirant d’excitation, je levai les bras pour qu’elle me l’enlève. J’avais chaud et j’étais ravi de me retrouver à l’air libre. Mon bas-ventre se contractait de plus en plus en sentant le frottement de l’entrecuisse de Sonne contre mon sexe et ce fut encore meilleur quand la jeune femme se débarrassa de son haut et de son soutien-gorge, me révélant sa poitrine que je dévorai de mes yeux gourmands en mordillant ma lèvre.
Mon regard ne s’en détourna que pour écouter Sonne me parler du chemin rapidement parcouru depuis la subtile caresse sur ses mollets… Il me fallut quelque chose comme trois secondes avant de cerner de quoi elle parlait et de rigoler en secouant la tête sans cesser de sourire.
Non, il n’y avait pas eu de subtile caresse volontaire sur son mollet. Il n’y avait pas eu de préliminaires à ce qui se passait aujourd’hui, maintenant… Dans le lit que je partageais encore avec Sélène le matin même.
J’envoyai valser mes baskets que je n’avais de toute façon pas encore pris soin de lacer… J’avais bien fait…
Mes mains remontèrent vers sa poitrine nue pour la caresser alors que les siennes se posèrent sur mes mâchoires pour échanger un nouveau baiser. Je gémis quand nos langues se rencontrèrent à nouveau pour se livrer un combat bien plus langoureux… Les yeux fermés, je me sentis tomber en arrière, poussé par Sonne.
Quand le baiser prit fin, je rouvris les yeux pour me découvrir sur le flanc, face à l’épouse d’Axel. Je lui souris, la regardant dans les yeux, mes mains caressant ses flancs, son ventre, sans dégoût et sans peur… Puis je refermai les yeux et embrassai la peau extrêmement douce de sa poitrine gonflée, l’effleurant de mes lèvres la chatouillant de ma langue et de ma barbe perpétuellement mal rasée, jusqu’à m’attarder sur ses mamelons. Mes mains, elles cherchèrent les attaches de son pantalon dans l’espace de plus en plus réduit entre nos hanches…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Mer 6 Déc - 17:06
Day Off ft. Amon Sørensen
Quand j’ai rencontré Atticus, je suis vite tombé amoureuse. Non pas de lui mais de l’idée même d’être en amour et de vivre une belle et grande histoire. Au début, il me faisait rire. Il savait me surprendre et je crois que ma présence lui permettait d’oublier les heures sombres qu’il vivait depuis le décès de son père. J’étais jeune et naïve et je croyais fermement que je pouvais le rendre meilleur. L’extirper de sa torpeur et lui faire voir la vie autrement.
Mais bien vite, les caresses devinrent des gifles, les mots tendres des insultes et des menaces puis nos nuits d’amour furent ponctuées de cauchemars éveillés. Je me suis perdue dans cette relation et j’ai bien failli y laisser ma peau plus d’une fois. Jusqu’à ce que la vie me donne le courage de fuir mais jamais d’oublier puisque je portais son enfant. Notre enfant. Non pas le fruit de notre amour mais jamais je n’aurais fait porter ce fardeau à ce petit être qui depuis, me comble.
Je l’ai fait pour Alan.
Et vînt Axel avec qui j’ai foncé tête première, beaucoup trop vite mais qui me donnait toutes les raisons de croire que le bonheur pouvait se conjuguer à deux. Dès le départ ce fut intense malgré le doute laissé par ma précédente relation. Je voulais tellement y croire que j’avais délibérément fermé les yeux sur la coke que j’avais trouvé. Sauf pour lui demander de ne jamais consommer en ma présence, plus jamais nous n’en avions reparlé et ce fut vite relégué aux oubliettes. Axel, de par sa prestance, son verbe facile et son charisme, m’a complètement enjôlé et éloigné de tout ce que je connais. Mon travail, mes amis(es) mon style de vie. Tout a été remodelé et façonné pour corresponde aux exigences du monde de mon journaliste de petit ami.
Ce serait incroyablement faux de dire, cependant, que je n’étais pas complètement volontaire à effectuer ces changements. Je voulais être plus que parfaite pour lui plaire. Tout a été repensé. Le plus ironique dans tout cela, demeure le fait que ni lui, ni moi, nous attendions que je puisse être aussi confortable dans ce rôle. Mon travail pour Daniele Ricci, mes nouvelles amitiés, mon nouveau style de vie me sied parfaitement et je m’épanouie comme jamais avant dans un monde dont je ne suis qu’une marionnette, pour reprendre les mots de Jimmy Reed.
Je l’ai fait pour Axel.
Aujourd’hui, enceinte de triplés et mariée, je ne crois plus au conte de fée, ni aux belles et grandes histoires d’amour. Je ne crois qu’aux histoires houleuses, celles où les mensonges et les déceptions meubles la trame de fond. Avec Axel, nous avons passé un deal, à ma demande, pour l’accommoder lui le plus possible. Peut-être que de son point de vu, je n’aurais rien fait d’autre que de l’acculer au pied du mur mais, pour moi, c’était la seule solution pour vivre le plus sainement une situation qui va, tôt ou tard, nous exploser au visage.
J’avais besoin d’en parler avec Sélène. De trouver du réconfort dans les paroles sage de ma meilleure amie. De sentir que, quelque part, je ne fais pas uniquement fausse route et que j’aurai protégé mes enfants, les 4, d’un avenir incertain. C’était d’abord et avant tout pour eux que j’en étais venu à ce genre de machination plus tordu encore que l’esprit d’un politicien.
Mais à défaut de trouver Sélène, c’est Amon qui croise ma route et d’une façon dont je n’aurais même pas su préméditer, même dans mes rêves les plus fou. D’une conversation superficiel et sans but, nous en sommes venu à nous retrouver allongés sur son lit, a s’embrasser et se caresser, d’abord moi assise a califourchon sur ses cuisses puis ensuite, allongé sur les flancs sur son lit encore défait de la dernière nuit.
La voix de ma conscience me hurle d’arrêter. Pour Axel. Pour Sélène. Surtout pour elle. Mon amie que j’aime sincèrement, comme une sœur et qui toujours à été là pour moi. Mais j’en suis incapable.
Les lèvres d’Amon parcourent mon cou, mes épaules puis ma poitrine alors que ses mains passent de mes flancs à mon ventre. Il aurait pu s’arrêter là, effrayé ou dégouté par la rondeur non subtile de ma grossesse mais Amon n’en fait pas de cas. Et c’est tellement bon ! Je me sens femme comme jamais avant – ou depuis trop longtemps – belle pour qui je suis, et comme je suis.
D’une main aventureuse, je viens tirer le pan de son short vers le bas, juste assez pour venir lui caresser la hanche, passer sur le haut de sa fesse pour venir enfin la palper a pleine main. Mais j’en veux plus, beaucoup plus. Alors de cette même main, je reviens vers l’avant de son anatomie et c’est son sexe que je caresse maintenant, sans gêne ni retenue alors que nos langues se font l’amour.
Je ne brise le baiser que pour reprendre mon souffle puis, me distançant de lui, au lieu de mettre un terme à se délit d’adultère, je termine de me dévêtir puis de lui retirer son short de sport.
Il n’y a plus d’hésitation. La voix de ma conscience a été bien bâillonnée par la passion que nous échangeons. Il pourrait prétendre tout autre chose, mais je sens que son corps en a autant besoin que le mien. Je le regarde un instant, nu sur son lit, son sexe bien érigé. Sans attendre d’avantage, je viens m’installer sur le corps d’Apollon et d’un mouvement de bassin, je nous fait ne faire plus qu’un.
Et je me suis choisi moi. Pour une fois.
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Amon Sørensen
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Jeu 7 Déc - 14:53
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
Le comment et le pourquoi n’étaient plus des priorités alors que nous nous embrassions, couchés sur mon lit que ni Sélène, ni moi n’avions encore pris le temps de refaire. Pourtant, jamais je n’aurais pensé, en me levant ce matin, que je me retrouverais dans cette situation l’après-midi même ! Moi qui avait pensé passer une bonne journée en solitaire à faire strictement ce que j’avais envie de faire et uniquement ce que j’avais envie de faire, comme quand j’étais célibataire…
Et bien c’était exactement ce que j’étais en train de faire…
Je faisais là, maintenant, juste ce que j’avais envie de faire. Je ne pouvais pas prétendre avoir des sentiments pour Sonne, c’était un peu prématuré et ce ne serait peut-être jamais vrai. Mais une chose était sûre : je la désirais et sa grossesse ne me freinait en rien !
Elle me faisait oublier Sélène et cette vie de couple que je ressentais comme une prison. Peut-être le fait que Sonne était mariée, et que ce qu’on faisait là était donc interdit, ajoutait à la passion qu’on était en train de partager.
Sa poitrine pressée contre mon torse, son ventre rond contre le mien, les baisers que nous échangions avaient aussi quelques chose de désespéré… Comme si nous cherchions tous les deux quelque chose que nous étions incapables de trouver dans nos couples respectifs. Je gémis et soupirai en goûtant à ses lèvres et en sentant ses caresses devenir plus osées, d’abord empoignant une de mes fesses puis se glissant devant moi pour m’empoigner et me caresser fermement, m’arrachant des grognements plus que satisfaits.
Ce fut Sonne qui mit fin à nos embrassades mais je n’eus aucune crainte de la voir partir ou renoncer à ce que nous étions en train de vivre, protégés par les murs de mon loft. Je me soulevai sur un coude pour la regarder faire, pour l’admirer se débarrasser des dernières frontières qui nous retenaient. Mais quand c’est de mon short qu’elle me débarrassa, je ne pus que me laisser aller et m’allonger sur le dos en reversant la tête en arrière, soufflant de ce plaisir incontrôlé et intense qui me possédait.
Je la laissai faire, je la laissai s’installer sur moi, un peu incertain quant à la position à prendre moi-même tant j’avais peur de lui faire mal, ou de faire mal à ses bébés. Tout ce que je m’autorisai à faire dans un premier temps fut de la prendre doucement par les hanches pour accompagner ses premiers mouvements de bassin sur moi et très vite, nous ne fîmes naturellement plus qu’un, pour mon plus grand plaisir.
Les yeux plongés dans les siens, mes mains accompagnant ses hanches, l’invitant même à accélérer, mais n’osant pas échanger nos places, je laissai, les lèvres entrouvertes, échapper des gémissements, des soupirs et même, pour finir, son prénom…
L’intensité grandissant, mon corps se couvrant de sueur, je me redressai, sans lâcher ses hanches, en position assise pour venir embrasser ses lèvres à nouveau, ne m’arrêtant que pour manifester mon plaisir, lui murmurer de continuer à l’oreille, de ne pas s’arrêter… Pour lui dire que c’était bon…
Jusqu’à ce que l’orgasme approchant, je la serre plus fort contre moi, gémissant aussi plus fort alors qu’elle accélérait encore ses mouvements, englobant délicieusement mon sexe, le caressant de façon irrésistible. Je mordillai son épaule… Et quand je vins en elle, c’est au creux de son cou que je criai son nom en même temps qu’elle-même atteignait l’orgasme, tremblant de plaisir…
Essoufflé, je restai comme ça quelques secondes…
-AMON ?!
Je sursautai, revenant brusquement à la réalité et, redressant mon visage qui était toujours enfoui dans le cou de Sonne, mon regard croisa très brièvement celui, désemparé, surpris, mais où pointait déjà la fureur, de Sélène.
Qui claqua la porte et disparut… Mais je pus entendre ses sanglots venir du salon.
Je soupirai…
-Et merde…
Réflexion qui n’était que politiquement correcte, parce qu’en réalité, pour moi, la situation venait de se régler à la vitesse vv’. Si j’avais sursauté, ce n’était pas tant d’être pris en flagrant délit que simplement de surprise de l’entendre crier mon nom sans l’avoir entendue rentrer.
Je m’écartai un peu de Sonne, juste assez pour pouvoir la regarder dans les yeux.
-Ça va ? Je suis désolé… Je ne m’attendais pas à ce qu’elle débarque.
Puis, posant mon front sur son épaule…
-Je crois qu’il serait peut-être temps de lui dire que je veux rompre…
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Ven 8 Déc - 4:32
Day Off ft. Amon Sørensen
Ma vie sexuelle depuis ma grossesse était passablement famélique pour ne pas dire inexistante. Pas faute d’avoir essayé mai ça revenait toujours au même. Sois j’étais trop fatiguée, soit Axel rentrait tard à cause du travail – entre autre chose - ou alors c’est Alan qui perçait une nouvelle dent. L’Épisode River Moriarty avait en rien amélioré ma libido du fait que je me sentais maintenant toujours un peu nerveuse et sur mes gardes et, ai-je besoin d’ajouter que de surprendre son mari au lit avec un autre homme n’ai pas considéré comme quelque chose de très aphrodisiaque.
Malgré tout, l’amour est bel et bien là et la volonté tout autant. Nous vivons probablement un blocage et peut-être qu’il ne faut que laisser le temps au temps.
Étrangement, je n’éprouve aucun remords à faire l’amour avec Amon. C’est comme si, de part cet écart de conduite, je venais me rassurer, me prouver que la femme que je suis sait encore séduire et captiver un homme.
Longtemps, je n’ai été qu’objet de séduction quand je dansais en petite tenue au Golden Nipples. Je n’avais pas besoin de beaucoup pour aguicher et attraper un homme dans mes filets sans jamais pour autant ne franchir la limite permise. J’avais confiance aveugle en mes charmes à cette époque, bien révolue maintenant ainsi que la perception que j’entretiens de moi-même.
Je retrouve ma fougue et mon assurance dans mes mains d’Amon. Je sens renaître en moi la séductrice qui sait exactement ce qu’elle veut et comment l’obtenir.
Sur le bassin d’Amon, ses mains sur mes hanches, je danse d’une infinie sensualité. Nos regards ancrés l’un à l’autre, j’ai l’impression que tout autour de nous a cessé d’exister nous laissant seul à profiter du moment.
Quand il me fit accélérer, je renversais la tête vers l’arrière, posant mes mains sur les siennes et lui donnais l’intensité tant désirée. Ma poitrine se gonfle au rythme de ma respiration rapide, mes fesses se soulèvent puis reviennent claquer sur le corps bouillant d’Amon. Son sexe turgescent n’en fini plus de gonfler en moi caressant mon sexe humidifié par l’excitation et l’interdit, et nos voix résonne à l’unisson dans la chambre jusqu’à l’orgasme qui nous frappe au même moment.
Je n’aurais pas ralentit si Amon, alors qu’il s’était redressé, n’avait pas enfouie son visage dans le creux de mon cou, me tenant tout contre lui. Et je crois même ne pas avoir réalisé immédiatement ce qui arrivait, malgré la porte qui venait de claquer derrière nous.
Mais quand l’information remonta jusqu’à mon cerveau et fit sonner l’alarme de détresse me faisant réaliser que ma meilleure amie – ex meilleure amie serait plutôt le terme exact – venait de me surprendre au lit avec son petit ami – ex petit ami maintenant- je fige sur place, toujours assise sur Amon, son sexe qui perdait naturellement de sa vigueur jusqu’à s’extirper du miens comme dans une triste finale bâclée.
Loin de moi l’idée de lui en vouloir. En fait je suis un mal – extrêmement – mal et, bien que de son côté tout semble être réglé, je m’attends à le voir bondir hors du lit et rattraper Sélène.
Il n’en fit rien.
Au lieu de ça, il posa son front contre mon épaule et je viens tout naturellement l’enlacer, comme pour le consoler ou plutôt le rassurer. Quelle femme immonde suis-je pour ne pas courir derrière Sélène et prendre le blâme pour Amon ?
- Tu devrais… oui… et moi je… je crois qu’il vaut mieux que je rentre…
J’ai assez fait de bêtise pour aujourd’hui.
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Sam 9 Déc - 19:51
A Day Off… ft. Sonne Moriarty
J’étais encore essoufflé et nos corps étaient encore enlacés quand Sélène nous avait surpris. Et voilà… Fin d’un chapitre, début d’un autre.
Cela pouvait sembler choquant de ma part de ne pas être plus troublé que ça par ce qui arrivait en ce moment-même… Mais, en réalité, cela faisait déjà un moment que tout ça couvait. Sonne n’avait fait que précipiter une fin inévitable.
C’était une torture que je m’infligeais à moi-même qu’elle avortait.
Quand je posai mon front sur son épaule, elle eut pour réflexe extrêmement agréable et bienvenu de m’enlacer plutôt que de me repousser. Pourtant, elle aurait pu. Elle aurait pu en se rendant compte de ce qu’on venait de faire… On était coupable autant l’un que l’autre et le fait qu’elle m’ait avoué la première avoir eu envie de m’embrasser ne changeait rien au fait que j’avais, rassuré par ses aveux, laissé libre cours à mes propres envies.
Sonne me conforta dans l’idée qu’il était temps que je rompe avec Sélène… Quant à elle, elle affirma qu’il était temps qu’elle rentre. Je hochai silencieusement la tête en embrassant la peau douce de son épaule…
Puis, je relevai les yeux vers elle…
Pour lui sourire… pour lui faire bien comprendre que quoi qu’il arrive et s’il lui arrivait de culpabiliser, j’étais complice de tout ce qui venait d’arriver.
Je la laissai se dégager doucement, défaire lentement notre étreinte. De l’autre côté de la porte, j’entendais toujours les sanglots de sélène et d’autres bruits, plus furieux qui m’apprenaient que Sélène était déjà en train de récupérer une partie de ce qui lui appartenait.
Je regardai Sonne tout en enfilant mon short de sport.
-Je vais sortir le premier lui parler… Je m’en occupe… Toi, rentres juste chez toi…
Mon short enfilé, je m’approchai d’elle et l’interrompis alors qu’elle était également en train de se rhabiller. Je l’invitai, de deux doigts sous son menton, à se redresser…
-Prends ton temps, d’accord…
Je l’embrassai brièvement avant d’ajouter en la regardant dans les yeux :
-J’ai le droit de penser qu’on vivra encore ça ?
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Sujet: Re: A Day Off [PV Sonne][TERMINE] Lun 11 Déc - 3:15
Day Off ft. Amon Sørensen
Je revis. Il n’y a pas de meilleure façon de décrire comment je me sens, dans les bras d’Amon alors que nous venons d’atteindre l’orgasme. Et cette constatation est d’autant plus salvatrice qu’elle me fait comprendre que je ne suis pas une marionnette. Je n’en serai jamais une.
J’aurais immédiatement donné la charge pour recommencer si nous n’avions pas été surpris par Sélène qui ressort de la chambre non sans claquer la porte. Et si je me sens extrêmement mal pour elle, je n’éprouve aucun remord.
Amicalement parlant, le geste qu’elle avait posé en me posant un lapin, démontrait qu’elle avait probablement mon d’intérêt pour notre amitié qu’elle en avait eu avant et Amon avait laissé sous entendre une vague de nostalgie vis-à-vis sa défunte liberté de célibataire.
Alors que je m’attends à voir Amon quitter la chambre pour rattraper Sélène et s’expliquer avec elle – limite que je m’attends à l’entendre lui dire que « ce n’est pas ce que tu crois » ou encore « c’est elle qui m’a enjôlé! »- il reste un moment à partager notre intimité, tout en douceur, comme si rien n’avait perturbé notre moment.
C’est à contre cœur que je brise l’étreinte pour cueillir mes vêtements éparpillés sur le sol. Je me sens légère et ça me trouble. Je devrais être rongée par la culpabilité si ce n’est envers Axel qui ne sait rien encore, au moins pour Sélène qui rage de l’autre côté de la porte si on en juge par les bruits sourds que l’on entend. Soit elle passe sa frustration en balançant des godasses dans les murs, soit elle remplit déjà des boîtes.
Au sol, je trouve le short d’Amon et je le lui lance en le regardant l’air de dire « ce n’est pas un bouclier mais, ça peut te sauver la vie si tu le porte! ». Mon amant – ce que ce mot est doux à mon oreille – enfile donc son short et me trace le plan de match.
Je ne vois pas trop comment il compte s’y prendre pour lui parler et me faire sortir de l’appartement sans que j’y laisse des plumes. Peut-être de faire diversion, mais honnêtement je m’en fou. Qu’elle me hurle dessus si ça lui chante. Qu’elle me gifle même. Grand bien lui fasse.
Je prends le blâme pour ce que j’ai fait et je l’assume totalement.
Je termine de replacer mon chemisier quand Amon s’approche de moi et me fait le regarder dans les yeux en me demandant de bien prendre mon temps. Là-dessus, je suis septique. J’ai plutôt envie de partir le plus vite possible. Je n’ai pas envie d’entendre leur discussion et si je n’ai pas peur d’affronter Sélène, je ne veux pas obligatoirement la provoquer en restant dans leur chambre comme si déjà l’endroit m’appartenait.
- Amon…
Mais il m’embrasse puis me regarde dans les yeux. Et moi, je l’attrape par les hanches et l’embrasse une dernière fois avant de lui répondre que dans l’immédiat, je n’en ai aucune idée.
- Commence déjà par sortir vivant des prochaines heures et… tu sais où me rejoindre…
D’une petite tape sur les fesses, je le laisse sortir de la chambre et je m’adosse contre la porte close pour attendre un moment un peu plus calme avant de quitter la pièce. Le champ est libre bien que je les entends toujours s’expliquer. Enfin, Amon lui explique que c’est fini et Sélène l’invectiver et le rendre coupables de tous les maux.
Sur la pointe des pieds, je me dirige vers la porte pour filer en douce…