A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE]
Howard Stone
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Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
Sujet: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Mar 23 Jan - 16:00
A New Troublemaker In The Family ft. Hank North & Bailey Raphaël
Bailey était sortie de cure. J’l’avais appris par Hank quand j’lui avais téléphoné pour le fun l’autre jour. J’avais promis à Apolline que j’irais la voir et c’est ce que j’allais faire… Mais pas les mains vides…
En effet, on approchait des fêtes de Noël. Et il fallait que j’me fasse pardonner pour ne pas avoir été voir Bailey pendant qu’elle était au centre de désintox’. Alors, j’avais été acheté un cadeau pour l’offrir à Bailey pour le courage qu’elle avait eu en allant se foutre dans un centre rempli d’infirmiers impitoyables. Moi, j’aurais jamais su faire ce qu’elle avait fait. La preuve étant que j’continuais à faire ma propre cure maison… Mais j’tenais. Grâce à Apolline, j’tenais.
Je roulais super vite à bord de ma Mustang direction la villa d’Hank alors que mon cadeau de Noël gesticulait dans sa petit cage côté passager. J’avais acheté un p’tit furet tout blanc à Bailey. J’savais qu’elle aimait ce genre de p’tites bestioles pas très belles et puantes. Alors j’lui en avais acheté un. Ça lui fera sûrement très plaisir.
Apolline ne m’accompagnait pas. Elle ne voulait pas voir Hank. Ils étaient toujours en froid tous les deux et j’crois que ça allait pas s’arranger de sitôt. Mais j’en voulais à aucun des deux… Tout le monde ne pouvait pas aimer tout le monde… Apolline était ma p’tite-amie et Hank mon meilleur ami. J’allais devoir faire avec leur dispute. Et s’il se contentait de s’éviter, ça m’allait.
J’avais la radio pour m’accompagner pendant que j’conduisais. J’avais monté le son quand l’animateur avait commencé à parler d’Apolline et moi.
« Howard Stone et Apolline Mclagan. C’est le nouveau couple super tendance de Los Angeles. Les deux musiciens n’ont pas encore fait d’annonce officielle mais leurs dernières apparitions ne laissent aucun doute sur leur actuelle romance. Si cela fait râler certains fans féminins du groupe qui jalousent Apolline, cela en ravit d’autres qui voient leur fantasme de voir le batteur en couple avec la guitariste se réaliser. Maintenant, il reste à savoir si c’est un couple qui est fait pour durer ou non. En tout cas, on est pressé de voir ce que The Burning Fire va donner en tournée. »
Je rigolai un peu. C’était Amon qui nous avait pris sur le fait en premier en dévoilant notre romance dans un de ses articles. Ça m’étonnait pas d’Amon… L’était toujours vif. Mais depuis, toutes les presses people du pays s’étaient mises à relayer l’information. Et ça me faisait rire à chaque fois.
Après avoir parlé de mon couple, l’animateur passa une chanson de The Burning Fire.
J’me mis à chanter… Pas aussi bien que Nathan mais c’était cool quand même. Et j’tapai sur le volant au rythme de ma propre batterie. Jusqu’à arriver à la villa d’Hank au beau milieu de San Fernando Valley. J’me demandais toujours pourquoi Hank n’habitait pas Beverly Hills… Genre à côté de chez moi. Ça serait plus drôle.
J’me garai dans l’allée et pris le p’tit furet avec moi. -Allez, Puant, j’vais te montrer à ta nouvelle maitresse.
J’sortis de ma voiture et sonnai à la porte attendant qu’on vienne m’ouvrir en tapant toujours le rythme avec mon pied de la chanson que je venais d’écouter.
@ Billy Lighter
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Hank North
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Mer 24 Jan - 20:33
A New Troublemaker In The Family ft. Bailey Raphaël & Howard Stone
Bailey était rentrée de sa cure et j’étais heureux. Un peu angoissé aussi, mais je crois que j’arriverai jamais à faire autrement… Se mettre en couple, officiellement, impliquait beaucoup de chose et j’avais déjà vécu ça deux fois. Deux fois où ça s’était mal fini, ce qui n’était pas pour me rassurer.
Or, maintenant, avec le retour de ma fiancée à San Fernando Valley, tout devenait plus concret. Ce n’était pas juste du rêve, des projets en l’air. Non, on allait réellement nous marier et essayer de construire tant bien que mal quelque chose. C’était ce à quoi j’aspirais, en tout cas et c’était ce qui me rendait heureux.
L’angoisse, je l’avais réellement ressentie quand Bailey avait évoqué l’idée, juste une idée, comme ça, de quitter San Fernando Valley, ou tout du moins, cette villa, pour aller nous installé ailleurs. Là, j’avais angoissé.
Non. Non non. C’était hors de question que je bouge d’ici. Bailey disait que ce serait peut-être mieux pour nous de partir parce qu’ici flottaient encore les mauvais souvenirs de mon mariage avec Kate. Mais je gérais le fantôme de Kate. Et je me rappelais que la première chose que Bailey avait fait quand on s’était retrouvés ici (enfin, après avoir fait l’amour dans la cuisine), ça avait été de décrocher tous les cadres avec les photos de Kate dans ce qui était aujourd’hui notre chambre.
Ce changement-là avait été aussi nécessaire que bienvenu. C’était arrivé au bon moment, quand j’avais été prêt à le faire.
Le plus difficile avait été de ne pas me mettre à engueuler Bailey alors qu’elle n’avait fait qu’évoquer une idée. Et ça avait pas été une mince affaire. Et j’avais été tellement occupé à essayer de ne pas exploser que je n’arrivais pas, complètement crispé, à exprimer le fait que je ne voulais pas déménager, que j’avais mes repères dans cette villa et qu’il s’y était peut-être produit de mauvaises choses, mais aussi de très bonnes… Mais aussi, et c’était probablement le plus important : j’avais mes habitudes ici, je connaissais l’atmosphère, l’odeur de l’endroit par cœur (je commençais tout juste à m’habituer à sentir le parfum de Bailey partout en plus du mien alors que celui de Kate avait totalement disparu), je connaissais aussi tous les bruits de la villa…
Je ne pouvais pas bouger d’ici à cause de tout ça… C’était peut-être tout ce qui me restait, dans ma vie à moi, de réellement stable. Si on déménageait, je devrais tout réapprendre, tout mémoriser à nouveau… Bref, ma propre demeure serait comme tout le reste depuis que l’ouragan Kate était passé : un énorme bordel.
Mais ma fiancée avait dû sentir mon angoisse ou sentir que si elle ajoutait encore quoi que ce soit au sujet d’un éventuel et hypothétique déménagement, j’allais partir en vrille. Parce qu’elle se fit apaisante et, sans que j’aie pu exprimer quoi que ce soit d’autre qu’un « non » de détresse, elle avait dit que, ok ok, on ne déménagerait pas… Elle s’était approchée doucement du fauteuil où j’avais dû m’asseoir quand elle avait annoncé son désir de déménager et m’avait calmé en parlant d’autre chose et en caressant ma nuque et mes épaules qui, seulement après de longues minutes, avaient commencé à se détendre…
Et ce n’était que plus tard dans la journée que je lui avais dit gentiment que, si on voulait, on pouvait faire deux ou trois changements au niveau de la décoration ou de l’agencement des meubles. Comme elle le voulait. Le seul truc que je voulais, c’était être là quand elle le ferait… Le faire avec elle, même…
Au-delà de ça, je ne pouvais pas aller.
Aujourd’hui, alors que je savais que Howard allait sûrement se pointer à un moment donné, information que je gardais secrète pour faire une surprise à Bailey, j’étais installé comme un pacha dans le fauteuil qui trônait, travaux de décoration oblige, en plein milieu du salon… Mais je travaillais, hein ! J’étais en train de superviser Bailey qui, debout sur un escabeau, s’appliquait à placer au mur la première photo officielle de notre couple. Moi, je la cadrais plus elle, qui me tournait délicieusement le dos, que le tableau, à la mode des réalisateurs, avec mes doigts…
-Ouais… Non… Plus à gauche, chérie… encore plus à gauche… encore…
Le cadre avec la photo était complètement de travers mais en suivant mes indications, elle avait pris sans le savoir une pose des plus sexy…
-Voilà, parfait, ne bouge plus.
La sonnette retentit à ce moment-là et je bondis de mon fauteuil en m’adressant à Bailey avant de courir vers la porte d’entrée de la villa.
-Garde l’idée, Bailey ! Je reviens direct !
Je me doutais bien qu’il s’agissait d’Howard et l’accueillis avec un grand sourire.
-Vas-y, entre Howie. Comment ça va ? Fais pas attention au bordel… Bailey a eu envie de changer deux trois trucs…
A défaut de pouvoir déménager…
Howard portait un truc plutôt encombrant, comme un genre de valise ou je sais pas quoi, et couvert d’une vieille couverture.
-J’ai mis des bières au frais… Et c’est quoi ce vieux truc que tu trimballes-là… ?
On arriva alors dans le salon où était Bailey, toujours debout sur son escabeau, ce qui me fit pouffer de rire.
-Chérie ! Tu devineras jamais qui est là !
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Jeu 25 Jan - 0:15
A New Troublemaker In The Family ft. Howard & Hank
Mon retour de cure ce passe relativement bien. Je me rends compte bien malgré moi que j’ai conservé quelques réflexe, comme celui de chercher à me faire une ligne après le sexe ou de tâter mes veines quand je devenais anxieuse ou nerveuse.
Je ne pensais pas que cela pourrait être aussi difficile de vivre au quotidien sans consommer. C’est comme sauter d’un avion, sans parachute. Faut espérer que la chute ne dure pas trop longtemps et que je ne m’éclate pas le crâne à l’atterrissage.
La première nuit ça été. C’est au réveil où je me suis senti mal. J’avais l’impression d’être suivis par Kate Julian. C’est stupide, non ? Et j’ai alors proposé à Hank de déménager. Nous établir dans notre propre petit nid mais j’ai vite compris que, non seulement c’était une mauvaise idée de base, mais qu’en plus, fallait même pas compter sur « on pourrait y réfléchir ».
Le ton de Hank avait passé d’angoisser normal, à angoissé niveau supérieur et l’agressivité, bien que non dirigé vers moi, dans le ton de sa voix m’a vite remise à ma place.
Mais en fait, elle est où déjà, ma place ?
Sur ses genoux, alors qu’il décantait dans le fauteuil du salon. J’ai eu besoin de me faire pardonner, et je me suis faite toute petite, en lui caressant la nuque jusqu’à ce que je le sente moins tendu, moins crispé.
Mais ça m’a fait mal, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. Mais j’ai eu besoin de me retrouver toute seule. Alors j’ai dit que j’allais prendre une douche mais en fait, je n’ai fait qu’ouvrir l’eau et je me suis assise sur le carrelage, les genoux contre la poitrine, à m’envoyer la tête dans le mur deux ou trois fois.
Je suis plus sensible parce que je ne me drogue plus… ou bien parce que j’ai l’impression d’avoir blesser l’homme que j’aime ?
Qu’importe, après ma pseudo douche d’où je me suis que passer la tête sous l’eau pur mouiller mes cheveux et rendre ça plus crédible, je rejoignis Hank alors qu’il préparait le repas. C’est tellement sexy, un homme qui prend les commandes en cuisines. Et comme moi je suis une calamité dès que vient le temps de cuisiner un truc, aussi bien que ce soit lui plutôt que moi.
Normalement, on se contente de commander en livraison mais, des fois, comme ce soir, il me surprend en me dévoilant ses talents de chef. Et moi, je me hisse sur le comptoir, tenant son verre de vin et je le regard couper des onions, mettre des pâtes dans l’eau. Et je lui souris quand il me dit que si j’en ai envie, nous pourrions envisager de revoir la décoration de ma maison.
Et c’est ce que je suis entrain de faire, grimper dans un escabeau, je penche de plus en plus sur la gauche, non, l’autre gauche, voilà, selon les directives de Hank. Mais je doute de plus en plus qu’il est vraiment entrain de superviser le tableau mais plutôt mon cul, qu’il matte alors que je me penche de plus en plus tout en m’étirant.
Et j’éclate de rire quand il me dit de garder la pose alors qu’il va répondre à la porte.
- J’pourrais retirer mes vêtements en attendant, ça nous ferait gagner du temps !
Mais il est déjà partit et je soupire, amusée, gardant la pose parce que je sais que ça le fera marrer quand il reviendra.
Cependant Hank ne reviens pas seul et mon sourire d’efface quand je vois Howard qui le suis. Alors je me redresse et passe près de laisser tomber le cadre sur le plancher. Tout comme ma mâchoire.
Je descends de mon perchoir lentement, mes mouvements en sont presque saccadés alors que je dépose le cadre sur le plancher, contre la cheminée.
Je l’ai attendu. Longtemps. Comme une conne et jamais il ne s’est présenté. J’avais des choses à lui dire, j’avais besoin de lui, de mon meilleur ami, pour passer au travers. Au même titre que j’ai eu besoin de Hank et d’Apolline. Mai sil n’est pas venu et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il daigne venir.
J’avance vers lui, d’abord lentement puis c’est plus fort que moi je fonce et je le frappe, à coup de poings dans sur le torse. J’sais bien que mes coups ne doivent que lui faire l’effet de légères chiquenaudes mais ça me défoule. Et je pleure, de rage et de chagrin.
- T’avais pas… le droit ! T’avais… pas le… droit de… me laisser… tomber, ok ! J’t’ai attendu… moi et… tu le… savais… en plus ! T’avais…pas…le…droit… !
J’ai toujours répondu à son appel. Je ne lui ai jamais fait faux bond. Pas une fois. Et lui, ben la fois où j’ai eu besoin et que j’ai demandée… il n’a pas daigné bouger son cul pour moi. J’en valais pas la peine.
Je n’ai plus la force de le frapper. Je finis seulement par pleurer contre son torse, en le tenant comme si j’avais peur qu’il ne se sauve.
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Howard Stone
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Jeu 25 Jan - 19:53
A New Troublemaker In The Family ft. Hank North & Bailey Raphaël
Le p’tit Puant gesticulait dans sa cage que j’avais recouverte d’un tissu pour l’effet de surprise. J’pouvais pas emballer mon cadeau autrement que comme ça. L’allait étouffer sinon… Ça serait bête…
Je sonnai à la porte de chez Hank et il ne fallut pas longtemps avant que mon ami n’ouvre la porte. J’lui souris alors qu’il m’invitait à entrer.
-J’vais bien.
J’vais déjà mieux que la semaine dernière et la semaine prochaine j’irais, sûrement, encore mieux. J’espérais être totalement débarrassé du manque pour la tournée. J’voulais pas trembler comme un con en jouant de la batterie même si jouer de mon instrument favori m’empêchait de penser aux doses que j’avais pas pris depuis des lustres.
J’entrai à l’intérieur au moment où Hank me disait de pas faire attention au bordel. Bailey avait eu envie de changer quelques trucs dans leur maison qu’ils partageaient, maintenant, à deux. Chez moi, c’était aussi Apolline qui avait fait la déco mais c’est moi qui lui avait donné le feu vert parce que j’avais la flemme de choisir comment décorer.
-Cool.
J’suppose qu’elle avait enlevé toutes les photos de Kate. Parce que, d’après ce que j’me rappelle, il y en avait beaucoup.
Hank déclara voir des bières au frais ce qui illumina mon visage. Des bières, c’est ultra cool ! Ça serait aussi cool s’il avait une bouteille de vodka ou un truc comme ça. Mais j’suppose qu’il finira par m’en proposer une. Il me connait, après tout.
Mais ce qui intéressait Hank, c’était ce que j’avais dans la p’tite cage. -Oh, c’est un cadeau pour Bailey. J’sais qu’elle a passé quelques semaines en cure et j’voulais la féliciter avec un cadeau.
La féliciter… Et me faire pardonner parce que j’avais pas été la voir malgré le message que Bailey m’avait très clairement fait passer à travers Apolline.
J’suivis Hank jusqu’à son salon où Bailey était perchée sur un escabeau. -Salut Bailey.
Elle se retourna mais elle souriait pas… Et mon sourire s’effaça quasi tout de suite au moment où j’vis le visage de Bailey.
Elle m’en voulait… J’le sentais. J’le voyais dans ses yeux. Et j’savais précisément pourquoi.
J’bougeai pas d’un poil. J’me contentais de la regarder descendre lentement de son escabeau. Elle déposa le cadre qu’elle avait en main et s’avança vers moi de plus en plus vite. Et elle vint marteler de ses p’tits poings mon torse. J’me mordis la lèvre. Ses p’tits coups me faisaient pas le moindre mal. Parce qu’elle frappait pas à cause de la colère… Mais à cause d’autre chose. Je ne la retenais même pas. J’la laissais faire sans rien dire. Enfin, plutôt, j’la laissais faire ne sachant quoi dire.
Elle pleurait. Elle disait que j’avais pas l’droit. Qu’elle avait attendu et que j’étais pas venu.
-J’sais…
Et c’est tout ce que je su dire avant qu’elle n’arrête de me frapper pour pleurer contre mon torse. J’déposai la p’tit cage de Puant avant de la serrer contre moi en passant une de mes mains dans ses cheveux.
-J’suis désolé…
J’regardais Hank par-dessus l’épaule de Bailey. Il devait voir mon malaise par rapport à la situation. Une situation que j’avais provoquée… Mais… J’avais mes propres raisons…
-J’pouvais pas venir. J’pouvais pas aller là-bas. J’savais que si j’rentrais dans ce centre… Si j’voyais ce que le manque te faisais, j’allais replonger directement une fois sorti.
Et aussi, parce que j’savais qu’elle m’aurait demandé de venir la rejoindre. De faire ça à deux. Mais j’aurais pas su.
-Et j’savais que t’aurais essayé de me convaincre de venir dans ce centre. Mais, moi, j’aurais pas survécu là-dedans…
Je caressai ses cheveux avant de me défaire de son étreinte. -J’suis désolé… Et pour me faire pardonner de toutes ces conneries, j’t’ai apporté quelque chose.
J’enlevai, alors, la vieille couverture de la cage de Puant qui montra à Hank et Bailey la p’tite face du bébé furet.
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Hank North
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Ven 26 Jan - 14:54
A New Troublemaker In The Family ft. Bailey Raphaël & Howard Stone
Si je ne pouvais pas anticiper mes propres réactions, je pouvais encore moins anticiper celles de Bailey. Ces premiers jours ensemble depuis qu’elle était sobre étaient loin d’être une sinécure autant pour elle que pour moi. Elle m’avait angoissé en parlant déménagement, je m’étais calmé… Puis elle avait été prendre une « douche » et j’avais essayé de ne pas m’énerver encore quand elle était revenue à mes côtés alors que je cuisinais…
Parce qu’elle me prenait vraiment pour un con, avec ses cheveux et son visage vaguement mouillés. J’avais vu des effets de cinéma de série B mieux foutus que ça.
Mais je ne m’étais pas énervé. Elle avait pris sur elle pour le déménagement, je devais prendre sur moi pour ses réactions borderline et pas souvent d’une logique implacable… J’avais juste regardé l’air de rien si ses pupilles étaient normales, si elle ne manifestait pas des signes comme quoi elle avait repris quelque chose. Parce que je ne doutais pas de la capacité des toxicomanes à dissimuler des doses un peu partout…
Après tout, je planquais bien mes propres médocs derrière une plinthe de la salle de bain…
Et en vieillissant, j’allais probablement devenir un vieil hypocrite aigri.
Mais bon… Maintenant qu’on était tous les deux calmés, ça ne servait à rien de faire repartir les choses pour un tour.
A la place, j’avais cédé pour un compromis : on pouvait faire des changements de décoration à condition de le faire ensemble. Une autre condition s’était ajoutée à ça : tout pouvait changer, sauf la chambre de Julian, intacte depuis le départ de l’adolescent.
Bref… Quand je disais que notre mariage serait pas un long fleuve tranquille, je rigolais pas. Mais au moins avais-je été sincère. Je n’avais pas fait miroiter une idylle à Bailey. Je me connaissais trop bien pour ça et comme son caractère à elle n’était pas non plus des plus faciles, il n’y avait rien de gagné.
Les jours avaient passés, les travaux de décoration commencés, et au fil des jours, lentement mais sûrement, Bailey commençait à perdre certains signes du manque… Très doucement. Mais j’avais espoir qu’un jour, j’en verrais presque plus.
On était donc en train de placer un cadre avec une photo toute récente de notre couple quand Howard avait sonné à la porte.
Spoiler:
Bailey avait lancé à la volée qu’elle pouvait retirer ses vêtements en attendant mais sachant qu’elle en était capable et que j’allais faire entrer Howie, je lui répondis en m’éloignant :
-Heu… non… Non… Attend un peu pour ça !
J’étais allé accueillir mon meilleur ami qui transportait un colis plus que suspect… Je me serais plus attendu à le voir rappliquer avec une caisse pleine de bouteilles de vodka… Je le fis entrer, le rassurai sur le fait qu’il y avait largement de quoi boire un coup et l’emmenai au salon où je ricanai en constatant que Bailey n’avait pas bougé.
Mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle tire une tronche pareille en voyant Howard. Je m’étais plutôt attendu à ce qu’elle saute de joie, d’autant que je lui avais dit qu’il avait lui aussi arrêté de se droguer. Par contre, je ne savais pas du tout que ça aurait été si important pour elle qu’il vienne la voir en cure.
Quand elle descendit de l’escabeau et fondit sur Howard, tous mes muscles se contractèrent. Je n’avais aucune idée de ce que je ferais si elle envoyait un coup violent à Howard. C’était pire que la situation que j’avais vécue avec Apolline parce que dans ce cas-ci, j’aimais Bailey… Alors que la guitariste de The Buning Fire, je ne pouvais pas la sentir de base.
Mais finalement, alors que j’avais l’impression que j’étais à deux doigts de me faire un bon claquage, Bailey envoya bien des coups à Howard, mais tellement affaiblis par la tristesse que c’en était plus pitoyable que violent.
Alors je recommençai à respirer, puis me détendis en me laissant aller le long du mur jusqu’à finir assis à terre, juste à côté de la boîte qu’avait apportée Howard.
Bon dieu… Mon futur mariage allait me tuer, en fait…
Je regardai la scène qui se déroulait dans le salon en me disant que, finalement, j’aurais dû prévenir Bailey qu’Howard allait venir… Peut-être qu’alors, les retrouvailles entre eux auraient été plus sereines. Mais c’était un peu tard maintenant. C’était pas comme si je pouvais coupez, effacer, réécrire un bout de script et rejouer la scène.
La vie est une salope qui ne laisse pas droit à l’erreur…
Je croisai le regard d’Howard qui était vraiment mal à l’aise je secouai la tête et écartai les bras, toujours assis à terre pour lui signifier que j’étais désolé, que je ne m’attendais pas à ça. Je pouvais comprendre Bailey, elle avait eu besoin de tout le soutien possible pendant sa cure.
Mais voilà : Bailey n’était pas le centre du monde. Alors je comprenais Howard aussi… D’autant plus qu’il avait flairé l’arnaque comme quoi Bailey aurait pu essayer de l’avoir en cure aussi. Et, ouais, ça lui aurait peut-être fait du bien de le faire. Mais pas autant que si c’était lui qui prenait la décision lui-même de le faire.
Enfin bref, de toute façon, cette histoire, c’était entre eux, j’avais rien à voir la dedans et j’avais pas à juger ni de l’un, ni de l’autre.
Si je m’occupais déjà de moi, c’était déjà pas mal.
Je tournai la tête vers la boîte couverte de Howard… Avec l’intime conviction que j’avais entendu un truc bouger à l’intérieur…
-Heu… Howie ?...
Mais ils étaient en pleine étreinte là, c’était pas le moment, Hank (vu que t’es pas non plus le centre du monde)… N’empêche que cette boîte ne me rassurait pas.
Finalement, le batteur reprit la parole et affirma qu’il avait apporté quelque chose pour se faire pardonner toutes ces histoires de cure et d’absence. Il enleva la couverture qui était sur la boîte qui s’avéra en fait être une cage renfermant une immonde bestiole qui braqua ses yeux noirs sur moi. Et j’étais assis juste à côté ! Je roulai sur moi-même et me remis debout en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire !
-Qu’est-ce que c’est que ce truc ?!
Mes yeux exorbités se fixèrent sur Howard et je me désignai moi-même.
-J’ai une tronche de gardien de zoo ?
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Ven 26 Jan - 16:22
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Ça va vite dans ma tête quand j’aperçois Howard entrer à la suite de Hank dans le salon. Je perds mon sourire et ma bonne humeur du même coup. Je lui en veux de ne pas être venue me voir, parce que j’avais besoin de le voir. J’avais besoin de me faire pardonner beaucoup de choses et ça avait une importance significative pour moi de le faire à ce moment là.
Alors je descends de l’escabeau avant de foncer sur lui et de le frapper, ou plutôt enfoncer mes poings – sur son torse. Je sais bien que je ne lui fais pas mal, mais ça me donne l’impression de le marteler pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas le droit de me laisser tomber.
Je ne sais pas combien de temps ça dur mais je m’épuise rapidement. En fait, un rien m’épuise depuis ma sortie de cure et la moindre petite chose me parait être un drame insurmontable. C’est ce que ça fait, la drogue. Ça nous fait nous foutre de tout alors que plus rien ne nous atteints et quand tu deviens sobre, il n’y a plus de repaire, nous sommes vulnérable et chétif.
Je finis par ne faire que pleurer, le visage enfouie contre son torse, alors qu’il me serre conte lui, une main dans mes cheveux. Ça m’apaise presque immédiatement. Assez pour que je relève les yeux et l’écoute me dire ses raisons.
Ça se comprenait. Je pouvais, oui, le comprendre, mais j’aurais quand même eu besoin qu’il me le dise. Un coup de fil, ça aussi c’était trop lui demander ? Je préfère garde pour moi cette question mais quand il me dit qu’il savait que je profiterais du moment pour tenter de le faire entrer en cure, je me dois de répliquer.
- Pas faux mais c’était pas mon but ! J’avais besoin de te demander pardon. Parce que si tu en es là, c’est entièrement de ma faute. J’en ai compris des choses, là-bas et celle là c’est la pire de toute, je crois
Et puis s’il avait vu l’endroit, de lui-même, et non pas par les fausses idées qu’il peut se faire, peut-être qu’il l’aurait envisagé. Faut que ça vienne de soit. Et ça, ben personne d’autre que Howard lui-même ne peut prendre cette décision.
Je détourne le regard et je vois Hank assit par terre. J’ai perdu un bout, je crois. S’il ne sait pas encaisser la douleur que je peux ressentir, il est encore temps de reculer… J’force pas personne dans mes plans de fou, mais j’ai pas flanché moi, quand lui n’allait pas…
Howard, encore, dit qu’il est désolé et qu’il a apporter de quoi se faire pardonner. Curieuse, j’essuies mes larmes en me distançant de mon ami le temps qu’il retire le drap de ce qui apparaît être une cage et révèle le plus mignon et adorable petit cha…ah non ! C’est un furet !
- Tu t’es souvenu que je les adore !
Je suis déjà à genoux devant la cage a passer mon doigt entre les barreaux alors que Hank lui s’en est éloigner comme si l’animal allait bondir hors de sa cage pour l’attaquer.
- Il est tout blanc !! Comme celui qu’on avait vu !
Je suis sans voix !
Faut dire qu’il a l’expérience Howard pour se faire pardonner, il sait faire fort !
Je rabats le verrou de la cage et je sors le furet en le tenant contre moi et, me relevant, je souris à Howard en le remerciant un millier de fois surement.
- Il est à moi ? Tu me le donne, pour de vrai ?
J’ai toujours voulu avoir un animal de compagnie à moi mais mon style de vie d’avant ne me le permettait pas. Je pouvais être des semaines sans retourner a mon appartement, a errer dans les rues, passant d’un client a un autre. Mais maintenant, c’est différent !
- Il est adorable, hein, chéri ? , dis-je en m’approchant de mon fiancé qui regardait la bête avec un air de dégoût qui ne laissait aucun doute sur ce qu’il pensait du cadeau de Howard. Faut que je lui trouve un nom… tu lui en avais donné un, Howard ?
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Sam 27 Jan - 12:15
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Bailey m’en voulait et elle martelait sans aucune force sur mon torse pour me faire comprendre que ça l’avait fait souffrir que j’sois pas venu la voir en cure. Mais j’pouvais pas. J’avais pas eu assez de courage pour ça. Et je le lui expliquai entre quelques « j’suis désolé ».
J’la lassai pleurer contre moi. J’essayais de la réconforter en regarder Hank par-dessus l’épaule de Bailey. Il s’était laissé tomber assis au sol. Comme si l’poids des émotions était trop fort pour lui. Il écarta les bras en signe d’excuse. Mais personne était coupable de l’état de Bailey. Personne à part moi et j’avais déjà anticipé mes excuses et mes cadeaux. Parce que c’était la seule chose que j’avais vraiment appris à anticiper dans ma vie : les excuses.
J’déclarai que j’avais peur d’aller la voir parce que j’aurais été sûr qu’elle aurait essayé de me faire suivre son chemin. Mais j’étais pas fort comme elle. Moi, j’aurais pas su… Mais ce qu’elle aurait voulu faire par-dessus tout, c’était de s’excuser… S’excuser d’avoir pris son chemin y’a quelques années. Le chemin de la drogue.
Je me décalai un peu pour pouvoir regarder Bailey dans les yeux. Oui, c’était peut-être elle qui m’avait initié à la drogue. Mais j’y serais tombé tôt ou tard de toute façon. J’avais déjà failli en 1970 quand Nuts m’avait donné une dose gratuite. Si j’avais pas trouvé plus fun de le mettre dans le verre d’Hank, j’l’aurais probablement sniffée. Et si Bailey ne m’avait pas initié en 73, j’serais tombé dedans pendant ma carrière de rockstar parce que mon compte en banque me l’aurait largement permis. J’le savais parce que j’disais jamais « non » à rien de ces trucs-là. J’ai pas dit « non » à Bailey pour la coke. J’ai pas non plus dit « non » à Cash en 79 pour l’héroïne. Mon addiction, c’était pas la faute de Bailey. C’était la mienne.
-Tu m’as initié Bailey… Mais c’est pas ta faute si j’suis resté dedans. C’est la mienne. J’ai rien fait pour m’en sortir. J’ai même pris d’autres trucs bien pires une fois devenu rockstar. C’est pas ta faute, c’est la mienne.
J’voulais pas qu’elle se sente coupable de ça. Elle avait déjà bien d’autres trucs qui devait la ronger de l’intérieur que pour ajouter un chapitre « addiction d’Howard Stone ».
-J’te pardonne pour tout ça.
Et, j’sais que c’était à mon tour de me faire pardonner. Alors, j’dévoilai à Bailey et Hank le cadeau que j’avais acheté pour mon amie. Un p’tit furet tout puant. Quand j’enlevai la couverture, Hank se releva tout de suite se demandant ce que c’était ce truc. J’le regardais en haussant les épaules et en souriant.
-Un furet.
Et Bailey déclara que je m’étais souvenu qu’elle les adorait. J’approuvai de la tête. Elle pleurait plus et semblait déjà sous le charme du p’tit furet blanc, ses préférés. -Ouais, c’est le même que celui qu’on a vu. Mais en plus jeune.
J’souriais alors qu’Hank il avait pas l’air à l’aise et disait qu’il était pas un gardien de zoo. J’haussai les épaules. J’avais pas pensé à Hank quand j’avais cherché le meilleur cadeau pour me faire pardonner.
Bailey sortit le furet de sa p’tite cage et le pris dans ses bras. Moi j’aurais jamais osé faire ça. J’aurais trop peur que mes fringues pues après… Elle demanda si le p’tit truc était à elle. -Ouais c’est ton cadeau de Noël. Il est tout à toi.
Moi, j’en voulais pas. J’savais même pas m’occuper de moi alors d’un furet puant, non merci. Quand j’étais petit, j’avais eu un poisson rouge mais il est mort après une semaine parce que j’avais oublié trois fois de le nourrir. Il s’appelait « poisson ». Après ça, ma mère a plus voulu que j’ai d’animaux…
Bailey était heureuse et le montra à Hank avant de me demander le nom que j’avais donné à la bestiole.
-Je l’ai appelé Puant. Parce qu’il pue… Mais tu peux l’appeler comme tu veux.
J’souris avant de regarder Hank. -T’avais pas parlé de bière, toi ? J’ai soif…
Et j’tremblais à nouveau alors il valait mieux boire très vite. Une bonne bière c’était cool.
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Dim 28 Jan - 11:19
A New Troublemaker In The Family ft. Bailey Raphaël & Howard Stone
Je ressentais, mais ne comprenais pas vraiment ce qui se passait entre Howard et ma fiancée. J’avais pu comprendre la crise d’angoisse de Daniele Ricci au casting quelques semaines plus tôt. J’avais pu comprendre parce que j’avais reconnu l’angoisse et aussi parce que cette angoisse était centrée sur lui-même. Il n’était pas question d’interaction entre lui et le petit Smith qui ignorait probablement complètement que Ricci avait été l’amant de sa mère.
Ce qui se passait entre Howard et Bailey aujourd’hui était différent et m’échappait. Il était question de pardon, de Bailey qui aurait eu à se faire pardonner d’avoir embarquer Howie dans toutes ces histoires de drogue. Mais alors pourquoi elle s’était jetée sur lui, si c’était elle qui devait se faire pardonner ? C’était pas plutôt à Howard de se jeter sur elle en l’accusant de l’avoir mis dans la merde ?
Non, je savais bien, en toute logique, qu’aucun d’eux n’avait quelque chose à se faire pardonner par l’autre : Howard, en devenant rockstar, serait de toute façon tombé là-dedans d’une manière ou d’une autre, avec ou sans Bailey qui se donnait une importance dans l’histoire qu’elle n’avait pas.
Quant à Howard, il voulait se faire pardonner de ne pas être venu voir Bailey au centre de désintoxication… Ouais, admettons. Mais il était là aujourd’hui alors, de mon propre point de vue, ça changeait pas grand-chose.
Et puis s’ils devaient se pardonner l’un l’autre, ça s’annulait, non ?
En fait, ce qui m’emmerdait juste, c’était cette explosion d’émotions… Quand on pouvait les éviter, je préférais les éviter. C’était trop lourd, sinon… J’aurais pu m’approcher et la prendre dans mes bras, mais j’étais trop occupé à essayer d’analyser et comprendre la situation…
Je ne suis pas ce genre de gars qui va défendre sa petite-amie pour ce simple prétexte… Par amour pur, qu’elle ait tort ou raison. Non. Fallait que ce soit logique de le faire. Comme quand j’avais dégommé Ricci parce qu’il avait traité Bailey de pute alors que moi, je savais qu’elle ne se prostituait plus. Comme quand j’avais aidé Ricci avec sa crise d’angoisse parce que c’était win-win pour tous les deux afin de terminer la journée de casting.
Mais ici… Y avait juste non-lieu…
Alors je m’étais juste tenu à l’écart en attendant que ça passe, assis à terre, appuyé contre le mur. Leurs histoires ne me regardaient quand même pas… Il fallait que je me mette ça en tête pour ne pas absorber les émotions qui émanaient en particulier de Bailey… Et il fallait que je sois indulgent, aussi, il fallait que je me dise qu’elle était encore plus fragile à cause de la cure… Sinon, je risquais de la prendre à revers trop violemment et de casser tous les efforts qu’elle avait faits jusqu’ici.
Ils finirent par se calmer et moi, par me détendre.
Jusqu’à ce qu’Howard, qui savait comment détourner l’attention, sorte un lapin, ou plutôt un furet, de sa manche.
Bailey passa de larmes à un bonheur explosif, remerciant Howard encore et encore. Et moi, je passai de l’incompréhension à une beaucoup trop belle conscience de ce que mon meilleur pote était en train de faire…
Je m’étais levé et affirmai à ma façon Howie que c’était pas une bonne idée. Mais Howie en avait rien à foutre… Et je dus bien me rendre à l’évidence que la petite bestiole blanche rendait ma fiancée heureuse au possible. Deux contre un, ça aussi, c’est logique. T’as perdu d’avance, Hank. Je soupirai, mais gardai une moue… Je m’approchai alors prudemment de Bailey, mais c’était l’horrible créature que je regardais alors que Bailey me demandait mon avis quant à la mignonnerie de la chose.
-C’est juste un rat en plus bizarre.
Je contournai Bailey et vins me placer derrière elle, enlaçant sa taille pour voir la chose de plus près Je fronçai le nez et embrassai la joue de Bailey.
-Il pue la mort, ton truc.
Bailey voulait savoir comment l’appeler. Howard dit qu’il l’avait appelé « Puant » et j’approuvai de la tête.
-Ouais, Puant, c’est bien.
Howard réclama alors à boire. Mais je n’eus pas le temps de répondre que la bestiole fut prise d’un spasme et m’envoya sa petite patte sur le nez, me griffant. Je m’éloignai de Bailey par réflexe, la main sur le nez.
-Hey ! Sale petit enfoiré !
Et je saignais en plus… Bon, ok, pas beaucoup… Mais hey ! Bailey était à moi, pas à lui ! Je grommelai.
-Je vais chercher des bières.
Je disparus à la cuisine deux minutes en jurant dans ma barbe un millier de noms qui iraient comme un gant au cadeau de Howard. Je pris trois bières fraîches et me ramenai au salon, donnant une bière à Howard, puis à Bailey… Mais qu’elle ne compte plus sur moi pour m’approcher tant qu’elle avait cette créature en main…
-T’as vraiment des idées de merde, Howie, tu sais ça ?
Tout en frottant mon pauvre nez, je demandai à Bailey.
-Alors, t’as choisi un nom ?
Ma façon à moi de lui dire qu’elle pouvait le garder… Parce que cette petite chose semblait vraiment lui plaire… Et puis j’avais des comptes à régler avec le furet.
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Lun 29 Jan - 1:14
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Tout ce que j’ai de besoin c’est le pardon de Howard et il me le donne. Tardivement vu que je ne suis plus en cure mais mieux vaut tard que jamais, je suppose. Ça me fait du bien de le retrouver et de le serrer dans mes bras. Au point ou j’en oublie presque la présence de Hank qui s’est laissé aller contre un mur jusqu’à finir par terre.
On aura besoin de gros ajustement, visiblement, mais je l’aime à ce point que je suis prête à affronter tout ça avec lui. La question est, lui, l’est-il vraiment ou est-ce simplement par besoin d’une présence rassurante trouvé en ma personne qui l’a fait foncer têt première dans notre relation ? Il m’arrive de me poser la question. Et d’avoir peur de la réponse.
Je connais Howard comme le fond de ma poche. Quand il parle pour ne rien dire, pour jeter de la poudre aux yeux et calmer le jeu plutôt que de faire face à la musique. Je sais le deviner, le voir venir de loin. Bon, pas tout le temps, un maitre dans cet art comme lui c’est difficile a toujours démasquer. Sauf que dans l’immédiat, je le sens honnête et sincère.
Ce qu’il me dit m’apaise, me rassure et me fait du bien. Je ne peux pas gérer sa vie mais s’il est capable de ne pas m’en vouloir pour ce qu’il aurait de toute façon fini par faire, moi, pour mon propre cheminement, ça m’aide.
Le calumet de paix fumé, il me dévoile ce qu’il cachait sous le drap et j’y découvre le plus magnifique – et très odorant – furet ! Je suis en amour et je le sors immédiatement de sa cage pour faire connaissance avec mon nouveau compagnon.
Hank n’a pas besoin de dire un mot pour qu’on ressente ce qu’il pense du cadeau d’Howard. Il s’approche tout de même pour mieux voir, passant son bras autour de ma taille et m’embrassa sur la joue.
Faut lui trouver un nom à ce petit trésor !
- Ah ! Ah ! Non ! Vous êtes pas drôle, mon furet ne s’appellera pas Puant ! Il me ferait trop penser à toi, Howard ! Je te signal qu’on a déjà habité ensemble et que je suis encore traumatisé d’être allez aux chiottes derrière toi !
Possible transmission d’informations inutiles mais il attaque son propre cadeau ! Je ne vais pas le laisser en prendre sans le défendre. Sauf que mon puant… mon furet !, pardon, se défend bien de lui-même en griffant le nez de Hank qui approuvait le choix de nom.
- Ah le vilain garçon ! On griffe pas papa !
Je vais m’assoir sur le divan, en caressant la tête de mon furet qui prend ses aises sur mes genoux en roulant sur lui-même puis en se plaçant sur le dos pour que je lui gratte le ventre. Un vrai male, quoi !
Hank revient avec nos bières et je hausse des épaules ne sachant pas encore comment le baptiser.
- Je trouverai. En l’observant, je trouverai l’inspiration !
Mais endormit sur mes genoux, il ne me donnera pas grand-chose a observer alors je le dépose sur le plancher et le regarde courir en tous les sens sans le salon, rouler sur lui-même en se cognant dans les meubles jusqu’à se qu’il disparaisse sous le divan et en ressorte avec… un de mes strings !?
- Ah… on l’avait pas retrouvé celui là, hein chéri !, dis-je en rigolant en allant récupérer mon sous vêtement, mais le furet est plus rapide et part en courant en direction opposé en passant entre mes jambes.
Je me penche vers l’avant en regardant par le chemin qu’il a emprunté avant de me relever et d’éclater de rire.
- On dirait qu’il est saoul ! Il sait pas où il va et vole les strings !
Et, de furet sous a sous vêtements volés, la logique illogique me lance sur la piste de l’alcool et je souris en me retournant vers mon fiancé et mon ami.
- Whisky !
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Lun 29 Jan - 15:44
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Entre Bailey et moi, c’était réglé. Elle avait voulu mettre à plat. Elle l’avait fait. On s’était pardonné. Ça nous sortait une grosse épine du pied.
Et tant que j’étais à m’faire pardonner, j’sortis Puant de sa boîte pour l’offrir, directement à Bailey. Ça me fit du bien de la voire, soudain, toute heureuse de ce que je venais de lui apporter. J’vis bien que ça plaisait beaucoup moins à Hank mais j’en avais rien à foutre. C’était à Bailey que j’offrais le p’tit furet puant, pas à lui. Lui l’aurait qu’à… Ben… Qu’à l’supporter, voilà. Il traita directement le furet de rat avant de constater, comme moi quand j’l’avais acheté, qu’il puait la mort. Ouais, c’était clair qu’il puait et pas qu’un peu. J’me demandais bien comment on arrivait à vivre avec ce genre de truc…
J’donnais le nom que j’avais donné au furet à Bailey (et qui était directement en lien avec sa terrible odeur) alors qu’elle serrait le p’tit truc blanc contre son cœur. Hank aimait bien et j’souris. Mais Bailey, elle, elle aimait pas. Elle disait que ce nom lui faisait bien trop pensé à moi. J’fis la moue. -Bah tu crois que j’étais pas, moi, traumatisé quand j’passais après toi ?
Ouais parce qu’on croit que les filles ça pue pas mais c’est une idée reçue. Les filles aussi ça fait des trucs puants de temps en temps et ça surpasse parfois même l’imagination.
Bref, Bailey aimait pas le nom Puant. J’suis sûr qu’elle cherchait déjà un autre nom pour baptiser officiellement ce truc qui pue.
Hank s’approcha un peu de Bailey et du furet. Moi j’saurais pas. Il pue beaucoup trop. Et le p’tit truc blanc s’empressa directement de montrer qu’il était le nouveau maitre de la maison en griffant brutalement mon pote. J’pouffai de rire alors que Bailey réprimanda sa nouvelle acquisition.
-Ça commence bien la vie à trois.
Hank grommela et traita le pauvre furet avant d’accéder à ma demande de bière et à disparaitre dans la cuisine. J’vins m’assoir dans un des fauteuils justes en face de celui qu’avait choisi Bailey. Elle portait toujours le p’tit furet qu’elle câlinait sans s’arrêter. J’aurais jamais cru qu’elle serait heureuse à ce point d’avoir, dans sa vie, un p’tit animal qui pue. Parfois on peut combler une fille de bonheur avec des choses très bizarres…
Hank revint rapidement avec nos bières et je commençai directement à boire avant même qu’il ne rejoigne Bailey et Puant sur le fauteuil. Ça faisait vraiment du bien de boire un coup. J’avais plus bu depuis… Bah depuis que j’avais pris la voiture pour venir ici.
Hank se plaignit en déclarant que j’avais des idées de merde. Je vis la moue en m’affalant un peu sur le fauteuil.
-Bah non, c’était une bonne idée. Bailey est heureuse, c’est donc un cadeau réussi.
Et je souris à Hank d’un grand sourire satisfait de mon coup.
Restait à donner un nom au furet vu que Puant ça plaisait pas à Bailey. Elle déclara qu’elle trouverait l’inspiration en l’observant. C’est aussi en l’observant que je l’avais appelé Puant alors j’approuvais la technique.
Je buvais en regardant, moi aussi, le furet que Bailey déposa à terre. Il se mis alors à courir comme je ne l’avais jamais vu courir (faut dire que je l’avais laissé dans sa cage jusqu’ici). Il se cogna à un des meubles… Ok, l’est un peu stupide… Mais il reprit ensuite sa course pour aller dénicher un vieux string dans le divan. J’levai un sourcil.
-P’tain c’est un pervers !
Ou un détecteur de sous-vêtements, j’sais pas trop. Bailey, elle ça la faisait bien marrer. Et elle constata, après que le furet ai encore fait quelques sprint et saut qu’il avait l’air saoul. Du coup, elle décréta qu’il s’appellerait Whisky. C’était beaucoup plus flatteur que Puant. J’souris.
-Whisky, ouais c’est un beau nom. Ça sonne bien et ça lui ressemble.
Ça sera, donc, Whisky. Et je levai ma bouteille de bière en l’honneur de ce baptême. Un bière que j’achevai d’une traite juste après. -Mince, il y en a plus…
Autre façon de dire : « Hank, tu peux aller me chercher une autre bière s’il te plait. Voir un truc plus fort, si tu as ». Bref, Hank comprendra. Je regardai, ensuite, le couple. Apolline m’avait donné des nouvelles sur eux et c’était l’occasion de parler de ce que j’avais appris.
-Parait que vous allez vous marier, bientôt. Félicitation ! C’est pour quand le mariage ?
Je souris. Moi, j’étais toujours content de pouvoir participer à des fêtes. Et un mariage, c’était une belle fête.
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Hank North
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Mar 30 Jan - 10:59
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Ah si, on était drôles ! Aussi drôles que ce furet était puant ! Mais je n’eus pas vraiment le temps de faire une autre réflexion que celle d’approuver Howard pour le prénom « Puant », même pas sur la question de savoir qui de Bailey ou Howard était le plus puant, parce que l’infâme bestiole m’envoya sa patte griffue dans le nez, me faisant lâcher Bailey et reculer instinctivement.
Ok. Il voulait la guerre, il allait l’avoir !
Mais d’abord, il nous fallait de la bière.
Tout en me dirigeant vers la cuisine, je lançai en grinçant des dents et fusillant Howard du regard au passage parce qu’il se marrait alors que je pissais le sang :
-Et je ne suis pas son papa !
Si je devenais père un jour, ce ne serait certainement pas d’une ignoble et dégoûtante créature vicieuse.
Enfin bref, je fus content de me retrouver deux minutes seul dans la cuisine alors que j’entendais Howard et Baley rire du comportement de l’autre putois de mes deux. J’étais déjà pas fan des bestioles en générale, j’en avais eu que brièvement, un chien, une fois… Mon père et ma mère avait cru que la présence d’un animal, avoir un ami autre que mon grand frère de 8 ans mon aîné, pourrait m’apaiser…
Mais ça avait été plutôt le contraire… J’avais besoin d’un ami capable de me suivre, de me donner la réplique, de rivaliser d’intelligence… Et je m’étais retrouvé avec un truc même pas foutu de piger, même à la dixième fois, que je faisais seulement semblant de lui lancer la balle et qu’en fait, elle restait dans ma main… Et il courait quand même à 10 kilomètres pour aller voir… Quel con…
Alors je m’en étais vite complètement désintéressé parce qu’en dehors de ça, j’avais pas vraiment la vocation d’être une nounou : quand j’avais besoin de pisser, moi, j’avais pas besoin qu’on m’emmène le faire, pas plus que j’avais besoin qu’on me donne à bouffer...
A ce prix-là, mieux valait être seul que mal accompagné… Parce que pas mal d’humains sont pas plus malins que ne l’était… ce chien… Parce que j’ai oublié son nom… Si je lui en avais donné un.
Soit… Tout ça pour dire que les animaux et moi, c’était pas trop ça.
J’étais revenu dans le salon avec trois bières que j’avais distribuées avant de venir m’installer à côté de Bailey et en demandant à Howard s’il était au courant qu’il avait VRAIMENT des idées à la con. Il répliqua en haussant les épaules que c’était une bonne idée, puisque Bailey était heureuse. Et je ne pus que soupirer en posant les yeux sur l’ignoble créature affalée sur les genoux de MA fiancée, toutes pattes en l’air à réclamer des caresses… Je grommelai en le regardant.
-Ça y est ? Il est mort ?
Ben apparemment non parce que quand Bailey le posa à terre pour l’observer et lui donner un nom, il sembla reprendre vie d’un coup… Je pris une gorgée de bière…
-Ben c’est ça… Il va aller chier partout maintenant…
Je me laissai aller en arrière, renfrogné, ma bouteille de bière en main posée sur ma cuisse. Je ne ricanais que quand le furet se cognait la tête dans les meubles. Déjà qu’il avait pas beaucoup de neurones, leur nombre allait bientôt être réduit à néant.
-Jusque-là, je trouve qu’il ressemble à Howie.
Je repris une grande lampée de bière en regardant mon meilleur pote en biais. Mais c’est à ce moment-là que l’ignoble créature disparut sous le divan pour en ressortir avec un bout de tissu qui me semblait familier… Et pour cause… Je regardais le furet bouche ouverte puis rigolai avec Bailey. Howard en pouvait plus non plus, traitant l’animal de pervers.
-Ben merde alors…
Bailey s’était levé pour essayer de récupérer son string qui se baladait dans le salon, mais sans succès. Elle baptisa alors le furet « Whisky »… Mais ça avait pas vraiment d’importance pour moi, je savais que je l’appellerais pas.
Quand le furet s’approcha de moi en courant comme un dératé, je me penchai en avant dans le divan et, attrapai le string au passage.
-Ahah ! Je t’ai eu, p’tit con !
Je soulevai le string, mais la bête s’accrochait au tissu avec ses dents, bien déterminé à ne pas lâcher.
-Donne le string à papa, nom de dieu !
Mais hors de question que je prenne le furet en main pour lui faire lâcher prise alors je secouai un peu, ce qui donna l’impression que le monstre faisait du saut à l’élastique.
Entre-temps, Howard annonça qu’il avait fini sa bière et me regarda comme pour que j’aille lui en rechercher une.
-Ah démerde-toi ! Tu sais où elles sont… Et puis je suis occupé, là…
Le furet finit par lâcher prise et se remis à courir partout. Moi, je levai triomphalement le string à l’attention de Bailey, avec un grand sourire aux lèvres.
-J’ai gagné !
C’est là qu’Howard passa à quelque chose que je comptais bien lui annoncé maintenant. Je ne lui en avais pas parlé au téléphone exprès pour pouvoir le lui annoncer de vive-voix ! Je le regardai en fronçant les sourcils.
-Bah comment tu sais ça, toi ? L.A.People, je parie…
Je doutais qu’il ait fait le lien entre les bagues de fiançailles assorties qu’on portait, Bailey et moi et le fait qu’on allait se marier… Quant à la date, on avait pas encore vraiment parlé de ça, alors j’annonçai, en regardant Bailey avec un sourire amoureux.
-Et ben… on a pas encore de date définie, hein, chérie ? Mais, même si on en a pas encore parlé, j’avais pensé qu’on ferait ça avant que le tournage de Homerun commence… T’en penses quoi, Bailey ?
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Mar 30 Jan - 22:10
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C’est en observant la bête que je lui déniche un nom qui lui va à merveille ! Mon petit compagnon poilu et -presque pas – puant se nommera Whisky. Après tout, Bailey et Whisky, ça fait du sens, non ? En tous les cas, plus que Puant !
Sauf que le petit furet, il est rapide ! Alors qu’il sort de sous le divan avec un de mes strings, probablement oublié là après une séance d’exercice intime avec mon fiancé, je tente de l’attraper mais sans succès. Il me passe entre les jambes et s’est Hank qui l’intercepte en tirant sur mon sous vêtement. Enfin, celui qu’il a dans la gueule, pas celui que je porte !
Whisky est tenace et Hank entêté, vous imaginez la scène ? Je suis la planté debout au milieu du salon à regarder mon homme et mon furet se battre pour mon string sous le regard amusé de mon meilleur ami. Alors ça, c’est inusité.
J’ai un espèce de drôle d’image en tête qui me projette dans le futur quand Hank, sur un ton autoritaire, ordonne au poilu de, et je le cite ! « Donne le string à papa, nom de dieu ! »
- Ouais… Donne-le à « papa » tu le dis toi-même, Hank !, dis-je en rigolant.
C’est finalement Hank qui a gain de cause et qui brandit fièrement mon sous vêtement et j’applaudis en m’exclamant « Bravo ! Tu as vaincu un furet ! » puis je gambade jusqu’à me laisser tomber sur ses genoux pour l’embrasser passionnément, ne prêtant pas attention à Howard qui réclamait une nouvelle bière.
Je glisse plutôt des cuisses de Hank pour me retrouver assise à ses côtés, mes jambes par-dessus les tiennes et ma tête contre son torse et entrelacer nos doigts avant de porter sa main à ma bouche et de lui embrasser les phalanges.
Probablement parce qu’il est le roi des flemmards, plutôt que d’aller rechercher des bières, Howard passe au sujet mariage ce qui ne manque pas de faire briller mes yeux, j’en suis certaine.
- Han! Mais non ! Ce doit être par Apolline qu’il l’a su, Hank ! , dis-je a mon fiancé quand il questionna de comment Howard avait apprit la nouvelle.
Mais je souris encore plus quand Hank propose qu’on se marie avant le début de son tournage. Il est vrai que nous n’avions pas abordé la question mais j’avoue que j’ai eu peur, quand il m’a parler du projet de film, que nous devions attendre que le film soit en salle, quand toute l’effervescence entourant le tournage et la promotion soit essoufflé.
Je me redresse pour venir mordiller l’oreille de Hank et lui chuchoter à l’oreille « joue avec moi, bébé ! »
- Ouais, le plus tôt sera le mieux parce que ^ca commence déjà à ce voir que je suis enceinte.
Je marque une pose pour regarder Howard et m’assurer qu’Hank a compris que ce que je lui ai chuchoté est en lien avec cette histoire venue de nulle part.
- Et tu sais la dernière vois, dans ta voiture, tu as eu ce don tellement unique de me mettre en confiance qu’il nous semble logique que tu sois là encore une fois, pour me soutenir, tu vois ? On pensait te suivre en tournée les dernier temps. Parce qu’il faut que tu assiste à la naissance de ton filleul !
Question de bien faire descendre la nouvelle, je lui tends ma bière, puisque je n’y ai même pas touché.
- C’est pas merveilleux, tout ça ?
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Ven 2 Fév - 14:01
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C’était déjà la guerre entre Hank et Puant. Le p’tit furet se défendait bien n’empêche.
Comme Bailey aimait pas l’nom Puant, elle voulait lui en donner un autre en l’observant faire. J’regardais le furet d’abord rien faire dans un premier temps ce qui fit croire à Hank qu’il était mort mais, après, le p’tit Puant se mis à courir partout comme un dératé jusqu’à se cogné contre un meuble. Hank déclara qu’il me ressemblait et j’fis la moue. C’était pas sympa ça. Je ressemble pas à un furet qui pue.
Finalement, après la découverte d’un string de Bailey dans le divan, elle décida de le nommé Whisky. J’trouvais ça cool. C’était bien comme nom pour un furet. Hank, lui, en profita pour essayer de récupérer le string et s’appela, lui-même, « papa » ce qui me fit lever un sourcil. Ça faisait rire Bailey. P’tain, ils pouvaient être dingue parfois mais ça me faisait rire.
Entre temps j’avais fini ma bière et j’en réclamai une nouvelle à ma manière. Mais Hank, qui était occupé avec Whisky, déclara que j’devais me débrouiller. J’fis la moue encore une fois. Bah, c’était moi l’invité. Il pouvait me servir quand même, non ? -Bah non, j’sais pas où elles sont…
Si j’savais, mais bon… J’avais pas envie de me lever.
Bref, Hank finit par triompher du furet et il en était fier. Bailey le félicitait. Cool ! J’peux avoir ma bière maintenant ? On dirait que non parce que Bailey préféra embrasser Hank. Bon… La bière ça sera pour plus tard, alors…
Alors j’décidai de parler du mariage. Hank se demanda, dans un premier temps, comment je savais ça avant d’accuser, à tort, L.A.People. J’allai rétorquer mais Bailey le fit à ma place. -Ouais, c’est par Apolline. Elle me l’a dit après avoir été voir Bailey en cure.
Hank disait que lui et Bailey n’avait pas encore défini de date pour le mariage. C’était, donc, encore d’actualité. Ils avaient pas changé d’avis entre temps. J’souris quand Hank ajouta qu’il voulait faire le mariage avant le tournage de son prochain film.
-Cool. J’espère que ça tombera avant la tournée. On part au milieu du mois de février.
Moi, j’voulais absolument participer au mariage de mes deux amis alors si ça tombait avant la tournée, ça serait cool. Bailey mordilla l’oreille d’Hank avant de dire que le plus tôt sera le mieux parce que… Parce qu’elle était enceinte ? P’tain… Mes oreilles déconne ou quoi ? -Quoi ?!
Mes yeux s’écarquillèrent à l’annonce de Bailey qui venait de dire ça mine de rien… Comme si c’était qu’une info banale et sans intérêt. Moi aussi j’balançai parfois des trucs comme ça nonchalamment… Mais quand même pas des trucs aussi important.
-T’es enceinte ? T’es sérieuse là ?
La dernière fois qu’elle avait été enceinte, ça avait pas vraiment été mon meilleur souvenir. Y’avait eu l’accouchement dans ma bagnole qui m’avait fait flipper… Puis, y’a eu le soir où j’suis allé chez Bailey parce qu’elle m’avait appelé et qu’elle se faisait une crise de folie pas possible qui l’avait conduit à l’hôpital psychiatrique. Et elle, elle disait ça comme ça…
J’étais bouche bée, ce qui était rare. J’étais pas facilement impressionnable d’habitude. Mais les images de la dernière fois étaient encore bien ancrées dans ma tête parce que c’était qu’il y a quelques mois…
Bailey ajouta que je l’avais mis en confiance à son dernier accouchement et que c’était logique que je sois encore là pour la soutenir cette fois-ci. Je me mordis la lèvre. Quoi ? Elle voulait faire naitre son deuxième gosse dans ma Mustang ? L’en était pas question… Mais elle en avait pas fini… Elle voulait carrément me suivre en tournée pour les derniers temps de sa grossesse… Vaudrait pas mieux qu’elle reste ici ? Près d’un hôpital où Hank pourra l’y conduire en toute sérénité ? Parce qu’en tournée, j’suis pas sûr que ça soit très cool…
Mais elle tenait à ce que j’assiste à la naissance parce qu’elle voulait me faire parrain du gosse. J’étais pâle maintenant. J’sais pas trop quoi penser de toute ça. Déjà le fait qu’elle soit enceinte… Elle avait donné son premier gosse à Ricci… J’croyais qu’elle n’en voulait plus moi. Ça me paraissait logique.
-Heu… Merveilleux ? Heu…
Me fallait vraiment un verre de vodka là…
-T’es sûre que j’dois vraiment assister à la naissance ? C’est le père qui doit être là… Heu… Puis moi parrain ? Heu… T’es sûre ? Puis, t’es sûr de vouloir un autre gosse. Le premier, tu l’as largué, non ? Je croyais que t’en voudrais plus après tout ça, moi… Après l’hôpital et tout… Enfin, tu vois.
Bailey m’avait choqué mais je me rendais pas compte que mes paroles n’avaient pas de tact non plus. Mais j’étais un peu mal à l’aise par rapport à la nouvelle et ce que j’en pensais. Parce que les souvenirs de la crise de folie de Bailey étaient encore bien ancrés en moi. Surtout que j’avais sincèrement cru le gosse mort moi, un moment donné… Jusqu’à ce qu’il réapparaisse par magie chez Ricci.
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Ven 2 Fév - 21:55
A New Troublemaker In The Family ft. Bailey Raphaël & Howard Stone
Evidemment, Bailey ne manqua pas de répéter ce que j’avais dit puisque j’ai failli à ma propre règle en me désignant moi-même comme étant le « papa » de l’infâme et immonde cadeau d’Howard. Mais je vaincus le furet qui repartit se cogner à l’aveuglette dans les meubles. Avec un peu de chance, il allait se faire une fracture du crâne et bon débarras.
Je brandis le string, victorieux, ce qui me valut les applaudissements et les félicitations (bien qu’un peu ironiques) de ma fiancée. Mais je m’en foutais un peu parce qu’elle gambada jusqu’à moi et se jeta sur mes genoux. Je lui rendis son string et son baiser après avoir dit à Howard qu’il savait très bien où étaient les bières.
Il nia alors je mis fin au baiser pour le regarder et hocher la tête.
-Oh si tu sais… même si tu savais pas, tu flairerais de la vodka à 10 kilomètres.
Bailey, elle, glissa de mes genoux pour ne garder que ses jambes en travers des miennes et prit possession de mes doigts jusqu’à ce que Howard demande pour quand était le mariage. Je me demandais comment il savait alors que je ne lui avais pas encore dit… J’avais pensé à L.A.People, mais non… Pour une fois, Sørensen n’y était pour rien : les filles (ma fiancée et la copine d’Howard) ayant parlé entre elles, on pouvait oublier tout ce qui était « top secret », « secret défense », « classifié » ou autres termes du genre…
-Ah… Ouais… Evidemment…
A se demander comment Mata Hari c’était démerdée… Mais à mon humble avis, c’était sûrement un homme.
Je portai ma bière à mes lèvres tout en soutenant le dos de Bailey d’une main après avoir affirmé qu’on avait pas encore parlé de date, Bailey et moi, mais qu’avant le tournage me semblait une bonne période pour se marier. Howard espérait juste que ce soit avant sa tournée.
-Y a intérêt !
Bailey vint me mordiller l’oreille, visiblement enthousiaste pour ce qui était de la date, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle me murmure de… jouer avec elle ? Jouer dans son jeu, quoi… Mais quel jeu ?
Belle anticipation de ma fiancée, parce que je compris, et heureusement, que ce qui suivit et qu’elle annonça à Howard n’était qu’une blague… Bien que même en le sachant, mon cœur fit une drôle de pirouette dans ma poitrine.
Howard, lui, marcha à crever, croyant dur comme fer à ce qu’elle venait de dire. Il avait les yeux écarquillés et était blême… Je tentai de sourire mais aussi bon acteur que je puisse être, j’eus quand même du mal à mimer l’expression et ça ressembla plutôt à une grimace.
-Ah ah… Ouais… on avait oublié de te dire ça !
Jusque-là, allez, c’était drôle… Un jour, j’espérais annoncer ce genre de nouvelle à Howard pour de vrai…
Mais le pire restait à venir, car Bailey n’avait pas fini… Et là, tout ce qui pouvait représenter un peu de bonheur et d’espoir dans sa petite blague s’évanouit quand elle remit les choses dans un contexte qui n’était vraiment pas drôle.
Et là, je crois que je devins aussi blême que mon meilleur pote.
Non. Non, la dernière fois dans la voiture de Howard n’avait rien eu de merveilleux… Pas plus qu’aucun de nous ait eu une putain d’once de confiance au moment de la naissance de Dany. On avait juste tous flippé à mort et on avait juste eu un putain de bol de cocu (en tout cas, en ce qui me concernait, c’était le cas), que ça se passe bien et que personne, ni l’enfant, ni Bailey, ne passe l’arme à gauche ce soir-là.
Ça avait encore moins été merveilleux quand j’avais fini par rentrer à San Fernando Valley, complètement crevé, pour me prendre une raclée de la part de Kate que j’avais laissée en plan en pleine nuit pour aller les aider, tous les deux, Howard et Bailey à mettre ce môme au monde !
Et ça, c’était sans compter sur ce qui s’était passé quelques mois plus tard, quand Howard m’avait encore sonné complètement paniqué parce que Bailey avait disparu avec le môme après lui avoir fait une crise de je-sais-pas-quoi à l’hôtel ! Où j’avais encore quitté Kate à l’improviste pour aller voir et m’assurer que ce n’était pas si grave ! Où j’avais flippé à en chier dans mon froc jusqu’à ce que je la retrouve dans son appartement (qui n’appartenait à aucun Elijah) et qu’elle se coupe les veines juste devant moi me forçant à l’abandonner, couvert de sang, dans un hôpital psychiatrique sordide sans que je n’aie aucune PUTAIN d’idée de ce qu’elle avait fait de Dany.
Et où aucun de nous n’avait eu les couilles d’aller chercher plus loin de peur de retrouver l’enfant non pas dans une crèche, mais bien en morceau dans une poubelle publique !
Non. Ce n’était pas drôle. Il n’y avait rien eu de drôle dans la naissance du petit Dany, ni dans ce qui s’était passé ensuite. Parce que, outre que j’avais eu la peur de ma vie, deux fois, pour Bailey et pour cet enfant, quand j’étais rentré chez moi le jour où j’avais emmené Bailey à l’hôpital psychiatrique, Kate ne s’en était pas pris à moi… Elle avait été doucereuse, calme, gentille.
Et j’avais retrouvé Julian, que j’avais laissé seul avec sa mère pour courir au secours de Bailey sans réfléchir, couvert de bleus recroquevillé dans sa putain de chambre.
Alors, non. Je ne rigolais pas. Parce que ce n’était pas drôle.
Parce que comme le disait Howard, il y avait eu l’abandon, la tentative de suicide et l’hôpital psychiatrique pour ce qui concernait Bailey. Mais tout ça avait eu des répercussions sur nos propres vies, à Howard et moi (sans compter le barman du Dizzy, Delfino) : j’avais pris des coups pour Bailey, Julian avait pris des coups pour Bailey par ma faute.
Je fis mécaniquement glisser les jambes de Bailey des miennes pour me libérer.
-Je vais rechercher de la bière.
Puis, passant à hauteur de Howard, je lui tapai amicalement sur l’épaule.
-T’inquiète. C’est une blague… Elle est mauvaise, je te l’accorde.
Puis, je disparus à la cuisine, repris de la bière dans le frigo dont je claquai la porte un peu violemment malgré moi. Bailey prenait toute cette histoire à la légère, à la rigolade… et j’arrivais pas à comprendre comment elle pouvait le faire alors que cet épisode avait mené aux heures les plus sombres de sa vie… Et de la mienne par la même occasion… Et que dire, si même Howie, ça le retournait.
Je remis les bouteilles au frigo, finalement, pour prendre une bouteille de vodka dans une armoire. Je l’ouvris et en bu une bonne lampée avec quelques comprimés d’Ibuprofen… Puis je revins au salon et filai la bouteille à Howard au passage, m’affalant à côté de lui.
Mais c’était Bailey à l’autre bout du divan que je regardais.
-Non… Si un jour on décide d’avoir un enfant… On fera les choses bien.
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Lun 5 Fév - 17:51
A New Troublemaker In The Family ft. Howard & Hank
Assise sur le divan, mes jambes allongées sur Hank, Howard demande quand aura lieu le mariage, évènement qu’il a sans aucun doute appris l’existence par Apolline. Il va de soit qu’elle ait pu le lui dire, il me semble que ce genre de choses se racontent entre amoureux d’autant plus que nous nous connaissons tous les 4, bien qu’Apolline et Hank ne s’aiment pas le moins du monde.
Mais qu’en à savoir le « quand » de la chose, je n’en ai aucune idée. J’avais en tête de faire ma cure d’abord, d’en ressortir sobre et autant déterminé. Bon, j’en suis ressortit sobre mais pour le reste, ça demeure un combat de chaque instant. J’ai l’impression que depuis que je suis clean, je passe plus de temps à faire du ménage dans ma tête qu’autre chose.
Tout me rend extrêmement sensible. La moindre parole, mimique, hésitation. Une putain de chanson triste passe à la radio où un truc émouvant à la télé et je pleure. Vous ne me croyez pas ? Je vous rappel comment j’ai accueillis Howard ?
Voilà…
Le plus terrible, c’est que j’ai la ferme impression que ce nouveau trait de ma personnalité irrite mon fiancé au plus haut point. Du fait qu’il ne sait pas comment gérer cette nouvelle patate chaude ou comment l’interpréter. Bref, de mon point de vue, même si je n’ai jamais été aussi heureuse que depuis que je partage officiellement sa vie, j’ai jamais eu aussi peur de le perdre…
Hank, pour mon plus grand bonheur, soumet l’idée qu’on s’unisse avant le début du tournage. J’y avais songé mais je ne savais pas comment le proposer. Il y a tant à faire pour un film, ce n’est pas que le tournage et attendre après tout ça me semblait si loin.
On va donc se marier et dans pas si longtemps que ça. C’est comme un petit choc électrique qui se produit dans ma tête. Une excitation qui vient embrumer tout le reste et me fait balancer ce qui au départ n’était rien de plus qu’une simple blague.
Mais ça n’a pas cet effet là. Sur Howard d’abord qui bafouille et cafouille puis sur Hank qui devient de plus en plus mal.
Et si je fais le liens, et que je comprends là où j’ai été trop loin, ce qui me fait mal à moi c’est l’étiquette qu’ils m’ont collés sur le front alors que je vivais mes heures les plus sombres et qu’ils n’ont visiblement pas l’intention de me retirer.
Qu’importe ce que je ferai, ce que je dirai, je resterai toujours Bailey, la fille qui a voulu se suicider dans un délire psychotique et qui s’est débarrassé de son morveux dans la foulée.
Bailey la folle.
Je ne dis plus rien, ramenant mes jambes contre ma poitrine, la tête posée contre le divan, yeux clos.
Je pense.
Je revois la naissance de Dany, la peur que nous avions ressentis. En tous les cas, la mienne. Elle venait plus du fait que je n’avais jamais accouché avant, que je ne savais pas à quoi m’attendre. Mon bébé allait-il être en santé ? Parce que, quand on devient enceinte, y’a pas un écriteau qui s’allume pour nous l’annoncer. J’ai mis un moment à le comprendre et à prendre conscience de tout ce que j’avais fait subir à mon corps pendant ce délai.
Je subissais déjà là, un stress incroyable. La présence d’Howard, malgré son incapacité à appelé des –vrais- secours, m’avait grandement rassuré. Bon, je ne me souviens pas de tout ce que j’ai dit sur le coup, la souffrance nous fait parfois dire des choses sans les réfléchir, mais je sais que de l’avoir avec moi, c’était rassurant.
Je pense aussi a Delfino qui est arrivé, quelque part dans l’aventure et qui voyait que tout le rose de la situation. Pendant ma grossesse, après l’accouchement, puis à la maison. Il ne voyait pas les signaux de détresse. Il aurait été le premier pourtant, à les remarquer. Quand ta petite amie pleure du matin jusqu’au soir, quand elle tremble a l’idée de prendre son bébé. Quand elle cesse de manger et qu’elle ne dort pas la nuit parce que le mal la ronge, il me semble que c’est évident qu’il y a un truc qui ne va pas.
Mais il n’a rien vu. Et il m’a laissé. Alors que j’étais attachée à un lit, dans un brouillard dû a la dépression postpartum, aux médicaments qu’ils me donnaient pour me garder encore plus dans le cirage. Il n’acceptait pas que j’ai donné le petit. Pendant 5 mois je dépérissais à vu d’œil mais… c’était ma faute si ça n’avait pas fonctionné et il m’en voulait pour ça.
Je pense.
À l’une des conversations avec Hank. Quand il m’a avoué avoir eu peur que j’ai trucidé mon bébé, qu’il a craint le trouver mort dans une plate bande ou une poubelle. Il y a des mères qui, profondément en dépression des suites de l’accouchement, en viennent à commettre un geste aussi irréparable que l’infanticide. Heureusement, j’avais encore assez de lucidité pour laisser mon gamin là où j’ai cru qu’il serait le plus en sécurité et à l’abri des besoins : chez son père.
Ça aussi, j’ai l’impression qu’on m’en a voulu. Pas d’avoir fait un enfant avec Daniele Ricci. Mais de ne pas l’avoir dit. Qu’est-ce que cela aurait changé ? Sauf pour Daniele, ça ne regardait personne. Je peux comprendre que ça été un choque que de l’apprendre, qu’importe la façon, mais le petit, est entre bonnes mains, non ? Mais ça, personne ne m’en a donné le « crédit ». On m’en a voulu d’avoir mentit sur l’endroit. Alors que l’important serait de se dire qu’il allait bien.
Alors je pense à tout ça et j’ai mal.
Une douleur a crevé le cœur.
On m’a collé une étiquette.
Et aujourd’hui, mon meilleur ami et mon fiancé viennent de me plongé le nez – involontairement tout comme j’ai pu les blesser eux avec ma mauvaises blague – dans mon caca.
Hank se lève, je ne le vois pas mais je le sens. Et je sais qu’il va vers Howard, qu’ils se réconfortent probablement d’un regard ou une tape amical.
« T’inquiète. C’est une blague… Elle est mauvaise, je te l’accorde. »
On va se marier, avant le début du tournage. Avant que je ne m’enlise encore plus dans la folie qui m’est étiqueté et que je ne fasse une nouvelle connerie. Les veines tranchées ne sont pas à la mode cette année, la pendaison serait une option. On va se marier parce que… Hank ressent de la culpabilité de ne pas avoir été présent pour moi et c’est sa façon de se racheté ?
Hank revient. Je sens son odeur passer comme une douce brise sur mes jambes nues. Il ne reprend cependant pas sa place auprès de moi ce qui achève d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil de ma douleur du jour. Un de plus, un de moins…
Ah, non. Pas tout a fait. Il restait encore une minutions.
- Il n’y en aura pas d’enfants.
J’ouvre les yeux, je me sens étourdies.
En fait j’ai la nausée. Je me dégoute, je me hais. J’ai mal à la vie et j’ai besoin d’héro.
Je me lève et attrape Whisky qui passe, venant de je ne sais où mais je l’ai, contre ma poitrine et c’est tout ce qui compte.
- Je suis vraiment contente de t’avoir vu, Howard et merci pour le cadeau. Désolée d’avoir tout gâché en voulant maladroitement rendre grise une page noir de ma vie.
Y’a cette sensation difficilement gérable qui me traverse la poitrine et qui se noie dans mon estomac. C’est comme si un cylindre brûlant en fait s’y était coincé.
Je passe devant eux, comme une automate. Je ne les vois pas, je ne les entends pas. Je souffre en silence sauf pour cette grosse larme qui vient rouler sur ma joue.
- J’ai besoin de dormir… on remet ça, une autre fois? Avec Apolline, ce serait sympa…
J’ai l’impression que j’entends le son de me spas sur le carrelage, ou est-ce que moi? Qu’importe, je sors du salon et j’entreprends de grimper l’escalier menant à l’étage.
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Mar 6 Fév - 10:45
A New Troublemaker In The Family ft. Bailey Raphaël & Howard Stone
Bailey s’était recroquevillée sur elle-même dans le fauteuil en fermant les yeux après que Howard lui ait envoyé en pleine tronche, et à raison, ce qu’il pensait en croyant qu’elle était réellement enceinte. Il n’y avait pas été de main morte avec ma fiancée. Et pourtant, je ne lui en voulais pas, bien au contraire. J’avais peut-être tort, mais j’avais tendance à penser que Bailey devait être remise en place de temps en temps et pas de la manière douce.
Heureusement que Howard était intervenu comme ça, quelque part. Parce que j’aurais probablement été encore moins tendre s’il ne l’avait pas fait. D’ailleurs, pour éviter d’en rajouter une couche, assailli par mes propres souvenirs, celui de Julian, ravagé par les coups de sa mère frustrée de m’avoir vu partir contre son gré, en tête de liste, j’étais parti chercher des bières pour finalement revenir avec une bouteille de vodka que j’avais entamée avec quelques médicaments avant de la filer à Howard.
Si j’étais resté à la maison, si j’étais resté avec Julian et que j’avais ignoré le coup de fil de Howard, si je lui avais dit de se démerder, j’aurais peut-être pu éviter ça au gamin… Mais d’un autre côté, on aurait peut-être perdu Bailey…
J’avais fait un choix, il y a 5 mois seulement, un choix qui avait eu des conséquences et j’en payais encore aujourd’hui les pots cassés. Kate m’avait menacé de divorcer la première fois que je m’étais taillé au secours de Bailey, pour la naissance de Dany… La deuxième fois, elle avait juste mis les choses en place pour effectivement divorcer… Mais elle avait fait ça à son aise, mettant en place tous les éléments stratégiques pour me détruire médiatiquement au passage.
Et parce qu’on ne rigolait pas à sa « blague », Bailey jouait les petites filles blessées ? Ah non… non non… Hors de question que je marche dans ce jeu-là.
Quand je revins, ce fut donc à côté de mon ami que je m’installai, restant loin de Bailey. On avait une façon bien à nous de nous torpiller l’un l’autre et souvent, même les coups de Kate Julian faisaient moins mal.
Bailey parla avant d’ouvrir les yeux et quoi que j’aurais voulu dire, ça resta coincé dans ma gorge. Et encore une fois, ça valait peut-être mieux. Je ne savais pas trop. Je ne savais pas comment réagir. Parce que, ce que je savais, par contre, c’était que ce que Bailey venait de dire, qu’il n’y aura pas d’enfant, qu’on ne ferait pas d’enfant, était uniquement un nouveau missile qui m’était destiné.
Pas que je veuille des enfants à tout prix. Je savais en me mettant en couple avec Bailey qu’à ce niveau-là, non seulement il faudrait qu’on attende que je sois prêt. Mais surtout, j’étais prêt à attendre que Bailey soit prête, justement parce que je savais comment ça s’était passé la première fois. Tout comme j’étais prêt à respecter sa décision si jamais elle avait beaucoup trop peur de tomber à nouveau enceinte.
Mais maintenant ? Entre la « blague » comme quoi elle annonçait toute heureuse et par surprise à Howard qu’elle était enceinte, comme si elle n’avait plus peur ; et maintenant, cinq minutes plus tard, où elle affirmait sur un ton aussi froid que tendu qu’il n’y aurait pas d’enfant. J’étais sensé comprendre quoi ?
Ben… juste qu’elle voulait faire mal. C’était réussi. Pas pour l’histoire d’avoir ou non des enfants. Juste parce que je savais qu’elle voulait, consciemment et aussi sûrement que Kate quand elle brandissait le poing, faire mal.
Elle se leva et je pris la bouteille de vodka des mains d’Howard, mais sans en boire, décidant d’ignorer totalement Bailey jusqu’à ce qu’elle disparaisse de ma vue. Elle récupéra son animal puant en saluant Howie et, en tournant la tête malgré moi vers elle, je vis une grosse larme couler sur sa joue.
C’est ça, ouais…
Elle m’envoya une dernière petite torpille pour la route, en disant à Howard que la prochaine fois, une rencontre avec Apolline, ce serait sympa… Mouais. Avec Apolline, donc sans moi puisque la guitariste pouvait pas me voir et que c’était réciproque.
Je ne dis toujours rien et elle finit par me débarrasser le plancher… Je grommelai et pris finalement une gorgée de vodka, m’adressant à Howard mais regardant droit devant moi.
-Ouais…
Je ricanai…
-« Rendre grise une page noire de ma vie »… Elle l’a peut-être tournée, sa page… Mais moi, je suis toujours dans le noir, nom de dieu !
J’étais toujours en train d’essayer de récupérer ce que le passage de l’ouragan Kate avait laissé. Et le pire, c’était que dans tous les choix qui avaient menés à ça, j’étais toujours persuadé que le seul bon choix que j’avais fait, c’était de m’accrocher à l’amour que j’avais pour Bailey.
Qui aime bien châtie bien, comme on dit… Si Bailey pouvait m’aimer un peu moins, ça m’arrangerait.
Je filai la bouteille à Howard et frottai mon visage à deux mains.
-C’est elle qui lâche des conneries grosses comme la tour BSC puis c’est elle qui pleure ?! Tu piges ça, toi ?
En tout cas, hors de question que je lui coure après !
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Sujet: Re: A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE] Mar 6 Fév - 16:03
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J’étais pas vraiment décidé à m’lever pour aller chercher de la vodka alors j’préférai parler du mariage de Bailey et Hank. Et ça découla, rapidement, sur une annonce surprenante de Bailey.
Elle était enceinte…
C’est ce qu’elle disait… Et ça fut vite confirmé par Hank même s’il semblait un peu bizarre tout d’un coup.
J’l’aurais bien félicité mais c’était avant que Bailey me rappelle la première fois qu’elle avait été enceinte du p’tit Dany… Qui était un p’tit Ricci maintenant. J’me rappelais de la peur que j’avais eu le soir de l’accouchement. J’savais vraiment pas quoi faire ce soir-là. Heureusement qu’il y avait eu Hank et Delfino. Sinon, j’crois pas qu’on s’en serait sorti…
Mais Bailey, elle, elle semblait toute contente et confiante de sa nouvelle grossesse et me dénommait déjà comme le parrain du gosse à naitre… Sans me poser la question… Sans même me demander si j’voulais bien ou pas. Elle voulait aussi venir sur une partie de ma tournée pour que j’assiste à la naissance de l’enfant… Encore une fois, sans me demander avant si j’voulais bien ou non… Du coup, j’étais deux fois plus mal à l’aise. Et j’pense que mon malaise s’était vu au point que ça avait lancé un vent glacial sur notre trio.
Parce que j’pensais au premier accouchement de Bailey mais aussi à la fois où elle avait failli se suicider et au gosse qu’elle avait abandonné. Même mon inconscience sans limite n’arrivait pas à capter la sérénité de Bailey par rapport à une nouvelle grossesse…
Et j’finis par dire ce que j’pensais. D’abord par rapport au statut de parrain que j’pensais pas pouvoir remplir comme il se devait et, deuxièmement par rapport à l’abandon de son premier gosse.
Et c’est un grand silence qui suivi mes bafouillements sans tact. Jusqu’à-ce qu’Hank se lève pour aller chercher une bière. J’hochai la tête alors qu’Hank, au passage, posa sa main sur mon épaule pour me dire que c’était une blague. Que cette histoire d’enfant et de parrain, c’était du faux.
Il finit par disparaitre dans la cuisine me laissant face à Bailey. -Ah…
Une blague. Quelque part, j’étais soulagé… Ça voulait dire que j’aurais pas à m’expliquer sur mon malaise face à l’idée d’être parrain… Et j’aurais pas, non plus, à m’inquiéter pour Bailey pour cette deuxième naissance.
Mais la blague avait jeté un grand froid. Assez pour que j’me disais que Bailey avait p’tètre blagué trop tôt sur un évènement qui n’avait eu lieu, finalement, qu’il y a quelques mois. Un truc qui avait eu des conséquences quand même assez graves surtout pour Bailey.
J’avais beau être un peu soulagé, le malaise subsistait. Et Hank finit par revenir avec une bouteille de vodka. Je la pris, l’ouvris et en bus une très grosse gorgée. C’était ma fuite à moi.
Hank s’installa, alors, à côté de moi et déclara que s’ils avaient des enfants, ils feraient ça bien. Mais Bailey, toute recroquevillée sur elle-même et touchée par tout ça, rétorqua qu’il n’y aurait pas d’enfant. Je bus à nouveau une gorgée de vodka ne sachant que dire.
J’avais envie de partir… Parce que j’savais plus où me mettre.
Bailey finit par se lever et attraper Whisky. Elle déclara avoir été contente de m’avoir vu avant d’ajouter qu’elle s’excusait d’avoir tout gâcher en essayant de rendre ses souvenirs un peu moins noir. -Je… Heu… Y’a pas de quoi.
Je savais pas vraiment quoi répondre, ni comment répondre. Bailey semblait ailleurs et elle semblait avoir mal. Mais j’savais si c’était parce qu’elle s’en voulait à elle pour sa blague ou si elle nous en voulait à nous pour avoir été mal à l’aise. Ou si c’était pour autre chose. J’savais pas…
Elle ajouta avoir besoin de dormir mais n’était pas contre une prochaine rencontre… Avec Apolline cette fois.
-Heu… Ouais, bien sûr, ça serait cool.
Elle finit par sortir du salon avec le p’tit furet. J’sais pas si un p’tit souper sympa avec nous quatre sa se termine bien vu comment Apolline aime Hank et réciproquement. En fait, c’était pas une super idée. Mais j’pensais pas que c’était le bon moment pour le dire… J’savais que le seul moment où ils voudraient bien se voir c’était au mariage. Apolline était prêt à y aller pour Bailey. Et Hank était, sûrement, prêt à accepter Apolline à son mariage pour Bailey aussi.
Quand Bailey disparut, Hank s’empara de la bouteille de vodka. J’le laissai faire. J’supposais qu’il en avait besoin, lui aussi… Il ricana déclara que, si Bailey avait tourné la page, lui pas. Normal… C’était récent encore ce truc. -Ouais… J’sais… C’était vraiment beaucoup trop tôt pour la blague.
Parfois, les pages ne peuvent pas devenir plus grises. Parfois, elles restent noires.
Mais j’avais l’impression d’être un p’tit peu tombé au milieu d’un problème de couple. Et j’avais pas vraiment envie d’y rester.
Quand Hank me rendit la bouteille, j’en bus encore une grosse gorgée. Et Hank se plaignit de l’attitude de Bailey. Elle lâchait une connerie et, après, elle pleurait. C’est vrai. C’est ce que venais de faire Bailey… Elle avait fui et n’avait pas assumé ce qu’elle avait dit.
Moi aussi, j’fuyais dans la vodka pour d’autres raisons.
Et Hank avait fui pour me chercher de la vodka pour d’autres raisons encore.
Bref, y’avait trop de tension. Et j’savais pas quoi faire. J’étais d’accord avec Hank mais j’avais peur d’être au milieu d’une future dispute entre eux deux.
Je fixai Hank, haussant les épaules. -Non, j’pige pas… Mais Bailey, c’est Bailey.
J’me levai sans donner d’autres explications. J’aimais pas quand Hank exposait. J’aimais pas quand Bailey explosait. Alors, je voulais pas être là quand les deux risquaient de s’y mettre. -J’devrais y aller… J’ai rendez-vous avec Timmy.
Je savais qu’Hank croirait jamais ce mensonge mais je savais aussi qu’il allait me laisser partir. -J’te téléphonerais tantôt, c’est promis.
J’lui souris et je lui dis « à tantôt » avant de m’en aller comme un voleur.
@ Billy Lighter
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A New Troublemaker In The Family [PV Hank/Bailey][TERMINE]