Tout s’était fait très vite. Mon père avait obtenu les autorisations pour qu’on puisse se marier. Il avait payé pas mal de gens pour garder les choses secrètes. Mon père n’avait pas le caractère pour être influent mais, parfois, la fonction et l’argent suffisait. Et ça avait suffi, cette fois-ci.

J’allais pouvoir m’unir à Livia. Je ne rêvais que de ça depuis le moment où elle m’avait fait une proposition. Mon père c’était chargé d’acheter les alliances selon mes indications. Là encore, tout devait se faire dans le secret. C’est pour ça que mon père est allé chez un bijoutier qu’il connaissait bien. Un juif. Les juifs savent garder les secrets.

Maintenant, on pouvait célébrer notre union. On s’était « rassemblé » dans la villa de mon père. C’était très intime comme mariage. Pour moi, il n’y avait que Livia qui comptait de toute façon. On pourrait être seulement nous deux que ça me comblerait de bonheur. J’étais habillé de façon classique. Un costard noir et une chemise blanche en dessous. Pas de cravate, seulement. Je n’aimais pas les cravates. Mes cheveux, eux, étaient coiffés en arrière ce qui me vieillissait de quelques années. Tout était impeccable. Tout était propre et rangé selon mes désirs. C’était sobre mais beau.

Mon père avait engagé un pasteur pour consacrer notre union. Je n’étais pas croyant mais c’était le seul moyen que tout reste dans le plus strict secret. Les gens de la mairie pourraient demander beaucoup d’argent pour garder leur bouche fermé et mon père avait opté pour une solution moins chère et plus sûre. Ma mère pouvait être partout… Il ne fallait pas qu’elle sache…

Tout était, donc, bien moins improvisé qu’on ne pourrait l’imaginer. Malgré le temps réduit qu’il y a eu entre la demande et le mariage, tout était bien en place. Et c’est dans le jardin que les choses allaient être officialisées. J’attendais Livia près de prêtre. Mon père était mon témoin. Enrique était celui de Livia. Il était aussi celui qui l’amènerait à l’autel. Le reste du public était composé du petit frère et de la petite sœur de Livia. C’était la première fois que je les voyais. Ils ne lui ressemblaient pas. A croire que Livia avait tout pris de son père. Ses beaux cheveux blonds, ses magnifiques yeux bleus. Elle était parfaite.

Et elle commença à s’avancer vers moi alors que la musique retenti. J’avais fait le choix personnel de ne pas mettre une musique d’un mariage classique. Mais une musique de The Lightening. Une de mes préférées. La meilleure chanson d’amour qui soit.


Mon regard brillait alors qu’elle s’avançait vers moi. J’allais profiter de la cérémonie comme jamais. Mais je savais que le meilleur moment sera quand on sera tous les deux dans notre bulle dans ma chambre.

Je sais que ça n’avait rien d’un mariage en grand pompe. Mais n’était-ce pas mieux ? Moi, je préférais. C’était intime. C’était Livia et moi. C’était tout ce qui comptait. Rien ne pourrait gâcher le moment. Personne ne pouvait voir ce qu’il se tramait ici. La villa était relativement isolée sur une des collines de Malibu. Il n’y avait pas de voisin à proximité et la haie était suffisamment haute pour qu’aucun paparazzi ne vienne fouiner. Tout était calculé pour que rien ne sorte d’ici.  

Quand Livia arriva à ma hauteur, je lui souris. Elle était vraiment belle. On se regarda un moment avant que je ne lui souffle à l’oreille :

-Je t’aime.

Mon père était ému. Je ne savais pas si c’était le cas pour Enrique. Il semblait être plus réservé. Et plus perdu aussi. Il ne venait pas du même monde que nous.

@ Billy Lighter

Tout est allé très vite à partir du moment où Monsieur Hughes à prit en mains les démarches visant à officialiser notre union.  Il fit envoyer une voiture à Tijuana récupérer Enrique ainsi que Maximo et Rosalynn puisque le consentement d’un de mes parents était nécessaire pour la suite des choses.

J’ai tournée en rond toute la journée, sous les yeux de Julian, jusqu’à l’arrivé de mon beau-père. Je ne l’ai pas revu depuis la pièce et de le voir revenir ici, malgré tout ce qui lui arrive me fait très chaud au cœur. Je ne saurai jamais le remercier suffisamment  pour ce qu’il fait pour moi… pour tout ce qu’il a toujours fait.

Monsieur Hughes m’impressionne avec sa maîtrise de l’Espagnol et même s’il le casse avec son gros accent américain, c’est suffisant pour que lui et Enrique discutent entre eux du projet qui nous préoccupe.

Le lendemain, les deux hommes avaient formalisé les consentements puis les préparatifs, furent enclenchés en toute hâte du fait que je ne restais que très peu de temps à Los Angeles avant de m’envoler vers l’Europe, suivirent.

N’empêche que le jour J, tout était parfait.

Je ne remonterais pas l’allée dans une belle robe blanche de princesse mais j’avais pu me dénicher une robe  blanche, toute simple. Si j’avais été magasiné dans une boutique de robe de mariée, j’aurais pu attirer les regards curieux alors qu’en allant dans les mêmes boutiques que je fréquente habituellement, ça n’a passé que comme une banale session de shopping.

La robe m’importe peu.  Tout ce que je veux, c’est m’unir à l’homme que j’aime.

Le moment venu, c’est au bras de mon beau-père que je me dirigeais  vers Julian, au son de sa chanson préférée. Elle deviendrait donc officiellement notre chanson.  Je peux sentir le bras d’Enrique me retenir plus fermement. Mon beau-père. Sans s’être opposé à mon mariage, m’a quand même posé la question, de toutes les façons possibles, à savoir si c’était bien ce que je désirais.

Arrivée au côté de Julian, je lui répondu du même souffle, mon cœur léger, des papillons dans l’estomac, un sourire qui veut tout dire sur mes lèvres.

Le discours du célébrant est à l’image de notre mariage jusqu’à présent. Il va droit au but  sans se perdre dans les détails. Nous sommes maintenant, Julian et moi, l’un face à l’autre, nos mains unis et à la question je réponds sans aucune hésitation :

- Oui, je le veux !

Je peux sentir mon cœur s’emballer, mon sang afflué dans mes tempes, la nervosité me nouer l’estomac.  C’est le moment le plus intense de toute ma vie, toutes catégories confondues. Mes yeux sont perdus dans ceux de Julian et je suis suspendue à ses lèvres dans ce qui me semble être une attente interminable pour connaître sa réponse, même si je sais très bien qu’il dira oui.

@ Billy Lighter

Livia était magnifique. Sa robe blanche classique la mettait vraiment en valeur même si ce n’était pas l’une de ces robes qu’on voyait aux autres mariages. Notre mariage était unique en son genre et ça le rendait encore plus magnifique.

Enrique l’accompagna jusqu’à moi sous le son de The Lightening. La chanson rendait les choses encore plus magiques. Je souriais comme un enfant émerveillé. Et quand elle arriva près de moi, c’est dans ses yeux que je me perdis. Quand je repensais à comment tout avait commencé entre nous, je ne pouvais m’empêcher d’avoir le sourire. Au départ, on n’était que deux camarades de classes qui ne se voyaient que pour faire nos devoirs ensemble. Après on est devenu plus proche petit à petit. D’abord ami, puis petits-amis. Et maintenant mari et femme en quelques mois de temps. Car ça ne faisait même pas un an que je sortais avec Livia. Mais notre amour était tellement vrai et sincère que je savais qu’il ne nous en fallait pas plus pour savoir qu’en se mariant, on faisait le bon choix.

Les adultes avaient beau être sceptiques sans vraiment le dire, moi je savais qu’on n’avait pas tort.

Livia partagea mon sourire et le pasteur commença son discours jusqu’à arriver à l’échange de nos consentement. Livia, à la question, du pasteur déclara qu’elle voulait être ma femme et ce fut à mon tour de recevoir la même question. Je souris regardant Livia droit dans les yeux.

-Oui, je le veux.

Mon cœur bondit et le pasteur nous autorisa à nous embrasser. On le fit sous les applaudissements des quatre personnes présentes. Mon père était ému aux larmes de me voir heureux.

On s’échangea nos alliances qui étaient deux bagues identiques de 24 carats. Elles avaient coutées très cher mais, pour Livia je dépensais sans compter. Ce n’était pas l’argent qui me manquait de toute façon. J’étais du genre dépensier en plus.

La cérémonie terminée, mon père ouvrit le champagne. Il parlait à Enrique en Espagnol. Mon père connaissait beaucoup de langues pour ses affaires. Ce n’était pas mon cas pourtant, mon père disait que, quand j’hériterais de MTI, il sera important de pouvoir communiquer avec tout le monde. Ce qu’il ne savait pas c’était que je n’allais jamais diriger MTI. J’allais faire administrer la maison de disques et faire mes propres projets. Pour les langues, je compte engager un interprète. J’avais des plans bien précis en tête.

Je ne pris pas un verre de champagne mais un verre de coca que m’avait servi mon père. Ce dernier leva son verre et nous regarda tous les deux avec fierté.

-A vos projets futurs !

Nos verres s’entrechoquèrent et je souris à Livia.

-On en aura plein, des projets futurs.

Livia avait déjà une carrière. Ses projets étaient tout tracé au niveau professionnel. Ma prochaine étape à moi était d’obtenir l’indépendance que je rêvais et de m’installer avec Livia. D’ailleurs, je souris à cette dernière lui posant une simple question :

-Quel est ton quartier préféré ? Le quartier où tu aimerais vivre ? Ou même la ville…

Je pouvais m’installer n’importe où. J’avais l’argent pour. Et je voulais un endroit qu’appréciais Livia que ce soit ici ou en dehors de L.A.

Mon père, lui, avait repris la conversation avec Enrique.

@ Billy Lighter

Il n’aura fallu que de quelques mots, de quelques signatures pour faire de moi l’épouse de Julian devant Dieu et les Hommes.  Yeux dans les yeux, mains dans les mains, nous avons consentis à s’engager l’un à l’autre pour le restant de nos vies, jusqu’à ce que la mort nous sépare et quand le célébrant nous le permis, à sceller notre union en s’embrassant.

Julian a choisit de magnifiques alliances. Ça me chagrine de me résigner à la porter autour de mon cou passer dans une chaîne en or ayant appartenue à ma mère mais puisque nous voulons garder tout ceci secret, il faut éviter de porter un bijou qui pourrait éveiller des soupçons.
Mais pour le temps de la fête, je porte fièrement ma bague.

Monsieur Hughes, ou devrais-je maintenant l’appeler beau-papa porte un toast en notre honneur et je le remercie d’un regard, de faire son discours dans les deux langues. Enrique se sent sans aucun doute moins ‘’ one of the board ‘’ par cette attention.  

Ce n’est pas parce qu’on vient de se marier qu’on a droit à boire du champagne. Je m’en fiche un peu. Je préfère le coca de toute façon.

La vie nous souris, nous pourrons commencer à songer à ce que nous voulons bâtir pour nous deux. Quand Julian me demande là où j’aimerais vivre,  je lui réponds sans hésiter :

- Santa Monica !

Je rêve d’une villa sur le bord de la plage. Avoir une chambre à coucher dont le balcon s’ouvre tout droit avec une vue incroyable sur l’océan.  Pouvoir aller courir le matin sur la plage puis faire des feux le soir venu puis s’endormir avec le bruit de l’océan comme berceuse.

J’enlace Julian et l’entraîne avec moi, même s’il n’y a pas vraiment de musique, pour danser, une première fois en tant que mari et femme.  Notre âge n’est nullement un obstacle à notre amour. Les années nous donnerons raisons et prouverons à ceux qui n’aurons pas cru en nous qu’ils auront eu tords.  Je songe déjà au choc qu’aura ma mère quand elle apprendra la nouvelle dans je ne sais combien d’année.  

Et Jack… ?

Je ne crois pas cacher mon mariage bien longtemps à mon manager. J’ai confiance en lui et je ne veux pour rien au monde perdre notre lien de confiance qui nous unis. Cela dit… je vais laisser passer la tournée avant de lui faire cette confidence.

Je levais les yeux quand une mélodie se fit entendre, celle la même sur laquelle j’ai remonté l’allée. Enrique venait de lancer la musique, une attention qui me fit chaud au cœur.

- C’est notre chanson…, murmurais-je à Julian.

Le moment est magique.

Nous échangeons un nouveau baiser puis, quand il prend fin, je regarde Julian dans les yeux.

- Je pars bientôt pour Rome et je te laisse seul ici en pleine tourmente… dis moi que tu sauras venir dès que possible. Je ne veux plus passer une seule nuit loin de toi !

@ Billy Lighter

Mon père venait de porter un toast en deux langues. Il tenait à ce qu’Enrique fasse pleinement partie de la fête et puisse savourer ce moment avec nous. Il avait été celui qui avait élevé Livia alors il faisait entièrement partie de la famille pour moi.

Livia avait, comme moi, pris un coca. Je ne buvais jamais d’alcool mais je savais que Livia appréciait un verre de temps en temps. Je l’avais vu en tournée boire des bières avec Roadtramp. Mon père n’aurait pas refusé qu’elle boive un verre aujourd’hui même si son âge ne le lui permettait pas. Mais Livia préférait rester sage. De toute façon, boire nous aurait donné des trous de mémoire, ce qui aurait été dommage.

Le coca, c’était bien.

Et nos projets d’avenir seront bien aussi. Le premier sera de nous installer. Je voulais laisser le choix à Livia de l’endroit. Moi, tant qu’il y avait de la tranquillité et un garage, c’est tout ce qui comptait. Livia opta, sans hésiter, pour Santa Monica. Je souris. C’était un bel endroit plutôt animé mais où il était possible de trouver un coin tranquille en bord de mer. Dès demain, j’allais commencer à chercher une petite villa avec garage dans le quartier décidé par Livia.

-Va pour Santa Monica ! Je suis sûr qu’on peut trouver quelque chose de très bien pour nous là-bas.

Mon père était au courant de mon projet de m’installer avec Livia. Je savais qu’il n’était pas prêt mais il m’avait quand même encouragé. Si jamais il conservait ma garde, il n’aurait aucune objection à ce que je m’installe ailleurs. Et si jamais il la perdait, il m’aidera à obtenir mon émancipation.

Livia m’entraina alors un peu plus loin pour danser. Je lui souris. Il n’y avait pas de musique mais Livia était déterminée à ce que l’on danse comme dans les grands mariages. Je me laissai entrainer jusqu’à ce que la musique reprenne. C’est Enrique qui l’avait enclenchée. Cette chanson venait de prendre une autre dimension aujourd’hui et encore plus quand Livia me murmura que c’était notre chanson. Je lui souris et murmurais.

-Oui. Notre chanson. Jusqu’à la mort.

Car on était, maintenant, uni jusqu’à la mort. On ne fera pas les mêmes erreurs stupides que nos parents. Notre amour était plus fort que les obstacles qu’on aura à traverser. J’en étais convaincu.

On s’embrassa et je fermais les yeux. C’était notre deuxième baiser en tant que mariés. Puis, Livia me regarda pour me dire qu’elle allait partir bientôt pour Rome. La tournée allait reprendre prochainement emmenant, à nouveau, Livia loin de moi. J’aurais voulu la suivre à la première date européenne mais je ne pouvais pas. Je pris un air un peu triste.

-Je ne saurais pas venir à Rome… J’aurais vraiment voulu mais j’ai rendez-vous avec le juge… J’ai encore des choses à régler… Les décisions vont être rendues prochainement et je ne peux pas quitter la ville.

Les choses devaient se finir. Et j’espérais ressortir de tout ça avec un poids en moins sur la conscience. Je souris à nouveau.

-Mais je pourrais venir à Werchter. J’espère y venir avec une bonne nouvelle. Je saurais bientôt les décisions finales des juges…

Je soufflai à son oreille :

-Quand tout sera fini, plus rien ne pourra nous empêcher de vivre pleinement ce qu’on veut.

Hormis l’école. Je devais finir mes études. Je comptais mettre les bouchées doubles pour essayer de passer des années afin de finir plus vite. Je savais que j’en étais capable. Après, je comptais faire des études d’ingénierie tout en lançant mes projets professionnels.

Je faisais danser Livia tout en parlant. La musique de The Lightening rythmait nos pas.

-Tu as déjà parlé à quelqu’un de nos projets de s’installer ensemble ? A ta mère ou Jack ?

C’était les deux seules personnes qui me semblaient être très proche de Livia en dehors d’Enrique. Pour Jimmy Reed, je ne savais pas.

@ Billy Lighter

Notre première danse en tant que mari et femme est magique.  Entre deux baisers, nous échangeons un regard complice, quelques frêles caresses. Le moment est parfait. Julian veut savoir là où j’aimerais nous voir nous établir et la plage, là où nous avons élaboré notre projet de mariage me semble un endroit symbolique.

Notre vie à deux commence tout en douceur et en compromis.

Je ne peux pas me résigner à partir en tournée Européen sans Julian mais je n’aurai pas le choix de m’y résoudre.  La vie de mon petit ami… mon mari !, est entre parenthèse jusqu’à ce qu’un juge prenne la décision, la meilleure je l’espère pour lui. Elle décidera en même temps de notre avenir où de comment nous diriger, à tout le moins.

- je vais te téléphoner chaque fois que je pourrai le faire.

Je me connais. Je vais tourner en rond, chaque fois que je ne serai pas sur scène ou entrain de dormir.

Julian est plus enthousiaste que moi concernant notre projet de vie commune.  Non pas que le projet ne m’emballe pas mais je sais qu’il sera plus difficilement réalisable pour moi que l’étape du mariage qui en elle-même, était complexe. Mais avec l’accord d’Enrique,  même Jimmy Reed ne pouvait pas m’empêcher d’épouser Julian.

Quand il s’agira d’emballer toute mes affaires et de m’installer définitivement avec Julian, il sera plus difficile d’y parvenir. Je n’aurai d’autres choix que d’en parler à Jack, de le mettre au courant de la situation.

C’est comme s’il avait lu dans mes pensées, puisqu’il me demande si j’ai déjà parlé à quelqu’un  de notre projet de vivre ensemble.

- Non, à personne encore.  Ma mère est sur son petit nuage avec mon père et je ne voulais pas que Jack croit que j’étais distraite à autre chose qu’avec la tournée.

En fait, je ne sais pas comment Jack réagira. Ma mère, elle va clairement s’y opposé, par tous les moyens possible. Je la connais, quand elle se braque contre quelqu’un ou quelque chose… elle n’aimerait pas m’entendre le dire mais elle ressemble beaucoup plus à son père qu’elle ne voudrait l’admettre.

- Il faudra vraiment y aller en douceur Julian, sinon… en fait j’aime mieux ne pas penser à ce qui pourrait arriver si ma mère décidait de se liguer contre nous.

Ça serait certainement moins violent qu’avec Madame Julian mais pas moins reposant.

Monsieur Hughes nous proposes de passer à table. Il a fait faire un petit banquet sympathique composé de petits fours et autres douceurs qui se mangent avec les doigts et sans prétention. Mon petit frère et ma petite sœur sont déjà sur leurs genoux sur leurs chaises autour de la table à regarder avec appétit tout ce qui se trouvaient sous les cloches de services placés de façon à ce que nous pouvions nous servir nous même.  J’ai l’estomac gonflé de bonheur, je ne crois pas être en mesure d’avaler quoi que ce soit.  

Enrique lève son verre pour nous féliciter et nous souhaiter tout le bonheur du monde.  J’en fais la traduction à Julian avant de le remercier en nos deux noms.  

Puisque notre mariage est on ne peut plus intime, il n’y a pas de soirée interminable avec des invités qui  ne finissent jamais leur dernier verre.  Enrique met au lit Maximo et Rosalynn puis  il bavarde sur la terrasse avec mon beau-père.  Ça m’amuse de les voir sympathiser autant.

- On va dormir ? Ils n’ont pas besoin de nous pour… parler de nous, tu ne crois pas ?
Je regarde Julian d’un air moqueur.

Ça peut aussi vouloir dire que je suis très au courant pour la traditionnel nuit de noces et que si je peux très bien vivre sans un mariage grandiose de princesse, je ne ferai pas abstraction de cette nuit très spéciale…

@ Billy Lighter

Notre danse est tout simplement parfaite. On se regardait, on se caressait légèrement, on s’embrassait… On profitait du moment tout simplement. J’étais sur un nuage et ça me permettait d’affronter plus facilement les questions de Livia. Comme celle sur quand je viendrais la rejoindre sur la tournée. Je nous donnai rendez-vous à Werchter et non à Rome parce que je devais passer devant le juge avant. Une autre épreuve encore…

J’aurais voulu la suivre à tous ses concerts… Mais si je voulais en terminer avec toute cette histoire et finir l’école le plus vite possible, je ne pouvais tout simplement pas. Livia déclara qu’elle me téléphonera chaque fois qu’elle pourra le faire. Je lui souris. C’est ce que j’attendais chaque fois que j’étais éloigné d’elle : ses coups de fils.

-Je resterais dans ma chambre pour attendre tes appels.

Depuis le début de la tournée, j’avais fait installer un téléphone dans ma chambre. C’était plus pratique pour pouvoir discuter des heures au téléphone avec Livia.

On continuait de danser tout en parlant. Livia et moi étions encore jeunes mais nos projets étaient solides. Le problème restait toujours les adultes qui gravitaient autour de nous et qui pensait pouvoir décider pour nous. Parlant d’adulte, je demandais si Livia avait déjà parlé à quelqu’un de notre projet de s’installer ensemble qui devrait prendre forme dès la fin de la tournée. C’est comme ça que je voyais les choses en tout cas. Livia n’en avait parlé à personne. Sa mère et son père biologique avait leur propre idylle et elle ne voulait pas distraire son manager de la tournée. Je comprenais Livia surtout qu’elle ajouta qu’il faudra leur annoncer sa en douceur. Elle redoutait la réaction de sa mère. Presque autant que je redoutais la réaction de la mienne quand tout sera rendu public. Parce qu’autant Livia que moi étions connu. Je savais qu’on ne pourrait pas garder les choses secrètes bien longtemps. J’hochais la tête.

-Oui, on ira en douceur. Je veux bien être à tes côtés quand tu l’annonceras à ta mère. Et si elle ne veut pas, ça nous importera peu. On fera quand même ce qu’on a envie. Elle ne peut pas t’enchainer après tout.

La relation entre Livia et sa mère n’était pas au beau fixe. Je le ressentais chaque fois qu’elle en parlait mais je comprenais carrément Livia. Sa mère était revenue pour recommencer son idylle avec Jimmy Reed tout en plaquant la vie qu’elle avait à Tijuana laissant deux de ses enfants à l’entière garde de leur père. Comme si elle n’en avait rien à faire. Ma mère avait bien des défauts mais elle ne m’aurait jamais lâché comme ça. Il n’était, donc, pas question que la mère de Livia ait son mot à dire sur la vie de sa fille et je soutiendrais toujours Livia face à elle.

Après notre danse, on se mit à table pour manger ce que mon père avait commandé chez le traiteur. On se régala tout en discutant de tout et de rien. Enrique en profita pour souhaiter tout le bonheur à Livia et je vis que Livia était très émue. Je souris embrassant Livia sur les lèvres.

Tout se passa dans la bonne humeur et après que le frère et la sœur de Livia ait été mis au lit, Enrique et mon père commencèrent à discuter ensemble. C’était le bon moment pour profiter un peu de nous deux et Livia eut la même idée que moi. Je lui souris.

-Oui, on y va.

Je savais que cette soirée ensemble dans ma chambre sera notre nuit de noce. On n’en aura pas d’autres. Pas tout de suite, en tous cas.

On grimpa les escaliers jusqu’à rejoindre ma chambre. Je fermais la porte derrière nous. Je souris à Livia et vint la serrer contre moi.

-C’est le plus beau jour de ma vie.

Et je vins l’embrasser tendrement. Un baiser que je laissai durer longtemps. Après, je vins me placer derrière Livia pour venir, délicatement, descendre les bretelles de sa robe sur ses épaules. En quelques mouvements, elle fut à ses pieds. Je vins poser mes lèvres dans son cou pour l’embrasser. Mes bras virent enlacer sa taille mes mains se rejoignant sur son ventre. Sa peau était chaude. Je voulais que la nuit de Livia soit la plus belle pour elle. Je voulais qu’elle nous représente et qu’elle représente notre relation.

Je vins porter mes lèvres à son oreille.

-Je t’aime.

Je l’avais déjà dit quelque fois, cette phrase. Mais je ne pensais pas l’avoir encore dit assez.

-Rien ne nous arrêtera.

Je disais ça en commençant à caresser son ventre et sa poitrine toujours par-derrière elle.

@ Billy Lighter

Notre mariage sera brièvement mit sur pause, le temps que Julian règle ses histoires et que de mon côté, je puisse passer au travers du reste de ma tournée.  Je voudrais par la suite prendre le reste de l’été pour me reposer avant d’enregistrer mon premier album complet et de reprendre les cours.

Ça me semble raisonnable comme plan de match même si l’impatiente en moi voudrait pouvoir tout faire tout de suite. Il faut jouer de prudence et protéger le secret de notre union. Déjà, il a fallu bien implanter dans la tête de Maximo et Rosalyn que nous célébrions un anniversaire ce qui semble avoir plutôt bien fonctionné.  Puis je ne doute pas en la parole de mon beau-père quand il me promet que jamais il ne dévoilera mon secret.

Pendant qu’il discute tranquillement avec le papa de Julian, nous en profitons pour nous éclipser dans la chambre de Julian qui m’enlace aussitôt la porte fermée et verrouillée derrière nous.

- Le plus beau de ma vie aussi !

Je suis tellement heureuse ! Je ne saurais pas l’exprimer clairement tant mon bonheur est grand.
Nous échangeons un nouveau baiser pendant un long moment, Assez longtemps pour nous mettre en de bonnes dispositions pour la suite des choses. Quand Julian met un terme au baiser, je fais presque la moue, parce que je crois…en fait je ne sais pas ce que je crois.

Julian passe derrière moi et fait glisser ma robe le long de mon corps. La douceur du tissu qui glisse contre ma peau me fait frissonner et encore plus quand Julian m’embrasse au creux de mon cou. Je ferme les yeux, je m’en mords la lèvre inférieure. Mes mains rejoignent les siennes sur mon ventre et lorsqu’il vient me murmurer à l’oreille, je penche ma tête sur le côté avant de pivoter sur moi-même.

- Rien ni personne mon amour !

Nous serons plus forts que Roméo et Juliette. Notre mariage passera au travers les ans et de notre amour, naîtra des enfants, des projets, des rêves.  Julian est l’homme de ma vie, le seul que j’aimerai, pour toujours et à jamais.

J’enlace mon petit… mon mari, l’embrasse et le fait reculer jusqu’au lit mais avant qu’il n’y prenne place, je défais les boutons de sa chemise puis je l’ouvre pour la faire glisser de ses épaules et lui dénudé le torse.

Il n’a plus autant d’ecchymoses, les dernières sont presque complètes estompées.

- Un jour, nous aurons des enfants et là aussi, nous ferons mieux que nos parents !

Pouvons-nous vraiment faire pires, de toute façon ? Je prendrai exemple sur la façon de faire de Jack. La communication qu’il a établi entre nous, la façon dont il tient en considération mes opinions, il me respect.

C’est à l’attache du pantalon de Julian que je m’attaque maintenant, l’ouvrant sans rencontrer de résistance puis je le fais descendre  avant de remonter mes mains le long de torse, prenant plaisir à voir sa peau se hérisser.  C’est à mon tour, de prendre un peu d’initiative en couvrant son torse de baisers puis au creux de son cou jusqu’à revenir sur ses lèvres pulpeuses, le forçant à s’assoir sur son lit. Sans mettre fin au baiser, je grimpe sur ses cuisses, à califourchon.

Le baiser que je lui offre ensuite est beaucoup plus fougueux.  Mes mains reprennent leur parcours sur le corps de mon marin, voyageant vers le bas jusqu’à plonger sans contrainte dans son boxer, le caressant d’une façon dont je n’ai jamais osé le faire avant.

@ Billy Lighter

Nous étions enfin seuls. J’aimais me réfugier dans ma chambre avec Livia et profiter de nous deux. C’était toujours apaisant et magique d’être avec elle ici. Mais ce soir, ça avait encore une saveur différente avec ce mariage qui, pour moi, avait été une vraie réussite. Pas de monde, pas de flashs, pas de trop longs discours. Juste ce qu’il nous fallait pour consacrer notre amour en secret.

Et ça avait été le plus beau jour de ma vie et de celle qui était désormais ma femme. Je lui souris avant qu’on échange un baiser et que je fasse glisser sa robe jusqu’au sol. Je sentais Livia frissonner et ça me faisait frissonner aussi. Comme si elle ressentait ce que je ressentais et inversement. Comme si nous étions en communion totale.

Je vins embrasser son coup avant de lui dire que rien ne nous arrêtera. Livia se retourna et confirma mes dires. Rien ni personne ne pourra briser ce qu’on est entrain de construire. Rien ni personne n’entravera nos rêves et nos projets. Je nous sentais invincible face au monde et face aux personnes qui nous entouraient et qui croyaient toujours savoir mieux que nous ce qui était bon pour nous. Alors que, vu les derniers évènements, je trouvais que Livia et moi étions plus adultes que les adultes eux-mêmes.

Livia m’enlaça et m’embrassa. Son baiser était sûr et je reculai près de mon lit. Bientôt, nous aurons notre propre chambre dans notre propre villa. On vivra comme un vrai couple et non plus comme un couple d’adolescents.

Livia ouvrit ma chemise et je souris la laissant glisser par terre. Mon torse revivait, lui aussi, depuis que je ne voyais plus ma mère et que je ne prenais plus de coups. J’avais moins mal et j’avais moins de bleus.

Mais, alors, je j’allais embrasser ma femme, elle déclara qu’un jour nous aurons des enfants nous aussi mais que nous ferons mieux que nos parents. Mon sourire s’effaça un peu pour laisser apparaitre une moue pensive. Des enfants… Je n’avais jamais voulu d’enfants… Enfin, plutôt, je n’y avais encore jamais vraiment songé vu que je venais, depuis peu, d’atteindre les 16 ans. Mais l’idée même me faisait peur. Dans aucun de mes projets, il n’y avait l’idée d’un ou plusieurs enfants. Sûrement par que ma propre expérience de l’enfance n’était pas vraiment géniale et aussi pour tout ce que ça impliquait. Mes plans d’avenir était composé de moi et de Livia… Mais ma femme semblait y voir quelque chose de plus large. Elle nous voyait avec des enfants. Même si c’était, sûrement, pour dans longtemps dans sa vision des choses. C’est pour ça que je ne lui fis pas part de mes craintes ou de mon refus… Parce que « un jour » ne voulait pas dire « demain » et aussi parce que je ne voulais pas ternir cette belle journée. Alors ma moue pensive se transforma en sourire.

-Peut-être… Ce que je sais, en attendant, c’est qu’on sera un meilleur couple qu’eux.

Sans divorce, sans tromperie. Je comptais être sincère avec Livia en tout temps. Je comptais la protéger et la soutenir quand il lui arrivera quelque chose.

Livia s’occupa alors de l’attache de mon pantalon et je gémis d’avance. Elle enleva mon pantalon et je l’y aidais. Je sentis sa bouche sur mon torse et je fermais les yeux caressant son dos et ses fesses m’arrêtant principalement sur ces dernières. Dans un baiser, Livia me fit assoir et je ne résistai pas rigolant un peu au passage. Elle grimpa sur mes cuisses que je caressais et m’embrassa d’une façon dont elle ne m’avait encore jamais embrassée. Je me remis à caresser ses fesses sans briser le baiser alors que Livia plongea sa main dans mon boxer. Je gémis contre ses lèvres rendant ma langue plus fougueuse. Nos prises d’initiatives étaient de plus en plus nombreuses et Livia était souvent plus hardie que moi.

Je me laissai faire un moment avant d’allonge Livia sur le lit en rigolant. Au-dessus d’elle, je m’embrassais encore jusqu’à manquer d’air. Je descendis le long de son corps embrassant chaque parcelle de sa peau jusqu’à enlever sa culotte. Mon boxer ne tarda pas non plus à disparaitre de notre vue… Je regardai Livia l’embrassais encore sur sa bouche et sur ses seins avant de sentir mon cœur battre plus vite alors que l’idée de poser mes lèvres sur ses lèvres intimes me traversa l’esprit…

Et, sans vraiment d’hésitation, je tentais le coup embrassant sa partie la plus sensible. En douceur puis un peu plus franchement quand je gagnai en confiance. J’écoutais Livia comme je le faisais à chaque fois. C’était la meilleure façon de la respecter. Et que je compris qu’il n’en fallait pas plus, je remontai pour l’embrasser et frotter nos sexes l’un contre l’autre.

C’était notre nuit de noce. Je voulais que Livia puisse apprécier ça à sa juste valeur.

@ Billy Lighter

Mon avenir avec Julian, je le vois beau, grand et remplis de projets.  Je nous imagine, tous les deux, enlacés devant un feu de camp sur la plage, à la belle étoile. Je vois encore plus loin que ça, avec des enfants tout autour de nous, jouant, riant. Notre amour est fort, puissant et de nous deux, nos enfants auront le meilleur.  Tous les deux avons souffert, de différentes façons et a des degrés différents, d’histoires ‘’d’adultes’’.  En sachant la douleur qui en découle, comment pourrions nous à notre tour marcher dans les traces de nos parents en répétant les mêmes schémas avec nos propres enfants ?

Impossible.

Il n’y a qu’à voir comment évolue notre relation depuis le tout début pour s’en rendre compte.

Maintenant que nous sommes mariés, plus rien ne pourra se mettre entre nous et je suis prête, du moins je me crois l’être, à renoncer à beaucoup  par amour.  Mais jamais je ne reconcevrai à l’amour.

Je défis l’attache de son pantalon avant de le faire s’assoir sur notre lit et de m’installer à califourchon sur ses cuisses, l’embrassant avidement, comme jamais avant tout en glissant à pleine main dans son boxer. Je me fais audace, j’explose de bonheur et ça s’exprime par mes gestes qui n’ont plus aucune retenue. J’en soupire de plaisir, contre les lèvres de Julian qui, après un moment, me soulève pour me faire pivoter et s’allonger sur moi, me rendant mes baisers au centuple ici et là sur mon corps qui frémit à chaque fois que ses lèvres chaudes et douces effleurent ma peau. Et plus elles glissent sur mon corps, plus mon rythme cardiaque s’emballe et les muscles de mon ventre se contractent de plus en plus rapidement. C’est pire encore quand mon mari s’installe entre mes cuisses, embrassant mon intimité comme il le faisait avec ma bouche.

J’empoigne les draps du lit de chaque côté de mes fesses, enfonçant mes talons dans me matelas en cambrant des hanches alors que le plaisir grimpe en flèche. Julian m’a déjà touché ’’là’’ avant mais jamais de cette façon.  Ce qui se passe dans mon corps est indescriptible et tellement bon que je peine à contenir mes cris et pourtant… ! Je me sens sur le point d’exploser, je ne vois pas comment le dire autrement, quand Julian remonte sur moi, semant de nouveaux baisers sur son passage pour revenir sur mes lèvres.  Je l’enlace, soufflant, haletant même, grouillant encore sous lui alors que son sexe en érection  se place contre le miens  jusqu’à ce que, en relevant mes jambes, ramenant mon bassin  tout contre lui, je nous fasse nous unir tout en le regardant dans les yeux.

Je fais courir le bout de mes doigts le long de son flanc jusqu’à son épaule puis dans son cou et enfin, dans ses cheveux.  Mes jambes se referment sous les fesses de Julian, faisant de lui m on captif charnel.

Nos corps se heurtent plus abruptement sans pour autant que ça ne devienne trop intense.  Mon souffle n’est plus qu’un râle de plaisir alors que je renverse ma tête dans le coussin, mes mains venant s’accrocher aux biceps de l’homme que j’aime au moment où la consécration de notre amour explose en moi, en lui, en nous.  Je tremble, le plaisir continuant de voyager en moi comme des ondes électriques.

Je serre Julian contre moi, lui murmurant à son oreille combien je l’aime.

@ Billy Lighter

Plus encore que les autres jours, j’avais l’impression d’entrer dans un nouveau monde. Celui des adultes. J’avais l’impression d’y entrainer Livia et qu’on marchait ensemble, de front, dans ce monde hostile. A nous deux, on était plus fort. On était plus sûr de nous. Maintenant marié, on s’assurait une vie à deux et pour toujours.

Notre nuit de noce était comme je l’avais imaginé. Nous deux dans ma chambre à se découvrir encore et encore, à repousser chaque fois nos limites et à essayer de faire plaisir à l’autre de milles façons. J’étais à l’écoute du corps de Livia comme je le faisais à chaque fois. Sauf que, contrairement à avant, je me sentais plus en confiance et j’avais plus confiance en elle.

J’embrassai son intimité comme jamais je n’avais osé le faire avant. C’était encore de nouvelles sensations que j’arrivais à gérer plus facilement qu’avant. J’avais l’impression qu’entre mes 15 ans et mes 16 ans, ce n’était pas quelques mois qui s’était écoulé mais des années. Et ça se voyait dans toutes mes expériences de la vie.

Après ma nouvelle caresse, j’étais remonté vers les lèvres de Livia. Elle m’enlaça avec amour et passion. Cette même passion qui nous suivra dans les années à venir. Et ma femme finit par nous unir. Je gémis sans me retenir laissant éclater notre envie. Je ressens les caresses de Livia sur tout mon corps rendant notre étreinte encore plus intense.

Et l’intensité monta avec nos coups de reins. On se laissait aller à ne plus réfléchir. A ne plus calculer. Jusqu’à l’orgasme final qui nous emporta tous les deux. J’étais comblé de ce moment passé avec celle qui était, maintenant, ma femme. Celle-ci me serra contre elle me murmurant qu’elle m’aimait. Je murmurai à mon tour que je l’aimais aussi et ce jusqu’à le mort.

Je vins, ensuite, me mettre à côté d’elle et l’enlacer encore. Je savais que notre nuit allait être courte. Mais c’était notre nuit à nous deux. Notre première nuit en tant que mari et femme.

@ Billy Lighter