On avait fini par s’endormir Peyton et moi après avoir vidé ce qu’il nous restait d’énergie. Elle s’était endormie contre moi et plus rien n’était venu perturber notre sommeil à part les rayons du soleil à 10h du matin. Ouais, ils étaient sûrement déjà là depuis longtemps mais c’est qu’à 10h du matin que j’les ai remarqués et qu’ils sont venus me réveiller.

On avait pris une douche ensemble. On n’avait qu’une chose à faire aujourd’hui : aller chercher notre chien vu qu’on était d’accord pour s’en acheter un. J’réfléchissais à la race dans ma tête et j’me disais qu’un berger Allemand, ça serait vraiment cool ! Ou bien un immense chien noir ! Le genre de truc qui fera super peur à Hank quand il viendra. Hank, l’aimait pas les chiens alors ça sera super drôle. Quoi que je crois que même un chihuahua lui ferait peur, alors… J’rigole d’ailleurs parfois tout seul en imaginant Hank courir partout dans sa villa poursuivit par Whisky, le p’tit furet.

J’crois que Peyton pensait à la même chose. Pas à Hank mais à quel chien on allait acheter. J’sais pas pourquoi mais j’étais sûr qu’elle sera super contente d’avoir un berger Allemand. Les filles aimaient bien qu’on les protège alors ça doit être pareil pour les chiens. Elles aiment les chiens genre chien de garde, non ? Moi, j’les aimais bien en tout cas.

Bref, je me préparai avant de bouffer à la va-vite un morceau de pizza qui restait dans le frigo avant de boire un coup de vodka parce que j’avais déjà envie de fumer et que j’pourrais pas le faire avec au moins midi. Après ça, j’pris tous mes médocs pour pouvoir respirer convenablement au moins jusqu’à la prochaine dose. Chaque fois que j’me réveillais, j’toussai comme un malade mais après les médocs, ça allait.

Une fois qu’on fut préparé tous les deux, on embarqua dans ma Mustang et j’démarrai direction Downtown et le centre commercial où il y avait un magasin d’animaux. C’est là-bas que j’avais acheté Whisky. Comme Peyton connaissait pas bien L.A. et que moi j’connaissais que ce magasin-là, ben, c’est là qu’on alla.

Sur le chemin, j’mis la radio où ils parlaient people. Ils causaient que de ce qu’Amon avait dit dans les médias. Comme quoi Olivia était la fille de Reed. J’avais lu l’article… Et j’crois que… Bah, j’crois que c’est un peu ma faute si tout le monde le sait. Même si j’me rappelle pas avoir dit ça à Amon, moi. Puis, il s’est même gouré dans le prénom du p’tit d’Eddy. Il s’appelle Lucky, en fait. Luca, c’est autre chose. Mais bon…

Moi, j’espère juste que Reed saura jamais que c’est moi qui ait lâché le morceau. Pas parce que j’avais peur de me faire assassiner dans une p’tit ruelle (quoi que…) mais parce que j’avais peur de perdre mes bonus dans mon salaire pour Fireworks. J’avais durement négocié ça, moi.

J’finis par éteindre la radio.

-Han… Ils parlent toujours de la même chose. C’est barbant à la fin. On s’en fiche que Reed il fasse du favoritisme en engageant sa fille dans sa maison de disques. Puis, les enfants cachés, ça arrive.

Mouais… Bon, j’devrais p’t-être pas parler de ça. Alors j’mis plutôt la démo de Fireworks. Notre nouvel album était pas encore sorti mais j’avais la démo dans ma voiture alors j’la mis. C’était mieux que les news.

Après le trajet, on arriva au centre commercial. J’pris la main de Peyton et on se dirigea vers le magasin d’animaux. Les yeux se tournaient vers nous dès qu’on nous reconnaissait. Moi, j’avais pris l’habitude. Mais j’avais l’impression que c’était pire maintenant que j’étais en couple avec Peyton. Sûrement parce que une star + une star, ça fait plus de stars. Bref, il faut pas chercher…

-J’espère que personne voudra avoir un autographe. Sinon, on pourra toujours dire que j’ai le poignet foulé.

Ouais, c’est une bonne excuse ça.

@ Billy Lighter

Notre petite routine qui peine à s’installer va bientôt changer puisqu’Howard et moi, allons aujourd’hui même ajouter un membre à notre petite famille. Ce n’est certainement pas ce à quoi s’attendraient tous les L.A.People de ce monde mais ce sera tout de même le plus proche de la parentalité que nous connaîtrons.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu un chien mais c’était un bonheur que me refusait mes parents.  Avec le recul je comprends qu’avec la vie que je menais, je n’aurais jamais pu prendre soin moi-même de mon compagnon qui aurait fini par devenir le meilleur ami de quelqu’un d’autre.  Aujourd’hui, ma vie a radicalement changée. J’ai revues mes priorités, plaçant mon mariage au sommet de ma liste.  Bien évidement je vais poursuivre ma carrière, j’ai encore beaucoup d’ambition et de projets et je suis encore trop jeune pour songer à me retirer ! Si les vieilles peaux de ce monde telle que Victoria Hunter savent encore continuer, je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas.

Avec Howard, nous avons rapidement mit en marche notre journée, prenant quand même notre temps sous la douche mais une fois prêt, mon mari nous conduisis vers Downtown, là où nous allions rencontrer notre futur tout petit mini chien.  J’étais excitée au possible et je pensais déjà aux articles qu’il faudrait nous procurer. Des bols pour son eau et sa nourriture, une laisse et un collier, un sac pour que je puisse le trimballer avec moi. Je voulais aussi lui trouver des vêtements que je pourrais assortir aux miens, pourquoi pas ! Ça serait chouette et tellement amusant !  Et, oh ! Il fallait aussi lui trouver un nom.

J’étais à ce point dans ma tête à réfléchir à tout ça que je m’exclamais de surprise quand Howard stoppa la radio en ronchonnant sur la dernière trouvaille de la presse people concernant le lien plus que probable entre Jimmy Reed et Olivia Cortez.

- Ce qui m’agresse dans cette histoire là, si tu veux mon avis mon amour, c’est le manque de discrétion et de jugement de la personne qui a vendu se renseignement, si toutefois il s’avère vrai.  Pour Reed, ça ne changera pas grand-chose mais tu pense que la jeune chanteuse ne se fera pas rabaisser et son talent  remis en question, à cause d’une rumeur ?

Les gens sont méchants dans ce milieu, je sais de quoi je parle ! Que ce soit vrai ou non, la crédibilité de la jeune fille sera mise à mal, peut importe la grandeur de son talent. Elle a lancé son single en prétendant rechercher son père alors qu’il était tout ce temps à ses côtés, ce sera vu comme une duperie ou alors, les gens en auront rien à foutre, quoi qu’il en soit, il y a plus de chance que ça tombe sur les frêles épaules de l’adolescente. Reste à savoir si elle saura l’encaisser. Je devrais peut-être entrer en contact avec elle et lui témoigner mon appuie, parce que côté déboire avec les médias, j’ai quelques notions, disons.

- Ça arrive, des enfants cachés ?  Attend là, tu rigole, mon amour !  Jusqu’à quel point un humain peut être inconscient pour aller se reproduire et ne pas s’en soucier ? À mon avis, il n’y a qu’une solution pour ce genre de cancre humain et ça s’appel la stérilisation chimique !

Des sujets qui me font perdre mon sang froid, la déresponsabilisation des mecs qui sèment à tout va et s’en sortent sans responsabilité fait sortir la furie en moi. Je n’ai aucun respect pour ce genre de mec qui vivent pénard leur petites vies et qui ne savent pas avoir un mini humain qui se baladent dans la nature.  Il y a peut-être le facteur de la mère qui ne le dit pas mais la question ne se poserait pas si à la base, le géniteur prenait ses précautions.

Je dois prendre quelques grandes inspirations pour me calmer alors que mon mari stationne la voiture pour qu’ensuite, nous puissions aller à la rencontre de notre destin. Un centre commercial, beau temps mauvais temps, c’est toujours bondés à croire que des gens font ça dans la vie « perdre son temps dans les boutiques ».  Howard espérait qu’on puisse faire ça en toute tranquillité et, qu’au pire, il dirait qu’il a un poigne de foulé.

- Tu sais que tu dois ton nom à tes fans qui achètes tes tickets de concerts, tes albums, tes t-shirt et tout et que sans eux, tu n’aurais pas de quoi acheter notre chien, hein ?  Je n’aime pas qu’ils me touchent, qu’ils gloussent à deux centimètres de mon oreille, et qu’ils me demandent pour la millionième fois le secret de mon succès, mais  c’est donnant-donnant alors si ça arrive, tu serres les dents, tu signes et tu fais ton plus beau sourire pour la photo, mon amour, c’est comme ça que ça fonctionne !

Et ouais, pas de demi-mesure, il faut dealer avec  la contre partie de la célébrité.  Quoi qu’il en soit, je suis quand même heureuse de constater qu’ici comme à New York, les gens semblent savoir respecter la vie privée.

Dès qu’on entre dans la boutique animalière, c’est plus fort que moi, je fonce vers le fond, là où normalement sont les chiens et, tout de suite, je le vois ! Le chien de mes rêves, tout mignons à bondir dans tous les sens de sa cage, en tournant sur ses pattes arrières, j’ai déjà plein d’amour pour lui.

- Oh ! Oui ! Oh !! Howard c’est celui là !

Et mon regard dévia sur Howard qui se tenait plus loin et qui avait, vraisemblablement le même regard que j’avais pour le tout petit chihuahua, mais pour un molosse  qui doit peser deux fois mon poids.

- Tu… pensais à quel genre de chien, chéri ?

@ Billy Lighter

J’arrêtai la radio parce que j’en avais marre d’entendre un truc en boucle que je savais déjà… Ouais, c’était normal que je le savais déjà parce que j’crois bien que c’est moi celui qui avait fait la fuite… J’fis un p’tit commentaire sur la chose en disant que ça devenait barbant et Peyton, elle tarda pas à tacler salement celui qui avait osé faire la fuite.

Ah… Ok… Han… Ok…

J’la regardai pas… J’regardai la route. Parce que j’crois que si je l’avais regardé au moment où elle avait dit ça, elle aurait lu en moi comme dans un livre ouvert. L’en peut rien, celui qui a dit tout ça… L’était bourré, le pauvre. C’est une circonstance atténuante, non ?

Bref, j’me retins de faire un commentaire là-dessus me contentant d’approuver Peyton de la tête essayant de pas me mordre la lèvre… En fait, Peyton, elle avait une sorte de compassion pour Olivia qui allait pâtir de cette information. Alors que Reed, lui, ça changera rien pour lui. Bah, ça, j’en suis pas si sûr… Les gens allaient aussi dire qu’il faisait du favoritisme. Et puis, l’est chef de gang… Alors ça peut être problématique. Ouais, j’sais, ça, y’a que moi qui le sait aussi…

-Ouais, c’est clair que c’est pas cool pour Olivia. Mais ceux qui connaissaient vraiment la musique savent qu’elle a du talent. Parce qu’elle en a, c’est pas contestable.

Et si ça met vraiment en péril sa carrière ou que ça lui pèse, à Olivia, j’trouverais un moyen de me racheter… Bien qu’elle a sûrement pas besoin de moi pour ça. L’était entouré de tout un tas de gens.

Et pour les enfants cachés, Peyton, elle trouvait pas que ça arrive. Et elle avait aucune compassion pour tous les gars qui en avaient.

Ah… Ok…

J’regardai à nouveau attentivement la route. Bah… C’est pas demain la veille que j’allais parler de Jesse à Peyton. Faudra p’t-être que j’en parle jamais d’ailleurs.

Ouais, c’était mieux. J’voulais pas vraiment qu’elle me voit tout autrement à cause de ça. Et puis, elle condamnait quand même ce genre de gars à la stérilisation chimique… Alors, on, valait vraiment mieux pas en parler.

-Ouais t’as raison… Faut vraiment être inconscient.

En fait, moi, j’faisais jamais attention… Ce n’était que depuis que j’étais avec Peyton que j’faisais attention parce qu’on avait décidé de pas avoir d’enfants. Mais avant ça, je faisais jamais attention.

Mais j’préférais plus parlé de ça alors j’me tus pour le reste du trajet en écoutant Fireworks avant qu’on n’arrive au centre commercial.

Y’avait plein de gens là-bas et j’espérais un p’tit peu qu’on aurait pas à signer des autographes. J’avais même déjà une excuse pour pas en signer. Ça m’arrivait, de temps en temps, de la sortir. Mais alors que j’disais ça en affichant un p’tit sourire, Peyton me fit la morale sur tout ce qu’on devait au fan. D’après elle, c’était grâce à eux si on était riche et célèbre et tout et tout. J’sais ça… J’ai rien contre les fans… Mais Peyton insistait disant qu’il fallait faire tout ce qu’ils demandaient et ça même si ça nous emmerdait et même si on aimait pas ça. Moi, c’est pas que j’aimais pas ça. J’avais rien contre prendre des photos mais les autographes c’était un peu chiant. J’écris pas si bien, en plus…

-J’sais ça, chérie. Mais moi, j’préfère carrément aller prendre un verre avec les fans plutôt que de signer un bête autographe. J’trouve que c’est mieux autant pour moi que pour eux. Mais, si tu veux… J’signerais tous les autographes qu’on me demandera aujourd’hui.

J’souris un p’tit peu.

Mais par chance, on eut pas à en signer et on arriva sans encombre au magasin d’animaux. Peyton se dirigea vers le rayon des chiens et j’fis de même. Et j’finis par le voir, le chien qu’il nous fallait. J’affichai un grand sourire alors que je m’étais arrêté devant un super berger Allemand super beau.

-Hey, Peyton, j’crois que j’ai trouvé !

J’dis ça en même temps que Peyton s’exclamait à son tour. Et, alors que j’croyais qu’elle s’était exclamé pour le même chien que moi, j’me tournai vers elle voyant qu’elle était devant un tout autre chien. Un p’tit chihuahua tout moche.

-Heu…

Et là, elle se rendit compte qu’on pensait pas vraiment au même type de chien… Et moi, j’m’en rendis compte aussi en même temps. J’me tournai totalement vers Peyton et me grattai l’arrière de la tête.

-Ben… Moi, j’pensais à un berger Allemand. Un truc comme ça. Un vrai chien quoi. Qui pourra aussi garder la maison et tout…

Mais elle, elle pensait à un chihuahua. Le genre de chien moche qui fait mal aux oreilles quand il aboie et qui sert à rien…

-Tu voulais vraiment un chihuahua ? C’est pas beau les chihuahua et ça sait pas garder une maison…

J’fis une p’tite moue.

-Han… On va quand même pas devoir jouer à pile ou face, hein ? T’sais, les bergers Allemand c’est super affectueux. Il te protègera et tout… Puis, c’est propre dès la naissance, en plus.

Ouais, j’faisais ce que je peux pour faire la pub du chien que j’voulais.

@ Billy Lighter

Parfois, j’ai un petit peu l’impression que mon mari vit sur une toute autre planète.  Ce genre de planète où il n’y a vraiment aucune conséquence et où tout va bien si on demeure la tête dans le sable. Sauf que non, à rester la tête dans le sable, justement, tu ne sais jamais qui viendra t’enculer vite fait, oh et non je ne m’excuse pas aux oreilles chastes.

Je ne crois pas que la vie de la jeune chanteuse, Olivia Cortez, ou Reed si la rumeur dit vraie ne soit pas ‘’ pas grave ‘’ non plus que d’avoir un enfant quelque part dans le monde sans le savoir ça arrive, tout simplement.

L’un comme l’autre, il y a eu un manque de jugement et c’est là que ça coince. Le monde irait tellement mieux si justement avant de poser un geste, les gens prenaient quelques minutes pour réfléchir à la portée de leurs gestes. Je suis loin d’être parfaite, j’ai eu plus souvent que bien d’autre mes propres manques de jugements mais ils n’engageaient que moi.

C’est un peu comme pour les autographes. Il faut jouer le jeu.

- Pas de chance mon amour ! Je crois que les fans que tu risques de rencontrer à cette heure-ci, ici, n’ont pas l’âges de boires un verre…

Quoi que tout ce peut…

Une fois à l’animalerie, nous avions foulé notre chemin au travers des rayons jusqu’au fond de la boutique, là où les chiens étaient gardés dans des enclos aménagés pour leur confort.  J’avais tout de suite trouvé le compagnon de mes rêves. Un magnifique  et tout petit chihuahua qui sautillait déjà comme s’il réclamait que je le prenne.

J’étais déjà en amour !

Et quand je me retournais pour voir où en était mon mari, et que je vis sur son visage le même regard que j’ai eu pour le petit chien, je compris qu’il y avait une discordance sur notre réseau de communication.  Il était planté devant  un berger allemand  qui, sans exagérer, devait faire le double de mon poids.

- Quoi ? Ça ? , dis-je en désignant l’immense  chien de l’index.

Et comment il croit que je saurai le faire marcher dans notre quartier ? Il ma me traîner au bout de la laisse, oui ! Au mieux, je pourrais installer une scelle sur son dos !

- Il n’est pas un peu… enfin… tu vois ? Il est énorme ! Il ne va pas garder la maison ! Il va la démolir !

Puis je lui désignais ce que moi je pensais vraiment être le meilleur des choix.

- Tu l’entends comment il jappe ?  C’est le meilleur système d’alarme que tu puisses souhait mon amour et non ! Il n’est pas laid !  Il est tout mignon !

Howard voulait un gros chien et moi un tout petit chien et, non, je ne voulais pas tirer ça à pile ou face.  Le fait est que j’avais eu un coup de foudre pour le  mini chien…

- C’est un peu embêtant… Et hors de question de deux chiens…  alors je crois que le mieux… serait de… les fusionner ?

Ok non pas littéralement mais… de trouver un juste milieu.

Je me reculais  puis allais rejoindre Howard pour me blottir dans ses bras et regarder tous ces chiens qui attendaient d’être l’heureux élu de quelqu’un. C’est triste un peu quand même comme spectacle.

- Un chien pas trop gros… pas trop petit… que nous pourrions trainer partout…ça doit exister, non ?  Tu en penses quoi mon amour ?

Le mariage me rend beaucoup trop raisonnable !

@ Billy Lighter

Moi j’préférais largement boire un verre avec les fans plutôt que de signer un bête papier. C’était quand même mieux non? C’était mieux pour le fan et c’était mieux pour moi surtout si c’est le fan qui payais. Mais Peyton disait que les fans qu’on risquait de rencontrer aujourd'hui avaient pas l’âge de boire.

-Han, mais si, ils peuvent boire du coca.

Bah ouais. J’avais bien bu un coca avec le p’tit Jesse. Même si c’était pas un fan mais un collègue voir même totalement autre chose en fait. Bref.

Puis, que mes fans boivent un coca m’empêchait pas de boire de la vodka…

On finit par entrer dans le magasin d’animaux et j’vis tout de suite le chien que j’voulais. Un superbe berger Allemand. Mais me fallu pas longtemps avant de me rendre compte que Peyton avait une toute autre idée de notre futur chien parce qu’elle était littéralement en amour devant un tout p’tit et moche chihuahua.

Et quand on se rendit compte du choix de l’autre, Peyton montra mon chien. J’haussai les épaules comme si mon choix était totalement évident.

-Bah ouais... ça...

J’donnai mon avis sur le chihuahua… Et Peyton donna son avis sur mon super beau berger Allemand. Elle le trouvait trop gros. J’fis une p’tite moue en me tournant vers mon chien avant de me retourner à nouveau vers Peyton.

-Bah non… Il va pas démolir la maison… L’a l’air tout gentil. Et il est pas si énorme.

Mais elle défendait son chien en disant que ça ferait un bon système d’alarme. J’pris un air sceptique. Bah, l’a surtout un aboiement qui fait super mal aux oreilles. Puis, l’est pas mignon. L’est tout tout moche.

-Mignon ? Tout est relatif. L’a des yeux globuleux. C’est moche. Puis, fait mal aux oreilles son aboiement. Le mien, il aboie pas.

Ouais, mon berger Allemand, il restait tout calme. Il faisait juste des yeux de chien battu pour qu’on l’adopte. On pouvait pas le laisser là le pauvre. C’était pas humain de faire ça.

Peyton trouvait la situation un p’tit peu embêtante parce qu’elle voulait pas deux chiens. Ouais, deux chiens, c’était trop… Puis, le mien risquait de manger le sien. Ça serait con.

Alors, Peyton proposa de les fusionner… J’regardai mon chien… Puis, le sien… Avant de regarder Peyton en imaginant un moyen chien aux yeux tout globuleux. J’fis une moue avant de me dire que c’était pas une si mauvaise idée. Enfin, sauf pour les yeux globuleux. Y’a moyen que ça se fusionne autrement.

-Ouais, faudrait les fusionner.

J’rêve ou elle était prête à faire un compromis. L’idée me fit sourire. Et Peyton réfléchi tout haut au chien qui nous plairait à tous les deux après s’être blottie dans mes bras. Je passai une main dans ses cheveux avant de poser un baiser sur son front.

-Ouais, ça doit se trouver. On va le trouver.

J’me décollai un p’tit peu de Peyton avant de regarder tous les chiens passant de cache en cage en cherchant ceux qui auraient des caractéristiques de nos deux chiens.

Et j’finis par le trouver.

-Hey ! Peyton ! Tu dis quoi de celui-là ?

J’montrai du doigt un chien. Pas trop grand et pas trop p’tit. Un moyen chien. Il avait un p’tit peu la couleur du berger Allemand mais il était beaucoup plus p’tit. Enfin, c’était un chiot aussi… Bref, l’était cool et j’voulais celui-là.

-C’est un chiot, il va sûrement grandir mais ça reste plus p’tit qu’un berger Allemand. Et puis, t’a vu les yeux qu’il fait. On peut pas le laisser là.

En même temps, tous les chiens, ici, faisait cette tête là parce qu’ils voulaient s’faire adopter.

@ Billy Lighter

L’espèce de monstre poilu  devant lequel se tient mon mari ne  me fait aucunement bonne impression. Il a des yeux qui inspire la haine, de la bave dégoulinante au bord du museau et je suis presque certaine qu’il pèse plus lourd que moi sur un pèse personne. Ce molosse va faire de notre maison son terrain de jeu personnel et je refuse  de devenir l’esclave du chien que je choisis de ramener à la maison.

Mon choix à moi me semble être de toute évidence le bon ! Il est tout petit,  si petit qu’on pourra le trimbaler dans un sac pour chien ! Si petit qu’il ne prendra pas de place dans la maison, il pourra même dormir au lied de notre lit sans qu’on s’en rende compte ! N’est-ce pas ce que nous voulions ? Un chien qui prendrait le rôle de notre enfant ? Alors il faut un chien qu’on pourra chouchouter et  tout, et tout ça !

- Globuleux ? Mais non ! Attend, j’ai déjà vu se regard… ah ! Oui ! Ça me revient… c’était le soir de ma nuit de noces !

La porte était bien grande ouverte pour que je saisisse l’occasion. Howard doit commencer à savoir un  peu comment je fonctionne et que ça ne se voulais qu’être une petite plaisanterie  au sein de notre couple.

- Tu as raison cependant… le tient il ne jappe pas. Il doit grogner et rugir comme une espèce de dragon sauf qu’il ne crache pas de feu, mais de la bave. Imagine tes jeans préférées enduites de bave…

Dans les bras d’Howard, je regarde son coup de cœur puis le mien en me disant qu’il n’y a malheureusement pas 36 solutions à notre problème. Il faut fusionner. Trouver le juste milieu entre ce que je crois être le chien parfait pour nous et ce qu’il croit être le chien parfait pour nous.

L’idée semble même plaire à mon mari qui, après m’avoir embrassé le front, affirma à son tour que nous allions trouver le bon. Celui qui nous plaira à tous les deux. Après tout, il faudra s’en occuper ensemble, l’aimer et bien le traiter.  Après tout, il sera comme notre bébé, ce chien !

Howard brisa notre étreinte pour aller voir plus loin alors que moi, je regardais le tout petit et mignon chihuahua, lui faisant silencieusement mes adieux.  Je devais me faire une raison puisque maintenant et aussi surprenant que celui puisse paraitre, je ne pouvais plus agir de mon propre chef. Je me dois de prendre en considération les choix et les désirs de mon mari même s’il a  des gouts plus que discutables sur bien des choses.

- Lequel ?

Je m’avançais vers un enclot où se trouvais pleins de bébé chien, pas incroyablement mignon mais quand même plus beau que son horrible berger allemand. Je survolais du regard les choix qu’il y avait puis je tombais sur LE chien. Celui qui nous rendrait gaga tous les deux.

- Oh !! Celui-là !

Il nous regardait avec des yeux… ce genre de regard qui vous renverse un cœur ! Avec excitation, je demandais à l’employé de bien vouloir sortir le chiot du lot et de nous laisser le prendre.  Et dès que je l’ai eu dans mes bras, je ressentis un coup de foudre indéniable pour cette petite boule de poil qui me léchait joyeusement le cou et les bras.

- Oh oui !! C’est celui là, c’est le notre Howard !!!

Effectivement,  il était hors de question qu’on le laisse ici. Il venait de nous conquérir  et nous, de l’adopter.  Je le passais à Howard pour qu’il prenne ses bisous lui aussi. C’était comme un pacte familial que nous signions tous les trois.  Je sais, c’est terriblement  cucul que de dire un truc pareil mais c’est la joie la plus proche de la maternité que je ressentirai de toute ma vie.

-  On peut partir tout de suite avec ?

Oh et il nous faudrait bien évidement  tous les accessoires et lui trouver le meilleur vétérinaire de tout Los Angeles… quoi que le meilleur serait certainement à New York… mais en attendant ça ferait l’affaire.

- Il lui faut un nom ! C’est un mâle ?

L’employé me confirme qu’il s’agit bel et bien de mâle et ça me rassure ! Nous ne courrons pas le risque de voir notre princesse enceinte…  

- Il lui faut un vrai beau nom, un truc  qui rock et qui ne fait pas ‘’ chien ‘’, je veux dire… comme prince, oscar,  buster, dexter et j’en passe !

Si nous divergeons autant pour le prénom comme pour la race, ça ne risque pas d’être rapidement  établi, pour son nom.  

@ Billy Lighter

Peyton aimait pas mon chien mais moi, j’trouvais le sien moche. L’avait des laids yeux globuleux. Je le lui dis, à Peyton, au cas où elle aurait pas remarqué que son chien, l’est encore plus moche qu’un p’tit lutin shooté à la coke et anorexique. Mais elle avait de la réplique parce qu’elle me rappela encore notre nuit de noce. J’fis une p’tite moue.

-C’est pas cool… Le p’tit chien, l’est plus moche que moi ce soir-là.

Ouais, moi j’suis sûr que complètement shooté, j’suis encore présentable. Ce chien-là, il l’était jamais. Et puis, son aboiement faisait très mal aux oreilles. Mais Peyton disait que mon chien à moi il allait baver sur mes jeans. J’fis encore une fois la moue. Bah… Non… Il fera pas ça… Bon, il bave un tout p’tit peu mais ça va encore. C’est un chien, quoi… C’est mieux que des aboiements super horribles.

-Bah, il ira pas près de mes jeans, voilà tout…

Même si… Bon ok, mes jeans trainaient un peu partout parce que j’rangeais pas souvent… En fait, j’rangeais jamais.

Bon, on n’était pas d’accord. Et je serrai Peyton contre moi alors qu’elle suggérait l’idée de les fusionner. En gros, fallait qu’on trouve un chien moyen qui avait un peu la tronche d’un chihuahua mélangé à un berger Allemand.

J’me tournai alors vers l’enclos à chiot et, après avoir regardé un p’tit peu, j’vis le chien qui semblait correspondre plus ou moins à une fusion de nos deux coups de cœur.

J’le dis à Peyton qui approcha à son tour avant de s’exclamer sur le même chien que moi. J’souris.

-Ouais, l’est cool, hein ?

L’était encore tout p’tit mais on pouvait pas le laisser là vu le regard qu’il posait sur nous. Puis, il semblait nous plaire tous les deux alors y’avait pas trop d’hésitation à avoir. Même si ça me rendait un peu triste de laisser ici le pauvre berger Allemand. Moi qui m’étais déjà imaginé en train de le promener à Beverly Hills et de l’faire pisser dans l’allée de chez Ricci… Ok, j’pourrais p’t-être le faire avec ce p’tit chien-là aussi.

Peyton s’empressa de demander à un employé de sortir de chien de là ce qu’il fit. Le chien semblait super content et il semblait déjà aimer Peyton.

-Ouais, c’est le nôtre.

Elle me le passai et j’souris au p’tit chien qui me lécha le cou et la figure. J’rigolai un peu alors que Peyton voulait partir tout de suite avec. L’employé semblait d’accord.

-Ouais, on va le prendre tout de suite. Ça sert à rien d’attendre.

Le chien était un mâle. C’était cool. On sera deux garçons à la maison comme ça. Enfin, trois avec David. Trois contre deux filles, c’est mieux que deux contre deux filles. Les filles, c’est puissant !

Il lui fallait maintenant un nom et Peyton avait quelques idées qui me firent sourire. J'caressai le p’tit chien que j’avais dans les bras avant de regarder Peyton.

-Dexter, c’est cool.

J’regardai le chien.

-T’aime bien, Dexter ?

Le chien jappa un p’tit peu ce que je compris comme étant une approbation.

-Il aime bien, t’as vu ?

Ok, c’était un peu facile. Mais moi, j’aimais bien ce nom.

-T’es d’accord, Peyton ?

Elle l’avait proposé donc j’crois qu’elle devait être d’accord. Je lui passai le chien parce qu’il semblait vouloir passer de l’un à l’autre pour mieux faire connaissance.

-Faudra acheter un panier. Et p’t-être une balle aussi pour jouer avec lui. Et une laisse pour que j’puisse le promener pour qu’il puisse aller pisser dans l’allée de chez Ricci. Tu crois qu’il gare ses voitures de sports dans son allée ?

Ouais, j’en avais vraiment envie de faire ça…

@ Billy Lighter

Le gros chien était trop gros et  dégoulinait de bave. Je me voyais déjà mettre le pied là dedans au saut du lit et ça déterminerait mon humeur pour le reste de la journée. Et le petit chien trop parfait avec des yeux trop globuleux pour mon mari ! Moi je trouvais qu’il avait a peu près le même genre de tête que David quand quelque chose le fascinait ou qu’il se perdait très loin dans sa tête et ça n’empêchait pas l’ami de mon mari d’être aimé !

Soit, il fallait trouver un juste milieu sinon on en s’en sortirait pas et il fallait que nous aimions ce chien tous les deux autrement, nous passerions à coté de notre objectif. Ce chien devait être pour nous, l’enfant que nous n’aurons jamais.   Alors si je disais oui à son berger allemand, ça  ne collerait jamais avec moi tout comme il n’arriverait pas à cajoler mon joli et tout mini chihuahua.  Je proposais, contre toute attente,  de faire un compromis. Nous devions tous les deux renoncé à notre coup de foudre pour trouver le chien qui nous ferait craquer tous les deux.

Je pensais bien l’entreprise irréalisable mais il avait fallu qu’Howard se rapproche des autres chiens pour attirer mon regard sur un tout autre choix qui semblait nous plaire à tous les deux. Il était certainement bien plus gros que le chihuahua et il allait encore grandir mais… il ne deviendrait jamais aussi gros que le berger allemand, ça, c’était claire. Et sa petite bouille absolument trop craquante chavira instantanément mon cœur.

C’était lui, le bon, le notre !

Je demandais à ce que je puisse le prendre et ce fut le bonheur ! Tout doux et affectueux, il me démontrait déjà son amour en me léchant le cou, puis je le passais à Howard pour qu’il puisse également nouer un premier lien avec notre futur chien.  Il fallait qu’on puisse l’emporter tout de suite avec nous, autrement… je resterais ici jusqu’à la fermeture et je serais ici à la première heure demain matin !

Il n’y avait aucune contrainte à ce que nous puissions l’emporter tout de suite avec nous ce qui fit que… je devais rapidement dresser la liste de tout ce dont notre  bébé poilu aurait besoin pour être confortablement installé chez nous. Mais avant tout, il fallait lui trouver un nom !  J’énumérais alors les noms les plus…les moins… enfin les noms que nous entendons trop souvent et, bien sûr, il fallait qu’Howard pioche dans cette liste d’infamie !  Sauf que notre petite boule de poile sembla se prendre d’affection pour  l’un d’entre eux.

- Dexter ?  Ce n’est pas… enfin… bon d’accord si vous aimez ça tous les deux, va pour Dexter !

Notre chien aboyais joyeusement chaque fois que nous prononcions ce nom, pouvais-je vraiment m’objecter à ce choix maintenant que je savais qu’il leur plaisait autant ?

- Il faut en fait deux paniers mon amour. Il va dormir dans notre chambre mais j’en voudrais un pour le premier étage. Et il faut des bols pour son eau et sa nourriture mais…Je regardais les rayons et je ne trouvais vraiment rien d’assez distingué pour notre petit Dexter, Nous prendrons ceci pour le moment et je lui en ferai venir de New York.  Oh ! oui ! Des jouets ! Ça prend beaucoup de jouet et une laisse solide et de qualité ! Il faut quelque chose de sécuritaire qui ne va pas l’étrangler !

Je donnais mes instructions à l’employé mais j’avais l’impression de parler à une truite sauvage tant il me regardait avec confusions. Il n’y avait rien de compliqué dans ce que je demandais, il me semble.

Puis Howard me fit éclater de rire en parlant de la Villa de Daniele Ricci et de son intention de faire pisser Dexter sur ses précieuses voitures sport.

- J’en doute mais si tu veux, on gardera un sac en papier de ses excrément et nous ions le placer devant sa porte avant de sonner et de se sauver !

L’employé revînt avec les bras chargés d’un peu de tout puis, à nouveaux, je me retournais vers Howard, un petit peu paniquée cette fois.

- Il ne peut pas manger de la simple moulé de centre commercial ! Mon Dieu, Howard ! Il faut  tout de suite lui trouver un vétérinaire compétant chez qui nous pourrons nous approvisionner de la meilleure nourriture ! Il parait que la nourriture des animalerie revient à ce qu’un humain mange que du McDo  trois fois par jours, tous-les-jours !!! Dexter va mourir  obèse dans trois ans !

Et je levais la main brusquement à l’intention du vendeur qui allait me faire son numéro de petit connaisseur qui n’y connait rien en fait. Je n’avais pas envie de l’entendre ! Je lui fit signe de se diriger vers le comptoir afin que nous puissions payer notre petite boule de poil d’amour et tout les jouets, coussin, bols et compagnie.

- J’espère qu’il sera heureux chez nous !

@ Billy Lighter

Moi, j’aimais bien le nom Dexter. J’trouvais ça cool. Et le chien aussi trouvait ça cool parce que, dans mes bras, il montra son approbation à sa façon de chien. Et j’pensais que Peyton aimait bien aussi vu qu’elle avait cité son nom mais j’crois que j’ai encore compris tout de travers parce qu’elle me fit un p’tit peu comprendre que c’était pas ce genre de nom qu’elle voulait. Han… Tant pis.

Ouais tant pis parce que vu que j’aimais bien et le chien aussi, ben, Peyton céda tout de suite.

-Cool ! Dexter, c’est super rock n’roll, moi j’trouve.

Le chien aboya encore. Chaque fois qu’on disait son nom, il aboyait. J’crois que c’était quand même un signe qu’il adorait ce nom-là. J’souris, content qu’on doive pas se battre avec Peyton pour le nom. Déjà pour la race, ça avait été limite. Mais finalement, on avait tous un peu trouvé son compte dans l’histoire.

Puis, j’pensais à quelques trucs qu’il faudrait acheter comme un panier ou une laisse. Des trucs que les chiens ont, quoi… Mais Peyton voulait deux paniers parce qu’elle voulait que Dexter dorme dans notre chambre. J’levai un sourcil. Dans notre chambre ? Et s’il aboie la nuit, on fait quoi ? Et il va sûrement nous regarder quand on… Mais bon, j’eus pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit que Peyton était déjà la tête dans les rayons à trouver ce qu’il fallait pour le chien. Elle prit quelques trucs mais ne semblait pas très satisfaite. Elle allait faire venir des trucs de New York.

-Tu crois que les objets et la bouffe pour chien est meilleure à New York ? T’en as déjà mangé ?

Ok, c’était un p’tit peu pour la taquiner. D’ailleurs, j’affichai un p’tit sourire en coin alors que l’employer, lui, j’efforçai d’accéder aux exigences de Peyton. Ouais, j’sais… C’est pas simple… Mais ça me faisait rire de voir ce pauvre mec se décarcasser. Elle me faisait rire, Peyton, quand elle était comme ça.

Moi, j’pensais déjà à tout ce que je pourrais faire en promenant Dexter comme le faire pisser sur les caisses de Ricci. Ça fit éclater de rire Peyton qui elle, avait carrément une autre idée pas mal non plus.

-Oh ouais ! Faudra qu’on fasse ça ! P’tain, j’veux trop voir sa tronche quand il recevra le coli.

Ouais, j’aimais pas Ricci et Peyton aimait pas Ricci. On allait bien ensemble pour ça.

L’employé revint les bras chargés des exigences de Peyton mais celle-ci prit d’un coup un air paniqué. Fallait trouver de la bonne bouffe pour Dexter mais aussi un bon vétérinaire. Bref, elle voulait pas de la nourriture de merde pour notre chien et, ici, apparemment, y’avait que de la nourriture de merde. L’employé allait ouvrir la bouche mais, d’un signe, Peyton lui intima de se taire. J’serais lui, j’éviterais d’ouvrir la bouche. Enfin, moi, c’est pour ça vie que je dis ça…

-T’en fais pas Peyton, on va trouver un bon vétérinaire. On se renseignera sur le meilleur de la ville. Ça doit se trouver facilement.

C’est sûrement pas les bons vétérinaires qui manquaient à L.A.. Ça devait se trouver, j’crois.

On paya les accessoires et le chien. Dexter, il arrêtait pas de nous montrer qu’il était super content et Peyton espérait qu’il sera heureux chez nous. J’souris à ma femme avant de l’embrasser et de lui faire un p’tit clin d’œil.

-Il le sera. Il va bien s’amuser avec nous.

Ouais, on allait bien se marrer tous les trois.

@ Billy Lighter