Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 9 juillet 1948 Localisation: Dans l'appartement de mon ex à Downtown Birth place: Eastside, Los Angeles Je suis: un psychopathe Song: Bloody Valentine - Good Charlotte
Sujet: A Nightmare Night (1982)[PV Alaina] Mer 1 Avr - 13:28
Les missions d’intimidations étaient souvent ennuyeuses… Je ne retirais presque pas de plaisir de foutre les jetons à un petit commerçant de l’Eastside en retard de payement… Pourquoi ? Parce qu’il suffisait que je toque à sa porte pour qu’il se mette directement à flipper et à me répéter qu’il allait payer le lendemain. Ce qui me contraignait, en général, à y retourner le lendemain pour ramener l’argent à Angelo. J’avais l’impression, dans ce genre de mission, de n’utiliser qu’un seul petit pourcent de mes capacités.
Mais ça faisait partie du job… Angelo m’envoyait parfois descendre des gens, ce qui était beaucoup plus intéressant. Mais, en général, je devais juste en intimider certains pour qu’ils payent soit leur drogue, soit leur loyer. Parce qu’Angelo avait quelques propriétés qu’il louait à des gens comme à ce type que je venais d’intimider.
Bref, j’avais fait mon job et j’étais repassé à la villa Conti pour le dire à Angelo et, espérer, peut-être y trouver Samantha. Mais elle n’était pas là. Elle était chez elle dans son appartement de Santa Monica. Ce qui avait rendu la soirée vraiment morose. De quoi me frustré au point que j’en étais venu, juste après, à sillonner les rues à bord de ma Mustang rouge. On n’était pas samedi, je ne pouvais donc même pas aller évacuer ma frustration dans un bon combat de boxe… Tout comme aucune course de voiture illégale n’était prévue aujourd’hui.
Bref, ça manquait d’animation. Et ce genre de chose me donnait souvent envie de tuer quelqu’un sans raison juste pour me procurer ce dont j’avais été privé ce soir. C’est-à-dire un peu de fun.
Mais je ne pouvais pas tuer sans raison… Enfin, si, je pouvais le faire mais pas sans préparation. Or, préparer un meurtre demandait du temps. Et le temps que je prenne le temps, la soirée sera terminée.
Alors, je tournais en rond de rue malfamée en rue malfamée cherchant quelque chose à faire. Jusqu’à-ce que je tombe sur un rue où des filles faisaient le tapin comme il y en avait pas mal dans le quartier.
Ouais… Ça, ça fera l’affaire. Rien de tel pour évacuer la frustration.
Je regardais tout autour pour vérifier si aucun flic n’était dans le coin. Mais non. Ils devaient être occupés ailleurs. Il faut dire que ce n’est pas le travail qui manque à L.A..
Je finis par m’arrêté sur le bas-côté juste devant une rouquine. Pourquoi elle ? Parce que je l’avais décidé ainsi. C’est elle que je voulais, c’est elle que j’aurais.
J’ouvris ma fenêtre côté passager pour pouvoir parler avec la fille. C’est ce qu’elle attendait, non ? Oui. Elle allait me permettre d’évacuer ma frustration et j’allais lui donner les thunes qu’elle cherchait. Même si je n’aimais pas plus que ça devoir m’abaisser à ça.
Aujourd’hui, j’en avais besoin.
Je fixai la fille. -Tu es perdue ou tu bosses ? Si tu bosses, grimpe. J’ai largement de quoi payer.
Je disais ça sans émotion aucune. J’attendais juste qu’elle précise ce qu’elle voulait et qu’elle monte. C’est tout.
Mauvaise journée à encore traîner des talons sans le moindre frique empoché. Putain, pourtant la semaine dernière je m'étais rempli le soutien gorge de biffetons. Faut croire que c'est une période à creux qui commence à se profiler. Rien d'arrangeant, ça c'est clair ! C'est pourquoi je me suis rendue dans un bar pour picoler et oublier cette sale semaine qui me paraît encore interminable. J'ai même pas pris le temps de me changer ou de me démaquiller parce que de toute façon les client de ce bar étaient pratiquement tous passés entre mes cuisses.
Le bar-man était l'un de mes nombreux stratagème, je le voyait déjà jeter des regards à la naissance de mes seins. Il y a une semaine encore il y passait sa sale langue dégueulasse comme un chien léchant son os. Mais là, il me fallait du frique.
Le mauvais bourge avait malheureusement du flair et devait s'être fait une des nouvelle pute qui baisse ses prix pour me foutre encore plus à la rue que je ne le suis. Parce qu'il semblait éviter mon regard et mes nichons comme la peste. Sale con.
Heureusement, à défaut de me faire payer, je savais encore comment me faire payer une bière. Il me fallait au moins ça pour oublier que mon porte-feuille était presque vide.
Je me faisais vraiment chier, faut dire que rien n'anime ma journée si ce n'est mes plongeons fastidieux dans le lit des autres. Et là clairement, je faisais plus des plongeons dans la bière, à attendre comme une conne.
Fallait que je me remonte en scelle, bordel de merde !
Je suis donc sortie du bar pour rejoindre la rues où mes collègues attendaient sagement de se faire payer pour leur cul. Faut que je me ressaisisse et vite. Car même si je préfère me diriger vers mes habitués, mon soutien gorge à moitié vide, lui en avait rien à foutre. Je suis donc restée là à attendre qu'une voiture passe ou qu'un gars pas trop space passe à pied. Quelque part c'était plus facile d'aguicher les pauvres types esseulés.
Mais ce soir, voilà que ma chance s'était arrêté en voiture. Fenêtre baissée.
Si je bossais ? En soit oui mais j'allais finir par rouiller tant mon corps n'avait pas servi ces jours-ci. Mais en voyant ta belle Mustang Rouge, j'allais pas faire ma difficile et j'allais me remettre en marche comme il se doit. C'est pourquoi je lui ai mis ma poitrine, accolée à l'ouverture de la fenêtre en souriant. -Tout ce que vous voulez, beau-gosse.
J'ai fais le tour de la voiture avec ma démarche féline et j'ai ouvert la portière pour me glisser à l'intérieur de la bagnole comme il rentrerait en moi d'ici quelques minutes.
-Alors comment tu aimes qu'on prenne soin de toi ?
Je laissa glisser un sourire tout en passant le bout de mes doigts sur lui.
@ Billy Lighter
Edward Fleming
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Sujet: Re: A Nightmare Night (1982)[PV Alaina] Ven 3 Avr - 13:17
La rouquine était pas mal. Pourtant, des prostituées, il y en avait de tout type. Des trop maigres, des mal maquillées, des biens plus laides qu’elle ne le croient… Mais celle-ci se démarquait des autres par une certaine beauté. Une jolie rousse, un corps pas si mal, un maquillage bien plus discret que la peinture qu’avait ses collègues sur le trottoir.
Je l’avais choisi uniquement pour ça. Elle sera ma victime du jour. Parce qu’il fallait que je me passe les nerfs après cette journée particulièrement frustrante.
Les prostituées faisaient toujours l’affaire pour ça même si je détestais, en général, m’abaissée à ça.
Mais Samantha ne faisait que me filer entre les doigts alors je n’avais pas vraiment le choix. Même si, dans ces moments, l’envie d’aller retrouver A.J. était souvent très forte. Mais je ne pouvais pas… Parce que si je faisais ça, j’allais mettre Sam en danger.
Et je ne voulais pas ça.
J’ouvris donc ma fenêtre attirant la belle rousse jusqu’à ma voiture. Vu les expressions sur sa figure, elle semblait plutôt ravie. Peut-être parce qu’elle avait vraiment envie de thune. En tout cas, elle connaissait son métier vu la manière dont elle mettait en avant sa poitrine sur laquelle je lorgnai un peu avant de soutenir le regard de la fille.
Elle était prête à faire tout ce que je voulais. Je ne savais pas si elle appelait tous ces clients « beau gosse » mais je savais que j’avais un certain avantage sur les autres qui venaient demander les services de prostituées. La plupart étaient ravagés ou bien n’étaient autre que des gros lards frustrés.
C’était peut-être parce que je n’étais pas de ce genre-là qu’elle avait l’air enthousiaste. -Monte alors.
C’est ce qu’elle fit en prenant place sur le siège passager de ma Mustang.
Aguicheuse, elle demanda comment elle pouvait prendre soin de moi en laissant balader ses doigts sur moi. Je démarrai avant d’afficher un petit sourire en coin en la regardant.
-Tu le sauras très vite. On va aller dans un motel.
Ça sonnait mari infidèle. C’était peut-être le rôle que je voulais jouer, au moins le temps du voyage jusqu’au motel qui n’était pas spécialement loin. Il était, en tout cas, plus près que chez moi.
Je roulais vite regardant droit devant moi visualisant parfaitement la suite des événements. Mais avant d’en arriver là, je voulais connaitre ma future victime.
-Tu t’appelle comment ? Moi, c’est Ward.
A voir si mon nom lui dit quelque chose ou non. -Tu fais le trottoir depuis longtemps ? Je ne parle pas d’aujourd’hui… Je parle depuis quand tu as commencé ta « carrière » de prostituée ? C’est pas un métier évident, n’est-ce pas ?
Vas-y, ouvre-moi ton petit cœur… Donne-moi des boutons sur lesquelles appuyer pour rendre la soirée meilleure.
C'est sûr que je ne pouvais pas mieux tomber ! J'ai poireauté toute une semaine sur ces trottoirs sans réel espoir d'être prise à emporter. Alors, certes c'est quand même louche qu'un homme avec une jolie petite gueule en vienne à aller voir une prostituée. Mais si j'avais appris une chose depuis que je me faisais prendre dans les endroits les plus étranges, c'est qu'il ne valait mieux pas savoir la vie que mène nos clients. C'était amusant de faire jouer notre imagination pour se priver volontairement d'une réalité sans doute plus malsaine. Quoi qu'il en soit, curieuse que je suis, j'ai lorgné brièvement sur ses mains tandis que je passais mes doigts sur sa peau. Il n'avait pas d'alliance. Une homme marié n'enlève pas son alliance quand il est question d'aller voir une pute. En soit, il achète son cul mais son silence, aussi. Puis cet homme là, avec sa jolie petite tête n'aurait pas eu à chercher loin pour ramener fille à son lit. Il devait faire ça derrière le dos de sa chère et tendre. Le vilain !
Je suis contente qu'il m'est choisie. Mais c'est un enthousiasme purement financier. On ne sait jamais à l'avance si ce sera un plaisir de partager le lit d'un homme, c'est bien dommage d'ailleurs !
J'ai souris lorsqu'il a proposé d'aller au motel, c'est clair que j'aimais bien sa bagnole mais je me voyais mal me tortiller dans tous les sens pour écarter les cuisses. J'ai donc hoché la tête, un petit sourire en coin, parce que je pensais aux douleurs que mon corps aurait subit si il en avait été ainsi.
Normalement, quand un client choisi la formule à emporter, il déguste son repas une fois arrivé et n'y touche pas avant. Mais Ward, de son nom tout juste présenté semblait vouloir communiquer avec sa bouffe. Tant mieux, le trajet va passer plus vite comme ça !
-Joli nom pour une jolie petite tête, je m'appelle Alaina. Mais tu peux m'appeler comme tu veux.
Je sais d'expérience que les hommes ne crient pas ton nom quand t'es une pute. Non, non ils aiment te foutre toute la vulgarité du monde sur le dos à défaut de paraître con devant leur épouse ou leur copine. Par contre je sais pas vraiment pourquoi je lui faisait des compliments sur sa tronche mais je savais que les hommes aimaient se sentir confiant et fort et puissant et blablabla. Donc bon faut leur balancer les compliments dans la case "confiance en soi".
Serait-ce un oisillon ? Un pt'it nouveau tout juste prêt à prendre son envol ? Y'a que ça comme explication pour qu'un homme se fasse chier à en apprendre d'avantage sur un trou payant. Je suis restée un peu sur le cul, peut-être que c'était sa manière de se détendre, j'sais pas.
-Moins d'un an. Si c'était pas évident, je serais pas assise avec toi dans ta belle Mustang.
J'allais pas dire à un client que ça me faisait chier d'écarter les pattes avant de les avoir écarter pour lui. Ça n'aurait pas de sens.
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Sujet: Re: A Nightmare Night (1982)[PV Alaina] Dim 5 Avr - 12:24
Le motel, ça semblait la brancher. J’imagine qu’elle trouvait ça mieux comme endroit que la banquette arrière de ma bagnole ou bien une planque de gang. Pour moi, un hôtel, ça restait miteux par rapport à mon appartement. Mais je n’avais pas du tout envie de souiller mon appartement avec la présence d’une prostituée. Donc, ça sera le motel et rien d’autre.
Je me présentai lui donnant mon nom dans le seul but de voir si ça allumait une lumière. Mais non. Elle trouvait mon nom joli. Elle n’avait donc pas eu vent de ma réputation sinon, son petit sourire aurait déjà quitté son joli minois. Parce que ma réputation était simple : j’étais violent, très violent. Ça signifiait que cette fille était là depuis peu ou qu’elle était prostituée depuis peu. Parce que j’en avais déjà traumatisée quelques-unes des prostituées. Mais peut-être que j’étais un sujet tabou parmi cette tranche de la population. Ça expliquerait peut-être l’ignorance de la fille.
Une fille qui s’appelait Alaina mais qui déclara que je pouvais l’appeler comme je voulais. Une phrase qui en disait déjà long sur elle… C’était une prostituée qui avait bien conscience de son statut de marchandise. Ou qui, en tout cas, savait faire la part des choses entre son travail et ce qu’elle était.
-Alaina, c’est bien. Je t’appellerais Alaina.
J’esquissai un petit sourire histoire de la mettre en confiance. J’aimais mettre en confiance ma proie avant de lui montrer, en live, ma vraie nature.
Mais pour pouvoir vraiment passer un bon moment, il allait falloir que j’en sache plus sur elle. D’où mes quelques questions visant à savoir si elle était nouvelle ou non… Et ses réponses m’éclairèrent un peu. S’il était clair qu’elle était là depuis peu ce qui expliquait sans doute qu’elle ne connaisse pas ma réputation, elle semblait aimer son métier… Ou bien, me faire croire qu’il ne lui déplaisait pas tant que ça et que ce n’était pas si difficile que ça.
Tu verras, si ce n’est pas aussi difficile que ça…
J’esquissai un sourire.
-Moins d’un an. Ça explique pourquoi je ne t’avais jamais vu… Il faut dire que je prends rarement ce genre de service.
Ce qui était vrai. Je n’en prenais que quand je n’avais personne d’autre et que je devais passer mes nerfs.
Comme aujourd’hui.
-Et pourquoi la prostitution ? Tu n’avais pas le choix ou bien c’est carrément un choix de carrière ? Tu faisais quoi avant de tomber là-dedans ?
Si c’était un choix de carrière, c’était complètement stupide. Parce que je pouvais comprendre qu’on se prenait aux jeux des gangs par choix. Il y avait quelque chose d’intéressant à faire partie d’une gang. La prostitution, c’était une autre histoire. Je ne voyais pas quel plaisir on pouvait retirer de se faire prendre pour de la marchandise. La plupart des filles qui tombaient là-dedans étaient soit des pauvre filles stupides et droguées qui faisaient ça pour payer leur came ou bien des filles qui faisaient ça parce qu’elles pensent ne pas valoir plus que ça. Bref, deux catégories qui, en soit, méritait leur sort. Je voulais savoir si Alaina faisait partie d’une de ces deux catégories ou bien si elle en faisait partie d’une toute autre que je n’avais pas encore identifier.
Ça sera certainement les seules questions que je pourrais lui poser dans cette voiture parce que le motel était déjà en vue.
Je me concentrais sur le ronron du moteur, qui me donnait l'impression d'être en sécurité. Ce petit son qui berce et qui rassure. J'allais pas souvent dans les bagnoles et si c'était le cas, rares étaient les moments ou j'entendais le moteur tourner. Je me sentais apaisée, drôlement en confiance. Il fallait que je fasse attention à ce ressenti car la prudence est quelque chose d'important quand on fait ce métier.
D'autant qu'il me posait beaucoup de questions, comme si il voulait me donner l'illusion d'un intérêt quelconque. Je m'en fichais pas mal qu'on discute ou qu'on ne discute pas, ce que je voulais c'est empocher son frique et le mettre entre mes seins. Et même si la situation était confortable et que Ward était plus ou moins ouvert à la discussion, je n'aimai pas vraiment qu'on s'intéresse à moi, en dehors de mon travail. C'est toujours dangereux de montrer qui on est vraiment. Et ça le sera toujours.
Un vrai charmeur. Mais je me demandais de plus en plus ce qu'il foutait avec moi plutôt que dans un bar entrain de draguer une petite minette alcoolisée.
Étrangement, il avait l'air satisfait de savoir que je me vendais depuis peu. Était-ce parce qu'il espérait ne pas passer après trop de gros dégueulasses ? Dans tous les cas, il était très curieux. Il fallait que je prennes garde et n'en dise pas trop. Les apparences sont parfois trompeuses et je m'en été souvent rendue compte avec les hommes mariés, notamment. C'était ce que je préfère parce qu'ils culpabilises assez pour être suffisamment respectueux. M'enfin attention, ils ne sont pas tous ainsi.
Décidément, ses questions allaient de plus en plus loin. Désormais il souhaitait savoir pourquoi je faisais ça. Sérieusement ? Il faut lui donner une raison ? A force de boire et de fumer des joints ce serait presque quelque chose qui me ferait oublier la merde dans laquelle j'ai plongé. Mais j'avais besoin d'argent, d'argent facile pour me payer la vie que je voulais mener seule. Mon objectif étant clairement d'un jour servir pour une bonne cause ou faire tomber quelqu'un. On ne se méfie jamais d'une pute. On la baise mais on attend pas qu'elle nous baise aussi.
J'espère réussir à emprunter la route, la destination que je veux.
Je l'ai regardé avec un sourire aussi agréable que le siens et j'ai juste répondu :
-Un peu de tout à la fois, peut-être.
Un client n'avait pas à savoir ce genre de chose aussi gentil puisse-t-il paraître.
Voilà que le motel se pointa dans le champ de vision que j'avais du pare-brise, désormais, c'était lui mon guide. J'espérai qu'il soit moins causant et plus efficace bien que si il prenait son temps, c'était tout bénef pour moi ! Je pris le temps de l'observer pour savoir ce qu'il me restait à faire et je sortis de la voiture pour me préparer à le suivre.
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Sujet: Re: A Nightmare Night (1982)[PV Alaina] Mar 14 Avr - 19:35
Alaina n’était pas bavarde. Ce n’était pas le genre de prostituée à se dévoiler aux fils des questions. Non. Elle esquissait les questions ou bien répondait d’une façon aussi vague que possible. Ça voulait soit signifier qu’elle avait des choses à cacher, soit qu’elle était méfiante. Dans les deux cas, je n’avais pas en face de moi une petite fille naïve.
Non… Elle était plus mature que ça… Même si, en soit, toutes les prostituées avaient une certaine maturité pour la simple et bonne raison qu’elles étaient constamment confronté à la dur loi de la rue.
J’avais du mal de cerner Alaina. Je n’arrivais pas à savoir si elle était prostituée par choix ou bien par contrainte. Parce que, si les prostituées par choix étaient rares, elles existaient bel et bien. Pourquoi ? Allez savoir. Je trouvais ça stupide à moins d’avoir une bonne raison.
Et cette bonne raison ne pouvait ni être la fierté, ni les thunes… Parce que la prostitution n’apportait ni l’un, ni l’autre.
Bref, je voulais savoir… Et la réponse d’Alaina me fit lever un sourcil. Un peu tout à la fois ? On ne pouvait pas avoir le choix et en même temps ne pas l’avoir… Tout comme on ne pouvait pas répondre « un peu tout à la fois, peut-être » à « tu faisais quoi avant de tomber là-dedans ? ».
Et je n’aimais pas cette façon qu’elle avait de faire du mystère pour rien.
-Je vois…
J’arrêtai, donc, mes questions. Mais j’étais frustré de ne pas avoir de réponses. Et ajouter de la frustration à la frustration était une très mauvaise chose, dans mon cas.
On finit par arriver au motel. Je me garai et on sortit de la voiture. Elle me suivit alors que je nous pris une chambre vers laquelle on se dirigea. J’ouvris la porte et la laissai entrer en première avant de refermer la porte derrière nous.
A clé.
Je mis la clé dans ma poche avant d’enlever ma veste.
-Alors, comme ça, tu n’es pas très bavarde, hein ? Tu as tant de chose à cacher de ta vie ? Ou tu as simplement honte de ce que tu es ?
Oui, c’est encore des questions. Des questions que je posai en enlevant mon t-shirt pour finir torse nu.
Je regardai vers elle. -Ah moins que ça soit juste de la méfiance…
Je penchai légèrement la tête sur le côté en la fixant lançant mon t-shirt sur une chaise qui trainait près du petit bureau.
-Si c’est de la méfiance… Pourquoi tu ne m’as pas posé de question, toi ?
Je voulais des réponses… Même si mon ton était encore doux, tout comme j’arborais toujours un léger sourire. Pourquoi ? Parce qu’il ne fallait pas l’effrayer.
Pas tout de suite.
Je souriais et lui fis signe d’approcher pour qu’on commence ce pour quoi je l’avais engagé.