J’avais beaucoup de pain sur la planche. J’étais sur le pont afin de préparer la tournée de Peyton. Cela prenait un certain temps de trouver les bonnes salles et de discuter des modalités avec chacune des autorités des villes ou bien des propriétaires des salles.

Je devais faire avec les exigences de la chanteuse. Cela me convenait d’avoir des exigences claires et strictes de sa part. C’était aussi très revigorant de voir qu’elle savait exactement comment les choses fonctionnaient. Cela me changeait de Stone qui avait comme seule exigence d’avoir de la vodka partout où il allait. Du reste, il n’avait point d’autres choses à dire jusqu’à-ce qu’il se retrouve sur place et ne trouve à se plaindre. Peyton, elle, savait exactement ce qu’elle voulait.

J’étais sans cesse au téléphone et tout cela commençait à prendre forme. Je savais déjà quels roadies allaient nous accompagner. Peyton avait fait ses propres choix. Nous avions même engagé de nouvelles personnes afin de satisfaire au mieux la chanteuse. Don Hughes avait accepté chacune des exigences que je lui avais rapportées. Cela ne faisait aucun doute que nous serions bien préparés. La tournée de Peyton marquera les esprits.

C’est après un coup de téléphone que j’avais eu l’envie de prendre l’air. Cela faisait du bien de couper ses journées par l’un ou l’autre pause. J’avais l’intention d’aller au café d’en face afin d’y boire un thé. C’était une habitude que j’avais quand nous étions à la pause de 10h.

C’est ainsi que j’étais sorti de mon bureau et j’avais remarqué que celui de ma secrétaire avait sa porte ouverte. Je m’étais permis d’entrer afin de la prévenir que j’allais prendre ma pause. Cependant, il y avait déjà quelqu’un à l’intérieur. Une femme qui devait, sans doute, être Shanaya Kapoor. Il s’agissait d’une styliste que nous avions engagée il y a peu. Peyton avait tenu à ce que ce soit elle qui remplisse ce rôle et j’avais accepté sans concession.

Ainsi, Kapoor était ici afin de signer les quelques dernières formalités concernant son engagement. C’était, en effet, au programme de ma secrétaire.

-Bonjour Mademoiselle Kapoor. Je suis heureux de vous voir ici.

Quand elle m’avait fait face, je lui avais servi un sourire. Elle semblait avoir terminé avec les quelques signatures.

-Tant que vous êtes ici, est-ce que vous voulez un thé ? Je prenais, justement, ma pause. Je pourrais vous en offrir un. Qu’en pensez-vous ? Nous pourrions parler de ce qu’il vous attendra lors de la prochaine tournée.

Peyton devait déjà lui avoir parlé. Je ne savais point jusqu’à quel point. Par contre, je n’avais pas encore eu l’occasion de vraiment échanger avec Kapoor. Je l’avais engagé parce que Peyton voulait cette dernière comme styliste et maquilleuse et personne d’autre.

@ Billy Lighter

Vous connaissez tous l'histoire de l'American Dream? Je peux vous assurer que même vivant dans le pays voisin, nommé Canada, il fait envie. Etant fan de mode, la fashion week de New York est un de mes rêves, actuellement.

Je suis arrivée il y a peu aux Etats-Unis. West Coast, L.A. C'est la où habite ma bestie roommie Syd en plus! Elle ne sait pas encore que j'ai débarqué, c'est tout frais et je lui ferai la surprise tout bientôt, c'est certain. Enfin, si mon American Dream peut démarrer c'est suite à une annonce trouvée quelque part et cherchant une styliste pour travailler dans une maison de disque.

J'ai eu plus de renseignements par la suite, et je vais commencer par la tournée de Miss Peyton Stone! C'est juste énorme! En plus je sais qu'elle est sérieuse et perfectionniste. Nous avons des points communs et ça me rassure. Notre premier entretien s'est avéré bien complet et je sais très bien à quoi m'attendre globalement. Depuis, je me suis laissée le temps de m'installer, de trouver un petit toit et tout ça.

Me voici enfin chez MTI pour signer les papiers avec la secrétaire du manager, après avoir tout lu calmement et avec grande attention les petits détails. Je viens de terminer et je vois un homme plutôt élégant, sortir du bureau non loin. J'en déduis qu'il s'agit du manager en question, Mr Evans. Je fais mes recherches avant d'attérir quelque part. Il me sourit et le lui renvoie.

-Bonjour Mademoiselle Kapoor. Je suis heureux de vous voir ici.

- Bonjour Monsieur Evans. J'en suis ravie aussi.

Le manager à l'accent anglais, encore reconnaissable, reprend la conversation. Il m'invite à prendre le thé. Etant d'origine indienne, je ne peux pas refuser, on adore le thé aussi. J'imagine déjà un bon thé vert à la menthe, aussitôt rentrée chez moi, c'est la première chose que je me fais.

-Tant que vous êtes ici, est-ce que vous voulez un thé ? Je prenais, justement, ma pause. Je pourrais vous en offrir un. Qu’en pensez-vous ? Nous pourrions parler de ce qu’il vous attendra lors de la prochaine tournée.

- Avec plaisir oui. J'ai eu un aperçu avec Peyton mais il y a très certainement des aspects qu'elle n'a pas abordé, cela pourra compléter les infos que j'ai déjà.

Je me lève donc de ma chaise, remercie la secrétaire d'avoir pris le temps pour signer les documents avec moi et j'attends les directives du manager.

@ Billy Lighter

C’est en allant prendre ma pause que j’avais remarqué la présence de la styliste nommé Shanaya Kapoor dans le bureau de me secrétaire. Elle était ici pour signer quelques papiers afin de l’affilier avec MTI mais, plus particulièrement, avec Peyton Stone qui avait tenu à avoir Shanaya comme maquilleuse et styliste pour la tournée à venir et, très certainement, pour une collaboration plus longue que cela. De mon côté, j’avais lu le CV de Shanaya et je n’avais pas hésité à appuyer le choix de Peyton.

Ainsi, c’était un très bonne surpris que d’avoir l’occasion de la croiser. Nous ne nous étions pas encore parlé et c’était l’occasion de le faire si elle en avait le temps. Je lui avais proposé de venir boire un thé et de parler un peu. Si elle n’en avait point le temps, nous remettrons ça à une autre fois. Cependant, il semblerait que nous ne devrions pas nous mettre à regarder nos agendas car la jeune femme avait accepté ma proposition.

-Bien, suivez-moi. Je connais un endroit où nous pourrons boire un très bon thé.

Peyton avait déjà beaucoup parlé à Shanaya ce qui ne m’étonnait point. Peyton était pointilleuse et savait ce qu’elle voulait. Elle devait avoir fait à peu près le tour mais j’étais certain qu’elle n’avait pas abordé absolument tous les sujets possibles au sujet de notre fonctionnement.

Nous avions marché jusqu’à un café situé en face de la tour. C’est toujours dans ce café que j’allais lors de mes pauses. Nous y étions entrés et nous étions assis. J’avais commandé un thé à la menthe et j’avais laissé Shanaya faire son propre choix. Ce n’était pas le choix de thé qui manquait dans cet établissement. J’étais plus que ravi que cela soit situé juste en face de mon lieu de travail. C’était une heureuse coïncidence.

Une fois bien installé, il était temps de discuter.

-Peyton vous a certainement parlé en long et en large de ce qu’elle voulait comme style pour ses concerts. C’est une chanteuse qui sait ce qu’elle veut et ce n’est pas plus mal.

Cela me changeait grandement de The Burning Fire et, notamment, de Stone qui était absolument incapable de prendre des décisions réfléchies et abouties.

-Mais avant que nous ne complétions vos informations, parlez-moi un peu de vous. J’aime connaitre les gens qui travaillent pour mes groupes. Je trouve que de se connaitre permet de créer un climat de confiance. J’ai lu votre CV mais ce n’est que quelques informations sur un bout de papier. Comment vous est venue cette passion pour la mode ?

Le savoir, c’est le pouvoir. C’est un dicton que je gardais toujours à l’esprit. Ainsi, en apprendre plus sur Shanaya sera loin de me faire du tort.

@ Billy Lighter

Après m'être assise pour signer less papiers de mon contrat avec MTI. Mon supérieur, le manager Timmy Evans apparait. Je savais que c'était sa secrétaire avec qui je parlais juste avant qu'il n'apparaisse et au vu de son apparence je n'ai pas de doute que c'est une personne importante et en déduit qu'il s'agit de mon patron. Lorsqu'il m'appelle par mon nom de famille, cela se confirme.

Je me vois alors invitée à prendre le thé. Venant d'un britannique je ne suis pas surprise au fond, je verrai bien en revanche si l'on peut s'entendre sur le thé. Je me lève.

- Bien, suivez-moi. Je connais un endroit où nous pourrons boire un très bon thé.

- Je vous suis Mr Evans.

Je me mets à le suivre. J'ai hâte de découvrir cet endroit où je vais pouvoir savourer un bon thé. Ce qui serait génial, c'est si cet endroit se trouve près du building de MTI.

On sort de chez MTI. Même si mon entretien avec Peyton était bien complet et précis. Elle n'a pas couvert tous les sujets, notamment sur ma rémunération, ce n'est pas son travail en même temps, c'est une artiste, tout comme moi. J'avance à côté du manager, qui a vraiment une bonne allure. Je serai presque jalouse de son style, je dis bien presque, le mien est quand même au top j'ai envie de dire.

On arrive dans ce petit café qui est vraiment tout près. On y est en même pas deux minutes une fois sorti de la tour. C'est un bon point ça. Ce petit café est vraiment très mignon. J'aime beaucoup l'utilisation du turquoise avec les gris et blanc. Soit, on s'asseoit et nous sommes prêts pour commander. Il décide de prendre un thé vert à la menthe, j'esquisse un petit sourire. Est-ce qu'il lit dans mes pensées? Je précise à la serveuse que je prendrai la même chose.

-Peyton vous a certainement parlé en long et en large de ce qu’elle voulait comme style pour ses concerts. C’est une chanteuse qui sait ce qu’elle veut et ce n’est pas plus mal..

- Oui j'apprécie beaucoup qu'elle soit comme ça, c'est plus facile pour moi de savoir. Les femmes sont beaucoup plus observées, alors le moindre faux pas peut être fatal…

Ce ne serait pas pareil avec un homme, premièrement ils font moins attention, en général, à comment ils s'habillent et les gens y prêtent moins attention, sauf moi, j'ai l'oeil pour tout, alors attention messieurs! Le manager reprend la conversation et souhaite en savoir davantage sur moi. Ouch, je dois parler de moi en plus? Je suppose que c'est d'usage…

- Mais avant que nous ne complétions vos informations, parlez-moi un peu de vous. J’aime connaitre les gens qui travaillent pour mes groupes. Je trouve que de se connaitre permet de créer un climat de confiance. J’ai lu votre CV mais ce n’est que quelques informations sur un bout de papier. Comment vous est venue cette passion pour la mode ?

- Je comprends, un CV c'est très informel. C'est arrivé au lycée, vous savez quand on grandit, on se transforme. Et bien, tout ce changement m'a fait réalisé plusieurs choses. Quand je me regardais, je n'étais plus moi, j'ai su m'exprimer et me réinventer suite à cette transformation au travers de la mode. Comme je dis souvent, mon corps est ma toile, mes vêtements ma peinture et mon style mon tableau.

Je reste aimable et courtoise vis à vis du manager. Je pens eque ça va l'aider à me cerner un peu plus sans trop rentrer dans les détails. Je veux dire qu'il n'a pas besoin connaître mon passé de A à Z. Je réserve ça pour les personnes avec qui j'ai une relation au moins amicale.

@ Billy Lighter

Nous nous étions rendus au café qui faisait face à la tour. Il s’agissait de mon café favori car ils y servaient un très bon thé. C’était rare de trouver du thé de qualité à Los Angeles. C’était tout cela qui me rendait, parfois, bien nostalgique de l’Angleterre.

Nous nous y étions installés et j’avais commandé un thé à la menthe. Cela avait été aussi le choix de Shanaya. Nous pouvions dire qu’elle avait de très bons goûts à moins qu’elle n’ait fait le même choix que moi uniquement par complaisance. Il était encore trop tôt pour le savoir. Je ne connaissais encore rien de cette femme à l’allure et au style soigné qui trahissait son métier.

J’avais engagé la conversation par une affirmation. Peyton devait très certainement lui avoir déjà parlé de très nombreuses choses. Notamment sur le style qu’elle désirait adopter pour sa tournée qui n’allait point tarder à prendre forme. Shanaya semblait avoir eu un bon contact avec Peyton. Ceci n’augurait que du bon la suite.

-Les femmes célèbres sont, en effet, fortement jugées sur leur apparence. Peyton l’a compris depuis bien longtemps. Si elle vous fait confiance, je sais que je peux avoir pleinement confiance en vous.

Dans le monde de la musique l’apparence avait aussi sa place. Si les rockstars semblaient avoir une allure négligée ce n’en était pas moins un style à part entière qui se devait d’être soigné. Peyton, elle-même, avait forgé son image de star au fur et à mesure des années. Sa perruque blonde et son teint laiteux faisait partie de cette image.

Cependant, j’avais envie d’en apprendre plus sur Shanaya au-delà de son CV. Ainsi, j’avais appris ce qui l’avait conduit à embrasser une carrière de styliste. C’est à l’adolescence que cela lui était venu.

-L’adolescence est le moment où on se forge une personnalité. C’est aussi à ce moment que ma passion pour le rock est née et que j’ai décidé de faire carrière dans la musique. N’étant pas bon musicien, j’ai choisi de devenir manager. Ainsi, j’allie mes compétences à ma passion.

Je suis un homme d’affaire. Shanaya était une artiste. Il s’agissait de deux voies différentes mais qui me paraissait, de temps à autre, complémentaires.  

-Vous, vous êtes une artiste. Et vous venez du Canada d’après ce que j’ai pu lire. Je viens moi-même d’Angleterre. L.A. semble être une terre promise pour de nombreux étrangers. C’est votre métier qui vous a poussé à changer d’air ?

Parfois, il était bien de changer d’air pour évoluer.

@ Billy Lighter

Je suis à présent assise face au manager britannique, dans un petit café non loi du building MTI. On commande alors un thé, le hasard fait que, nous optons pour le même, un thé vert à la menthe. J'espère que ce thé sera à la hauteur de celui de ma grand-mère, elle le fait tellement bien!

Le sujet arrive assez rapidement sur Peyton Stone, aka Lola. L'entretien que nous avons eu, a été très productif et constructif. J'ai pu cerner ce que voulait l'artiste en matière de tenue pour sa tournée. Etant donné que les femmes sont jugées très facilement sur leur physique, même si certains hommes le sont surtout lorsqu'ils deviennent des personnalités publiques, ce n'est pas aussi important. Soit, Peyton l'a bien comrpis, et elle veut éviter tout faux pas, je souhaite les éviter aussi, il en va de ma répautation.

- Les femmes célèbres sont, en effet, fortement jugées sur leur apparence. Peyton l’a compris depuis bien longtemps. Si elle vous fait confiance, je sais que je peux avoir pleinement confiance en vous.

- Si la confiance reigne, cette collaboration de vrait se passer à merveille.

Je suis plutôt optimiste. Timmy Evans semble être similaire à Peyton Stone sur la façon de gérer la tournée, et donc proche de ma façon de penser aussi. Ca me rassure et je sens que cette tournée se passera bien et que j'aurai de quoi gagner en expérience et renommée.

C'est alors qu'arrive le moment de parler de moi, de compléter le CV qu'il avait pu lire. J'explique brièvement et simplement au manager le pourquoi du comment de ce choix de carrière. Quand je termine, les thés arrivent et nous remercions la serveuse.

- L’adolescence est le moment où on se forge une personnalité. C’est aussi à ce moment que ma passion pour le rock est née et que j’ai décidé de faire carrière dans la musique. N’étant pas bon musicien, j’ai choisi de devenir manager. Ainsi, j’allie mes compétences à ma passion..

- C'est le moment où on se découvre et où on se transforme, c'est létape chrysalide un peu. On ne peut pas être doué dans tous les domaines, du moment que l'on trouve sa voie c'est le principal.

Je bois une gorgée du thé vert à la menthe. Pas comme celui de ma grand-mère qui pourrait vous donner un orgasme gustatif, mais celui-ci reste tout de même délicieux!

La conversation continue avec le manager anglais. C'est assez agréable de lui parler. Je reste assez neutre, de un c'est tout de même mon patron et, de deux je ne le connais que depuis quelques minutes. Néanmoins, il m'inspire confiance. Ce sera certainement plus facile de lui parler dans le futur.

- Vous, vous êtes une artiste. Et vous venez du Canada d’après ce que j’ai pu lire. Je viens moi-même d’Angleterre. L.A. semble être une terre promise pour de nombreux étrangers. C’est votre métier qui vous a poussé à changer d’air ?

- Il semblerait en effet. Vous venez tout de même de bien plus loin géographiquement que moi, ça ne doit pas être simple tous les jours. … Et bien, j'apprécie énormément le Canada, je m'y sens bien. Après on a tous envie de son American Dream quelque part… Une de mes connaissance m'a fait envie de tenter ma chance à L.A. En plus ici, aux Etats-Unis, il y a la fashion week de New York, ce n'est pas le cas au Canada. On a tous des objectifs et des rêves.

Je pense que tous les créateurs de mode rêvent de fashion week, New York, Paris, et Milan. J'ai eu écho qu'une allait arriver à Londres tout prochainement. Bref, c'est mon rêve aussi, New York, la première, l'originale, c'est un des gros objectifs de ma vie.

@ Billy Lighter

J’avais une grande confiance par rapport au choix qu’avait fait Peyton en engageant la styliste Shanaya Kapoor. Je savais que la chanteuse ne choisissait point les gens qui travaillaient pour elle à la légère. J’avais témoigné de cette confiance à la principale intéressée en face de moi qui ne pouvait ainsi que voir l’avenir d’une façon très optimiste.

Cependant, je ne savais que très peu de choses sur elle et j’avais bien envie de mieux la connaitre qu’au travers de ce que j’avais lu dans son CV. J’avais appris à quel moment sa passion pour le stylisme était né et j’avais souligné que, moi aussi, ma passion pour la musique était arrivée à mon adolescence. C’est à ce moment, je présume, que les personnalités se forgent. Shanaya semblait être d’accord avec moi sur ce point.

-Tout à fait. Je suis entièrement d’accord avec vous.

Nos thés nous avaient été servis. Comme à chaque fois, je préférais attendre un peu que cela infuse encore avant de le boire. Surtout que le préférais légèrement tiède au lieu de le boire brûlant. Cependant, je pouvais bien voir sur la figure de Shanaya, qui venait de goûter à ce délicieux thé, que j’avais bien fait de l’emmener ici.

Cependant, je n’avais point terminé de faire connaissance. Ainsi, Shanaya venait du Canada et c’est par ambition qu’elle était venue à Los Angeles. Nous avions cela en commun. J’étais venu jusqu’à Los Angeles faire mes études parce que je savais que c’était l’endroit où il fallait être pour mener une ambitieuse carrière de manager. Cela, j’aurais aussi pu le faire en Angleterre mais Los Angeles avait une réputation bien à elle et j’avais eu envie de m’y frotter.

-Je viens de plus loin, en effet. Bien que l’Angleterre me manque parfois ainsi que ma famille qui y vit toujours, je me plais à Los Angeles. Je suis dévoué à mon travail comme vous semblez être dévouée au vôtre étant donné que vous avez beaucoup d’ambitions. Je ne peux que saluer cela. J’ai moi-même quitté mon pays par ambition. Je savais qu’ici, il faut beaucoup travailler pour être un manager de renoms et je suis plutôt satisfait du parcours que j’ai jusqu’ici.

J’avais découvert The Burning Fire et ce groupe était, désormais, parmi les plus grands groupes au monde.

-J’espère que vous atteindrez vos objectifs et que notre collaboration vous y aidera.

Je ne pouvais que lui souhaiter de réussir. J’avais toujours plaisir à voir les gens qui travaillent avec moi réussir.

-Travailler pour une chanteuse telle que Lola était votre premier choix ? Ou bien vous vous destiniez plus à créer des vêtements pour des défilés ?

J’avais enfin porté mes lèvres à mon thé. Il était délicieux comme je m’y attendais.

@ Billy Lighter

C'est dans ce petit café bien sympathique non loin du building, que, Mr Evans et moi faisons plus ample connaissance. Il est vrai u'un CV ne dit pas tout, ce n'est pas non plus une raison pour raconter toute ma vie à un homme que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Je me focalise sur l'essentiel. J'en apprends sur lui en retour, un grand amateur de musique, mais qui n'a pas ce petit plus artistique.

Au fond, on se ressemble pas mal avec le manager, tout comme avec Peyton. Une équipe active, sérieuse et perfectionniste. J'ai comme l'impression qu'aucun de nous trois a l'envie de faire ne serait-ce qu'une petite erreur.

Nos deux thés à la menthe arrivent. Alors que le britannique attend un peu, je me sens obligée et très tentée de le goûter bien chaud. En tout cas, l'odeur mentholée est bien présente ! C'est un bon signe. Je bois une gorgée et ne suis point déçue.

On continue de faire un peu plus ample connaissance. Nous avons un autre point commun, celui de venir d'un autre pays. L'immigration n'est pas à être toujours vu d'un mauvais oeil. Le manager britannique me parle un peu de son Angleterre natale. C'était le deuxième choix de mes parents si, le Canada ne les avait pas acceptés.

- Je viens de plus loin, en effet. Bien que l’Angleterre me manque parfois ainsi que ma famille qui y vit toujours, je me plais à Los Angeles. Je suis dévoué à mon travail comme vous semblez être dévouée au vôtre étant donné que vous avez beaucoup d’ambitions. Je ne peux que saluer cela. J’ai moi-même quitté mon pays par ambition. Je savais qu’ici, il faut beaucoup travailler pour être un manager de renoms et je suis plutôt satisfait du parcours que j’ai jusqu’ici.

- En effet, il y a bien pire comme parcours, mes félicitations. Je pense que l'ambition est une raison, mais il peut y avoir aussi le fait de chercher à quel monde on appartient en quelque sorte.

Me concernant, il y avait un peu des deux. L'Amérique est synonyme d'ambition, mais qui sait, peut-être que je m'y sentirai plus à ma place qu'au Canada, peut-être que ce pays correspondra plus à mes ambitions.

- J’espère que vous atteindrez vos objectifs et que notre collaboration vous y aidera.

- Je l'espère aussi, ou bien même que cela mènera à d'autres collaborations avec MTI, qui sait? Soyons fous !

Enfin pas trop fous non plus. Réussir sa carrière, ce n'est pas à trop prendre à la légère, même si, le côté artistique de mon travail, me permet de lâcher prise et ça, j'aime énormément.

La conversation continue d'être menée par le manager britannique qui me pose une nouvelle question. Mince, il va vraiment finir par connaître toute ma vie. Comment je garde mon côté mystérieux si vous souhaitez me connaître par coeur cher manager? Je l'écoute, tout en reprenant une gorgée du thé chaud.

- Travailler pour une chanteuse telle que Lola était votre premier choix ? Ou bien vous vous destiniez plus à créer des vêtements pour des défilés ?

- Pas forcément un premier choix, en effet. Tout styliste a envie de faire son défilé et c'est un but dans ma carrière. Néanmoins, j'aime les défis et j'ai aussi envie d'être polyvalente. Avoir des commandes c'est aussi signe de reconnaissance.

Je pense qu'avec Peyton, nous aurons une collaboration de folie. Je m'entretiens par moment pour essayer de mieux la cerner. Nous allons tout de même avoir un rendez-vous afin de savoir ce qu'elle cherche à dégager dans sa tournée. Cette femme, en tous les cas, m'inspire. Son visage, sa silhouette, ses formes, j'ai vraiment hâte de commencer ce projet.

@ Billy Lighter

Nous venions tous les deux d’une autre contrée que celle-ci. Shanaya venait du Canada et moi d’Angleterre. C’était nos ambitions respectives qui nous avaient conduit aussi loin de chez nous. J’avais voulu étudier à Los Angeles parce que je savais qu’il y avait un beau berceau musical là-bas et je ne m’étais point trompé. J’étais manager de très grands noms actuels. J’avais même fait en sorte que The Burning Fire atteigne le statut qu’ils ont aujourd’hui.

Cependant, Shanaya avait raison. Il faut chercher, en premier lieu, à quel monde on appartient avant de nourrir une quelconque ambition.

-Je suis d’accord avec vous.

Son monde était la mode et, le mien, la musique. J’avais espoir que MTI ainsi que Peyton permettront à Shanaya d’atteindre ses objectifs dans le métier qu’elle faisait. Elle faisait désormais partie de mon équipe et je ne pouvais que lui souhaiter une grande réussite.

-Oui cela pourrait mener, bien entendu, à d’autres collaborations chez MTI. J’ai d’autres protégés qui pourront, peut-être, un jour, avoir besoin de vos services et de votre expertise.

J’avais Hilja ainsi que The Burning Fire. Une styliste était, de toute façon, toujours très utile.

J’avais commencé à boire mon thé. Cependant, j’avais encore des questions sur la carrière de Shanaya. Rejoindre une artiste de la musique n’était point son idée principale. Son ambition est de pouvoir exposer son travail lors de défilés. Cependant, Shanaya était ouverte à tous les défis.

-Pendant cette collaboration, vous aurez l’occasion de rencontrer des personnes de divers horizons dont celui de la mode. Nul doute que c’est un moyen d’atteindre vos objectifs qui sont les défilés. J’en suis convaincu. Cependant, je dois avouer que, si vous faite du bon travail, j’aurais du mal à me séparer de vous.

Cela serait dommage, si Shanaya s’avérait être très compétente, de la perdre. Bien que nous n’étions point encore là.

-Avez-vous déjà eu le temps de visiter la ville ? Vous êtes bien installée ?

J’étais ici depuis longtemps. Je pouvais, peut-être, lui donner quelques conseils.

@ Billy Lighter

Nous continuous de faire reconnaissance, le manager britannique et moi-même. Nous avons des points communs pour le moment. Est-ce l'expatriation qui en est à l'origine? Nous sommes d'accord sur l'ambition mais aussi sur le fait de trouver sa place. Si l'on reste au même endroit toute sa vie, comment peut-on être réellement certain que c'est ce qui nous correspond ?

- Je suis d’accord avec vous.

J'adresse un petit sourire à Mr Evans. Cet entretien avec le britannique me rassure quelque part sur un futur stable au sein de MTI. Je suis assez douée pour gérer plusieurs choses en même temps. Je pense donc être bien plus que capable de gérer mon rêve de mode avec des commandes annexes, qui peuvent aussi m'aider à découvrir de nouveaux horizons.

- Oui cela pourrait mener, bien entendu, à d’autres collaborations chez MTI. J’ai d’autres protégés qui pourront, peut-être, un jour, avoir besoin de vos services et de votre expertise

- J'en serai plus que ravie, vous avez des artistes très intéressants.

Je le pense sincèrement. Autant sur le plan musical que sur le plan stylistique. Tous différent, du punk, du rock, de la pop, de l'indie. Je sens que je pourrai vraiment m'épanouir avec ces artistes.

Je continue de boire mon thé tout en coutant mon interlocuteur parler. L'échange est très enrichissant avec le manager britannique. Je pense vraiment que l'on va bien s'entendre, professionnellement en tous les cas. Je lui ai fait part de mon rêve de montrer mes ouevres lors de défilés

- Pendant cette collaboration, vous aurez l’occasion de rencontrer des personnes de divers horizons dont celui de la mode. Nul doute que c’est un moyen d’atteindre vos objectifs qui sont les défilés. J’en suis convaincu. Cependant, je dois avouer que, si vous faite du bon travail, j’aurais du mal à me séparer de vous.

- Haha je m'en doute bien. Rassurez-vous Mr Evans, je suis douée pour gérer plusieurs projets en même temps, j'ai un don pour l'organisation, alors je serai toujours disponible pour vos artistes et mes rêves en même temps.

Peut-être que c'est dû à mes parents, nous avons vite appris à gérer les papiers administratifs canadiens. Sachant que mon niveau est meilleur que le leur, j'aide toujours à organiser et rédiger tout ce dont ils ont besoin qui recquiert une grande minutie.

La conversation enchaîne sur la ville et ma venue. Cela n'a pas l'air de concerner le cadre du travail et cela fait plaisir, étrangement, de voir un rapprochement un peu amical, convivial, ça me détend un peu. Je bois une nouvelle gorgée avant de répondre au manager anglais.

- Avez-vous déjà eu le temps de visiter la ville ? Vous êtes bien installée ?

- Je me suis installée il y a peu, j'ai récupéré l'appartement appartenant à Roadtramp. Il y avait beacoup de travail à faire! Je n'ai pas eu le temps de visiter la ville malheureusement, ça m'a occupé tout mon temps libre… Je vais avoir plus de temps maintenant, il ne reste que quelques objets de déco à aller trouver. Vous avez des conseils sur les lieux à voir?

Je suppose qu'il est là depuis suffisamment longtemps pour connaître les coins sympas à voir, même ceux à éviter qui sait. Généralement on ne m'emmerde pas facilement mais il y a toujours des mecs tenaces ou dangereux, nous sommes aux Etats-Unis après tout, la criminalité y est plus forte.

@ Billy Lighter

Nous pouvions dire que le courant passait plutôt bien entre moi et Shanaya. Elle me semblait être une femme très sérieuse qui fait, comme métier, ce qui lui plait le plus. C’était rare les gens qui arrivaient à gagner de l’argent sur leur passion. Mais Shanaya avait cette chance, tout comme moi.

Nous avions quelques points communs et j’étais heureux de voir qu’elle avait de l’enthousiasme quant à son embauche chez MTI. J’étais certain que cela la mènera à pouvoir travailler pour de nombreux groupes au sein de la maison de disques. J’avais, moi-même, un groupe et deux artistes solo parmi mes protégés. Ceci l’intéressait d’autant plus.

-En effet. Ils sont intéressants bien que certains soient plus faciles à gérer que d’autres. Nous n’avons pas tous la même idée du professionnalisme.

Peyton était un exemple de professionnalisme mais son mari ne pouvait point en dire autant. Zack, notre nouveau guitariste était, lui, imbu de sa personne mais nous ne pouvions point dire qu’il n’était pas professionnel. Il était ponctuel et amenait des idées. Cela me plaisait beaucoup.

Cependant, Shanaya avait des rêves et j’avais bien peur que cela la conduise, un jour, à nous quitter. Je ne lui en tiendrais point rigueur mais il était toujours important de faire se sentir important les gens qu’on embauche afin qu’ils se sentent redevables et qu’ils hésitent, le moment venu, à partir. Cependant, Shanaya était une femme prête à se battre sur tous les fronts. Ainsi, des projets en dehors de MTI ne l’empêcheront pas de mener à bien ceux de mes protégés.

-Cela me rassure et m’impressionne. Il se pourrait bien que Peyton ait trouvé la perle rare.

J’avais dégusté mon thé alors que la conversation allait bon train. Nous étions passés de sujets professionnels à des sujets plus personnels. Shanaya s’était installée dans l’ancienne maison de Roadtramp. Cela avait entrainé du travail pour l’emménagement. Les rockstars n’étaient point réputées pour être soigneuses.

-Je n’ose pas imaginer à quel point vous avez dû réarranger l’endroit… Roatramp me semble être un groupe des plus bordéliques.

Tout ceci à l’image de leur manager, bien entendu. Un homme comme Ricci ne pouvait point apprendre à son groupe à savoir se gérer eux-mêmes car je ne pensais point que Ricci sache se gérer lui-même.

-Si vous aimez la musique, je vous conseille le Rainbow. Il s’agit de mon bar préféré. C’est à cet endroit que j’ai repéré The Burning Fire.

Cependant, il n’y avait point que des bars dans cette ville. Il existait un tas d’autres endroits intéressants.

-Si vous préférez les restaurants, le Polo Lounge à Beverly Hills est très bien. Il faut un certain budget mais si vous l’avez, vous passerez une bonne soirée.

Je m’y rendais très souvent, le week-end, quand je n’allais point à la salle de sport y voir des combats.

-Sinon, la plage est toujours un bel endroit à voir pour s’y reposer au soleil. Cependant, je vous déconseille l’Eastside et South L.A.. Il n’y a rien n’à voir là-bas. C’est les quartiers pauvres et on y trouve toute la racaille de la ville.

Cela résumait assez bien Los Angeles. Shanaya pourra découvrir par elle-même chaque recoin de la ville.

-Cela va vous changer du Canada mais je suis plus que certain que vous vous y ferez très vite.

@ Billy Lighter

Je continue de boire mon thé à la menthe tout en parlant avec Timmy Evans, manager chez MTI et donc supérieur. Il semble tout autant enthousiaste que moi à l'idée de travailler avec les autres qu'il a sous son aile. J'ai bossé un peu avant de venir et ils sont tous différents avec des styles vestimentaires différents. J'ai hâte de découvrir le reste des artistes de la branche MTI.

Tous ne sont pas aussi faciles à gérer selon les dires du manager. J'approuve. Chaque personne est différente et heureusement que l'on ne travaille pas tous de la même façon, ça ajoute un peu de piment et de vie si je puis dire.

J'adresse un petit sourire à Mr Evans. Cet entretien avec le britannique me rassure quelque part sur un futur stable au sein de MTI. Je suis assez douée pour gérer plusieurs choses en même temps. Je pense donc être bien plus que capable de gérer mon rêve de mode avec des commandes annexes, qui peuvent aussi m'aider à découvrir de nouveaux horizons.

Après lui avoir fait part de mes rêves en matière de mode et donc de Fashion Week, il semblerait que cela rende Timmy Evans un peu inquiet quant à notre collaboration dans le futur. Je me dois donc de le rassurer et cela fonctionne.

- Cela me rassure et m’impressionne. Il se pourrait bien que Peyton ait trouvé la perle rare.

- C'est une habitude que j'ai prise bien jeune d'être sur tous les fronts. Peyton sera entre de bonnes mains.

Il est maintenant temps de parler de la ville et de ma venue. J'indique donc avoir repris l'ancien appartement de Roadtramp. Ce n'était pas tout repos mais ce défi était très enrichissant, en plus, monsieur Harrison m'a laissé le champ libre. C'est un propriétaire adorable qui était ravi du changement. Si jamais ils ont a le relouer après moi, ils pourront augmenter le loyer!

- Je n’ose pas imaginer à quel point vous avez dû réarranger l’endroit… Roatramp me semble être un groupe des plus bordéliques.

- Mon premier relooking à Los Angeles. C'est le jour et la nuit, littéralement!

Ensuite, Timmy Evans reprend la conversation en m'indiquant les lieux à voir sur Los Angeles. Je prends donc note dans ma petite tête d'aller faire un tour au Rainbow, le Polo Lounge à Beverly Hills si j'ai les moyens et la plage. Aussi, il faut à tout prix éviter l’Eastside et South L.A. C'est retenu!

- Cela va vous changer du Canada mais je suis plus que certain que vous vous y ferez très vite.

- Certes c'est différent, mais si je voulais la même chose qu'au Canada, autant y rester non ? En tout cas, merci beaucoup pour ces lieux à voir, j'irai faire un tour dès que possible.

J'adresse un sourire au manager britannique avant de boire la dernière gorgée de mon thé.

@ Billy Lighter