Plutôt que de sortir de la salle de bain comme je lui en avais donné "l'ordre", elle s'assit sur le lavabo, et sirota son champagne. Et comme le drap était déjà très court quand elle était debout et qu'elle n'avais rien en dessous. Je déglutis... Ok, je pensais à ça depuis un bon moment maintenant et pour cause là dernière fois devait remonter à une semaine et ça devenait péniblement long. Mais là, ça devenait du sérieux. Et si je n'avais rien oser tenter jusque-là, préférant tâter le terrain avant de lui sauter dessus. Parce que c'était pas la peine que je me retrouve avec une plainte sur le dos...

Mais là... là je pensais bien que j'avais plus trop à réfléchir... Je pouvais laisser aller. Elle était là pour s'amuser, et ben on allait s'amuser! Laissant mon jeans déboutonné là où il en était alors que je sentais mon bas-ventre s'enflammer délicieusement, je m'approchai d'elle. Mais c'est à ce moment-là qu'elle fit un pari bizarre qui me fit froncer les sourcils en une expression joueuse et sourire.

Me vint alors une idée, presque instantanémet, alors qu'elle laissait glisser le drap le long de son corps, ne me laissant plus aucun suspes, et probablement aussi pas l'ombre d'un choix. Fallait dire qu'elle avait des arguments. Mais j'avais moi aussi envie de jouer...

Je continuai à m'approcher, m'installai entre ses cuisses en tenant chacune d'elle dans une de mes mains, fermement. puis remontai jusqu'à ses fesses pour la rapprocher de moi. Son intimité tout contre mon slip toujours en place, je pouvais quand même sentir sa chaleur. Quant à moi, le désir montait de plus en plus... Et y avait pas que le désir d'ailleurs... Ou plutôt l'un étant du à l'autre...

-Tu viens de gagner 300$.

Je l'embrassai. Mais pas doucement. Elle était à moi tout seul pour ce soir. Alors j'allais pas me priver, ni faire les choses à moitié. Je goûtais à ses lèvres, et me forçai un passage dans sa bouche avec ma langue, tout en caressant ses fesses. Et je sentais mon slip devenir humide... mais c'était pas dû à moi... Ca venait de l'autre côté du tissu.

Je mis brusquement fin au baiser, la regardai dans les yeux, et sourit.

-400$ que tu me suis dans la douche.

J'avais beau être une burne finie en orthographe, être mort excité, j'avais par contre toujours su calculer. Et je savais que si elle me suivait, je faisais 100$ de benef'. Evidemment, je savais qu'elle ne les avait pas, mais c'était pour la beauté du jeu.

Me décollant un peu d'elle, je fis glisser mon jeans le long de mes jambes, m'en débarrassai ainsi que de mon slip et de mes chaussettes et allai allumer l'eau.

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Je me faisais traîter de sale con, mais ça me faisait bien rire, parce qu'elle se marrait aussi. Je voyais clairement sa poitrine monter et descendre rapidement et profondément au rythme de sa respiration que j'avais tout fait pour accélérer. Et je ne me rendais pas compte que moi non plus, j'en pouvais plus. Mais l'amour du jeu était plus fort. Savoir qui aurait l'ascendant sur l'autre, ça, c'était fun. Et comme j'avais l'avantage de l'âge... ou plutôt de l'expérience, on va dire... Et bien j'étais pratiquement certain de gagner.

Une fois déshabillé, plus rien ne cachait mon désir pour Lolita qui allait crescendo alors qu'elle était à deux doigts de me devoir 100$. Nue tout comme moi, elle vint se poster entre la douche et moi en riant. Et en sortant une expression à laquelle je n'avais pas penser, mais qui résumait très bien la situation. J'éclatai de rire.

-T'as tout compris!

Je lui pris la bouteille de champagne qu'elle avait toujours en main en en bu une longue gorgée avant de la poser sur le lavabo à proximité. Puis l'eau coulant dans la douche, je tendis la main pour vérifier la température. Une douche froide alors que ma température ne cessait d'augmenter ne me disait rien. Aucune envie de mourir d'hydrocution aujourd'hui...

Le jeune femme en face de moi tremblait. Elle avait l'air à la fois en colère et amusée par la situation. Elle me traîta encore une fois de "sale con". Je l'éclaboussai en riant.

-Allez, comme tu as deviné mon deuxième prénom, je te fais grâce de 5$, tu ne m'en devras plus que 95.

Parce que finalement, ne se résignant pas à perdre, elle n'était pas entrée dans la douche. Comme je l'avais éclaboussée, un fliet d'eau était en train de se frayer un chemin entre ses seins dont les pointes étaient parfaitement dessinée. Je suivis le trajet du liquide du regard, frissonnant quand mon corps réclama plus de proximité, le message venant de mon sexe et non de mon cerveau.

Je me rapprochai alors, la prenant par les hanche et me penchant pour aller chopper un peu brusquement les gouttelettes qui s'étaient arrêtées entre ses seins avec mes lèvres. Evidemment, tout en rappelant à Lolita son désir, je la poussais en arrière pour qu'elle entre dans la douche. Hey... Y avait 100$ à la clé et s'il y en avait un qui perdait jamais le Nord, c'était bien moi.

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Je sus que j'avais gagner, qu'il n'y avait plus à hésiter ni à parlementer, quand elle se mordilla la lèvre, avant même qu'elle ne passe ses bras autour de mon cou. J'attrapai ses cuisses dès qu'elle les les colla à moi. Je respirais plus vite, déjà et frissonnai quand elle murmura à mon oreille que j'étais un sale con... On me le disait souvent... Mais pas de cette façon là... Et je ne pus m'empêcher de lui murmurer en retour, juste avant de perdre l'usage de la parole:

-Tu l'as cherché...

Mes mains soutenant ses fesses, mes avant-bras ses cuisses, en une position confortable autant pour elle que pour moi, vu qu'elle n'était pas lourde du tout. Elle était même particulièrement légère! Normal, avec le peu qu'elle bouffait. Et pourtant, elle avait gardé des formes généreuses que je crevait d'envie d'explorer, mais notre position ne le permettait pas pour l'instant, il fallait que je prenne patience.

Je la sentais frémir contre ma peau, elle avait l'avantage de la jeunesse, son insousciance, sa timidité, qui, bizarrement, n'arrivait quand même pas à empiéter sur sa témérité. Elle ne se faisait pas farouche, elle ne reculait pas, elle assumait, comme si elle devait vivre chaque instant à fond. Et la combler me semblait le prochain défi à relever.

Avec un petit gémissement qui m'arrache un soupir, elle se plaque encore plus contre moi et m'offre ses lèvres. C'est à ce moment-là que je choisi pour entrer avec elle sous la douche. Et tant pis pour les vices de formes. Je ne pense plus à ça, plus à la meilleure façon de gagner. Dans tous les cas, j'ai déjà gagné. Et j'espère que Lolita est dans le camp "ami" parce que si mes ennemis devaient frapper, c'était maintenant, alors que j'avais baissé ma garde, qu'il fallait frapper. L'eau est chaude et ses met à dégouliner sur nos corps, plaquant nos cheveux sur nos têtes. Mais j'ai les yeux fermés, tout à son baiser alors que je sens la tension de plus en plus forte là où je la sens, chaude et douce, se frotter doucement contre moi.

Ma progression s'arrête quand le dos de Lolita touche la parois de la douche. Et je n'embrasse plus ses lèvres, descendant dans son cou pour la faire cambrer un peu. Je serre plus fort ses fesses dans mes mains. Et j'entre en elle en me mordant la lèvre pour retenir un gémissement, comme si je ne voulais rien laisser paraître. Mais mon coeur bat beaucoup trop fort et trop vite maintenant pour qu'elle ne le sente pas contre sa poitrine. J'entame un mouvement de va-et-vient régulier en essayant de la soutenir d'une main pour plonger l'autre dans ses cheveux, mais c'est hardi comme programme...

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