Days in the sun  ft. Libre

Le bruit des vagues. Voilà un son qui avait manqué à Apolline. L'étendue bleue et les Loch d'Ecosse ne lui donnait pas cette impression de calme comme ici et puis, la plupart des plages, au pays de Nessie, étaient composées de galets. La sensation du sable sur les pieds n'était pas vraiment la même. Le bruit des vagues aussi lui semblait bien différentes. Elle était dans un autre monde, celui dans lequel elle était certaine d'appartenir. Il lui manquait juste le petit coup de pied au derrière pour remonter en scelle.  

Fraîchement revenue de sa convalescence, elle voulait se faire discrète en attendant de pouvoir officiellement marqué son retour dans la musique. Elle qui était si extravagante et extravertie, ce n'était pas certain que les angelos puisse la reconnaître avec ce comportement calme et réfléchit. Mais elle avait apprit de ses erreurs et puis, ne dit-on pas le calme avant la tempête ? Les doigts de la jeune femme fourmillaient tant ils avaient besoin de sentir une guitare ou un piano sur leur épiderme. Elle avait composé, sa famille pouvait en témoigner. Mais ce qu'elle voulait, c'était exploser. Montrer au monde de la musique qu'elle était bien là et que ses textes pouvaient être aussi bon que pendant The Burning Fire.

Lunettes de soleil sur le nez, elle scrutait l'horizon et la vaste étendue d'eau qui se présentait à elle. Assise sur le sable, elle pouvait penser à tout un tas de choses. Voilà quelques jours qu'elle avait reprit un appartement et elle n'avait toujours pas donner de signe de vie à ses anciens amis. En réalité, elle mourrait de peur qu'on ne veuille pas la voir. Après tout, elle était partie sans dire un mot, égoïstement. Pour une fois, elle avait penser à elle plutôt qu'aux autres et elle savait que ça allait lui coûter cher.

Le soleil sur sa peau la réchauffait et la mettait dans un cocon, comme si elle était seule au monde, ça l'a réconfortait un peu malgré cette boule au ventre qui traduisait sa peur d'être seule. Elle pensa à Bailey, laisser enceinte il y a une année. Elle s'en voulait de ne pas lui avoir donner de nouvelle. Quelques fois elle avait voulu l’appeler et puis elle se ravisait à chaque fois. De peur de tomber sur un Hank en colère d'avoir laisser sa femme sans sa meilleure amie.

Elle poussa un soupire avant de se masser les tempes. Elle était déjà entrain d'angoisser en se demandant si c'était une bonne idée de revenir ici. Elle ferma les yeux et se concentrant sur ce que son frère lui avait dit avant de partir "Sois toi-même, comme tu l'as toujours été, on ne peut pas te détesté malgré ce que tu as fais." Après tout, avait-elle était véritablement la fautive dans toute cette histoire ? Comment auraient réagit les autres femmes face à cette situation ? Certes, elle avait péter un câble mais c'était très certainement compréhensible.

Elle commença à jouer avec le sable sous ses mains, fredonnant un des airs d'une chanson qu'elle avait écrite il y a peu. Dans un même temps, elle commençait à dessiner les paroles sur le sable. I think i've seen the film before and I didn't like the ending....

Days in the sun  ft. Finan Quinn

Le calme entourait Apolline, cela lui permettait de réfléchir un peu à cet album qu'elle devait présenter à Samantha. Elle se mettait un peu de pression là dessus car elle le voulait aussi parfait que possible. Elle avait tant de textes, tant de choses à dire qu'elle ne savait pas par où commencer. Elle avait bien la chanson qui pourrait faire la différence ,quelques duos aussi mais avec qui les partager ? Ces paroles dessinés sur le sable lui montrait à quel point elle était de nouveau seule.

Et puis soudain, alors qu'elle fredonnait l'air de cette chanson problématique, elle entendit son prénom. Elle ferma les yeux, se mordant un peu la lèvre inférieur. Elle se rendit compte qu'elle ne pourrait pas passer inaperçu dans cette ville. Elle osait seulement fredonner qu'on reconnaissait déjà sa voix. Elle tourna alors doucement la tête vers la personne qui venait de l'interpellé. C'était un homme un peu plus âgé qu'elle, cela se voyait. Inconnu au bataillon, elle qui était plutôt physionomiste, elle pria pour qu'il ne soit pas un de ses nouveaux journalistes.  

Visiblement, et au vu de sa réaction, il ne semblait pas faire partie de LA People ou de Guitar&Pen, sinon il lui aurait demander ce qu'elle faisait ici. A la place, il parlait de sa solitude sur la plage.  Elle sentit ses joues rosirent quant il lui conseilla de chanter plus fort. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu de compliment venant d'autres personnes que sa famille et cela lui faisait un bien fou.

-Parfois, la solitude est ce qu'il y a de plus précieux pour réfléchir.

Elle lui avait sourit doucement. Elle espérait que personne d'autre ne l'air reconnu sans quoi, une partie des surprises qu'elle réservait étaient ratées.

-Merci pour le compliment...Mais j'essaie d'être discrète. J'ai pas vraiment envie qu'on voit que je suis de retour à L.A. Alors chanter de vive voix, cela serait contraire à mes envies

Elle laissa passé un petit silence, continuant de regarder l'homme qui était debout en face d'elle, les mains dans les poches.

-Vous pouvez vous installer si vous voulez. La plage ne m'appartient pas.

Days in the sun  ft. Finan Quinn

Il est vrai qu'Apolline n'aimait pas vraiment être seule, mais parfois, cette peur qui lui arrivait de l'estomac se transformait en bon stress, ainsi, elle pouvait pleinement laisser libre court à son imagination ainsi qu'à ses idées. Le bruit de l'écume allant et venant sur la sable lui permettait de se concentrer sur ce qui l'attendait à présent dans sa carrière solo. Elle pouvait faire tout un tas de scénario qui seraient, au final, tous faux mais elle s'amusait à imaginer le pire comme le meilleur. Après tout, elle était déjà passé par là, en quelques semaines, elle avait été élue la femme la plus sexy de l'année pour ensuite être dézinguer par la critique. Peu l'importait au final, elle savait que son retour serait bon pour certains et mauvais pour d'autre. Ce qui était le plus important pour elle, c'était que ce retour lui plaise et elle était certaine qu'avec Samantha, tout irait bien.

Elle indiqua alors à l'étranger qu'elle ne voulait pas se faire remarqué, autrement dit, il ne fallait pas qu'il ébruite cette rencontre. C'était trop tôt pour qu'on indique son retour dans les journaux à scandale. Il fallait attendre son retour, le grand BOUM. Elle se mit à sourire à l'homme qui lui fit comprendre qu'il irait dans son sens. Elle hocha la tête en souriant.

-Merci...C'est vrai que peu de personne m'entendront à présent...

Elle ne voulait pas laisser d'indices, après tout, elle ne connaissait l'homme en face d'elle et elle avait apprit depuis longtemps qu'à Los Angeles, même le sable avait des oreilles. Il s'installa à ses côtés et un petit silence se fit entre eux. Il n'était pas pesant, bien au contraire. Puis il continua à parler. Plus les mots sortaient des lèvres de l'inconnu, plus elle souriait.

- Je suis partie sur un coup de tête, je suis quelqu'un qui va partir au quart de tour quand les choses ne vont pas. En l’occurrence, rien n'allait au moment où je suis partie. J'avais besoin de repos, de me recentrée sur moi même et de guérir les blessures que je m'étais infligeant en aimant trop. J’ai voulu oublier la musique, pour une fois dans ma vie j'ai voulu être raisonnable.

Elle se mit à rire un peu, regardant toujours l'horizon.

Sauf que j'ai compris que la musique et la scène, c'était tout ce que j'avais. Alors je suis revenue. Je ne suis peut-être pas encore lancé dans une carrière solo mais qui sait...

Elle le regarda en souriant, les lunettes de soleil sur son nez cachait ses yeux malicieux

Peut-être qu'on entendra parler de moi tôt ou tard.

Days in the sun  ft. Finan Quinn

Apolline était une personne qui avait le contact facile, ça avait toujours été le cas et même pendant sa contribution à The Burning Fire, elle avait toujours été disponible pour les fans et inconnu qui venait lui parler. En revenant à L.A elle savait qu'elle ne changerait pas cette habitude. La preuve était qu'elle était assise là, sur le sable, avec un parfait inconnu. Elle se souvenait de sa rencontre avec Billy Lighter, ça avait été une véritable merveille de ne pas se nommer par leurs prénoms malgré que chacun savait qui était l'autre. Elle se demandait bien ce qu'il faisait à présent, elle qui s'était relativement couper de tout.

Sauf de la musique.

Parce que quoi que pouvait essayer de faire l'écossaise, tout l'a ramenait à ce domaine. Il faut dire que papa Mclagan lui avait enseigné à aimer le piano quand elle était encore toute jeune. Puis après la guitare...Elle s'était mise à chanter un peu plus tard, elle qui n'avait pas eu confiance à sa voix avant l'adolescence. Mais qu'importe, à présent, elle savait qu'elle pouvait compter sur ces vocalises pour sublimer ses chansons. L'inconnu lui indiqua qu'il n'aurait jamais pu arrêter la musique. C'était inconcevable pour lui. Apolline s'était voilé la face pendant quelques semaines mais la vérité avait été qu'elle non plus, elle ne pouvait pas arrêter cet art.  

Elle sentait le regard de l'homme sur elle, si bien qu'elle se mit à le regarder plus franchement à son tour, sous ses lunettes. Puis il lui indiqua que peut-être un jour, ils se croiseraient sur scène. Elle l'écoute parler, tenter de ne pas être bouche bée. Ainsi, ils étaient collègues de travail et avait la même manager. Elle se garda bien de le lui dire.

Avoir un contrat, c'est une chance. On peut avoir peur parfois, se dire que d'autre personnes compte sur toi et qu'un rien peut tout faire basculer...mais c'est une bonne peur. Quand on signe le papier si important, on rentre dans la Cour des grand et on se dit qu'enfin, notre art va être reconnu!

Apolline avait le sourire aux lèvres, elle se souvenait de son contrat avec Timmy, elle avait tout gâcher en partant.... Elle le savait et c'était pour se donner une deuxième chance qu'elle était revenu et il fallait croire que la vie le lui avait donner.


Il espérait que Samantha soit une bonne manager, Apolline n'avait plus de doute là dessus. Elle comptait beaucoup sur elle pour son retour.

De ce que j'ai pu entendre d'elle, elle m'a l'air très bien.

Days in the sun  ft. Finan Quinn

Le jeune homme expliqua comment Samantha en était venu à signer avec lui. Elle pouvait imaginer sa joie en voyant la manger arrivé vers lui et lui demander de signer un contrat. L'adrénaline avait dû lui monter dans tous le corps. C'était ce qui s'était passé quand elle avait signé avec Timmy et même avec sa nouvelle manager. L’excitation d'un nouveau départ permettait de fourmiller d'idée pour le futur. Elle avait sourit alors qu'il indiquait qu'il fallait à présent, faire quelque chose de bien.

Si tu as signer avec Samantha, je pense qu'il y a moyen que tu sortes quelque chose de très bien. Il me semble qu'elle a du flair pour les artistes. Et puis, quand on signe un contrat, on a toujours envie de faire bien les choses. Je sais de quoi je parle. On devient presque maniaque pour un rien

Elle avait un peu rit, elle qui recommençait sans cesse un de ses chansons pour qu'elle soit parfaite pour la sortie de l'album. En tous cas, elle voudrait voir de prêt le travail de l'homme qui était assis à côté d'elle. Et puis il enchaîna sur le fait qu'elle expliquait bien les choses. Elle n'avait pas eu besoin de le faire avec elle mais l'italienne avait quelque chose de maternelle qui réconfortait les gens. Il continua sur le fait qu'il lui conseillait la jeune femme si elle voulait reprendre la musique. Un petit rire s'échappa de ses lèvres. S'il savait!

Je pense que ma notoriété en a prit un coup quand je suis partie de The Burning Fire. A présent, les gens pensent que je suis instable. Ils ont peur que je reparte du jour au lendemain.

C'était pour cela que Samantha avait été méfiante avec elle durant leur rendez-vous.

Mais je prend note! Merci gentil inconnu!

Il se releva ensuite pour la quitter. Faire la rencontre d'autre personnes lui avait fait du bien. De plus, même s'il l'avait reconnu, il ne semblait pas avoir voulu profiter de la chose pour en savoir plus sur ses projets. Il semblait sincère et vrai. Elle le regarda en souriant.

Je n'hésiterais pas à venir! J’ai bien envie de savoir ce que tu joues!

Et puis, ils ont le même manager, cela pouvait être bien de se lier à ses collègues, pas vrai?