Cette seconde grossesse était vraiment à l’opposée de la première. Déjà parce que mon ventre avait grossi dès le début et graduellement plutôt que de sortir tout d’un coup en pleine nuit et sans prévenir. Hank et moi avions pu suivre pas à pas l’évolution de ma grossesse et s’y préparer en prenant tout notre temps. Il n’était pas question de tout acheté à la course tout en assimilant qu’un mini humain allait se joindre à nous bientôt.

Non, cette fois, nous prenions notre temps en savourant chaque jour.

Cela faisait déjà sept mois que Baby North#2 grandissait dans mon ventre et je me sentais plus épanouie et plus belle que jamais. Plus sereine aussi. Je passais au travers de mes journées en tenant maison, en m’occupant d’Hope et en dessinant de nouveaux modèles de robes pour ma collection de vêtements de petites filles. Et le soir venu, quand Hope dormait à poings fermés, j’avais encore ce qui fallait d’énergie pour prendre soin de mon petit mari.

Hank semblait plus en contrôle cette fois-ci qu’il ne l’avait été lorsque je portais Hope. Il faut dire que nous avions passé par tellement d’angoisse et de questionnement ! Nous avions même cru que mon mari était stérile ! Puis nous vivions – et nous vivons toujours – avec l’ombre de ma maladie mentale qui planait.

Je n’avais plus eu de crise, ni même de signe avant-coureur. Peut-être avais-je trouvé ce qui fonctionnais pour moi. M’accomplir en tant que femme et de mère, retrouver dans les bras d’Hank, l’oasis de calme et la sécurité dont j’avais si cruellement manqué pendant de nombreuses années. Je n’aimais pas m’attarder à penser à tout cela, je crois que j’avais peur d’attiser le démon, cependant, je savais qu’Hank étai mon phare et que tout irait bien tant que je ne le perdais pas de vue.

Hope semblait de mieux en mieux comprendre ce qui s’en venait. Elle caressait souvent on ventre ou l’embrassait en parlant au bébé, son bébé qu’elle disait.  Quand venait l’heure de la sieste, elle disait bonne nuit bébé lorsque nous passions devant la chambre qui serait la nouvelle nursery. Je désirais impliquer notre fille au maximum dans cette aventure, qu’elle voie qu’elle ne perdait pas sa place avec l’arrivée d’un second bébé mais bien qu’en plus d’être toujours aussi importante, elle avait maintenant une promotion qui impliquait des responsabilités à la hauteur de ses capacités.

Quand je la regarde, j’ai un peu de mal à croire que ma petite fille sera déjà une grande sœur. Elle qui a accaparé nos moindres pensées depuis un petit peu plus d’un an et a grandi à vue d’œil !

Je viens d’ailleurs de la mettre au lit, notre petite Mademoiselle Non! Elle tombait de sommeil, la tête sans ses spaghettis et avait à peine eu conscience qu’Hank lui avait donné son bain ensuite. Elle s’était endormie alors que je la berçais depuis à peine deux minutes. Je l’avais embrassé et m’étais assuré qu’elle était bien au chaud sous ses couvertures avant de quitter sa chambre et de rejoindre Hank au salon.

- Le soldat est tombé au combat pour au moins huit longues heures !

En passant un bras sous mon ventre, je me laissais aller sur le divan pour m’y allonger, mon dos contre le torse d’Hank puis je soulevais mes pieds pour qu’ils reposent sur l’appuie bras du divan.  J’avais autant de grâce qu’un cachalot échoué sur une plage mais comme je venais d’entrer dans le dernier trimestre de ma grossesse, je ne m’en faisais pas avec ça.

- Oh, Hank! Donne ta main, le bébé a le hoquet !

Je fis glisser la main d’Hank sur mon ventre pour qu’il ressente les hoquets du bébé.

- Il n’a pas aimé les piments que j’ai ajouté je pense ! Il va me le faire payer toute la nuit en hoquetant !

@ Billy Lighter

Bailey était radieuse enceinte et ça n’avait même pas l’air de la fatiguer. Même les nausées matinales ne ternissaient pas la joie qu’elle ressentait à attendre de nouveau un enfant… Elle était tellement belle à voir qu’un après midi, j’avais pris le polaroïd et l’avait mitraillée, prenant des photos d’elle jouant avec Hope au bord de la piscine…

Nous ne nous protégions pas beaucoup des paparazzi mais apparemment ceux-ci avaient décidé de nous laisser tranquilles. Même L.A.People n’avait pas encore annoncé la bonne nouvelle au tout L.A. ! Pourtant, le ventre de mon épouse se voyait à des kilomètres maintenant.  Il fallait dire que Bailey ne sortait pas beaucoup non plus, occupée qu’elle était entre Hope, la maison et sa collection de robes pour petites filles.

Je lui montrais, sans relâche, tout mon amour, lui demandant si elle n’avait pas besoin d’aide pour ceci ou cela, quand je n’étais pas sorti en quête d’un nouveau rôle. Mais Robin m’avait déjà laissé entendre qu’il y aurait peut-être une place pour moi dans la sitcom How I Met Your Mother… Ce serait un honneur pour moi d’y jouer d’autant plus que Bailey et moi étions des spectateurs assidus de la sitcom en question.

Tout roulait donc à la maison… Et être père m’avait comme apaisé, assagi… Je partais moins souvent et moins violemment en vrille… Mais je restais Hank North… Cependant, quand j’étais d’humeur grincheuse, Bailey avait trouvé le truc : elle m’envoyait Hope qui avait l’art de me rendre le sourire… Si son premier mot avait été « non », ça avait été très vite suivi de « maman », « papa », « Whisky » et même « Howard ».

Mais « non » restait son préféré…

Et dernièrement, elle parlait de mieux en mieux, faisant de petites phrases comme « bonne nuit bébé » quand on passait devant la nurserie avant d’aller la mettre au lit… Bailey lui expliquait… Non… Nous lui expliquions que dans le ventre de sa maman grandissait un petit bébé… Hope aimait embrasser le ventre de Bailey et parler au bébé…

Mais quelque chose me disait que ça ne l’empêcherait pas d’être jalouse de sa petite sœur. Ouais, parce que depuis le temps, on savait que nous aurions une deuxième fille et moi, je me sentais fier ! Je serais entouré de toutes mes petites femmes et je serais épanoui au possible.

Seulement, Bailey aimait tellement être enceinte que j’avais l’impression que nous n’en aurions pas fini, avec les bébés… Mais plus j’y pensais, plus j’étais prêt pour une famille nombreuse… Même si le démarrage avait été difficile pour moi, parce qu’il m’avait fallu trouver ma place, tous les petits bonheurs que m’apportait Hope ma faisait signer pour encore au moins une fois après sa petite sœur.

Mais Bailey était capable de me dire que trois ça n’allait pas ! Qu’il fallait un nombre pair !

J’étais en train de rigoler devant mon assiette de spaghetti en voyant ma petite Hope qui piquait du nez dans sa propre assiette. Elle avait beaucoup joué dehors aujourd’hui et ça l’avait épuisée. Bailey décréta donc que c’était l’heure d’aller dormir. Je me levai, disant à Bailey d’achever tranquillement de manger pendant que j’allais donner son bain à Hope… Mais déjà dans le bain, elle dormait… Je pouvais la manipuler comme je voulais, elle ne faisait qu’ouvrir vaguement les yeux en disant « non papa » sans grande conviction…

Puis le bain pris, je donnai la petite en pyjama à Bailey et restai auprès d’elle le temps qu’elle la berçait… mais je fus le premier à descendre et à m’installer dans mon fauteuil pour regarder le baseball.

Bailey me rejoignit peu de temps après et s’affala sur moi ce qui me fit rigoler… Apparemment, notre petit monstre était bien partie pour un gros dodo.

Je caressai les cheveux de Bailey d’une main.

-Tu es belle… je suis ravi de te voir aussi heureuse… la grossesse te va bien.

Puis elle s’exclama que le bébé avait le hoquet… Je lui donnai ma main pour qu’elle la guide sur son ventre et…

-Oh !

Je sentais comme des petits sursauts.

-En effet ! Je ne savais même pas que les bébés pouvaient avoir le hoquet dans le ventre de leur mère.

Il y eu encore un hoquet et je rigolai.

-Mon dieu, on ne saurait même pas lui faire peur pour le lui faire passer.

J’embrassai Bailey…

-Alors… Est-ce que tu as des idées de prénoms pour notre deuxième petite fille ?

@ Billy Lighter

Le repos des guerriers.

C’était quand Hank et moi pouvions nous poser une fois Hope endormie avant d’aller nous même au lit. Souvent, nous profitions de ce moment pour simplement nous blottir l’un contre l’autre à regarder la télé ou à discuter. Notre petite Hope était encore à cet âge où il fallait constamment être derrière elle à surveiller ce qui expliquait qu’une fois qu’elle dormait, Hank et moi n’avions plus vraiment la force d’entreprendre de grands projets. Malgré ça, jamais je n’aurais voulu changer de vie et même, nous allions sous peu doubler la charge d’amour inconditionnel avec l’arrivé de notre seconde petite fille.

Puis, il faudrait penser à Baby North3!

J’avais rejoint Hank au salon qui s’était posé devant un match de baseball et j’avais pris place tant bien que mal, avec mon gros ventre qui faisait obstacle à tous mes mouvements, contre mon mari pour reposer mon dos et soulever mes jambes lourdes. De me retrouver dans ses bras était toujours le meilleur moment de la journée.

- Oh, c’est gentil ça ! Je me sens vraiment bien malgré les nausées qui persistent. Cette grossesse-là se déroule comme un charme.

J’adorais vraiment pouvoir la vivre étape par étape, ce qui m’avais cruellement manqué à Hope et qui nous avait fait tout préparer à la hâte. Heureusement que notre couple était solide vu comment tout c’était bousculé.

Baby North 2 avait le hoquet et ça me fit rire alors que je prenais la main de mon mari pour la guider sur mon ventre. La sensation était tellement différente que lorsqu’elle bougeait et me donnait des coups de pieds. Là, ça ressemblait à de grosses bulles d’air qui éclataient dans mon ventre. Ça chatouillait et ça faisait mon ventre se soulever.

- Ça lui arrive souvent dernièrement et toujours après le souper. Peut-être qu’elle préférerait que je mange plus léger, le soir !

Peut-être aussi qu’elle n’appréciait pas les énormes portions que j’engouffrais au souper ! Je mourrais toujours de faim rendu le soir et je ne pouvais pas m’empêcher d’en prendre une deuxième assiette, surtout quand c’était Hank aux fourneaux ! Et ce soir, il avait fait ses fameux spaghettis, comment pouvais-je résister ?

- Si tu fais ça, c’est moi qui aurai peur et je risque de faire pipi dans ma culotte ! Tu pourrais essayer de lui parler, on sait jamais.

Tenter de faire peur au bébé dans mon ventre pour lui faire passer le hoquet ne fonctionnerait certainement pas avec lui mais plutôt avec moi. Ma vessie semblait avoir rétrécie à la taille d’un petit raisin sec tellement que je passais mon temps à aller la vider.

Je tournais la tête, contre le torse d’Hank pour le regarder et lui sourire.

- Je voudrais faire comme l’a suggéré Sloan lors du barbecue et ajouté le nom de Robin. Ce serait donc Haley Robin North, si tu es d’accord. Encore un H.

J’avais fait ma liste de tous les prénoms pouvant commencer par la même lettre que celle du prénom de mon mari et du lot, Haley ressortait bien. Et j’aimais bien l’idée d’ajouter le nom du parrain, comme ce fut le cas pour Hope bien que pour elle, ce fut un accident de boisson qui avait conduit à ça. Mais avec le recul et en y pensant bien, cela faisait une belle tradition.

- Si le prochain est un garçon, je parle de Baby North 3, on y mettra le nom de sa marraine. Qu’est-ce que tu en penses, Hank?

Je voyais déjà ça d’ici ! Notre descendance portant fièrement leurs prénoms !

@ Billy Lighter

Je souris à mon épouse quand elle me remercia pour le compliment. Elle confirma que sa grossesse se déroulait comme un charme. Je remis une mèche de ses cheveux derrière son oreille en la contemplant, amoureux comme jamais.

-On a de la chance… Ce n’est pas rien de mener à bien une grossesse, j’imagine. Mais toi, tu le fait bien.

Elle l’avait tout aussi bien fait pour Hope, même si on avait du tout faire dans le rush. Bailey rit de son bébé qui avait le hoquet et pris ma main pour la poser sur son ventre. J’ouvris de grand yeux en sentant la drôle de sensation que ça faisait, comme si le bébé faisait des bulles qui éclataient sur la paroi du ventre de Bailey.

Et je finis par rigoler moi aussi.

-Ça fait vraiment une drôle de sensation ! Je me demande ce que ça fait de porter la vie en soi… Je ne le saurai jamais… Mais quand je vois la douleur de l’accouchement, non merci, je ne suis pas aussi curieux que ça.

J’embrassai Bailey.

-Je laisse ça aux femmes fortes comme toi.

Bailey disait que ça arrivait souvent au bébé, après le souper, d’avoir le hoquet. Je l’écoutais en souriant et en caressant doucement son ventre.

-C’est vrai que tu ne manges pas pour deux, tu manges pour quatre ! Tu es sûre que tu n’attends pas des triplés.

Seigneur, si c’était le cas, ça ferait longtemps que je me serais évanoui en apprenant la nouvelle.

Je proposai de faire peur au bébé pour essayer d’arrêter son hoquet. Mais Bailey répliqua, ce qui me fit bien rire, qu’elle allait pisser dans sa culotte si je faisais ça… C’était vrai qu’elle allait très souvent aux toilettes... Mais avec un petit être qui devait appuyer constamment sur sa vessie, j’imaginais que ça devait jouer.

Elle préfèrerait que je parle au bébé… Mais avant, je lui demandai si elle avait des idées de prénoms… Si je devais m’adresser à ma fille, autant lui apprendre comment elle s’appellerait… Et Bailey de commencer par dire qu’elle voudrait faire comme Sloan l’avait suggéré au barbecue : mettre le prénom du parrain en deuxième prénom, soit Robin…

Je souris.

-Je trouve que c’est une bonne idée… D’autant que Robin est un nom mixte… Et J’aime beaucoup le prénom Haley… Donc, c’est d’accord !

Apparemment, Bailey tenait à ce que nos enfants portent tous mes initiales… Et pourquoi pas ? Et elle me parla du prochain. Je haussai les sourcils.

-Le prochain !

Je rigolai…

-C’est moi qui vais faire pipi dans mon pantalon ! Une grossesse après l’autre, mon amour ! Et j’aime de temps en temps retrouver ma femme avec un ventre plat… Mais si un jour nous avons un troisième et que c’est un garçon, c’est d’accord, ce sera le prénom de la marraine.

Je me penchai un peu et embrassai le ventre de Bailey dans lequel le bébé hoquetait toujours.

-Hey… Haley… C’est ton papa… Calme-toi, mon bébé… Calme-toi… C’est juste maman qui a trop mangé…

J’embrassai le ventre encore une fois.

-Je t’aime, bébé Haley… Comme j’aime ta grande sœur Hope… Et ta maman…

Je regardai Bailey.

-Tu crois qu’elle se calme ?

@ Billy Lighter

Toute blottie que j’étais contre Hank, je souriais alors qu’il jouait dans mes cheveux. J’avais tellement de chance de partager ma vie avec cet homme merveilleux. Il me donnait la force nécessaire pour avancer, les outils pour croire en moi et il m’apprenait à m’aimer moi tel que j’étais avec mon passé sans le trainer. C’était grâce à Hank si cette troisième grossesse se déroulait aussi bien parce que sans lui, je ne serais jamais aussi zen.

- Construire un mini humain ce n’est pas rien mais tout ce que j’ai à faire c’est de l’attendre en caressant mon ventre qui grossit de plus en plus. Et puis tu es là pour m’aider. J’ai beaucoup de chance, ça c’est vrai !

Je guidais la main d’Hank sur mon ventre parce que notre seconde petite merveille du monde avait le hoquet et que la sensation était vraiment unique. Je ne me lassais pas de ces sensations, même les coups de pieds dans les côtes, parce que ça me manquait quand je n’étais plus enceinte. Je n’aurais jamais cru dire une telle chose lors de ma première grossesse.

- Je ne pourrais pas vraiment décrire ce que ça fait mais je pourrais par contre te dire que c’est la plus belle chose que j’ai expérimenté de ma vie. Quant à l’accouchement…

Je rigolais quand Hank avoua qu’il préférait laisser cela aux femmes fortes comme moi puis je redevins plus sérieuse en repensant aux deux expériences que j’avais et combien différentes elles avaient été.

- Et bien, aussi étrange que cela puisse paraître, une fois le bébé dans les bras, on oublie absolument tout. Et heureusement, parce que sinon, aucune femme ne serait assez folle pour recommencer !

Hank trouvait que je ne mangeais pas pour deux mais pour quatre ! Je tentais de prendre un air offusqué mais je rigolais trop pour être crédible.

- Je bâti la descendance North ! Ça prend du carburant pour ça, tu sais !

Je regardais mon ventre énorme en souriant de béatitude avant de rigoler encore, ce qui n’allait pas m’aider à ne pas faire pipi dans ma culotte, quand Hank suggéra de me faire peur pour faire peur au bébé pour stopper son hoquet.

- En tous les cas, c’est à tes risques et périls, si tu essais, je préfère te prévenir !

Qui sait si ça ne me ferait pas perdre prématurément mes eaux ? Nous pourrions tenter l’expérience quand j’atteindrai la barre des trente-huit semaines de grossesse. En attendant, je préférais que mon époux parle à mon ventre. Avec Hope, ça avait été un succès car dès la naissance, elle reconnaissait la voix de son père et était immédiatement apaisé dès qu’elle sentait sa présence tout près d’elle. Hank avait réussi a développer un lien très fort avec notre fille avant même sa naissance ce qui prouvait que la place du père dans la vie de son bébé était autant importante que celui de la mère.

Hank était d’accord pour mon choix de prénom. Je tenais beaucoup à ce que nos enfants aient les mêmes initiales que leur papa et l’idée de Sloan, bien qu’à la base elle l’avait suggéré à la blague, avait fait du chemin dans ma tête au point ou je désirais en faire une tradition.

- Haley Robin North, ça sonne vraiment très bien. J’ai hâte que tu l’annonce à Robin, il va être ému, je le connais maintenant !

Je planifiais déjà mettre le nom de la marraine, si je troisième était un garçon et ça ne manqua pas de faire réagir Hank. Je l’embrassais autant pour le rassurer que parce que ses lèvres charnues et sensuelles me manquaient.

- Bien sûr, un bébé à la fois et je tiens à me remettre en forme entre chaque bébé mais je ne renonce pas à ma grande famille nombreuse. Une toute petite équipe de foot, pas plus, promis !

Je m’esclaffais.

- Mais un à la fois, promis !

Je me replaçais un peu sur le divan pour laisser Hank mieux se pencher sur mon ventre pour parler à notre fille et moi, je caressais les cheveux d’Hank. Ces moment-là étaient précieux, je les appréciais et les chérissais.

- Mouais, elle se calme doucement. Je crois qu’elle se calme assez pour qu’on puisse monter se mettre au lit nous aussi. À moins que tu veuilles finir ton match ?

Mais en ce qui me concernais, je tombais de fatigue et je n’avais rien d’autres en tête que de me retrouver dans mon lit, nue et bien blottie sans les bras de l’homme de ma vie.

@ Billy Lighter

Je souriais à Bailey, lissait ses cheveux entre mes doigts et profitait de son regard plein d’étoile et de sa chaleur aussi… J’avais une main sur son ventre et me disait que tout ça ne devait pas être rien… Mais Bailey était contente que sa grossesse se déroule à merveille et disait que c’était en partie grâce à moi.

-Je ne fais rien de plus que t’aimer du plus profond de mon cœur, ma belle.

Jamais je n’avais aimé comme ça et pourtant, j’avais été marié deux fois avant elle. Bailey guidait ma main sur son ventre en une douce caresse et je pouvais sentir les hoquets du bébé. Preuve que notre deuxième petite fille était bien là, bien vivante et en bonne santé, tout comme l’était Hope.

Mais je préférais tout de même laisser à Bailey l’épreuve de la grossesse et surtout, de l’accouchement ! Et ça fit rire Bailey qui m’expliqua qu’une fois le bébé dans les bras, elle oubliait tout, la douleur, les complications…

-La nature est bien faite…

Je lui souris puis l’embrassai langoureusement. Heureusement pour nous, Hope n’avait pas hérité de mes insomnies que j’avais même étant bébé et une fois qu’elle était au lit, nous pouvions avoir ce genre de moment à nous, à nous chuchoter un peu n’importe quoi, souvent des mots d’amour.

Ça n’empêchait que j’avais du augmenter les rations de nourriture pour le souper parce que Bailey mangeait comme un ogre… Puis après, elle se plaignait quand le gynécologue la pesait, allant jusqu’à fermer les yeux pour ne pas voir le verdict. Mais elle avait une très bonne excuse pour ça : elle construisait la descendance North ! Et ce n’était pas rien.

Je rigolai.

-Ok, je te l’accorde !

N rigola un peu sur la façon de faire arrêter le hoquet du bébé mais Bailey risquait de me pisser dessus si j’essayais. Alors je préférai ne pas tenter l’expérience… Je préférais parler du prénom du bébé et Bailey en avait trouvé un vraiment beau : Haley.

Elle avait hâte qu’on annonce à Robin non seulement qu’il allait être parrain, mais en plus que le deuxième prénom de notre fille serait le sien. Tout comme Hope portait fièrement le prénom d’Howard.

-Connaissant Robin, il risque même d’y laisser une larme… mais ouais, il sera content.

Et Bailey, qui ne perdait jamais le nord, affirma que si le troisième était un garçon, ce serait le nom de la marraine qu’on y adjoindrait… Je fis de grands yeux ! Elle n’avait même pas fini cette grossesse là qu’elle se voyait de nouveau enceinte !

Elle me promit un bébé à la fois pour ne pas me faire fuir ! Et de se remettre en forme après chaque grossesse ! Mais elle tenait à sa famille nombreuse.

-Un… Bébé… à… la… fois !

Je disais ça en touchant son nez de mon index à chaque mot prononcé. Je parlai ensuite à notre fille ou plutôt, au ventre de Bailey… Et mon épouse affirma que le bébé se calmait, assez pour qu’on puisse se mettre au lit nous aussi. Je souris à Bailey…

-Alors allons-y !

Je portai Bailey comme une mariée et la monta comme ça jusqu’à notre chambre. Même enceinte, elle ne pesait pas bien lourd pour moi.

Je m’assis sur le lit, elle sur mes cuisses et pris son visage entre mes mains pour l’embrasser, avant de la débarrasser de son haut et de son soutien-gorge… Je la regardai ensuite dans les yeux et caressai son ventre.

-J’ai quelque chose pour vous deux.

Je plongeai une main dans la poche de mon jeans et en sorti un très long collier avec au bout, un genre de petit grelot. Je le mis au cou de Bailey et le grelot tomba pile sur son ventre…

-Il parait que ça berce les bébés… Que le bruit est aussi comme un jeu pour eux, que ça les apaise.

C’était ce que m’avait dit la vendeuse en tout cas.

@ Billy Lighter

La vie était faite de pleins d’incertitudes, cependant, il y avait une chose dont j’étais certaine; je tenais mon équilibre de ma relation avec Hank. Cela aurait pu croire que c’était un pari risqué, amoché par la vie comme nous l’étions et pourtant ! Pourtant j’étais heureuse comme jamais je n’aurais cru cela possible et convaincu qu’il en était de même pour mon mari.

- Et moi aussi, je t’aime de tout mon cœur !

De tout mon cœur, de tout mon âme, de toutes mes forces !

Je vivais ma meilleure vie avec mon mari, notre fille et ce petit trésor qui grandissait en moi. Cela ne se faisait pas sans petits accros. Il arrivait qu’Hank et moi argumentions, je pense que c’était tout à fait normal, c’est l’inverse qui serait inquiétant mais nous avions évolué et étions capable de discuter sans que ça ne devienne lourd. Puis parfois, même si j’étais complètement épanouie avec mon gros ventre, les nausées du matin ou la lourdeur de mon poids à trainer pouvait devenir handicapant. Malgré ça, et malgré la perspective de revivre les douleurs de l’accouchement, j’embrassais la vie tous les matins comme un cadeau du ciel.

- La nature est bien faite, en effet. Et heureusement que ce sont les femmes qui accouchent !

Parce qu’à en juger quand Hank avait un simple petit rhume, combien il était au bord de la mort sur le divan, agonisant en appelant presque sa mère, s’il devait passer au travers des douleurs de l’accouchement, notre descendance serait terminée avec Hope !

Puis Hank me taquina sur la quantité de nourriture que je pouvais engouffrer en une journée mais j’avais la plus belle des explications ! Je construisais une petite North et ça, ça prenait de l’énergie que je puisais dans la nourriture et mon mari cuisinait divinement bien ! Toutes des bonnes raisons pour ne pas se priver !

- Je devrai courir derrière deux baby North à longueur de journée, même pas besoin d’aller à la gym !

J’avais confiance de perdre mes kilos en trop après la naissance de notre fille. Ça avait quand même bien fonctionné après Hope même si je n’avais pas tout à fait tout perdu.

Quant au prénom de notre seconde fillette, Hank adorait mon idée et j’en étais fière. Je tenais vraiment à ce que nos enfants partagent les mêmes initiales que leur père et qu’on y ajoute le prénom de leur parrain, puisque c’étaient des filles, et au prochain si c’est un garçon, de sa marraine. C’était une idée de Sloan et c’était unique, du moins je le pensais.

- Il sera ému, ça ne fait aucun doute. Il fera un excellent parrain, tout comme Howard l’est pour Hope.

Hank et moi étions d’accord, un bébé à la fois et un temps de repos entre chaque grossesse. Ça me semblait raisonnable. Ensuite, je lui proposais de monter à notre chambre pour se blottir l’un contre l’autre sous les couvertures. Il fallait profiter de chaque répit que nous offrait notre aînée bien qu’ils n’étaient plus aussi rares.

Hank me tenait sur ses genoux et me délesta de mon chemisier et de mon soutien-gorge. J’adorais quand il faisait ça, quand il prenait le temps de s’occuper de moi, de me regarder amoureusement, je me sentais belle et désirable à ses yeux.

- Un cadeau ?

Je le regardais avec intérêt, excitée de découvrir ce qu’il avait trouvé pour le bébé et moi. Il sortit de la poche de son pantalon un long collier avec un petit grelot au bout, je savais exactement ce que c’était…

- Un baby shusher ! Oui, j’en ai entendu parlé et il parait que ça fonctionne aussi bien pendant la grossesse qu’après.

Je regardais Hank, émerveillée que j’étais de sa délicate attention puis ce fut moi qui pris son visage entre mes mains pour l’embrasser avec tendresse avant de poser mon front contre le sien.

- Merci mon bel amour !

Je l’embrassais à nouveau, laissant la passion nous emporter jusqu’à ce que l’on se retrouve allongés sur le lit et nus tous les deux. Je caressais son flanc du bout des doigts jusqu’à sa fesse et retour.

- Tu était le prince que j’espérais, tu es devenu le roi que je souhaitais.

@ Billy Lighter

Nous nous aimions, ça ne faisait aucun doute… Et on revenait de loin, tous les deux. Mais ce que nous construisions actuellement ensemble était la plus belle chose qu’il m’ait été offert par la vie. Une famille. Une famille qui viendrait agrandir la dynastie North, quelque chose de soudé, de fort ! Et jamais aucune de mes autres femmes n’auraient pour m’offrir ce que Bailey m’offrait maintenant, avec tout l’amour du monde.

Dans le divan, nous discutions doucement, tout en nous caressant, en nous regardant dans les yeux. Nous parlions d’amour, de combien la nature était bien faite ce qui nous permettrait d’avoir une famille nombreuse, de la magie que ça représentait.

Bailey me fit rire en disant qu’heureusement, c’était les femmes qui accouchaient !

-Je suis d’accord ! Sans ça, il n’y aurait pas de problème de surpopulation.

Elle me taquina en me parlant déjà d’un troisième enfant, hypothétiquement un garçon auquel on donnerait le nom de sa marraine comme deuxième prénom… Mais je la forçai à me rassurer en la faisant me promettre des pauses entre chaque grossesse…

Quant à ses kilos en trop, elle me fit encore rire.

-Ouais, je crois que courir après Hope et Haley sera suffisant comme sport… De toute façon…

Je la caressai doucement, par-dessus ses vêtements, son ventre, ses seins, jusqu’à ce que ma main arrive dans son cou et que je l’attire à moi pour un nouveau baiser.

-De toute façon, j’aime ton corps tel qu’il est… Et j’ai fait le serment, à notre mariage, de t’aimer jusqu’à ce que la mort nous sépare, quoi qu’il arrive.

Bon, ok, j’avais déjà fait ce serment-là deux fois avant mais jamais avec autant de conviction que je ne l’avais fait pour Bailey… Peut-être parce que nous étions tous deux des âmes blessées… Et ensemble, nous guérissions.

Bailey pensait que Robin ferait un excellent parrain et qu’il serait ému… je lui souris en passant ma main dans ses cheveux.

-Bientôt, il sera peut-être père lui aussi… il y avait une belle alchimie entre lui et Sloan au barbecue. C’est une chouette fille.

J’avais été séduit par la jeune aveugle qui était loin d’être une diva… Et que je savais pour l’avoir vue à l’écran, qu’elle était une artiste hors pair… D’autant plus qu’elle menait la sitcom de main de maître avec son personnage d’Alice ! Et Dieu sait que jouer avec Ian n’est pas toujours facile mais ils avaient une belle complicité à l’écran. J’étais assez fier de mon fils illégitime, en vérité.

Nous montâmes dans notre chambre, profitant du répit que nous offrait Hope qui devait dormir à poings fermés. Je m’assis sur le lit, Bailey à califourchon sur moi et lui enlevai déjà une partie de ses vêtement, pour profiter de ses seins grossis par la grossesse et de son ventre rond… Plus que deux mois avant que je ne puisse faire véritablement connaissance avec notre fille alors que Bailey et elle, pour l’instant, ne faisait qu’un.

C’était le moment de dévoiler le bijou que j’avais déniché pour elle deux… Et Bailey s’exclama de joie…

-On appelle ça un baby shusher ? Je ne savais pas comment ça s’appelait, alors j’ai du décrire ce que je voulais à la vendeuse à la bijouterie… Je savais que c’était le cadeau idéal quand j’ai vu son sourire ému… Apparemment, peu de pères pensent à ce genre de chose, c’est ce qu’elle m’a dit.

Je fis rouler le grelot sur son ventre.

-Il te va à merveille…

Bailey m’embrassa pour me remercier et en moins de deux, nous fûmes au lit, tous les deux, nus comme au premier jour.

Elle me faisait frissonner à me caresser doucement comme elle le faisait, sur tout mon flanc jusqu’à ma fesse et retour… Moi, je lui caressais la joue du pouce et elle me fit une déclaration qui fit briller mes yeux.

-Et toi tu es ma déesse, ma belle. Le plus bel être humain que j’aie jamais rencontrer.

Puis, je l’enlaçai, la pris dans mes bras et la fis rouler pour qu’elle se retrouve sur moi… C’était notre façon de faire l’amour sans que son gros ventre ne soit une entrave. Elle à califourchon sur moi.

-J’ai envie de toi…

Et elle devait le sentir parce qu’alors que je caressais ses seins de mes deux mains, mon sexe s’érigeait entre ses cuisses, ne demandant qu’à ne faire qu’un avec elle.  

@ Billy Lighter

Tous nos petits moments passés blottis l’un contre l’autre venait renforcir la forteresse de notre amour. Ils étaient tout ce dont j’avais besoin pour être heureuse au quotidien pour m’accomplir en tant que mère et épouse. Je profitais des caresses de mon mari, je les lui rendais et ensemble nous rêvions tout en discutant, de la famille nombreuse que je voulais, mais bien sûr, un bébé à la fois ! Je n’avais pas non plus envie de passer le reste de ma vie enceinte.

- Je veux prendre le temps de vivre la première année de mes bébés avant de leur faire un petit frère ou une petite sœur. Qu’ils aient le temps d’être bébé avant d’être promu.

Il y avait aussi m on corps qui subissait son lot de changement ave chacune de mes grossesses. Si l’aspect physique était ce qui pouvait se voir le plus et sembler ce qui me préoccupait le plus, je devais avouer que je voulais aussi prendre soin de ma santé mentale. Je me portais très bien, ma seconde grossesse, celle d’Hope, avait été un charme et je m’étais remise comme une fleur après l’accouchement mais je n’étais pas à l’abri d’une dépression post-partum et dans mon cas, cela pouvait entraîner une dégradation rapide. Hank m’avait sorti de l’enfer, il m’avait accompagné une première fois, peut-être serait-il encore là pour moi si je devais repasser par là mais c’était une question à laquelle je ne voulais pas de réponse parce que je ne voulais pas le revivre.

- J’aime bien ton début de bedon de pré quarantenaire.

Je le regardais avec un petit sourire moqueur. Il avait un peu blanchi cette dernière année et il avait un peu plus les tempes dégarnies mais il n’avait absolument rien perdu de son charme, que du contraire. Hank se bonifiait avec les années, il prenait même en sérénité mais il ne fallait surtout pas le lui dire, un homme fier ! Il avait tout de même sa réputation à défendre.

- Je t’aimerai aussi  jusqu’à ce que la mort nous sépare et au-delà, mon amour !

La famille North s’agrandissait donc un petit peu plus, petit à petit. Déjà avec moi et Hank qui attendions une seconde petite fille et parce que Robin avait admis dans cette famille tissée serrée, Sloan Perry. J’étais d’accord avec Hank pour dire que le courant passait vraiment bien entre eux deux et qui sait ce que l’avenir leur réservait ?

- Je leur souhaite un bonheur comme le notre !

Puis, Hank me porta jusque dans notre chambre dans laquelle il m’offrit un magnifique présent qui allait apaiser Haley alors même qu’elle était encore à l’abri dans mon ventre. L’espèce de son produit par le bijou avait ce pouvoir sur les bébés et en plus, c’était un magnifique bijou.

Je l’embrassais pour le remercier et, dans l’étreinte, on se retrouva enlacés sur notre lit, nus tous les deux et plus amoureux que jamais, puis Hank me guida pour que je me retrouve à califourchon sur ses cuisses, mon ventre ne nous entravant pas ainsi.

- J’ai envie de toi, moi aussi !

Nos corps s’appelaient, se cherchaient et se trouvaient enfin alors que je relevais ma jambe pour venir appuyer mon genou contre la hanche d’Hank, laissant son érection effleurer ma vulve, puis s’insérer entre mes lèvres intimes.  Je donnais quelques coups de hanches pour faire monter l’envie, pour nous titiller et nous rendre dingue de désir. Ensuite, je le pris en main pour le caresser avant de le guider en moi et de commencer de danser pour lui, aussi sensuellement que je le pouvais dans ma condition. Malgré mes rondeurs de femmes enceinte, je me sentais terriblement belle et séduisante, je le voyais dans le regarde que me portais Hank, par la brillance qui illuminai son regard.

@ Billy Lighter

J’approuvai d’un signe de tête quand Bailey affirma qu’elle voulait attendre un an entre chaque grossesse, prendre le temps de s’occuper de chacun de ses bébés avant qu’ils soient promus au rang de grand frère ou grande sœur.

On se caressait, on se regardait, des étoiles dans les yeux tous les deux. Mais je haussai les sourcils quand elle dit aimer mon bedon de pré-quarantenaire !

-Que ? Quoi ?! Je n’ai pas de bedon de pré-quarantenaire !

Bon, allez, peut-être un peu… mais c’était à cause du foot et du baseball, ça faisait boire beaucoup de bières et je ne les assimilais plus aussi bien que quand j’étais plus jeune.

Ça la faisait rire… Et j’aimais quand elle riait, ça voulait dire que tout allait bien. Je me demandais si, quand elle riait, le bébé dans son ventre souriait aussi… Comme si une hormone lui faisait ressentir que quelque chose de marrant se passait.

Nous parlâmes aussi de la famille avec un grand F… Celle que je voyais bien Sloan Perry intégrer en mariant Robin et en lui faisant des enfants elle aussi… Ils seraient tellement heureux ! Du moins, c’était ce dont ils avaient l’air !

On renouvela une partie de nos vœux de mariage, juste avant que je ne la soulève pour l’amener jusqu’à la chambre où je lui offris ce qu’elle appelait un baby shusher. Elle m’embrassa pour me remercier et comme par magie, nous nous retrouvâmes nus, enlacés, juste avant que son corps ne m’appelle et que je ne la mette à califourchon sur moi. Je rigolais parce que de là où j’étais, je ne voyais que son gros ventre et son visage juste au-dessus.

Mais mon rire se changea vite en râles de plaisir quand elle commença à se frotter à moi… Je lui caressai les hanches, les cuisses et allais de temps en temps titiller son clitoris qui était tout gonflé et hyper sensible, d’un doigt… Juste pour la faire sursauter de plaisir…

Puis, quand je fus bien lubrifié, elle me prit en main, me caressa…

-Han… Bailey ! C’est bon…

Je redressai la tête pour la voir me guider en elle et je sentis tout le trajet que je fis, frissonnant, mon sexe tressaillant, jusqu’à être au plus profond d’elle.

Alors on commença à onduler de concert. Une danse sensuelle que seuls les amoureux savent danser… Je caressai ses seins, me cambrai vers l’arrière en gémissant son prénom, encore et encore… Puis elle accéléra le rythme, me laissant le souffle court et je la fis sautiller sur moi… jusqu’à me remettre en position assise pour dévorer ses seins, les caresser, les lécher.

Quand je n’avais pas la tête plongée dans sa poitrine, je la regardai dans les yeux et y voyait un millier de galaxie…

-Han…

Je l’embrassai à pleine bouche avant de mordiller sa lèvre en marmonnant.

-Je vais jouir, Bailey ! Mon amour ! Plus vite !

Et j’y allai plus vite, dans cette course à l’orgasme.

@ Billy Lighter

J’aimais bien taquiner mon mari sur les effets du temps sur son corps. Il vieillissait en beauté et en forme, il n’avait rien à envier à personne seulement, j’aimais passer ma main dans ses cheveux et voir ses tempes légèrement plus sage, sn petit mou de ventre qui n’entrait plus aussi bien dans le pantalon. Rien d’alarmant, juste le passage du temps qui faisait doucement ses marques.

- Tu es tellement beau, mon amour !

Puis on se retrouva dans notre chambre, nus comme au premier jour, entrelacés à se caresser tout doucement, yeux dans les yeux, avant de finalement s’unir, moi installée sur ses cuisses et lui, me tenant par les hanches. Chaque fois que nous faisions l’amour, mon cœur explosait de bonheur car jamais de toute ma vie et de tous les hommes que j’avais connu, je ne m’étais sentie aussi belle et aimé.

Notre complicité était à son apogée au lit, lorsque nos corps s’exprimaient d’eux même. Personne ne me connaissait comme Hank me connaissait et j’aimais croire qu’aucune femme ne l’avait connu tel que je le connaissais moi.

Entre deux soupire d’extase, je lui murmurais combien je l’aimais, jusqu’à ce que ma voix ne soit plus qu’un râle de plaisir. Je m’accrochais au poignet de mon mari en allant aussi vite que ma condition me le permettait. Mes seins, gonflés par la maternité bondissaient, s’entrechoquaient.

- Hank ! Je t’aime ! Je t’aime !

C’est ce que je criais, propulsée par l’orgasme avant de me laisser aller dans les bras de mon mari pour reprendre mon souffle. Dans mon ventre, Haley se faisait aller les petits pieds, peut-être n’avait-elle pas apprécié de se faire secouer aussi fort.

- Regarde mon ventre, Hank.

Je me replaçais pour qu’on puisse mieux voir une bosse passer sous la peau de mon ventre. Ce devait être le petit pied de ma fille. Bien que ce fut ma troisième grossesse, je trouvais toujours aussi étrange de ne pas être seule dans m on propre corps, cependant, contrairement à la toute première fois, j’étais fascinée pas ce phénomène, surtout comme en ce moment, quand on pouvait bien voir les mouvements du bébé.

- Je sens qu’elle va m’en faire voir de toutes les couleurs, cette nuit. Elle va se venger de s’être fait secouer.

Je me relevais pour tirer la couverture par-dessus nous puis j’embrassais langoureusement mon mari tout en passant ma main dans ses cheveux. Je le regardais amoureusement, je pourrais facilement passer la nuit à faire ça, à le caresser et l’embrasser. À le regarder se détendre puis s’endormir et je continuerais de le caresser et de l’embrasser tout en veillant sur ses rêves et en espérant que c’est moi qui le fais sourire, même au pays des rêves.

- Si nous dormions un peu, mon amour ?

@ Billy Lighter

Nous fîmes l’amour comme au premier jour ou presque… avec autant de passion mais en nous connaissant beaucoup mieux… Ce qui fit que l’orgasme fut puissant et bon ! Je me déversai en elle tandis qu’elle criait qu’elle m’aimait, juste avant que nos mouvements se calment…

Puis on se retrouva à nous regarder les yeux dans les yeux et je rigolai… J’étais bien là, au chaud, toujours en elle, couvert de sueur.

Puis elle attira mon attention sur son ventre. On pouvait y voir une bosse se former tu disparaître, puis revenir pour disparaître encore. Les yeux écarquillés, je posai ma main sur le ventre de mon épouse… Je souris…

Puis, je fis rouler le baby shusher  sur son ventre, comme pour bercer le bébé dont elle disait qu’il allait lui en faire voir toute la nuit pour avoir été ainsi secoué… je continuais de caresser son ventre.

-Oh elle va bien finir par s’endormir à se fatiguer à donner des coups de pieds comme ça.

Bailey ramena la couverture sur nous et s’allongea sur moi… Je pouvais sentir son ventre bouger contre le mien et pendant un long moment, je ne fis que regarder mon épouse… Elle était de loin la plus belle femme à mes yeux…

Je remettais des mèches rebelles derrière ses oreilles tout en regardant dans ses yeux les galaxies d’étoiles que notre amour faisait naître en elle. Elle pouvait probablement en voir autant dans les miens…

Puis elle proposa de dormir et je l’enlaçai.

-Très bonne idée… Je suis invité par Robin et Sloan pour parler de leur sitcom demain. Il faut que je sois en forme.

Je l’embrassai langoureusement.

-Et toi, il faut que tu sois en forme pour faire grandir notre petit ange…

Je fermai les yeux mais ne cessai de la caresser.

-Bonne nuit, mon amour !

@ Billy Lighter