Je fais tout mon posssible pour que Luna se sente bien, pour qu'elle se détende. Je n'ai aucune envie qu'elle se sente comme ma mère se sentait lorsqu'elle était avec mon père. Pourtant, le pauvre, j'avais bien eu l'impression qu'il l'avait aimée plus que tout. Il avait toujours été respectueux et gentil avec elle... Mais elle... Je n'arrivais pas à déterminé si elle ne l'avait jamais aimé ou si elle était mal à l'aise avec lui malgré ses attentions. Pourtant, merde, personne ne l'avait forcée à se marier avec mon père.

Tant pis, j'agirais comme mon père, parce qu'il m'avait toujours semblé que c'était la meilleure chose à faire. Et si le problème venait de Luna elle-même et pas de moi, j'apprendrais à la connaître, à savoir ce qu'il faudrait faire. Son regard trahissait une soif de liberté inextinguible, mais aussi une profonde solitude. Et je trouvais ça triste à crevé.

Elle s'était assise sur le lit, me couvrant de baisers. Oubliées, les glaces! Il serait encore temps d'en manger après ou demain. Pour l'instant, c'était Luna que je dévorait des yeux. Son visage fin était d'une douceur que j'avais rarement vue et son regard était plein de désir. Comment j'aurais pu lui dire non? Surtout que moi aussi, j'en avais très envie...

Elle e fis basculer avec elle sur le lit, ce qui e fit rigoler en peu. Mais j'arrêtai et tressailli quand elle se mit à m'embrasser dans le cou. Je fermai les yeux, me laissant faire, sentant qu'elle remontait un peu on t-shirt pour découvrir mon dos. Puis, je basculai encore, m'allongeant à côté d'elle, la serrant contre moi et la laissant enfouir sa tête dans mon cou. Elle semblait avoir trouver là un refuge. Elle y resta un moment alors que je faisais monter et descendre mes mains dans son dos par en dessous de son haut en de douces caresses. Allant et venant, je sentais mes doigts passer et repasser sur l'attache de son soutient-gorge qu'il m'était de plus en plus tentant de détacher.

Je ne rouvris les yeux que lorsqu'elle se décolla un peu de moi pour me regarder dans les yeux. Elle avait toujours ses doutes, mais semblait vouloir s'en débarasser. Il fallait que je l'aide un peu. M:ais Luna prend les devant, m'embrassant doucement, très doucement. Je la laisse goûter à mes lève un moment avant de passer ma langue entre ses lèvres pour bien lui faire comprendre que je la désire.

Quand le baiser se rompt, j'en profite pour lui enlever son haut, doucement. Dès que c'est fait, je l'embrasse à nouveau. D'abord sur la bouche, puis dans le cou. Puis, je l'attire pour qu'elle se mette à cheval sur moi et je m'assieds en la serrant contre moi. Et je continue mon parcours, je suis sa clavicule à coup de petits baisers avant de l'embrasser plusieurs fois, de manières plus appuyée, à la naissance de ses seins toujours retenus par son soutient-gorge.

Ma respiration est plus forte, déjà. Et je sens le désir monter en moi. Je soutiens Luna par les hanche. Mais tout va très lentement, on a aucune raison de se presser, et je ne veux pas lui faire peur.

S'est comme si une petite musique s’immiscer dans ma tete , et quand ça m'arrive j'oublie tout , je ne te lâche plus , je n'en est pas envie , et je croit aussi , pas la force . Parce que fuir pour fuir a chaque fois il en faut de la force , savoir que l'on passe peu être a coté de quelques chose , s'est aussi pour ça d'une certaine manière que j'ai commencer a m'approche d'homme , dont je savais qu'il n'attendez rien de moi . Malgré tout cette règle a changer , au moins un peu depuis quelques temps .

Je me laisse guider , je sais prendre les devant quand il le faut mais que se soit toi qui en prenne le plus me fait du bien , sa me change , tout me change en fait ici . Et je croit que quelques part , cette peur qui m’anime par moment est presque comme nécessaire , je trouve que s'est dans ses rares moments que l'on se sent vraiment vivant , dans tout se que cela veut dire . Une sorte d'adrénaline , il arrive qu'elle soit négative , d'ailleurs je l'est plus souvent vécu comme ça , mais il arrive aussi que se soit agréable , et s'est le cas pour moi .

Pour moi , parce que quelques part je ne sais pas se que tu pense et se que tu ressent , j'aimerais me poser et essaye de voir si je décèle quelques chose , dans ma tete bien sur que pour toi je ne peut être qu'un coup d'un soir , après tout je ne voit les hommes que comme de vulgaire pervers , et cela depuis un peu trop longtemps .

Je sent le désir monter au fil des secondes , de ses secondes qui parfois semblent durée des heures , comme figée , hors du temps . Je vient alors enlever ton haut comme tu la fait avec moi , d'une manière un peu plus lente , lâchant alors ton T-shirt par terre d'un gestes détaché , sa se voit que j'ai moins peur , beaucoup moins, les frissons qui parcourent mon dos ne sont plus ceux causer par mes angoisses .

Je revient passer mes mains dans ton dos , me collant un peu plus contre toi , comme si j'avais besoin de sentir ton corps contre le mien , l'un de mes mains revient alors au niveaux de ta nuque , mes caresses son lente , sensuel , mais aucunement calculé , je laisse mon instinct agir , je ne pense pas que trop pensé peu me servir a quelques chose dans ce genre de situation .

Je ne sais meme plus quoi faire , mettant un peu la tete en arrière avant de venir me mordre les lèvres , je te serre contre moi un peu plus que tout a l'heure , savourant chacun de tes baiser sur ma peau . Sa y est je ne pense plus a rien , mon passé est comme oublier , je sais qu'il va revenir telle un démon vers moi dans peu de temps , mais j'ai réussi a le chassé ne serait ce que le temps que je suis avec toi .

Une silence règne autours de nous , cette chambre , cet endroit comme perdue dans un autres temps , les caresse du vent ne vienne que sur les carreaux mais sont trop faible pour nous parvenir , et seul nos rares soupir casse ce petit silence . Je vient balader mes mains sur ton dos , des caresses parfois comme a fleur de peau comme parfois avec plus d'insistance , mais tout les gestes restes tendre , étrangement doux

J'ai comme cette impression bizarre que le temps s'est arrêté autour de nous. moi qui pense toujours à ce que j'ai à faire le lendemain voir le surlendemain, à ce que je dois faire pour que voitures ou scènes soient prêtes à temps. Tout ça me semble sans importance. Je suis tout aux sensations que me procurent le contact avec Luna, sa douceur, ses caresses. De dehors nous parvient les bribes d'une chanson que je connaissais, Can't Find My Way Home de Blind Faith. Une foi aveugle... C'était ce que j'avais pour Luna en ce moment. J'étais peut-être naïf d'espérer l'avoir toujours auprès de moi le lendemain... Mais si je voulais continuer, il fallait que j'y croie. Les coups d'un soir, j'en avais déjà eu, mais je n'avais jamais aimé ça.

Luna avait fini par enlever mon t-shirt, interrompant un moment mes baiser sur le haut de sa petite poitrine. Et je la sentis frissonner quand elle colla son corps incroyablement chaud au mien. Frissons qu'elle me rendis en faisant descendre ses mains le long de mon dos, m'arrachant un soupir. Quand elle caressait mes cheveux, je penchais la tête, l'appuyant sur sa poitrine. Je me sentais chaud et à l'étroit dans mon jeans, juste en dessous de la ceinture. Et c'est cette sentation qui me poussa, doucement, à dégraffer le soutient gorge de Luna puis à le faire glisser le long de ses bras tout en la regardant dans les yeux.

Une fois ses petits seins nus et dont les pointes témoignait que son désir égalait le mien, je passai mes avant bras derrière son dos, les plaquant contre ses omoplates pour la rapprocher de moi. Tout le haut de son corps était à moi. Son cou, ses épaules, ses petits seins doux et hérissés de désirs. Je gratifiai le tout d'une pluie de baisers avant de m'attarder sur la pointe de son sein droit, l'embrassant d'abord doucement, puis le prenant entre mes lèvres en suçotant un peu puis fit tourner ma langue autour. Quand j'eu fini de jouer avec ce que je ressentais Luna, ce qui me faisait sourire, je remontai pour l'embrasser à pleine bouche.

Spoiler:

Je me laisse guider , ses foutu frissons viennent parcourir tout mon corps , car oui , si je les aiment autant que je les déteste s'est parce que je me rend compte que je suis entrain de craquer . Non , je ne doit pas être comme ça , je ne doit pas m’attacher , je lutte avec mes propre émotions , et sa m’énerve encore plus . Tu doit trouver ça idiot , alors je ne montre rien , enfin je n'en pense pas moins , je me répète encore et encore que je partirai demain , que sa ne sert a rien de se faire des films .

Je me mord les lèvres , fermant les yeux a ton contact , pourquoi se n'est pas pareil que les autres fois , pourquoi s'est milles fois plus beau . Il ni a que mon corps qui se laisse glisser dans cette douceurs , mais mon esprit lui se fait une horrible guerre envers ses souvenirs , cette fois je me mordille les lèvres mais comme pour me punir , je me trouve horriblement pathétique d’être comme ça , ses larmes qui veulent couler depuis des années sont encore une fois contenue , hors de question qu'elle luise sur mes joues , je ne montrerai rien .

Je me bat , encore et encore comme une idiote , si seulement j'avais quitter Londres pour une autres raisons qu'est la mienne , je n'en serait pas la aujourd'hui . Je pense meme que serait la plus heureuse des femmes face a cette situation , mes mains ne lâche pas ton dos , malgré tout je ne veut pas m’arrêter , je ne sais pas si s'est que s'est que je ne le veut pas ou simplement que j'en est pas la force , parce que je me connaît , si je fui encore une fois je m'en voudrait , mon poings viendra fracasser le mur de ma chambre , Lyra me trouvera dans ce sale état , la gueule défoncer par l'alcool , est ce que j'ai simplement le droit de lui faire vivre ça , a elle , ma seule famille , et pour une histoire aussi conne .

Pourquoi cette rage me prend d'un coup , je n'arrive pas a me laisser bercer , comme si une haine m'animé , une haine envers moi meme , ma connerie , mais aussi celle des autres , pourquoi .. pourquoi ... ma vie se résumé a «Pourquoi?» .Non ma vie ne se résume a rien , je ne fait rien en permanence je me laisse vivre attendant que la mort vienne me prendre dans ses bras , je ne veut rien , je ne cherche rien ni personne , et le fait que je me sente a cette instant si faible devant toi alors que je te connaît a peine , s'est ça qui fait remonter toutes cette rancœur .

Je vient saisir tes lèvres , prolongeant le baiser , une chaleurs m’envahis , ce genre de chaleur qui vous étouffe mais dont on ne se séparerai pour rien au monde . Je vient alors passer mes mains dans tes cheveux , en glissant une sur ta nuque pendant que tu t'empare de ma poitrine , je ne peut m’empêcher de pousser un petit soupir , que j’essaye tant bien que mal de camoufler .

Je n'arrive plus a bouger , mais je ne te lâche pas, je n'y arrive pas , comme envoûter . Mais par quoi , ça je ne sais pas encore , je ne sais rien au final , encore une fois je laisse le temps passé , je ne pense pas , s'est mes pensé qui viennent ma harceler , comme se genre de moment qui peuvent rendre fou , des voix vous crie encore et encore vos peurs , vos erreurs , a quel point vous ne valait rien .

S'est cette haine envers moi meme qui fait que je ne supporte plus de ne rien faire , je te plaque sur le coté , pas de manière violente , mais avec un calme étrange , dans un silence étrangement agréable . Je me pose alors sur toi , venant embrasser ton cou , descendant mes baisers de plus en plus bas d'une manière si sensuel que je pourrait ressembler a une sorte de vipère , pas dans le sens négatif , mais avec cet grâce surnaturel qui n'appartient qu'a elle .

Bien que Luna se laisse faire, je la sens étrangement absente. Je faisais pourtant ce que je pouvais pour la concentrer sur moi. Mais je ne la connais pas, je ne connais pas son passé. Comment pourrais-je la rassurer si je ne sais pas de quoi elle a peur? Peut-être qu'elle a peur de ce que je ferai de main, ou de ce qu'elle fera demain. Peut-être qu'elle a peur des hommes parce qu'elle a vécu de mauvaises expériences. Mais je ne peux rien lui prouver pour l'instant, si ce n'est que je ne suis pas violent pour deux balles.

Je pense avoir capté son attention quand elle pousse un petit soupir alors que je m'empare de sa poitrine. Et puis, elle ne bouge plus. Mais avant que je n'ai eu le temps de réagir ou de lui demander si ça allait, elle s'activa, me poussant sur le lit. Elle commença alors à m'embrasser et elle vint embrasser mon cou, mon torse, mes abdos. Je passai une main dans ses cheveux pour l'encourager à continuer comme ça.

Je ne voulais pas la brusquer. Ses hésitations momentanées me faisaient une peu peur et je ne savais pas comment régir. D'autant que je n'étais plus vraiment en état de penser, de réfléchir à ce qui était le mieux à faire.

A un moment, je lui fis doucement signe de remonter en la prenant par les épaules. Je vint embrasser à nouveau ses lèvres d'une manière un peu plus insistante. J'avais envie d'elle, il fallait qu'elle le comprenne, quitte à oublier tout le reste. Mes mains descendirent le long de ses flancs, effleurant les cotés de ses petits seins. Puis, arrivées à son jeans, j'entrepris de le déboutonner. une fois que ce dut fait, je fis descendre doucement son pantalon tout en l'embrassant dans le cou et dans le creux juste derrière l'oreille.

Elle n'avait plus sur elle que sa petite culotte... Et moi, j'en pouvais plus de mon jeans. Mais j'allais lui laisser décider du moment où elle voudrais me l'enlever. On savait jamais qu'elle décide de partir maintenant. Même si je faisais tout pour que ce ne soit pas le cas.

Puis je me décidai quand même à essayer de la rassurer... Juste pour qu'elle ne pense plus et se laisse aller... En espérant que ce que j'allais dire répondrais à ses questions existentielles...

-Hé... Je serai toujours là demain, moi...

Je la regardai dans les yeux et lui souris...

Je me sent nulle de t'imposer mes peurs ainsi , de ne pas pouvoir simplement me laisser allez , une petite voix me crie de me taire , parce que si je m’écouter je te raconterai tout , je voudrait en avoir la force mais je n'y arrive pas . Je me torture mentalement et sa m’épuise , je n'en peut plus de vivre comme ça , de ne plus arrêter de pensé , je le voudrait mais dans ce genre de situation je n'y arrive pas .

Je revient alors goutter a les lèvres , et je me rend compte que je n'est plus envie de m'en passer , est se que je resterai je n'en sais encore rien , pourquoi? Parce que pensé a ce genre de chose me déchire le cœur , je te laisse faire , venant alors couvrir ton cou de baisers , prenant mon temps pour chacun . Je vient alors passer ma main sur la ceinture de ton pantalon , la desserrant lentement , je la pose alors par terre d'un air détaché . Je t’enlève ton bas , ne cessant pas de t'embrasser . Ses frissons ne quitte plus mon corps apeurer, et sans que je m'en rende compte ma main vient serrer la tienne , comme pour me rassurer , pour me répéter que je n'est aucune raison d'avoir peur , je lutte encore et encore , et je vais finir par de plus en pouvoir  , rien que cette idée me terrifie plus . Peu importe a quoi je pense , que se soit pour me rassurer ou pour essayer de comprendre pourquoi je me sent comme ça , j'en revient toujours a un moment a ce stade , celui ou j'ai simplement peur .

Mais tes mots , quand tu me les dits je vient plonger mon regard dans le tient et je n'arrive pas a le quitter , je te fait a mon tour un petit sourire . Je caresse ta joue du revers de la main avec une tendresse infini . Qu'est se que je peut te dire face a ça , je  ne sais pas si j'aurai la force , si … si j'abandonnerai ou non . Je me sent mal , et a cet instant précis sa se voit que je retient mes larmes, non je ne les laisserai pas couler mais rien que le fait qu'elle soit a deux doigts de crée une rivière amer sur mes joues fait que je m'en veut . Cet sensation laisse a nouveau place a une colère envers moi meme , je revient alors t'embrasser , mais cette fois cette rage se sent , je transforme tout ça en une passion , sûrement étrange mais je ne pense pas qu'elle te soit désagréable .

Je ne sais pas quoi dire , je le voudrait mais je doit trouver , arriver a sortir ses mots qui reste encore coincer dans le fond de ma gorge et la je m’étouffe avec , il faut que je les disent sinon je m'en voudrait . Je prend ton visage dans le creux de mes mains quand je rond mon baiser , mon visage est adouci , sa se voit que j'hésite entre ses deux possibilité .

_ Je …

Mais ma voix se coupe , je vient me mordre les lèvres , qu'est se qui m'arrive bordel , s'est pas compliquer . Alors pourquoi avec moi ça l'est , et puis pourquoi je doit t'imposer tout ça , rien que maintenant je suis sur que je te fait souffrir .

_ J'ai peur de rester …

Je n'arrive pas a détourner le regard , je contient mes larmes , j'ai ouvert une boite depuis bien trop longtemps fermer a clé , tout me revient , se ne sont plus que des pensé mais des flash de l'accident avant L.A . Mais je ne montre rien , seul les très légers tremblement de mes mains peuvent te donner un indice sur le fait que je me rappelle de chose que je voulais oublier . En fait je ne te dit pas que je ne veux pas rester , juste que sa me fait peur de le faire , que sa me terrorise meme . Et si je reste sa veut dire quoi au fond , sa veut dire s'attacher , et ce mot je n'arrive meme plus a le prononcer .

Je m'arrête tant je la vois mal à l'aise. Je ralentis le rythme et la regarde dans les yeux. Elle est pratiquement nue et pourtant, je ne deviens pas cinglé. J'ai toujours le contrôle de moi-même. Ce n'est pas parce qu'on a commencé, et qu'on est déjà pas mal avancés, que je ne peux pas revenir en arrière. Je lui dis que je serai toujours là le lendemain, pour qu'elle n'aie pas peur: je ne la considère pas comme un objet, comme quelque chose que j'utiliserais pour le jeter simplement après l'avoir utilisée. Non. Je n'étais pas comme ça, je n'avais pas été élevé comme ça. Parce que j'avais été éduqué par mon père et non par ma mère.

Mais plutôt que de la rassurer, j'ai l'impression que ça la terrifie, ça la pétrifie. Je ne fais plus qu'accueillir ses baisers, les réceptionner alors qu'elle essaye par là comme de se persuader qu'elle peut y aller. Mais il y a trop de peur, trop d'hésitation en elle. Pas de problème. On va beaucoup trop vite. Et si on dois faire ça, je veux qu'elle soit à l'aise. Même si on dois attendre des mois.

Je la repousse doucement pour qu'elle se retrouve allongée sur le flanc sur le lit. Et je me couche moi aussi sur le flanc, une main sous ma tête, lui faisant face. De ma main libre, je repousse doucement les quelques mèches de cheveux qui lui tombent devant les yeux et tente de les coincer derrière son oreille. Mais c'esy plus pour continuer à caresser doucement son visage car ses cheveux ne cessent de revenir devant ses yeux.

Mon visage est paisible, je ne suis pas contrarié. Je suis même peut-être un peu rassuré. Si elle ne voualis faire de moi qu'un coup d'un soir, si c'était moi l'objet ici, elle n'hésiterait pas autant: elle me sauterait, point barre, sans autre forme de procès et me laisserait dormir le lendemain pendant qu'elle partirait en catimini...

Je déposai un baiser doux, mais sans arrière pensée sur les lèvres de Luna.

-On est pas obligés de faire ça comme ça.

Je souris, un peu moqueur en pensant au reste de la journée qu'on venait de passer.

-Tout ne peut pas être comme dans ces films à la mords-moi-le-noeud.

J'attendis quelques minutes, ne faisant que l'admirer, admirer son visage un peu trop fin, ses yeux un peu trop grands, ses seins un peu trop petit, en me disant que tout ce qu'on pouvait considérer comme des défauts chez elles quand ils étaient pris à part, faisait d'elle une déesse lorsqu'ils étaient mis ensemble. Puis, je finis par murmurer.

-Qu'est-ce qui te fait peur?

Comment réagir face a ce genre de situation, cette étrange tendresse dont je ne sais plus rien, comme si j'avais tout oublié, oublié se que s'était de tenir a quelqu'un, et d’être avec lui autrement qu'un vulgaire instant. Je n'arrive plus a rien faire, je vient seulement caressé ta joue du revers de la main d'un air triste mais horriblement tendre, comme une sorte de bonheur que je n'arrive pas a accepter, pourquoi je suis ronger ainsi, pourquoi je n'arrive plus a bouger, suis je idiote a ce point. La seule chose que j'arrive a faire s'est de venir dans tes bras, poser me tête dans le creux de ton cou comme pourrait le faire un animal apeurer, et toi qu'est se que tu en pense de tout ça, de moi, de ma pauvre connerie ...

Mais je ne peux simplement pas resté infiniment cacher, bloquer ainsi, je prend ton visage entre mes mains et un sourire discret mais bien présent se li sur mes lèvres, posant mon front brûlant contre le tient, je ne cherche meme pas a savoir pourquoi j'ai si chaud, cette sorte de chaleur que l'on sent quand seul la peur cohabite avec notre corps. S'est vrai que tout ça démarre comme dans un mauvais film, et s'est surement aussi pour ça que mon cœur se serre , parce que je n'est pas l'habitude que tout soit aussi ... parfait ... ? Non se n'est pas tout a fait ça mais au final se n'en est pas si loin, se qui casse cette étrange harmonie s'est moi, l'idiote de service qui n'arrive meme pas à lutter avec ce qui la hante depuis autant d'années, fuir encore et encore et au fond oublié d’être vraiment heureuse, est ce que c'est ça ma vie ? ...

_ Abel ...

Mais encore une fois aucun mot ne sort de ma gorge, ses mots amers qui me brûle de l’intérieur, je n'en peux plus et d'horrible larmes voudrait couler sur mes joues mais, je me suis faite cette promesse, celle de ne plus jamais montrer aucune faiblesse devant quelqu'un et a mes yeux je suis déjà bien assez faible devant toi si jamais je flanche je ne me le pardonnerai pas. Je croit que je suis un peu trop cruelle envers moi meme , meme beaucoup trop mais faire autrement m'est pour le moment impossible.

Si je n'arrive meme plus a te dire se qui me terrifie s'est parce que je n'est pas la force de tout dire, le simple fait de pensé à ma vie avant L.A me bloque. Si je parle je ne vais plus pouvoir m’arrêter mais, je ne veux pas t'infliger ça , si je me confie et que tu fui, qu'est se que je ferait ... Rien, je continuerai ma vie mais je me sentirai encore plus mal qu'avant, et parler ainsi je ne pourrait plus jamais le refaire . Alors a quoi bon espérer de toi quelques chose ...

Malgré cette peur je n'arrive pas a détourner le regard et ce sourire qui se veux rassurant autant pour toi que pour moi ne me quitte pas. Et une sorte de petite voix presque inaudible aime me murmurer de tenté le tout pour le tout, qu'elle connerie de suivre ce genre de voix, mais si je l'avais écouter un peu plus je me serait surement épargner pas mal de souffrance .

_ Si je m'attache a toi ... et .. que je te perd je ..

"Je ne m'en remettrait pas" , voila se que je voulais te dire mais je n'en est pas la force. Quand je te dit ça, sa se voit que s'est bien au delà d'une simple rupture , qu'un mort se cache derrière tout ça. Je vient posé un léger baiser sur tes lèvres avant de me reculer, je te fui , me posant sur le lit en te tournant le dos, en fait je n'est envie que d'une chose c'est de continuer , allez plus loin et arrêter d’être comme ça, de trop pensé.

_ Tu croit qu'ont a seulement une chance ... ?

Oui parce que moi je me rend compte que ses conneries que la plupart garde pour eux en attendant que le temps passe je n'arrive pas a les enfouit en moi , je doit les dire sinon je n'arrive pas a avancer. Rassure moi ou dit moi simplement que se n'est pas le cas, se n'est pas grave, en fait autant tout arrêter ici si au fond de nous ont sais que sa n'a pas d'avenir, mais, peu etre que si si on arrive a se dire que sa a un sens on arrivera a quelque chose, au moins un peu.

Je n'arrive meme plus a te regarder mais, ce sourire idiot ne me quitte pas , s'est quoi ce genre d'émotion déjà, ha oui une sorte de bonheur insouciant et incroyablement idiot, mais des gens serait prêt a tuer pour ne ressentir ne serait ce qu'une fois ce genre de chose, alors que moi la seule chose que j'arrive a faire s'est te mettre mal a l'aise, t'emmerder avec mes questions et mes doutes que la plupart des autres femmes aurait camoufler ...