Que l’on aime ou non le couple de nouveaux mariés, on ne pouvait mentir en prétendant s’ennuyer à leur réception ! Tout était parfait, dans les moindres détails. Je ne trouvais pas la moindre faille si ce n’était qu’aucun thé n’était proposé mais nous n’étions pas là pour savourer des Amaretti au citron, mais pour boire du champagne et célébrer un mariage.

Il y avait plusieurs collègues de Timmy, des confrères de MTI avec qui nous avions partagés la table pendant le diner. Les conversations avaient été amusantes et divertissantes, loin de l’étiquette guindée à laquelle je m’étais attendue. Il faut dire que plusieurs avaient apprécié casser du sucre sur le dos de Ricci en parlant de ses extravagances. On sentait, même en un soir aussi festif, que la compétition était toujours la ligne maîtresse.

Le repas était terminé et j’avais mangé avec gourmandise.

La pièce montée allait être servi plus tard ce qui me paraissait être un choix judicieux. Ainsi donc les invités auraient le loisir de digérer le copieux repas avait de s’empiffrer de gâteau. Et parlant de gâteau, je ne devais pas oublier ma promesse faite à Howard Stone !

Timmy se leva et m’offrit son bras pour que nous puissions marcher un peu et pourquoi pas, nous diriger vers la piste de danse. Pour l’instant, il ne s’agissait pas d’un groupe sur scène mais d’enregistrement de musique faites pour danser en étant rapproché de son partenaire.  J’aimais bien danser avec Timmy qui maitrisait cet art à la perfection. Je le laissais me guider, mes yeux plongés dans les siens et, à force de faire le tour de la piste de danse, j’eu vite l’impression d’être dans un manège.

- M’accompagnerais-tu à l’intérieur ? J’ai peur de m’y perdre… J’ai abusé un peu du champagne, je le crains.

Je ricanais en restant bien appuyer contre Timmy. L’idée de me passer un peu d’eau fraîche sur le visage était tentante. Et je devais avouer que je mourrais d’envie de visiter la villa qui, de l’extérieur, était à couper le souffle. Il était fort à parier que l’intérieur devait être encore plus spectaculaire.

On se dirigea vers la villa non sans s’arrêter de nombreuses fois soit pour admirer la sculpture de glace, soit pour rigoler de la tête de l’âne, à la petite ferme. Cette réception avait dû coûter vraiment beaucoup, beaucoup d’argent !

- Je n’ose même pas imaginer combien de centaine de millier de dollars ils ont investis dans cette réception ! Tu imagine combien de gens dans le besoin nous aurions pu nourrir et vêtir pour une année avec tout cet argent ?

J’étais plus pragmatique, moins exubérante que le couple. Je ne serais jamais capable de mettre autant d’argent pour épater la galerie. Mais c’était le leur, ils ne l’avaient pas volé et donc, ils étaient libres d’en disposer comme bon ils le souhaitaient.

À l’intérieur, je me sentie presque comme dans un monde à part. La fête se tenant dans le jardin, c’était beaucoup plus tranquille dans la maison. Le bourdonnement incessant des rires et des éclats de voix me semblait bien lointain et je n’allais pas m’en plaindre.

- Tu es déjà venu ici ?

Timmy et Daniele n’étaient pas amis alors je me doutais que ce n’était pas ici que mon amoureux trainait le plus souvent.

- Tu n’as pas envie de visiter un peu ? Fouiner… pour s’amuser ?

J’avais comme une petite envie de délinquance, là, tout de suite !

@ Billy Lighter

La réception de Daniele Ricci était à l'image de son ego surdimensionné. Tout était inutilement immense ou exagéré. Les tables, la décoration, les activités pour les enfants… Rien ne respirait la classe et la sobriété mais bien la démesure totale.

Ce n'était point mon genre de fête ou de décoration bien que j'avais salué l'idée des petits concerts d'artistes en vogue. Ainsi, j'avais encore pu voir à quel point ma musique de la jeune Olivia Cortez était surcotée. Quant à The Lightening, on aurait dit un groupe tout droit sorti d’outre-tombe qui avait fait trois chansons avant de retourner au cimetière.

Cela ne m'étonnait point car il s'agissait des protégés des mariés.

Heureusement, j'avais Lizzie avec qui discuter et traverser cette fête. Nous avions partagé notre table avec d’autres manager de MTI, lors du repas et ça avait été fort plaisant. Personne n'avait de bons mots pour Ricci à notre table et si j'avais toujours une attitude contenue, je m'étais, quelque fois, laisser aller à rire.

Ensuite, Lizzie voulu prendre place sur la piste de danse alors que le groupe suivant n'était pas encore monté sur scène et que de la musique sur bande passait. J’avais accepter de danser un peu.

C’est un peu avant la montée de Ricci et Victoria Hunter sur scène que nous nous arrêtâmes de danser car Lizzie souhaitait faute une pause à l’intérieur. J’avais souri.

-Oui, je t'accompagne.

Je l'avais laissé se tenir à moi et nous avions avancé vers la villa non sans s'arrêter quelque fois devant les diverses activités et décorations qu'offraient la villa Ricci en ce jour.

-Il est évident qu'ils ont dû débourser une très grande sommes mais ce genre de personne se fichent complètement de la misère dans le monde. Ils ne font des dons à des œuvres de charités qu'à certains événements pour se faire bien voir.

Ricci n'était point réputé pour être un homme de charité sauf à certaines occasions bien précises.

Nous étions arrivé à l'intérieur où le bruit se faisait moins entendre. La villa était immense et décorée d'objet divers et certainement coûteux.

-Non, je ne suis jamais venu. Je n'ai jamais pris part à aucune fête chez Ricci.

Je n'en avais jamais eu l'envie. Surtout que Ricci était mon rival et qu’en venant à ses fêtes, j'aurais eu l'impression de faire tourner son business.

Lizzie était, ce soir, d'humeur joueuse et souhaitait fouiner. Je commençais à connaître ce petit côté rebelle dans le chef de la femme que j'aimais. Et, ce soir, j'étais d'humeur festive et tout aussi mesquine qu'elle.

-Oui, cela m'intéresse. Commençons par les endroits les plus intéressants.

Si jamais je trouvais quelque chose de compromettant, je pourrais toujours en parler à Amon.

J'avais souri d'un sourire en coin et je m'étais avancé vers l’escalier qui menait à l'étage.

-Pourquoi ne pas commencer par la chambre des maîtres ?

J'avais fait attention à ce que personne ne nous vois monter. Je n'avais aucune idée d'où se trouvait la chambre des Ricci mais nous avions le temps de chercher.

Une fois à l'étage, j'avais pu découvrir un grand couloir avec plusieurs portes.

-Espérons que personne ne se trouve dans l'une de ces pièces. Il y en a tellement...

J’avais parlé à voix basse afin qu'on ne m'entende point à l’exception de Lizzie.

@ Billy Lighter

J’avais clairement abusé du champagne mais pas encore assez pour perdre le contrôle. Disons simplement que mon état avancé me donnait des idées que je n’aurais même pas osé effleurer d’esprit en temps normal. J’avais demandé à Timmy de m’accompagner à l’intérieur de la villa sous prétexte que j’avais peur de me perdre mais en fait, je voulais fouiner un petit peu pour rire et commenter encore davantage l’exubérance du couple nouvellement marié. En voyant la quantité d’alcool offert aux invités, la richesse des décorations et la diversité des installations et la qualité du repas servit, on pouvait facilement se rendre compte que le couple vivait avec un besoin oppressant du tape à l’œil.

Se faire voir et se faire envier pouvait être leur devise.

Moi, ça ne m’impressionnait pas mais je pouvais cependant dire que j’appréciais le soucis du détail et admettre qu’ils avaient fait en sorte qu’il y ait de tout pour tout le monde. Je trouvais simplement triste de voir autant d’argent investit sur une seule et même réception alors qu’avec le tier de ce budget, nous aurions pu acheter un meilleur appareil médical ou venir en aide a des familles à faibles revenus sur plusieurs mois. Cela dit, le couple Ricci n’avait pas volé son argent alors il était libre d’en disposer comme bon lui semblait.

L’intérieur de la villa était à l’image du reste.

Riche et raffiné.

Comme je l’avais deviné, Timmy n’était jamais venu ici alors c’était le moment ou jamais de farfouiller dans le camp ennemi. Je lui en fis la proposition et il l’accepta, un sourire joueur sur ses lèvres. Nous grimpions donc à l’étage et Timmy proposa la chambre des maîtres.

- La chambre des maitres, carrément ? Serais-tu entrain de me faire une proposition indécente ou bien espères-tu découvrir les penchant travestit de Daniele ?

Je l’avais embrassé avant de l’entraîner dans le couloir et découvrir plusieurs portes.

- S’il y a des gens, on s’excusera en prétendant chercher les toilettes.
À mon avis, la chambre des maîtres ne devait pas être la première après l’escalier. Trop passant, pas assez près du jardin. Elle devait avoir sa propre terrasse donc, être plus au fond du couloir. Je marchais en me dirigeant vers la porte le plus loin mais ça ne m’empêchait pas d’ouvrir d’autres portes au passage et regarder à l’intérieur.

- Autant de chambre et si peu de résident dans cette maison. Il doit y avoir un intercom pour se parler de pièce en pièce !

J’ouvris une autre porte et à moins de me tromper, cela devait être la chambre des maîtres, la pièce que Timmy voulait voir. La robe que portait Samantha lors de la cérémonie était suspendu à un cintre à la porte d’un des placards. Sauf si le couple faisait chambre à part, c’était la leur.

- Je crois que nous y sommes.

C’était une pièce immense avec un lit tout aussi immense. Selon moi, nous pourrions y dormir deux ou trois couples et ne jamais manquer d’espace. Bien sûr, je ne résistais pas à l’envie de m’assoir sur le matelas pour en tester le confort. J’invitais Timmy à m’y rejoindre d’un mouvement de mon index.

- Mon rhumatologue critiquerait sévèrement ce matelas en disant qu’il est trop mou mais moi, j’ai l’impression d’être percher sur un nuage !

@ Billy Lighter

L'alcool ainsi qu'une envie commune de faire notre propre visite de la villa Ricci avait ramener à la surface quelques envies de ma part de transgresser quelques règles. Il ne faut pas croire que je suis coincé. Obséquieux, certes, mais point coincé. Amon sait que je sais m'amuser à ma façon et si cela pouvait être au détriment d'un rival, cela était d'autant plus excitant.

Ainsi, j'avais proposé que l'on fouine dans la chambre des maîtres. Tant qu'à transgresser les règles autant le faire jusqu'à bout. Cela apprendra à Ricci d'inviter, dans sa demeure, des gens qui ne lui voulaient point du bien. C'était un risque qu’il avait pris et nous allions le punir de cette façon.

Lizzie cherchait à savoir qu’elle était l'idée que j'avais derrière la tête et ceci m'avait fait sourire tant elle avait raison sur les deux points.

-Les deux. La chambre des maîtres est un choix judicieux pour atteindre ces deux buts.

Elle n'avait embrassé et nous avions pénétré dans ce couloir criblé de portes. Lizzie avait une excuse toute trouvée si jamais on venait à nous surprendre ici. Décidément, elle ne devait point être à son coup d'essai.

-Je vois que tu as une certaine expérience pour trouver des excuses. Serait-ce une influence de Stone?

Ce n'était point un sarcasme. J'avais dit cela sur le ton de l'humour.

Lizzie avait regardé dans plusieurs pièces remarquant un grand nombre de chambres. A se demander à quoi toutes ces chambre servaient.

-L'interphone me paraît, en effet, indispensable. Ricci est souvent saoul, je me demande bien comment il arrive à retrouver sa chambre, le soir venu...

Nous arrivâmes dans ce qui me paraissait être la chambre des maitres. Elle était bien plus grande que les autres et on pouvait y retrouver la tenue de Samantha.

Tout ici, était exagérément grand. Ricci était petit, il n'avait point besoin d'un lit si grand sauf s’il n’invitait pas que sa femme dans son lit. Connaissant Ricci, ceci ne m'étonnerait point.

J'avais ouvert un grand tiroir d'un bureau et c’est sur une bouteille entamée de whisky que j'étais tombé. Ceci n'était point étonnant non plus.

J’avais, ensuite et à son signe, rejoint Lizzie sur le lit et j'avais ri a sa réflexion.

-C'est, en effet, très confortable. J’imagine que le matelas doit être excessivement cher.

J'avais regardé Lizzie d'un regard malicieux avant de l'embrasser doucement. J’avais accentué mon baiser tout en allongeant Lizzie sur le lit du couple Ricci.

J’avais brisé le baiser pour la regarder.

-Cela serait idiot de ne pas en profiter.

Je l'avais embrassé à nouveau tout en passant ma main dans le décolleté de sa robe. Cela ne faisait que rendre nos baiser plus fiévreux alors que bientôt, je réussi à extraire Lizzie de sa robe alors que je n'avais plus ma chemise.

-Ne vas pas raconter cela à Stone...

J'avais dit cela avec un petit sourire.

@ Billy Lighter

Timmy et moi étions tous deux de nature conservatrice mais de toute évidence, une fois l’alcool absorbée, nous étions capables d’innover et de faire des choses qu’en temps normal, nous ne penserions même pas faire. Mais il n’y avait point de mal à visiter une maison remplis de convives, n’est-ce pas ? Et si jamais on se faisait surprendre, ou que nous surprenions des gens, j’avais une excuse toute prête.

- Non, aucune influence de Stone. Je dirais plutôt que c’est l’alcool qui parle.

Qui me fait parler comme Howard Stone ?

Cette maison était tellement grande et il y avait tellement de portes que je me demandais s’il n’y avait pas un interphone ou alors, une carte affiché derrière les portes des chambres, comme dans les hôtels, pour nous aider à se diriger. Timmy était d’Accord avec l’idée de l’interphone et souligna l’alcoolisme du manager phare de BSC.

C’est ainsi que l’on se retrouva dans le chambre des maitres du couple nouvellement marié à la recherche de l’introuvable. Pour être tout à fait honnête, ce n’était qu’un prétexte pour se trouver un coin où nous pourrions nous isoler et plus, si affinité.

Et affinité, il y avait !

Je n’eu pas besoin d’insister pour inviter Timmy à me rejoindre sur le lit pour en tester le confort. Nous échangeâmes un baiser tout en douceur qui accentua avec l’envie d’aller plus loin encore. L’idée de se faire surprendre était excitante !

- En effet, ce serait idiot de s’en priver…

J’avais ensuite déboutonné la chemise de Timmy puis j’avais glissé mes mains sur son torse en remontant sur ses épaules pour l’en débarrasser alors qu’il ne se gênait pas pour entrer dans ma robe pour finalement, me la retirer complètement. Dans ma tête, j’entendais une sonnette d’alarme qui voulait me ramener à l’ordre, ce n’était pas raisonnable ! Mais, avais-je le droit pour une fois de ne pas l’être ?

En tous les cas j’en avais très envie et Timmy aussi, de toute évidence. J’avais la main sur son sexe et je le caressais au travers de son pantalon en poussant quelques soupires de plaisir, en ricanant doucement et en lui chuchotant qu’il était hors de question que je raconte cela à Howard Stone !

J’ouvris le pantalon de Timmy et j’y glissais ma main. Nous étions loin du sexe chaste, mais non pas moins excitant, que nous avions partagé déjà avant ce soir. Ce devait être l’effet de l’alcool et l’influence de la demeure, connue pour être un lieu où les fêtes étaient souvent plus prétextes à se laisser aller aux plaisirs de la chaire. Du moins, c’était si je pouvais prêter foi aux commentaires des autres managers de MTI installés à notre table et qui ne portaient pas Ricci dans leur cœur.

Je me redressais pour aider Timmy à se débarrasser de son pantalon et de son boxer puis je retirais moi aussi le reste de mes vêtements la lingerie en dentelle que je portais avec l’idée de séduire Timmy lors de notre retour à la maison. Il ne l’aura pas admiré longtemps et plus tôt que prévu mais je savais que ce n’était pas ce que je portais, mais ce que je cachais en dessous qui l’intéressait. Puis je grimpais à nouveau sur le lit et m’installais sur les cuisses de Timmy, l’invitant à se redresser pour l’embrasser alors que nos sexes flirtaient dangereusement, se frottant l’un à l’autre jusqu’à ce que, le désir étant plus fort, nous ne fassions plus qu’un.

@ Billy Lighter

Nous n'avions certainement rien n'à faire dans ce couloir, cependant, l'envie de fouiner et transgresser les règles était très forte.

Pour cela, Lizzie avait une excuse et cette propension à trouver les bonnes excuses ne venait point de Stone et de l'alcool. Je préférais cela. Je préférais que ça soit Lizzie qui influence Stone et non l'inverse.

Nous avions fini par atteindre la chambre des maîtres qui était immense. Certains appartements faisaient cette taille voire moins. Elle était à l'image du couple Ricci et du reste de la villa.

J'avais fouiné dans un tiroir pour y trouver de l'alcool, le péché mignon de cet alcoolique de Ricci. J'avais fait une remarque avant de me laisser aller à rejoindre Lizzie dans le lit du couple. Un lit plus que confortable et dont il serait difficile de se priver.

Ce n'était point mon genre de transgresser les règles à ce point mais ma rivalité avec Ricci me poussait dans mes plus bas instinct et c'était sans vergogne que nous nous embrassâmes dans ce lit qui n'était point à nous.

J'avais dénudée Lizzie laissant place à la dentelle qu'elle avait sous sa robe et ça m’arracha un petit sourire alors qu'elle caressait mon torse qu'elle avait aussi, dénudé. Nos baisers se firent plus enflammés et goûter l'alcool hors de prix que nous avions bus. Cependant, je m'étais laissé aller à lui dire qu'elle ne devrait pas raconter ça à Stone alors que j'avais laissé échapper un soupire de plaisir quand Lizzie s'était mise à caresser mon sexe à travers mon pantalon.

Elle n'allait point dire un mot de tout cela à Stone et je lui faisais entièrement confiance.

Elle avait ouvert mon pantalon et nous nous en débarrassent assez vite étant donné que ses caresses ne faisaient qu'intensifier mon désir pour elle. Nous avions fait de même avec sa lingeries nous mettant tous les deux à nu dans cette endroit qui n'était point à nous.

Le moment, par contre, était à nous et les ondulations de Lizzie sur moi, alors que nos sexes flirtait, me faisaient légèrement gémir alors que je m'étais redressé afin d'embrasser langoureusement Lizzie.

Nous ne fîmes plus qu'un très vite, Lizzie ondulant sur moi délicieusement. Nous voulions profiter du moment alors nous gardions un rythme tolérable pour nous deux. Je venais de temps à autre l'embrasser où caresser sa poitrine dont ses tétons durcis témoignaient de son plaisir.

Les draps devenait de plus en plus froissés à mesure où nous bougions jusqu'à-ce que le plaisir me fasse nous retourner, moi au-dessus de Lizzie. Nous allions plus vite et je venais butter au fond de son intimité sensuellement alors que la pièce s’emplissait de nos gémissements de plaisir.

-Lizzie...

Je gémissais cela cherchant à faire durer le plaisir en cherchant de temps en temps ses lèvres jusqu’à-ce que l'orgasme me prenne en traitre alors que je vins en elle sans me retenir de gémir plus fort et sans m’inquiéter de si quelqu’un était dans le couloir et pouvait, donc, entendre des sons venir de la chambre des maitres.

@ Billy Lighter

Le moins que nous pouvions dire était que la chambre des maîtres de la villa Ricci était inspirante. Il ne nous fallu pas longtemps pour nous retrouver au lit et délesté de quelques vêtements. Jamais de ma vie je n’aurais osé me laisser aller à faire l’amour alors que les chances de nous faire surprendre était beaucoup trop élevées. Mais ce soir, avec Timmy qui se montrait tout aussi joueur que moi, j’oubliais ce côté conservateur de ma personnalité et je goûtais au plaisir de la clandestinité.

C’est donc rapidement que la chemise de Timmy alla retrouver ma robe au sol et que nous nous caressions sans pudeur tout en s’embrassant passionnément. Je crois que je pouvais affirmer n’avoir été jamais autant amoureuse de toute ma vie alors que notre relation était encore toute nouvelle. Quelque chose me disait que Timmy était lui aussi, tout autant attaché que moi mais que lui comme moi, craignions d’être trop rapide.

Peut-être qu’après cette aventure en pleine réception de mariage changera quelque chose, qui sait ?

Nos caresses se faisaient de plus en plus fiévreuses, j’osais même caresser le sexe de Timmy par-dessus son pantalon avant le l’ouvrir et d’y glisser ma main pour accentuer son plaisir, et le mien, bien évidemment !  Puis vient le moment où je ne pouvais plus, et ne voulais plus attendre plus longtemps pour vraiment concrétiser nos actions. Je m’installais sur ses cuisses pour le chevaucher. Je m’accrochais à lui en passant mes bras autour de son cou tout en ondulant des hanches et en l’embrassant autant que j’en avais envie entre deux gémissements de plus en plus sonores.

C’était tellement bon, tellement excitant et surtout très différent de ce que nous avions vécus jusqu’à présent, du moins moi, de mon côté personnel, avec Timmy ou les quelques rares hommes que j’avais connus avant lui.

Timmy nous fit changer de position en m’allongeant sur le matelas, il aimait bien se montrer un peu autoritaire et ça me plaisait bien. Je le regardais, amoureusement tout en caressant sa joue alors qu’il donnait un nouveau rythme à nos ébats en allant et venant en moi de plus en plus vite. Je cru fondre de bonheur quand il murmura mon prénom avant que nous soyons foudroyés par l’orgasme. Je m’accrochais d’une main au drap de satin et de l’autre, sur le bras de Timmy dont les muscles se contractaient alors qu’il se supportait au-dessus de moi.

- J’ai crié plus fort que la musique…

Nous ne pouvions pas nous éterniser dans cette chambre, plus le temps passait, plus le risque de nous faire surprendre augmentait mais je voulais tout de même prendre le temps de rester dans les bras de Timmy, de le regarder et le caresser tendrement pour que ce que nous venions de vivre ne s’évapore pas trop rapidement.

- Demain matin, je ne voudrai pas croire que nous avons fait l’amour dans la chambre de Daniele Ricci.

Pas que j’en avais honte, mais parce que la chambre de Daniele et Samantha est un peu loin de la mienne ou de celle de Timmy, là où nous devrions être pour ce genre de chose. J’étais heureuse d’avoir transgresser les règles avec lui, d’avoir vécu un si beau moment qui resterait gravé dans ma mémoire.

- Est-ce qu’il est trop tôt pour te dire que je t’aime ?

@ Billy Lighter

Nous goutions à l’excitation de l’interdit dans le chambre des Ricci. Nous profitions de leur lit en redécouvrant nos corps d’une nouvelle façon bien plus torride que ce que nous avions fait depuis le début de notre relation qui, petit à petit, se construisait.

Nous osions plus pris que nous étions pas le goût de l’interdit. A chaque instant nous risquions de nous faire prendre mais cela avait peu d’importance. Certes, si cela arrivait, les risques que cela finisse dans le presse people était grand, cependant, j’avais envie, ce soir, de vivre dangereusement ce qui était loin d’être dans mes habitudes moi qui avait l’habitude de tout calculer.

Cependant, ce soir, je ne calculais rien. Je voulais simplement profiter de ce moment avec Lizzie qui était encore plus enjouée que moi. Nous ne faisions désormais qu’un alors que nos gémissements se faisaient de plus en plus entendre sans que nous ne nous retenions alors que nous aurions sans doute dû.

Le regard amoureux que Lizzie ne faisait qu’amplifier le plaisir du moment alors que ses cris finirent pas remplir la chambre sans que je ne lui dise d’y aller moins fort. Je ne voulais point qu’elle s’arrête. Je voulais que tout cela continue alors que mes vas et vient étaient plus rapides.

L’orgasme nous avait frapper et Lizzie s’accrocha à mon bras déjà contracté par le plaisir de l’instant. J’étais resté là après tout ceci en souriant et profitant de l’expression comblée de Lizzie qui avait dit avoir crié plus fort que la musique ce qui m’avait fait rire. Il était bien rare quand je riais comme cela.

-Et bien si c’est le cas, je devrais peut-être t’engager comme chanteuse.

C’était une blague, bien entendu. Mais tout cela nous avait ramené à une certaine réalité et, désormais, nous savions que nous ne pouvions demeurer longtemps ici bien que nous profitâmes encore un peu l’une l’autre par des baisers et des caresses. Nous ne devions quand même point pousser notre chance trop loin.

Lizzie était certaine que demain, elle aura du mal à croire que ce que nous venions de vivre était bien réel. Cependant, cela l’était.

-Pourtant, nous l’avons bien fait.

Nous allions garder cela pour nous deux. Cela sera ce genre de moment qui ne sera qu’à nous. Un moment qui poussait Lizzie à certaines déclarations. J’avais caressé sa joue.

-Je pense qu’il n’y a pas de moment précis pour dire cela.

Je l’avais embrassé tendrement pour me lancer avant elle afin de la rassurer.

-Je t’aime, Lizzie.

C’était le cas. Je l’aimais tendrement et cet amour grandissait chaque jour moi qui avait fermé mon cœur à ce genre de chose, il se rouvrait doucement à mesure où nous partagions des choses Lizzie et moi.

Nous avions encore un peu profiter du moment avant que je ne me lève à contre-cœur.

-Nous devrions retourner à la fête avant de nous faire prendre. Cela serait dommage.

Nous nous étions rhabiller non sans encore échanger quelques gestes tendre. Il restait encore à vérifier si quelqu’un ne se trouvait point derrière la porte avant d’être tout à fait hors de danger.

@ Billy Lighter

Je goûtais à la sensation grivoise de l’interdit pour la première fois de ma vie et c’était bon ! Il faut avouer que de partager un moment comme celui-là ave Timmy pour qui mes sentiments amoureux étaient de plus en plus évident. Je le regardais amoureusement alors que l’orgasme nous consumait encore avant de me rendre à l’évidence que j’avais exprimé mon plaisir un peu bruyamment.

- Si tu veux mettre un terme à ta carrière, alors ce serait une bonne idée que de me signer comme chanteuse !

Ça nous avait fait rire tous les deux avant se comprendre que la récréation venait de se terminer. Si nous ne voulions pas risquer de nous faire prendre, il fallait se rhabiller et quitter la chambre comme si de rien était. J’avais du mal à croire que nous avions bien fait ça alors que Timmy lui, me le confirmais ce qui me fis à nouveau rire.

- J’en garderai précieusement le souvenir !

Je voulu, je crois, envelopper un peu plus ce moment de fil doré en confessant à Timmy mo n amour pour lui tout en lui demandant si c’était trop tôt pour ce genre de confession mais il m’y répondit en écho ce qui me fit l’enlacer et l’embrasser amoureusement.

- Oui, bonne idée ! Je ne voudrais pas que notre moment devienne l’anecdote gênante de la soirée !

J’en serais morte de honte et attristée aussi !

On se rhabilla donc, Timmy m’aida avec la fermeture éclair de ma robe puis, soucieuse de rendre la chambre dans le même état que nous l’avions trouvé, je replaçais le draps sur le lit pour en retirer tous les plis suspects et même, je rangeais la bouteille de whisky qu’avait trouver Timmy.

- Il vaut mieux ne pas laisser de trace…

Quand je fus certaine que la pièce était correcte, je pris le bras de Timmy et passais la porte avec lui, en rigolant comme une adolescente qui venait de faire un coup pendable. Je me sentais légère, amoureuse et heureuse !

- J’espère qu’ils n’ont pas offert le gâteau ! J’ai promis une part à Howard !

@ Billy Lighter