Sujet: Liar, Liar ! [PV Zeke Sullivan][Terminé] Jeu 25 Nov - 13:30
Liar, Liar ! ft. Zeke Sullivan
Keenan et moi avions quitté le Dizzy Warhol après avoir bien but, dansé et beaucoup parlé superficiellement de tout et de rien, une fois qu’il eut avalé la pilule de ma nouvelle affectation. Visiblement, il avait mal pris, ou plutôt il avait été stupéfait que mes atouts féminins m’ouvrent des portes qu’il aurait aimé passer plus facilement. Ainsi est faite la vie, il devrait savoir que les femmes ont toujours au moins deux arguments de plus que les hommes.
Cependant, il semblait avoir rapidement réfléchi à la situation puisqu’il m’avait offert de m’installer chez lui, probablement pour damner le pion à Carlos qui m’avait fait la même proposition. Le choix avait été vite fait pour moi. Entre choisir de m’installer chez un homme qui croit qu’une prostituée tombe amoureuse de lui quand il la saute dans le fond d’une ruelle et vivre avec Keenan avec qui j’avais déjà couché et donc avec qui je savais à quoi m’attendre, je n’avais pas eu besoin de tergiverser longtemps pour trancher.
Donc, après notre petite soirée improvisée, j’avais suivi Keenan jusque chez lui, ou devrais-je dire jusque chez nous alors que Carlos et Valerio avaient dit avoir encore des choses à faire avant de rentrer. Ça m’arrangeait pour dire vrai ! Je n’avais pas envie plus que ça de voir Carlos se taper l’incruste et bousiller ma première soirée dans mon nouveau chez moi.
Et puis, je savais que Keenan avait en tête de me parler encore de cette histoire sans queue ni tête que j’avais balancée pour expliquer ma réorientation de carrière. Il n’était pas près d’avaler cash ma version bien qu’il disait que mon mac était stupide. S’il le connaissait vraiment, il changerait rapidement d’idée car El Lider était loin d’être stupide. Au contraire, il savait parfaitement bien ce qu’il faisait. Et il serait plus que content de savoir que j’avais rapidement fait une première percée dans le gang adverse et que donc, je me rapprochais de ma cible.
L’appartement de Keenan était correct. Au moins, il n’y avait pas de coquerelle qui fuyait la lumière à notre arrivée, c’était déjà ça ! Et il avait de vrai meuble, qui plus est ! Un vrai divan avec des coussins pas trop crades, une table avec des chaises et non pas des caisses de bois défoncées, l’évier de la cuisine ne coulait pas, les carreaux des fenêtres étaient propres, du moins assez pour voir au travers et le summum du luxe : une chambre avec un lit.
Forcément, j’espérais ne pas avoir à me déformer le dos en dormant recroquevillée n’importe comment sur le divan du salon mais je serais tout de même heureuse de ne pas dormir au sol et sentir les cafards grouiller le long de mes jambes. La nuit dernière, j’avais décidé de dormir dans la baignoire et j’avais claqué des dents toute la nuit en plus de me lever avec un mal de dos de compétition !
- C’est pas mal, chez toi ! On dirait même que tu fais le ménage de temps en temps.
Je continuais de faire le tour.
Je ne me gênais pas pour ouvrir le réfrigérateur et m’en sortir une bière que je décapsulais avant de grimper sur le comptoir de cuisine pour m’y assoir.
- Tu avais vraiment envie que je vienne m’installer ici ou bien c’était pour le plaisir de prendre à Carlos, un joujou avec lequel tu as envie de jouer ? Parce que je ne fais plus le trottoir. J’dis pas ça pour te faire chier.
Je disais ça pour que ce soit clair, cependant, s’il voulait coucher avec moi uniquement pour le plaisir de l’acte en lui-même, il n’était pas impossible que je me glisse dans son lit quand il en aurait envie. Ce qu’El Lider ne savait pas ne lui ferait pas de mal !
@ Billy Lighter
Zeke Sullivan
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Sujet: Re: Liar, Liar ! [PV Zeke Sullivan][Terminé] Sam 27 Nov - 9:03
Liar, Liar! ft. Riley Raphaël
On avait passé une bonne partie de la soirée au Dizzy à parler de tout et de rien tout en dansant sur la piste. C’est souvent par les conversations les plus banales qu’on en apprenaient sur les autres. Pour Riley, j’avais déjà cerné qu’elle n’avait pas peur de grand-chose et qu’elle avait une grande gueule. Elle savait mentir aussi… Et semblait détester qu’on lui mente. De ce fait, elle était un rien rancunière.
Et elle était maintenant une Los Diablos… Enfin, presque ! Parce que, comme moi, elle devra passer un entretien avec Quinn. C’est dingue comme se gang semblait fonctionner comme une entreprise. J’avais eu la période d’essais et, maintenant, j’allais avoir l’entretien. Et, comme dans les entreprises, il y a des discrimination à l’embauche parce que Riley avait pu passer au-dessus de la période d’essais parce qu’elle disposait d’une paire de seins… Quant à moi, il parait que j’aurais des avantages sur elle à l’entretien parce que je suis Irlandais…
Enfin, je ne le suis pas mais bon, tout le monde crois que je le suis… Enfin, je le suis peut-être à moitié vu que je n’ai aucune foutue idée de qui est mon père.
Bref, discrimination, donc.
Et après notre petite soirée, j’avais ramené Riley à mon appartement alors que Carlos et Valerio voulait continuer à se shooter à la coke et se saouler la gueule. Tant mieux… Parce que se coltiner Carlos tout le temps c’est très lourd. Je me demandais bien comme il avait pu être aussi haut dans la hiérarchie des Los Diablos parce que, comme je peux le constater et comme il me l’a mainte fois dit, il était le troisième homme…
Une fois arrivé, je déposai mes clés de voitures sur le premier meuble venu. Mon appartement n’avait rien de spécial. Il était plutôt bien rangé, il y avait une télé et quelques poster de filles en petites tenues dans ma chambre. Keenan aimait les filles en petites tenues et il n’était pas le seul ! Il n’y avait rien, ici, qui pourrait me relier à Zeke Sullivan. Absolument rien.
Riley aimait bien l’appartement et fit un commentaire sur le ménages qui me fait hausser nonchalamment des épaules.
-Ouais. Ça m’arrive de nettoyer.
Je vis Riley s’approcher du frigo et elle en sortit une bière qu’elle décapsula sans me demander avant si elle pouvait en prendre une. C’était une sans-gêne, cette fille et je croisai les bras en affichant un petit sourire en coin.
-Et ben, tu as pas pris longtemps a faire comme chez toi…
Elle me demanda, alors, je qui m’avait poussé à lui permettre de venir m’installer chez moi. Elle balança quelques hypothèses et je roulai des yeux à la dernière de ces hypothèses.
-Je compte pas payer pour coucher avec toi… Tu sais très bien qu’en vivant tous les deux ici, c’est inévitable qu’on fasse ça gratuitement.
Ouais, ça me semblait logique. Elle allait vivre ici, donc, inévitablement, elle allait craquer à un moment donné. Si ça tombe, on allait craquer dans quelques minutes, donc…
Et j’esquissai un petit sourire en coin.
-Et, j’avais envie que tu t’installes ici, ouais… T’es une grande gueule mais, au fond, je t’aime bien… Puis, je crois que tu as bien fait de choisir mon appartement et pas celui de Carlos. Dans celui de Carlos, c’est le bordel et c’est une grande gueule, lui aussi, alors vous vous seriez vite tapé dessus et tu aurais perdu ton job de Los Diablos. Enfin, tu l’as pas encore vraiment, ce job, en fait…
J’enlevai, alors, mon t-shirt pour me mettre à l’aise avant de croiser, à nouveau, les bras en m’appuyant contre la table.
-Ton mac t’as vraiment libéré juste pour un coup avec toi ? Je crois pas à ton histoire à la con.
Je ne savais à peu près rien de Keenan mais j’avais appris ce soir qu’il était orgueilleux et qu’il n’aimait pas se faire damner le pion, surtout pas par une fille. Alors, quand je passais un commentaire sur l’état de son appartement, il répliqua aussitôt en haussant des épaules.
- J’ai vu.
C’était tout de même bien comme appartement, pas trop dégeux mais vu là où El Lider m’avait logé, j’étais mal placée pour faire un commentaire sur quoi que ce soit. En fait, c’était même presque trop beau pour être vrai et, la cerise sur le gâteau, il y avait de la bière au réfrigérateur.
- Je pensais que l’offre était à effet immédiat, je te rembourserai cette bière, alors. Répondis-je en haussant des épaules comme il venait de le faire.
Et tant qu’à parler de l’offre de cohabitation, aussi bien en profiter pour en apprendre davantage sur les vrais raison qui avaient poussé Keenan à couper l’herbe sous le pied de Carlos. Selon moi, il avait eu envie de le faire chier et de se payer le luxe d’avoir une pute à porter de main pour quand l’envie l’y prendrait. Il se défendit cependant d’avoir l’intention de payer pour me sauter en disant que je savais très bien que nous allions coucher ensemble de toute façon.
- On va clairement coucher ensemble, nous le savons tous les deux. T’avais juste l’air de pas avoir envie que je couche avec Carlos.
Ça m’avait quand même fait comme un petit velours au cœur, d’avoir l’impression même si erronée, qu’un homme puis avoir envie de me garder pour lui seul.
Keenan s’avança plus dans ses explications en ajoutant qu’il m’aimait bien malgré ma grande gueule et qu’au fond, il me rendait service parce que comme Carlos est lui aussi une grande gueule nous en serions venu rapidement à se taper sur la gueule et que donc, j’aurais perdu m on job que je n’avais pas officiellement encore, d’ailleurs.
- Bah merci pour le service !
Il retira son t-shirt, j’y voyais une invitation pour quelque chose de plus intéressant mais il s’appuya contre la table et relança l’histoire de mon mac qui me redonnait ma liberté après avoir couch avec moi.
- C’est peut-être une histoire à la con mais Carlos l’a cru alors, on s’en fou un peu, non ?
Je soutenu son regard en buvant une gorgée de bière puis, je posais la bouteille sur le comptoir à côté de moi et j’imitais Keenan en retirant mon t-shirt pour me retrouver en soutien-gorge tout en continuant de le sonder du regard.
- Tu sais, tu as bien raison de ne pas croire mon histoire à la con. Parce qu’il n’y a rien de vrai là-dedans, sauf que j’ai couché avec mon mac, ouais c’est vrai et il m’a fait mal là, je pointais mon cœur, et là, en pointant ma tête. J’ai été forcé de faire des choses que je ne voulais pas faire pour pouvoir quitter le gang et si je suis encore en vie, c’est peut-être juste parce que je suis tombé sur un de ses bons jours. Qui sait ? Il attend peut-être de me croiser dans une ruelle pour me tuer !
Je détachais ensuite mon soutien-gorge pour le laisser glisser et tomber lâchement au sol.
- T'as le choix de me croire et de me souhaiter maintenant la bienvenue dans mon nouveau chez moi, ou de continuer de poser des questions auxquelles tu n'aura pas les réponses que tu souhaites.
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Zeke Sullivan
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Sujet: Re: Liar, Liar ! [PV Zeke Sullivan][Terminé] Mar 30 Nov - 18:01
Liar, Liar! ft. Riley Raphaël
Quand je fis un commentaire sur ma bière que venait de prendre Riley dans mon frigo, elle sembla étonnée pensant que son installation chez moi avait un effet immédiat... Ouais je lui avais proposé mon appartement, pas le contenu de mon frigo. Mais je soupirai tout de même en faisant signe que ce n'était rien.
-Non, c'est bon, pas besoin de rembourser.
Riley se demanda alors ce qui m'avait poussé à l’inviter ici alors que Carlos lui avait proposé la même chose. Je lui balançai une explication et elle confirma qu'on allait bien coucher ensemble. Il n'y avait aucun doute. Ni elle, ni moi n'allions nier ça. Par contre elle pensait bien que je n'avais pas fort envie qu'elle couche avec Carlos. J’haussai des épaules.
-Peut-être bien... Mais crois-moi, tu ne perds rien, à mon avis.
Et je ne m’avançais pas trop en disant ça. D'ailleurs, je lui expliquais que je l'avais en quelque sorte sauvée parce que vu le caractère de Carlos et le sien, ça aurait vite terminé en engueulade. Elle me remercia et je lui fis signe qu'il y avait pas de quoi.
Et, après avoir enlevé mon t-shirt, je finis par revenir sur son histoire à laquelle je ne croyais pas un mot. Elle disait que, au final, on s'en fichait vu que Carlos, lui, l’a cru. Donc, c'était presque un aveu de mensonge, ça. Je fis la moue.
-Ouais mais Carlos croit absolument n'importe quoi...
C'était un fait. Carlos n’était pas intelligent du tout. Il avait dû recevoir trop de coups sur la tête dans sa vie. Et vu comme sa tête était cabossée, c'était un fait.
Elle retira alors son t-shirt avant de confirmer son mensonge. Tout ce qui était vrai, c'était qu'elle avait couché avec son mac et qu'il lui avait fait mal au cœur et à la tête. Je la fixai sans rien dire. Appartement, elle avait été contrainte de faire quelque chose mais n'était pas à l'abri de représailles.
Trop de flou dans son histoire. Et si j'avais envie d'éclaircir tout ça, elle me fit bien comprendre que je n'es saurais pas plus tout en se débarrassant de son soutien-gorge.
Je la fixai avant de m’approcher d'elle doucement.
-Ton mac... C'est un enfoiré.
Je posai mes main sur ses hanches fixant Riley.
-Et comment je peux savoir que je suis à l'abri? Si ton mac te retrouve et s’amène ici, il va me faire quoi? Je t'aime bien Riley, mais si on veut pas crever tous les deux faut que je sache les risques.
Je dis ça tout en pensant ma main sur son bras avant de caresser sa poitrine.
-Parce que, t’es peut-être suicidaire, mais pas moi, hein. Je veux pas crever.
Keenan prit un drôle d’air quand je me servis dans le réfrigérateur en disant que je n’avais pas prit de temps à faire comme chez moi mais puisqu’il m’avait proposé de m’installer chez lui, je ne pensais pas qu’il me fallait demander la permission pour me servir. Donc, bonne joueuse, je proposais de la lui rembourser mais il répondit que ce n’était pas nécessaire. Est-ce qu’il savait ce qu’il voulait ? Parce que franchement là, tout de suite, il en avait pas l’air !
- Comme tu veux ! Alors à ta santé !
S’il n’avait pas vraiment l’intention qu’on vive ensemble, alors pourquoi avoir damé le pion à Carlos qui proposait exactement la même chose ? Keenan disait qu’en fait il m’avait rendu service parce que Carlos était un impulsif capricieux et que nous finirions assurément par se taper sur la gueule. Moi, je supposais qu’il n’avait peut-être pas envie que je couche avec son pote Carlos parce qu’il préférait peut-être me garder pour lui…
- Je t’ai pas prouver que j’étais un si bon coup non plus, pourtant t’as quand même l’air d’avoir envie qu’on remettre ça.
Keenan lâchait pas facilement le morceau et me questionna encore sur l’histoire que j’avais raconter au bar pour expliquer comment je m’étais sortit du joug de mon mac en couchant avec lui et patate et patata. Carlos avait cru l’histoire, c’était tout ce qui comptait pour moi mais Keenan voulait quand même savoir et je roulais des yeux en buvant ma bière puis en voulant le distraire en me déshabillant.
Il s’approcha de moi, signe qu’il mordait à l’hameçon, puis il m’empoigna par les hanches après m’avoir dit que mon mac n’était qu’un enfoiré.
- On est d’accord là-dessus.
J’approchais mon visage du sien pour l’embrasser mais il coupa mon élan en disant qu’il n’avait pas envie de subir des représailles parce que mon mac aurait envie de me faire la peau et qu’il n’hésiterait donc pas à s’en prendre à Keenan par la bande. Je fronçais des sourcils… c’était un grand trouillard en fait ? Puis je baissais les yeux sur ses mains qu’il posa sur mes seins qu’il commença à caresser avant d’ajouter que si moi j’étais suicidaire, lui, il n’avait pas envie de crever.
Je passais mon bras derrière sa nuque et je brisais la distance entre ses lèvres et les miennes et je l’embrassais avec fougue, longtemps, jusqu’à en perdre le souffle avant de le laisser aller et de lui murmurer qu’il ne risquait absolument rien.
- Il n’en a rien à foutre de moi. Il m’a dit de disparaitre de sa vue, c’est ce que j’ai fait. Je n’ai aucune valeur pour lui, pourquoi il chercherait après moi ?
Je le regardais dans les yeux, ma main s’introduisait dans son pantalon et commençait un mouvement indécent de va et vient.
- Il a une femme, elle nous a surpris, il n’a pas vraiment eu le choix. Il lui a probablement fait croire que j’étais morte ou je sais pas moi, j’te jure !
El Lider n’avait pas de femme, c’était certains ! Un homme comme lui ne pouvait pas s’attacher, il n’a pas de cœur, pas de sentiment propre autre que pour lui-même, mais ça, Keenan ne le savait pas. Mais mon histoire raconté comme ça pouvait être crédible s’il prenait le temps de la considérer dans son ensemble.
- Nous pourrions laisse mon ancien mac là où il est et tu pourrais me faire visiter notre chambre ou bien tester la solidité de ta table ?
@ Billy Lighter
Zeke Sullivan
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Autant dans mon chef que dans le sien, il y avait des questions. Depuis notre première rencontre on se jaugeait et Riley était aussi douée que moi à ce petit jeu.
Elle, elle était intriguée par le fait que j’avais envie de m'avoir chez moi et pas chez Carlos. J’avais répondu vaguement mettant surtout en avant le fait que je l'avais sauvé du calvaires de vivre avec Carlos. Pourtant, elle disait qu'elle n'avait pas été un si bon coup à notre première rencontre. J’esquissai un petit sourire en coin.
-La première fois était nulle... Mais pas la deuxième.
On avait baiser deux fois et la deuxième fois, j'avais pas mal apprécié.
Moi, c'est sur les conditions de sa libération que je posai des questions et j'eus le droit à une autre vérité. Une vérité qui me semblait bien plus crédible que l'autre version et je restais concentré sur tout ça même si voir Riley se dénuder progressivement était assez plaisant à regarder.
Je m'étais, d'ailleurs, approché d'elle au terme de son histoire pour dire que son mac était un enfoiré ce qu'elle confirma.
Et, dans le but d'en savoir plus, je disais craindre pour ma sécurité tout en entrant dans son jeu en caressant sa poitrine.
Et, comme première réponse, elle m’embrassa. Je fermai les yeux savourant son baiser alors qu'elle disait que son mac n'en avait rien n'à faire d’elle... Ce n'est pas ce que j'avais compris juste avant… M'est, donc, d'avis que Riley n'était pas fiable du tout...
Mais je pris le parti de la croire. Du moins, en apparence. -Tant mieux alors. Ça veut dire que tu es libre.
Un mac qui ne cherche pas sa marchandise? J'ai du mal le croire. Si c'était vrai, toutes les putes seraient déjà en fuite si ce mec était effectivement un enfoiré.
Je me mordis alors la lèvre quand elle mit sa main dans mon pantalon y allant d'une caresse indécente. J'avais envie d'elle et je savais que mon interrogatoire était bientôt terminé. Mais elle y alla d’une autre justification disant que la femme de son mac les avait surpris...
Son histoire avait des failles... Plein de failles. . Et je ne savais que croire. Je ne savais même pas pourquoi elle mentait… Peut-être par peur… Peut-être parce qu’elle ne sait pas faire autre chose que mentir… Je n’en sais rien.
-C'est fini maintenant. Tu es libre et c’est tant mieux. Faut regarder vers l’avant. Tu seras peut-être un Los Diablos et moi aussi, très bientôt.
Je dis ça dans un souffle alors que Riley semblait ne plus vouloir parler de son mac. Je vins alors répondre à sa question en lui enlevant le reste de ses vêtements avant de la hisser sur le table. J’ouvris mon pantalon la ramenant au bord pour que nos sexe se touche l'un et l'autre alors qu'on s'embrassa.
-Ici...
D'abord ici. Après ailleurs.
Et après avoir profité de sa poitrine pendant quelques instant alors que nos sexes se titillaient, je la pénétrait fougueusement mon regard planté dans le sien.
Je ne gardais pas spécialement un bon souvenir de notre première fois, à Keenan et moi par contre, la suivante était vraiment meilleure, il avait raison là-dessus. Je rigolais faiblement à l’évocation de cette nuit-là, une nuit dont j’avais refusé qu’il me paie. Ça me faisait comme un petit velours au cœur qu’il s’en souvienne parce qu’honnêtement, je pensais être tombée assez rapidement dans les souvenirs lointain, comme d’une expérience à oublier au plus vite.
Keenan voulait tout savoir parce qu’il avait devin que j’avais mentis à Carlos et Valerio. Si eux m’avaient cru comme parole d’évangile, Keenan lui investiguait toujours et j’étais à bout d’explications. J’expliquais grossièrement en ajoutant un peu de dentelle, rien de bien compromettant et je ne voulais pas non plus construire un beau gros château de carte pour le voir s’écrouler ensuite. Puis je cherchais à le distraire de cette conversation en retirant mon t-shirt et mon soutien-gorge puis qu’il avait lui aussi retirer son chandail et que j’y voyais la une opportunité plutôt intéressante.
- Libre comme l’air !
S’il me croyait, tant mieux et sinon, tant pis !
Keenan se recentra sur ce qui était vraiment essentiel, c’est-à-dire ce que nous allions très certainement faire. J’avais glissé ma main dans son pantalon et j’y allais sans me gêner. Je me souvenais qu’il avait plutôt adoré ça la première fois, enfin, la seconde fois de notre première nuit ensemble.
Je soupirais de plaisir, ses caresses sur ma poitrine étaient parfaites er mon corps réagissait déjà à son appel.
- Quand je regarde en avant, c’est toi que je vois.
Parce qu’il se trouvait tout juste en avant de moi dans le moment présent et non pas parce que je nous dessinais un avenir quelconque. C’était aussi pour lui faire comprendre que je ne vivais pas demain avant d’avoir vécu aujourd’hui. Et puis j’en avais marre que l’on tourne autour de mon histoire, alors que lui aussi, en avait une très intéressante.
Pourquoi avoir menti la première fois en disant travailler dans un centre de tri ? Il n’avait pas besoin de s’inventer une vie, il avait oublié qu’il se confiait à une prostituée ? Par définition, ce n’est pas très glorieux et n’importe quoi comme métier serait toujours mieux que celui de vendre son cul au premier passant.
Je finirais bien par le savoir, de toute façon !
Dans un souffle alors qu’il terminait de me retirer mes vêtements, je lui demandais s’il voulait qu’on fasse ça là, dans la cuisine, ou dans sa chambre, ou était-ce notre chambre ? Il me répondit en me soulevant pour me réinstaller sur la table de la cuisine et fit nos sexes se caresser d’un mouvement de bassin.
- Ici, ça me va parfaitement !
Je bombais ma poitrine pour la lui mettre encore plus en évidence tout en cambrant des hanches pour l’inviter à me pénétrer, nous en avions envie tous les deux, pourquoi attendre plus longtemps ? Keenan se glissa en moi et je pris appuie en posant mes mains à plat sur la table, encaissant ses coups de bassin en gémissant.
@ Billy Lighter
Zeke Sullivan
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Riley avait encore changé son histoire de comment elle s’était libérée de son mac. Et je devais avouer avoir beaucoup de mal à savoir si elle mentait, si elle embellissait la vérité ou si elle disait carrément la vérité. Il y avait certaines choses qui demandaient des éclaircissement sans compter que Riley rajoutait chaque fois des petits bouts d’histoires.
N’empêche que j’avais tout enregistrer dans ma tête et que je verrais bien, plus tard, si elle me ressort le même histoire ou si quelque chose aura encore changé. En attendant, je fis comme si je la croyais en déclarant que, du coup, elle était libre ce qu’elle confirma alors que son corps quasi dénudé me faisait de l’œil.
Elle commença alors quelques caresses pour que j’évite, peut-être, de poser trop de questions. Ou bien, simplement parce qu’elle en a envie. Moi, j’e commençais à en avoir sérieusement envie aussi. Je répondis à ses caresses parce quelques-unes sur sa poitrine. Ses soupire de plaisirs le donnait encore plus envie et j’esquissai un petit sourire quand elle disait que, quand elle regardait devant elle, elle me voyait moi. Je ne savais pas si elle disait ça au sens métaphorique ou bien au sens littéral. Mais comme on était pas plus proche que ça, j’imagine que c’était au sens littéral. Du coup, je ricanai un peu :
-Moi aussi bizarrement.
On ne parlais désormais plus parce que j’avais retiré ses vêtements. J’avais envie d’elle ici et, sans doute, remettre le couvert dans ma chambre juste après. Nos sexes se touchaient provoquant une plus grande envie en moi. Riley était d’accord de faire ça ici et il ne fallait pas longtemps avant qu’elle m’invite à la pénétrer, ce que je fis. Je gémissais alors que mes coups de bassins étaient sensuels et non pas brusque. Je n’étais pas du genre brusque. Et je le pouvais, encore, à Riley, en faisant durer le plaisir tout en profitant, parfois, pour caresser son corps à ma merci.
Puis, je ne pus plus m’arrêter et j’accélérai en gémissant son nom jusqu’à-ce que je vienne en elle continuant, encore un peu, à aller et venir avant de reprendre me souffle.
Je la redressai légèrement pour la ramener contre moi avant de lui sourire. -Tu veux dormir dans mon lit ? Je t’ai pas proposé de venir ici pour te faire dormir sur le fauteuil, après tout.
Je disais ça en caressant son corps alors que je pouvais y voir, depuis qu’elle s’était dénudée, qu’elle avait des légère marque de griffure. Je pensais que c’était un vestige de son travail de prostituée. Je me doutais que tous ses clients n’étaient pas tendre. Je passai mes doigts dessus d’un air pensif.
-J’imagine que tu ne regrette pas ta vie d’avant… Mais tu pense vraiment que dealer, ça sera mieux ? Carlos m’a dit qu’on pouvait crever en pleine rue en faisant dealer… Moi, j’ai envie d’adrénaline… J’ai rien n’à perdre. Mais toi ?
Elle s’était libérée de son mac… Pourquoi finir entre les filets des Los Diablos alors qu’elle pouvait choisir n’importe quoi d’autre ?
Pourquoi Keenan tenait-il autant à parler ? Il n’y avait rien d’intéressant à mon histoire, du moins rien que je pouvais lui dire. Je voulais qu’il lâche prise et j’y avais vu une opportunité quand il avait retiré son t-shirt. Je l’avais imité pour attirer son attention ailleurs, allant même jusqu’à retirer mon soutien-gorge pour lui dévoiler complètement ma poitrine qu’il connaissait déjà. Ma tactique fonctionna, assez pour qu’il se rapproche et vienne me caresser.
Je tentais aussi de le rassurer quand je compris qu’au fond, il n’était qu’un grand trouillard qui avait peur de voir débarquer mon mac ici pour lui péter les dents. Pour le chevalier sur son beau cheval blanc, on repassera ! Il n’y avait aucun danger qu’El Lider se pointe ici ! Au contraire, quand il apprendra à quel point je m’étais rapprocher rapidement de ma cible, il allait être séduit et peut-être qu’il me mettrait à nouveau dans son lit.
En attendant, c’était Keenan qui me voulait et je me laissais aller, maintenant assise sur la table de la cuisine, complètement nue et nos sexes se frottant l’un à l’autre jusqu’à finir par ne faire qu’un. Keenan n’était pas El Lider. Il était beaucoup plus doux, plus contrôlé et à l’écoute et je ne savais pas jusqu’à quel point ça me troublait et si j’aimais ou si je détestais ça. Peut-être que j’idéalisais trop El Lider pour comprendre qu’en ce moment, j’avais vraiment beaucoup de chance.
On fit l’amour comme ça, jusqu’à l’orgasme, bon mais pas autant que la seconde fois où nous l’avions fait le soir de notre rencontre. Je me laissais aller contre son torse avant qu’il ne me redresse pour me ramener contre lui et me sourire.
- Je ne comptais pas dormir sur le fauteuil de toute façon.
Je refermais mes bras et mes jambes autour de lui et je le regardais avec un air amusé alors que lui, regardait mon corps d’un air songeur avant de me demander si je regrettais ma vie d’avant et de m’expliquer que dealer n’était pas non plus un job de rêve. Je haussais des épaules tout en secouant la tête.
- Faire le trottoir pour vendre son cul ou faire le trottoir pour vendre de la came, je vois pas la différence. En me prostituant je peux tomber sur des fous qui vont me battre parce que c’est comme ça qu’ils prennent leur pieds. Je peux me faire arrêter par la police, et ça c’est si je suis chanceuse. Alors non, je n’ai pas peur de dealer. Je risque quoi ? De me faire tuer ? Je vais crever un jour de toute façon.
Je n’allais pas crever !
Pas en dealant pour les Los Diablos en tous les cas ! J’imaginais déjà El Lider jubiler en apprenant que j’avais les deux pieds dans le clans ennemi et qu’en plus de me rapprocher de Finan Quinn, je pourrais en apprendre beaucoup et que ces informations lui seraient profitables. Il s’assurerait certainement que ses hommes me laissent tranquilles dans la rue et même, qui sait, me surveillent de loin pour s’assurer que je ne me fasse pas démasquer.
- Tu sais, les gens en général, quand ils cherchent de l’adrénaline, ils se font tatouer ou ils claquent tout leur pognon dans une voiture sport et vont rouler, le pied à fond sur l’accélérateur. Toi tu es intelligent, tu as des ressources, tu pourrais faire mieux de ta vie que de dealer. Tu as bien plus à perdre que moi, ça c’est certain !
@ Billy Lighter
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Je savais qu'il n'en aurait pas fallu beaucoup avant qu'on ne succombe à l'envie de coucher ensemble. Après tout, c'est sur cette base-là qu'on s'était rencontré alors il était logique que ça continue ainsi. Et je devais avouer apprécier ça même là, au milieu de ma cuisine.
J'étais doux parce que j'étais comme ça et que je n’avais aucun raison de faire les choses autrement. Et fort était de constater qu'il était plus agréable de coucher avec Riley en dehors de son travail de pute. Parce que, pour elle, ça changeait tout.
On atteignit l'orgasme et je la laissai se reposer contre moi alors que je reprenais mon souffle. Je déclarai alors qu'elle pourrait dormir dans mon lit mais, apparemment, c'était déjà dans ses plans ce qui me fit ricaner. -Sans blague...
Riley n'était pas du genre à ne pas tenter d'avoir le mieux d'une situation donnée. Elle était douée pour ça. Il ne fallait pas la connaître longtemps pour savoir ça.
Je me mis alors à réfléchir tout en regardant son corps marqué par son ancien travail. Et sa réponse n'avait rien de surprenant. Pour elle les risques étaient les mêmes... Ce n'était pas faux bien qu'ils étaient différents. Même si en tant que dealer et d'après ce que j'en savais de Carlos, elle ne serait pas seule alors elle risquerait moins de tomber sur un enfoiré...
Quoi que...
De toute façon, dans le discours de Riley, j’entendais, comme la dernière fois, qu'elle se fichait de mourir ou non. J’haussai des épaules. -Ouais, t'as pas tort.
En quelque sorte, elle me renvoya la question se demandant bien pourquoi je prenais ce chemin-là moi aussi alors que j'avais les capacités de faire mieux. J'aurais pu lui dire qu'on a toujours plus de mal de voir ses propres capacités que celles des autres et que, de ce fait, ce message pourrait bien s'adresser à elle aussi mais c'était ce que pensait Zeke. Keenan ne pouvait pas voir aussi loin. Parce que, s'il le pouvait, il n'en serait pas là. Du coup, j’haussai des épaules.
-Parce que ça paye bien. Ça permet d'avoir de la came gratuite et facilement accessible. Ce n'est pas le cas quand tu travailles au centre de tri. Puis, je suis tout seul dans ce foutu L.A. et Carlos et ses potes sont peut-être un peu con mais je les trouve cool. C'est un façon d’avoir des potes aussi. Tout simplement. Et puis même si je suis intelligent, comme tu dis, ce m'empêchera pas, si j’essaye de trouver un vrai job, d'avoir un job mal payé et ennuyeux alors je préfère ce que Carlos m'a proposé.
J’hissai alors Riley pour commencer à la porter.
-Et si on allait visiter ma chambre ?
Je dis ça avec un petit sourire avant de l'emmener dans ma chambre et la déposer délicatement sur le lit avant de l'embrasser.
-Alors? Ça convient à Madame Riley?
Ma chambre était plus ou moins rangée avant des posters de divers groupes de rock en vogue sur le mur dont The Lightening et Fireworks.
J’étais bien dans les bras de Keenan alors que quelque part en moi, je savais que c’était risqué et défendu. Je ne devais pas me laisser aller et me distraire. Il n’y avait qu’El Lider qui devait compter et je ne devais pas perdre de vue la mission qu’il m’avait confié. Pourtant, dans les bras de Keenan c’était tellement différent de tout ce que j’avais pu connaître au monde ! Il était doux, attentionné, comme si ce que je pouvais ressentir lui importait. Mais à qui cela pouvait importer, en vrai ? Même moi je ne m’étais jamais préoccupé de ça, laissant les mecs faire leurs petites affaires en espérant qu’ils ne s’éternisent pas trop !
Keenan voulait savoir si je voulais partager son lit et je lui répondis du tac-o-tac que je n’avais pas l’intention de toute manière de dormir ailleurs que dans son lit et ça me fit rigoler et moi… j’aimais bien l’entendre rigoler. Il était mignon quand il rigolait, l’air de rien.
Puis son regard changea et il me demanda pourquoi je voulais dealer, alors que je venais de me sortir de la rue, je pourrais trouver mieux. Ouais, je pourrais mais non, je ne pouvais pas. J’avais une mission que je me devais d’honorer alors je me servis des désavantages de la prostitutions pour tracer un parallèle avec le job de dealer. Je n’aurais plus besoin de m’abaisser à baiser avec le premier venu pour de l’argent mais e reste, le risque et tout ce qui venait avec demeurait la même chose.
J’y gagnais un peu.
Je ne perdais pas vraiment.
Je lui renvoyais la question puisque c’était plus simple que de continuer de m’enfoncer sur un sujet sur lequel je n’avais pas envie plus que ça de m’étendre surtout que je ne voulais pas risquer d’amener Keenan par inadvertance sur le sujet de mon mac. Il semblait avoir lâché prise et c’était parfait comme ça !
Je l’écoutais me donner ses arguments et quand il ajouta que c’était plus simple pour trouver de la came en dealant qu’en travaillant au centre de tri, j’appuyais sur son nez en rigolant. Il allait rester entre nous, le centre de tir, je le sentais bien ! Il préférait ça qu’à un vrai job.
- J ne me vois pas non plus faire du 9h à 5h, genre service à la clientèle dans un magasin. J’enverrais chier les gens quand j’en aurais assez de leur tronche d’abrutis !
Puis Keenan me souleva pour m’amener dans la chambre et je m’accrochais à lui, me laissant porter la tête bien haute et un sourire immense sur les lèvres, jusqu’à ce qu’il me dépose sur son lit, ou était-ce maintenant notre lit ?
- C’est parfait !
C’était nettement mieux que mon plancher froid et poussiéreux ou la baignoire inconfortable dans laquelle je dormais pour éviter les cafards qui faisaient la fête la nuit. Je l’embrassais à mon tour, comme il l’avait fait en me portant puis en me déposant sur le lit puis je m’étais redressé pour trouver une couverture à ramener par-dessus nous.