The Warriors avait été invité, ainsi que Vanya puisqu’elle était ma compagne, sur la tournée de Peyton Stone a.k.a Lola, pour le concert à Milan ! Mais on saurait aussi aller voir Livia parce que le concert n’était pas le même jour ! C’était génial ! Même si ce n’était pas la première fois que j’allais en Italie.

En effet, j’avais pas mal voyagé étant petit parce que mes parents étant archéologues tous les deux et qu’ils allaient de sites de fouilles en sites de fouille… Je me rappelais encore les avoir accompagnés avec mon petit pinceau pour faire comme eux… Puis c’était génial quand mon père ou ma mère trouvaient quelque chose ! Des petits objets ou autres ossements… Ils étaient fans de la période viking et on avait pu conclure que les grands explorateurs qu’ils étaient avaient été jusqu’en Italie, par la méditerranée…

Bref, c’était génial ! Et ça me rappelait des souvenirs d’enfance dont j’avais rabattu les oreilles de Vanya pendant tout le vol… Enfin, jusqu’à ce qu’elle s’endorme sur mon épaule.

On était arrivés à Milan la veille du concert, histoire qu’on puisse un peu visiter la journée, se faire un bon repas tous ensemble dans un restaurant, etc ! Ça allait être l’occasion pour nous de fêter tous ensemble le verdict rendu par la cour pour Finan ! Parce que le jour même, et c’était compréhensible, ils avaient voulu fêter ça en amoureux. Ce qui ne m’avait pas empêchés d’emmener Vanya au Canter’s Deli pour fêter de notre côté. C’était un véritable soulagement !

En arrivant à Milan, j’avais entendu parler italien… Et j’avais été agréablement étonné par la musicalité de cette langue. Quand ils parlaient, on aurait dit qu’ils chantaient ! Pas étonnant que l’accent de notre manager soit si beau, si sensuel…

Et ça en avait perturbé ma nuit alors que Vanya dormait paisiblement, son corps agréablement collé contre le mien, contre mon flanc…

Je la caressais tout en réfléchissant !

Puis vers six heures du matin, j’avais une idée ! Non ! Pas une idée ! Une illumination !

Je m’étais levé, nu comme un ver, à la volée, réveillant bien malgré moi la pauvre Vanya qui me regarda avec des yeux à la fois endormis et étonnés ! J’avais enfilé mes vêtements de la veille tout en lui disant :

-J’ai une idée ! Faut que je voie Finan ! Et Samantha ! Maintenant !

J’avais traversé le couloir pour aller tambouriner à la porte de la chambre de Finan et Tiff… Je n’avais aucune foutue idée de l’heure qu’il était.

-FINAN ! Ouvre ! J’ai une idée !

Puis, un cri vint d’une autre chambre…

-Dis ! Tu vas la fermer, ta gueule !

Mais je l’ignorai jusqu’à ce que Finan vienne ouvrir, les yeux tout bouffis et en grommelant.

-J’ai une illumination ! Faut qu’on voie Samantha ! MAINTENANT !

Je pris le bras de Finan et le sortis de sa chambre, en boxer, pour nous diriger vers la chambre de notre manger.

@ Billy Lighter

Peu de jours après le verdict du procès, on avait reçu des invitations de la part de notre manager, Samantha, pour rejoindre la tournée de Lola à Milan. On avait des places autant pour voir Lola que pour aller voir le concert de Livia. Les deux concerts allaient se suivre deux jours de suite dans la ville de Milan où les deux managers italiens voyaient leur protéger se rejoindre.

Le voyage n’était pas prévu mais c’était une très bonne surpris. Quand on avait appris la chose à Guillermo, il était tout content parce que Jesse et Alvaro allait aussi être sur la date de Milan. Alvaro que, j’avais appris il y a un petit temps, avait été adopté par les Perry ce qui, en soi, était un soulagement pour moi, même si je n’avais pas encore été lui parler depuis la dernière fois que je l’avais vu et ça datait déjà d’il y a des mois.

Bref, Guillermo allait rater quelques jours d’écoles mais qu’importe… Ce n’est pas ça qui allait lui faire avoir du retard surtout qu’il se débrouillait plutôt bien.

Le voyage en avion avait été long pour le gamin qui prenait l’avion pour la première fois. C’était un peu un entrainement pour quand on ira en Irlande. Mais, finalement, celui qui faisait le plus de bruit n’était pas tant Guillermo mais Ivar qui enchainent des histoires sur ses souvenirs d’enfances quand il voyageaient avec ses parents archéologues. Des histoires que semblait écouter attentivement Vanya.

J’avais un peu dormis dans l’avion et on avait fini par atteindre l’hôtel dans la ville milanaise. Une belle ville qu’on aura le temps de visiter un peu pendant notre séjour notamment demain toute la journée avant le concert. En attendant, on avait bien le droit à une bonne nuit de sommeil dans notre hôtel qui était le même où Samantha et Daniele avaient réservé leur suite. Un hôtel de luxe où on allait croisé les différents protagonistes des deux tournées.

On s’était endormi vite, Tiff et moi car le voyage avait été éprouvant surtout pour elle dans son état. Guillermo, avec qui on partageait la chambre, s’était endormi un peu avant complètement K.O. qu’il était par son tour premier voyage en avion et loin de Los Angeles.

Je m’étais, donc, endormi, Tiff dans mes bras jusqu’à-ce que mon nom crié de l’autre côté de la porte me fasse sursauter.

C’était la voix d’Ivar.

Je grommelai avant de laisser un baiser sur le joue de Tiff.

-Rendors-toi, je vais voir ce qu’il a…

Je me levai me frottant les yeux. J’étais encore dans le gaz et vêtu uniquement d’un boxer noir. J’entendis les voisins rouspéter sur les cris d’Ivar qui disait avoir une idée. Avant d’ouvrir, je jetai un œil vers l’horloge.

Quoi ?! 6h du mat’ ??? Il déconne, le Miller, là !

Je grommelai et ouvrit la porte alors que j’entendis Guillermo lâché des insultes en espagnol dans son sommeil. Mais ce n’était pas encore suffisent que pour le réveiller complètement.

-Qu’est-ce que tu veux ?

Je dis ça à voix basse mais en montrant à Ivar toute ma mauvaise humeur. Et il me parla alors d’un illumination et du fait qu’on devait voir Samantha maintenant.

-Que… Quoi ? Maintenant ? Il est 6h du mat’, Ivar !

Mais il ne me laissa pas le choix. Il me tira hors de ma chambre que j’eus le temps de fermer à la dernière seconde avant de nous diriger vers l’ascenseur pour aller droit vers la suite des Ricci.

-Je crois pas qu’elle va être très content de se faire réveiller sitôt… T’as intérêt à ce que ça soit vraiment important…

Je dis ça énervé mais encore clairement dans le gaz ce qui expliquait que je n’avais même pas pris le temps de m’habillé… Ce n’est qu’une fois devant la porte de la suite luxueuse de Samantha que je dis d’une voix plaintive :

-Putain et je suis en boxer en plus… Je suis même pas encore bien réveiller… T’abuse, Ivar… T’as pris de la coke ou quoi ?

Je dis ça alors qu’Ivar toqua à la suite de chez Samantha en disant bien fort que c’était lui et qu’il voulait voir Samantha…

-Tu vas réveiller tout l’hôtel et finir par te faire assassiner par quelqu’un si tu continue à gueuler de la sorte…

D’ailleurs, j’hésitais presque à lui tordre le cou moi-même là…

Ce gamin est cinglé…

@ Billy Lighter

Le bonheur de retrouver Daniele alors que nos tournées respectives se rencontraient à Milan, était indescriptible. Nous revenions d’une pause a Los Angeles mais ce n’était jamais suffisant pour me rassasier de mon mari. C’était le risque d’épouser un homme tel que Daniele Ricci. Je ne pouvais me contenter de juste un peu.

Nous avions pris le temps de nous retrouver intimement dans notre chambre d’hôtel avant de sortir en amoureux prendre un bon repas sur la terrasse d’un de nos restaurant préféré à Milan. Puis, en marchant mains dans la main comme lorsque nous n’étions que des adolescents, nous avions croisés de vieilles connaissances avec qui nous avions eu beaucoup de plaisir à bavarder autour d’un verre de vin sur une autre terrasse.

La dolce vita !

Daniele et moi ne nous permettions pas assez de moments comme celui-là et c’était bien dommage. Au travers de nos carrières respectives, notre vie de famille, nos engagements professionnels visant à entretenir notre statut privilégié, nos devions suivre le rythme et ce n’était pas toujours évident de ne pas s’y perdre.

Cette nuit, le temps c’était enfin mit sur pause, le temps que l’on se retrouve comme au bon vieux temps, quand je sortais de chez moi en cachette et que je traversais la ville pour me rendre à la villa Ricci. Je m’étirais doucement, ma tête posée contre le torse de Daniele et ma main lui caressais le flanc alors que mes yeux se fermaient doucement. Il était tard dans la nuit, je savais que je paierais cher demain pour cet excès de frivolité.

Heureusement que je pouvais encore dormir quelques heures. J’irais me faire masser après le déjeuner et il n’y paraitrait plus !

Je sursautais dans mon lit alors qu’on tambourinait à la porte de ma chambre. Il n’était pas déjà huit heures ? Le cadran indiquait tout juste passer six heures ! Il y avait le feu ou quoi ? Évidement, ce tintamarre ne perturba pas Daniele qui avait développé cette faculté impressionnante à dormir profondément depuis la naissance de Daniela. Je m’extirpais des couvertures en grommelant, cherchant à tâtons mon peignoir de soie et mes pantoufles puis je me dirigeais vers la porte de ma suite en me frottant le visage d’une main et en cherchant la ceinture de mon peignoir de l’autre.

Qui que ce soit qui me privait de mon précieux sommeil, il allait m’entendre.
Sauf que lorsque j’ouvris la porte et que mon regard embrumé tomba sur Ivar Miller, portant les mêmes vêtements que la veille et Finan Quinn en boxer moulant ne laissant pas beaucoup de place à l’imagination, j’éclatais de rire. Franchement, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pu imaginer pareil apparition.

- Mais qu’est-ce que vous faites-là tous les deux, si tôt le matin et qui a privé Finan de son pantalon ? Ne me dites pas que vous vous êtes fait sortir d’un bar d’exhibitionniste, pitié !

En toute honnêteté, j’hésitais à les faire entrer dans ma chambre uniquement pour faire durer le plaisir de voir Finan accoutré de cette manière dans le corridor de l’hôtel. Si Ivar avait été dans la même posture, je les aurais invités à prendre un café dans le restaurant de l’hôtel, en bas !

- Bon… Entrez mais chuchotez ! Daniele dort, lui ! Il en a de la chance !

@ Billy Lighter

Finan, encore endormi, m’avait accueilli avec un « qu’est-ce que tu veux ? » ronchon. Je lui répondis avec un grand sourire.

-Content de te voir aussi, vieux !

Et je lui dis qu’on devait voir Samantha ! MAINTENANT ! Et il me fit comprendre qu’il était 6 heures du matin.

-Et alors ?

Je l’avais déjà tiré hors de sa chambre pour aller vers les ascenseurs.

Il disait que ça devait être vraiment important parce que Samantha n’allait pas être contente d’être réveillée si tôt !

-Y a des choses, comme ça, dans la vie, qui ne peuvent pas attendre.

Et je ne réalisai que Finan était en boxer que quand il le remarqua aussi mais on était déjà devant la porte de Samantha et Daniele et je tambourinais comme un forcené…

-Pense que tu es en maillot de bain, c’est pareil.

Je le regardai, les yeux pétillant à cause de l’idée que j’avais.

-Et non, j’ai pas pris de coke, mais j’ai pas dormi, à cause de mon idée…

Je recommençai à tambouriner et à appeler et Finan pensait que j’allais me faire assassiner. Je rigolai.

-Raison de plus pour qu’elle nous ouvre vite, qu’on ait le temps de se réfugier dans la suite.

Elle finit par ouvrir, vêtue d’un beau peignoir de soie et demanda elle aussi ce qu’on faisait là. Et aussi qui avait privé Finan de son pantalon… je me grattai l’arrière de la tête et rigolai.

-Je crois que c’est moi… Mais non, pas de bar exhibitionniste, t’inquiète, Samantha.

Elle nous invita à entrer mais seulement si on parlait tout bas parce que Daniele dormait encore… J’entrai et m’installai sur le canapé du petit salon. Je tapotai la place à côté de moi.

-Vient Finan…

Puis je regardai Samantha dans les yeux quand elle vint nous rejoindre après avoir fermé la porte.

-Il faut que tu nous apprennes l’italien. C’est pour ça qu’on est là…

Je fis un grand geste, mais me forçai à chuchoter malgré mon enthousiasme.

-Vous avez entendu la musicalité de cette langue ? On croirait des elfes qui parlent. Ça irait bien avec notre musique !

@ Billy Lighter

Ivar faisait un boucan d’enfer dans les couloirs et tenait absolument à ce que j’ouvre la porte, alors, j’avais ouvert même si, putain, il mériterait que je lui foute un poing en plein gueule pour réveiller tout l’hôtel alors que le soleil se levait à peine !

J’étais crevé. J’étais encore la tête à moitié dans mon sommeil alors qu’Ivar, lui, semblait avoir déjà commencé sa journée il y a quatre heures ! Je lui fis, donc, comprendre d’une voix bougonne et endormie qu’il était 6h du matin ! Mais il s’en foutait !

-Alors, c’est tôt…

Je me retins de le traité d’idiot mais c’était pas l’envie qui manquait. Mais il me tira tout de même jusqu’à l’ascenseur parce que, apparemment, ça ne pouvait pas attendre et qu’il fallait immédiatement aller réveiller Samantha.

Putain, qu’est-ce qu’il y s’était passé de si important pendant la nuit, hein ? Parce que hier soir, il n’y avait rien d’important que je sache !

Mais il insistait sur le fait que ça ne pouvait pas attendre. Que c’était comme ça. Je roulai des yeux avant de soupiré de fatigue et de désespoir avant de réaliser que je ne portais qu’un boxer… Putain… Je me promenais en boxer dans les couloirs d’un foutu hôtel… Mais pour Ivar, c’était comme si j’avais un maillot de bain… Je grommelai à nouveau.

-Mouais… Mais je vais me planter comme ça devant Samantha… Fait chier, quoi…

J’étais vraiment désespéré et fatigué par l’énergie excessive d’Ivar qui se défendit d’avoir pris de la coke… Il n’avait pas non plus dormi, d’ailleurs.

-Ça se voit… T’es aussi motivé qu’hier…

C’était pas mon cas… J’aurais voulu profité de ma foutue nuit jusqu’au bout…

Une fois devant la porte de Samantha, il se mit à tambouriner montrant bien qu’il était là. Putain ! Tous l’hôtel allait nous tomber dessus s’il continuait ce que je ne manquai pas de lui dire. Mais il disait que c’était une bonne raison pour se réfugier le plus vite possible dans la chambre de Samantha…

-Si elle n’ouvre pas, je te donne en pâture à tous les clients de l’hôtel mécontent…

Et je les aiderait à dépecer Ivar, tiens !

Mais Samantha ouvrit. Elle aussi avait été tirée de force de son lit mais avant pris le temps d’enfiler un peignoir. Elle se demanda, bien sûr, ce qui nous amenait là et semblait largement s’amuser de ma tenue… Mon air était encore plus désespéré alors qu’Ivar disait être celui qui m’avait empêché de mettre un pantalon et qu’on avait pas été jeté d’un bar d’exhibitionniste.

-Ouais… C’est lui. J’ai a peine eu le temps de réalisé qu’Ivar foutait ma nuit en l’air et j’étais ici, devant la porte, en boxer…

Samantha nous laissa entrer alors que Daniele, lui, avait la chance de dormir encore. On entra alors qu’Ivar s’installa et m’invita à prendre place. C’est d’un pas fatigué que j’avançai et me laissai tomber sur le siège avant de regarder Ivar pour qu’il crache le morceau de cette chose autant importante que pour réveiller l’entièreté de l’hôtel.

Et il cracha le morceau. Il demanda à ce que Samantha nous apprenne l’Italien. Je le fixai avec de grand yeux.

-Pardon ?

Qu’est-ce qu’il vient de me dire là ? Que Samantha nous apprenne l’Italien ? Genre, maintenant ? Putain, il est sérieusement shooté à la coke, là…

Mais non. Il s’expliqua en disant que la langue de Samantha était musicale et collerait bien à notre style de musique. Donc, ce qu’il voulait, c’était qu’on apprenne l’Italien pour pouvoir chanter en Italien. C’est ce que je comprenais.

Ok.

C’était une bonne idée.

MAIS ÇA N’AVAIT RIEN D’URGENT !

Je fixai Ivar droit dans les yeux avant de chuchoter :

-Oui. C’est une langue qui colle parfaitement à notre style et c’est un très bonne idée mais…

Je fronçais les sourcils :

-Tu me réveille sérieusement à 6h du mat’ pour dire ça ??? Ça pouvait pas attendre quelques heures, sérieusement ???

Il abusait ! Putain, je vais le tuer, là !

@ Billy Lighter

Je pris le temps d’enfiler mon peignoir de soie et mes pantoufles avant d’aller ouvrir la porte. J’aurais apprécié pouvoir dormir les heures qu’il me restait d’autant plus que nous avions une grosse journée devant nous mais il semblerait qu’un invité surprise en avait décidé tout autrement. Il avait intérêt à avoir une bonne raison !

En ouvrant la porte, je n’appris pas immédiatement quelle était l’urgence mais pour l’absurdité de la scène, ça valait la peine d’être réveillée si tôt le matin ! J’avais devant moi Ivar Miller, plus souriant que jamais et à ses côtés, Finan Quinn, la mine toute rabougrie et vêtue uniquement d’un boxer ultra moulant. Si je me fiais à ce que je ne pouvais pas voir mais que je devinais facilement bien malgré moi, je comprenais pourquoi Tiffany Austin avait un sourire permanant accrocher aux lèvres !

Le deux tiers de mon groupe me rassura en me disant qu’il ne s’était pas fait mettre dehors d’un club exhibitionniste et bien que je prenais un malin plaisir à les voir faire les piquets devant ma porte, j’abrégeais l’humiliation de Finan en les laissant entrer. Il allait tout de même devoir retourner dans sa chambre dans cette tenue et il risquerait de rencontrer des gens, si la conversation durait !

Je leur demandais de bien vouloir ne pas parler trop fort, même si j’allais fermer les portes séparant la chambre à coucher du salon de ma suite. Daniele ne rigolerait pas lui, s’il se faisait réveiller avant même d’avoir cuvé suffisamment.  Je m’installais sur l’un des divan, faisant face à Finan et Ivar et ce dernier dévoila la raison urgente pour laquelle il avait privé Finan de son pantalon et qu’il m’avait réveillé si tôt.

Mon regard croisa celui de Finan et il était clair que nous pensions la même chose.

- Que je… Aujourd’hui ? Je veux dire, ce matin ? Tout de suite ?  

Ivar disait que l’Italien était très musical comme langue et je ne pouvais pas le contredire. Il n’y avait rien de plus beau, romantique et poétique que l’Italien. Et comme il le disait, ma langue maternelle collait très bien avec leur style musical.

Et Finan me retira les mots de la bouches.

- Je veux bien vous apprendre l’Italien mais pas ce matin ! On ne t’a jamais dit que l’une des femmes les plus dangereuse au monde était une Italienne en manque de caféine ?

Mais Ivar était si beau à voir, ses yeux brillants, le sourire grand et fier. Est-ce que je pouvais vraiment lui en vouloir d’avoir voulu partager son idée immédiatement plutôt que d’attendre à plus tard dans la journée ?

- Est-ce que Tiffany est d’accord ?

Ou bien avait-elle la chance elle aussi de dormir encore ?

- Ma foi, si ça convient à tout le monde, je suis prête à vous trouver un professeur digne de mention car, même si je suis flatté que tu aies pensée à moi Ivar pour remplir cette fonction, je n’ai pas la technique d’un bon professeur. Je ne saurais pas par où commencer pour vous apprendre à parler Italien. La phonétique, la grammaire, la conjugaison. Tout cela est très large.

Et je n’avais pas les compétences d’un maitre digne de ce nom. Cependant, trouver quelqu’un était à ma porté et j’étais même dans le bon pays pour aller à la pêche !

- Si vous êtes à ce point motivé, donnez moi quelques heures et je suis certaine que je vous trouve quelqu’un pour vous donner une première leçon cet après-midi même !Ça donnera le temps à Finan de se trouver un pantalon.

@ Billy Lighter

Finan voulait me donner à bouffer aux clients de l’hôtel mécontent… Il avait un sourire mauvais en disant ça… J’étais sûr que ça en avait fait tremblé plus d’un quand il était dans les gangs. Mais heureusement, ce sourire était un peu décrédibilisé par le fait que Nounours était en boxer dans l’hôtel… Et ça, moi, ça m’éclatait, même si je cachais ça sous l’euphorie de mon idée géniale !

Samantha nous ouvrit la porte, fort heureusement, avant qu’on ne vienne me bouffer ou avant que Nounours se transforme en grizzli et ne me bouffe lui-même.

Notre manager italienne était magnifique, même à 6 heures du mat’ et en peignoir… Il fallait dire que c’était une très belle femme pour son âge et que son peignoir était faire d’une soie riche et fine, avec de belle broderie… Je devrais en offrir un comme ça à Vanya… Elle serait encore plus belle que Samantha.

Je crus un instant qu’elle allait pas être contente non plus, comme Finan, mais finalement elle faillit se péter à rire en voyant l’accoutrement de mon ami Irlandais.

Bref, on entra dans la suite et on se mit à chuchoter parce que Daniele dormait encore. Samantha ferma la porte qui menait à la chambre et Finan et moi, on s’assit dans le divan.

Tous deux voulurent alors connaître quelle était cette idée qui les avait fait lever aux aurores.

Je dis à Samantha qu’elle devait nous apprendre l’Italien !

Et Finan demanda « pardon ? » alors je répétai un peu plus fort et plus près de son oreille.

-Je veux que Samantha nous apprenne l’Italien !

Finan trouvait que c’était une bonne idée et je souris plus largement, regardant Samantha qui était encore interloquée, mais c’est un Finan mécontent qui attira à nouveau mon attention. Il était pas content que je l’avais réveillé juste pour lui dire ça… Il disait que ça pouvait attendre.

-Oh du calme, Nounours ! J’avais peur que l’idée m’échappe si je m’endormais…

Je fis la moue.

-Et t’as vraiment un regard de tueur quand tu veux…

Samantha retrouva sa langue et moi, mon sourire. Elle demanda si on voulait qu’on fasse ça maintenant tout de suite.

-Ben heu… T’as le temps ?

Elle voulait bien nous apprendre l’Italien mais là, elle était en manque de caféine et ça la rendait dangereuse… Je rigolai.

-Ok… Pas maintenant… Et puis pour me faire pardonner, je vous offre le petit déjeuner au petit café en face de l’hôtel. J’ai vu qu’ils faisaient des expressos et je pense que vous en avez bien besoin tous les deux.

Je les regardai l’un et l’autre…

-Parce qu’à vous voir là, j’ai l’impression d’être entouré de tueurs.

Mais ça m’empêchait pas de sourire.

Elle demanda si Tiff était d’accord.

-Oh je suis sûr qu’elle le sera. Et en plus, au pire on est deux contre un puisque Finan trouve que c’est une bonne idée.

Samantha dit alors qu’elle allait nous trouver un professeur, si on lui laissait quelques heures. Parce qu’elle ne se sentait pas à la hauteur de sa tâche. Je fis une moue un peu déçue.

-Oh je trouvais que c’était tellement une belle activité à faire ensemble !

Je réfléchis deux secondes.

-Et si on t’écrit une chanson en anglais, tu saurais nous la traduire ? Et juste nous apprendre à prononcer convenablement ? Ça évitera les frais d’un professeur et puis, on a pas vraiment de savoir réellement parler italien, même si ça m’intéresserait…

@ Billy Lighter

Samantha, après avoir rigolé de mon accoutrement, nous avait fait entrer pour qu’on puisse comprendre pourquoi Ivar voulait absolument nous parlé à 6h du mat’ alors qu’on était, pour moi, en vacances ! Samantha, elle, bossait parce qu’elle était ici pour Shiri mais, nous, on était là juste pour profiter mais Ivar semblait en avoir décidé autrement.

On s’installa, donc, dans le salon attenant à la chambre de Daniele et Samantha. Daniele dormait toujours, lui, chanceux qu’il était ! Quant à moi, Ivar m’avait mis de mauvaise humeur en me réveillant et en ne me laissant même pas le temps d’enfiler quoi que ce soit ! Donc, je me retrouvais en boxer face à Samantha et Ivar dans le salon de la suite des deux Italiens…

Génial !

Un Ivar qui finit par cracher le morceau sur les raisons qui l’avait poussé à m’éjecter sans ménagement de mon lit. Mais quand j’entendis la raison, je n’en croyait pas mes oreilles. Pas parce que son idée était mauvaise. Non, c’était une bonne idée. Mais ce n’était pas une urgence !!!! Il aurait même attendu notre retour à L.A. que ça n’aurait fait aucune foutue différence ! Mais non, il avait fallu qu’il nous réveille si tôt pour ça !

Choqué, je demandais si j’avais bien entendu et Ivar ne fit que répéter à mon oreille et un peu plus fort ce qu’il venait de dire.

-Ouais ! J’avais bien compris !

Je dis ça sur un ton ronchon alors que je râlais que ça aurait pu attendre ! Et vu le regard de Samantha elle pensait exactement la même chose. Ivar me dit de me calmer et expliqua qu’il avait eu peur de perdre son idée s’il se rendormait.

-Personne t’obligeais à te rendormir… Tu aurais simplement pu rester éveillé jusqu’à-ce qu’on sorte de notre chambre.

Et pas venir nous réveiller ! Mais apparemment, Ivar ne semblait déterminé à nous dire en face et TOUT DE SUITE ce qu’il avait en tête. Il ajouta que j’avais un regard de tueur quand je voulais. Je me refrognai en disant :

-L’habitude…

Ouais… L’habitude. Puis, j’étais pas bien réveillé.

Ce fut, ensuite, à Samantha de demander si elle devait nous enseigner ça tout de suite. Non. Absolument pas ! J’étais pas réveillé du tout et Tiff n’était pas là pour approuver l’idée et se joindre à nous et je n’avais aucune envie d’aller la réveiller.

Ivar demanda alors si Samantha avait le temps maintenant. J’entreouvris la bouche en le fixant.

-Pardon ?!

Il est cinglé, ou quoi ? Ça me semblait claire que oui et Samantha ne semblait pas vraiment d’humeur à commencer les leçons maintenant. Pas avant d’avoir bu son café, en tout cas. Je ricanai un peu quand elle dit qu’une femme italienne sans sa dose de caféine, c’était dangereux ce qui sembla calmer les ardeurs d’Ivar qui voulait se faire pardonner en nous offrant le petit déjeuner dans le café de l’hôtel. Il disait qu’on en avait bien besoin. Je dis sur un ton ironique :

-Sans blague ! Mais, ouais, je crois que ça sera la moindre des choses pour te faire pardonne, Miller…

Il disait qu’il avait l’impression d’être entouré de tueur. Je grommelai :

-Des gens tueraient pour moins que ça, honnêtement…

Ouais. J’en connais qui auraient foutus un jeton à Ivar pour ce qu’il avait fait…

Samantha demanda alors si Tiff était d’accord. En fait, Tiff n’en savait encore rien mais Ivar disait qu’elle sera sûrement d’accord et que si ce n’était pas le cas ça fera deux contre un. J’haussai des épaules.

-Je crois que ça lui plaira. Je lui en parlerais demain… Pas question que je la réveille, la pauvre. Puis si je la réveille, ça va réveiller Guillermo et je n’ai pas envie d’un gamin grincheux à cause de la fatigue dans mes pattes demain.

Il y aura déjà moi… Ça sera déjà suffisant…

Samantha accepta alors mais voulait nous trouver un professeur parce qu’elle ne se sentait pas capable de pouvoir enseigner sa langue maternelle. Je comprenais… C’était pas simple. Mais elle disait pouvoir trouver un professeur en quelques heures et proposais déjà les premiers cours pour l’après-midi…

Quelle horreur… Je pris un air triste et désespéré alors qu’Ivar, lui, était simplement déçu que ça ne soit pas Samantha notre professeur. Il voyait ça comme une activité à faire ensemble. Je le fixai.

-Il faut comprendre Samantha… Enseigner c’est pas donner à tout le monde, Ivar…

Mais le gamin avait une autre idée. Celle de ne pas apprendre toutes les subtilités de la langue mais de simplement apprendre les textes des chansons qu’on chantera en Italien. J’hochai de la tête.

-C’est pas une mauvaise idée… On peut commencer comme ça et voir ce que ça donne avec cette technique. Pas que je n’ai pas envie de prendre des cours mais avec ma carrière musicale, Guillermo, Tiff et le bébé à venir, je crois que des cours en plus, ça va me tuer.

Les Los Diablos allait sûrement me tuer avant de stress mais qu’importe…

-Tu en dis quoi, Samantha ? Tu pourrais traduire ?

@ Billy Lighter

La surprise de trouver Ivar Miller avec son air tout droit sortit d’une boîte a surprise et Finan Quinn sans pantalon devant ma porte aux petites heures du matin passée, je les fis entrer non sans leur demander de ne pas parler trop fort parce que Daniele, contrairement à moi, dormait toujours. J’allais d’ailleurs fermer les portes séparant la chambre du salon de ma suite et je fus ensuite suspendue aux lèvres d’Ivar qui était la raison du pourquoi la nuit venait de prendre fin si abruptement autant pour moi que pour Finan.

Notre bassiste préféré avait une idée en tête et elle était si géniale qu’il ne pouvait, ni ne voulait attendre une heure respectable pour nous la communiquer. Au moins, il ne nous réveillait pas pour nous faire part d’une mauvaise nouvelle, c’était déjà un point jouant en sa faveur et qui m’aidait à tenir bon sans mon premier café du matin.

Ivar était tombé amoureux de ma langue maternelle trouvant qu’elle était très mélodieuse et qu’elle se prêterait à merveille à leur style musical et donc, il voulait que je leur apprenne l’italien. Je devais bien avouer avoir été prise de cours par cette demande et que j’eu crains l’espace d’un instant qu’il voulait que l’on s’y mette tout de suite. Je me frottais les tempes en inspirant alors que le petit moulin à parole rectifia en disant que ce serait pour plus tard et que pour nous faire pardonner, il voulait bien nous offrir le petit déjeuner. C’était une délicate attention de sa part et cela nous permettrait de discuter autour d’un bon café, de ce projet qui n'était pas dénué de sens.

- Tu nous a réveillé beaucoup trop tôt pour qu’on soit naturellement de bonne humeur Ivar mais je ne peux pas t’en vouloir d’avoir été enthousiaste.

Alors que celui que nous appelions tous affectueusement le gros nounours ronchonnait que des gens avaient tués pour bien moins que ça.

Je replaçais mes cheveux et mes idées et je suggérais de leur trouver un professeur pour leur apprendre l’Italien puisque je ne me pensais pas à la hauteur de la tâche. Je n’avais jamais enseigné ma langue, mes enfants l’apprenaient tout naturellement aussi facilement que l’anglais puisqu’à la maison, nous parlions ces deux langues fluidement. Mais avant, il fallait savoir si Tiffany était d’accord avec l’idée ce à quoi Finan croyait qu’elle le serait.

- Tout à l’heure, tu veux dire ? Parce que nous sommes demain, tu vois ? Depuis que nous avons été réveillés, nous sommes demain. Et non, ne réveille pas Guillermo plus tôt que tard. Je sais ce qu’une enfant en manque de sommeil ressemble. Il y en a un de 42 ans qui dort dans la pièce d’à côté !

Ivar, cependant, semblait un peu désappointé que je ne sois pas volontaire pour être leur professeur. Pour Finan, c’était évident que l’enseignement n’était pas un don donné à tous mais Ivar lui y voyait l’occasion de faire une activité tous ensemble et ça me toucha. Il m’intégrait dans leur groupe alors qu’il n’aurait pu que voir en moi, celle qui dit quand c’est oui ou quand c’est non.

Vif d’esprit, Ivar revînt à la charge avec une contreproposition qui me paraissait bien plus accessible et réalisable sur un court échéancier.

- C’est une excellente idée. Il me fera plaisir de traduire vos écris et de vous apprendre à bien prononcer les mots. Et puis l’un empêche pas l’autre, tu sais, Ivar. Si je vois que je m’en sors bien à vous enseigner la prononciation, je pourrais me risquer à vous apprendre davantage. Ta proposition me touche vraiment beaucoup.

Nous pourrions faire ça sur un rythme plus adapté puisque comme le faisait remarquer Finan, avec toutes les casseroles qu’il avait sur le feu, ajouter des cours chargeait son agenda.

- Bon alors ce que je vous propose c’est d’attendre le réveil de Tiffany, de prendre Guillermo et Vanya avec nous et d’aller manger au restaurant d’en face et c’est moi qui vous invites parce qu’avec des idées comme celle-là, Ivar, tu es tout pardonné d’avance. Vous en pensez quoi ?

Ça me donnerait le temps de prendre une bonne douche et à Finan de se trouver un pantalon !

@ Billy Lighter

Et bien Nounours était bien ronchon, aujourd’hui… même s’il trouvait mon idée géniale, il m’en voulait de l’avoir réveillé… D’après lui, mon idée aurait pu attendre et j’aurais pu rester réveillé jusqu’à ce que tout le monde se décide à se lever…

Je fis la moue…

-Ouais, c’est vrai… Mais quand je suis sorti de ma chambre, j’avais aucune idée de l’heure… C’est en te réveillant que j’ai réalisé.

Finan avait un regard de tueur et Samantha aussi… Finan dit que c’était l’habitude… Je fis encore plus la moue et le regardai dans les yeux.

-Ben c’est une mauvaise habitude… Je suis ton ami, moi. Et tu n’es plus dans les gangs.

Samantha m’expliqua plus posément que je les avais réveillés trop tôt pour qu’ils soient de bonne humeur mais elle ajouta aussi qu’elle ne pouvait pas m’en vouloir d’être enthousiaste.  Je lui souris et elle demanda si je voulais qu’on s’y mette là maintenant tout de suite.

Et je répondis que si c’était possible, je voulais bien.

Et Finan devait avoir un problème d’oreille en vieillissant parce qu’il demanda encore pardon… Alors je lui chuchotai encore dans l’oreille.

-Je disais que si elle peut maintenant moi je suis partant !

Je me fis encore fusiller du regard par Finan et Samantha semblait abasourdie alors pour les mettre un peu de meilleure humeur, je proposai de leur offrir le petit déjeuner avec autant de cafés qu’is voudraient. Finan trouvait que c’était la moindre des choses pour me faire pardonner puis ajouta que des gens tueraient pour moins que ça…

Je pinçai mes lèvres et me fis tout petit.

Finan allait en parler à Tiff demain… Sauf que comme lui fit remarquer Samantha, on était déjà demain et là, je me retins de rire. Surtout quand Samantha ajouta qu’elle aussi avait un gamin de 42 ans qui serait grincheux si on le réveillait trop tôt.

Quant à mon idée, j’étais un peu déçu que Samantha ne se sente pas à la hauteur pour nous apprendre l’Italien. Et Finan dit qu’enseigner n’était pas donné à tout le monde.

Je soupirai.

-Bon ok, je comprends.

Mais alors une autre idée germa, pour nous rendre à tous la tâche plus facile et ça sembla arranger tout le monde, surtout Finan qui avait un calendrier chargé. Et là, mon sourire se fit à nouveau large parce que Samantha voulait bien traduire nos chansons et nous apprendre la prononciation des mots !

-Super !

Samantha dit même que ma proposition la touchait.

-Bah… C’est tout naturel… Tu es une manager très sympa… Tu fais partie du groupe.

Puis Samantha proposa qu’on attende que tout le monde se réveille et qu’on aille manger ensuite en face pour en parler devant un bon café. Mais elle voulait offrir… Je m’exclamai alors :

-Oh non non non ! J’insiste ! C’est moi qui offre ! Pardonné ou pas. Je suis tellement content que mon idée vous plaise !

Je me levai et baillai en m’étirant.

-Bon, je crois que je vais aller dormir un peu. Mais avant, je vais remettre Nounours au lit. Encore merci, Samantha !

@ Billy Lighter

Ivar se justifia en disant qu’il n’avait pas vu l’heure quand il est sorti de sa chambre. Je le fixai toujours avec le même regard… J’avais envie de lui fracasse la tête mais je me retenais de le faire.

D’ailleurs, il rétorqua que j’avais un regard de tueur. Je répondis que c’était l’habitude et il me fit rouler des yeux quand il disait que c’était une mauvaise habitude et que je n’étais plus dans le gang.

Je lui dis que me faire lever à une heure pareille me donne envie de faire un meurtre ? Non. Il vaut mieux que je me taise. Je grommelai mais ne dit rien.

Heureusement, Samantha lui montra qu’elle aussi n’aimait pas vraiment se faire lever si tôt pour une idée, certes très bonne, mais assurément non-urgente. Elle dit toutefois qu’elle ne pouvait pas en vouloir à Ivar pour son enthousiasme. Non ! Surtout ne pas dire ça ! Sinon, il retiendra jamais la leçon, bon Dieu !

Je soupirai :

-Trop enthousiaste…

Tellement qu’il se voyait même commencer les cours sur le champ ! Ce à quoi je m’exclamais d’un « pardon ?! » qui fit à nouveau qu’Ivar me répéta ce qu’il venait de dire à l’oreille. Il est con ou quoi ? Je le foudroyai du regard.

-J’ai très bien entendu !

C’était juste que mon cerveau n’arrivait pas à comprendre pourquoi Ivar était aussi déconnecté de la réalité !

Samantha était d’accord pour l’idée. Celle qu’apprendre l’Italien était une bonne idée, hein, pas celle de commencer les cours tout de suite. Elle demanda si Tiff était au courant et je rétorquai que « non » et que je n’avais pas envie de la réveiller parce qu’elle était sans doute encore fatiguée et que je risquais de réveille Guillermo, au passage, qui risquerait d’être grincheux tout la journée chose que Samantha comprenait parce qu’elle avait elle-même un enfant à charge : Daniele Ricci. Je fis la moue.

-Ouais… Aujourd’hui… Pour moi on est encore hier tellement j’ai l’impression de n’avoir dormi qu’une seule minute.

Pourtant, j’en avais dormi plusieurs, des minutes !

Donc Samantha voulait bien nous trouver un professeur ce qui déçu Ivar qui aurait voulu qu’elle nous enseigne les choses elle-même. Mais je rétorquai au gamin qu’enseigner n’était pas donné à tout le monde. Il semblait comprendre.

Il comprenait mieux ça que le fait que réveiller des gens si tôt, ça ne se faisait pas !

Il proposa alors une autre idée plus simple et plus pratique. Enfin ! Il devenait raisonnable ! C’est pas trop tôt ! Samantha accepta et je souris, enfin. Surtout que notre manager semblait très touchée par le fait qu’Ivar voulait absolument l’inclure dans le projet. Ivar, tout gentil qu’il était quand il n’était pas un gamin chiant, répliqua que c’était normal.

-Il a raison.

Samantha proposa alors de nous invité au restaurant une fois que tout le monde serait bien réveillé. Ça eut le don de me rendre définitivement le sourire. Elle voulait invité mais Ivar insistait pour que ça soit lui. Vous savez quoi ? Je suis radin… J’aime l’argent… Alors que ça soit un ou l’autre, j’allais pouvoir manger sans payé…

Du coup.

-Peu importe qui invite, je serais de la partie !

Je fixai Ivar.

-Je te pardonnerais dans quelques heures.

Quand j’aurais à nouveau dormi ! Parce que je comptais bien dormir à nouveau une heure ou deux ! Ivar aussi voulait aller dormir et me remettre au lit. Bah tiens !

-Je suis pas un Nounours !

Je le suis juste pour Tiff.

Je me levai et souris à Samantha.

-Merci.

Je lui fis un clin d’œil et je suivis Ivar hors de la pièce prêt à retourner dans mon lit en espérant ne pas me faire voir en boxer sur le trajet retour !

@ Billy Lighter