La tournée de Lola avait abruptement prit fin et nous étions donc en congé forcé. Je ne m’en plaignais pas mais je trouvais cela dommage pour Shiri qui avait brillée sur les dates qu’avaient durée notre séjour sur les routes. J’avais dû la consoler et lui dire qu’elle aurait de nouvelles occasions de performer et, d’ailleurs, je recevais beaucoup d’offres pour elle ce qui voulait dire que malgré l’arrêt forcé, elle avait eu le temps d’attirer l’attention.

Je me disais que puisque j’étais de retour à la maison plus tôt que prévu, j’allais pouvoir me concentrer sur The Warriors qui vivait une semi-crise. Une petite crisette de rien du tout qui, je l’espérais, n’affectait pas leur moral. J’avais appris par Sigurd Nørgaard que Finan n’avait pu se rendre en Irlande comme prévu avec Ivar et Tiffany pour l’accouchement de cette dernière. Connaissant le caractère à la fois vif et tempéré de la future mère, je savais qu’elle ne devait pas irradier de joie en ce moment mais qu’elle devait tout faire pour ne pas s’effondrer. Je ne savais cependant pas comment Finan lui prenait la chose. J’irais le voir pour avoir de ses nouvelles et tenter de relativiser sur la chose. S’il le fallait, j’irais de nouveau solliciter les services de Maitre Louis pour que le futur père puisse se rendre auprès de sa femme. Après tout, il s’agissait-là d’une situation exceptionnelle !

Le bonheur de retrouver mes enfants et une routine plus familière n’avait pas de prix. J’avais dormi la première nuit suivant mon retour à la maison avec eux dans mon lit. Daniele n’étant pas là, il ne pouvait se plaindre de manquer d’espace ou de recevoir des coups de pieds et d’être couvert de bave. Puis au petit matin, nous avions déjeuner devant la télévision qui diffusait des dessins animés dont les enfants raffolaient, du moins, Tony les adorait, Daniela quant à elle, suivait un temps les images puis s’en désintéressait pour se lever en se retenant sur moi ou sur son frère. Elle avait maintenant neuf mois ma petite princesse et je sentais qu’elle était sur le point de faire ses premiers pas, déjà ! Daniele dirait qu’elle est rapide comme son père, moi je trouvais qu’elle avait mon agilité et ma détermination.

Après quelques jours à la maison et plusieurs dossiers réglés, je décidais sur un coup de tête de me payer un petit aller-retour à Auckland question de surprendre mon époux et de passer un peu de temps avec lui car il me manquait beaucoup, lui aussi.

J’avais cru apercevoir à bord de l’avion, le jeune Julian Hughes. Il devait probablement rejoindre sa douce, lui aussi. Ils formaient un si beau couple malgré leur jeune âge. Quand le véritable amour passe, il n’y a pas d’âge pour le saisir. Cela me rappelait notre rencontre à Daniele, la puissance de nos sentiments à cette époque, tout ce que nous avions vécu et la façon dont nous avions renouer plusieurs années plus tard. Je ne regrettais pas mes années avec Mario, je regrettais simplement de m’être perdu en chemin.

Une fois à l’hôtel, j’avais récupéré une clé de la chambre de Daniele et j’y étais tout de suite montée en trainant le peu de bagage que j’avais, je ne restais que le temps d’un week-end.

Daniele n’était pas dans la chambre, il devait trainer au bar de l’hôtel ou bien à la salle de spectacle, un verre de whisky en main. J’avais certainement le temps de prendre une douche pour me rafraichir avant qu’il ne regagne sa chambre. Rare étaient les occasions où j’arrivais à le surprendre et j’espérais bien qu’il serait surprit et heureux de me voir.

@ Billy Lighter

Ma conversation avec Jim s’était terminée sur plus d’interrogations que de réponses. Nous n’avions aucune idée de ce que serait le prochain mouvement de Fleming – il ne nous restait, donc, qu’à attendre. Pour le reste, nous devrions espéré que Quinn et Stone se taisent sur nos diverses relations à moi et Jim. Je savais que Quinn n’oserait pas faire de mal à Sammy ce qui était déjà une preuve de garantie. Mais rien n’était moins sur pour sto’ cazzo de Stone.

Après ça, Jim m’avait laissé et j’avais décidé d’aller un peu à la salle de spectacle non loin de l’hôtel pour voir comment les préparatifs du concert avançaient. C’est en buvant un bon whisky que j’avais pu constaté qu’il n’y avait aucun accro – tout allait comme sur des roulettes. C’était quand même plus simple quand la diva, Lola, n’était pas là pour emmerder mon personnel de sa présence.

J’avais lâché quelques ordres pour montrer ma présence avant de revenir à l’hôtel afin de trouver ma tenue pour cette soirée qui allait encore être exceptionnelle car Livia débordait vraiment de talent. Elle n’avait pas fait un concert moins bien qu’un autre – c’était un exemple de constance.

Sur le chemin vers ma chambre, je m’étais arrêté dans le lobby où se trouvait des fans de Livia qui avaient réussis à s’offrir une chambre dans cet hôtel hors de prix. Ils avaient des t-shirt de ma jeune star et semblaient déjà faire la fête à l’avance. Quand ils m’ont repéré ils se sont empressés de se diriger vers moi me posant mille questions et me demandant des autographe. J’adorais quand les gens me reconnaissaient et me prenait pour la star que j’étais. Sans un manager, un artiste ne peut se retrouvé autant exposé et il semblerait que certains s’en rendent compte comme ces jeunes fans.

Après ma petite séance de dédicace, j’avais pu rejoindre ma suite. Mais après avoir ouvert la porte, j’avais entendu des bruits d’eau qui coule venant de la salle de bain.

Quelqu’un était ici – et il utilisait MA douche !

Je fus surpris dans un premier temps avant de repérer des affaires qui m’étaient familiers. Ceux de Sammy.

J’avais esquissé un sourire et j’avais enlevé une partie de mes vêtements avant de rejoindre la salle de bain discrètement. Une fois entré, j’achevai de me dénuder pour entrer dans la douche et enlacer ma Samantha.

-Tu en sais pas à quel point je suis content de te voir, amore mio, dis-je très heureux de cette agréable surprise. Laisse-moi deviner… Je te manquais ? L.A. n’est pas aussi bien sans moi, n’est-ce pas ?

J’avais poser un baiser sur son épaule avant d’esquisser un large sourire.

@ Billy Lighter

Dès que l’eau chaude toucha mes cheveux, je commençais à me détendre. Ce n’était pas que le vol avait été long ou que j’étais à ce point fatiguée, non, simplement que depuis que j’étais de retour à la maison, j’avais investi beaucoup de mon temps à justement passer tout mon temps avec les enfants, comme pour me déculpabilisée de les avoir laissés à la maison si longtemps. C’était tout de même ironique puisque j’étais à nouveau partie mais ils ne pouvaient pas m’en vouloir d’avoir aussi besoin de voir leur papa.

J’entrais plus profondément dans la douche pour que l’eau coule sur ma tête et que je puisse mouiller complètement mon épaisse tignasse noire. J’avais trouvé un cheveux blanc ce matin en me coiffant et je l’avais vite arraché. Je ne me sentais pas prête à franchir cette autre étape de ma vie ! Je ne voulais pas me réveiller demain matin et me dire que ma jeunesse me glissait entre mes doigts.

Rejoindre Daniele sur un coup de tête était une manière de conserver cette fringante folie caractérisant la jeunesse. Je voulais sentir que nous avions encore plus de projets devant que derrière.

C’était beaucoup de pensée pour ce que je pouvais gérer en ce moment. Je décidais donc de mettre mon cerveau en veille, le temps au moins de cette douche et ensuite, Daniele rentrerait ou alors je trouverais à le faire appeler pour qu’il regagne sa chambre… notre chambre pour cette nuit du moins.

Ce fut cependant mon tendre aimé qui me surprit en entrant sous la douche pour m’enlacer par derrière et m’embrasser l’épaule après avoir confirmer que cette surprise était réussie. Je me retournais dans ses bras pour l’embrasser fougueusement et je passais mes bras autour de son cou.

- En effet, amore mio ! Tu me manquais terriblement, notre lit est beaucoup trop grand sans toi !

Cheveux blanc ou non, la passion brûlait toujours ardemment entre nous. Il n’avait suffi qu’il ne m’enlace pour que je me retrouve énergisée comme une pile. Je l’embrassais encore, longtemps et je caressais son torse et ses bras pendant que l’eau m’éclaboussait le dos.

- Ces choses que l’on se dit et que l’on fait au téléphone n’ont pas la même saveur qu’ici, sous la douche… Je me suis dit que ce serait une bonne idée de venir en personne te montrer combien je t’aime.

De voir tous ces couples s’embrasser et se consumer d’amour partout autour de moi pendant que ma tendre moitié se trouve à des milliers de kilomètres de la maison devenait trop lourd à supporter. Plus encore quand la moitié en question est aussi parfaite en tous points.

J’embrassais encore Daniele en prenant délicatement son visage entre mes mains. Ses joues étaient rugueuses d’une barbe qui tardait à se faire raser et son haleine goûtait le whisky. Ces sensations m’avaient manqué peut-être plus que je ne pouvais l’imaginer. Je cherchais à tâtons le robinet de la douche croyant que nos retrouvailles seraient plus agréables dans le lit mais j’abandonnais vite ma recherche en me disant la Samantha d’il n’y avait pas tant d’années que ça n’hésiterait pas à faire l’amour sous la douche.  

@ Billy Lighter

Quelle bonne surprise que de voir Sammy a l’intérieur même de la douche de la salle de bain de ma suite. Je ne pouvais pas rêver mieux ! Ainsi, je n’avais pas attendu longtemps avant de la rejoindre sous l’eau chaude pour la surprendre à mon tour.

Je lui fis part du fait que j’étais vraiment content de la voir ici. Je savais qu’elle avait apprécié s’occuper des enfants – mais, apparemment, je lui manquais beaucoup trop.

Elle m’embrassa avant de faire part que je lui avais terriblement manqué.

-Ça ne m’étonne pas, dis-je avec un petit sourire en coin.

Elle m’avait manqué aussi. J’aurais voulu qu’elle poursuive la tournée avec moi quand Lola avait décidé d’abdiqué mais Sammy s’était dit que c’était nos enfants qui avait le plus besoin d’elle en ce moment. Je le lui avais accordé – les enfants avaient assez attendu.

Nos baisers furent brûlant – aussi brûlant que l’eau qui coulait sur nos corps dénudés. C’était bien mieux que de simples appels téléphoniques bien qu’on y mettait du nôtre pour les rendre sensuels.

-C’était, en effet, la meilleure des idées, amore mio, dis-je en souriant. Tu ne pouvais pas trouver mieux.

Surtout sur la date où autant Livia que Jim avaient décidé de rameuter leur tendre moitié. J’étais content de pouvoir me pavaner avec la mienne pendant quelques jours.

Le contact de ses mains sur ma figure me fit le plus grand bien. Si Sammy avait – apparemment – cherché à fermer la douche, on s’est rapidement pris au jeu de nos baisers qui se firent plus fougueux. Je caressais le flanc de Sammy faisant augmenter la buée sur les parfois de la douche. Ça faisait bien longtemps qu’on ne s’était plus pris à ce petit jeu étant donné qu’on préférait largement le confort d’un lit. C’était – en effet – plus confortable et je m’en rendis compte quand je dûs redoubler d’effort pour soutenir les cuisses de Sammy alors que je l’avais doucement planquée contre le mur de la douche.

Nous ne fîmes rapidement plus qu’un. Mes allées et venues étaient sensuelles mais je ne trainais pas en longueur sachant que je ne pourrais tenir cette position très longtemps. Je savais qu’il y aurait d’autres rounds dans des endroits bien plus confortables.

Nos gémissements se mêlèrent jusqu’à l’orgasme alors que les pieds de Sammy retouchèrent terre. Je respirais fort dans son cou avant de lui sourire.

-On sort ?, demandais-je avec un petit sourire en coin. Mon lit est le plus confortable de toute la Nouvelle-Zélande.

@ Billy Lighter

J’avais voulu surprendre Daniele en le rejoignant à Auckland dans le prévenir mais finalement, c’est lui qui m’avait surpris en me rejoignant sous la douche. Nous nous étions rapidement enlacés puis embrassés et la passion prenant le dessus sur nous, il ne fallu pas longtemps pour que Daniele me maintienne contre le mur de la douche et me prenne tout en douceur. Il m’avait tant manqué, mon mari adoré ! À un point tel qu’il ne fallut pas longtemps pour que l’orgasme s’empare de nous et que mes pieds touchent à nouveau le sol de la douche.

Je restais un moment, m on front contre celui de Daniele, à trembler de bonheur et d’amour, puis il me proposa de sortir pour gagner son lit qui, selon lui, était le plus confortable de toute la Nouvelle-Zélande.

- Tous les lits sont les plus confortable du moment que tu y es pour le partager avec moi.

Je l’embrassais encore, langoureusement avant de réussir là où j’avais échoué quelques minutes avant. L’eau cessa de couler et j’essorais mes long cheveux d’une main avant de quitter notre cocon embué de vapeur chaude et de sous le contraste de température entre la douche et le reste de la salle de bain.

Main dans la main, on alla jusqu’au lit de Daniele dans lequel, même encore trempé, on prit place pour s’enlacer encore. En me retrouvant ainsi blottis contre lui, je réalisais combien je ne me sentais complète qu’avec lui. Daniele m’insufflait ma force et mon énergie, comme le soleil pour les plantes. Il était vital à mon bonheur et, quand il n’était pas avec moi, c’était comme s’il me manquait une partie de moi.

Je le regardais avec tout l’amour du monde dans les yeux et je passais mes doigts doucement sur ta joue avant d’embrasser le bout de son nez.

- Pas trop déçu d’avoir trouver dans ta douche ta vieille épouse et non pas une jeune groupie aux seins fermes ?

Daniele m’était fidèle, je n’en doutais pas un seul instant et je savais qu’il était heureux de me retrouver. Ce n’était que mes pensées qui parasitaient un peu mon bonheur, les premiers signes que nous avancions en âge, bien que nous n’étions pas encore à envisager la retraite ! N’en demeurais pas moins que d’avoir trouvé un cheveux blanc au travers de ma tignasse ébène me rappelais que certaine chose devait être envisager ou alors, je devais en faire mon deuil.

Je passais mes bras autour de la taille de Daniele et j’embrassais son torse ici et là, partout où je pouvais y poser mes lèvres.

- Vivement la fin de cette tournée, que l’on puisse passer nos matins blottis l’un contre l’autre ainsi.

Les couvertures nous collaient à la peau, nous avions trempé le lit pour y être aller sans prendre la peine de s’essuyer en sortant de la douche, ça me rappelait que nous avions fait exactement pareil une fois, chez Daniele quand il vivait encore chez son père et que nous faisions rien d’autre que de faire l’amour partout dans la maison !

- Dis-moi, amore mio ? Quels souvenirs chéri tu le plus de notre adolescence, quand nous étions jeunes et fougueux ?

J’en avais plusieurs mais je voulais connaitre ceux de mon aimé.

@ Billy Lighter

Ces retrouvailles sous la douche étaient délicieuses. La visite de Sammy était inattendue mais bienvenue et nous avions déjà pu en profiter un peu dès nos premières minutes de retrouvailles.

On resta un moment l’un contre l’autre avant que je ne propose qu’on continue dans le magnifique lit que j’avais pour deux jours. Sammy disait que n’importe quel lit était confortable tant qu’on pouvait le partager nous deux.

-Tu n’as pas tort, avouais-je avec un petit sourire.

On s’embrassa encore avant de trouver la force d’aller dans le lit sans même prendre la peine de se sécher. On se blotti l’un contre l’autre faisant fit du fait que les draps se mouillaient à notre contact ce qui, avec le temps, n’allait pas être spécialement agréable.

On resta en silence un moment le temps de se retrouver en se regardant tout simplement – il n’en fallait pas plus pour qu’on soit comblé tous les deux étant donné qu’on était souvent séparé depuis le début de la tournée de Livia. Seulement, ça n’avait pas empêché Sammy de faire une blague sur son âge.

-Non pas déçu du tout ! Tu es la meilleur partenaire dans la vie comme au lit. Les jeunes groupies ne t’arrivent pas à la cheville, dis-je sincèrement. Puis, tu n’es pas si vieille. C’est moi qui serait encore plus vieux le mois prochain, dis-je en faisant une petite moue à l’idée de me date d’anniversaire dans un peu moins d’un mois.

J’avais été fidèle à Sammy depuis le début de notre relation. Si j’étais un coureur de jupons quand je n’étais pas en couple, j’étais fidèle quand je l’étais – pas comme le petit merdeux.

Je soupirai d’aise quand Sammy embrassa mon torse avant de dire qu’elle était pressée que ma tournée se finisse.

-Moui, je dois avouez que moi aussi. Mais elle est presque terminée…, dis-je en souriant et en caressant Sammy. En espérant que Peyton ne décide pas de reprendre la sienne juste après… Sinon, ça sera à ton tour de partir à nouveau sur les routes.

Mais il n’y avait pas eu de signe de vie de la diva depuis que L.A.People avait certifié qu’elle était à New York en compagnie de ses beaux-parents. J’imaginais qu’elle attendait de pondre avant de prendre la moindre décision. Je n’avais pas eu de retour de son avocat concernant une plainte contre Guerra – ce qui n’était pas une mauvaise chose !

J’avais replacé les cheveux encore mouillé de Sammy en souriant alors qu’elle nous replongea nostalgiquement dans notre passé. Cette années qu’on avait passé en tant que couple alors qu’on était encore à Rome.

-Il y en a tellement, soufflais-je.

Des bons souvenirs, j’en avais plein. Il y en avait aussi des mauvais mais depuis que j’étais à nouveau réuni avec Sammy, j’avais réussi à me rappeler essentiellement des bons.

-Notre premier baiser ? Je me rappelle, c’était sur la plage, une soirée dans la villa de mon père à Ostie… Mon père y avait donné une fête, dis-je en me rappelant quelques détails. On était aussi tout mouillé après un plongeon dans la mer.

Je me rappelais très bien de ce moment. Mais de bien d’autres aussi.

-Tu avais été difficile à convaincre ce soir-là, dis-je avec un sourire en coin. Et toi ? C’est lequel, demandais-je curieux.

@ Billy Lighter

Je n’aurais pu imaginer mieux comme retrouvailles. Daniele m’avait tant manqué que je n’aurais pu attendre davantage avant de lui tomber dans les bras. Après toutes ces années, il me faisait autant d’effet qu’au tout premier jour ce qui me plaisait à croire que c’était parce que notre amour était plus fort que le temps.

Daniele m’invita dans son lit qu’il disait être le plus confortable d’Auckland mais moi, je savais que n’importe quel lit l’était du moment où je le partageais avec lui. Tout ce qui me fallait pout être heureuse était ses bras autour de ma taille et le creux de son épaule pour y poser ma tête.

Mon mari, bien que je le savais fidèle, aurait peut-être apprécié de découvrir une groupie téméraire sous sa douche. Cela aurait flatté son égo de constater que malgré son statut matrimonial, certaines femmes parvenaient à l’approcher de près pour tenter leur chance. Et puis je commençais à sentir mon horloge biologique faire tic-tac et ce satané cheveux blanc que j’avais trouvé dans ma tignasse avait bousculé le chronomètre.

- Tu resteras éternellement jeune amore mio. Le temps n’a aucune emprise sur toi, contrairement à moi qui aies trouvé un cheveux blanc.

Maintenant qu’un fil argenté avait coloré ma tignasse, d’autres s’inviteraient et je ne saurais plus mentir sur mon âge.

- Il faudra organiser une grande fête pour célébrer ton anniversaire.

Daniele aimait être le centre de l’attention et plus encore quand c’était réellement le cas. Je ferais en sorte que ce jour soit souligné en grandes pompes.

Vivement qu’il ne soit définitivement de retour à la maison. Je n’en pouvais plus d’être séparée de lui, de me languir des nuits entières et nos appels bien que grivois, ne satisfaisaient plus le manque que cette séparation professionnelle nous imposait.

- Je ne crois pas que Peyton reprendra sa tournée après son accouchement. Le bruit court qu’elle serait en dépression sévère. Je crois que sa tournée à prit fin et sa carrière par le fait même.

C’était bien dommage pour elle et aussi pour Shiri qui avait mal vécue l’annonce de l’avortement de la tournée. Fort heureusement pour Shiri, elle avait eu le temps de se faire remarquer suffisamment pour intéresser l’international.

- Puis avec The Warriors qui est en arrêt pour l’accouchement de Tiffany, je ne risque pas d’être très occupée prochainement, du moins pas trop.

Je continuais de parsemer le torse de mon époux de doux baisers. Je le sentais frémir de plaisir autant que j’en prenais à l’embrasser. Jamais je ne me lasserais de redécouvrir son corps même que ça me fit penser à notre adolescence, au temps où nous apprenions à nous connaitre. Daniele disait en avoir gardé plusieurs de bon souvenir et il me fit rire de bon cœur quand il ajouta que je n’avais pas été facile à convaincre le soir de notre rencontre.

- Mais tu étais si prétentieux ! Tu agissais comme si je n’étais qu’un trophée de plus à ajouter à ton tableau de chasse.


Je me souvenais de notre promenade sur la plage, de notre plongeon dans la mer. L’eau était plus chaude que l’air salin. Puis nous étions rentrés presque clandestinement dans sa vaste demeure pour nous réfugier dans sa chambre et nous nous étions endormis pendant que mes parents me cherchaient désespérément partout dans la villa. Heureusement pour nous qu’ils n’avaient pas eu l’idée de fouiller les chambres pour me retrouver, autrement, j’aurais fini dans un pensionnat !

- Je me souviens des pâtisseries que nous mangions tout en nous promenant en ville. Tu aimais fanfaronner et j’adorais te voir te pavaner. Mais je me souviens aussi de cette fois sur la plage quand Paolo Piola t’a blessé avec son couteau. J’aie eu si peur de te perdre.

Cela pouvait sembler être un souvenir horrible mais, quand Daniele eut été soigné et qu’il eu récupéré un peu, nous avions fait l’amour pour la toute première fois et plusieurs fois dans la même nuit. C’était gravé à jamais dans ma mémoire.

@ Billy Lighter

Sammy disait que j’allais resté éternellement jeune. Je crois que c’est le meilleur compliment que j’avais reçu cette semaine – et pourtant, j’en recevais beaucoup. Seulement, Sammy, elle, s’inquiétait pour ses cheveux blancs.

-Ah oui ?, dis-je surpris. Alors nous sommes deux.

J’en avais quelques-uns depuis un moment déjà. Seulement, je préférais faire comme si je ne les avais pas vu. De toute façon, je savais que j’étais bien conservé !

Mon anniversaire approchant Sammy proposait de faire une grande fête. J’en faisais une chaque année car j’aimais être le centre de l’attention à cette occasion.

-En effet, dis-je avec un grand sourire. Ça sera le plus bel anniversaire de tous les temps !

Je savais que Sammy attendait avec impatience la fin de la tournée de Livia. Après ça, j’aurais le droit à des vacances bien méritées. Bien que Roadtramp était en préparation d’un album et que j’imaginais que j’allais devoir leur préparer des tournées à eux aussi. Sans compter que je devais aussi préparer des dates pour Jackson Holland qui a aussi fait son grand retour. Puis, Evan aussi qui allait bientôt me réclamer une tournée après la sortie de son dernier album.

Quant à Sammy, nous ne savions pas quand Peyton allait se décider à reprendre sa tournée. Mais d’après ma belle, elle ne la reprendra jamais.

-En dépression sévère ? Je savais qu’elle avait des problèmes de couples mais à ce point-là…, dis-je surpris. Tu ne crois pas que c’est un caprice pour attirer l’attention parce que Livia prendre toute la couverture pour elle? J’ai parlé à Peyton à Milan, elle est toujours aussi imbuvable…

Bref, tout ça pour dire que Sammy aurait du temps parce que son groupe phare attendait aussi l’accouchement de leur multi-instrumentiste.

-Donc, oui, tu auras du temps et moi aussi, dis-je avec un petit sourire. Après la tournée de Livia j’aurais le droit à des vacances.

Alors que Sammy continuer de couvrir mon torse de baiser, elle m’avait demandé quel souvenir je chérissais le plus de notre adolescence. Je n’avais pu m’empêcher de parler de notre premier baiser. Sammy avait était difficile à conquérir. Elle me trouvait prétentieux.

-Je suis un Ricci. Je devais être fidèle à mon nom, dis-je en rigolant.

Et l’exemple de mon père était de courir après les femmes et les séduire. Sammy avait simplement réussi à conquérir mon cœur au passage. Ce qui était un exploit de sa part – je devais l’avouer.

Sammy aussi se rappelait de bien des souvenirs dont du jour où Paolo Piola m’avait lacéré le torse avec son couteau suisse. Je me rappelais de la douleur mais – aussi – de ce qui s’en était suivit.

-Je m’en rappelle comme si c’était hier, dis-je avec un petit sourire. Je me rappelle surtout des moments qui ont suivi et qu’on a passé ensemble dans mon lit. C’était mémorable.

L’ambiance de Rome me manquait par moment quand je me rappelais ma jeunesse. Seulement, L.A. était devenu ma maison – malgré tout.

-Je me demande ce qu’est devenu sto cazzo de Piola…, dis-je pensif. En fait, hormis pour Davide qui est venu à notre mariage, je n’ai aucune idée de ce qu’est devenu la plupart de nos amis ou de nos ennemis…

Je savais que Sammy savait mieux que moi tout ce que ce beau monde est devenu car elle avait encore vécu de nombreuses années à Rome après mon départ.

@ Billy Lighter

Les hommes et les femmes affrontent différemment les signes du temps. Daniele arborait fièrement sa sagesse dans ses cheveux alors que pour moi, il s’agissait d’une malédiction. Un signe que le temps me filait entre les doigts. Chez les femmes, vieillir signifie la fin de beaucoup de chapitres. Pour les hommes, il est souvent question au contraire d’avancement et de gain.

L’anniversaire de mon tendre aimé approchait à grand pas et j’avais l’intention que ce soit souligné avec extravagance. Après tout, Daniele méritait que tout soit parfait et que la terre tremble en son honneur.

- Effectivement, ce sera le plus bel anniversaire célébré mais ne te berce pas d’illusion. Les festivités ne déclasseront pas celles de notre mariage.

Notre mariage était en tête des évènements mondains tenus à Los Angeles au cours des dernières années et je tenais même qu’il trône au sommet de la décennie. Nous y avions mis le paquet, nul doute que rien ne saurait déloger notre union de son piédestal.

Mais avant de passer aux célébrations, il fallait encore que la tournée de Livia se termine et que Daniele rentre à la maison. Il s’inquiétait que l’envie prenne à Lola de reprendre sa propre tournée pile à ce moment mais de ce que j’en savais, ce n’était pas près de se produire. Mon mari ne portait pas la Diva en son cœur et la réciproque était autant vraie mais je doutais cependant que Lola y ait trouvé là un moyen d’attirer l’attention pour que le monde détourne le regard de Livia qui brillait de milles feux en ce moment.

- De ce que j’en sais, mais ce sont des bruits de couloirs, Lola serait sévèrement malade et qu’il serait même surprenant que la tournée reprenne un jour.

Ça m’arrangeait bien que je ne manquais pas de travail avec Shiri, The Warriors et The Lightening qui eux, étaient en phase de création. Daniele et moi pourrions prendre du temps pour nous retrouver en toute intimité et passer du temps de qualité en famille.

Je nous fis replonger ensuite dans nos souvenir de jeunesse, quand nous nous étions rencontrés et que notre amour était né. Je l’avais trouvé prétentieux au premier regard mais comme il le disait, il se devait de défendre sa réputation. Moi, je me souvenais d’un évènement qui aurait pu être beaucoup plus dramatique mais qui s’était finalement terminé en une nuit mémorable. J’avais fait languir Daniele longtemps avant de céder à ses avances. En fait, je souhaitais être mariée avant d’offrir ma vertu mais la peur de perdre Daniele m’avait fait changer d’idée.

- La toute première fois n’avait rien eu de mémorable, c’est pourquoi je t’ai demandé de recommencer tout de suite, [i]rigolais-je avant de l’embrasser. Ensuite, ce fut majestueux tel que tu me l’avais promis.

Daniele se rappelait cette nuit-là et des acteurs qui avaient menés à notre premier mo ment érotique. Paolo Piola n’avait pas envisagé les choses sous cet angle mais plutôt que de nuire à Daniele, bien qu’il l’avait un peu ralenti, il lui avait rendu un fier service !

- Paolo est devenu gendarme, que d’ironie ! Il s’est marié à la première donna qu’il a su mettre dans son lit. En fait, il l’a mise enceinte et pour éviter la disgrâce, le père de la jeune femme à forcé le mariage.

C’était bien mérité ! Il avait toujours été si prétentieux et hautain avec tout le monde qu’il avait dû manger de force une part de son karma.

Je toussotais pour m’éclaircir la voix et parce qu’il me fallait un peu de courage pour aborder le sujet qui me tenaillait l’esprit depuis la découverte de ce satané cheveux blanc.

- Daniele, est-ce que tu veux un autre enfant ? Parce que… En fait je sais que tu vas me répondre non mais je sens en dedans de moi que ce projet n’est pas terminé mais d’un autre côté, je ne suis pas certaine moi-même de vouloir un autre bébé.

Cependant, comme nous allions vers l’avant et non vers l’arrière, nous devions nous poser certaines questions et celle de la famille s’imposait d’elle-même.

@ Billy Lighter

Sammy était sûr que mon anniversaire ne dépassera pas les festivités de notre mariage. Moui – pour ça on avait mis les plats dans les grands et commencé les préparations des mois à l’avance.

-En effet. Ça reste la fête du siècle, dis-je en référence à notre mariage.

Mon anniversaire devra quand même attendre la fin de la tournée de Livia en espérant que la diva, Lola, ne se remette pas à sa tournée une fois celle de ma protégée passée. Seulement, Sammy en doutait pour la simple et bonne raison que Lola était en plein dépression. Mouais – pour moi ce n’était qu’une façon de ne pas devoir affronter Livia au niveau de la notoriété et qualité de show. Malgré tout ça, Sammy continuait à croire que Lola ne reprendra jamais sa tournée.

-Et bien, je te crois, dis-je sans vraiment de compassion pour Lola qui avait mené la vie dure à bien des gens.

Je n’avais pas forcément envie de penser à la vie de la diva, Lola. Je préférais me centrer sur l’instant présent avec Sammy et sa surprise. Elle évoqua alors le passé et nos meilleurs souvenirs quand nous étions jeune et ensemble à Rome. Si je me rappelais très bien de notre premier baiser, Sammy, elle, se rappelait de notre première fois. Pour elle, ça n’avait rien de mémorable mais que la seconde – par contre – méritait de revenir à son souvenir.

-Je tiens toujours mes promesses, dis-je avec un large sourire.

Mais comment se rappeler de ça sans se rappeler de ce que sto’ cazzo de Piola avait fait. Ça aurait pu être un mauvais souvenir si la nuit suivant n’avait pas été une des meilleures nuit de ma vie entière. Parlant de Piola, je me demandais ce qu’il était devenu. Sammy – elle – le savait et je n’avais pu m’empêcher d’éclater de rire devant le destin de mon ancien rival.

-Bien fait pour lui, dis-je avec un sourire en coin. Il n’y avait pas un jour où il ne venait pas nous emmerder.

Je n’avais pas plus de compassion pour Piola que je n’en avais pour Lola – tous avait, quelque part, mérité tout ça.

Si je m’attendais à d’autres conversations sur notre passé commun, je me m’attendais pas à ce que Sammy demanda si je voulais un autre enfant. Nous en avions déjà deux – ce qui était déjà un très grand nombre ! Sammy se doutait que ma réponse risquait d’être négative mais il semblerait qu’elle non plus ne savait pas vraiment si elle en voulait un autre.

-Un autre enfant?, dis-je surpris. Tu dis ne pas savoir toi-même si tu en veux un autre Sammy…

Moi, je n’en voulais pas nécessairement un autre – deux c’était déjà pas mal… Seulement, je savais que Sammy avait toujours rêvé avoir une large famille. Il était un temps où elle voulait huit enfants !!! C’était beaucoup trop !

-Pour moi, nous en avons assez mais tu sais que même si on en avait eu zéro, ça aurait été assez pour moi aussi, dis-je en soulignant que – moi – avoir des enfants n’avais jamais été vital. Mais si tu juge que tu n’es pas complète avec nos deux enfants alors, je suis prêt à négocier un troisième. Bien sûr, je voudrais un taaaaaaaaaas de chose en échange, dis-je avec un petit sourire en coin.

De toute façon quelle était réellement la différence entre un et deux enfants ?

-C’est à toi de choisir, dis-je en lui laissant – pour une fois – le dernier mot !

@ Billy Lighter

J’allais faire de l’anniversaire prochain de Daniele, un évènement grandiose. Il ne déclasserait certainement pas notre mariage mais on en parlerait tout de même pendant longtemps. Cela suffirait à flatter l’égo de mon tendre aimé, et le mien par la même occasion. Nous aimions l’un comme l’autre être au centre de l’attention.

Je n’étais pas inquiète d’avoir le temps d’organiser la fête car j’étais certaine que je ne repartirais pas en tournée avec Shiri puisque la tête d’affiche était en dépression sévère et se soignait à New York. De toute façon, si Lola décidait, une fois avoir mis au monde ses bébés, qu’elle désirait reprendre la route, je trouverais moi le temps et les moyens de rester auprès de mon mari pour au m oins pouvoir souligner dignement son anniversaire.

Les malheurs de Lola sembla satisfaire mon époux, je ne m’en formalisais pas puisque je savais qu’entre eux, ce n’était pas l’amour fou, d’ailleurs, ça ne l’était pas plus avec l’époux de la chanteuse.

Blottis l’un contre l’autre dans notre lit dont les draps avaient fini par imbiber l’eau de la douche sur nos corps, on se remémora des souvenirs de notre adolescence, lors du premier chapitre de notre histoire. Je me souvenais qu’après avoir eu la peur de ma vie suite à l’agression de Piola sur mon amoureux, nous avions fait l’amour pour la toute première fois, et plusieurs fois dans la même nuit. Je taquinais Daniele en lui rappelant que je n’avais pas été impressionnée par sa performance alors qu’il me faisait découvrir les plaisir charnelles. Heureusement, mon amoureux était têtu et déterminé à me prouver que ce que nous vivions était unique, merveilleux et synonyme de l’extase. Il avait tenu sa promesse parce que dès la seconde fois, j’étais devenue accro.

- En effet, tu tiens toujours tes promesses.

Je me fis un plaisir ensuite à lui dire ce qu’était devenu Piola, ce petit emmerdeur qui s’était toujours fait un point d’honneur de nous pourrir l’existence. Il était jaloux de Daniele, il l’avait toujours été et il devait s’en mordre les doigts aujourd’hui.

- Il déguste son karma aujourd’hui et je n’ai aucune pitié pour lui.

Toujours blottie contre la peau moite et chaude de Daniele et tiraillée par mon horloge biologique qui commençait à faire tic-tac, je demandais à Daniele s’il pensait vouloir un autre enfant avant que je ne me prenne mon retour d’âge en plein visage. J’étais convaincue que Daniele refuserait, moi-même, bien que j’avais toujours désirée une famille nombreuse, doutais de mon propre désir. Élever Tony et Daniela tout en était une femme de carrière n’était pas simple.

Comme je l’avais anticipé, Daniele trouvait que deux c’étaient suffisant, même que de ne pas en avoir eu aurait été suffisant. Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’il accepte d’en avoir un troisième à condition que je lui concède pleins de choses en contrepartie. Ça me fit rigoler avant que je ne me redresse pour l’embrasser amoureusement. La décision finale me revenait, c’est ce que conclu Daniele.

Quand le baiser se brisa, je replaçais ma tête au creux de l’épaule de l’amour de ma vie et, après quelques instants en silence, je lui exposais ma décision.

- Je crois que je vais laisser la vie décider pour nous. Nous ne ferons pas exprès, nous ne ferons pas contre. Et nous verrons. Cela dit, si je ne suis pas à nouveau enceinte dans la prochaine année, notre famille sera complète avec nos deux enfants.

@ Billy Lighter

Les promesses que je faisais à Sammy, j’essayais de les tenir et -  en toute modestie – j’étais assez doué pour répondre à tous mes engagements. Elle avait pu s’en rendre compte le soir de notre première fois.

Après tout ça, j’avais eu des nouvelles de mon ancien ennemi, sto cazzo de Piola. Apparemment, il n’avait eu d’autres choix que de se marier avec la femme qu’il avait mis enceinte ce qui – quelque part – n’était qu’un juste retour de chose pour ce type qui ne faisait que s’amuser en faisant chier son monde. En particulier le grand Daniele Ricci !

-Je n’ai pas de pitié non plus, dis-je avec un petit sourire en coin.

Je ne savais pas si c’était parce qu’on avait parlé de l’enfant de Piola mais Sammy avait enchainé en me demandant si je désirais encore des enfants. Apparemment, elle en avait envie sans en avoir envie. Elle ne savait pas elle-même si elle voulait encore se lancer dans l’aventure ou non. Le truc c’est qu’elle se posait la question parce qu’elle savait qu’elle ne pourrait plus éternellement faire des enfants et qu’il valait mieux savoir si on en voulait encore maintenant avant qu’il ne soit réellement trop tard.

Elle connaissait mon idée sur la chose. Pour moi, avoir des enfants n’était en rien une obligation. Autrefois, j’aurais même catégoriquement refusé surtout en sachant qu’on en avait déjà deux. Seulement, maintenant que j’étais habitué à la présence d’enfants – légitime ou non – j’arrivais à me dire qu’un troisième dans le paysage ne changerais rien à notre routine. Surtout avec Erik et la mère de Sammy dans le coin.

Ainsi, je n’avais pas dit non mais je ne poussais pas pour non plus laissant à Sammy le droit de choisir.

Sammy m’avait embrassé après que j’aie dit que si elle choisissait d’en faire un autre alors, il me faudra quelque chose en échange. Ça l’avait fait rire et elle avait décidé – en conclusion – de laissait ça entre les mains du destin.

-Marché conclu, dis-je avant de l’embrasser encore pour profiter, à nouveau, d’un moment ensemble.

@ Billy Lighter