-   Nathan !  Tu fais chier ça suffit merde ! Détache-moi !

Je viens de me réveiller avec un mal de crâne incroyable. Je ne sais pas quel heure il est mais vu la lumière qui filtre au travers les stores, facile de comprendre que j’ai passé la nuit ici. Et attachée à la tête du lit de Nathan J. Williams.

Hier, ça allait encore, son petit délire de dominateur mais là tout de suite j’sens le manque de coke s’emparer de mon  corps et la panique grimpe en flèche alors que je tire sur mes poignets endoloris.

- Nath ! J’te jure, t’es dans la merde ! T’expliquera toi-même à Ricardo comment ça se fait que j’ai encore passé la nuit ici, on verra si ça l’amuse autant que toi d’attacher ses filles à ton lit ! Mais t’es où merde !! Nath ! J’ai b’soin d’un shot, là, maintenant !!

J’ai chaud et je me tortille comme une anguille à tenté vainement de me détacher du lit. Il est peut-être même plus chez lui, ça serait son genre de s’être réveillé et d’avoir eu envie d’aller faire un tour en rigolant trop de me laisser à mon triste sort.

Bordel. On a fait quoi exactement hier ? Faut que je me concentre pour me souvenir.  Mouais… J’étais au Dizzy et Nathan traînait avec des potes à lui et… j’sais plus trop.  Ah ! Ouais j’suis allé le trouver j’avais besoin d’argent et comme il est toujours très disposé à me «  dépanner », on a bu quelques verres de Tequila et on a échoué ici.

Chez lui. Où plutôt chez sa mère… J’sais pas si je dois en rire ou en pleurer.

J’crois aussi qu’il y avait un ami à lui avec nous un moment mais je ne me souviens plus s’il est resté pour le party, où s’il est partit avant. J’ai un black out total mais j’m’en fou, pour le moment, tout ce que je veux c’est de me détacher du lit au plus vite pour trouver ma dose dans mon sac.  Pourvu qu’il m’en reste encore !

Mais j’suis pas au bout de mes peines quand Nathan entre  - enfin – dans sa chambre, un bol de céréales en main, la bouche en plein processus de mastication. Je pourrais le tuer de mes mains – si j’en avais l’usage, bien sûr – mais c’est lui qui ale contrôle.

- Nath, mon beau Nathounet… On a eu bien du plaisir toi et moi cette nuit mais là, j’dois rentrer. Où sinon ça va te coûter un max de pognon c’est toi qui voit mais pour qu’on en discute, ce serait bien que je puisse être libre de mon corps alors ça serait très gentil et grandement apprécié si tu pouvais me détacher et si tu pouvais aussi me donner mon sac.  

J’suis pas doué en négociation mais  je tente ma chance avec tout le calme que la situation me prête encore. Seulement ma patience à des limites qui ne tarderont pas à être atteinte, tout comme ma vessie qui  va devoir éventuellement  être vidée. Et si les belles paroles ne fonctionnent pas, j’saurai quoi faire pour précipité sa collaboration.

@ Billy Lighter

Jerry The Kid avait encore frappé ! Cette nuit – à l’aide de mon coéquipier d’un soir, un type appelé Sam -  on avait déniché un androïde dissident ! Il avait pris la forme de Bailey – ma pauvre Bailey… - et avait tenté de prendre le pas sur l’humanité en essayant de nous tuer Sam et moi !

Tout avait pourtant commencé normalement… On passait une soirée suuuuuuuuper au Dizzy avec Sam, Bailey et deux autres types – des amis à moi. Bailey avait voulu de l’argent – j’en avais depuis que Richard était parti – et j’avais accepté de lui en donné en échange de ses services qu’elle veut toujours bien donner très gentiment. On avait bu beaaaaaaucoup de Tequila – j’aime mieux le coca, mais bon… - avant de revenir chez moi avec Sam et Bailey.

Je me rappelle que je ne voyais plus très bien et que je disais n’iiiimporte quoi – c’était un sortilège du méchant androïde ! Je me rappelle aussi que Bailey-androïde m’avait donné ses services – et moi je lui avais donné des dollars – avant que je la soupçonne d’être une de ces machines voulant conquérir le monde !!!! Elle a nié – oui, oui, nié ! Sam et moi, on l’a attaché au lit – il fallait l’immobiliser ! Et puis, j’ai dormi – la mission était accomplie…

Le matin, Bailey-androïde était encore là, attachée – mais pas Sam… Mon Dieu, Sam !!!! Où était-il ?!!! L’avait-elle mangé pendant la nuit sans que je m’en rende compte ?!!! J’avais mal à la tête – mon Dieu, elle m’a empoisonnée !! J’étais allé dans la cuisine pour me faire un bol de céréales – ça fera passer l’empoisonnement. J’entendais – de la cuisine – Bailey-androïde parler. Elle m’en voulait de l’avoir attaché – l’androïde essaye de me soudoyer pour que je la libère, mon Dieu !

J’étais revenu dans la chambre avec mon bol – c’était des céréales au chocolat, mes préférés. Bailey-androïde me faisait des yeux doux – mon Dieu, ça marche ! Elle voulait rentrer sinon j’allais devoir payer plus. Elle voulait que je le libère et que je lui donne son sac – mon Dieu, cet androïde était doué !

-Je sais que tu es un androïde et que tu as mangé Sam, dis-je en la pointant du doigt. Tu m’as envoyé un sortilège qui m’empêchait de bien voir et de parler normalement, hier !

Elle avait quand même de très beaux yeux – et un regard suppliant. Je ne pouvais pas faire ça à Bailey – et si je m’étais trompé ? Si c’était Sam – en réalité – l’androïde. Mon Dieu ! Ça serait un horrriiiiiible méprise !

-Mon Dieu !!!, dis-je tout d’un coup en arrêtant de manger. C’est Sam l’androïde !!! Mon Dieu !

Les androïdes n’étaient pas assez évoluer pour reproduire le corps de Bailey – par contre, Sam… Mon Dieu, je suis si bête !!! J’avais accouru vers Bailey.

-Mon Dieu, je suis désolé, Bailey, dis-je en la détachant de la tête de lit. Je me suis trompé. J’espère que tu ne feras pas augmenter ma note pour la cause, dis-je en faisant des petits yeux doux pour m’excuser. Au fait, tu ne sais pas où est parti ce vil Sam ?

Je lui avais donné son sac parce qu’elle me l’avait demandé. J’étais vraiiiiment heureux que ça ne soit pas Bailey l’androïde – ça aurait été troooop triste.

@ Billy Lighter

Je le regarde avaler ses céréales et j’ai vraiment envie de lui faire la peau. Je ne me dompte pas. Ce p’tit connard est un As au lit et un distributeur infini de billets c’est donc une équation facile à faire pour une fille paumée comme moi.

Seulement, ses délires d’androïde me foutent la chair de poule et me laisse croire que de nous deux, j’suis pas nécessairement la plus cinglée. Mais c’est moi la pute et lui la rockstar. J’rage de le voir là devant moi, libre de ses mouvements alors que moi, j’suis attachée au lit comme un objet.

- Je sais que tu es un androïde et que tu as mangé Sam. Tu m’as envoyé un sortilège qui m’empêchait de bien voir et de parler normalement, hier !

- Ouais ! Ça s’appelle une fée-lation ! Mais à ce que je vois, j’ai pas fais ressortir le génie en toi, c’est bien ma chance !

- Mon Dieu !!! C’est Sam l’androïde !!! Mon Dieu !

J’suis pas prête de sortir d’ici moi, j’vous l’dis ! Parce que Nathan y croit ferme à son histoire d’androïde – faudra qu’on m’explique au passage ce qu’il s’imagine quand il parle de ça -  et que maintenant,  il croit que  s’est Sam et non moi, l’entité mesquine.

- Mon Dieu, je suis désolée Bailey. J’espère que tu ne feras pas augmenter ma note pour la cause. Au fait, tu ne sais pas où est parti ce vil Sam ?

- Alors là, mon beau j’en sais foutrement rien pour ton pote mais je peux te dire que tu me dois encore la nuit et un p’ti dej, ça serait cool !

Et enfin, j’ai mon sac dans lequel je fouille frénétiquement à la recherche d’un peu de coke, d’herbe, de pilules qu’importe n’importe quoi pour me booster un minimum. Et pour mon plus grand bonheur je mets la main sur un sachet de poudre.

- Miam ! Je ne l’aurai pas volé celle là ! Donne ta main !

En fait, j’lui laisse pas le choix. Je prends sa main et je verse un peu de coke  dedans que je m’empresse de renifler.  C’est bon, trop bon de sentir l’effet éclater partout en moi immédiatement. Je sens mes yeux s’écarquiller et mon cerveau se remettre en marche.

Je me redresse sur le lit de Nathan et je porte sa main à ma bouche pour lui lécher la paume. Ce serait bête de gaspiller et, tant qu’à avoir passer la nuit ici et de n’être payer que pour un coup, aussi bien tenter ma chance pour un doublé, j’aurai pas tout perdu.

- Un mec comme toi,  ça b’soin de quoi pour bien commencer la journée ? J’te laisse choisir le jeu, ça te branche ?

@ Billy Lighter

Une fée-lation ? Ça sonne comme étant un hoooooorible sortilège – même si je comprends vite que c’est de l’humour et que c’est une horrible méprise ! Que l’androïde n’est pas cette pauvre Bailey mais l’hideux Sam. Mon Dieu, Jerry The Kid s’était trompé – c’était horrible !

Sam m’avait manipulé et m’avait fait croire que Bailey était un androïde. Je faisais confiance à mon coéquipier et il avait abusé de ma gentillesse – cette nouvelle race d’androïde est vraiment vile. Je m’étais excusé et j’avais détaché Bailey – ma pauvre Bailey… Elle ne savait pas où était passé Sam – l’androïde avait dû fuir à son camp de base situé quelque part entre la Latvérie et le Wakanda… Tout ce que savait Bailey c’était que je lui devais à la fois la nuit et le déjeuner – ce n’était pas si cher, ça va…

-Bien sûr ! J’ai des céréales au chocolat et des Corn Flakes, dis-je très sérieux et en déposant mon bol à côté du lit. Je te payerais la nuit. J’ai pleeeeein de billets verts, rajoutais-je avec un grand sourire.

J’avais beaucoup beaucoup de billets verts depuis que Richard était parti de la maison. J’achetais des comics et pleeeeeein d’autres choses !

Bailey a l’air plus heureuse détachée et avec son sac en main. Elle fouille dedans – peut-être qu’elle a un détecteur magique pour retrouver l’infâme Sam-androïde ! Elle avait sorti – de son sac – une poudre blanche. Howard en prenait aussi de la poudre comme ça – c’était de la cocaïne. Ça rendait les gens tout bizarre – moi, je n’en prenais jamais ! Bailey elle adooooorait ça – chacun ses goûts moi je préfère le sucre – et elle voulait même ma main.

-Ok, dis-je alors qu’elle avait déjà pris ma main dans la sienne.

Elle avait mis pleeeeeein de poudre blanche dans ma main et elle l’avait reniflé tout de suite. J’avais la main toute sale – mais elle avait vite été nettoyée par la langue de Bailey. Ça m’avait donné des frissons rien que ça – Bailey était une très très belle fille et elle était très très gentille.

Bailey ne voulait pas partir tout de suite – heureusement, j’aimais bien sa compagnie –, elle voulait faire un jeu qui me branche.

-Oh le matin, j’aime beaucoup partir à la chasse aux zombies ! C’est des créatures très viles qui hantent les rues de l’Eastside. Hier j’en ai vu deux rôder autour du garage !, dis-je très très sérieux.

Il y avait des zombies paaartout ici ! Il y en avait beaucoup moins dans les autres quartiers – ils doivent avoir une base dans l’Eastside… Seulement, ce n’était pas très gentil, ni sympa d’emmener une jolie fille à la chasse aux zombies – surtout pas la magnifique Bailey qui est si gentille avec tout le monde.

-Mon Dieu ! Je ne devrais pas t’emmener dans une chasse aux zombies !!! Ça ne se fait pas, dis-je en mettant ma main sur ma bouche – en me rendant compte de la gaffe que j’aurais pu faire si je l’avais emmené. Je crois qu’on peut faire autre-chose, rajoutais-je avec un très très grand sourire. J’ai ma petite idée.

Bailey savait de quoi je parlais – je l’engageais toujouuuuurs pour la même chose parce que c’était son métier et que la secrétaire de MTI ne voulait pas de moi. Je n’ai rien perdu, Bailey est plus gentille.

@ Billy Lighter

Parfois, voir même souvent, je me demande quel âge à réellement Nathan.  Est-ce que sa maman ne l’aurait-elle pas bercé un tout petit peu trop près du mur ? Parce que ses délires d’androïdes et compagnie me foutent parfois la chair de poule.

Comment est-ce qu’un mec qui  a autant de crédibilité qu’un enfant de 6 ans peut-il avoir accédé au firmament, devenant le chanteur d’un groupe bien établie et bouffer des choco-pops pour le p’tit dej ?
Dieu merci pour moi, s’est un excellent coup au lit.

Il fini par me détacher  en s’inquiétant que je puisse gonfler sa note.  J’suis bonne joueuse ou trop affamée mais j’deal un p’tit déjeuner pour la peine. Ce qu’il accepte volontiers en me proposant  un bol de céréales au chocolat ou des Corn Flakes.

- Les Corn Flakes feront l’affaire, avec un café steuplé !

J’trouve enfin ma coke après une fouille minutieuse de mon sac et c’est à même la main de Nathan que je la consomme.  J’me sens revivre, enfin ! C’est instantané et j’peux me remettre en marche. C’est presque aussi rassasiant qu’un  bol de flocon de maïs.  

Mais tant qu’à être ici aussi bien tenté ma chance pour  un second tour. J’ai vraiment besoin d’argent, parce que j’en dois un max à plein de gens et que le ravitaillement comment à être difficile. Personne ne veut me faire crédit.

Mais j’aurais bien dû me douter qu’en lui proposant une activité qui le branche, Nathan aurait pas immédiatement songé à la baise.

- Oh le matin, j’aime beaucoup partir à la chasse aux zombies ! C’est des créatures très viles qui hantent les rues de l’Eastside. Hier j’en ai vu deux rôder autour du garage !

J’hésite entre éclater de rire ou l’étouffer avec son oreiller. Je m’en mords la lèvre inférieure en fermant les yeux.  Et c’est moi qui s’est payé des séjours en psychiatrie dans ses chambres capitonnées.  Y’a de quoi sérieusement à se frapper la tête contre un mur.

- Mon Dieu ! Je ne devrais pas t’emmener dans une chasse aux zombies ! Ça ne se fait pas.

- Je n’ai pas mon équipement anti zombies en plus. Avoir su ça hier par contre j’aurais pris ce qu’il fallait. , lui dis-je le plus sérieusement possible.


- Je crois qu’on peut faire autre-chose.

- Je crois aussi que nous avons bien mieux à faire.

J’fonctionne comme une machine quand il est question de sexe. Y’a pas de sentiments dans c que je fais. C’est du business, comme un autre. Un échange de bon procédé. J’lui reprends la main pour la guider  sur mon corps. Parfois, Nathan à b’soin d’un p’tit coup de pouce pour démarrer la machine.

Je dépose sa main sur ma poitrine dissimulée sous un t-shirt devant lui appartenir puis lentement, je la fais glisser jusqu’entre mes cuisses. Je ne porte pas de culotte, signe qu’il s’est bien passé quelque chose hier soir.  

Et, pour mon plus grand bonheur, il a autant d’imagination pour le sexe que pour les histoires de zombies et d’androïdes.

@ Billy Lighter

Elle voulait du café et des Corn Flakes – j’allais lui en donner. Je devais m’excuser pour ma méprise – et un déjeuner c’est bien pour ça. Seulement, Bailey aurait dû choisir des céréales au chocolat – les Corn Flakes, ça n’a pas de goût et le chocolat, c’est bon pour le moral ! Bailey, elle a de toute façon des goûts spéciaux – alors ça ne m’étonne pas. Elle préférait la cocaïne au sucre, la Téquila au coca et le café au chocolat chaud – mais je respectais beaucoup beaucoup les gens un peu bizarre.

Bailey – avant le déjeuner – avait envie de faire quelque chose qui me plaisait. Je lui avais parlé de la chasse aux zombies que je faisais tooooous les matins – sauf quand Howie et Apolline veulent qu’on aille au studio. Seulement, je ne pensais pas – sur le coup – que Bailey était une gentille et jolie fille que je mettais en danger en l’emmenant combattre les zombies. Surtout qu’elle n’a pas son équipement – mon Dieu !!!

-Oh mon Dieu ! Il faut toujours prendre avec soi son équipement anti-zombie, dis-je tout aussi sérieux que Bailey. Ce sont vraiment des monstres hideux qui mangent les cerveaux !

Je m’étais excusé à Bailey – ma pauvre Bailey… J’étais ouvert à faire autre chose – je payais Bailey pour un service spécifique, peut-être qu’on pouvait faire ça… Elle avait l’air d’accord – d’après ce qu’elle disait et son geste. Là, j’en étais sûr ! C’était bien ma Bailey – et pas un vil androïde ! Mon Dieu, j’étais rassuré !

Ma main avait été guidée sur la – très très – belle poitrine de Bailey. Seulement, elle n’y était pas restée pas et elle me la fait descendre jusqu’à son entre-jambe. J’avais commencé – tout de suite !! – des caresses très osées à cet endroit précis. Je devais – vraiment – vérifier que ce n’était pas un androïde jusqu’au bout. Non, non, ne dites pas que je le fait exprès pour me trouver une raison – c’est vraiment une vérification !

Quelques caresses et – hop ! – j’avais posé mes lèvres sur celles de Bailey. C’était bien d’embrasser Bailey – c’était mieux que de manger un glace ! C’était langoureux – pas baveux, hein, langoureux – et j’avais vraiment envie de découvrir tout son corps. Alors je l’avais fait – bah oui… Bailey était sans vêtement et mes mains en pleine exploration de son – très très – joli corps. J’étais à califourchon sur ses cuisses – mais j’étais habillé moi, pas de chance… C’est pas grave, je continuais mes caresses sur tooooout son corps – avec des préférences pour son entre-cuisse et sa poitrine, je ne sais pas pourquoi… Je cherche – progressivement, hein, pas tout de suite – à remplacer mes mains par ma bouche, mais j’utilise un peu les deux pour finir, parce que je revenais toujours à ses lèvres.

Bailey n’est vraiment pas un androïde – mais la vérification n’est pas encore complète. J’espérais que Sam ne se cachait pas dans l’armoire – vous croyez que je devrais faire un pause pour vérifier ? Non, je ne saurais pas – je suis un peu trop excité… Ça devait s’entendre – en plus –, je respirais plus fort parce que j’embrassais encore plus langoureusement et de façon plus rapprochée Bailey.

@ Billy Lighter

Nathan est scandalisé que je n’ai pas prévue apporter mon équipement anti-zombie. Pauvre petit lapin ! J’ai envie surtout de lui faire un gros câlin. Il manque d’un truc ce gosse, c’est visible. Pour s’accrocher si fort à son enfance. Ou alors j’ai affaire à un cas grave du syndrome de Peter Pan.

N’empêche, de nous deux,  c’est lui qui a le plus de chance. En restant ainsi dans son monde, il  s’évite un tas de responsabilités qui nous incombent, une fois adultes. J’aurais dû cesser de vieillir moi aussi. Comme lui. Et rester dans mon monde où les princesses embrassent des crapauds pour trouver le prince charmant.

J’embrasse beaucoup de princes, mais malchance, ils se changent la plus part du temps en crapaud passé minuit.

J’ai pas envie de chasse aux zombies, ni même d’entendre plus d’histoires d’androïdes pour ce matin. J’ai mieux à faire de mon temps et tant qu’à rentabiliser, aussi bien en profiter pour me faire un peu plus de pognon en lui offrant un extra au p’tit dej’.

Je n’aime pas tant être dominé, peut-être parce que c’est une question de business, et pas de sentiments alors je me redresse sur mes genoux, retirant le t-shirt dans lequel j’ai dormis – et que je compte bien voler avant de partir.

Je guide donc sa main sur mon corps en commençant pas mes seins pour ensuite la faire glisser entre mes cuisses.  Nathan à autant de dextérité que d’imagination. Son doigté est juste et parfait là où il se doit. Les effets du plaisir de se font par tarder à être ressentit.

Nathan, je le laisse m’embrasser. Parce qu’il n’est pas comme les autres. Il a un petit quelque chose de touchant qui fait que je lui laisse l’accès à ma bouche. J’aime pas embrasser mes clients. Parce que je considère ça comme trop intime. C’est avec la bouche qu’on dit «  je t’aime ». Le reste n’est qu’accessoire au plaisir.  Mais aussi parce qu’il est toujours pressé d’aller embrasser le reste de mon corps.

Je le laisse contrôler le temps qu’il s’amuse un peu. Il prend place sur mes cuisses et fait de on corps son terrain de jeu. J’suis tenté de lui demander si c’est pas mieux que de chasser les zombies mais j’ai peur d’éveiller une nouvelle lubie et de devoir dire adieu à l’extra du matin.

Le jeune chanteur alterne ses caresses au gré de ses fantaisies, passant de ma chatte chaude et humide à mes seins bien fermes.  Il est partout, tout à la fois ça en vient presque étourdissant. Je préfère fermer les yeux un moment et le laisser s’étourdir lui-même le temps qu’il se fixe sur un endroit.

Sa respiration s’accélère, ses gestes sont plus centrés. J’ouvre donc les yeux jugeant le moment opportun pour le faire chavirer sur le matelas et lui retirer son caleçon.  

- Fini la récréation mon p’tit bonhomme ! Teacher Bailey va prendre le relais !

Je prends la situation – si vous voyez de quoi je parle – bien en main et je m’assure de lui offrir toute l’attention qu’elle mérite. Autant avec mes lèvres que mes seins qui viennent un moment l’englober totalement.  Je sais qu’il adore tout ce que je peux lui faire avec mes seins. Il est clairement passé trop vite au biberon celui là !

Mais parce que j’ai faim, et parce qu’il faudra bien un jour que je rentre, je le chevauche maintenant, bougeant des hanches langoureusement pour le plaisir de ses yeux, et de ses sens.

@ Billy Lighter

J’avais poursuivi ma vérification – c’est mon métier ! Je contrôlais touuuuutes les parties de son corps avec touuuuutes les miennes. Bailey était nue – c’était plus facile comme ça – mais moi pas encore. J’étais parvenu à vraiment tout visiter – mais pas en profondeur… Bailey – après cette vérification de surface – me semblait tout à fait être la vraie Bailey. Je devais continuer pour en être sûr à 100%. Après tout, je ne voulais pas laisser filer un autre androïde aujourd’hui – ce n’est pas digne d’un super-héro !

Je ne savais plus où j’allais – parce que j’allais partout. Je me perdais sur le corps de Bailey qui était vraiment très beau. Ma bouche avait touché ses seins – et pleeeeeeeeein d’autres endroits. Mes mains, pareil – c’est un travail à plein temps d’être vérificateur d’androïdes ! Tous mes sens étaient en alerte et ne savaient plus où donner de la tête. Bailey avait fermé les yeux – elle était sage pendant cette vérification !

Enfin non… Elle avait repris l’avantage – mon Dieu ! Elle avait dit que je m’étais bien assez amusé. Elle m’avait poussé sur le côté et avait enlevé mon caleçon – c’est bien Bailey, jusqu’ici, pas d’inquiétude !

Une multitude de sensations s’étaient emparées de mon corps. Je sentais tout parce que Bailey était une experte très très doué – la meilleur du monde ! Je ne sais pas comment elle fait avec ses seins mais chaque fois ça me rend tout fou ! J’avais laissé se manifester mon plaisir – même les super-héros ont le droit à une pause bien méritée ! –, de toute façon, je pouvais, maman n’était pas encore rentrée du boulot. Elle faisait la nuit – comme tout le monde. Je ne pouvais pas m’en empêcher – de toute façon – parce Bailey était très très forte ! J’avais caressé ses beaux cheveux et le haut de son dos - mais ça n’avait plus rien à voir avec la vérification !

Elle m’avait chevauché – et j’avais pu voir touuuuuuut son corps ! J’en avais profité avec mes mains – de ses seins surtout. Ces mouvements nous avaient unis – très unis ! Bailey avait fait exploser touuuus mes sens. Tout explosait dans ma tête à chaque coup de rein – surtout qu’ils étaient de plus en plus langoureux. J’en pouvais rien mais j’avais fini par aller plus vite – je voulais pas mais je l’avais fait quand même – et ça avait fait un immense feu d’artifice dans mon cerveau. Ma bouche s’était entrouverte pour laisser passer un long soupire de plaisir et mes yeux s’étaient grands ouverts.

C’était le feu d’artifice – et maintenant l’accalmie. Je sais être poétique – je ne fais pas que dire des choses bizarres !

-Waw ! Bailey, c’était mieux qu’hier !, dis-je très très satisfait.

De hier, j’en n’avais aucun souvenir – sinon, j’aurais capté Sam, l’ignoble androïde ! Elle s’était reposée sur moi – mes petites bouclettes se mélangeaient à ses cheveux.

-Je t’annonce que tu n’es vraiment pas un androïde, dis-je pour la rassurer. Je suis content de ça !

J’avais continué à la caresser – j’aime bien garder un peu Bailey contre moi après.

@ Billy Lighter

Personne sur cette terre n’a autant d’imagination que ce gamin et la façon dont il sait en disposer est  d’autant plus surprenante du fait qu’il n’a pas une liste de conquête infinie. Faut-il le croire, Nathan J. Williams est un amant naturel et surprenant.

Sa future femme ne risque pas de demander le divorce pour cette raison ! Je miserais plus sur l’attaque infinie qu’il fera contre les appareils de cuisine.

Quoi qu’il en soit, ses mains douces comme de la soie n’en finissent plus de caresser mon épiderme qui frissonne instantanément sous son passage. Que dire alors des sensations que me procure sa bouche !

Mais le plaisir n’est pas mentionné sur ma définition de tâche, sauf celui que je dois assurer au client. Et c’est bien ce que je compte faire en prenant le dessus sur Nathan.  Il est tellement mignon quand il prend son pied. À chaque fois c’est la même chose ; je pourrais jurer qu’il ressent pour la première fois les effets de la jouissance tant il s’émerveille chaque fois.

Je bouge des hanches sur lui, lentement, d’abord, puis je prends du rythme à mesure que je sens son plaisir augmenter. Nathan est imprévisible et surprenant tout à la fois. Sa façon qu’il a de bouger sous moi pour prendre part à la danse, alors que de ses mains, il s’occupe de ma poitrine.

Le syndrome de Peter Pan n’est plus. Pour quelques instants du  moins.

Nathan donne le ton, buttant de ses hanches, me faisant augmenter la cadence.  Son visage se déforme par le plaisir qu’il ressent jusqu’à ce qu’il lâche un long soupire et qu’il relâche toute ses tensions. Je ralentis tout doucement le rythme, lui laissant le temps de savourer tous les derniers soubresauts.

Il ne mérite pas une fin abrupte et je dois dire que c’était loin d’être désagréable pour moi.

- Waw ! Bailey, c’était mieux qu’hier !

- Bah, t’es chanceux si tu te souviens d’hier toi… mais merci mon cœur, t’es mignon !

Je me permets un moment de tendresse dans les bras de Nathan dont le cœur bats encore très vite dans sa poitrine. J’aime sentir son souffle rapide et ses caresses dans mes cheveux. En fait, j’ai toujours adoré l’accalmie après la tempête. Ce moment où tout devient tranquille et qui me permets de rêver secrètement que je ne vais pas quitter le confort d’une paire de bras masculin et d’un lit douillet.

- Je t’annonce que tu n’es vraiment pas un androïde. Je suis content de ça

- Et je t’annonce que tu es  un amant exceptionnel, au cas où tu en aurais douté. Dis-moi, Nath, je suis curieuse de savoir… toutes ces choses que tu sais me faire, tu as appris comment à les faire ?

Je reste blotti tout contre lui, nous enveloppant du drap superman – si je vous le jure ! -  regrettant presque qu’on soit le jour.

@ Billy Lighter

Ça avait été suuuuuuuuper – comme d’habitude. Avec Bailey, je ne suis jamais déçu, elle est douce et gentille. Je trouvais même que c’était bien mieux qu’hier – parce que je ne me rappelais de rien d’hier à cause de l’androïde Sam qui m’avait brouillé l’esprit ! Bailey ne s’en rappelait pas non plus – mon Dieu, vil Sam !

-Je ne m’en souviens pas… C’est pour ça que c’était beaaaaaaaaucoup mieux, dis-je avec un grand sourire.

Bailey s’était reposée sur moi – parce que c’était bien tout ça mais c’était fatiguant aussi ! Je trouve que c’est parfait comme sport pour maintenir la ligne – mieux que le vélo ou la course à pied ! J’aimais bien ce moment où elle restait contre moi – c’était aussi bien que l’acte en lui-même ! Surtout que Bailey était troooop gentille – plus que la réceptionniste de chez MTI qui n’était gentille qu’avec Howie… Toutes les filles sont gentilles avec Howie – il a du succès…

J’avais pu annoncer à Bailey qu’elle n’était pas un androïde – c’était une très très bonne nouvelle ! Elle, elle trouvait que j’étais un amant exceptionnel – mon Dieu, je viens vraiment d’entendre ça ?! Elle voulait savoir où j’avais appris tout ça.

-Mon Dieu !, dis-je tout surpris de la question. Un super-héro ne révèle pas ses secrets !, rajoutais-je en me pointant du doigt.

Bailey savait déjà mon identité secrète – comme Ron et Howie – et, comme elle avait été gentille, je pouvais bien lui révéler un de mes petits secrets.

-En fait, ça me vient naturellement. Je n’ai rien appris et personne ne m’a donné de cours. C’est une de mes capacités secrètes avec le chant. Enfin, le chant, ce n’est plus tout à fait une capacité secrète parce que touuuuuuuut le monde le sait, dis-je en souriant et en entourant Bailey de mes bras.

Bailey n’était pas la première fille avec qui je couchais – il y en avait eu pleeeeein d’autres surtout depuis que j’étais Jerry The Kid.

-Et toi ? Pourquoi tu as choisis ce métier-là, Bailey ?, demandais-je innocemment.

Il y avait pleeeeeeeein d’autres métiers cool ! Pourquoi Bailey avait-elle choisi celui-là ? Elle pourrait aussi vendre des beignets – c’est bon les beignets !

@ Billy Lighter

Nathan est fringuant comme l’est un homme dans le début de la vingtaine.  Rien ne peut l’arrêter, sauf lui-même.  Ses coups de bassin sont rapides et puissants.  Nos voix ne forment une en un écho sensuellement suave, jusqu’au coup de grâce nous conduisant – Nathan du moins – à l’extase suprême.

Je bouge des hanches encore un moment. Le temps de lui laisser reprendre ses sens et de m’entraîner dans ses bras, savourer l’accalmie.  La chambre est maintenant  silencieuse a l’exception des battements de mon cœur qui résonnent dans mes tympans.

Sans bouger, j’observe le décor autour de moi. C’est incroyable, voir surréaliste de songer qu’une vedette de sa trempe puisse encore vivre dans un univers digne d’un gamin de 6 ans. Il y a des figurines de super héros sur une tablette installé au dessus d’une table de travail. Je peux sans mal l’imaginer là, quelques années plus tôt entrain de faire ses devoirs.

Des bandes dessinées traînent  sur le sol de sa chambre avec son bric-à-brac  de super-héro. Ou de chasseur de zombies. Ou d’Androïdes. J’sais plus. J’veux pas trop le savoir non plus.

J’ai assez du drap de super man qui nous recouvre pour  accroître mon malaise.  J’ai l’impression d’avoir fait l’amour à un enfant.

Alors la curiosité devient naturelle et je lui demande comment  - ou quand – il a apprit à faire ses choses que même des hommes bien plus expérimentés que lui peuvent savoir faire. Mais c’est comme demandé à un magicien comment il fait disparaître son assistante.  Il n’a pas l’intention de réellement me le dire.

- En fait, ça me vient naturellement. Je n’ai rien appris et personne ne m’a donné de cours. C’est une de mes capacités secrètes avec le chant. Enfin, le chant, ce n’est plus tout à fait une capacité secrète parce que touuuuuuuut le monde le sait !

- En même temps, il n’y a pas vraiment de cours pour le sexe. Sinon… je serais probablement rectrice d’université !

The Bailey’s University ou «Comment devenir une pute avec un seul cursus». Le planning des cours se résumerait probablement à «  Comment ne pas jouir trop vite 436 », «  Ne faites jamais confiance à un pimp 516 », « Le sexe oral à un prix 101 » et «  Comment la drogue peut vous faciliter la vie 416 ».

- Et toi ? Pourquoi tu as choisis ce métier-là, Bailey ?

Je soupire en délaissant ses bras pour sortir du lit et me revêtir. Ouais, Bailey, pourquoi t’es une pute.  L’est où ton beau grand rêve de devenir actrice ?  En fait la question pourrait aussi être «  Pourquoi t’as merdé ta vie, Bailey ? »

- Parce que ça prend des filles comme moi pour satisfaire des mecs comme toi, trésor !

Je termine de m’habiller puis je sors une cigarette du paquet que je traîne dans mon sac.  J’demande pas si ça dérange que j’allume, j’en ai envie donc je le fais.  La question de Nathan se voulait banale pourtant elle est venu se planter dans mon cœur comme une flèche venimeuse.
Il n’est pas si lointain le temps où j’étais encore une fille respectable, pleine de vie et d’ambition.

- J’te ferai pas payer pour ce matin… Mais  c’est 500$ pour la nuit dernière.

Aujourd’hui, mon ambition première se résume à empocher  mon dû et de partir à la recherche de coke ou d’héroïne pour tenir jusqu’au prochain client

@ Billy Lighter

Bailey voulait savoir mon secret – et comme j’aimais beaucoup beaucoup Bailey, je lui avais dit. Tout ce que je savais lui faire, je le faisais comme ça – ça me venait tout seul… Personne ne m’avait rien appris – c’est en faisant que j’avais appris et découvert des choses. C’était très très intéressant d’apprendre des choses dans cette matière – j’adorais ça ! La réceptionniste de MTI rate quelque chose, c’est tellement dommage… Je n’avais pris aucun cours – de toute façon, Bailey avait dit qu’il n’y en avait pas…

-Oh oui ! Tu serais la meilleure des rectrices, dis-je en souriant.  Je serais heureux de venir étudier dans ton université du sexe !, rajoutais-je en riant.

J’aurais repris des études sans hésiter – moi qui n’aimais pas trop l’école. Bailey aurait fait un très bon professeur en travaux pratiques – parce qu’elle était très très douée ! En tout cas, je me demandais bien pourquoi Bailey avait choisi d’être une prostituée – elle avait pleeeeein d’autres compétences. Elle ferait une super-héroïne géniale – et on combattrait le crime ensemble ! Elle avait dit qu’il fallait des filles comme elle pour des mecs comme moi – en sortant du lit… Dommage – j’aimais bien paresser un peu au lit avec Bailey.

-Ah bon… C’est juste pour ça…, dis-je un peu déçu qu’elle parte déjà – et qu’elle se rhabille. En tout cas, je suis content que tu veuille toujours venir chez moi…

J’aimais beaucoup beaucoup Bailey – peu importe son métier. Elle ne semblait – pourtant – pas heureuse du tout depuis que j’avais posé cette question. C’était dommage – et triste…

Bailey était gentille au point qu’aujourd’hui, elle n’allait pas me faire payer pour le matin – mais bien pour la nuit.

-Oh merci, Bailey !!!, dis-je en bondissant hors du lit – et en remettant vite vite mon caleçon.

J’avais été chercher l’argent dans la poche de mon jeans – et je l’avais donné à Bailey.

-Voilà ! 500 dollars tout juste !, dis-je en posant un bisou sur sa joue.

Je m’étais reculé pour prendre – moi aussi – une cigarette. Maman disait que ce n’était pas bon pour la santé – mais j’en avais besoin, ça aidait à décupler ma force pendant les combats contre les androïdes !!!

-Tu vas déjà partir ?, dis-je en la voyant déjà sur le départ. Tu peux revenir vraiment quand tu veux !! Même dans deux heures si tu veux. Je serais là ! Tu peux prendre des céréales avant de partir. Tu peux prendre tout ce que tu veux à manger, dis-je en faisant de grands gestes – et en mettant de la fumée et des cendres partout.

Bailey devait avoir faim – je ne voulais pas qu’elle parte le ventre vide !!

@ Billy Lighter

Nathan demeure pour moi un mystère e l’évolution humaine. Un adulte emprisonné dans la tête d’un enfant. Et c’est toujours un peu étrange le « après » quand il me regarde avec une mine débité, comme si j’allais l’abandonner.  Je me sens fautive et cruellement égoïste mais je ne suis pas sa mère, ni sa petite amie.

Et comme un garçon maladroit, sa question sur ma profession vient ébranler l’assurance que je projette, comme une armure.  Y’a pas de bonnes raisons de se prostituer. Y’en a que des mauvaises. Mais débattre de mon choix le ventre vide n’est pas avisé et je préfère lui dire que ça prend des filles comme moi pour combler des hommes comme lui.

C’est une réponse politically correct mais le jeune chanteur semble trouver ça bien maigre. Y’a rien de palpitant ni de glorieux. Concrètement, j’aurais dû lui dire que je faisais ça pour sauver des hommes de la noyade routinière.  Que je permettais l’évasion du quotidien en offrant un voyage astral émanant du corps.

J’ai le cerveau complètement  lessivé des excès de la nuit dernière, de la faim qui me tenaille l’estomac et de la coke consommé en trop petite quantité pour pouvoir lui servir une réponse digne de ses attentes.  Cependant,  Nathan ne fait pas la moue très longtemps, m’affirmant qu’il est heureux que j’accepte toujours de le visiter.

- Mon beau Nathan… tu le sais que je ne peux rien te refuser.  J’viendrai chaque fois que tu en auras envie.

Question monétaire, j’aime pas tellement  gérer ce point là avec Nathan. Bien qu’il ait plus d’argent qu’il ne peut en dépenser, j’ai toujours l’impression qu’il va me sortir son cochonnet de porcelaine et le cassé pour me payer en pièces.  J’me sens comme si j’escroquerai un gamin, pourtant ce n’est pas le cas.

Nathan me tends mes billets. J’prends pas la peine de les compter, j’sais  très bien qu’il a toujours été réglo et je soupçonne même qu’il cache des liasses de 500$ prête pour moi au moment opportun. Un peu comme si j’étais calculé dans son budget « loisir ». Par contre, j’suis pas certaine que ce soit déductible à l’impôt…

Tiens, faudra que je songe à ajouter ça à la liste des cours de ma peu probable future university.

Le chasseur d’Androïde-zombie s’Allume à son tour une cigarette ce qui ne manque pas de me faire sourciller.

- T’sais que fumer, c’est pas bon pour la santé n’est-ce pas ?

Bon j’suis pas sa mère et cette dernière, bien que je ne l’ai jamais croisé ici, au point ou j’me demande souvent si c’est pas un cas à la Norman Bates, doit de lui avoir répété encore et encore…

J’m’assoie sur le lit de Nathan et j’entreprends de lasser mes bottes qui montent jusqu’à mes genoux.  C’est étonnant cela dit la vitesse à laquelle j’peux les retirer, versus l’éternité que je mets à les revêtir.

- Tu vas déjà partir ? Tu peux revenir vraiment quand tu veux !! Même dans deux heures si tu veux. Je serais là ! Tu peux prendre des céréales avant de partir. Tu peux prendre tout ce que tu veux à manger

- J’suis pas contre un bon p’tit dej avec toi ! On peut même aller manger dehors, si ça t’dis. Paraît même que j’ai d’quoi t’inviter !

Une fois debout, chaussure aux pieds, j’prends ma veste et mon sac.  Avec Nathan, c’est toujours un peu la même chose. Je sais quand ça commence, jamais quand ça se termine. Mais ça me va, en fait, parce que j’aime pas être seule. Et que je ne suis pas pressée de retrouver Ricardo qui va péter un câble quand il se rendra compte que je n’ai pas plus que 500$. En fait, moins que ça puisque je compte bien payer le restaurant à Nathan.

- Et en route. On regardera si on ne voit pas des zombies ! Ça te plairait ? J’aimerais bien te voir en chasser. Tu pourrais m’apprendre si tu veux. Si ça se trouve, j’ai un talent naturel pour ça…

@ Billy Lighter

Bailey avait l’air triste et voulait partir – c’était dommage. J’étais quand même heureux qu’elle veuille revenir. J’aimais beaucoup recevoir la visite de Bailey ! Elle voulait bien revenir chaque fois que j’en avais envie – trop cool !

-Oh merci, Bailey !!, dis-je tout heureux.

J’avais payé les 500 dollars – c’était beaaaaaucoup mais j’avais beaucoup d’argent depuis que j’étais chanteur. Bailey en avait aussi besoin parce qu’elle ne vivait pas chez sa maman, elle. Puis, tout travail mérite salaire – et Bailey travaillait trèèèès bien !

J’avais allumé ma cigarette – j’aimais bien fumer le matin. Bailey avait dit que ce n’était pas bon pour la santé. Ce n’était pas la première – maman me l’avait dit aussi.

-Je sais, dis-je en haussant les épaules. La cigarette tue. Les biscuits aussi si on en mange trop. Tout tue…

J’avais raison ! Un jour, un de nos voisins est mort en mangeant un inoffensif bretzel – il s’est étranglé avec !!! C’était hooooorible – mais drôle, un peu, aussi… Mon Dieu ! Je suis sans cœur !

Bailey était en train de remettre ses jolies bottes – touuuuut doucement. Elle voulait partir mais je ne voulais pas qu’elle parte le ventre vide – j’étais un super-héro, laisser une demoiselle en détresse mourir de faim, ce n’était pas héroïque. Elle voulait bien manger – avec moi dehors.

-Oh c’est vrai ?!!! Génial !, dis-je en sautant de joie – et en mettant des cendres partout.

C’était la première fois qu’une fille m’invitait à manger – il faut un début à tout. En plus ce n’était pas n’importe quelle fille – c’était la très jolie Bailey !

Elle voulait même me voir à l’action – Jerry The Kid en pleine chasse de zombies ! C’était la première fois qu’on me demandait ça aussi – Howie ne me le demande jamais, il n’aime pas ce quartier...

-Oh oui !!! Avec plaisir !, dis-je très enthousiaste. Il y a beaucoup de zombies dans le coin. Ça ne sera pas difficile d’en trouver. Je t’apprendrais les techniques de chasses !

Bailey avait terminé de s’habiller et j’avais réenfilé touuuuut mes habits en quelques secondes – c’était aussi un super pouvoir. On était sorti dans la maison – direction l’endroit où voudrait Bailey. Après quelques pas dans la rue, j’avais vu un zombie !!

-Regarde en voilà un !, dis-je en montrant discrètement du doigt un vieil homme qui ne marchait plus droit dans la rue, juste de l’autre côté de la route. Il rôde ici depuis des semaines ! Il habite juste là, dis-je en montrant un vieil immeuble tout moche qu’il y avait presque en face de chez moi.

C’était un dangereux zombie, il faisait de nombreux crimes !

-Il a déjà tué quelqu’un !, dis-je très sérieusement. Il a tué le vieux Andy !, rajoutais-je tout aussi sérieux – c’était vrai, je l’avais vu ! Il faut donc faire très attention…

J’avais regardé autour de nous. Le zombie, lui, s’était arrêté pour s’appuyer contre le mur de son immeuble.

-Pour le battre, il me faut un caillou. Un très gros caillou, dis-je très très sérieusement à Bailey.

@ Billy Lighter

Nathan est emballé, comme toujours, à l’idée de m’accompagner au restaurant pour le p’tit déjeuner. Et je ne suis pas inquiète – malgré le bol de choco-puffs qu’il a engloutit – il trouvera encore de la place pour deux œufs bacon.

Je termine de m’habiller ajoutant qu’il serait même chouette qu’il me montre comment il s’y prend pour la chasse aux zombies et si la proposition du petit déjeuner l’avait déjà fait sautiller comme une petit puce, mettant de la cendre partout, la chasse aux vilains est la cerise sur le gâteau.

À l’extérieur de la maison de Nathan, le soleil  plombe fort. La température est bonne peut plus agréable.  Ce qui fait qu’il y aura probablement pleins de touristes dans les rues ce soir, donc, pleins de clients potentiels. Ah ! Et des Androïdes aussi mais moi, tant qu’il paie…

Je prends mes lunettes de soleil dans mon sac et je les place sur mon visage au même moment où Nathan  arrête et me désigne un vieil homme, marchant le dos recourbé, de l’autre côté de la rue.

- Regarde en voilà un ! Il rôde ici depuis des semaines ! Il habite juste là.

- Quoi ? Lui ? Un zombie ?  J’croyais que les zombies étaient…  enfin... j’sais pas… Mais pas comme… ça!

L’homme me fait pitié en fait.  Le poids des âges pèse sur ses épaules et j’peux pas m’empêcher de faire un parallèle entre le vieillard et ce qu’est sa vie aujourd’hui, et le désert que je traverse. Chacun  à notre façon nous subissons les jugements et commérages d’autrui.

J’suis habituée qu’on me pointe du doigt en murmurant sur mon passage « Oh, regarde, une putain, une fille de petite vertu, une traînée. » Rien d’inhabituel ou de surprenant en somme. Mais zombie ou androïde, jamais. Enfin, non !  Nathan a cru que je pouvais être une androïde ce matin…
Mais c’est Nathan…

- Il a déjà tué quelqu’un ! Il a tué le vieux Andy ! C’est vrai, je l’avais vu ! Il faut donc faire très attention.

- T’as pas songé que le vieux Andy était peut-être mort de sa belle mort ?  Parce que c’est ce qu’ils font les vieux, en général arrivés à un certains âge, il crèvent !

Je penche la tête sur le côté en fermant les yeux et en tirant la langue. Bon j’mime pas bien les macchabé mais ça me fais rire qu’il puisse croire que l’homme aussi courbé qu’un escargot puisse avoir commis un meurtre.

Quoi que… on est dans l’Eastside… Dans l’Eastside,  tout peu arriver…

Je suis prête à reprendre la route, parce que mon ventre se lamente horriblement fort et que, planté là tous les deux comme deux beaux zigotos sur le trottoir sous un soleil ardent, c’est pas mon truc.

Mais Nathan n’en a pas fini avec sa chasse aux zombies. L’homme s’est arrêté lui aussi, prenant appuie contre le mur de la bâtisse. Il doit suffoquer lui aussi et je me demande s’il a bu dernièrement.

- Pour le battre, il me faut un caillou. Un très gros caillou

- Un... Quoi ? Non !  Tu vas pas faire ça !  

J’ai pas trop envie qu’il sente que je ne le prends pas au sérieux mais je n’ai pas «  assassinat du troisième âge » sur ma liste de chose à faire aujourd’hui.  J’ai beau être une fille à l’imagination fertile, je vois pas comment je vais stopper Nathan s’il met la main sur un caillou dans la prochaine seconde.

- Ce zombie là est en fin de vie… ‘fin… j’veux dire… Il n’a plus de force maléfique. Regarde comment il marche.

J’imite la démarche  en me penchant vers l’avant en balançant mes bras. J’ai probablement l’air d’une attardé mentale mais c’est pour la bonne cause et pis ça fera une vraie vacherie à mettre sur mon compte.  

- Tu vois ?  Donc voilà… Dans ce temps là y’a un décret international de la PAZ, tu sais Police Anti Zombies. Tu peux pas les attaquer en plein jours ! C’pas drôle mais si tu te fais pincer, tu pourrais perdre ta licence de super héro…

Je retourne vers lui  et, posant mes mains sur ses hanches, effleurant mes lèvres des siennes, j’lui murmure :

- C’pas excitant pour moi si t’es plus un super héro, trésor… Et là ce qui serait vraiment héroïque c’est de trouver de quoi manger… Et qui sait ce qu’on pourrait faire ensuite, dans les toilettes du resto…

Entre-temps, le vieil homme à disparu de mon champ de vision. Il est peut-être entré dans l’immeuble contre lequel il prenait son souffle… ou alors la  patrouille invisible PAZ est passé alors que j’argumentais ferme avec Nathan.

Deux hypothèses. Une seule vraie. Ça doit être la deuxième….

@ Billy Lighter

Un zombie ! Juste de l’autre côté de la route ! Ils sortent souvent pendant les grosses chaleurs – comme aujourd’hui ! La chasse pouvait commencer – surtout que ce zombie était trèèèèèèès dangereux ! Bailey n’imaginait pas les zombies comme ça…

-Ah non ?, dis-je très très surpris. Ils sont rabougris, en général. Comme celui-là. Plus ils sont rabougris, plus ils sont dangereux !, dis-je très sérieux.

Ce zombie ne payait pas de mine – ce qui le rendait encore plus dangereux. Je l’avais vu tuer de sang-froid le vieux Andy ! Andy était un très très brave homme qui vendait des fruits au fond de la rue. Ce zombie l’avait tué un soir juste derrière son magasin. C’était horrible ! Bailey pensait qu’Andy pouvait avoir clamsé de sa belle mort…

-Oh non, dis-je en secouant la tête. On ne meurt pas de sa belle mort quand on a le crâne fendu en deux, dis-je toujours avec un grand sérieux.

Ce zombie avait fendu le crâne du pauvre Andy avec une hache – et je ne délire pas !! J’avais vraiment tout vu ! C’était il y a trois semaines !!

Le zombie s’était arrêté – il était temps de l’abattre !!! Il me fallait un caillou – très gros ! Bailey n’était pas trop d’accord.

-Si si, je vais le faire !, dis-je très motivé.

Il n’y avait pas beaucoup de cailloux – mais où étaient-ils ? Bailey n’était pas d’accord – elle avait dit que ce zombie était en fin de vie. Elle avait marché comme lui pour me le prouver.

-Oh…, dis-je en regardant Bailey. Oh oui, tu as raison… Il va bientôt mourir…

Elle avait parlé de la PAZ – mon Dieu, Bailey s’y connaissait en zombie ! -, et de son règlement. Je ne voulais pas perdre ma licence !

-Oh c’est vrai ? Je n’étais pas au courant de cette loi. Merci Bailey, sans toi j’allais perdre ma licence, dis-je très soulagé d’avoir été arrêté à temps.

Bailey s’était approchée de moi pour me dire qu’elle ne voudrait pas que je ne sois plus un super-héro. En plus, elle avait faim – et elle voulait profiter des toilettes du restaurant.

-Allons-y tout de suite alors !!!, dis-je en oubliant complètement mon zombie qui avait pris la poudre d’escampette. Je ne voudrais pas que tu meurs de faim, rajoutais-je avant de l’embrasser – j’aimais bien embrasser Bailey.

J’avais pris sa main – pour courir très très vite jusqu’à un restaurant que j’aimais beaucoup. Ils y faisaient des très très bons déjeuners !

-Ici, c’est trèèèèès bon, dis-je en souriant.

On était entré – le serveur nous avait accueilli.

-Nathan, comment tu vas ?, dit-il heureux de me voir.

-Bien ! Je viens manger avec mon amie, dis-je en montrant Bailey.

Il nous avait placés à une très belle table !

-Ils font le meilleur bacon du monde ici !, dis-je en regardant le menu. Tu vas adorer !

@ Billy Lighter

Vu de l’extérieur, j’ai l’air très calme et intéressée par les explications de Nathan sur les zombies et surtout, la façon dont il procède pour les exterminé. Mais en dedans, c’est la panique totale. J’peux pas le laisser lapider un vieillard sans défense, même s’il croit dur comme fer qu’il a assassiné Andy brutalement.

La détermination de Nathan fond comme neige au soleil alors que je lui explique les graves conséquences qu’une attaque en plein jour pourrait avoir sur lui, parce que la PAZ ne rigole pas avec  les contrevenant de la loi anti zombie.

Bordel ! J’sais pas où je suis allé chercher ça mais j’me sens soulagé, surtout pour le faux zombie qui en a profité pour disparaître.

J’peux alors attirer l’attention de Nathan sur une autre problématique tout aussi  importante à résoudre que la chasse aux zombies : mon estomac vide qui se lamente péniblement.  Faut croire que même la crainte d’être témoin involontaire d’une attaque contre le troisième âge ne m’avais pas coupé l’appétit.

Nathan en fait sa priorité, car de me voir mourir de faim ne lui plaît guère. Il vient ensuite m’embrasser et je le laisse faire, parce que, j’suis incapable de lui refuser mes lèvres et je dois admettre qu’il embrasse si bien que j’adore quand il le fait.

Le petit resto n’était qu’à quelques pas de là où nous nous étions arrêté, et heureusement parce que j’ai la flemme de marcher, le ventre vide.  C’est pas un truc guindé mais c’est mieux qu’une cafétéria miteuse comme place.

Et pis Nathan doit y être un habitué puisque le serveur  l’accueille en le saluant par son prénom. Bon ok Nathan est connu n’empêche qu’on doit avoir une certaine réserve face aux vedettes ? Sinon, ça donne quoi la célébrité si c’est pas pour imposer le respect ?

Installé à une table aux côtés de Nathan plutôt qu’en face, je prends la carte des plats me concentrant que sur les petits déjeuners. Bordel !  Je mangerais des œufs, des saucisses, du bacon – beaucoup de bacon – des pancakes avec du sirop – une piscine de sirop – oh !, et des pommes de terres à la poêles !

- Mouais… Du bacon c’est incontournable le matin, tout comme le café. Tu manges quoi toi mon cœur ?

J’lui demande parce que j’veux pas avoir l’air d’une grosse  goinfre quand je vais passer ma commande.  Cependant,  j’sais pas quand je reprendrai un repas digne de ce nom et j’préfère m’empiffrer avec Nathan. De toute façon, il saura me faire faire l’exercice nécessaire pour compenser.

Le serveur revient donc vers nous et j’balance tout ce que je veux dans mon assiette. La totale. Et tant qu’à y être, un extra cheddar sur les pommes de terre.   J’suis pas complexée comme fille mais j’avoue qu’il semble se demander si j’vais vraiment passer au travers du plat sans aller me faire vomir deux ou trois fois.

- T’as quoi comme planning aujourd’hui ? , que j’lui demande alors que le serveur retourne en cuisine passer notre commande. Il fait beau, j’vais p’t-être aller flâner  au parc, prendre du soleil.

Ou plutôt aller me dealer de la came parce que mes réserves sont à sec depuis ce matin et c’est pas cool. J’aurais bien  apprécié aussi un peu de compagnie. J’traverse cette espèce de période de ma vie où j’ai du mal à me retrouver seule. Alors j’glisse ma main  entre les cuisses de Nathan en le caressant par-dessus son pantalon.

- Des journées comme ça, faut en profiter, tu crois pas ?

@ Billy Lighter

J’adorais ce restaurant – j’y venais depuis que j’étais tooooouuut petit ! C’était les mêmes serveurs depuis cette époque-là – aucun d’entre eux n’est un androïde ! Je savais qu’on serait en sécurité ici – pendant que la PAZ s’occupait du tueur d’Andy.

J’avais trèèèèèèèès faim et les menus sur la carte avaient l’air appétissant – comme d’habitude ! J’aimais beaucoup le bacon – mais tout le reste aussi ! J’avais mangé des céréales mais ce n’était pas assez pour nourrir un super-héro ! En regardant la carte j’avais encore pluuuuuuus faim. Bailey voulait du bacon et du café.

-Moi je veux du bacon, des pancakes, six œufs et un jus d’orange, dis-je tout heureux de pouvoir manger autant – je n’aurais pas été au restaurant si Bailey ne me l’avait pas proposé.

Le serveur avait pris notre commande – Bailey avait pris encore plus de choses que moi. Elle avait un appétit d’ogre – où mettait-elle tout ça ? Elle est tellement svelte et jolie ma Bailey que je ne savais pas où elle mettait tous les aliments qu’elle mangeait – elle avait peut-être un pouvoir magique ! Après tout c’est possible – elle connait bien la PAZ !

-Mon Dieu ! Où vas-tu mettre toute cette bouffe ?, demandais-je à Bailey en souriant.

Le serveur se posait sûrement la même question – il tirait une tête jusque parterre ! Il allait vendre, il devrait être content… Il s’en était allé sans rien dire – ah ben voilà !

Bailey avait relancé la conversation. Elle allait aller flâner au parc l’après-midi – oh c’est une merveilleuse idée !!!

-Je voulais aller voir mon ami Ron, dis-je en souriant. Mais je ne sais pas où il habite.

Ron était mon partenaire – mais sa base était tenue secrète !!!

-Le parc, c’est trèèèèèèès bien. Il faut juste faire attention aux zombies, si tu vas dans le parc du coin. Ils aiment venir y dormir ou y manger…, dis-je en mettant en garde Bailey.

Bailey avait sa main entre mes cuisses – j’avais entrouvert la bouche. Elle avait dit qu’il fallait profiter de la journée – j’étais troooop d’accord !

-Oui oui ! On va en profiter à fond ! J’irais au parc avec toi ! On ne pourra pas y tuer les zombies à cause de la PAZ mais il y a pleeeein d’autres choses à faire au parc, dis-je en souriant – et en me mordant la lèvre parce que Bailey avait sa main bien placée.

Il fallait qu’on mange très vite – j’avais envie d’être ailleurs avec Bailey.

-Je pourrais me vanter auprès d’Howie que j’ai passé touuuuute la journée avec une fille, comme ça, dis-je en souriant. Il croit qu’aucune ne voudrait de moi…

Bailey voulait bien de moi – j’aimais beaucoup Bailey. Je ne savais pas si j’avais la patience d’attendre le repas – je mordais sur ma chique parce que Bailey avait l’air affamé et qu’il fallait manger.

@ Billy Lighter

Dire que je suis affamé est un euphémisme. En fait, je me crois capable d’avaler l’équivalent de mon poids et celui de Nathan en p’tit dej. Faut dire que le jeune chanteur est plus que vigoureux et qu’en tenant compte uniquement  des exercices pratiqués ce matin – puisque je ne me souviens pas de la nuit passée -  je crois avoir brûlé plus de calories qu’en toute une semaine de marche sur le Walk of Shame.

Je passe ma commande, ainsi que Nathan sous l’œil dubitatif du serveur. Visiblement, il doute de mes capacités à engloutir ma commande, tout comme Nathan qui se questionne sur l’endroit ou je « mets toute cette bouffe ». Dans on cul, chéri ! Ça va se rendre directement là et je devrai faire des squats à l’infinie pour me débarrasser de l’extra cheddar…

Mais bon, avec l quantité de kilomètre que je peux parcourir en une nuit, c’est pas tant un problème…pour l’instant.  Le serveur partit en cuisine, j’suis curieuse de savoir comment Nathan compte occuper sa journée. J’ai bien un truc en tête et ça pourrait peut-être même l’intéresser.  

- En effet… c’est plus que très très bien quand on est avec la bonne personne… et t’en fait pas pour les zombies, ils vont se tenir à l’écart aujourd’hui !

J’dis ça le plus sérieusement du monde en venant caresser son entre jambe sous la table.  Il réagit au quart de tour sans trop d’effort de ma part – merci choco-pop – je me penche donc vers lui pour lui mordiller l’oreille.

- J’aimerais vraiment passer une partie de la journée avec toi. , lui murmurais-je en un souffle lent et sensuel.

L’arrivée d’une cafetière remplie à rebord d’un bon café bien corsé met un terme a ma caresse. Je nous verse chacun une tasse en me demandant s’il ne serait pas plus sage de servir a Nathan un grand verre de jus d’orange plutôt qu’un café qui risque de le boosté en énergie. Il en a bien assez sans en ajouter une couche !

Je souris quand tout bonnement, il ramène Howard dans la conversation, prétextant qu’il pourrait se venter auprès de lui d’avoir passé la journée – et la nuit, faut pas oublier – avec une fille comme ça .

- Et ça veut dire quoi exactement, une fille comme ça ?  Une putain, tu veux dire ?  N’aies pas peur des mots. C’est ce que je suis.

En fait, je ne me souviens pas d’avoir entendu ne serait-ce qu’une seule fois Nathan parler de moi en utilisant ce genre de qualificatif.  Les détours qu’il emprunte n’ont aucune limite, comme son imagination.

Je pose ma tête contre son épaule en passant mon bras derrière son dos.  Il est jeune, il est écervelé. Il ne réfléchi pas tout le temps avant d’agir mais Dieu qu’il fait montre de diplomatie à mon égard. Volontairement ou pas,  je lui suis tout de même reconnaissante, alors que moi-même je n’hésite jamais à me rabaisser.

- Il sera jaloux tu verras ! Toi t’es mon p’tit préféré, tu l’sais bien en plus !

Comment, de toute façon, il serait possible de lui résister d’une quelconque façon ?

Enfin ! Nos repas nous son apporté sur un immense plateau car il faut plus d’une assiette pour tout contenir. La décadence de notre commande me donne le fou rire. Y’en a pour nourrir facilement  4 ados en pleine crise de croissance.

- Bon, bah j’espère que t’as faim ! Parce qu’on en a pour un moment !

Et je m’arme de ma fourchette pour piquer dans les œufs et dévorer avec appétit mon p’tit déjeuner digne d’un lutteur sumo. Et c’est tellement bon  que je mange sans m’arrêter sauf pour faire parfois descendre le tout avec quelques gorgées de café.

J’ai cependant eu les yeux plus grands que mon estomac puisque j’en laisse un peu moins que la moitié.  J’ai l’impression que je vais devoir rouler pour sortir du restaurant.  J’détache le bouton de mon jeans, de toute façon, personne n’y verra rien puis que mon chemisier passe par-dessus. Mais je sais que Nathan a tout vu.

J’lui fait un clin d’œil en lui murmurant que ce sera plus rapide tout à l’heure.  

@ Billy Lighter

J’avais très très envie d’aller au parc – surtout avec Bailey ! Il y avait souvent beaucoup de zombies là-bas – mais Bailey avait dit qu’ils allaient s’en tenir à l’écart aujourd’hui. C’était très très sympa de la part des zombies !

-Oh c’est vrai ?, dis-je tout heureux. Génial ! Ça me fera un jour de congé, dis-je avec un drôle de ton – parce que Bailey avait sa main juste là où il fallait pour que ma voix fasse des drôle de variations.

On allait aller s’amuser au parc tous les deux – ça allait être gééénial ! Bailey en était ravie – elle me l’avait montré en me mordillant l’oreille. Ça me faisait frémir – comme à chaque fois avec Bailey.

-On va s’amuser, dis-je en me mordant la lèvre.

Le café et le jus d’orange étaient arrivés – miaaaam ! Bailey nous avait versé chacun à boire – du café pour elle, du jus pour moi. J’adorais le jus – même si je préférais le coca car le coca ça pétille. J’en avais bu un grosse gorgée – c’était trooooop bon.

C’était bien que je sorte un peu avec Bailey – j’allais pouvoir le dire à Howie. Bailey avait des mots pour se qualifier – « pute », c’est comme ça qu’elle se qualifiait. Bailey était une prostituée – mais ce n’est pas ça que je voulais dire, voyons !!! Je ne la voyais pas vraiment comme une prostituée – même si je payais ses services.

-Non, non, dis-je en faisant des grands gestes avec les mains. Je voulais dire une jolie fille. Howie, il a toujours le droit aux jolies filles. Il ne croit pas que je peux sortir avec des aussi jolies alors que je vais passer la journée avec la plus jolie de toute. Même la réceptionniste de MTI n’est pas aussi jolie que toi, dis-je sans reprendre une seul fois mon souffle.

Bailey avait posé sa tête sur mon épaule – c’était aussi bien que la caresse d’il y a quelques secondes. Elle avait dit qu’Howie allait être jaloux parce que je suis son préféré.

-Oh c’est vrai ???, dis-je tout heureux. Génial ! Je lui dirais ! Ça sera la première fois que je le rendrais jaloux. Il n’est pas facile à rendre jaloux. Il a toutes les filles qu’il veut.

C’était son super pouvoir – chacun son super pouvoir…

Le déjeuner était arrivé – il y avait pleeeeeeein de choses. Ça avait fait rire Bailey – moi, je m’en étais frotté les mains tellement j’avais trop faim !!

Nous avions commencé à engloutir le repas – c’était trooooop bon !!! Le bacon était divin – comme d’habitude. Les œufs justes cuits comme il faut – comme d’habitude. Sans oublier les pancakes qui étaient succulent – comme d’habitude. J’avais tout mangé – pas Bailey qui en avait laissé un peu. Elle en avait même déboutonné son jean – elle était prête à une toute autre sorte de repas mais en service rapide parce qu’elle avait déjà déboutonné un peu. Oh mon Dieu !!!

-Tu n’avais pas parlé de visiter les toilettes ?, dis-je avec un petit sourire – et un clin d’œil en prime !

Je m’étais levé. On était allé aux toilettes. Elles n’étaient pas très belles – mais pas moches non plus. J’étais entré dans celle des garçons – les filles allaient très très souvent aux toilettes. Il y avait moins de chance de se faire avoir dans les toilettes de garçon – oui, oui, je réfléchis parfois !

J’avais trop envie de Bailey – et j’avais à peine ouvert la porte de la toilette que je m’étais emparé de ses lèvres.

@ Billy Lighter

La compagnie de Nathan me fait un bien immense. Il n’est pas compliqué comme mec, bien que ses lubies de super héros chasseur de zombie et traqueur d’androïdes m’excèdent par moment. Ça n’enlève rien à ses qualités. C’est probablement pour ça que j’ai de la difficulté à le quitter.

Parce qu’avec lui je sais être complètement moi-même. Y’a le sexe, bien sûr mais y’a plus que ça. Nathan a besoin d’attention et moi…j’ai besoin de m’occuper. C’est simple, efficace et parfaitement parfait !

Ça me fait sourire quand il évoque la possible jalousie d’Howie.  J’sais très bien que ça ne sera pas le cas. Mais pourquoi je briserais son rêve ? Howard et moi avons plus souvent qu’autrement couché ensemble tous les deux.

Mais aujourd’hui c’est bien fini tout ça. Ce qui nous lie à présent est une solide amitié comptant plus de promesses non tenues qu’autre chose. C’est bien pour cela qu’elle subsiste et qu’on est si près l’un de l’autre.

On est viscéralement pareil.  Pourris jusqu’à l’os.

Mais, qui se ressemble, s’assemble, pas vrai ?

Comme toujours, mon p’tit chanteur préféré avait raison. La bouffe est délicieuse au point ou j’avale bouchée après bouchée sans pouvoir m’arrêter, jusqu’à ce que mon ventre menace d’exploser, au point où je détache le bouton de mon jeans sous l’œil amusé de Nathan.

- Tu n’avais pas parlé de visiter les toilettes ?

- Ouais… j’ai bien dit ça… , dis-je ne ouvrant mon sac pour laisser de quoi payer le repas sur la table.

Nathan ne fait ni une ni deux et nous dirige dans la salle de bain de garçon beaucoup moins achalandé que celle des filles. C’est connu, de toute façon. Les filles sont incapables d’aller seul à la salle de bain. Elles y vont toujours avec une copine, plusieurs copines c’est mieux. Mais ne comptez pas sur moi, messieurs pour vous révéler le secret derrière ce grand mystère de la vie. Du moins pas aujourd’hui.

La porte s’est à peine refermé derrière nous que déjà Nathan m’embrasse à pleine bouche.  Je me laisse aller entre des bras, me retrouvant plaqué contre la porte du seul cabinet privé qui se trouve dans la pièce. C’est toujours mieux que contre un urinoir.

Immédiatement, mes mains  viennent ouvrir le pantalon de Nathan et je mets un terme abrupt au baiser pour m’accroupir devant lui et venir caresser de mes lèvres, son sexe déjà bien éveillé par mes bons soins un peu plus tôt.

Et si je suis à genoux dans le cabinet, la bouche pleine de bonnes intentions, Nathan se trouve tout juste devant, le pantalon aux genoux. Quiconque entrerait dans la salle de bain des hommes comprendrait en un seul regard ce qui ce passe.

Le goût du risque. C’est comme la chasse aux zombies. En plus… plaisant !

J’y vais à fond, joignant ma main à mes lèvres, levant les yeux vers Nathan pour le regarder.  Le p’tit chanteur semble à bout de souffle, pourtant ne suis-je pas entrain de lui insuffler un peu de vie ?

J’entends la porte qui ouvre mais je n’y prête pas attention. Tout on attention  est porté que sur Nathan et sa respiration qui s’accélère.

@ Billy Lighter

Nous devions aller aux toilettes – c’était notre prochaine destination de rêve. Il n’y avait jamais d’androïde dans les toilettes de ce restaurant – j’y venais trop souvent pour ça ! Bailey était partant pour y aller – youpi !!! Elle avait laissé de l’argent pour payer – elle pensait à tout Bailey, moi j’aurais oublié. J’oublie souvent de payer avant de partir du restaurant.

J’avais choisi les toilettes de garçon – il y avait beaaaaaaaucoup moins de passage que dans les toilettes des filles. Les filles avaient des attitudes bizarres – elles allaient touuujours à plusieurs aux toilettes. Ne me demandez pas pourquoi, je suis un super-héro pas un super-génie – et je ne suis pas les deux comme Iron Man.

Je n’avais pas du tout la patience d’attendre plus longtemps avant d’embrasser Bailey à pleine bouche – j’adorais trop ça ! Je ne sais pas trop comment mais Bailey s’était retrouvé contre la porte et était venue ouvrir mon pantalon – oh mon Dieu !!! Bailey était descendue tout là en bas – mon Dieu !!! J’avais poussé un soupir sourd. Bailey était à moitié cachée dans le cabinet – mais pas moi ! Ce n’était pas trop grave…

J’avais la respiration qui s’accélérait – encore plus que quand je courais. Bailey y mettait vraiment toute son énergie et tout son cœur – moi, j’avais le cœur qui courrait le marathon !

La porte de la toilette s’était ouverte – oh oh… Un homme était vraiment très – très très – stupéfait de ce qu’il voyait. Ses yeux étaient exorbités – c’était impressionnant.

-Salut !!, dis-je essoufflé – mais très très souriant.

-Vous… Etes Jerry The Kid,[/b] dit-il avec un drôle d’être surpris.

J’avais laissé passer un soupire de plaisir. J’avais vraiment – beaucoup beaucoup – de mal à répondre.

[b]-Oui, oui, réussis-je à lâcher.

L’homme n’avait pas posé plus de questions – il était parti sans même faire pipi… J’étais trop concentré sur le type que j’avais pas vu que j’étais au bord de lâcher – mon Dieu ! J’avais pas réussi à me retenir et j’avais poussé un long gémissement retenu – je ne voulais pas attirer d’autre types.

-Mince, dis-je en me mordant la lèvre – toujours trop trop essoufflé.

Pauvre Bailey – je n’avais pas été doué sur ce coup-là. Honte à moi !

@ Billy Lighter

Tout est allé très rapidement dès que nous sommes entrés dans la salle de bain et que Nathan m’a embrassé avec autant d’appétit qu’avant que nous passions à table. Je me retrouve vite, et je ne sais pas trop comment, contre la porte d’un cabinet qui s’ouvre et j’en profite donc pour m’agenouiller devant le chanteur, emportant son pantalon avec moi.

J’peux immédiatement le gâter  longtemps, joignant une main à mes caresses buccales. Je le sens très réceptif, tellement qu’il ne porte pas plus attention à ça à l’homme qui vient d’entrer et qui l’interpelle.

Ça aurait été une belle anecdote tout de même pour le fan. Imaginez la tête de ses collègues de travaille s’il avait réussit à obtenir un autographe de la part de Nathan à ce moment précis.

« Alors qu’il se faisait sucer, il m’a signé mon papier ! », Quoi que ce qu’il a pu observer, de toute façon, suffira à alimenter les conversations autour de la machine à café.

Nathan  poussa un long gémissement puis libéra tout ce qu’il pu dans ma bouche.  Je lui aurais bien mordu la queue pour n’avoir prit la peine d’avertir ! J’peux pas lui en vouloir même si je préfère que mes clients évitent ce genre de dons.

Je me relève, essuyant ce qui subsiste sur mon menton et les lèvres et j’vais  me prendre de l’eau à même le robinet en faisant un creux avec mes mains. Je viens d’avaler un p’tit dej gargantuesque, je n’avais pas spécialement envie de me prendre une crème fouetté maison en prime.

- T’étais pressé trésor !

C’est l’ivresse de la jeunesse, faut-il croire.

Une fois mon visage nettoyé et mes mains séchées,  j’viens enlacer Nathan, passant mes bras autour de sa taille pour le regarder dans les yeux.

- T’as envie qu’on continue notre journée comme prévue où tu préfères faire autre choses?

C’est large d’interprétation mais j’aime bien quand Nathan propose des trucs. Mon imagination à moi  tourne surtout autour des choses à faire en allongés, dans une chambre à couché. Mais l’univers de Nathan est fascinant et j’aime l’accompagner dans ses délires. Sauf quand il  se met en tête d’éliminer un zombie du troisième âge.  Là j’avoue que ça me fou la trouille.

Et comme la salle de bain ici est devenue peut-être un petit peu risqué, vaut mieux songer à aller explorer d’autres possibilités, ailleurs.

@ Billy Lighter

Oh mon Dieu ! A cause de ce type – qui était sûrement un suppôt des androïdes dissidents – j’avais malencontreusement perdu pied sans prévenir Bailey. Je ne faisais pas ça d’habitude – je prévenais toujours !!!

-Oh mon Dieu ! Je suis désolé, dis-je très confus.

Bailey s’était relevée pour se rincer la bouche – moi, j’avais remis mon pantalon. J’étais vraiment très très – très très – désolé mais Bailey ne le prenait pas si mal… Elle avait juste demandé si j’étais pressé.

-Non. C’est ce suppôt d’androïde qui m’a déconcentré et je n’ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit que – pouf ! – c’était trop tard, dis-je en faisant des grands gestes et une moue triste.

Baile m’avait enlacé après mes explications – les suppôts d’androïdes pouvaient être très très vils.

On n’avait plus rien à faire dans les toilettes - surtout qu’à tout moment, le méchant suppôt d’androïdes pouvait revenir pour nous refaire un coup vicieux. Bailey voulait savoir quelle serait la suite des évènements. On avait prévu le parc – mais il y avait d’innombrables possibilités !!!

-Laisse-moi réfléchir…, dis-je en prenant une pose de réflexion. Oh je sais ! On peut aller au cinéma ! J’ai beaaaaaaaucoup d’argent ! On pourrait aller voir un film avec des morts-vivants… Ou avec des androïdes, s’il y en a un, dis-je tout excité à l’idée d’emmener Bailey au cinéma.

Le cinéma est loin – mais on pourra voler la voiture de maman qui doit être rentrée à l’heure qu’il est. J’aime beaucoup utiliser la voiture de maman pendant qu’elle dort.

-J’ai même un voiture pour nous y conduire !!!, dis-je tout heureux.

La journée avec Bailey allait être suuuuuuuuper !

@ Billy Lighter

Je ne suis pas choqué du déversement émotionnel de Nathan dans ma bouche et mon visage bien que j’en suis plus que surprise. Mine de rien, il a toujours fait preuve d’un grand self-control dans nos ébats faisant durer l’exercice  souvent au-delà de mes expectations.

Blâmons alors l’intrus qui lui a fait perdre sa concentration et provoquer un point de non retour.

Un p’tit tour au lavabo pour me nettoyer et boire un peu d’eau s’impose alors que Nathan se confond en excuses et en explication. Bien entendu, il fallait qu’un Androïde soit responsable de tout ça. J’aurais dû m’en douter !

J’viens l’enlacer, parce que je me sens réellement bien auprès de lui et parce que je veux le rassurer et que je ne connais rien de mieux que le contact physique pour venir à bout des tensions.

Seulement, hors de question de traîner plus longtemps dans les toilettes maintenant que nous avons été surpris et je demande donc à Nathan s’il  a envie que nous allions au parc, comme proposé plus tôt ou s’il a mieux en tête.

Le cinéma vient après un court moment de réflexion. Pourquoi pas ? Je ne me souviens pas de la dernière fois où je suis allé au cinéma, Enfin si, je m’en souviens… mais je n’ai pas eu le temps d’entrer voir le film. J’avais quitté avant. Mais ça, c’est une autre histoire.

- Ouais, pourquoi pas, si ça te branche. Mais oublie l’argent Nathan, aujourd’hui c’est moi qui te gâte !

Je lui souris tendrement puis je l’embrasse avant qu’il ne m’entraîne hors des toilettes, hors du restaurant et qu’il m’explique en chemin que nous allions prendre « sa » voiture pour aller au cinéma.

Je n’obstine pas mais j’vois pas de quelle voiture il parle parce que jamais je ne l’ai vu au volant ni même parler de la dite bagnole. C’est en arrivant chez lui que je comprends qu’en fait, il a en tête de prendre la voiture de sa mère.

- O…k… Mais, t’as le permis au moins ?

Parce que, honnêtement j’m’en fou un peu de qui appartient la caisse, mais comme j’ai pas le permis, ce serait quand même chouette qu’il l’ait.

- T’sais, un taxi, c’est jouable aussi si jamais…

J’allais dire «  si jamais tu  sais pas conduire » mais j’ai pas envie de le vexer dans son orgueil. De toute façon, la dame que je présume être sa mère et qui vient de sortir de la maison de Nathan en croisant ses bras sur sa poitrine, nous dévisageant, ou plutôt en me dévisageant d’un regard peu sympathique suffira à brasser l’égo de mon chanteur préféré….

@ Billy Lighter