<< Précédemment Hollywood… Hollywood… Sunset Strip… Fairfax… TU TOURNE EN ROND VICTOR !
Je roulais vite… Prenant des rues au hasard. Dépassant souvent des voitures que je jugeais bien trop lent leur sommant de se bouger de mon chemin. J’angoissais toujours. Les lumières des éclairages publics me faisaient cligner des yeux.
Beverly Hills.
Je ne suis plus très loin. Il faut que j’arrive.
J’accélérais. Pensant à River. Il faut que j’aille plus vite avant qu’il me rattrape.
River ? Dario ?
Putain, je n’en savais plus rien. Mes idées étaient confuse. Les sons me venaient de loin. Ma vision était trouble. Mes réflexes de plus en plus lent et…
BAM !
C’est le bruit que fit ma bagnole quand elle défonça carrément un portail d’une grosse propriété de Beverly Hills. Ma voiture n’en avait fait qu’une bouché et j’avançais toujours jusqu’à :
BAM !
Puis plus rien.
***
Ma tête bourdonnait. Je gémis de douleur… J’avais mal à la tête. Très mal à la tête. Mon corps ne semblait pas répondre comme s’il était drainé de toutes ses force. J’avais la nausée. J’étais couché sur le ventre… Ça n’aidait pas…
J’ouvris doucement les yeux gémissant encore. Une fois les yeux ouvert et mes sensations qui revenaient doucement, je me rendis compte que j’étais torse nu.
Et rien que cette idée combiné au mal de tête me fit vomir. J’avais eu le temps de me redresser légèrement pour vomir à côté du canapé où je reposai. Droit dans le seau.
Il y avait un seau…
Vomir n’avait rien arranger. J’avais toujours mal au crâne. Je me mis couché sur le dos avant d’entendre une voix que je connaissais bien :
-Enfin ! J’ai cru que tu ne te réveillerais jamais ! Ce qui, en soit, n'aurait pas été plus mal pour l'Humanité!Jessica Hill.
Une voix nettement teinté d’agacement.
Putain, qu’est-ce qu’elle fait là ? En cliquant quelque fois des yeux, je compris que j’étais chez elle. Et que, donc, l’intrus, c’était moi.
Je fermai les yeux me frottant les tempes avant de remarquer un gros pensement que j’avais au-dessus de l’œil gauche.
Putain ! Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?!
J’évitai de secouer la tête. J’étais vraiment mal. Et je n’avais aucun souvenir de ce qu’il s’était passé.
-Qu’est-ce… Il s’est passé quoi ?Je n’avais aucune force dans ma voix. Je ne comprenais rien. Qu’est-ce que je fous là ?
-A toi de me le dire ! Tu t’es crashé hier soir dans MA propriété ! Tu as détruit un portail à plusieurs milliers de dollars ainsi que ma toute nouvelle voiture ! Quoi qu’heureusement qu’elle était là sinon c’était dans ma villa que tu aurais fini ! QUOI ?!
-Hein ?Je ne me rappelais absolument pas de ça !
-Je ne te parles mes pas des fleurs qu’il y avait sur le chemin de ton bolide ! Elles sont en miette ! Je te jure que tu n’aurais pas été le petit frère de ma meilleur amie, Victor, je t’aurais achevé alors que tu étais K.O. !
Elle était en colère. Sa voix perçante me faisait mal à la tête.
-Calme… Calme… Ta voix me fait mal, Jessica… On dirait un chipmunk malade...Ok… Ça n’eut pas le don de faire descendre sa colère. Puis, je me rendis compte que…
-MA BAGNOLE !Oui… Je venais de percuté l’histoire de Jessica et ma réaction eut la fit brièvement sourire.
-Je l’ai fait dépannée. Elle est au garage. Je te jure que tu vas payer absolument tout Victor ! Je n’ai pas appelé les flics parce que j’ai bien vu que tu étais absolument mort bourré et j’espère que tu penseras à ça quand je t’enverrais la facture. Je mérites une ENORME compensation rien que pour ça. Mon visage se tordit de mauvaise humeur et de douleur. Je me concentrai un peu pour me rappeler comment j’avais fini là. Je me rappelais de Jake Snyder, cet enfoiré… Du Rainbow… D’un rire… Celui de River Moriarty. Je me rappelais de l’angoisse. Je déglutis avant d’être pris d’une nausée et de vomir à nouveau.
Jessica roula des yeux et pris un air dégouté.
-Tu as une commotion. J’ai fait appelé un médecin, hier. Il t’a soigné. J’ai appelé ta femme. Elle est fâchée et n’a pas daigné venir. Elle t’attend à la maison mais je te jure que tu rentrera par tes propres moyens.
Je repris mon souffle. Jessica était vraiment d’une sale humeur. Je me laissai retomber dans le fauteuil sur le dos fermant les yeux. Jessica lança alors :
-Qu’est-ce qu’il s’est passé ? J’ai le droit de savoir.
Je fronçai des sourcils les yeux toujours fermé.
-J’ai pris une cuite. J’ai repris ma caisse. C’est tout. Maintenant, toi, dis-moi plutôt ce que tu as fais de mon t-shirt. Tu déshabille les gens comme ça, toi ?Je dis ça d’un ton acerbe. Les souvenir de ma soirée revenaient… Mais par brides et tout était flou. Mais je me rappelle bien des sentiments que j’avais traversé ce qui me mettait d’une sale humeur.
-Ton t-shirt était tâché de sang, de vomi, de whisky et puait la mort alors je l’ai jeté ! Maintenant, je vais t’appeler un taxi. Tu rentre chez toi ! Avec tes conneries, j’ai plein de boulot désagréable, maintenant ! Elle a jeté mon t-shirt !
-T’aurais pas pu le laver ? C’était mon t-shirt préféré ! Elle me foudroya du regard.
-Je crois que j’en ai déjà fait assez ! Et, très sincèrement, si c’est ce que Vicky vit depuis que tu es né, je la plains ! Elle me lança alors un t-shirt qu’elle avait visiblement préparé. Il était rose… Elle déconne ?!
-JAMAIS je mettrais ça !Elle se leva prête à quitter la pièce.
-Alors tu n’as plus qu’à t’en aller torse nu ! Ce n’est pas mon problème !Je grommelai… Enfilai cet horrible t-shirt qui appartenait et je ne sais quelle conquête de Hill et attendis le taxi avant de rentrer chez moi affronté Carrie.