Dring Dring…

Han… Non…

Dring Dring…

Non…

Dring Dring… Ouin Ouin…

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN

J’me retournai dans mon lit avant de décrocher brutalement le téléphone qui était sur ma table de nuit. C’était pas l’seul téléphone de la villa… Y’en avait en bas aussi et ça avait dû sonner là aussi vu qu’ils étaient tous relié. P’tain ! Qui me sonnait à…

7h du mat’ !!!

-Quoi ?!

J’avais dit ça à l’interlocuteur. J’reconnus pas sa voix. Sûrement parce que j’étais encore dans l’gaz.

-C’est Julian Hughes. Livia est chez toi?

Ju… Que… Je secouai la tête. Julian Hughes m’sonnait à 7h du mat’ pour savoir où était Livia. L’était ici, bien sûr mais… P’tain, c’est pas une heure pour sonner chez les gens, merde ! Surtout qu’il venait de réveiller un d’mes gosses, le p’tit connard.

Je répondis sur le ton de la mauvaise humeur :

-Nan l’es pas chez moi. Pourquoi elle serait chez moi, hein ? T’as regarder dans tes tiroires ? Nan sérieux, t’as vu l’heure ? Tu viens de réveiller un de mes gosses, Hughes…

Il semblait super contrarié à l’autre bout du fil. Et moi ? J’devais être heureux p’t-être ? P’tit con, va !

-J’ai téléphoné chez Finan… Elle n’y était pas non plus… J’ai téléphoné chez Jess… Elle n’y était pas non plus… Chez aucun de nos amis. Où elle serait, hein ?

Bah y’avait plein d’autre endroit, hein ! L’a qu’à mieux chercher.

-J’sais pas moi ! Chez son père, p’t-être… Chez Jack ? Y’a plein d’endroit, hein ! T’as qu’à téléphoner là et m’foutre la paix.

Il semblait de plus en plus de mauvaise humeur.

-Clame-toi. Il est trop tôt pour téléphoner chez Jack et je doute qu’elle soit chez son père.

L’est trop tôt pour téléphoner chez Jack ? Et pas chez moi ? P’tit con !

-Et chez moi, l’es pas trop tôt ? J’suis dans l’même fuseau horaire, hein !

Il grommela, me salua et raccrocha. Bah… Quel connard ! J’soupirai… L’un des enfants pleurait toujours… J’soupirai à nouveau. J’m’étais déjà levé plusieurs fois pendant la nuit et maintenant, c’était reparti pour un tour… J’soupirai, me levai et filai dans la chambre des jumeaux. C’était Phénix qui pleurait. J’le pris dans mes bras. L’était propre et tout… L’avait simplement dû être gêné par le téléphone.

Il pleurait à grosse larme mais ça allait mieux quand j’le pris. J’descendis alors en bas… Moi, j’avais besoin d’un bon verre de vodka alors j’descendis dans la cuisine essayant d’éviter l’salon… Même si c’était pas sûr que Livia dormait encore vu que l’téléphone avait résonné en bas aussi. D’une main, j’me servis un verre. Phénix était toujours réveillé mais il pleurait plus.

-P’tit con de Hughes ! Hein, que c’est un p’tit con ?

Phénix savait pas parler… Mais j’suis sûr qu’il pensait pareil.

J’m’enfilai mon verre de vodka d’une traite.

La tisane m’avait apaisée mais pas suffisamment pour que je dorme confortablement ensuite. J’avais la tête pleines de pensées qui me tiraillaient en tous les sens. Je remettais beaucoup de chose en question suite à cette querelle avec Julian, beaucoup de chose mais pas mo n couple, non. Nous pouvions travailler sur nous, trouver des compromis, se démontrer plus de confiance.

J’étais blessée par sa réaction violente et son manque de confiance mais il devait lui aussi être blessé par le fait que je n’avais pas pris au sérieux sa crise de jalousie. De banaliser son ressentit avait mené à ce que la querelle soit inutilement animée. Tous les deux avions besoin de revoir nos réactions lors de désaccord. Je réfléchissais aussi à ma demande de vacances, au fait que Julian voulait que sa marque de voiture soit vraiment prête à être lancée avant de partir pour quelques temps. Partirais-je en vacances si j’avais un album sur le point d’être près ? Non, évidement que non ! D’un autre côté, je n’avais pas exigé de partir au Colorado, j’en avais fait la suggestion en donnant mes arguments à mon mari qui avait le loisir d’accepter ou de refuser.

Je soupirais autant que je rechassais tout ça dans ma tête au point où les heures passèrent et que je sursautais quand le téléphone sonna. Quelle heure était-il ? Le soleil s’était levé, j’avais passé tout ce temps à réfléchir pour n’en venir à rien de concluant. Je me frottais le visage à deux mains puis je me redressais sur le divan d’Howard. Mon dos n’avait pas apprécié la nuit, j’étais bonne pour aller me faire masser !

Ma montre indiquait qu’il était tout juste 7h00 du matin, moi qui aimait dormir jusqu’à au moins 10h00 quand je n’avais rien au programme ! Découragée et épuisée, je me laissais retomber sur le divan en tirant la couverture par-dessus ma tête au moment où j’entendis des bas feutrés passer furtivement non loin. Ce n’était pas Dexter, si ça avait été lui, il aurait tiré sur la couverture comme il l’avait fait à quelques reprises pendant la nuit. Ça ne pouvait qu’être David ou Howard puisque les bébés ne marchaient pas encore.

Aussi bien me lever, puisque je ne dormais pas et que la vie reprenait ses aises, dans la maison.

En m’étirant et en me massant le bas du dos, je me levais et marchais vers la cuisine, air de déjà vu de la veille. D’ailleurs, en entrant dans la pièce, je réalisais que David et moi avions laisser nos tasses sur le plan de travail.

- Salut !

Je baillais, le manque de sommeil me rattrapait. Howard avait un verre de vodka, la bouteille ouverte près de lui trahissait son vise.

- Les fans appellent tôt chez toi le matin. C’est ce qui arrive quand on atteint le sommet des palmarès?

Je m’affalais sur une chaise et appuyais ma tête dans les paumes de mes mains, mes coudes sur la table. J’allais avoir besoin d’une tonne de café pour tenir bon toute la journée !

C’est fatigué et agacé que j’étais descendu dans la cuisine pour m’servir de la vodka. J’faisais tout ça d’une main alors que j’tenais Phénix dans mes bras. Ce p’tit con de Julian Hughes se prenait pour qui pour appeler les gens pendant la nuit. Ouais… 7h du mat’ c’est la nuit pour moi.

J’bus mon premier verre d’une traite avant de m’en servir un second remarquant qu’il y avait des tasse de thé sur le plan de travail. Sûrement que Livia ou David s’était fait un thé pendant la nuit. Z’étaient libre de faire ce qu’ils voulaient. T’façon, quand c’était l’bordel dans la baraque, j’comptais un p’tit peu sur Faith pour faire le ménage quand elle venait. Hey ! J’la payais super bien pour tout ça et j’lui permettait de vivre à Beverly Hills sans frais, alors, elle pouvait bien faire le ménage aussi, non ?

Moi, j’fais pas le ménage… Avant, j’appelais des femmes de ménage pour le faire.

Bref… J’allais m’enfiler mon second verre de vodka mais c’est là que Livia entra dans la pièce. Sûrement qu’elle avait été méga réveillée par le téléphone.

Foutu téléphone. J’devrais le débrancher.

-Salut…

Elle baillait. L’avait l’air encore méga fatigué. Un p’tit peu comme moi. J’devrais mal chaque nuit à cause des bébés, de mon acouphènes et des cauchemars. Y’avait que la vodka et les anti-douleurs qui me permettait de rien entendre parfois…

Livia fit une réflexion sur les fans qui m’sonnaient méga tôt. J’fis la moue m’installant sur la chaise face à elle Phénix qui commençait à se rendormir contre mon torse.

-Non, c’était pas un fan… C’était ton foutu mari… Il te cherche et il a déjà téléphoner à pas mal d’endroit. Il pensait que t’étais ici mais j’ai dit que c’était n’importe quoi et que t’étais pas là. L’a dit qu’il allait sonner chez Jack mais plus tard parce qu’il était trop tôt. Comme si, l’était pas tôt à Beverly Hills, hein !

On pouvait sentir dans ma voix que j’étais pas très fort content de ce coup de fils. Le p’tit Hughes, c’était qu’un p’tit con. Voilà.

-L’a réveillé Phénix… L’a dû oublié que j’avais des enfants, ton mari…

J’fis la moue avant de soupirer.

-J’pense qu’il s’inquiète mais c’est pas une raison pour emmerder les autres.

Non, ça l’était pas.

Ce fut avec les yeux petits et la tête dans le brouillard que j’entrais dans la cuisine, là où Howard trinquait déjà à la vodka, bébé Phénix dans les bras. Ils avaient dû être réveillés par le téléphone, en tous les cas, ce fut mon cas. Je baillais alors que je réalisais que David et moi n’avions pas rangé nos tasse après notre conversation de minuit autour d’une tisane. Bon, ce n’était pas non plus un bordel infini, il ne s’agissait que de deux tasse et des sachets de tisane.

Je tentais l’humour pour ouvrir la conversation et surtout pour éviter de trop regarder Howard dans son boxer qui ne laissait pas beaucoup de place à l’imagination mais mon ami me répondit sur un ton frôlant la colère que l’appel importun de ce matin venait de mon foutu mari qui me cherchait déjà de si bonne heure. Je baissais le regard sur le sol, honteuse de la situation.

- C’est pas cool de ma part… j’aurais dû au moins le prévenir que je ne rentrais pas dormir, justement pour éviter qu’il n’alerte la terre entière.

En soupirant, j’avançais jusqu’à grimper sur l’un des tabourets du comptoir et je posais ma tête entre mes mains. Cette querelle n’avait pas fini de faire de la houle, je le sentais trop bien !

- Ça m’étonne qu’à moitié qu’il ait sonné ici. Il me reproche un tas d’aventure que je n’entretiens pas alors… Il doit s’imaginer que j’ai passé la nuit à m’envoyer en l’air avec le premier venu. C’est beau la confiance !

Howard ronchonnait toujours en disant que Julian avait réveillé Phénix.

- Il n’y a certainement pas pensé… Je suis désolée pour ça.

Ce n’était pas cool d’alerter toute la ville mais en même temps, je pouvais comprendre qu’il s’inquiétait. Ce n’était pas dans mes habitudes de découcher et, les rares fois que je le faisais c’était parce que j’étais en tournée ou bien que je dormais chez Jess et alors là, Julian était au courant… mais pas cette nuit.

- Ouais… Il doit s’inquiéter et c’est ma faute. Si au moins je lui avais passé un tout petit coup de fil pour le prévenir que j’avais besoin d’espace pour la nuit et que je ne rentrerais qu’au matin, ça aurait évité qu’il ne passe pleins de coups de fils. Un plan pour que je refasse la une de L.A.People comme disparue ! Une fois, c’est assez.

Au moins cette fois, je ne courrais aucun danger !

- Je vais me faire un café, si ça ne te dérange pas puis je vais le prévenir que je rentre bientôt. J’crois pas que ce soit une bonne idée, cependant, que je lui dise que j’ai dormis ici. Ça ne va qu’alimenter sa jalousie surtout que tu lui as dit que je n’étais pas ici.

J’inventerais que j’ai passé la nuit à l’hôtel, puisque je ne savais pas à combien de personne de notre cercle d’ami, Julian avait passé un coup de fil.

Livia m’avait rejoint dans la cuisine où j’avais retrouvé ma vodka, seul réconfort au fait que j’m’étais fait réveillé si tôt par un mari jaloux et inquiet. Julian Hughes aurait p’t-être pu attendre une heure correcte… Genre 11h du mat’ avant d’me réveiller ainsi.

Du coup, j’étais un p’tit peu fâché. Pas sur Livia mais bien sur Julian. Livia en pouvait rien. Pourtant, après que j’lui ai expliqué que le coup de fils venait de son mari, elle disait que c’était sa faute. Qu’elle aurait dû le prévenir qu’elle ne rentrait pas pour dormir. J’haussai des épaules.

-T’étais fâchée et à raison. L’aurait dû s’en douter le p’tit Hughes que tu allais pas rentrer si vite.

J’en oubliait l’fait que, un jour, Livia avait été enlevée et que, sûrement, ça trottait dans la tête de Julian.

Livia était pas étonnée qu’il ait sonné ici. L’était tellement jaloux, le Julian, qu’il pensait bien que Livia était venue se réfugier dans mes bras. J’roulai des yeux. L’est complètement parano…

-Devrait s’faire soigner.

J’affirmai que Julian avait réveillé Phénix qui, maintenant, s’était déjà rendormi contre mon torse. Elle s’excusait et j’haussai des épaules.

-C’est pas ta faute. C’est celle de Julian. Il sait que j’ai des enfants. L’monde entier le sait…

L’aurait dû faire attention. C’est ça que j’pensais. Mais Livia continuait à dire que c’était sa faute si son mari s’inquiétait. Elle regrettait de pas lui avoir passé un coup de fils. J’soupirai comprenant, maintenant, qu’elle faisait référence à son enlèvement.

-J’sais… Mais bon. L’aurait pas joué aux cons, tu aurais pas fui la maison…

Elle voulait, du coup, partir assez vite. Est-ce que j’avais envie qu’elle parte ? Non… Sincèrement, j’aimais bien quand elle était ici. Ça faisait une présence en plus. J’fis une p’tite moue.

-T’es pas obligée de partir si vite, t’sais… Et… Ouais, j’ai menti au téléphone. J’me disais qu’il allait péter un câble, sinon…

C’était toujours mon premier réflexe de mentir…

-En tout cas… Si t’as encore besoin d’un toit, tu peux venir ici… T’sais… C’est cool d’avoir quelqu’un ici. En dehors de David et moi, j’veux dire. Ça fait de l’animation et tout…

Ouais… J’avais besoin de revivre… P’t-être que j’devrais sortir plus souvent.

C’est un Julian inquiet qui avait sonné très tôt pour ne pas dire trop tôt, chez Howard et qui avait réveillé le père et le fils.  Je me sentais désolée, au tant pour le réveil désagréable de mon ami que pour mon mari qui devait se faire un sang d’encre en ne sachant pas où j’étais. Julian, bien que la querelle d’hier m’avait montré un côté de lui que je ne soupçonnais pas, ne méritait pas que je le torture par le silence.

- Oui, peut-être bien mais lui dire que je ne rentrais pas aurait évité tout ça.

J’avais eu besoin de mon espace pour me calmer et réfléchir. C’était la raison pour laquelle je n’étais pas rentrer dormir à la maison. En faisant cela, par contre, j’avais inquiété inutilement Julian ce qui, au bout du compte, lui donnait de nouvelles raisons de m’en vouloir. De vraies raisons, cette fois !

Julian avait probablement cru que je me trouvais ici parce qu’il s’était fait un tas de scénarios dans lesquels je le trompais avec Howard, notamment et avec Finan Quinn. Je me demandais d’ailleurs s’il avait trouvé son téléphone et avait réveillé la famille Quinn au passage ? Ça ne serait pas impossible… Rien ne semble impossible quand on est jaloux !

Howard disait que Julian avait besoin de se faire soigner et je répondis par un soupir. L’espace de quelques heures cette nuit, je m’étais sentie un peu plus calme à défaut d’être apaisée mais là, voyant ce que ma nuit hors de chez moi avait provoquée, je sentais une boule de stress se former dans mon ventre.

- Il est jaloux… Tu crois que je fais exprès de le rendre jaloux ?

Un avis extérieur pouvait ne pas nuire.

Est-ce que j’avais vraiment une attitude de fille qui flirtait avec Finan pendant le show de Vanya ? Est-ce qu’avec Alexander, ça ressemblait vraiment au début de quelque chose ? Est-ce que le fait que je sois venu me réfugier chez Howard signifiait que je cherchait à le séduire ? Est-ce qu’inconsciemment, j’envoyais de mauvais signaux aux hommes, justifiant la jalousie maladive de Julian ?

Si je m’étais donné au moins la peine de passer un coup de fil à Julian hier quand je me suis retrouvée chez Howard, j’aurais évité ce réveil brutale. Howard dormirait encore, tout comme son bébé qui était parvenu à se rendormir contre son torse, une image attendrissante et mignonne comme tout.

- Je sais… Mais je m’en veux quand même.

J’allais prendre le temps de boire un café, cela me remettrait peut-être les idées en places, puis je rentrerais. Il était inutile que je laisse Julian mariner dans l’inquiétude plus longtemps. Ça ne ferait qu’alimenter sa colère et je ne voulais pas ça. Heureusement qu’Howard avait menti ! Je n’aurais pas besoin de justifier mon choix d’asile, parce que Julian ne croirait pas que je m’y était retrouvé par hasard ce qui était la vérité la plus stricte.

- Ça va sembler bizarre dit comme ça mais merci d’avoir menti.

Il m’offrit de revenir si j’en ressentais le besoin et ça me fit sourire, un peu. L’offre était gentille mais je souhaitais ne pas ressentir à nouveau le besoin de ’’fuir’’ mais maison et mon mari.

- Je retiens la proposition. J’espère tout de même revenir pour de meilleures raisons.

Je descendis de mon tabouret et je ramassais les tasses que David et moi avions laissées à la traîne puis je m’en pris une nouvelle dans l’armoire avant de me faire un café.

- Un peu de courage liquide ne me fera pas de tord ! Merci pour l’hospitalité Howard. Tu es vraiment un ami précieux.

Livia se sentait méga coupable de pas avoir prévenu Julian qu’elle ne rentrerait pas de la nuit. Moi, j’pensais bien que c’était la faute de Hughes. L’avait qu’à pas tant merdé hier… J’avais déjà été fâché contre Peyton et tout… Mais j’avais jamais rien cassé… Devrait réfléchir à deux fois, le gamin. Bien qu’avec les gênes de cette folle de Kate Julian, l’était pas gâté.

L’était bien gentille avec son mari, Livia… Elle remettait une partie de la faute sur elle comme si la nuit l’avait fait douté sur le fait que la colère de Hughes soit, en réalité, justifiée. Pour moi, Julian devait simplement s’faire soigner… Mais Livia se disait que le problème, c’était p’t-être elle… Qu’elle faisait exprès de rendre son mari jaloux. J’levai un sourcil.

-J’crois que si tu te poses la question c’est déjà que tu le fais pas exprès. Sinon, tu te la poserais pas. Non… Ton single avec Finan c’est de la musique et du business. Y’a pas à être jaloux de ça. Quant à toi et moi… On s’voit quasi jamais, alors… Y’a pas de raison.

J’haussai des épaules.

-La jalousie c’est un fléau c’est tout…

C’est ce que j’pensais… Livia m’paraissait assez fidèle. J’pensais pas qu’elle ait déjà eu l’intention d’tromper Hughes. J’pense pas que c’était son genre.

Moi, j’faisais tout pour essayer de Livia comprenne que j’lui en voulais pas pour ce qu’il venait de se passer. Pour moi, c’était la faute de son mari. Il savait que j’avais des enfants. Mais elle s’en voulait quand même. J’soupirai un p’tit peu…

Du coup, elle voulait partir au plus vite. Si j’avais si, j’aurais pas paru aussi ennuyé par Julian… Mais bon, j’imagine qu’elle allait bien devoir rentrer un jour. L’avait dit qu’elle restait qu’une nuit t’façon. J’avais confirmé avoir menti à Julian sur le fait qu’elle était pas ici et j’esquissai un p’tit sourire quand elle me remercia d’avoir menti. Ok, ça c’est bien la première fois que quelqu’un me remerciait pour ça.

-Y’a pas d’quoi. C’est mon art de mentir.

Avec la musique…

J’déclarai, ensuite, qu’elle pourrait revenir quand elle voulait. Elle espérait pouvoir revenir pour de meilleures raisons. J’hochai de la tête.

Elle se fit alors un café alors que, moi, j’osais plus bouger de peur de réveiller Phénix. Elle me remercia encore et j’lui fis un p’tit clin d’œil.

-De rien.

Après son café, elle s’en alla me laissant à nouveau seul avec les gamins, David et mes quelques démons que j’avais encore dans l’placard.