La tournée approchait bien plus vite que je ne l’aurais voulu. Livia et moi étions aussi stressés l’un que l’autre étant donné que pour elle comme pour moi, il s’agirait d’une première tournée mondiale. Et ce n’était pas parce que Livia ne faisait « que » la première partie de Roadtramp que ça demandait moins de travail ou moins de préparation. Bien au contraire ! Nous devions profiter de cette chance pour faire nos preuves et c’était l’occasion pour la jeune fille de percer pour de bon dans le monde de la musique.

Et moi, du management.

Notre état d’esprit, à ma protégée et moi, était d’autant plus similaire que nous étions tous deux en couples depuis peu. Pas ensemble, évidemment, mais chacun de notre côté. Même si elle avait 16 ans et moi, 20 de plus, ça ne changeait rien que fait que, pour l’un comme pour l’autre, cette tournée allait mettre à l’épreuve nos relations amoureuses respectives.

Et ce n’était pas parce que Livia vivait un « amour d’adolescent » que ça allait être plus facile pour elle ou que ça risquait moins de merder pour moi.

Non, on avait réellement les mêmes craintes, tant au niveau de la tournée en soi qu’au niveau de nos couples.

Du coup, alors qu’on aurait dû passer pratiquement la majorité de notre temps ensemble à préparer la tournée et bien… on faisait tout le contraire ! Livia était toujours fourrée chez Julian Hughes et moi, j’étais toujours soit chez Brooke, soit chez moi avec Brooke.

Cependant, cela ne voulait pas dire qu’on négligeait les préparatifs de la tournée. De mon côté, au niveau de la logistique, tout était pratiquement près hormis l’une ou l’autre pièce de matériel que j’avais commandées et que j’attendais encore. Quant à Livia, j’allais régulièrement la voir aux studios, faisant une partie de mon travail administratif et passant des coups de téléphone depuis les studios plutôt que mon bureau.

Bref, on essayait tous les deux d’optimiser notre temps de façon à faire à la fois tout ce qu’on avait à faire et de pouvoir aussi avoir du temps à consacrer à Julian et Brooke chacun de notre côté.

Le seul avantage que je voyais dans tout ça, c’était que comme on ne pouvait que se comprendre vu qu’on était dans la même situation, tout roulait parfaitement entre Livia et moi. On se montrait encourageant et compréhensif l’un envers l’autre.

Mais j’admirais surtout Livia parce qu’elle ne flanchait pas, alors qu’elle aurait pu. En effet, elle m’avait appris que son beau-père et sa mère avaient divorcé… Je n’en avais été qu’à moitié surpris, cependant, après les avoir vus tous les deux ensemble à se tirer la tronche juste avant la pièce Roméo et Juliette de Fairfax.

Combien de pourcent de chance que ce soit Reed qui ait fait sauter ce couple ?

Plus ou moins 120%, d’après moi…

Ça ne pouvait pas être une simple coïncidence.

Soit… Tout ça pour dire que, ce soir, Livia passait la soirée chez Julian et que j’avais moi-même décidé de passer la mienne chez Brooke. Tous ces moments étaient précieux.

J’avais frappé à la porte de son appartement et attendu patiemment.

-Bonsoir !

Puis, quand elle avait ouvert, mon visage s’était illuminé. Je l’avais embrassée puis avait dévoilé une boîte que je cachais dans mon dos.

-C’est pas grand-chose… Une boîte de chocolat… C’est un peu pour me faire pardonner de ne pas être plus présent… Et aussi pour toutes les absences à venir…

@ Billy Lighter

Assise sur le grand fauteuil de mon salon, mon regard est perdu sur les passants et les voitures qui vont et viennent. Je les vois sans vraiment les voir,  plongées quand mes pensées qui, depuis quelques jours, sont complètement dirigées sur la tournée à laquelle prendra par mon petit ami et qui le conduira pendant une longue période loin de moi.

Loin des yeux, loin du cœur ? Par forcément.

J’ai foi en l’amour qui nous unis bien qu’il soit encore tout nouveau tout beau.

Parfois, il faut savoir faire confiance en la vie et j’aime croire qu’elle n’a pas placé Jack sur ma route pour me le retirer si rapidement.  Cela dit, un bonheur n’arrive jamais sans une certaine dose d’inquiétude et son lot de questionnement. Comment nous parviendrons à tenir aussi longtemps ?  Je sais qu’ils seront de retour en ville de temps en temps mais je pense large, avec le cœur d’une femme amoureuse qui ne peut se contenter de voir un jour à la fois.  J’ai déjà compté mes économies et si je fais attention dans les prochains moi, je pourrais me permettre d’aller le rejoindre pendant l’été.

Bien entendu, je dois garder en tête que Jack et Olivia ne seront pas en vacances, qu’ils vont travailler et que ma présence ne doit pas les détourner de leur implication mais je saurai me contenter de passer la nuit dans les bras de Jack.

Ce serait déjà merveilleux et suffisant à mon bonheur.

En bas, la voiture de Jack se stationne et mon cœur bondit dans ma poitrine plus vite que je ne me retrouve sur mes deux pieds.  C’est plus fort que moi, j’ai 15 ans quand je le vois ! Je dois déjà avoir les joues rougies et mes mains sont humides.  Je suis même certaine qu’il doit m’avoir entendu, au travers de la porte, m’exciter quand il a frappe.

Aussi ridicule que cela puisse paraître, je prends quand même le temps de quelques bonnes inspirations, question de me calmer avant de lui ouvrir.

Mon petit ami entre en m’offrant des chocolats en guises d’excuses pour le manque de temps qu’il a à m’accorder ces derniers temps et… prochainement.

- Jack…

Je lui souris tendrement en prenant la boîte de chocolat, ne sachant quoi lui répondre. La situation n’est pas idéale pour notre relation naissante mais pour sa carrière, il s’agit d’une chance merveilleuse et je serais bien la pire des égoïste de ne pas être compréhensive vis-à-vis du temps qu’il doit consacrer afin d’être prêt pour le grand jour.

Au contraire.

J'ai envie de prendre part à son travail à ma façon. En le soutenant dans ce qu'il fait, en l'encourageant à toujours aller de l'avant et surtout sans lui faire sentir que je puisse me sentir un peu "out of the game".

- Ce sont mes préférés, en plus !

Des chocolats fourrés à la crème d’amande. Je ne sais pas si je vais partager avec lui…

Je dépose la boîte sur la table de la cuisine puis, glissant ma main dans celle de mon amoureux,  nous dirige au salon, prendre place dans le fauteuil sur lequel j’étais assise avant qu’il n’arrive.

- Ça été aujourd’hui ?  Il n’en reste plus beaucoup avant le départ…

@ Billy Lighter

La boîte de chocolat eut l’air de ravir Brooke, même si les paroles qui allaient avec annonçaient que les choses n’allaient peut-être pas aller en s’arrangeant au niveau absence de ma part. Je m’en excusais d’avance, plus précisément, je demandais son pardon à elle d’avance.

Mais un grand sourire s’afficha sur mon visage quand elle réalisa que je lui avais ramené son parfum préféré.

-Il y a des choses que je commence à savoir.

Sur ces quelques mois de temps, nous avions pu apprendre à nous connaître de mieux en mieux, à acquérir une certaine forme de routine… Et quelque part, ça m’ennuyait que la tournée vienne un peu chambouler tout ça.

C’était même très embêtant que ma carrière se lance juste au moment où d’autres ambitions plus terre à terre… ou moins terre à terre peut-être… venaient s’ajouter au tableau. C’était même plus que des ambitions, c’était des envies.

Natacha, à ma place, aurait probablement suivi son cœur et aurait tout largué pour rester avec l’être aimé. Moi… J’étais moins fan de ce genre de coup de poker. Bien qu’il fallait bien que je me rende à l’évidence que le dernier coup du genre de ma petite sœur était des plus bénéfique, tant pour elle que pour Evan Kurtz. Elle me semblait beaucoup plus calme, plus apaisée… Toujours avec son gros caractère, certes, il ne fallait pas la chercher… Mais disons qu’elle était moins… remuante, elle qui était pourtant toujours à la recherche de nouveaux horizons que ce soit géographique ou professionnel.

Brooke posa la boîte dans la cuisine puis m’entraîna par la main jusqu’au salon. J’adorais son appartement, probablement parce que tout avait débuté ici… Bien que… J’étais aussi souvent retourné, avec ou sans Brooke, au restaurant thaï dans lequel on avait été mangé ensemble dès notre première rencontre.

Je me laissai tomber dans le divan à côté d’elle, passant un bras autour de ses épaules pour la serrer contre moi et perdre un peu mon visage dans ses cheveux.

-Oui ça a été… Tout est prêt ou à peu de chose près. Mais les jours passent trop vite malgré tout. J’ai l’impression de piler sur un frein imaginaire sans arriver à le faire ralentir.

Je passai ma main sous le menton de Brooke pour la regarder avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

-Si je pars, je ne le fais que pour Livia. Si ça ne tenait qu’à moi, je m’arrangerais pour rester ici.

Je souris à Brooke…

-Et j’ai assez de prétention pour croire que… Livia aura besoin de moi sur la tournée alors je ne veux pas la laisser tomber.

@ Billy Lighter

Jack est plein de petites attentions, comme celle là de m’apporter des chocolats et je trouve ça totalement charmant. Notre relation est encore toute nouvelle mais petit à petit, nous échangeons suffisamment pour commencer à se connaître un peu mieux et il le prouve bien en choisissant exactement mes chocolats favoris.

Nous nous retrouvons sur mon divan, entrelacés.  C’est instantané, l’effet apaisant que cela me procure que de me retrouver dans les bras de Jack. Mon cœur bat un temps plus vite et j’en ai déjà des papillons pleins l’estomac.

Soucieuse de lui, je lui demande comment à été sa journée. C’est une façon d’en savoir un peu plus sur ce qui nous pend au bout du nez et de pouvoir mieux l’anticiper.  Jack, sans grande surprise, affirme que tout est près,  a peu de choses près mais ce qui me fais sourciller c’est quand il affirme que s’il y va, ce n’est que pour Olivia.

- Bien sûr qu’elle a besoin de toi, Jack et tu dois y aller, ne serait-ce que pour cela. Tu te dois d’être présent pour elle.

Mon petit ami a une énorme responsabilité envers l’adolescente pour qui, il tient bien plus le rôle de père que de manager. Il ne m’a pas fallu longtemps pour m’en rendre compte et leur relation n’en est que plus belle.  Parfois, on dirait que Jack oubli cet aspect. Peut-être qu’il essai de séparer les deux aspects. Mais pourquoi, puisque Olivia lui rend autant d’amour que de respect ?

Je lui souris, tendrement.

Jack fait un travail formidable avec la jeune fille qui me semble plus mature, plus réfléchi qu’à mon arrivée à Fairfax. Il me parait évident qu’elle a trouvé un certain équilibre et ça ne me semble pas étonnant quand je vois Jack avec elle.

- Ne doute pas que ta place est avec elle… si c’est à cause de moi, il faut que tu saches que je t’encourage à 200% à le faire et, penses aussi à ta carrière et à l’opportunité incroyable que ça représente.

Une part de moi, égoïstement, profiterait de son hésitation pour  le faire pencher vers le changement de cap mais ce serait injuste. D’abord parce que tout ça s’est décidé avant que nous officialisons le « nous » et puis parce que c’est son travail et sa réputation qui en souffrirait le plus.

Je peux être compréhensive et voir cette tournée comme une façon de consolider notre couple. Nous ne serons que plus heureux de nous retrouver quand ils reviendront et puis je ne lui ai pas encore parlé de mon petit projet.

- J’avais l’intention de t’en faire la surprise… si tu es d’accord, je peux  organiser les choses de façon à venir passer un bout de l’été avec vous si vous êtes encore sur la route et si bien entendu ma présence ne gênerait pas ton travail.

En fait, je n’ai aucune idée de combien de temps ils seront sur la route. Mais dans ma tête, tournée mondiale ne rime pas avec « Salut chérie, nous partons en  tournée mondiale, on se voit la semaine prochaine ? ».  Et puis je préfère prévoir à l’avance,  quitte à devoir annuler mes plans parce qu’ils seront de retour ou qu’importe…

- Il y a aussi les vacances du printemps… ce serait déjà une semaine pendant laquelle je pourrais te rejoindre. Tu en penses quoi ?

@ Billy Lighter

Assis dans le divan, Brooke contre moi, j’exprime tout haut mes appréhensions face à la tournée. Beaucoup de chose me stressaient à ce propos. L’avion, pour commencer, bien que ça puisse paraître anecdotique. La fatigue… Le stress que Livia aura probablement elle-même et à raison et qui risque de lui faire péter ses plombs d’adolescente… Est-ce que je saurai gérer ça ?

A la limite, c’était tout ce qu’il y avait autour de la tournée qui m’angoissait plus que la tournée en soit. Pour ça, BSC était organisé comme du papier à musique tout en laissant aux artistes un grand choix au niveau de ce qu’ils voulaient présenter comme spectacle.

Et évidemment, autour de cette tournée, il y avait ma relation à peine naissante avec la prof d’histoire de Livia. La quitter pour des périodes si longues à ce moment-ci de notre relation me semblait dangereux. Pas que je doutais des sentiments de Brooke à mon égard et vice-versa, bien au contraire… Mais nous en étions justement à ce moment où deux amants sont comme collés l’un à l’autre. Et où le manque de l’autre se fait très vite sentir, ne fut-ce que sur une seule journée de travail.

Alors partir des semaines ?

Brooke me souris, affirmant qu’elle me soutenait à 200%. Je caressai son nez du bout du mien en souriant. Je n’en attendais pas moins de sa part. Mais ça ne changeait rien à mon ressenti à moi.

-C’est sûr que c’est une opportunité incroyable… Pour qui aurait l’ambition de devenir un Daniele Ricci. Quand j’étais plus jeune, j’aurais foncé sans hésitation et j’aurais essayé de me faire un nom.

Je marquai une pause.

-Maintenant, mon ambition est d’aider Livia à s’en faire un… Et après ça… On verra comment ça tournera.

J’y avais déjà réfléchi… Et je pensais à deux options : soit j’essayais de rester le manager de Livia durant toute sa carrière (ce qui ne dépendrait pas que de moi, mais aussi des choix de Livia), soit elle décidait assez vite de prendre un manager à la hauteur du nom que je ne doutais pas qu’elle arriverait à se faire et alors je me choisirais une autre vocation. Toujours dans le domaine de la musique et du spectacle, bien sûr, mais quelque chose qui me permettrait d’allier travail et vie de famille. Pas un job qui m’emmènerait à l’autre bout du monde quoi.

Il était peut-être un peu tôt pour faire miroiter ça à Brooke… Mais ça ne m’empêchait pas de rêver.

Brooke reprit la parole, me sortant de mes réflexions alors que je caressais discrètement son épaule. Mon regard se reporta sur elle et mon sourire s’élargit au fur et à mesure qu’elle parlait.

-Si je suis d’accord ?

Je rigolai et l’embrassai.

-C’était une vraie question, ça ? Bien sûr que je suis d’accord…

Je la pris doucement par les hanches et l’invitai à se placer à califourchon sur mes genoux.

-J’avais aussi pensé à quelque chose… Mais Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, malheureusement.

Mes mains remontaient doucement pour caresser ses flancs. Par-dessus son haut d’abord, mais j’eus bien vite envie de sentir la chaleur de sa peau sur mes paumes.

-J’avais pensé… T’emmener avec nous pour que tu donnes une heure ou deux de cours par jour à Livia… Pour ne pas qu’elle perde le fil de ses études. J’ai un peu promis à sa mère qu’elle n’accumulerait pas trop de retard au niveau de son parcours scolaire à cause de la tournée.

Je haussai les épaules.

-Mais déjà, plus on avance, plus cette promesse me semble difficile à tenir. Livia sera déjà épuisée par la tournée en soit, je ne l’obligerai pas à suivre des cours en plus sur le trajet si elle ne le souhaite pas.

Je pinçai mes lèvres.

-Et deuxièmement, ce serait risquer ton emploi qui est de plus en plus stable à Fairfax. Ce serait un peu débile de sacrifier ça et que tu n’aies plus cette place à notre retour… Surtout si…

Je souris.

-Si on veut espérer construire quelque chose ensemble plus tard.

@ Billy Lighter

L’ambivalence de Jack est des plus légitimes. Je connais depuis peu celui qui fait battre mon cœur mais j’en sais assez pour savoir que cette tournée représente une chance incroyable  au stade actuel de sa carrière. Il est donc facile d’imaginé le mélange d’excitation et d’inquiétudes qu’il ressent face à ce qui l’attend.

J’ai envie de la soutenir là dedans, d’être là pour lui afin qu’il puisse partir l’esprit tranquille.  Je débarque à peine dans sa vie alors je me vois mal tout chambarder sous prétexte qu’il va me manquer.

Mon petit ami, cependant,  semble hésité pour une toute autre raison dont je ne m’étais pas soucié, parce que pour être honnête, il ne m’avait jamais semblé qu’il puisse s’agir de ça.

- C’est certain que tu dois savoir quelles sont tes vraies ambitions vis-à-vis d’Olivia mais à mon humble avis, ce n’est pas le petit ami de ma cousine qui servirait le mieux sa carrière.

Je le regarde, sincèrement, yeux dans les yeux.  L’étrange impression qu’il est incertain d’être à la bonne place en ce moment me traverse l’esprit mais, je me dis que non. Ce doit vraiment n’être que le stress de partir pendant un certain temps. Il y aura d’autres tournées, d’autres voyages et il s’y fera. Nous ajusterons notre vie en conséquence.

Je lui soumets l’idée que j’ai eue, non sans une certaine appréhension. Je l’avoue. J’ai peur qu’il refuse, croyant que je puisse être une distraction pendant ce moment cruciale, ou que ce soit trop compliquée ou qu’importe la raison qu’il pourrait invoquer et que je jugerait de toute façon valable.

Mais le visage de Jack  s’éclaira d’un magnifique sourire avant de m’embrasser puis de m’attirer sur lui, en face à face, mes genoux de chaque côté de ses cuisses.  J’écoute attentivement ce qu’il a à me dire, puisque lui aussi avait pensé à quelque chose.

- Effectivement… ça vient mettre en péril mon emploi à Fairfax. À moins que la demande soit faite par ton patron pour qui Mademoiselle Hunt semble vouer une admiration sans limite, je n’ai pas l’ancienneté  pour me voir accordé un tel privilège. J’ai peur qu’elle te propose  Monsieur Maguire

Je rigole un petit moment, en imaginant Maguire tenir compagnie à Jack et Olivia, mais je reprends vite mon sérieux, caressant la joue de Jack avant de porter mes mains sur ses épaules.

- Ça me ferais vraiment plaisir de pouvoir vous suivre en tourner, offre des cours à Olivia parce que, forcément, son année scolaire va en souffrir.  Si je devais perdre mon emploi à cause de ça, je l’assumerai, si tu me le demandais franchement.

Je suis assez confiante en mes sentiments pour Jack pour assumer ce genre de décision hautement risqué. Et si je devais perdre mon emploi, j’irai offrir des ateliers de théâtre ailleurs, j’offrirai mes services comme professeur à domicile, je me débrouillerai.

- Et si nous construisons quelque chose plus tard, comme tu dis, tu sauras que je suis capable de trouver des solutions, quand la situation le demande.

Sommes-nous vraiment entrain de parler d’un potentiel avenir ?

- Ma solution est d’y croire. Rien ne coûte que je m’informe a Hunt pour voir s’il y a une ouverture. Peut-être serons nous surpris.

Mon positivisme  me surprendra toujours !

@ Billy Lighter

Je souris à Brooke et pouffai même de rire quand elle affirma que Daniele Ricci ne serait pas le mieux à même d’aider Olivia dans sa carrière. C’était clair que Daniele avait un talent incroyable au niveau du management. Mais à condition que les artistes qu’il prenait sous son aile soit un rien débrouillards par eux-mêmes.

Roadtramp ne s’en sortait vraiment pas mal avec l’Italien. J’étais d’ailleurs sûr qu’avec cette tournée, Daniele allait en faire des stars internationales. Mais ils étaient parfaitement compatibles et pour cause : Roadtramp, c’était du connu pour l’Italien. Roadtramp, ce n’était qu’un pendant moderne de The Army, dans leur façon de fonctionner.

Restait à croiser les doigts pour que leurs excès ne les mènent pas à faire les mêmes erreurs.

Mais, en réfléchissant bien, Brooke voyait clair. Je voyais bien mal l’Italien s’occuper de la carrière naissante d’une adolescente de 16 ans qui avait encore tout à apprendre.

-Je ne lui laisserais Livia pour rien au monde, de toute façon…

Puis, nous avions parlé de l’idée qu’elle avait eue devenir nous rejoindre lorsqu’elle serait en congé. C’était tout l’avantage que Brooke soit professeur : les vacances ne manquaient pas et, même si à nous deux, nous n’étions pas riches, ce n’était pas pour autant que nous n’avions pas les moyens de voyager un peu.

Puis je lui avais parlé de l’idée que, moi, j’avais eue, de la prendre comme préceptrice de Livia pendant la tournée. Mais je voyais déjà deux choses qui n’allaient pas. De un, je n’étais pas sûr que Livia puisse décemment affronter les deux de front, soit la tournée et des cours en plus. Et de deux, j’avais peu que Brooke sacrifie bêtement son emploi actuel que non seulement, elle adorait, mais qui nous garantissait une certaine sécurité et une stabilité.

Brooke n’était pas contre l’idée, prête à me suivre dans cette option. Sauf que je n’étais moi-même pas sûr de cette option, c’était ça le hic. Je fis la moue, mes mains caressant ses cuisses de chaque côté de mes hanches, quand elle parla de passer par Jimmy Reed pour obtenir de Hunt qu’elle puisse partir en tournée avec nous.

-Je suis prêt à beaucoup de chose… Mais j’irai pas faire le frotte-manche auprès de Jimmy Reed… Même pour ça.

Je soupirai…

-Et puis je sais que tu es capable de tout pour nous suivre, parce que je sais que tu ne le ferais pas seulement pour moi, mais aussi pour Livia. Et je te remercie pour ça.

Je marquai une pause, caressai sa joue d’une main, en souriant.

-Mais ce serait quand même dommage de perdre cette place à Fairfax, un boulot que tu aimes, qui plus est, alors que tu auras quand même l’occasion de nous rejoindre souvent comme tu l’as dit. Sans compter que nous aussi, on reviendra par moment à Los Angeles.

Je me redressai pour pouvoir venir embrasser son cou, mes mains remontant sur ses flancs et l’attirant plus près de moi. Et c’est d’une vois un peu distraite que j’ajoutai :

-Et puis… et puis tu ne vas pas abandonner tes élèves en cours d’année. Julian Hughes aura probablement besoin de ton soutien et il se sentira moins seul dans cette situation.

Elle était la prof du petit-ami de Livia, mais qu’est-ce qui les empêchait de se soutenir un peu dans cette situation atypique ? Rien… Ce ne serait même pas du favoritisme en soi…

Mais mes réflexions sur la tournée commençaient à laisser doucement la place à un autre désir. Nous n’étions pas encore partis et autant profiter du moment présent… Ce que je fis comprendre à Brooke en venant chercher ses lèvres langoureusement tout en soulevant un peu les pans de son haut.

@ Billy Lighter

Je ne connais pas bien le petit ami de Maria mais pour avoir passé un repas en sa compagnie, et bien que le tout fut plaisant au possible, je le vois mal prendre en charge la carrière d’Olivia  simplement parce qu’il a clairement un inconfort à gérer son propre fils alors celui d’un autre, une fille adolescente qui plus est, me semble fort hypothétique.

Et ça me rassure que Jack me confirme qu’il le laissera pas Olivia entre les mains de Daniele Ricci, pour rien au monde. La petite s’est trop attaché à lui pour la voir être cédée comme une vulgaire marchandise sous prétexte que l’un serait mieux pour le bien de sa carrière que l’autre.

Mais tout ceci n’est que mon opinion.

Qui suis-je pour  prendre ce genre de décision ?

Sans nous avoir consultés, Jack et moi caressons le projet ne me voir les rejoindre pendant la tournée quand la ou les occasions de présenteront.  Déjà avec les vacances scolaire, il me sera plus facile de songer à partir qu’en laissant mon emploi pour devenir tutrice sur la route.

D’autant plus que Mademoiselle Hunt irait sans contredit avec un choix tel que Monsieur Maguire plutôt que de me confier une telle opportunité. Pour une question d’ancienneté, logiquement.

La seule possibilité que j’entrevois  serait que la demande vienne du grand manitou lui-même, à qui ma supérieure ne semble ne rien pouvoir refuser. Je regrette un peu d’avoir mentionné ça tout haut suite à la réflexion de Jack.

Mon petit ami aurait-il un truc sur le cœur vis-à vis de son patron ? Si c’est le cas, je finirai probablement par le savoir lors de l’une ou l’autre de nos discussion ou  qu’importe, de tout façon je préférerais qu’on m’offre cette opportunité parce que l’on jugera que je suis la meilleure personne pour le faire et non parce que j’aurai été pistonné par  quelqu’un d’influent.

Ce qui compte c’est de se concentrer sur les multiples fois où je pourrai le visiter et quand ils reviendront à Los Angeles. Notre amour survivra à cette tournée, et aux prochaines !

Jack me fit me rapprocher de lui  en posant ses mains sur mes flancs et je posais mon front contre le sien en fermant les yeux, frissonnant déjà par cette douce proximité.

- Je doute que Julian viendra spontanément vers moi pendant l’absence de sa petite amie mais  je serai là et veillerai sur lui.

Exit les histoires de cœurs, les amours a distance et tout ce qui entoure les mois à venir. Ce qui compte c’est le moment présent. Jack m’embrasse plus intensément et c’est moi qui viens  me débarrasser de mon haut alors qu’il en soulevait que les pans. Ce n’est pas plus mal de prendre les devant, question de faire le plein avant de se dire au revoir.

Mes lèvres se soudent à celles de Jack pour un long moment alors que nos langues se cherchent, se provoquent.  Mes mains, d’abord à plat contre son torse qui se soulève de plus en plus vite, viennent le mettre à égalité quand je lui retire son chandail avant de m’en prendre à l’attache de son pantalon.

- Si nous allions dans ma chambre, mon cœur ?  

Ma proposition ne tiens que d’ans un murmure alors que je tremble déjà d’excitation.

@ Billy Lighter

Brooke avait raison au sujet de Hughes. Le petit n’allait certainement pas venir vers sa professeur d’histoire spontanément pour lui dire s’il avait un problème ou l’autre. Mais par contre, je savais ma petite-amie à l’écoute de ses élèves, et observatrice aussi. Si elle voyait un jour que Julian allait mal, ce serait elle qui irait vers lui pour lui rappeler qu’elle était là en cas de besoin. Brooke était comme ça, que l’on trouve ça en accord avec sa fonction ou pas. Ce n’était certainement pas moi qui allais la critiquer, vu que je m’étais moi-même donné un rôle bien plus large que celui de manager vis-à-vis d’Olivia.

Mais tout ça… Pas que ça n’avait pas d’importance, non. Mais nous avions aussi droit à quelques lapses de temps rien qu’à nous. Et si nous ne sautions pas sur la moindre petite occasion pour ça, à nous poser tout un tas de questions existentielles aux sujets d’enfants qui n’étaient même pas les nôtres, nous n’aurions jamais une minute à nous.

Un peu comme si nous étions parents avant même d’avoir eu le temps d’être amants.

Sauf que je fis bien comprendre à Brooke que ce que je voulais, là, maintenant, c’était justement n’être qu’un amant. Rien d’autre. Pas un manager, pas un père de substitution, pas un frère mêle-tout…

Juste Jack.

Brooke répondis à mon message silencieux, retirant elle-même son haut avant de m’embrasser au point que nos respirations s’emballèrent. Je sentis, après un long moment où nos lèvres se cherchèrent, se firent l’amour et où nos langues finirent par se mettre de la partie, les mains de Brooke couler de mon torse jusqu’à mon ventre pour finalement me retirer ma chemise…

Je rigolai quand elle repartit directement vers mon pantalon. Notre première fois avait été… timide sans l’être vraiment. Mais on avait été hésitant.

On avait passé ce stade-là, désormais, même si nous en étions encore à découvrir certaines choses l’un sur l’autre, comme nos préférences, nos points sensibles…

Brooke tremblait et moi, j’étais brûlant de désir et je ne demandais qu’une chose, qu’elle me libère des entraves de mon pantalon.

-Allons-y.

Je la soulevai, mais uniquement pour qu’elle puisse mettre pied à terre face à moi. Et mon désir intense pouvait déjà se voir et se sentir… Je glissai ma main dans celle de Brooke et l’emmenai jusqu’à la chambre… Là, je la ramenai, debout face à moi et guidai ses deux mains jusqu’à mon visage avant de les laisser glisser jusqu’aux attaches de son pantalon à elle, que je laissai ensuite glisser jusqu’à terre en passant mes doigts doucement sous la culotte de dentelle blanche qu’elle portait.

J’entrepris de la caresser sensuellement pendant qu’elle s’occupait de me débarrasser de mes propres vêtements qu’il me restait.

@ Billy Lighter

Toutes les occasions de s’aimer doivent être saisies avant que Jack ne prenne la route. Ce soir, je ressens un peu plus la pression qu’exerce la tournée sur notre couple. Je me refuse cependant de céder à l’angoisse ce qui risquerait de pourrir l’ambiance et de donner un goût amer à notre éventuelle séparation, temporaire, la séparation.

Cela dit, comme toute femme, j’ai besoin d’être rassurée, souvent, de sentir que pour Jack aussi c’est difficile mais qu’il est fort et ne me laissera pas tomber, ce qu’il fait en prenant ma main pour nous diriger jusque dans ma chambre.

C’est plus souvent ici que nous vivons notre amour, plutôt que chez lui-même s’il m’est arrivé d’y dormir quelques fois. Je crois que c’est sa façon à lui de préserver notre intimité ou tout simplement qu’il préfère ne pas avoir à confronter le regard amusé d’une adolescente qui lui fait suffisamment vivre en émotions.

Jack  s’arrête devant mon lit, me faisant lui faire face et fait glisser mon pantalon jusqu’à mis cuisse, à partir de la, il tombe de lui-même sur le sol. Je m’en mords l’intérieure de la lèvre inférieur alors que je ne suis vêtue maintenant que de ma culotte de dentelle blanche et que je répète sur lui ses gestes en défaisant l’attache de ton pantalon, prenant bien mon temps, ses caresses sur mon sexe ralentissant de toute façon va vitesse d’exécution.

J’en tremble et je pousse de petits gémissements.

- Jack…

Mon cœur palpite, ma respiration accélère.

Quand j’en ai fini avec les vêtements de Jack, je le fais s’assoir sur le bord de mon lit d’une petite poussée contre son épaule et, quand il est installé, je grimpe sur lui, comme un peu plus tôt sur le divan.

La timidité des premières fois s’est estompée au fur et à mesure que nous avons renouvelés l’expérience, je n’en demeure pas moins chaque fois un peu soucieuse. Je veux que tout soit parfait, que Jack soit comblé et qu’il en redemande.

Mon sexe, encore couvert de dentelle,  vient frotter contre celui de Jack.

Je prends en assurance, bougeant sensuellement des hanches, la pointe de mes seins  caressant le torse de Jack. Je sens toutes les petites imperfections dû a sa peau qui se hérisse, du bout de mes mamelons.

C’est on ne peut plus excitant.

J’embrasse mon amoureux avant de pousser sur lui avec le haut de mon corps le forçant à s’allonger puis je nous fais rouler sur mon lit sans cesser de l’embrasser. Je suis déjà au septième ciel alors qu’on a pour ainsi dire pas encore « commencé »!

@ Billy Lighter

Je soufflai de désir rien qu’à l’entendre prononcer mon nom en gémissant.

Je rigole gentiment quand Brooke me pousse doucement pour me faire asseoir sur le lit. Je m’y laisse tomber, lâchant mon emprise sur son sexe que je sais déjà humide d’excitation pour y avoir glissé les doigts. J’ai de plus en plus envie d’explorer de nouvelles choses avec Brooke, me sentant plus à l’aise à son contact que je ne l’ai été avec aucune de mes petites-amies jusqu’ici… Pourquoi ? C’est un mystère.

Peut-être même que c’est juste une illusion, d’ailleurs et que ça me semblait juste tellement beau uniquement parce que j’étais avec elle dans l’instant présent. Probablement que mes relations précédentes m’avaient paru tout aussi belle sur le moment… Jusqu’à ce que ça périclite pour toutes les raisons désespérément classiques qui font casser un couple.

Installée sur moi, complètement, elle seulement vêtue de dentelles fines et travaillées, je levai mon regard vers le sien, ouvrant la bouche légèrement du plaisir de la sentir se frotter à moi, me caresser sensuellement.

J’ai l’impression que c’est Brooke qui prend toutes les initiatives, et j’adore ça. J’aime cette assurance qu’elle prend un peu plus à chaque fois.

Je frissonne et ne peux résister à l’envie de baisser les yeux pour regarder ses tétons durcis effleurer mon torse… Quand je relève mon regard vers elle, c’est pour cueillir un baiser à même ses lèvres, juste avant qu’elle ne me pousse encore pour nous allonger sur le lit. Et je valse avec elle pour me retrouver sur elle, mon sexe glissé, sans la pénétrer, entre ses lèvres intimes, alors que je me mets à rouler des hanches pour la caresser tout en enfouissant mes mains dans ses cheveux.

-J’ai envie de toi.

C’était l’expression d’une évidence plus que criante au vu de ce qu’elle devait sentir entre ses cuisse, ou même de ce que tout mon corps irradiait, d’ailleurs.

Je me soulevai un peu plus sur mes coudes, pour pouvoir me mouvoir plus facilement et à force d’aller et venir entre ses lèvres intimes, je finis tout naturellement par entrer en elle, profondément, soufflant de plaisir, mon front contre le sien…

J’entamai de langoureux mouvement en elle.

-C’est bon ?

Spoiler:

@ Billy Lighter

J’en ai déjà le corps couvert de sueur alors qu’on vient à peine de s’installer sur mon lit. Nos corps s’appellent, c’est indéniable et l’effet qu’on se fait doit forcément exhaler d’une façon ou d’une autre.

Il ne faut pas beaucoup d’effort pour que Jack entre en moi alors que je me frotte à lui tout en l’embrassant passionnément. Jack se redresse sur ses coudes, mouvant son bassin, facilitant ses mouvements en moi.  Je me redresse donc légèrement, mes bras en extension de chaque coté de ses flancs, mes cheveux retombant en cascade sur nos visages.

- Oui !

Oh oui c’est bon !  

Tellement que j’accélère jusqu'à me redresser complètement et sautiller sur ses hanches, mes seins allant un peu en tout sens.  J’en ai les yeux fermés, ma tête se renversant vers l’arrière en poussant de forts gémissements.

Je ne me souviens pas d’avoir fait l’amour de cette façon. En prenant le contrôle, en assumant les mouvements de mon corps et d’aimer ça !

J’aime pouvoir  regarder Jack, quand je penche ma tête vers lui. Lui sourire, complice, partageant un plaisir sacré qui nous unis de la plus belle des façons.

- Jack.. Je…

Je voudrais lui dire que je l’aime. Que ma vie est plus belle maintenant qu’il fait partie intégrante de mon univers. Je voudrais lui dire que les prochains mois sans lui seront une véritable torture et que je voudrais que ce moment ne connaisse pas de fin pour que toujours nous soyons ensemble.

Mais au lieu de ça, je cris plus fort, cambrant des hanches sur lui alors que je jouie puissamment et que je me laisse retomber, comme une poupée de chiffon sur le corps maculé de sueur de mon amoureux sans cessé de bouger des hanches, ayant été légèrement déconnectée pendant l’orgasme.

Je ne voudrais pas lui couper son plaisir en si bon chemin.

Tout redevient plus calme. Les bruits de la rues parviennent jusqu’à nous depuis la fenêtre de ma chambre laisser ouverte.

Je viens cueillir un baiser sur les lèvres de Jack puis repose ma tête contre son épaule, cherchant  à main que je voudrais bien laisser sur mes fesses ou la sentir trainer le long de mon dos.

Tout en savourant le moment, mes doigt pianotant sur le torse de Jack, je lui murmure un truc qui peut sembler stupide mais qui en claire veut subtilement dire que j’irais bien dormir chez lui de temps en temps pendant son absence.

- Je peux passer arroser tes plantes pendant que tu seras absents…

Il aurait eu un chat, ça aurait tout de suite semblé plus logique que de penser a des plantes…

@ Billy Lighter

Les sensations étaient de plus en plus fortes, tellement que je ne savais plus trop où donner de la tête. L’excitation, mon excitation était à son comble et j’avais pourtant l’impression que mon sexe gonflait encore en elle, sus les caresses que ses mouvements provoquaient.

Arriva un moment où, submergé par un plaisir intense, nous ne savions même plus nous embrasser, si ce n’est du regard, tellement nous étions occupés à manifester combien ce moment volé était bon. Brooke, au-dessus de moi, se redressa carrément et… adieu timidité et retenue, se mit à sautiller sur moi à tel point que je dus me cramponner à ses hanches.

Je serrai les dents pour ne pas crier jusqu’au moment où je me dis à mon tour… oh et puis merde, rien à foutre !

-Brooke ! Haaan ouais !

Mon regard fiévreux s’ouvrit pour la regarder prendre et donner tout le plaisir qu’il y avait dans nos ébats, comme libérés pour la première fois. Mes mains lâchèrent ses hanches pour venir caresser ses seins qui bondissaient de mes paumes.

Je roulai des yeux de plaisir en grognant encore. Brooke essaye de dire quelque chose… Je savais pas trop si c’était « Jack, je t’aime » ou « Jack, je vais jouir ». Mais nous concernant, les eux voulaient probablement dire la même chose, là tout de suite.

Elle jouit plus fort que jamais encore je ne l’avais vue ou entendu faire et son orgasme entraîna le mien, inévitablement. Je me redressai en venant en elle, enfouissant mon visage entre ses seins que j’embrassai encore et encore tout en imprimant quelques derniers coups de bassins.

Jusqu’à ce qu’on se calme et que je me laisse retomber sur le dos, elle sur moi, enlacés.

Elle continuait à onduler doucement des hanches, dans un doux massage extrêmement bon qui me faisait soupirer et gémir encore même si c’était plus calmement.

Je ne me rendis compte qu’à ce moment-là que j’étais trempé de sueur. Sentant qu’elle cherchait l’une de mes mains, je posai celle si dans le bas de son dos, caressant en descendant jusqu’à sa fesse pour ensuite remonter du bout des doigts et répétant l’expérience.

Ses doigts qui voyageaient sur mon torse me provoquaient de douces vagues de frissons alors que j’en étais encore à reprendre mon souffle.

Je crus qu’elle allait me murmurer à l’oreille qu’elle m’aimait. Mais… non…

-Heu…

Je pris deux inspirations essoufflées.

-J’y vois pas d’inconvénient, sauf que je n’ai aucune plante, chérie…

Puis je me mis à rire en la serrant contre moi.

@ Billy Lighter

C’est plus fort que moi. J’éclate de rire suite à mon sous entendu beaucoup trop subtile qu’il tombe carrément dans le vide. Je relève la tête envoyant valsé mes cheveux vers l’arrière puis j’embrasse Jack langoureusement.  J’ai du mal parfois à bien exprimer mes désirs, de peur de paraître trop envahissante et bien que nous ayons franchis certaines étapes qui ne devraient pas me contraindre, je ne me laisse pas encore tout à fait aller.

- Je te disais ça pour aller passer du temps chez toi, s’il m’arrive de trouver le temps trop long.

Jack a autant le pouce vert que moi, autrement dit, nous arriverions à  tuer un cactus en plastique. Je sais donc que mon petit ami n’a pas de planes chez lui, mon approche était maladroite mais drôle. Et la maladresse fait partie de moi, on ne me changera plus !

Je ferme les yeux alors que Jack me serre tout contre lui alors que je laisse reposer ma tête contre son torse. Il n’y a pas de plus belle sensation au monde que celle de se retrouver, après l’amour, au chaud dans les bras de l’homme que l’on aime. À chaque fois, je me sens ramollir, je deviens presque un petit chaton inoffensif.

Mes yeux se révulsent presque de plaisir et je sens le sommeil tranquillement me gagner.

- Non !

Je relève brusquement de la tête en secouant la tête.

- On ne va pas s’endormir bêtement!

Il m’est impossible de concevoir que notre peut-être dernière nuit ensemble  se terminera dans les bras de Morphée.  Il faut profiter de chaque seconde. Être fou, faire une nuit blanche, écouter de la musique en dansant, se taper une trilogie au complet en mangeant une tonne de chocolat, refaire l’amour, encore !

Mais pas dormir, non, dormir est exclu !

Enfin, sauf si Jack en a envie. Il cumule les journées infernales depuis quelques temps et je sais que mon homme  a sa jauge énergétique plutôt  basse. Je pourrais lui faire couler un bain, lui savonner le dos, le torse, ensuite le masser, enfin ce genre de truc auquel il pensera quand nous serons loin l’un de l’autre t que je lui manquerai.

- Tu as envie de faire quoi ?  Tu veux qu’on sorte ?

Quoi que non… il est tard pour penser à aller voir un film et je n’ai pas faim alors on oublie le resto quoi que nous pourrions aller danser… mais  je ne crois pas que aller en boîte soit le genre de truc que Jack ait envie là, dans le moment.

Et pourquoi je m’emballe en fait ?

Ne devrais-je pas simplement profiter du moment et me détendre ?  Oui, c’est ce que je devrai faire.

- Pardon… on dirait que je veux faire en sorte soit mémorable et que j’en oublie l’essentiel.

De nouveau de pose ma tête contre le torse de Jack qui forcément, doit être étourdie de par mon comportement.

@ Billy Lighter

Je ne compris pas le… pourquoi du comment des plantes… Parce que je n’en avais pas, ce que Brooke n’avait peut-être pas remarqué les fois où elle était venue chez moi… Ce que je pouvais comprendre, quand j’allais chez quelqu’un, ma première préoccupation n’était pas de savoir si la personne en question avait des plantes ou pas.

Enfin bref, ma réponse fit éclater Brooke de rire et je rigolai avec elle, même si je ne savais pas trop pourquoi je riais, ce qui faisait que j’avais un rire un peu perplexe. Mais finalement, elle m’expliqua que c’était une façon de me demander si elle pouvait aller passer du temps chez moi quand elle aurait le temps long.

Je haussai les épaules, tout en l’enlaçant… Parce que c’était, quelque part, gratifiant de savoir qu’elle aurait le temps long après moi… Par contre, j’étais peut-être un peu trop cartésien pour comprendre ce que ça pouvait changer qu’elle aille passer du temps chez moi… Puisque ce serait quand même qu’un appartement vide.

-Si tu veux, je te donnerai une clé. Pas de problème, tu y es la bienvenue.

Ouais… Elle avait gagné une clé, quand même donc le cartésien que j’étais pouvais aller se rhabiller, vu qu’en fait, c’était très très bien détourné comme pratique. Heureusement que j’étais persuadé que Brooke ne faisait pas ça pour ça… Enfin… je pense…

Je fronçai vaguement les sourcils avant de chasser cette idée et de me dire que… qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Il fallait bien qu’elle l’ait un jour, cette clé, non ?

Enlacés, bien au chaud, le souffle bien plus calme après quelques minutes, je sentis Brooke se détendre et moi-même, je commençais à somnoler, jusqu’à ce qu’elle se redresse brusquement sur moi, balayant l’air de ses longs cheveux.

Et d’un coup, elle me demanda sans transition ce que j’avais envie de faire, si je voulais qu’on sorte… Mes deux mains sur ses fesses, nu et un peu chamboulé, je la regardai avec de grands yeux, comme pris au dépourvu.

-Heu… ben…. Je…

J’en savais rien de ce que j’avais envie de faire… Puis Brooke, peut-être à cause de la tête que je tirais, s’excusa et j’éclatai de rire, mes mains remontant de ses fesses jusqu’ son visage à mesure que je me redressais jusqu’à être assis, elle toujours à califourchon sur moi.

Je l’embrassai tendrement, amoureusement.

-Tu m’as fait peur… J’ai un instant cru que tu étais possédé par Livia.

Qui était… une vraie pile électrique quand elle voulait… Sauf quand il fallait se bouger vraiment… Là, elle larvait dans son lit pendant des heures sans pouvoir rien faire de constructif.

Mais mes bouquins sur les ados disaient que c’était normal.

Ben, c’était peut-être normal, mais pas pratique.

J’embrassai à nouveau Brooke longuement après cette constatation, la caressant, remontant ses seins dans mes mains, les caressant.

-J’ai envie… d’un bain… Mais pas tout seul…

@ Billy Lighter

J’avoue que j’ai cette fâcheuse manie de parfois m’emporter quand j’ai l’impression de ne pas faire quelque chose correctement. Non pas de m’emporter, de colère, mais je m’emballe, je me mets à penser à vive allure et à vouloir rattraper le coup pour que ce soit réussit. Cela dit, c’est plus souvent l’effet inverse qui se produit.

J’éclate de rire puis je demande pardon, humblement à Jack quand ce dernier avoue que l’espace d’un moment, il m’a cru possédé par Livia.

- Effectivement, ça semblait bien être une improvisation  de ta protégée!

Mais bon, au moins ça ne l’a pas fait fuir, mais rire.

Jack, n’a pas envie de sortir, ni de manger mais plutôt d’aller se détendre dans un bain. C’est dans le domaine du possible. Je me relève donc, non sans l’embrasser langoureusement puis, lui tenant la main, le fait se relever et me suivre jusqu’à la salle de bain.

Je crois que je commence à plaire dans le rôle de l’innocente séductrice alors que je me penche, mine de rien vers l’avant, les jambes légèrement écartées et que je tourne les robinets du bain pour en ajuster la température de l’eau. Je  me retourne pour m’assurer que Jack ne perd rien du spectacle et, quand l’eau est agréable, je mets le bouchon en place au fond de la baignoire, ajoute un peu de mousse puis je me redresse et retourne pour  attirer Jack contre moi pour l’embrasser, le temps que l’eau monte au bon niveau.

- Parait que certaines chambres d’hôtels ont des baignoires si immenses, qu’elles prennent jusqu’à une heure pour se remplir… ça en laisse du temps pour bien des choses…

Au revoir sage et innocente Brooke et bonjour la femme qui veut pleinement vivre sa sexualité à l’aube d’un au revoir plus ou moins accepté.

Mes mains glissent le long des flancs de mon amoureux pour finir leur course sur ses fesses alors que moi, je m’accroupie en laissant une cascade de baiser tout le long de son torse.  Je termine à la hauteur de ton sexe qui n’a pas perdu en vigueur depuis qu’il s’est extirpé de moi alors que nous nous trouvions dans mon lit quelques instants plus tôt.

Je me tiens devant lui, debout sur mes genoux qui font fit de la dureté de mon carrelage de salle de bain. Je n’ai pas fait « ça » souvent dans ma vie au point ou je ne sais pas si je prends réellement goût à la chose mais je le fais, d’abord en mode découverte, explorant de ma langue cette partie de son anatomie qui me procure tant de bien.

Je le prends dans ma bouche, entre mes lèvres, aidé de ma main, timide au début, puis avec plus de fermeté. Je sais dans le voir que mon petit ami adore ce que je suis entrain de faire, pour l’entendre  gémir et sentir ses fesses se contracter.

Ça dure un bon moment.

Je prends en assurance et je découvre les bienfaits de cette « pratique » hautement érotique. Et si je ne m’arrête, ce n’est que parce que je sens quelque chose de soyeux et de chaud me lécher les orteils. Quelque chose de…

- La baignoire !

Je mets fin abruptement à ce que je faisais, me retournant pour plonger le bras dans la baignoire et en retirer le bouchon pour  faire s’écouler le surplus d’eau. Heureusement, les débats sont limités et le bain n’est pas pour autant compromis.

@ Billy Lighter

Je ris un moment avec Brooke, tout en la caressant distraitement, mon visage levé vers le sien, de la voir si… enjouée et à la fois inquiète que l’une de nos dernière soirée ensemble soit parfaite. Pour moi, elle l’était déjà, juste parce que j’étais avec elle. Je n’avais pas besoin de fioritures… ou de sortir… non, elle, dans toute sa simplicité, me suffisait largement.

Par contre, je n’étais pas contre l’idée de varier les plaisirs pour autant et un bain en sa compagnie me semblait, à ce moment précis, être l’activité la plus tentante qui soit. Ce sentiment devait être partagé parce qu’il ne fallut pas le dire deux fois à Brooke avant qu’elle… ne me fasse gémir et fermer les yeux en me retirant d’elle… Puis elle prit ma main et me guida jusqu’à la salle de bain où elle me lâcha pour se pencher par-dessus la baignoire pour ouvrir l’eau… Et…

Je n’avais jamais vu Brooke jouer les séductrices comme ça et ça me plaisait beaucoup… Tellement que je sentis mon bas-ventre se contracter encore et que je déglutis d’excitation en regardant ses fasses rondes et magnifiquement dessinée et ses lèvres intimes encore mouillées de nos premiers ébats…

J’avais de nouveau chaud et le souffle court rien qu’à la regarder.

Elle se redressa, revint se lover contre moi et je lui souris avant de répondre à son baiser. Oui, nous avions bien fait de ne pas sortir et de rester simplement ici, ensemble, à profiter l’un de l’autre… Parce que ça promettait et la nuit était encore jeune.

Je ris à la remarque de Brooke sur les baignoires de certains hôtels…

-Et bien… Je sais que BSC n’a pas lésiné sur les moyens pour cette tournée alors peut-être que nous aurons l’occasion d’en faire l’expérience en t…

Je n’avais pas terminé ma phrase que Brooke piquetait mon torse de plein de petits baiser, descendant, plus bas, toujours plus bas au point où à un moment, je me demandais où elle allait s’arrêter… Jusqu’à ce que je comprenne qu’elle n’allait pas s’arrêter…

-Qu’est-ce que tu… ? Haaan….

Je baissai les yeux, la bouche entrouverte, sur ce que faisait Brooke, à genoux à terre. Jusqu’à ce que je roule des yeux de plaisir, le souffle encore plus court et la sueur recommençant à luire sur ma peau.

J’enfouis mes deux mains dans les cheveux de Brooke, la caressant, comme un réflexe, mais ne forçant pas ses mouvements. Passant ma langue sur mes lèvres alors qu’elle sembla d’abord hésitante… puis de moins en moins… Jusqu’à être carrément sûre d’elle, autant avec sa bouche qu’avec sa main. Je soufflais son nom entre deux gémissements, gardant les yeux fermés pour ne manquer aucune sensation.

Je finis par me mordre la lèvre inférieure tellement c’était bon, retenant un grognement indécent qui voulait sortir mais… Brooke insista tellement que je finis par abdiquer et manifester pleinement mon plaisir.

Ses mains sur mes fesses m’encourageai doucement à aller et venir, mais pas trop fort.

Jusqu’à ce que je me sente sur le point de jouir et qu’elle… s’arrête ?

Ce qui me fit ouvrir les yeux, encore tout enivré de plaisir…

-La quoi ?

La baignoire…

-Oh merde !

On venait d’inonder la salle de bain, trop pris qu’on était par le plaisir que je (qu’on ?) prenais… Il me fallut une ou deux secondes, peut-être trois, avant de réaliser ce qui se passait et d’éclater de rire quand Brooke eut mis fin au carnage qui se profilait.

-Il va falloir faire le ménage aprè mais… tu sais quoi ? On va remettre ça à demain… Parce que là…

Je m’approchai d’elle, qui était toujours penchée au-dessus de la baignoire au fond de laquelle elle avait remis le bouchon une fois le niveau de l’eau redevenu raisonnable, et plaquai mes hanches et mon sexe duquel elle venait de prendre le plus grand soin, contre tes fesses, allant et venant doucement pour me glisser entre ses lèvres…

-Parce que là, j’ai juste envie de toi.

@ Billy Lighter

Je ne me souviens pas d’avoir autant entrepris  d’actions avec un homme que je n’ose le faire avec Jack ce qui, forcément m’amène à croire qu’il est « le bon ». Se sentir autant à l’aise et en confiance, savoir explorer le corps de son partenaire dans retenue, et surtout, être complice est la preuve qui me permet de penser ça.

Si au début je suis timide dans ce que je fais, il ne me faut pas longtemps pour prendre en assurance et lui prodiguer ce qui me semble être le meilleur de mes capacités à ce niveau. Je me surprends même à aimer ça, peut-être est-ce à cause de ses gémissements ou alors  tout simplement parce que c’est agréable.

J’y trouve même une certaine forme d’excitation, ressentant les prémisses de la jouissance, comme si je plaisir de Jack voyageait de par son sexe dans ma bouche, pour venir exploser à même le mien que je sens sensible à toute sensation.

J’aurais pu jouir en même temps que lui si je n’avais pas brusquement cessé de le sucer en me rendant compte que la baignoire était entrain de déborder et que j’allais bien vite noyer le voisin d’en dessous. Je ne ressens aucunement l’envie de lui voir la tête quand il viendra frapper  rageusement à ma porte quand son plafond lui aura tombé sur la tête, lui qui n’hésite pas une seconde à venir  me dire que je lui martèle la tête alors que je n’ai fait qu’échapper un ustensile de cuisine.

Je mets donc un terme abrupte à « ça » pour me pencher à nouveau sur la baignoire pour en retirer le bouchon et fermer les robinets d’une main tout en jetant au sol les quelques serviettes à porté de mains.

Jack ne me voit pas, penché que je suis au dessus de la baignoire mais je rigole autant que lui face à cette situation bien typique de mon karma particulier. Maladroite jusqu'aux bouts des ongles, on ne me changera certainement plus à mon âge !

- Les serviettes épongeront le plus gros de l’eau le reste… on verra demain de toute faç… oh ! haaaaan !

Mes yeux se révulsent de plaisir alors que le sexe de  mon petit ami vient trouver le miens, se glissant entre mes lèvres intimes dans de gracieux mouvements de vas et vient qui ont tôt fait de nous unir de nouveau. C’est la soirée des grandes première durant laquelle nous nous accordons visiblement le droit de s’exprimer  librement et de laisser libre cours à nos pulsions.

Ses mains sur mes hanches, me tenant fermement, Jack me pilonne avec autant de vigueur que je lui en ai prodiguée tout juste avant la grande débâcle. Mes seins claquent entre eux chaque fois que son bassin heurte mes fesses et mes mains, appuyés contre la porcelaine de la baignoire, glissent de plus en plus m’obligeant à me pencher toujours un petit peu plus vers l’avant.

Le petit couple prude n’est plus.

Et Monsieur gros bas d’en dessous doit en avoir bien conscience vu la puissance de mes gémissements. Je jouie bien vite, mon orgasme amplifié par celui de mon petit ami.  Vu comment je suis penché, je suis aux première loges pour voir les ondulations de l’eau de la baignoire se calmer quand Jack ralentit la cadence jusqu’à se retirer de moi me permettant de me relever, me retourner et l’enlacer.

Mon regard brillant plongé dans le sien traduit toute l’intensité des émotions de mes sentiments pour lui. Et si je n’avais pas peur de le faire fuir, je lui avouerais qu’il est l’homme de ma vie.

@ Billy Lighter

Je n’eus aucune idée de ce qui me prit, de quel mouche me piqua, quand Brooke se détourna de moi pour essayer d’éviter l’inondation totale de la salle de bain. D’abord, j’avais rigolé et puis mes yeux s’étaient reportés vers ses fesses qui se tendaient à nouveaux, délicieusement attirantes vers moi… Et comme l’eau nous avait interrompu dans les… soins ? Qu’elle me prodiguait juste avant…

Je sais pas… J’avais comme… réagi à l’instinct, à l’envie et plus probablement encore aux deux. Et l’inondation n’eut alors plus aucune importance pour moi, alors que je me calai contre les fesses de Brooke, mon sexe entre ses lèvres intimes, allant et venant jusqu’à entrer à nouveau en elle.

Jamais je n’avais fait l’amour de cette façon-là avec qui que ce soit. Je n’avais probablement jamais été assez en confiance ou assez sûr que ma partenaire allait apprécier pour me lancer. Et puis ici… Tout c’était fait naturellement, sans qu’on ait à se concerter ou à se demander platement : « Tu aimerais ça ? » ou « Tu voudrais qu’on essaye ça ? »…

Et là, vu ses gémissements, la façon qu’elle avait d’en réclamer plus en accompagnant mes mouvements ou en m’envoyant plus profondément en elle en poussant contre moi avec ses fesses, ces questions ne se posaient vraiment plus.

Elle aimait ça… Et moi aussi.

Je donnai tout ce que j’avais, dans tous les sens du terme, me cramponnant à elle et jouissant de l’entendre jouir… Atteignant l’orgasme avec une intensité que je n’avais encore jamais expérimentée, la sueur dégoulinant sur tout mon corps. Jusqu’à ralentir progressivement avant de rendre à Brooke toute sa liberté de mouvement.

Elle ne se redressa que pour venir m’enlacé et, tout essoufflé que j’étais, j’embrassai le sommet de sa tête, respirant l’odeur de ses cheveux, avant qu’elle ne plonge son regard dans le mien.

Un regard qui se passait de mots.

On resta enlacés comme ça un temps indéfini avant que je ne l’écarte de moi pour prendre une de ses mains dans la mienne et l’inviter à entrer dans le bain. Quand elle fut installée, je me plaçai derrière elle, adossé au bord de la baignoire, de l’eau jusqu’au torse, pour qu’elle puisse elle-même s’adosser contre moi.

L’enlaçant, je fermai les yeux et profitai de tous les bienfaits d’après l’amour avec elle, embrassant sa joue, ses lèvres quand elle se contorsionnait un peu plus fort pour atteindre les miennes, son épaules… Alors que mes bras étaient noués autour d’elle, au niveau de son ventre.

-Notre couple survivra à cette tournée… Si j’avais un doute… Je n’en ai plus.

@ Billy Lighter