Cher lecteur, je suis allée la semaine dernière, rencontrer à San Quentin, Thomas Fleming mieux connu sous le nom du boucher de Los Angeles. Ce fut une rencontre brève mais néanmoins, assez intéressante, pendant laquelle, j’ai plongée dans les dédales obscures du cerveau fêlés d’un des meurtrier les plus terrifiant que nous ayons connu.
C’est un homme au regard arrogant et sûr de lui, menotté aux poignets et aux chevilles qui s’est présenté devant moi. Je peux affirmer que malgré toutes ces années de réclusions, il n’a aucunement perdu de son assurance ce qui est plutôt inquiétant.
Thomas Fleming avait des choses à dire pour se rappeler à votre mémoire.
Né dans une famille modeste, c’est envers sa sœur qu’il a prit en aversion dès son plus jeune âge qu’il a éprouvé ses premières pulsions déviantes en tentant de l’assassiner. Ses parents, désœuvrés devant autant de violence, confiait le jeune Thomas à sa grand-mère, une vieille femme acariâtre et abusive qui le maltraitait ce qui n’a fait qu’amplifier le ressentiment de Fleming envers les femmes.
Jeune adulte, il trouva un job de barman et c’est là qu’il choisissait ses victimes, en observant les femmes venant s’installer à son comptoir pour mieux les cerner. Thomas ne frappait pas au hasard, mais plutôt de façons instinctive et minutieuse en prenant tout son temps, allant jusqu’à séduire sa proie pour rendre le jeu encore plus amusant, pour lui bien sûr.
Depuis la salle des visites où je l’ai rencontré, Thomas Fleming à insister sur le nombre de ses victimes, de portant à 38, dont la dernière reconnue parmi le triste palmarès, Sabrina Miller. Bien sûr, le Boucher de Los Angeles se refuse de divulguer les noms de toutes ses victimes mais il avait un message à passer à son fils, Edward Fleming, qui, si toutefois lira ses lignes, devrait se méfier de son paternel.
‘’ Tu peux dire à Edward Fleming que je ne l'ai pas oublié. Et que je me vengerais pour ce qu'il a fait en 55’’