Spoiler:

Hughes Motors ! C’était là que j’étais ce lundi matin avec Carrie… Pourquoi ? Parce qu’Eleanor Harris avait décidé de casser sa pipe vendredi ainsi que Samantha Ricci ce qui faisait que Carrie avait une envie irrépressible de voir son demi-frère, Julian… Et le seul endroit, pour l’instant, où elle pouvait voir Julian c’était à son bureau dans sa toute nouvelle entreprise.

Je l’avais accompagné… Pas pour voir Carrie s’épancher sur ce double drame, qui ne tardera pas à faire les choux gras de la presse dès qu’ils auront reçus l’information, mais bien pour voir l’entreprise de Julian de l’intérieur.

Ainsi, alors qu’on était arrivé dans le bureau du petit frère de Carrie, je l’avais salué avant de les laisser discuter ensemble. Je crois que Julian était content de me voir m’éclipser… Quoi qu’il allait devoir se prendre en plein face les chocs et inquiétudes de la part de Carrie vis-à-vis de toute ça ce qui n’était pas beaucoup mieux, en réalité.

J’aurais pourtant eu bien des choses à dire sur Eleanor… Mais rien qui puisse se dire si près d’une mort prématurée. J’allais attendre un peu avant de distillé mes blagues macabres sur cette petite brebis effrayée que le destin avait voulu voir partir plus vite que prévenu… Le destin ou Eleanor elle-même parce que quand Don nous avait appris la nouvelle, il avait dit que, ce jour-là, elle était en train de se promener avec son petit ami, Edward Fleming. Ouais ! Le psychopathe ! Vous avez bien lu… J’ignorais, avant ça, qu’Eleanor sortait avec Fleming. Donc m’est d’avis que tout ça n’était peut-être pas un accident. Mais loin de moi l’idée de me foutre un probable serial killer à dos, n’est-ce pas ?

Bref ! Eleanor est morte… Passons à autre chose ! Elle ne me manquera pas de toute façon…

J’étais sortis du bureau pour me diriger vers l’atelier où Hughes Motors concevait ses voitures de sport. Celles qui finiront pas concourir dans des grandes courses. J’avais simplement dû dire que j’étais le beau-frère de Julian pour qu’on me laisse passer. Il faut dire que j’étais, désormais, plus ou moins connu à Los Angeles depuis que j’avais fait ce film avec River Moriarty…

Je pénétrai, donc, dans l’atelier regardant tout autour de moi, les mains dans les poches. Julian m’avait dit de ne déranger personne… Je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir tenir cette promesse alors que je voyais plusieurs personnes travailler sur des plans ou bien sur des pièces de voiture. Dans le tas, je repérai assez vite une femme… Ouais ! Une femme… Dans un atelier de voiture de sport. Ne vous méprenez pas, hein ! Je suis pour l’émancipation de la femme mais je ne les vois pas dans ce genre de métier… Tout comme je voyais mal un homme jouer les babysitter, par exemple. Pourtant, dans cet atelier de Hughes Motors se trouvait bien un jeune femme…

Je m’approchais d’elle un petit sourire aux lèvres.

-Qu’est-ce qu’une jolie fille comme toi fait dans un atelier de voitures de sport comme celui-ci ? Tu t’es perdue ou quoi ? La réception et le secrétariat c’est dans le bâtiment principal, pas dans l’atelier.

Qu’est-ce qu’il avait dit Julian, déjà ? Je ne sais plus ! J’ai oublié !

Après une bonne soirée avec Johnatan et toute l'équipe, on a passé un moment incroyable. Et Johnatan m'avait fait un retour sur la voiture. Il l'adorait. Il l'a même poussé un peu hors de la ville.

Et après une bonne grosse semaine de travail sur les 500 milles, j'avais fait la grande annonce à toute l'équipe et ils se sont mis à fond sur le projet. D'ailleurs, Sarah travaillait dur pour préparer les prévisions et les stratégies.

Elle était toute seule dans son coin quand un homme venu de nulle part l'accoste en lui disant que la réception et le secrétariat, c'était à l'accueil. Elle le fusille du regard.

Victor Hunter ? Vous savez que les clients ou les personnes qui ne travaillent pas dans l'atelier doivent attendre à l'accueil ? Là où, d'après vous, je devrais être !

Elle retourne à ces croquis et ces courbes quand Tyler au loin aperçoit la scène. Il vient à mon bureau.

Alex on a un souci, il y a un mec qui vient gêner Sarah pendant qu'elle travaille et on ne sait pas qui il est !

Je lève la tête de mes papiers et je lui souris.

J'arrive, on va voir qui il est.

Je me lève, roule mes épaules et remets mon costume en place. Je me dirige vers le mec et lui tapote l'épaule avec mon doigt.

Laissez donc les gens travailler, s'il vous plait. Je peux peut-être vous aider, vous êtes perdu ?

Quand il se retourne, je reconnais Victor Hunter, il a joué dans Death Boat. Johnatan m'avait prévenu que c'était un mec qui, en plus d'être imbus de sa personne, était un vrai connard ! Je vais voir par moi-même. Je vais essayer de le cuire à ma façon s'il pose des problèmes.

J’avais remarqué qu’au beau milieu de tout ce bazar rempli d’hommes se trouvait une jeune femme penchée sur des croquis. Elle avait de belles courbes et un beau petit minois. Seul chose qui me troublait c’était ce qu’elle foutait ici. Voir des femmes travailler en ingénierie automobile c’était pas tous les jours qu’on voyait ça alors ma première supposition fut qu’elle s’était trompé d’endroit.

Et dire ma pensée tout haut me valu de me faire foudroyer du regard par la jeune femme qui ne reconnu assez facilement. J’esquissai un sourire en coin quand elle affirma que je n’avais rien à faire ici et que c’est justement à l’accueil que je devrais être étant donné mon statut de simple client.

-J’ai le droit d’être ici, vous savez… Comment un petit bout de femme comme vous en est venue à avoir un job pareil ? Vous vous êtes dis que c’était le meilleur endroit pour trouver le meilleur parti ?

Ouais parce que c’était remplis d’hommes ici, donc, sans doute que cette jeune femme faisait ce boulot pour pécher un homme avec qui faire sa vie, hein. Il n’y a pas de mauvaises techniques. Même si, à partir d’ici, je balançais simplement ce genre de choses pour faire fulminer Miss Jolie Minois. Elle avait commencé, hein, en répliquant à mon innocente attaque.

Je sentis alors un doigt sur mon épaule et je me retournai pour me retrouvé face à un homme d’une stature plus musclée que la mienne. Il me demanda de laisser les gens travailler avant de me demander si j’étais perdu. Son accent me fit tiquer… Des femmes mécaniciens et des travailleurs étranger… Qu’est-ce que fou Julian, bon sang ?!

-Perdu ? Pas du tout… Et vous ? Le Mexique ce n’est pas ici, hein.

C’était un accent latino qu’il avait et, pour moi, tous les latinos sont Mexicains. Et ils s’appelaient tous Carlos Ramirez, pour la cause.

-Je suis le beau-frère de Julian et il m’a donné l’autorisation de visiter. Alors, je visite…

Il ne m’avait pas donné clairement l’autorisation de venir dans l’atelier mais il ne m’avait rien interdit non plus alors, me voici.

-C’est bien l’atelier où on fait les voitures de sport ici ? Je peux voir l’une d’entre elle ? On ne sait jamais, hein, que je voudrais changer de bagnole… Le chef d’atelier peut me montrer ça ?

Ouais parce que je doutais que le Mexicain soit le chef d’atelier ça serait vraiment excessivement bizarre !

Sarah venait de se faire accoster par Victor Hunter. Et il lui demande si elle ne s'est pas trompée en se retrouvant au milieu de l'atelier. Mais Sarah lui renvoie le pic en lui disant que les clients doivent attendre à l'accueil.

Et quand il lui demande si elle est ici pour trouver le bon parti ou non. Ce qui fait que Sarah le mitraille du regard.

Non mais c'est quoi ces préjugés à la con ? J'aime les voitures et j'aime dessiner. Je n'ai pas besoin de bon parti pour être heureuse moi !

Elle continue de gribouiller sur le papier. J'arrive derrière le gêneur et lui tapote l'épaule gentiment. Je lui demande s'il est perdu ou s'il voulait quelque chose. Mais il me dit que non, et que le Mexique, c'est pas ici.

Je suis Espagnole, monsieur, pas Mexicain, enfin, j'en conclus que vous n'aimez pas les hispanophones pour avoir fait une remarque aussi... Peu original.

Puis, il me dit qu'il est le beau-frère de Julian. Et que ce dernier lui avait donné l'autorisation de visiter. Je le regarde avec un grand sourire.

Et ennuyer les employés aussi ? Ou c'est un petit bonus que vous vous êtes octroyé ?

Je dis ça d'un ton un peu plus sérieux, histoire de lui faire comprendre qu'il nous emmerde clairement pendant notre travail. Il me demande si c'est ici qu'on fait les voitures de sports. Et si le chef d'atelier pouvait lui montrer. Je sens qu'on va bien s'amuser.

En effet, c'est la section sport de Hughes Motors, et je suis le chef d'atelier.

Oh mais c’est qu’elle est vexée, la petite lionne là. Elle trouvait que j’avais des « préjugés à la con » alors que j’étais devant cette scène peu commune de voir une femme jouer les ingénieurs en automobile. Elle affirma aimer les voitures et aimer dessiner et qu’elle n’avait pas besoin d’un bon parti pour être heureuse. Mouais ! N’empêche qu’il était clair qu’elle finira sûrement dans le lit de l’un ou l’autre avant même la fin du mois ! C’était mon avis ! Et j’allais le partager à la jeune femme quand quelqu’un tapota sur mon épaule.

C’est un homme d’à peu près mal taille mais avec une carrure plus musclée qui m’aborda. Il me demanda si j’étais perdu mais, vu son accent, je n’étais pas le plus perdu des deux, de mon avis. Il affirma ne pas être Mexicain mais Espagnol… Comme s’il y avait une foutue putain de différence. Il en conclu que je n’aimais pas les hispanophone et insulta la qualité de ma remarque. Je plissai des yeux pour bien lui monter que j’essayais de comprendre ce qu’il disait malgré son accent.

-Non, c’est plus compliqué que ça en réalité.

C’est tout ceux qui pensaient que les Etats-Unis est la Terre Promis que je prenais en grippe en général. Il n’y a pas de boulot chez eux ou quoi ?

-Puis l’Espagne ou le Mexique c’est du pareil au même… Pour preuve on y parle la même langue.

J’affirmai alors être le beau-frère de Julian ce qui était totalement vrai et que j’avais, de ce fait, l’autorisation de Julian de me promener où je le voulais dans sa foutue entreprise où Julian a préféré favorisé les travailleurs immigrés…

Mais j’avais, face à  moi, un Carlos Ramirez qui avait de la répartie alors qu’il me demanda si je m’étais octroyé le droit d’ennuyer le personnel. Je levai un sourcil.

-Ennuyer ? Je faisais simplement la conversation. Vous êtes vites contrariés… Puis, j’aime en apprendre plus quand je vois une femme ingénieur en automobile pour la première foutue fois de ma vie.

Bref ! Je demandai alors à voir quelques modèles de voiture de sport. J’étais là, aussi, pour ça pas seulement pour souligner à quel points les choix de Julian en matière de personnel sont douteux.

L’homme confirma que j’étais bien dans la section sport et que c’était lui le foutu chef d’atelier. Je pris un air surpris avant de pouffer de rire.

-Non mais c’est une blague… C’est l’Espagnol le chef d’atelier, ici ? Tu coutais moins cher que les autres ? Putain, Julian n’est pas réputé pour être un radin pourtant ! Son compte en banque va si mal ou quoi ?

Je plissai des yeux.

-Sincèrement, il t’a pêché où ? Comment tu as fait pour avoir ce poste ?

Sarah semblait être ennuyée par Victor. Alors quand j'arrive et que je prends la parole face à ce dernier, Sarah se remet au travail, semblant sourire à nouveau, car elle est à nouveau tranquille.

Il me dit que je suis Mexicain. Mais je lui dis que non, je suis Espagnole et je me permets de lui demander s'il n'aimait pas les hispanophones et je lui dis que sa remarque est peu originale. Il plisse les yeux et je vois que mon accent semble ne pas lui convenir. C'est compliqué de me comprendre. Mais d'après lui, c'est plus compliqué que ça.

Développez j'aimerais avoir votre opinion jusqu'au bout de votre idée.

Puis il me dit que l'Espagne et le Mexique, c'est pareil parce qu'on parle la même langue. Et Sarah ne peut pas s'empêcher de lancer un petit pic.

Vous êtes sûr d'être allé à l'école ? Parce qu'être avocat et ne pas savoir que l'Espagne et le Mexique ne sont pas du tout au même endroit.

Je regarde  Sarah du coin de l'œil.

C'est bon Sarah n'en rajoute pas.

Puis, il me dit qu'il est le beau-frère de Julian. Et que ce dernier lui a donné l'autorisation de venir. Et je lui demande s'il c'est octroyer le droit d'ennuyer ou non les gens qui travaillent ici.

Sarah a envie de travailler en automobile. Certes, c'est pas courant, mais c'est un choix qui a été fait conjointement avec Julian.

Puis, il me dit qu'il veut voir les voitures et voir le chef d'atelier. Et quand je lui dis que je suis le chef d'atelier, il commence à critiquer ma légitimité ici. Je le regarde en grimaçant.

J'ai les compétences pour être ici, j'ai fait les études pour et non, je ne coute pas moins cher que les autres. J'ai fait mes preuves pour être ici, et je suppose que vous avez fait pareil pour être avocat ? Ou alors vous êtes un pistonné comme j'aurais pu l'être si j'avais décider de bosser pour mon père ! Et en plus de ça, les comptes de Julian sont en bonne santé, vu tout ce qu'il me permet de faire.

Je me passe la main sur ma barbe quand il me demande comment j'ai eu le poste.

J'ai prouvé que j'avais des idées et le talent pour faire partie de son équipe. Et lui, contrairement à vous, est capable de voir le talent même de ceux qui ne sont pas des Américains !

Sarah fait un signe discret à Tyler qui part en direction du bureau de Julian. En espérant qu'il n'arrive pas trop tard, car s'il continue comme ça, si je perds le contrôle, il risque de finir à terre au minimum. Et ça tout le monde dans l'entreprise le sait.

L’homme pensait que je n’aimais pas les hispanophone mais le fait est que les choses étaient bien plus compliquées que ça. Il semblerait qu’il soit intéressé par mon opinions là-dessus parce qu’il voulait que je développes… Est-ce que je dois sérieusement perdre du temps à expliquer ça à un type ne venant pas d’ici dont je n’étais même pas sûr qu’il maitrise assez l’Anglais pour me comprendre ? J’avais le temps, alors, perdons du temps !

-Je veux dire que j’exècre cette croyance qui dit que les Etats-Unis est la Terre Promise. Tu sais, le fameux rêve américain, là… Ça attire des gens venant de contrées lointaines… Il n’y a pas de travail chez eux ? Ce genre de croyance fait augmenter le taux de chômage dans la population légitime.

Et d’autre dérives aussi comme une augmentation de la criminalité… Suffit de voir l’Eastside… Le gang le plus puissant de l’Eastisde s’appelle les Los Diablos. Ça veut tout dire, non ?

L’homme était Espagnol et quand je déclarai que l’Espagne et le Mexique c’était la même chose pour moi, la jeune femme demanda si j’étais allé à l’école. Elle se fit alors rappeler légèrement à l’ordre par le Carlos Ramirez. Je ricanai.

-Mais c’est qu’elle a des griffes la petite chatonne. Je sais que ce n’est pas au même endroit mais ça reste quand même la même chose.

Pour moi, en tout cas.

J’affirmai alors être le beau-frère de Julian et que je n’ennuyais personne. Que j’étais simplement curieux de voir une femme dans un atelier pareil ! C’est légitime, non ? L’hispanique confirma que ce n’était pas courant mais que Sarah aimait bosser dans ce secteur.

-Ah oui ? C’est Julian qui a donné son accord ? Peut-être qu’il a un faible pour Sarah, alors…

C’était l’explication la plus plausible. Après tout, il était, désormais, célibataire, le Hughes.

Mais quand j’appris que l’hispanique était carrément le chef d’atelier, là, le fait qu’il y avait une fille ingénieur en automobile passa au second plan. L’idée qu’un type venant d’Espagne puisse gérer la partie sportive de la marque me dépassait et je commençais à remettre en doute la santé du compte en banque de Hughes. Mais l’hispanique se défendit clamant qu’il avait les compétences pour cette place et qu’il était payé autant que les autres. Je ricanai quand il affirma que, pour devenir avocat, j’avais dû faire la même chose même s’il sous-entendait que je pouvais aussi avoir recours au pistonnage comme lui aurait pu le faire en travaillant pour se père. Il défendit, ensuite, le choix de Julian.

En gros, il n’avait pas aimé ce que j’avais dit.

-Non, je ne suis pas pistonné. Aucun des membres de ma famille n’est avocat ou même juge. Ce sont tous des artistes. Rien n’à voir, donc. Je suis le cerveau de la famille.

J’esquissai un sourire en coin.

-Oh mais on dirait que tu es un rien susceptible. Ça ne m’explique pas où il t’a pêché. Tu étais déjà à L.A. quand il t’as trouvé ou bien il est allé jusqu’en Espagne pour te trouver ? Et ton père c’est qui pour que travailler pour lui valle autant qu’une place ici, hein ?

J’avais touché un point sensible. Il n’avait vraiment pas aimé que je remettre en doute ses compétences. Le voir fulminer était assez drôle.

-Mais vas-y, hein… Montre-moi ce que tu as créé de si beau. Je suis ici pour voir une belle voiture. Montre-la moi.

Je pensais qu'il n'aimait pas les hispanophones, alors quand il me disait que c'était plus que ça, je lui demandai d'argumenter. Ce qui l'ennuie, c'est que les gens viennent aux États-Unis parce que c'est une terre promise. Il me pose la question de savoir s'il y a du travail chez les étrangers ou non. Et il me dit que du coup, ça fait augmenter le chômage pour la population légitime.

Je comprends ton point de vue. Après moi, je pense que le fait de s'ouvrir aux autres cultures vous permettent d'obtenir de nouveau talent capable de faire des États-Unis un pays diversifier et bien plus puissant que ce soit économiquement ou militairement par exemple, si les bons éléments du monde entier viennent ici, c'est bénéfique pour tous tu ne penses pas ?

Quand il dit que L'Espagne et le Mexique, c'est la même chose, Sarah réagit et lui demande s'il était allé à l'école. J'interviens en lui demandant de ne pas en rajouter, ce qui fait réagir Victor.

Sarah ne se laisse pas faire, elle a un peu de caractère. Pour ce qui est du fait que l'Espagne et le Mexique soit les mêmes choses, je pense que tu n'as pas totalement tort, disons qu'il y a des ressemblances, mais pas totalement non plus, les Mexicains ont plus la culture "Américaine" alors qu'en Espagne c'est plus la culture "Européen".

Puis il me dit qu'il est le beau-frère de Julian, je lui demandais si Julian lui avait demandé s'il lui avait autorisé de venir nous gêner, il me dit que non et qu'il est juste venu voir parce qu'il se demande pourquoi Sarah est ici et que ce n'est pas commun, je lui dis que Julian avait donné son accord pour recruter Sarah et Victor ne trouve rien d'autre à dire que de soupçonner Julian d'aimer la petite Sarah, cette dernière roule des yeux, mais ne dis rien.

Puis quand il demande à voir le chef d'atelier et que je lui dis que c'est moi, il semble choquer. Ce qui me fait péter un câble, c'est quand il remet en doute mes compétences, et quand je lui donne tous mes arguments, je mets un doute sur le fait qu'il ait été pistonné ou non. Il me dit que non et qu'il est le cerveau de la famille.

On a tous les deux fait de longues études pour pouvoir faire notre métier.

Puis, quand il sourit en coin et me dit que je suis susceptible, je le regarde avec un sourire en coin parce qu'il a raison. Et quand il me demande où es que Julian m'a trouvé je lui réponds simplement.

On à un ami en commun qui nous a mis en relation et je suis venue d'Espagne pour passer un entretien et ça a marché.

Puis quand il me demande qui est mon père, je le regarde.

Mon père est le patron de Cortes Motors. J'aurais pu rentrer comme je voulais dans l'entreprise.

Puis, quand il me demande de voir les voitures, je lui présente le modèle que j'avais développé pour la compétition.

Voilà, en gros t'as un châssis tubulaire en aluminium qui allège la voiture et te permet d'aller plus vite, avec des jantes en aluminium aussi toujours pour gagner du poids et après niveau personnalisation on a une grande gamme, on peut presque faire du sur-mesures. Tu veux monter dedans ?

J’avais pris le temps d’expliquer au Carlos Ramirez de l’endroit ce que je pensais de l’immigration. Il semblait comprendre mais n’avait strictement pas la même vision des choses. Il disait que les talents étranger pouvait enrichir les Etats-Unis… Je tiquai à cette vision utopiste des choses qu’on aurait dit tout droit tiré d’un très mauvais épisode de Spaceship.

-C’est un peu naïf de penser que seuls les bons éléments viennent ici. Pour 1% de bons éléments… Des gens comme Daniele Ricci, par exemple, qui Italien mais millionnaire et manager chez BSC… Il y a 99% de mauvais éléments qui ne font rien d’autre que d’augmenter la criminalité de cette foutue ville. Tu es déjà allé dans l’Eastside ? Vas-y et tu verras ce dont je veux parler.

Et tout ça, je le pensais réellement. Pour moi, on accueillait plus souvent la misère du monde que des foutus talents utiles !

La petite lionne intervint alors pour m’insulter, en quelque sorte, alors que j’avais dit que, pour moi, le Mexique et l’Espagne c’était la même chose. L’homme la rappela à l’ordre avant de dire qu’elle avait du caractère. Je ricanai avant que, finalement, l’homme ne me donne raison concernant les similitudes entre le Mexique et l’Espagne.

-Les Mexicains ont la culture Américaine parce qu’ils s’inspirent un peu trop de ce qui n’est pas à eux.

Même Jimmy Reed s’était fait avoir par une Mexicaine ! Preuve qu’il fallait toujours se méfier, hein ! Mais on dirait bien que ce Carlos Ramirez semblait avoir assez de bons sens que pour comprendre mon point de vue. C’est déjà ça !

Mais ça ne m’empêcha pas de remettre en cause sa légitimité ce qui le piqua alors qu’il se défendit. Je ricanai un peu le trouvant susceptible ce qu’il ne contesta pas. Il tenta de me piquer à son tour en parlant de piston. Je n’étais pas pistonné pour deux balles. J’avais fait mon chemin tout seul en étant, en premier lieu, major de ma promotion avant d’être le meilleur élève de droit de toute mon Université ! Il déclara alors que lui comme moi avions fait de longues études pour pouvoir exercer notre métier.

-Ouais. La seule différence c’est que, moi, j’ai fais mes études aux Etats-Unis. Les Universités américaines sont les plus réputées !

J’ignorais où l’Espagnol avait fait ses études mais je doutais que ça soit ici. Je pris la parti de dire ça sans savoir ce qui était une très mauvaise tactique.

Quoi qu’il en soi, le Carlos Ramirez avait eu sa place ici parce que lui et Julian avaient un amis en commun. Il avait obtenu, par la suite, le job parce qu’il avait convaincu Hughes lors d’un entretien.

-Ah oui ? Quel ami en commun ? Julian n’est pas réputé pour avoir beaucoup d’amis.

Un ami qui connaissait autant Hughes qu’un petit Carlos Ramirez venu d’Espagne ? Je me demandais bien de qui il s’agissait. Sauf que j’appris la suite que l’homme était, en réalité, issu d’un milieu aisé. Je ne connais pas Cortes Motors… Je n’y connaissais rien en sport auto… Mais il fallait être riche pour avoir sa marque de bagnole, ça je le savais.

-Alors comme ça, Monsieur l’Espagnol vient d’une famille de riche, hein ? Intéressant.

Il était, donc, dans ma tête, dans le même sac que Ricci. Etranger mais riche… C’était mieux, pour moi, qu’étranger et pauvre. On parlait, au moins, à moitié la même langue ! Même si, pour moi, quelqu’un comme Jimmy Reed valait plus qu’un Daniele Ricci, par exemple.

Je le regardais de haut en bas.

-Je n’aurais pas cru d’un premier abord… Tu n’as pas la dégaine de quelqu’un qui a des thunes…

Ça doit être l’accent !

Je demandai alors à voir une des fameuses voiture de sport. Il m’y emmena me montrant un modèle et m’expliquant quel châssis il avait utilisé. Du charabia pour moi. Je n’y connaissais rien en mécanique. J’aimais juste les belles bagnoles, c’est tout !

-Du sur-mesure, hein ? C’est bon à savoir !

J’hochai de la tête quand il me demanda si je voulais entrer dedans. Et, sans hésiter, je pris place côté conducteur. Je gardai la porte ouverte et touchai le volant avant de tourner la tête vers le Carlos Ramirez du riche.

-Pas mal… Pas mal… Même si j’ai vu des plus beaux modèles chez Ferrari. Et vous allez gagner des courses avec ça ? Vous avez un bon pilote au moins ? Julian à embauché qui pour piloter ça ? Dis-moi qu’il a eu la présence d’esprit de prendre quelqu’un de déjà confirmé…

Ouais parce qu’entre les femmes ingénieur en automobile et les Espagnoles, j’espérais qu’il avait quand même pris un pilote digne de ce nom, hein !

Je pensais que Victor n'aimait pas les hispanophones, mais ce n'était pas vraiment ça d'après lui, alors je lui demande d'expliquer son propos, et il me les donne. Il me dit que les étrangers prennent le travail des Américains, je lui dis qu'au contraire, ça ne leur apporterait que du bonus pour l'Amérique. Il me dit que je suis un peu naïf de penser que seulement les bons éléments viennent aux États-Unis. Il me dit qu'il n'y a que 1% des étrangers qui sont bons et que le reste va foutre le bordel dans l'Eastside.

J'ai fait un tour là-bas et je n'ai pas eu de soucis, mais je vois ton point de vue et c'est vrai que je suis peut-être naïf de penser comme ça, mais j'aime croire que tous va bien, j'essaie d'être positif au maximum !

Puis Victor vient à nous dire que l'Espagne et le Mexique sont la même chose, Sarah ne peut s'empêcher d'intervenir, mais je la remets à sa place. Et je mets en avant les arguments pour montrer à Victor que ce n'est pas la même culture entre l'Espagne et le Mexique. Pour lui, les Mexicains s'inspirent trop de ce qui n'est pas à eux.

ça veut dire que les États-Unis sont très bien. Puisque les gens s'inspirent de vous !

Il finit par remettre en question la légitimité de ma place ici, ce qui me fait me braquer, moi, je lui parle du fait qu'il a dû faire comme moi de grosses études ou alors il a été pistonné, il me dit que non et qu'il a tout fait de lui-même. Je lui dis qu'on à fait tous les deux de longues études, mais lui me dit que la seule différence c'est que lui ait fait ces études aux États-Unis.

Et moi en Angleterre, j'ai fini second de ma promotion, le premier est maintenant en Formule 1, qui sait peut-être qu'un jour, on verra Hughes Motors en F1 !

Puis quand je lui dis que c'est grâce à un ami en commun qu'on a pu se rencontrer et je lui ai montré mes talents, ce qui l'a convaincue.

Tu le connais bien, il m'a parlé de toi, c'est Nameless. Il m'a dit que ça c'était pas bien passé entre vous, mais qu'il admet ne pas avoir réagit comme il aurait dû, il avait du mal avec la critique, mais il travaille sur lui pour que ça se passe mieux la prochaine fois.

Puis quand je dis que je viens d'une famille qui à ce propre marque de voiture, il semblerait que je pique la curiosité de Victor. Puis il me regarde de haut en bas en disant que je ne le montrais pas trop.

Je ne le montre pas vraiment, je place mon argent dans certaines entreprises de façon stratégique afin d'avoir des avantages pour certaines pièces pour les voitures par exemple, les freins ou ce genre de choses, tu vois le genre ?

Je souris. Puis, il vient me demander de voir une voiture de sport. Je lui présente la voiture que j'ai conçue. Je lui présente les spécificités de la voiture et lui dis qu'il pouvait y avoir aussi des options avec du sur-mesures. Il me dit qu'il a vu plus beau chez Ferrari, et il me demande si on va gagner avec ça et si on a un bon pilote.

Julian voulait que je garde ce qu'il a fait avant mon arrivée, il veut gagner avec ce concept, alors je l'ai amélioré. Concernant le pilote, on à pris Sonny Robson je ne sais pas si tu connais ? Il était ambulancier et a fait des courses pas très légales si tu vois ce que je veux dire. Mais il est bon, et je fais en sorte que cette voiture gagne.

Apparemment, l’homme avait fait un petit tour dans l’Eastside mais n’avait pas eu de soucis. Il affirma qu’il préférait rester positif. Je ricanai.

-Fait plus qu’un tour et tu verras de quoi je parle… L’Eastside est rempli d’immigrés et le trafic de drogue est la seule chose qu’ils semblent savoir faire…

D’ailleurs, il suffit de s’y balader un peu pour se rendre compte que la langue principale de l’Eastside est l’Espagnol… En sommes, l’ingénieur ne devrait pas être trop dépayser en allant s’y promener vu qu’il venait d’Espagne ! Et quand je fis la comparaison avec le Mexique, l’homme avait dit que le Mexique était plus inspiré des Etats-Unis. Normal ! Ils veulent tout nos piquer ces Carlos Ramiez ! Nos emplois, nos maisons, notre foutu oxygène… Mais l’Espagnol voyait les choses autrement disant que tout ça était une preuve que les Etats-Unis était un bon pays. Je ricanai.

-Ouais… Mais ils ne sont pas obligés ne tout nous voler pour la cause !

Ce fut, ensuite, l’homme que j’attaquais le prenant pour un parvenus venu d’une contrée bien trop lointaine pour moi. Mais il se défendis me montrant qu’il était un rien susceptible de quoi me faire sourire en coin. Il m’attaqua en retour mais, s’il y a bien une chose que je n’avais pas eu dans ma carrière d’avocat, c’était un foutu piston. L’homme déclara que, lui aussi, avait fait des études ! En Angleterre où il avait été second de sa promotion, le premier travaillant, désormais, en F1.

-Ça n’arrivera que si tu fais du bon boulot, ça, Monsieur le Second.

Le Carlos Ramirez était un bon second, donc ! Un bon second qui avait été engagé ici parce qu’il avait un ami commun avec Julian. Et qui est cet ami commun ? Nameless ! Un Nameless qui n’avait pas manqué de parlé de moi à ce type. Un Nameless qui avait avoué avoir du mal avec la critique. Sans blague !

-Il m’a carrément ignoré ! Tout le monde n’aimera pas ce qu’il fait. Je fais partie de ceux qui n’aiment pas et il m’a ignoré. Il n’aurait, en effet, pas dû ! Je déteste être ignoré de la sorte surtout pas un artiste qui n’a pas encore totalement fait ses preuves.

Ce n’est pas comme si c’était une rockstar ! Il avait encore du boulot avant d’atteindre une telle célébrité et ce n’est pas avec Brent qu’il allait réussir à devenir quelqu’un du statut de Sniper, par exemple.

-Mais il a, apparemment, assez d’intelligence pour se rendre compte qu’il n’aurait pas dû faire ça. Il y a peut-être de l’espoir, du coup.

Je ricanai. J’en doutais.

J’appris, ensuite, que le Carlos Ramirez venait d’une classe sociale plutôt haute. Ça me surpris car ça ne se voyait absolument pas ! Il disait ne pas le montrer préférant réinvestir son argent plutôt que de l’exposer.

-Je vois le genre… Tu vis pour ton job, c’est ça ? C’est pour ça que tu as préféré le poste d’ingénieur pour Hughes à une place de second de ton père, c’est ça ? Ne me dis pas que tu fais partie de ceux qui ne sont pas intéressé par la vie de la jet-set, hein ?

Sinon, en plus d’être un foutu Espagnol, il serait, en plus un Espagnol ennuyeux…

Il finit par me montrer une voiture qu’il avait conçue. J’entrai dedans pour la voir de l’intérieur. Mouais. Pas mal. Mais j’affirmai préférer les Ferrari. Mais apparemment le type avait dû reprendre le concept de Julian pour l’améliorer et pas amener totalement toutes ces idées. Et Julian n’est qu’un gamin, m’est d’avis qu’il a encore une milliard de trucs à apprendre… D’ailleurs, je me demande comment tout ce beau monde, chez Hughes Motors, arrivaient à encaisser les ordres d’un gosse de 19 ans…

Moi, j’y arriverais pas !

Et quand il affirma que le pilote était Sonny Robson, je tournai entièrement la tête vers le Carlos Ramirez.

-Sonny Robson ?! Je sais qui s’est… C’est le fils du patron de garage Robson. Un petit garage miteux dans l’Eastside… Vous avez vraiment engagé ce type alors qu’il n’a qu’une expérience en course illégale ? Julian est complètement à la masse… Robson n’est pas le plus malin, en plus. Il est un peu limité. Il vient des basses classes en plus… Tu ne pense pas que Julian à fumé la moquette ? Pourquoi il n’a pas piqué un pilote dans une grand écuries ?

Je partageai ma vision du monde avec Victor, mais ce dernier ne semble pas vraiment fan de tout cela.  Il me disait par exemple que le Mexique n'était pas obligé de tout copier des États-Unis. Je hochais la tête.

Puis il m'attaque sur la légitimité de ma place ici. On parle de nos parcours, je lui fais savoir que j'ai fini second de ma promotion.  Et lui dit que le premier est en F1. Il me dit que ça n'arrivera que si je fais du bon boulot.

Peut-être qu'un jour Hughes Motors ira en F1 et je veux y être si ça arrive.

Il me demande qui nous a mis en relation avec Julian et quand je lui dis que c'est Nameless, Victor me dit que Johnatan l'a carrément ignoré. Il me dit qu'il a assez d'intelligence pour se rendre compte de sa bêtise.

Je pense qu'à la prochaine rencontre, il s'excusera et vous pourrez peut-être discuter.

Puis quand je lui dis que je viens d'une famille aisée il semblerait que je l'intéresse un peu plus. Je n'ai pas l'air d'être riche d'après lui, mais c'est par ce que j'investis ailleurs.

Disons que j'ai eu des différends avec mon père. Et puis Julian me laisse carte blanche. Mais c'est sûr que le monde de la jet-set m'intéresse aussi. On ne sait jamais, je vais peut-être rencontrer de futures partenaires, qui sait ?

Puis, il me demande de voir une voiture, je lui présente celle que j'ai conçue sur la base de Julian. Il préfère les Ferraris, grand bien lui fasse, il me demande si la voiture est faite pour gagner, ce que j'affirme. Puis, il me demande qui est le pilote. Et quand je lui dis que c'est Sonny Robson, il semblait choqué et me dit qu'il n'est pas le plus malin. Et qu'il n'a aucune expérience, il me demande pourquoi Julian n'a pas été chercher un pilote qui avait du métier.

Parce qu'on est une jeune équipe, on n'a rien  prouvé à personne. Mets-toi à la place d'un pilote d'expérience. Tu roules pour Ford et t'as une équipe qui vient de se monter qui te propose de rouler pour eux, quelle garantie tu n'as que ça va marcher ? Absolument rien, alors que Ford, eux, ça fait des années qu'ils roulent, tu vois ce que je veux dire ?

Le Carlos Ramirez avait fini second de sa promotion en Angleterre et affirma que le premier avait fini en F1. Il nourrissait l’espoir que Hughes Motors finisse en F1. Oh mais c’est qu’il ne manquait pas d’ambition le petit Espagnol !

-Attends au moins que ton patron ait arrêté de boire des biberons de lait avant de penser que sa marque puisse aller en F1…

Je faisais directement référence à l’âge de Julian. C’était un bébé pour moi. Un gamin à qui son père avait donné de quoi lancer sa marque. Car sans Don, Julian n’aurait jamais eu les fonds pour nourrir ses ambitions démesurées. Car elles étaient démesurée, hein ! Il a 19 ans. Il n’a même pas encore terminés ses études… Et le voilà à la tête d’une marque de voiture ? M’est d’avis que ça ne durera pas… Si ça tombe, Julian allait se lasser tout comme son ex-femme s’était lassée de Los Angeles et de tous ses proches.

Quoi qu’il en soit, l’homme en était arrivé à travailler ici grâce à Nameless. Un Nameless que j’avais déjà rencontré et qui m’avait royalement ignoré. Mais, visiblement, le protégé de Brent était prêt à s’excuser. C’est ce que prétendais son ami. J’esquissai un petit sourire.

-Ah oui ? J’ai hâte de le revoir, alors !

Rien que pour voir ça ! J’aimais qu’on s’excuse et Nameless m’en devait, des excuses, pour le manque de respect qu’il avait eu envers moi.

J’appris, ensuite, que le Carlos Ramirez était plus riche qu’il n’y paraissait et s’il ne travaillait pas pour son père c’est parce qu’il avait des différents avec lui. Sans compter qu’ici, il avait carte blanche. Putain, Julian laisse vraiment carte blanche à quelqu’un qui travaille ici depuis peu ? Quel bordel total !

Quant à la jet-set, ça l’intéressait mais surtout pour avoir des futures partenaires. Je ricanai.

-Ouais… Les fêtes de la jet-set peuvent servir à ça. Enfin, il faut encore avoir ses entrées, hein ! Parfois, être riche ne suffit pas. Il faut être quelqu’un aussi. Ou se faire inviter. Ça fonctionne aussi. Mais pour ça il faut connaitre des gens qui sont « quelqu’un ».

Il connaissait Julian mais je voyais rarement Hughes se promener à ce genre de fête. C’était un foutu casanier.

Le Carlos Ramirez me montra alors une des voitures de sport Hughes Motors. Elle était pas mal mais c’était loin de ce que faisait Ferrari de mon avis. Et même si je n’y connaissais rien en voiture, je me permis de donné cet avis. Il m’appris alors que leur pilote était Sonny Robson… C’était décevant ! Et je fis part de ma déception. Mais le Carlos Ramirez disait qu’avoir un pilote déjà confirmé aurait été difficile pour une marque qui n’avait pas encore fait ses preuves. Je ricanai.

-Ouais, je vois. Mais vous auriez pu tout de même prendre quelqu’un qui a une expérience pro pas le fils d’un garagiste de l’Eastside qui n’a aucune expérience en circuit…

C’était mon avis, encore une fois. Je commençais à douter sérieusement de la capacité de Julian à choisir son foutu personnel.

-Victor ! Qu’est-ce que tu fais ?

C’était la voix de Carrie, ma femme… Elle s’approcha de nous d’un pas peur assurée.

-Un employé vient de venir nous voir, Julian et moi, pour dire que tu étais dans l’atelier et que tu les perturbais dans leur travail…

Je fis une petite moue. Quel était le petit cafteur qui avait fait ça ? Sur les talons de Carrie se trouvait un jeune homme. Je sortis de la voiture fronçant les sourcils.

-Je n’ennuie personne. Je discutais avec…

Je claquait des doigts pour essayer de retrouver le nom de l’Espagnol avant de me rendre compte qu’il ne me l’avait pas dit.

-Carlos Ramirez.

Hey ! A défaut de ne pas avoir de nom autant l’appeler ainsi. Carrie fit la moue. Elle savait que j’appelais tous les latinos « Carlos Ramirez ». Elle se tourna vers l’homme.

-Il ne vous ennuie pas trop, j’espère…

Quand je lui dis que j'ai fini second de ma promotion et que j'espérais un jour que Hughes Motors rejoigne la F1, Victor me dit d'attendre que Julian soit un peu plus vieux.

Ne soit pas si aigri ! Il faut rêver un petit peu de temps à autre !

C'est vrai quoi ! Si on ne rêve pas un peu, la vie est triste.

Puis, on vient à parler de mon arrivée ici, je lui dis que Johnatan était mon ami, et qu'il m'avait déjà parlé de lui, en s'excusant d'avoir été un connard avec lui. Quand je lui dis ça, il me dit qu'il a hâte de le revoir.

Lui aussi, il tient vraiment à s'excuser, en même temps, d'après lui,il ce serait fait remonter les bretelles.

Puis, on parle de mes origines et de mon niveau de vie, ainsi que la jet-set. Je lui disais que ça m'intéressait, il me dit qu'il faut être plus que riche pour rentrer, il faut être quelqu'un ou être invité.

Si la voiture gagne, ça devrait être possible. J'espère que ça arrivera vite !

Je parlais de la voiture que j'avais crée sur base de celle de Julian, je lui parle de la personnalisation et quand il me demande qui pilote, il est scandalisé par le fait que ce soit Sonny notre pilote. Je lui explique pourquoi un grand pilote n'aurait jamais signé pour Hughes Motors. Il me dit qu'on aurait pu prendre quelqu'un qui avait de l'expérience sur circuit.

Sonny est un bon pilote, il est dans les chronos des années précédentes. Tu sais quoi ? Je vais voir avec Julian pour que tu viennes aux 500 milles si tu veux . Hughes Motors y participe.

Puis soudain, une femme arrive et demande à Victor ce qu'il fait et qui il ennuie. Ce dernier dit qu'il ne dérange personne et m'appelle... Carlos Ramirez. Je le regarde avec des grands yeux avant de rire.

Je m'appelle Alexandre Garcia ! C'était presque ça !

Je rigole, elle me demande s'il ne m'ennuie pas trop.

Il a dérangé ma petite collègue, mais je suis venu assez vite et on a bien discuté. Il va même peut-être acheter une de nos voitures !

Le Carlos Ramirez me disait qu’il fallait rêver de temps en temps. Lui me semblait être un grand rêveur en tout cas ! Ce gamin de Julian Hughes ? En F1 ? Pas avant trente ans à mon avis !

-Je sais juste faire la différence entre rêve et utopie.

Les rêves, ça peut se réaliser mais une utopie n’arrive réellement jamais ! Mais bon ! Je suis agri, parait-il… Ou réaliste, c’est selon !

En quelques minutes, je venais d’en apprendre pas mal sur le Carlos Ramirez. Il était un ami de Nameless… Moi, j’avais vu une fois Nameless et je ne l’avais pas encaisser. Déjà, sa musique ne me plaisait pas mais, en plus, il m’avait ignoré royalement quand je lui avais fait une petite critique ! Mais, apparemment, le chanteur était prêt à s’excuser ce qui me donnait envie de le revoir rien que pour voir ça ! Je ricanai quand le type affirma que Nameless s’était fait tapé sur les doigts.

-Par son manager ? Pas fort, alors… Brent est incapable d’engueuler quelqu’un… Mais, ouais, je suis pressé de recevoir ses excuses.

Oh que ouais, j’avais hâte ! Voir le petit Nameless dans ses petits souliers, ça me plaisait d’avance !

J’appris que le Carlos Ramirez venait d’une famille riche ce qui améliora l’opinion que j’avais de lui. Comme quoi, il n’en fallait pas tant pour rentrer dans mes bonnes grâces, n’est-ce pas ? Et s’il voulait faire son entrée dans la jet-set, je lui affirmai que l’argent ne suffisait pas toujours à ça. Mais il était certain que si sa voiture gagnait, ça lui permettrait d’obtenir son entrée. J’esquissai un sourire.

-Tu ne prends pas le chemin le plus facile. Pas que je pense que ta voiture n’ira nulle part, hein ! Mais parce que si tu veux entrer dans la jet-set facilement, il suffit simplement de faire ami-ami avec les gens qui y sont déjà. Il n’y inviteront rien que parce que tu as du fric.

Dans la jet-set, il était plus important d’avoir des liens que de faire des énormes prouesses. Ce sont les gens et l’argent qui te font grimper la chaine alimentaire.

Je finis par découvrir sa bagnole et j’appris que c’était Sonny Robson qui allait la conduire. Un choix douteux de mon avis ! Mais le Carlos Ramirez défendit le pilote. Mouais ! On verra ça ! Et j’allais peut-être même la voir en personne parce que le type ne tarda pas à m’inviter aux 500 miles. Je ricanai.

-Tu crois que Julian voudra bien m’y inviter ? Quoi que si tu lui demande, il dira peut-être « oui ». Mais ça m’intéresse ! Je veux voir ça !

Je voulais voir si Robson se plantait ou non, en fait ! Puis, tout ça pouvait être drôle ! Carrie ne viendra pas, ça me fera une petite escapade en même temps.

Ce fut là que Carrie fit son entrée. Apparemment, quelqu’un avait prévenu Julian que je faisais du « grabuge » ici… Un petit cafteur que je repérai assez vite en sortant du bolide. Je me défendis clamant que je n’ennuyais personne. Je nommai ensuite le type avec qui je parlais en l’appelant Carlos Ramirez. L’homme se marra donnant son vrai nom.

-Alexandre ? Ça ne fait pas très Espagnol…

Décidément, rien n’était bien à sa place !

Carrie demanda à Alexandre si je ne l’ennuyais pas trop. Il affirma qu’on avait simplement discuté et que j’allais, peut-être, acheter une voiture Hughes Motors. Carrie fit la moue.

-Une nouvelle voiture ?

J’haussai des épaules.

-Uniquement si Julian me fait un bon prix, hein ! Je suis son beau-frère, après tout ! Ah et uniquement si Garcia arrive à me convaincre. Pour l’instant, je reste dubitatif.

Carrie sembla rassurée. Apparemment, elle n’avait pas trop envie que je m’achète une nouvelle voiture… Elle se tourna alors vers Garcia.

-J'espère qu'il n'a pas trop ennuyé votre collègue... Au fait, je m'appelle Carrie. Je suis la soeur de Julian. Vous êtes l'ingénieur en chef, c'est ça? Julian m'a parlé de vous. Il vous trouve très compétent. J'espère que Victor ne vous as pas trop ennuyé à cause de votre accent.

Je roulai des yeux. Victor est chiant par-ci... Victor est méchant par-là...

On discutait du fait que Johnatan voulait s'excuser auprès de Victor. Je lui disais que Brent lui avait remonté les bretelles à cause de ça. Victor me dit que Brent n'arrive pas à engueuler les gens.

Il n'y à pas vraiment besoin de lui hurler dessus pour qu'il comprenne les choses.

Puis, on vient à parler de là où je viens, quand je lui dis que je viens d'une famille aisée, Victor semble plus m'apprécier rien que pour ça, il me demande comment je compte rentrer dans la jet-set, je lui dis que je compte faire une voiture qui est compétitive. Il me dit qu'il y à bien plus simple pour rentrer dans la jet-set.

J'aime faire compliquer, tu sais ?

Je ricane. Puis, on parle de la voiture et de Sonny, il semble douter de la capacité de Sonny et de la voiture. Je lui dis alors que j'allais voir pour qu'il puisse venir aux 500 milles voir Hughes Motors et Sonny en action.

Puis soudain une voie féminine se fait entendre, c'était la femme de Victor que Tyler avait prévenue, Victor aurait fait du grabuge, mais Victor disait que non et qu'il discutait avec moi tout en me donnant un nom horrible. Je me permets alors de donner mon prénom et mon nom. Et Victor me dit qu'Alexandre ne fait pas trop espagnol.

Je l'ai simplifié, mon vrai prénom est Alejandro !

Puis, quand la femme de Victor me demande s'il ne m'ennuyait pas de trop, je lui réponds que non et qu'il va peut-être s'acheter une nouvelle voiture, mais Victor pose ces conditions.

Tu verras, on te montrera sur la piste ce que la voiture as dans le ventre.

Puis la femme de Victor ce présente.

Enchanter Carrie, et non, Victor ne nous a pas trop ennuyés, et maintenant qu'il sait que j'ai des moyens de mon côté, il semblerait que je ne le dérange plus vraiment, même si je suis un étranger !

Je regarde Victor en souriant.

En tout cas, c'est gentil de la part de Julian de parler de moi comme cela, je ne sais pas si je suis très compétent mais disons que je mets du cœur à l'ouvrage !

L’homme disait qu’il n’y avait pas besoin d’hurler sur Nameless pour qu’il comprenne. Heureusement, sinon, Brento n’y arriverait absolument pas ! De ma vie, je n’avais jamais vu ce mec hurler sur qui que ce soit. Même pas sur son abruti de meilleur ami qui, lui, gueule tout le temps !

Comme le Carlos Ramirez était, finalement, un peu plus qu’un foutu immigré venu prendre le travail des autres, je me questionnais sur ses intentions vis-à-vis de la jet-set. Il avait du fric. C’était une partie des conditions qu’il fallait pour y entrer. Mais il fallait aussi être « quelqu’un » ou connaitre « quelqu’un ». Le type semblait vouloir gagner sa place en devenant quelqu’un à travers ses voitures. Il ne prenait pas le chemin le plus facile, hein ! Mais apparemment, ce type aimait se compliquer la vie. Je ricanai.

-Je vois…

Je me fis, ensuite, inviter aux 500 miles ! Je n’y connaissais rien en sport automobile mais je connaissais les 500 miles. C’était une courses très connue. L’idée d’y aller me séduisait rien que pour voir si Robson et Carlos Ramirez sont à la hauteur. J’acceptai prenant en compte tous les points positifs de ce genre de petit voyage.

Ce fut là que Carrie entra en scène. Visiblement, un des employés avait décidé de jouer les petits cafteurs et, au lieu que Julian ne vienne en personne, il avait envoyé ma femme. Pourquoi ? Parce que Julian avait peur de se faire manger tout cru par le terrible Victor Hunter. Il pouvait rarement me voir en peinture, mon beau-frère et se renfrognait souvent quand j’étais là. Sans doute qu’il ne voulait pas perdre la face devant ses employés.

Quoi qu’il en soit, Carrie était là mais le Carlos Ramirez qui ne s’appelait pas ainsi, temporisa les choses. Quand j’entendis son vrai nom, je tiqua ne voyant aucune consonnance espagnole dans son prénom. Mais il l’avait simplifié… Je ricanai.

-Alexandre ce n’est pas plus simple pour un anglophone comme moi.

Ça avait des consonnance française… Peut-être qu’ici, il devrait s’appeler Alex. Ou Alexander ! Moui ! A partir d’aujourd’hui, j’allais l’appeler Alexander !

Carrie demanda si je n’emmerdais pas trop mon monde. Parfois, j’avais l’impression que la vieille Carrie me prenait pour un enfant ! C’était extrêmement désagréable. Alexander répondit que j’aurais, sûrement, peut-être, l’intention d’acheter une voiture Hughes Motors. Mais il m’en faudra plus pour me convaincre ! Alex était prêt à relever le défi. Je ricanai.

-Ouais ! Je verrais assez vite ça !

Carrie se présenta alors avant qu’Alexander ne dise que je ne l’avait « pas trop » ennuyé. Il mit en avant que le fait que j’avais eu une meilleure opinion de lui à partir du moment où j’avais appris qu’il avait une certaine fortune. Les lèvres de Carrie se pincèrent.

-Je vois… Vous faites partie des chanceux alors…

Des 1% d’immigrés qui avait des thunes ? Oui Carrie ! Alexander fait partie des chanceux ! A moins que Carrie ne parlait de ceux que je n’avais pas catégorisé et que je ne harcelais pas avec mes insultes recherchées.

Alexander fit un compliment à Julian Hughes et mit en avant une modestie qui me fit lever un sourcil.

-Si tu ne crois pas en tes compétences alors tu ne risques pas d’aller loin, hein ! Moi, par exemple, je sais que je suis un des meilleures avocats de la ville et je ne maques pas de le dire. C’est comme ça que j’attire les clients. Ça et mon ratio de victoire obtenue au tribunal. D’ailleurs… Si tu as besoin d’un avocat, Alexander, tu sais qui appeler ! Je suis cher mais ça ne sera pas un problème pour toi, pas vrai ? On ne sait jamais que l’Espagnol en toi commette un crime ou l’autre. Ça arrive parfois…

Carrie soupira.

-Victor…

Quand je disais que je m'appelais Alexandre, Victor lui me disais que ça ne faisait pas très espagnol. Je lui disais que je l'avais simplifié. Il me dit que ce n'est pas plus simple pour un anglophone comme lui.

Je l'ai changé à l'époque où je faisais mes études en France, mais quand j'ai fini mes études en Angleterre, tout le monde m'appelait Alex ou Alexander.

Carie me demande si Victor ne nous à pas trop ennuyés, je réponds que non. Il allait même acheter une voiture Hughes Motors, enfin peut-être.

Carie, elle semble surprise de voir que Victor m'a mis dans la catégorie des chanceux qu'il apprécie, enfin apprécié est un grand mot, plutôt tolérer.

Puis Carie avait eu que des compliments venant de Julian à mon égard. Je fais preuve de modestie, ce qui fait tiquer Victor. Il me dit que si je ne suis pas sûr de mes compétences, je n'irai nulle part. Il me fait part de son expérience en tant qu'avocat. Il me disait qu'il etait chère, mais que ça ne devrait pas me poser un problème.

Je ne risque pas de faire de conneries, mais si j'ai besoin, je saurai qui appeler ! Et pour ce qui est de mes compétences, je préfère mettre de la réserve. Parce qu'on ne sait jamais, rien ne dit que ce que je vais créé va marcher. Alors autant ne pas décevoir les gens avec des promesses qui ne sont pas faisable.

Alexandre n’était pas beaucoup plus facile à prononcé qu’Alejandro. Mais Alex expliqua que c’était lors de ses études en France qu’il avait fait le changement. Avant de passer en Angleterre où il s’était laissé appelé Alex ou Alexander. Oh mais on dirait bien que le petit Alex est un vrai caméléon ! L’avantage des 1% c’est qu’ils savent parfaitement s’adapter à leur nouveau milieu. Pas comme les petits pouilleux qui se sont accaparés l’Eastside en mettant des stand de churros partout !

-Ça sera Alexander pour moi ! Ça sonne bien, non ?

Alexander avait bien montré à Carrie que je ne le faisais pas tant chier. Ça sembla rassurer ma femme qui devait se dire que le jeune employé qui était venu cafté près d’elle et Julian avait largement exagéré. Elle compris aussi assez vite que, malgré les origines douteuses d’Alex, je le tolérais largement. Je ne savais pas si elle était agacée ou bien rassurée par ça… Parfois, il y a des jours où Carrie semblait simplement au bout de sa vie… C’était un de ces jours-là et la mort d’Eleanor n’y était pas pour rien, de mon avis !

Bref, les présentations furent faites et Garcia fit alors preuve d’une telle modestie que ça me choqua. Les gens modestes était pire que les gens prétentieux. Trop de modestie était, pour moi, un témoignage de trop peu d’ambition, de trop peu de confiance en soi ou bien, pire, d’une fausse modestie. Mais dans le cas d’Alexandre, j’opterais pour bien trop de prudence. Moi, je ne me gênais pas pour dire que j’étais un des meilleurs avocats de cette ville. Il déclara alors qu’il saura qui appeler si jamais il avait des ennuis de quoi m’arracher un petit sourire en coin.

-Je suis toujours prêt à défendre ceux qui payent.

En gros, si Alex avait bel et bien l’argent, je serais ravi de défendre Monsieur 1%.

Quand à ses compétences, Alexandre me prouva qu’il tenait se discours par prudence. Il disait qu’on ne pouvait pas toujours savoir si ce qu’il crée fonctionnera.

-Je vois… Tu as peur de décevoir, donc ? N’empêche que dire qu’on est bon ne fait de mal à personne de temps à autre, hein !

Carrie intervint alors.

-Je suis sûr que vous ferez du très bon travail pour la marque de mon frère.

Elle lui sourit sincèrement.

-Victor… On ferait bien de partir maintenant, non ? J’ai pas mal de travail…

Elle n’avait pas envie que les choses dégénère ici, surtout. C’est pour ça qu’elle voulait partir. Je ricanai un peu.

-D’accord, chérie…

J’avais lancé ça sur un ton légèrement ironique avant d’aviser Alex.

-On se reverra aux 500 miles, alors ! J’attends les billets avec impatience ! J’ai hâte de voir votre pilote de quarter à l’œuvre !

Je tendis la main à Alex pour qu’il la serre.

Quand j'ai dit à Victor que je m'appelais Alexandre, il me disait que ça ne faisait pas espagnol, c'est là que je lui explique que je l'ai simplifié pour mieux passer en France, et qu'en Angleterre on m'appelait Alex ou Alexander, alors Victor décide que ce sera Alexander.

C'est ok pour moi !

Puis, quand Victor me disait qu'il était prêt à me défendre si j'avais de l'argent, je lui disais que j'y penserais si ça devait arriver, ce qui le fit sourire en coin.

Puis, on vient à parler de prudence dans mon discours, il me répond qu'il comprend que j'ai peur de décevoir, mais que de temps en temps ça fait du bien de dire qu'on est bon, et Carrie me dis que je vais réussir à faire des choses sympas avec la marque de son frère, je les regarde en souriant.

Quand on sera performant, je pourrais dire que je suis bon !

Je rigole, Carrie dit à Victor qu'il était peut-être temps d'y aller et Victor lui me dit qu'il avait hâte de voir ce que Hughes Motors va donner aux 500 milles et qu'il attend son invitation.

On n'est jamais déçus aux 500 milles !

Je lui souris et lui serre la main avant de les voir partir, j'appelle Julian dans la foulée pour lui demander d'offrir une place à Victor en tribune.