On commence toujours une histoire pas : je suis né. Mais vous avouer que je suis né dans une famille aimante avec un père réalisateur et une mère actrice ne changera rien au drame qui s’est passé bien plus tard.

J’avais tout pour être heureux. Une carrière d’acteur dés l’âge de 6 ans m’empêchait de réfléchir à mon avenir tout tracé. J’avais un talent pour le jeu et je devais cela à mes parents. C’est à mes 16 ans que je commençai à avoir des rôles importants et à me faire un nom.

Mais là encore n’est pas le fin mot de l’histoire… C’est plutôt quand j’eu 21 ans que ma vie changea radicalement. J’avais arrêté les conquêtes de fille pour partager ma vie avec une seule. Une actrice qui venait du Danemark et que j’avais rencontrée sur le tournage d’un film. Elle s’appelait Karen et avait trois ans de plus que moi. La vie était bien plus simple avec elle. On fuyait les paparazzi et c’était un jeu pour nous et on passait certaine de nos journées à écouter du rock, notre autre passion. On est rapidement devenu un des couples les plus célèbres de L.A. Et pourtant, Karen détestait la presse people. Enfin, plutôt, elle disait détester Amon Sörensen de L.A. People. D’après ce qu’elle me disait, elle était dans la même école que lui au Danemark. Elle ne cessait de dire qu’il était le pire homme sur cette planète. Mais elle ne me justifia jamais pourquoi, mais elle m’assura qu’un jour les gens sauraient la vérité sur lui.

Les années passèrent jusqu’au jour où un article horrible parut dans les colonnes de L.A. People. Cet article parlait de Karen et était signé Amon. C’était sous forme d’interview que Karen n’avait jamais faite. Elle y parlait de sa soi-disant addiction à la drogue, d’un différent avec son agent et son producteur actuel, d’une animosité envers sa famille qu’elle aurait toujours détesté. Tout était faux… Mais tout le monde le cru.

Les jours qui suivirent furent un véritable enfer. Karen fut virée du tournage qu’elle avait à l’époque, sa famille coupa les ponts avec elle et son nombre de fans s’amenuisait jours après jours. Elle n’avait plus personne. A part moi. Je restais à ses côtés mais j’étais incapable de la sortir de la déprime qui la rongeait. Elle dormait quasi toute la journée et je ne revis plus son sourire…

En tout cas je ne le revis plus avant un jeudi matin. Ce matin là, elle s’était levée de bonne heure et avait préparé le petit déjeuné qu’elle m’avait apporté au lit. Elle était toute souriante et je pensais bien que je voyais enfin le bout du tunnel. Je partis après le déjeuner tourner les dernières scènes d’un film. Je passai chez le fleuriste en rentrant afin de faire une surprise à Karen. Mais la maison était vide, pas de trace de Karen. Juste une lettre sur la table. Et c’est d’une main tremblante que je la lus :




Je crois qu’il ma fallut plusieurs minutes avant de bien assimiler l’information et bondir sur mon téléphone pour appeler les flics… Mais c’était trop tard, il venait de la retrouvée. Elle avait sauté d’un pont. J’ai chialé, brûler la lette et les fleurs et me suis promis une chose : Amon Sörensen allait payer !