Je n’avais fait que faire rougir Barbara avant qu’elle ne disparaisse derrière la porte de la salle de bain pour prendre sa douche. En attendant, j’étais retourné devant ma garde-robe pour choisir ce que j’allais porter cette nuit. Tout ce que je mettais avait le style tant que c’était sur moi alors pas besoin de tergiverser dix minutes. Un short et un autre débardeur noir fera l’affaire. Je les avais enfilés jetant mes affaires que je venais d’enlever sur une chaise pas loin de moi.

J’entendais toujours la douche et un je souris. Ça devait sûrement faire du bien à Barbara de se détendre un peu. Je pris ensuite le talkie-walkie pour appeler Erik.

-Erik. Tu peux m’apporter une couverture, s’il te plait ?

Je l’entendis approuver de l’autre côté du fil – qu’il n’y avait pas. Même pas une minute plus tard, mon majordome frappa à la porte. J’allai lui ouvrir.

-Celle-ci vous conviendra, Monsieur ?, dit-il en me montrant la couverture qu’il avait choisi.

-Oui, ça devrait faire l’affaire. Tu peux la mettre sur le fauteuil, répliquais-je en souriant.

Il s’exécuta silencieusement avant de repartir après m’avoir souhaité la bonne nuit. Erik n’avait posé aucune question. Ce n’était pas son genre. S’il avait quelque chose à me dire – ou à me contredire – il le faisait toujours par des remarques ironiques. Ce qui marchait particulièrement bien avec moi.

J’allais m’allongé sur le fauteuil baillant un grand coup. Quelques minutes plus tard, Barbara sortit de la salle de bain. Elle me souris en passant et je lui avait souris moi aussi.

-Bonne nuit, Barbara, lui répondis-je.

J’éteignis la lumière qui était à portée de ma main – et heureusement d’ailleurs. Puis, ce fut l’obscurité et le silence. J’avais fermé les yeux essayant de dormir. Mais… J’y arrivais pas. Je pensais à notre petite séance de piano à moi et Barbara. Je mis mes main derrière ma tête et je regardais le plafond. Putain, je me serais mis une mine j’aurais dormis plus vite. Mais là, c’était pas simple.

Soudain, j’entendis la voix douce de Barbara qui me demandaient si je dormais. Je me frottais les yeux et j’allais lui répondre quand elle m’affirma ne pas trouver le sommeil.

-Moi non plus, dis-je sans chuchoter.

Je soupirais. Barbara n’arrivait pas à dormir même chez moi. Cette histoire d’Evan la tracassait sûrement bien plus que je ne pouvais l’imaginer. J’eus alors une idée.

-Attends, j’arrive, dis-je en me levant du fauteuil.

J’allais la rejoindre dans son lit où elle s’était redressée. J’allumais la lampe de chevet pour pouvoir voir son visage. Je m’étais installé à ses côtés et passais un bras autour de ses épaules spontanément.

-C’est pas une période facile, hein ?, dis-je compatissant.

Je lui souris mais mon regard était plus compréhensif. J’avais jamais vécu ce qu’avais vécu Barbara et je m’en voulais un peu de ne lui être d’aucune aide. Ce sentiment d’impuissance était très difficile à accepter pour moi qui avais l’habitude de tout savoir faire.

-Faut que tu penses à autre chose juste l’espace d’une nuit. Histoire de déconnecter un peu, dis-je en passant mon doigt le long de sa joue. Je ne sais pas… Euh… Pense à un super souvenir que tu gardes de ton enfance, par exemple. Pense à un des moments les plus drôles de ta vie. Par exemple, moi, quand j’étais môme, j’ai un jour volé un sachet de farine et plusieurs pot de sauce tomate dans la cuisine et j’en ai foutu partout dans le salon. Sur le beau divan en cuir noir et tout. Tu aurais dû voir la tête d’Erik. Il était désemparé. Il a réquisitionné ma nounou pour qu’elle vienne l’aidé à nettoyer avant que mon père ne rentre, dis-je un sourire aux lèvres tout en regardant Barbara.

Ils avaient tous les deux été tellement occupé à nettoyer qu’ils en avaient oublié de m’engueuler. Pourquoi j’avais fait ça ? Je sais pas… Peut-être parce que j’avais envie qu’Erik n’ai pas le temps de tout nettoyer et que mon père voit le désastre et porte son attention sur moi. Je suppose que c’était pour ça. Ou alors j’avais juste envie de foutre le bordel pour m’amuser.

La période que traversait Barbara n’avait pas l’air d’être facile à vivre. L’éternel célibataire que j’étais était très mal placé pour savoir ce qu’on ressentait dans une position pareille. Tout ce que je pouvais faire c’était rassurer Barbara et lui changer les idées avec les armes que j’avais – et comme j’étais Daniele Ricci je disposais de pas mal d’armes.

J’avais rejoint Barbara dans son lit – enfin mon lit – et j’avais passé mon bras autour de ses épaules mettant plus de proximité entre nous. Je lui avais donné un conseil et m’étais mis à le suivre, moi-même, en lui racontant un souvenir de mon enfance. Je voyais les petits yeux humides de Barbara braqués sur moi. La lumière les rendant encore plus brillants. Après lui avoir conté mon souvenir, elle avait plein mon majordome.

-Ouais, c’est vrai que j’étais pas un gamin facile, dis-je en rigolant. Mais Erik savait comment s’y prendre. C’est le meilleur.

J’étais pas non plus un adulte facile mais c’était la malédiction des génies d’être invivables, alors…

Barbara s’était prise au jeu et s’était mise, elle aussi, à raconter un souvenir heureux de son enfance. C’était un souvenir familial. Alors qu’elle parlait, je m’étais mis à caresser sa chevelure. Elle me parlait des cadeaux qu’elle avait reçus et de son oncle qui avait fait office de père Noël ce jour-là. C’était un souvenir simple mais important pour Barbara étant donné qu’elle avait choisi expressément celui-là. Je pris un air songeur alors que Barbara se blottissait un peu plus contre moi en me regardant.

-Noël, une des meilleures fêtes familiale, dis-je toujours aussi songeur.

Mes Noël aussi loin que je me rappelle, se résumait à des fêtes à droite ou à gauche dans des immenses villas avec des tas de gens différents. Chez moi, ça n’avait rien d’une fête familiale. Il faut dire que si on avait fait ça en famille ça aurait été franchement morose. On aurait été 3… En comptant Erik… Je me repris en regardant Barbara droit dans les yeux.

-Ta famille est géniale. J’ai pu discuter un peu avec eux à ton mariage il y a deux ans. Des gens simples mais sympa, dis-je en affichant un petit sourire.

Je continuais mes caresses serrant un peu plus Barbara contre moi. J’avais comme l’impression que j’allais avoir du mal à bouger de là.

Me rappeler des vieux souvenirs d’enfance ça faisait un peu bizarre, mais c’était bien aussi. Puis, j’avais même réussi à encensé Erik pour le coup. Faut dire que sans mon majordome, je ne sais pas comment je m’en serais sorti quand j’étais plus jeune. Il avait quand même tout fait pour moi et il le faisait toujours. Barbara, elle disait que je n’avais pas beaucoup changé.

-Ok, là, tu marques un point. C’est totalement vrai, dis-je en souriant.

Barbara avait alors raconté son propre souvenir. C’était un truc très simple qui concernait un souvenir d’elle et de sa famille. Ça me rappelait à quel point nos deux familles étaient très différentes. Ça m’avait rendu songeur pour le coup. Noël s’était bien beau quand on avait une famille comme celle de Barbara. Elle la considérait, d’ailleurs, comme la meilleure. Je lui souris d’un tout petit sourire. Je la croyais, elle était bien mieux placée que moi pour juger une fête familiale.

Elle s’était blottie une peu plus sur moi mais je pensais toujours au mot « famille ». J’avais pu voir un aperçu de celle de Barbara au mariage de cette dernière. Ses parents l’aimaient ainsi que tous les autres membres de sa famille. C’était beau à voir. Puis, ça avait l’air d’être des gens bien sympa d’après ce que j’en avais retiré. Barbara allait dans mon sens, même si ce n’était pas forcément unanime pour ce qui était du côté de sa mère.

-J’ai dit que tu avais une famille géniale, pas une famille parfaite, dis-je en rigolant un peu. Personne n’a une famille parfaite, finis-je par dire.

Ouais, même pas le meilleur des hommes – dois-je vraiment dire que je pense à moi sur ce coup-là ? Barbara posa sa tête contre moi et m’entoura de ses bras. J’avais fermé les yeux en appréciant le contact. J’en oubliais presque que j’avais la femme de mon poulains collée à moi. J’avais juste Barbara et elle était devenue, grâce à notre moment passé ensemble, plus que la simple femme d’Evan. Elle était devenue Barbara, une fille que je connaissais un peu mieux à chaque seconde. Une fille que j’appréciais et qui ne me laissait pas vraiment indifférent.

Adieu la morale, adieu l’éthique, je remontai doucement le visage de Barbara pour qu’elle soit à la hauteur du mien et vint poser mes lèvres sur les siennes. Peu importe ce qu’elle en pensait, c’était ce que j’avais envie sur le moment. Je ne laissai le baiser prendre fin qu’après quelques secondes. J’avais rouvert les yeux sur Barbara. Je ne disais rien et me laissait aller à caresser ses dos par-dessous son t-shirt – non, non, mon t-shirt.

On avait parlé fête de Noël et famille. Une conversation banale mais ça faisait sens pour nous. C’était un moyen efficace pour changer les idées de Barbara. J’en oubliais presque – alors qu’elle était collée à moi – qu’elle était venue à la villa effondré par l’état de son mari. J’avais fait une petite remarque amicale sur sa famille que je considérais comme n’était pas parfaite – comme toutes les familles – ce qui m’avait valu une tape amicale de sa part.

-Ok, presque parfaite. Je te l’accord, dis-je en riant et en lui faisant un clin d’œil.

Barbara s’était blottie contre moi passant ses bras autour de moi. J’avais simplement fermé les yeux pour apprécier ça. Je la sentais plus détendue et beaucoup moins triste que lors de son arrivée à la villa. Ce contact avec la femme d’Evan me faisait beaucoup de bien. Pourtant, des filles, je pouvais en avoir dans ma villa tous les jours si je le souhaitais… Là, je sentais que c’était différent. Que c’était mieux. J’avais donc suivi mon instinct et mes envie et l’avait embrassé sans crier gare. Quand je l’avais senti me rendre mon baiser, j’y avais mis encore plus de passion. De celle que je ne donnais jamais à mes conquêtes habituelles.

On avait rouvert les yeux ensemble à la suite de ce baiser. Elle souriait et je souriais. J’avais caressé son dos sous ses vêtements et elle s’’était accrochée à mon cou. J’allais continuer, suivant mes instincts quand plusieurs questions s’étaient échappées de la bouche de Barbara. Elles étaient légitimes parce qu’après tout elle était en train de tromper l’amour de sa vie pour le manager de ce dernier.

-Je ne sais pas…, dis-je sincèrement et répondant en une seule réponse aux deux questions de Barbara.

C’était rare quand je n’avais pas de réponse mais là, je n’en avais sincèrement pas. Ce qu’on faisait ? On suivait nos envies. Est-ce qu’on allait le regretter ? Pas moi parce que j’avais le sentiment que cette fille était plus que la femme d’Evan. Plus que Barbara…

Son baiser dans mon cou m’avait donné le feu vert que je pouvais continuer. Que les questions n’allaient se poser qu’après. J’avais continué les caresses les rendant de plus en plus osées jusqu’à enlever son t-shirt – qui était le mien. Je lui avais souris alors que nos regards s’étaient croisés. Je l’avais embrassé langoureusement pour ensuite découvrir son corps de mes lèvres brulantes de plaisir.

Je ne cherchais plus à penser si tout ça été mal ou non. Rien n’était mal quand c’était voulu. Je le voulais et elle le voulait. C’était tout ce qui comptait.

De l’extérieur on aurait pu croire que je sautais sur l’occasion que Barbara était mal pour provoquer ce qui était en train d’arriver. Ce n’était pas ça du tout, pourtant. Je n’avais pas eu – au départ – l’intention d’en arriver là. Ça c’était fait tout seul. Nos envies étaient là et elles étaient identiques. A croire qu’on en avait besoin elle comme moi.

Ça avait commencé par un baiser, puis des caresses. Les questions s’étaient vite posées mais avaient – tout aussi vite – était enterrées. De toute façon, ni elle, ni moi on arrivait à y répondre – une première dans mon cas !

Je l’avais comblé de baisers après m’être débarrassé de son t-shirt. Elle avait fait de même me libérant de mon débardeur. Elle m’avait embrassé avec plus de fougue encore. Je n’avais jamais autant profité de chaque petit moment de plaisir que je ne le faisais aujourd’hui. Alors que mes caresses étaient bien plus osées, elle avait renchéri en mordillant ma lèvre et mon oreille. Chacun de ses petits baisers ne faisaient qu’augmenter mon envie. Je la désirais plus que tout et je le lui montrais par des baisers de plus en plus insistants passant de sa poitrine son bas ventre cherchant à lui procurer tout ce qu’elle n’avait plus eu depuis longtemps.

Ses vêtements superflus ne nous avaient pas gênés longtemps vu que je les lui avais enlevés entre deux caresses. Je découvrais le corps de Barbara le même jour où j’avais vraiment découvert qui elle était. C’était assez drôle… Rapide, peut-être même.

Mon cœur battait au rythme de nos ébats et la température était montée en flèche. Mes caresses avaient fait place à mes baisers qui découvraient les parties les plus intimes du corps de Barbara. On brûlait tous les deux d’une fièvre commune. C’était plus qu’un moment d’abandon, c’était plus semblable à de la passion partagée.

Ce n’était plus que par des caresses et des baisers et sans plus aucune innocence qu’on s’exprimait. Mes lèvres s’aventuraient partout en quête du plaisir de Barbara. Elle me répondait par des caresses qui m’avaient fait frissonner à plusieurs reprises. Ses lèvres chaudes parcouraient ma peau très légèrement halée et je ne cachais pas le plaisir que ça provoquait en moi.

Ses fins petits doigts étaient venu caresser mes cheveux alors que mes baisers s’étaient fait plus osées et plus sensuelles. Dans le feu de l’action, on s’était débarrassé de mes vêtements. Ses jambes m’avaient enserré nous rapprochant encore plus que ça ne pouvait être possible. Je sais, tout ça était mal – mais est-ce que quelqu’un d’autre que nous était obligé de savoir ce qui se passait dans cette chambre à cet instant précis ? On s’était embrassé encore et j’avais pu ressentir toute l’envie de Barbara. Elle en demandait encore, sans même le dire.

J’avais donc continué les baisers et j’avais rendu mes caresses plus sensuelles que jamais. J’étais remonté à la hauteur de Barbara l’embrassant à nouveau plus longuement que les fois précédente. J’avais joué à ce petit jeu de caresses plus qu’intimes et de baisers jusqu’à ce que je sente Barbara au bord de la rupture – et que celles qu’elle me rendait commençaient à me rendre complètement fou. Je m’étais positionné au-dessus d’elle pour qu’on ne fasse plus qu’un. J’avais encore assez de patience que pour commencer doucement à un rythme modérer incitant Barbara du regard. Ma respiration s’entendait car il m’était de plus en plus difficile de me contenir. Cette patience et ces jeux sensuels incessant montrait à Barbara que je ne voulais pas que ça s’arrête mais – par peur de l’après… Car je savais que quand nos envies seraient comblées, les questions et les inquiétudes arriveront.

Nos corps s’étaient mêlés – nous ne faisions plus qu’un. J’avais très envie d’elle – je n’aurais pas cru ça quand je l’ai vu triste devant ma porte. Pourtant, on était bien là à intensifier nos baisers et nos caresses – même si je faisais durer le plaisir pour repousser l’instant fatidique -, aussi dingue que ça pouvait paraitre.

D’un regard, elle m’avait encouragé à aller plus loin. C’était une invitation que je ne pouvais pas refuser – ce n’était pas mon genre. Obtenir les faveurs de Barbara n’était pas un challenge ou une lubie du coureur de jupons que j’étais – c’était juste arrivé comme ça. On répondait à nos envies – et elles étaient bien présentes.

J’avais commencé mes vas et vient calmement – malgré l’excitation que j’avais ressenti dans tout mon corps. Ce n’est que quand Barbara m’avait embrassé – d’une façon unique – et attisait mon plaisir que j’avais accéléré notre rythme. J’avais laissé passer des soupirs de plaisir. Je ne pouvais les étouffer qu’en enfouissant – parfois – ma figure dans le cou de Barbara. J’en avais profité pour mordiller la peau de son cou.

Nos vas et vient étaient plus profond – tout comme nos caresses et baisers étaient plus rapides. J’avais tenté de procurer tout le plaisir possible à ma partenaire jusqu’à l’orgasme final.

Essoufflé – mais pas moins souriant – j’étais venu m’étendre à côté de Barbara. J’avais regardé le plafond quelques secondes – avant de me mettre sur le flanc pour la regarder – et lui caresser la joue sans rien dire.

J’avais repris – doucement – mon souffle en regardant le plafond – je n’avais jamais remarqué que mon plafond était si beau ! J’avais fini par me mettre sur le flanc pour observer Barbara – que je trouve de plus en plus jolie à mesure que je passe du temps avec elle. Je n’avais pu retenir mes caresses sur sa joue – que je sens chauffer sous mes doigts. J’avais fini par complètement oublier que Barbare était la femme d’Evan – et que tout ce que je venais de faire avec elle n’était pas moral.

On n’avait rien dit – juste un baiser de sa part sur mes lèvres. J’avais longuement regardé tous les détails de son visage – n’y trouvant aucune imperfection. Elle était splendide. Elle n’avait aucun mot – moi, non plus… Ce n’était pas bien grave – ses baisers dans mon cou étaient mieux que des mots. Je l’avais laissé faire – laissant les minutes passer – en caressant son dos nu. Que dire, de toute façon ? Faire une petite touche d’humour ? – c’est vrai que ça, c’était du Daniele Ricci tout craché. Je crois qu’elle aurait aimé l’humour. Je ne trouvais vraiment rien de drôle à dire – c’est mon mécanisme de défense l’humour, pas vraiment approprié quand je suis bien comme maintenant.

-Tu es la première qui me laisse sans voix, dis-je avec un sourire sincère.

J’ai cherché longtemps une réplique – pour arriver à me dire qu’il n’y en avait pas parce que Barbara m’avait déjà bien comblé. Rien de mieux qu’un compliment – j’étais doué pour ça.

-Tu peux revenir quand tu veux, rajoutais-je sur ma lancée.

Ce n’était pas dans mes habitudes ça – par contre. J’avais plutôt tendance à renvoyer les filles de chez moi le lendemain – sans carte de visite. J’avais fait une exception aujourd’hui. Je n’arrivais pas encore à m’expliquer pourquoi. J’étais juste bien avec Barbara. Je lui avais montré une facette de ma personnalité que j’avais montrée à peu de gens – pour ne pas dire à personne à part Erik. Je lui avais montré mes talents en chant – que je n’avais même pas montré à mon meilleur ami. Il y avait quelque chose avec cette fille – de différent des autres. Je n’arrivais juste pas à savoir quoi – pas encore.