Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
Sujet: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Jeu 26 Nov - 22:58
Light The Fire!
ft. Amon Sørensen
-Tu m’avais promis de ne plus aller à ces foutus matches de boxe !
Charlène pouvait parfois être bien emmerdante. Je levai les yeux au ciel. C’est vrai, je lui avais bien promis ça, mais c’était la semaine dernière. Les temps ont changé depuis, le monde évolue tous les jours.
-Ah ouais ? M’en rappelle plus… Trop tard… J’ai déjà presque tout empaqueté…
J’avais haussé les épaules tout en continuant à préparer mon sac pour ma petite virée à la salle de sport. Tout y était : le pot de gel, mes gants de boxe et mes mitaines de boxe et des bières en canette. J’utilisais jamais en gants, en réalité… Ils étaient juste là pour faire figuration. Je vérifiai deux fois si j’avais bien tout avant de dire au revoir à une Charlène énervée qui trouvait plus intéressante la télévision éteinte plutôt que moi. Si elle n’est pas là quand je rentre, je saurais au moins pourquoi.
Je fonçai à toute allure vers la salle de sport située à South L.A. C’était la seule salle de sport de la ville à organiser des matches de boxe illégaux où il était possible de parier. Je me faisais un max de thunes avec ce genre de petits paris alors il n’était pas question que j’arrête parce que j’avais soi-disant promis quelque chose à Charlène… Comment elle croit que je lui paye son foutu maquillage ? The Army résonnait à fond dans ma voiture. Ça faisait un moment que le groupe était inactif mais leur musique était intemporelle. Bordel, si seulement je pouvais trouver un groupe aussi doué que ne l’était The Army ! Seulement, j’ai l’impression que ce genre de groupes n’existe plus. A moins que ce ne soit moi qui sois trop exigent…
Quoi qu’il en soit, me voilà arrivé dans un de mes lieux favoris. L’entrée principale était fermée comme d’habitude, les matches se tenaient dans la grande cave de la salle. J’entrai par la porte de derrière où se tenait un « vigile ». Ouais, c’était plus un gros baraqué envoyé par la mafia qui organise ce genre de matches plutôt qu’un vrai vigile mais bon… Comme pass pour entrer, je lui offris mon petit sourire en coin. Il me laissa passer sans un mot. J’étais un habitué et un des plus gros parieurs donc je n’avais aucun besoin de justifier du pourquoi je suis ici.
Bordel, à l’intérieur c’était déjà l’ambiance. Les boxeurs habitués étaient déjà là, à se préparer avant de combattre. Les matches n’allaient pas commencer tout de suite mais ils étaient déjà concentré sur leur objectif du jour : casser la gueule à leurs adversaires. Les paris n’étaient fait que quelques minutes avant les matches alors j’avais bien le temps avant de décider qui j’allais soutenir aujourd’hui. En général, je pariais au feeling. J’avais l’œil pour savoir qui avait plus la rage de vaincre qu’une autre. Donc, avant tout ça, je déposais mon sac à côté d’un punching ball libre. Il y en avait un peu partout dans la salle. Normal, en somme… J’enlevai ma veste et enfilai mes mitaines de boxe. Mon petit punching ball, je ne vais faire qu’une bouchée de toi. Mais avant, préparons l’endroit ! J’ouvris une canette de bière, bus un petit coup et la déposai à côté de mon sac non loin de ma portée. Ma bière est la raison pour laquelle je n’enfilais jamais des gants. Quitte à parfois me faire mal aux mains.
Et c’était parti ! Je commençais à frapper et frapper encore. Mais attention, pas de n’importe quelle manière. Je frappais sur le rythme de Watch Me Explode de The Army en essayant de revisiter, à ma manière, le jeu de Sherman. L’objectif : attirer les filles et affiner ma technique !
Dernière édition par Howard Stone le Mer 9 Déc - 15:10, édité 1 fois
Amon Sørensen
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Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Sam 28 Nov - 17:32
Light The Fire
ft. Howard Stone
Je sentais que ça allait être une excellente soirée. Meilleure que la journée, en tout cas. Normal, j'étais tellement excité à l'idée de venir me battre ici ce soir que j'avais été intenable et de très mauvaise humeur toute la journée... J'étais en période d'essais chez L.A. People et évidemment, étant nouveau dans ce monde de vipères, j'en prenais pour mon grade. Et j'avais été à deux doigts d'en démonter un, et finalement, je m'étais contenté de le pousser. Fallait pas que je m'attire des problème ici... C'était déjà parce que j'avais été violent que j'étais si loin de la maison...
Bref, l'autre en avait de toute façon presque pissé dans son froc... Alors ç'aurait quand même été inutile de lui refaire le portrait.
Mais fallait que j'apprenne absolument à me contrôler avant de tuer à nouveau quelqu'un... Alors les match de ce soir, je les avais attendu comme un moment salvateur. J'allais donc enfin pouvoir me défouler. Frapper sur les sacs pour m'échauffer puis frapper sur des gars à armes égales.
J'étais en train de m'échauffer, justement, jouant d’esquives avec un autre boxeur que je devrai peut-être affronter réellement plus tard. Mais c'était un gars que j'appréciais, bien plus vieux que moi qui n'avait que 24 ans et avec beaucoup plus d'expérience. Il était de très bon conseil et il y avait des chances que si je tombais contre lui pour un match, j'allais perdre... Contrairement à moi, c'était un gars calme, pausé, qui savait réfléchir sans se laisser dominer par les montées d'adrénaline.
J'aurais voulu être comme ça, moi aussi. Mais j'étais trop impulsif et trop jeune... un jour, peut-être, je l'espérais, je pourrais être aussi calme et aussi fort mentalement. Et ce jour-là, peut-être, je pourrai rentrer au Danemark, affronter mon père et retrouver ma sœur.
Les parieurs commençaient à arriver et un brouhaha commença à gonfler, le son de leurs voix se mélangeant aux bruits des poings s'écrasant sur les punching-balls. Mon « mentor » me rappela à l'ordre.
-Concentre-toi sur moi. T'arrête pas et ralentis pas.
Je fis de mon mieux, mais mais mon cerveau qui avait passé 5 ans à trimer pour apprendre la foutue langue de ce pays avait tendance à essayer de vouloir comprendre toutes les conversations qui se déroulaient à proximité. En plus, il fallait que je trie les conversations en espagnol, celles en italiens que je ne pouvais de toute façon pas prétendre comprendre de celles en anglais.
PAF !
-Aw!
J'avais eu mal, mais au moins, j'étais de nouveau concentré sur mon adversaire. J'avais pas réussi à esquiver parce que je me déconcentrais. Et rien ne valait un bon rappel à l'ordre par la douleur.
J'étais déjà en sueur, mais sans être fatigué. On ne pouvait pas se permettre de se donner à mort avant que les matches ne commencent. Je continuai encore un peu, faisant abstraction de ce qui se passait autour de moi comme le vieux Jack me le conseillait. Et petit à petit, je trouvai un rythme naturel, sautillant de plus en plus facilement et régulièrement.
J'avais Watch Me Explode de The Army en tête. Et j'esquivais et sautillai en rythme.
Pourquoi j'avais cette chanson en tête, j'en savais rien, mais elle s'imposait à mon cerveau comme une évidence. Plus moyen que Jack me frôle, maintenant.
Arrivé au refrain de la chanson, je ne pus pas me retenir. Un léger sourire se dessina sur mon visage et en rythme, j'envoyai trois coup de poing qui atteignirent leur cible sans aucun problème.
Esquive. Esquive.
BOUM ! BOUM ! BOUM !
Visage, foie, visage.
Jack recula de deux pas, surpris, avant de se reprendre et d'afficher un sourire satisfait.
-Ok... Repos, petit gars... T'es prêt pour ce soir...
Satisfait moi aussi, je me laissai tomber sur un banc, essoufflé normalement pour l'effort que je venais de fournir.
-Ok... Merci, Jack...
Mon accent danois s'entendait super fort, mais la plupart du temps, on me prenait pour un allemand et non un danois...
Jack me désigna un gars qui frappait sur un sac.
-C'est ce gamin que tu dois remercier, pas moi...
Je fronçai les sourcils. Quoi ? Pourquoi lui ? Je savais que c'était un gros parieur et il était d'ailleurs plusieurs fois venu me voir le sourire aux lèvres après mes matches pour m'annoncer que je lui avait fait gagner le pactole... Puis il s'en allait toujours voir des filles et frimer à mort. J'avais rien contre ce type, c'était le genre de gars qui traînait ici, c'est tout. J'y avais jamais fait plus attention que ça.
Mais là, je voyais pas... Jusqu'à ce que je fasse un peu attention à la façon dont il boxait.
Ce n'était pas un boxeur... Ça se voyait à sa façon de faire, de se placer. Par contre, je compris en l'écoutant frapper. Il frappait le rythme de Watch Me Explode et c'était sur son rythme que j'avais calqué mes propres déplacements. En m'en rendant compte, mes yeux s'étaient écarquillés. Comment il arrivait à faire ça avec un punching-ball ???
Tout en prenant ma gourde d'eau, je me levai de mon banc et m'approchait du gars, dont, si je l'avais souvent croisé dans le coin, je ne connaissais pas le nom. Je bus un coup avant de m'adresser à lui.
-Salut... T'es un parieur, toi... Pas un boxeur...
Je souris.
-Et ça se voit...
Je bus encore un coup...
-Tu viens de bien m'aider par contre, en battant le rythme. J'ai pu mettre une raclée à ce mec-là.
Je désignai Jack qui s'était mis à parler avec d'autres boxeurs.
Je lui tendis ma main bandée pour combattre.
-Amon Sørensen... T'as déjà parié sur moi plusieurs fois, je crois... T'es musicien quand tu paries pas ?
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Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Dim 29 Nov - 12:36
Light The Fire!
ft. Amon Sørensen
Bordel, j’étais aussi bon que Sherman. Ça faisait trois mois que je bossais à fond sur cette chanson afin d’en apprendre toutes les difficultés. Le jeu de batterie de Sherman était bien plus complexe qu’il n’y paraissait mais j’étais assez doué pour comprendre, reproduire et remettre tout ce petit bordel à ma sauce.
J’avais mal aux jointures de ma main mais je continuais tout de même. Je ne pouvais pas arrêter avant que la chanson ne soit finie sinon ça allait me laisser sur ma faim. Je détestais ne pas finir une chanson ou quoi que ce soit qui me tient à cœur.
Pourtant, j’allais devoir trahir ma foutue promesse de finir ce foutu tube… Un gars, s’était approché de moi pour me causer. Je me retournais vers lui, posant ma main sur le punching ball pour le stabiliser. J’avais en face de moi Amon Sorensen, un boxeur. Il avait l’habitude de bien boxer, d’avoir cette foutue rage de vaincre et tout et tout. Je savais, à son regard, si c’était le bon jour pour parier sur lui ou non. Je connaissais son nom car, en tant que parieur, je me devais de connaitre tous ceux qui combattaient. Je connaissais leurs techniques à tous. Mais j’avais jamais vraiment adressé la parole à aucun d’entre eux sauf pour leur dire qu’ils m’ont fait gagner le pactole.
Le Nordique entama la conversation en concluant d’entrée que je n’étais pas boxeur et que ça se voyais. Un sourire en coin d’afficha sur mon visage et je haussai brièvement les sourcils. Bien vu… Il but un coup d’eau et je le regardais, toujours en souriant, sans relever sa remarque. Il continua à parler pendant que je me saisissais de ma bière. Le gars transpirait alors que moi, seuls quelques gouttes perlaient de mon visage.
Après sa remarque qui me rabaissait au simple rang de parieur, il me complimenta à sa manière. En battant le rythme comme je l’avais fait, je l’avais aidé à battre Jack. Tiens donc… Mon sourire s’élargit.
-Comme quoi, il ne faut pas forcément être boxeur pour savoir boxer.
Je bus un coup de bière. Il s’était sans doute calé sur mon rythme pour battre Jack. Watch Me Explode avait donc eu raison de ce vétéran de la boxe. Intéressant…
Le Nordique se présenta et je lui serrai la main. Il avait des bandes, il était déjà presque prêt à combattre. Moi, j’avais mes mitaines et on pouvait presque voir que mes doigts étaient rouges à cause de ce que je venais de leur faire subir.
-Howard Stone. Ouais, je parie sur toi quand ça vaut le coup. Si tu as battu Jack en entrainement, je devrais peut-être le faire aujourd’hui.
Je ne quittais pas mon sourire.
-Bien vu, je suis batteur 85% du temps. Tu as une bonne oreille. Pourquoi ? T'es musicien, toi aussi ?
Je ne quittais pas Amon du regard sauf, une fois, pour regarder les courbes d’une fille qui passait juste derrière lui.
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Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Dim 29 Nov - 16:23
Light The Fire
ft. Howard Stone
En regardant un peu mieux le gars, j'étais sérieusement en train de me demander quel âge il avait. J'imaginais qu'il devait avoir mon âge ou vraiment pas loin. Et sincèrement, il avait un bonne tête. C'était un petit frimeur, ok, mais il avait une bonne tête. Je sais pas... C'était peut-être à cause de son sourire ou de son regard joueur, style je prends rien au sérieux qui rendait son côté frimeur moins insupportable qu'il n'aurait pu l'être.
Et puis, il faisait un peu partie des meubles ici... Donc, quelque part, j'étais un peu habituer à lui, à le voir évoluer dans la salle, à le voir gentiment draguer et arriver chaque fois ou presque à ses fins. Mais jamais avant je n'avais remarqué son don pour le rythme qui était incroyable. Il avait fallu qu'il me fasse dominer Jack pour que je m'en rende compte. Et encore, c'était Jack qui avait repéré d'où était venue cette aide précieuse.
Et puis il y avait autre chose : j'en avais besoin. Pas pour moi, en fait, mais j'étais à la recherche d'un batteur et mon cerveau perdait rarement le nord. C'était Timmy, qui était désormais manager pour MTI qui avait besoin d'un batteur pour son groupe The Burning Fire. On avait été les voir ensemble plusieurs fois au Crazy Ginger et on était tombés d'accord pour dire que leur batteur était, ne mâchons pas nos mots, nul à chier.
Et c'était vraiment dommage parce que ça pouvait être un bon groupe, un groupe prometteur, même. En tant que fan de The Army, j'étais moins porté sur les paroles de leurs chansons qui, pour moi, étaient un peu trop optimistes... Mais bon, j'étais vraiment pas un optimiste et j'avais vraiment pas une vision toute rose de la vie en générale, mais d'après Timmy, la majorité des gens voyaient les choses de façon un peu plus positive. Pas que je trouvais que j'avais une vie de merde, au contraire, je trouvais que je me démerdais vraiment pas mal compte tenu de mon parcours. Ce n'était pas de ma vie que je me plaignais... Ce qui avait, c'était que j'étais méfiant à mort et que je trouvais qu'il y avait énormément d'imbéciles et de naïfs sur Terre...
Mais ça, c'est un autre problème... Ce qui importait, pour Timmy, c'était que ce groupe plaise au gens et qu'il se vende, peu importait ce qu'ils racontaient dans leurs chansons. Et j'adhérais à cette vision des choses.
Timmy avait finalement rencontré ce groupe, et leur avait proposé d'essayer de les faire signer chez MTI, de leur obtenir l'occasion de faire un premier album, voire même un deuxième si le premier remportait le succès escompté, et de s'arranger pour faire leur promotion. Tout ça, à une seule toute petite condition : ils devaient se trouver un meilleur batteur et virer celui qu'ils avaient actuellement, ami ou pas.
Ils avaient accepté cette condition... Comme quoi, l'appel du succès n'attend pas. Et ils étaient donc actuellement à la recherche d'un batteur à la hauteur du reste du groupe.
Et je pensais bien que j'en tenais un entre mes mains. Et il s'appelait Howard Stone.
Je souris...
-Avec un nom pareil, pas besoin de nom de scène...
En plus, il était petit, un teint légèrement hâlé, une bonne bouille, un sourire charmeur... Il serait même mauvais que ce serait le genre à attirer des groupies quand même. Les albums se vendraient juste parce qu'il y a sa photo dessus... Il disait qu'il devrait peut-être parié sur moi aujourd'hui. Je m'appuyai sur le punching-ball sur lequel il s’entraînait un peu plus tôt, soulignant sans le vouloir notre différence de taille...
-Hésite pas... C'est mon jour de chance.
Il m'annonça qu'il était batteur 85% du temps. Je pris un air perplexe et, tout en suivant son regard, je répondis à sa question...
-Je suis... Heu... Je bosse chez L.A. People, à l'essai. Je voudrais être journaliste... Mais c'est pas gagné...
… en regardant ce qu'il regardait, c'est à dire une magnifique jeune femme en robe de soirée. Et comme on était hyper discrets, elle ne mis pas longtemps à croiser nos regards et à sourire... Enfin... A bien y regarder, je pense que c'est à Howard qu'elle souriait, m'ignorant complètement. Ça me suffit pour me retourner vers lui...
-Et les 15 autres pourcents ? Tu fais quoi les 15 autres pourcents ? Que parier ?
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Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Lun 30 Nov - 18:27
Light The Fire!
ft. Amon Sørensen
Le punching ball n’avait plus aucun intérêt depuis qu’Amon Sørensen était venu à ma rencontre. Ma bière en avait beaucoup plus. Entre chacune de mes phrases, je buvais une gorgée imitant ainsi le Nordique qui, lui, buvait de l’eau. Tout dans notre accoutrement montrait que lui était un boxeur et moi un parieur. Absolument tout. Le cliché était parfait.
Au-delà de ces simples stéréotypes, Amon avait remarqué le batteur qu’il y avait en moi. Il avait même utilisé mon rythme pour battre le vieux Jack. Evidemment, tant de compliments ne pouvaient que me faire sourire. Il en rajouta encore un de plus en disant qu’avec un nom comme le mien, pas besoin de nom de scène.
-Cool ! Ça me fera du travail en moins !
Cette phrase exprimait ma volonté d’arriver au top du mon très fermé des stars ou, du moins, exprimait ma volonté de trouver un groupe digne de ce nom.
Mais revenons à Amon. J’avais déjà parié sur ce type plusieurs fois. Il m’arrivait de ne pas le faire quand je le trouvais mou ou que son adversaire était hors de sa portée. Comme je l’ai dit, je parie au feeling et aujourd’hui il allait en faveur de Nordique vu qu’il venait de me certifié avoir vaincu le vieux Jack. Il confirma que je devais le faire. Je souris plus largement alors qu’Amon s’appuyant sur le punching ball. Ce mec était vachement grand… Ils étaient peut-être tous de cette taille-là dans son pays ? D’ailleurs il venait d’où ? Allemagne ? Norvège ? Suède ? Aucune idée…
-Je retiens !
On en revint à moi. Ouais, j’étais batteur et ça me prenait beaucoup de temps de l’être. A 7 ans, j’avais décrété que j’étais né pour faire de la batterie. Et depuis, je m’étais entrainer pour être le meilleur. Ça commençait tout doucement à porter ces fruits sauf que… Stop ! Arrêt dans l’histoire ! Une fille passa pas très loin de nous et je la scannais du regard. J’en étais où ? Je sais plus. Bon, Amon, lui, n’était pas musicien, il était à l’essai chez L.A.People en vue de devenir journaliste. Bordel, c’était classe ça, écrire les frasques des stars ça devait être relax comme boulot.
-La classe ! Ça doit pas être dur pourtant comme métier… Il faut juste trouver le petit truc qui fait que tu vends mieux ta merde que les autres.
Je lisais L.A.People et j’adorais ça. Mais fallait avouer que les trois quart des articles étaient exagéré et c’est ça qui était drôle. Je disais ça en regardant toujours la jeune femme. Bordel, elle était vraiment jolie celle-là. Mon scan était formel ! Amon finit par la regarder aussi et elle me sourit. Je lui renvoyai mon plus beau sourire charmeur avant de reposer mon regarde sur Amon qui avait déjà lâché la fille du regard. Il me questionna à nouveau. Je pris un air sérieux.
-Les 15 autres pourcent ? Je vis dans un monastère pas loin de L.A. en communauté avec des moines et je prie.
Moment de pause avant que je ne retrouve mon air désinvolte.
-Je déconne… Je parie, je collectionne des armes et je drague…
5+5+5 = 15. C’était un peu réducteur parce que je ne faisais pas que parier, je jouais à plein d’autres jeux d’argent.
-Je suis donc ce qu’on appelle un gars occupé.
Je souris de plus belle.
-Et toi c’est 50% L.A.People et 50% petage de gueule ? Ou bien je me trompe dans les chiffres.
Réduisons-nous à des pourcents, c’est tellement plus simple.
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Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Mer 2 Déc - 12:49
Light The Fire
ft. Howard Stone
Un tel frimeur ne pouvait vouloir qu'une chose : être connu, devenir une star et... gagner un tas de thunes. C'était probablement pour ça qu'il paraît d'ailleurs. Il cherchait à gagner des thunes sans faire trop d'effort hormis se montrer à gauche et à droite, côtoyer des mafiosi qui traînaient dans le coin, draguer leurs filles... Il me le confirma quand il parla de travail en moins vu que son nom sonnait bien. Ça me fit sourire.
Mais c'était une vie bien dangereuse, ça... Une vie que je me contentait d'effleurer en participant à ces matches illégaux. Mais je ne faisais que boxer, empocher un peu de cash extra et me tailler d'ici pour ne pas être trop impliqué. La justice, je connaissais, j'avais donné, et elle est bel et bien aveugle. Tellement aveugle qu'elle est incapable de connecter A avec B et de saisir comment on peut parfois en arriver à des situations extrêmes sans le vouloir, par la force des choses.
Il me renvoyait mes questions et je décidai de lui répondre. J'avais vraiment rien à cacher sur ce que je faisais maintenant, de toute façon. De toute façon, c'était pas encore très glorieux. Un peu comme ce Howard, je voulais gravir les échelons, mais je n'avais pas réellement de talent, si ce n'était que mon père, ma sœur et ensuite Timmy m'avaient appris à aller chercher ce qu'il y avait de plus mauvais ou malsain chez les gens afin de retourner ça contre eux. Ah, et autre chose aussi : ils m'avaient appris à mentir.
Mais contrairement à Howard, tous ces talents, je les avais acquis avec le temps et difficilement, comme une autre façon de me protéger qu'avec mes poings, qui m'avaient envoyé au tribunal pour mineur pour meurtre. Mais je n'étais en réalité ni un menteur, ni un manipulateur né. Je m'étais juste adapté.
Howard affirmait que ça ne devait pas être très difficile de travailler chez L.A. People. Je ne le pris pas mal. Vu de l'extérieur, ce n'était pas vraiment le magazine le plus sérieux de L.A., ni le plus apprécié ou le mieux réputé... Mais c'était celui qui avait le plus de lecteurs malgré ça... Comme quoi, les gens sont de foutus hypocrites. Et qui dit grand public dit popularité et qui dit popularité dit pouvoir. Et c'était ce que Timmy et moi, on s'était promis de faire : prendre le pouvoir à L.A., sans que personne ne s'en rende compte. Lui, via une maison de disque, moi, via les médias.
On était tous les deux au bon endroit à l'heure qu'il était. Restait à placer nos pions convenablement et à avancer.
Je m'adressai à Howard, à mon premier pion important, peut-être, alors que j'étais toujours appuyé sur son punching-ball.
-C'est pas le métier le plus compliqué du monde, en effet...
Bien que pour moi, ouais. J'avais trimé pour avoir mon foutu diplôme que je n'aurais jamais eu sans l'aide de Timmy. Et encore maintenant, j'avais du mal à écrire en anglais sans faire des fautes d'orthographe.
Mon sourire s'agrandit, mais ce n'était pas vraiment un sourire franc. Je baissai les yeux. Dans mon esprit, j'étais à nouveau dans les bureaux de L.A. People... Et les autres journalistes n'étaient pas prêts à me laisser ne fusse qu'une petite place dans leur monde.
Mon poing s'ouvrait et se fermait, sans que je m'en rende compte.
-Faut juste se faire sa place... Et faut que je sache qui il faut tuer pour ça. C'est un monde de vipère. Pour percer, faut être le pire.
J'avais dit ça sur le ton de l'humour... Mais j'étais pas sûr de rigoler tant que ça.
-Paraît que la merde ne se hiérarchise pas... Ben chez L.A. People, si.
Quand je revint à Howard et à ses occupation, à savoir ce qu'il faisait les 15 autre pourcents du temps, le batteur sortit un truc qui me fit vraiment rigoler. Le gars, malgré qu'il était très sûr de lui et qu'il frimait à mort ne me faisait pas mauvaise impression. Au contraire. Et la raison était très simple : il ne se prenait pas au sérieux. Il semblait ne pas en avoir besoin, preuve qu'il était réellement sûr de lui et relax.
J'aurais rêvé de pouvoir avoir la même aisance... Mais c'était loin d'être le cas.
Soit... Il finit quand même par me donner une autre réponse qui avait l'air plus proche de la vérité. Même si je pris un air légèrement surpris quand il annonça qu'il collectionnait les armes. Décidément, il aimait ce qui était dangereux. Les paris, les armes et les femmes. Qui peut me dire ce qui est safe là-dedans ?
-T'aimes vivre dangereusement, quoi...
Il me retourna encore une fois ma question. Je haussai les épaules.
-100% pétage de gueule... 50% physique, 50% psychologique...
On pouvait résumer ça comme ça... J'achevai ma gourde. Il allait falloir que je la remplisse avant mon premier combat.
-The Burning Fire, tu connais?
Le groupe n'était pas forcément connu, mais par contre, ils tournaient pas mal dans les clubs de L.A. et vu la vie que Howard semblait mener, il se pouvait qu'il es connaisse.
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Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Mer 2 Déc - 21:32
Light The Fire!
ft. Amon Sørensen
J’avais en face de moi un journaliste à l’aube de sa carrière. Il travaillait pour un torchon bourré de conneries mais un torchon bourré de conneries que je ne pouvais m’empêcher de lire de A à Z tellement ça me faisait marrer. J’étais, d’ailleurs, pas le seul lecteur de L.A.People dans cette ville. Je suis sûr que chaque habitant avait au moins une fois dans sa vie feuilleté ce ramassis de conneries rien que pour rire un bon coup de la vie « misérable » de ces pauvres petites stars. Amon avait donc parié sur le bon cheval en s’engageant sur cette voie-là parce que c’était certain que le magazine n’allait pas faire faillite de sitôt.
Mais bon, pour moi c’était pas vraiment le métier le plus complexe du monde, il suffisait que l’histoire qu’Amon racontait soit assez drôle ou choquante et le tour était joué. Agrémenté d’une petite photo compromettante et l’affaire était dans le sac. Il confirma, d’ailleurs, mon sentiment avant de baisser les yeux et d’afficher un sourire pour ajouter que le plus dur restait à faire ça place. Pour lui c’était comme une véritable guerre où il y avait des meurtres et tout et tout. Je levai un sourcil sans arrêter de sourire parce que lui-même parlait sur le ton de l’humour.
-Le pire… Ou le meilleur… Tout est relatif…
Jouez à trouver le sale optimiste et le sale pessimisme. Pour ma part, ma quête de gloire et de tous ses trucs remplis de paillettes était freinée par le manque de talent ou de motivation de mes congénères musiciens… Et il y avait rien de plus frustrant…
Amon continua à me parler de son métier… Pour lui, la merde ça ne se hiérarchise pas…. Exception faite chez L.A.People. Je rigolai tellement c’était bien dit.
On en revint au 15% qui restait. Et si mon histoire de moine qui vit en retraite et qui prie avait fait rire Amon (à défaut de me croire), elle n’en était pas moins totalement fausse. Me fallut pas longtemps avant de lui lâcher la bonne version qui était beaucoup plus intéressante. Son regard un rien surpris ne faisait que renforcer mon petit sourire qui faisait tout mon charme. Et ce que mes passe-temps l’inspiraient c’était que j’aimais vivre dangereusement. Je haussais les épaules en souriant.
-On peut dire ça comme ça. Ce qui n’est pas dangereux est vite lassant…
Il y avait quelque chose d’excitant dans le fait de parier, tout comme il y avait quelque chose d’excitant dans le fait de collectionner des armes et cette chose excitante c’était le risque. Je flirtais avec les limites en touchant du bout des doigts le monde de la mafia et d’autres trucs illégaux, et je flirtais avec les limites quand je collectionnais des armes que je ne prenais même pas la peine d’enregistrer… Et c’était cool ! Par contre, pas besoin de préciser ce que je trouve d’excitant chez les femmes… Ni ce qu’il y a de dangereux chez elles…
Je retournais encore une fois la question à Amon. Et sa réponse me fit sourire. Ce gars voyait tout comme un éternel combat. Bordel, ça devait être épuisant… Mais j’admirais ça dans un sens… Et j’admirais son sens de la réplique aussi. Il était doué…
-T’aurais dû garder un petit pourcent pour une fille ou l’autre…
Manière de décompresser un peu.
Amon avait fini de boire sa gourde d’eau tout comme j’en avais fini de ma bière. Je serrai dans ma main ma canette vide. Mais c’est pas parce qu’on avait fini de boire que notre conversation était terminée pour autant. En fait, tout commençais à peine à devenir intéressant. Amon me demanda si je connaissais The Burning Fire. Et ouais, je les connaissais. C’était un groupe de pote qui se produisait de temps en temps au Crazy Ginger entre autre. Je traine souvent dans les bars à la recherche d’un groupe digne de nom et The Burning Fire m’avait plusieurs fois tapé dans l’œil. Seulement, Angela, une barmaid du Ginger m’avait plusieurs fois déclaré que c’était une bande de pote soudé et qu’elle n’avait jamais vu un groupe aussi bien s’entendre qu’eux… C’était dommage parce que…
-Leur batteur est à chier…
Une manière pour moi de dire à Amon que je connaissais bien ce groupe. Enfin par bien, je ne voulais pas dire personnellement. Je n’avais fait que les voir quelques fois en concert mais leur batteur était tellement à chier que je n’écoutais jamais jusqu’au bout. Je préférais finir la soirée chez un(e) pote ou l’autre plutôt que d’écouter ce type qui avait la coordination d’un manchot. Bordel, je plaignais sa pauvre batterie.
Où il voulait en venir avec The Burning Fire, je n’en savais rien… En tout cas, plus intéressant encore était sa seconde question. Je pris tout d’un coup un air intéressé, limite avide…
-Qui ne voudrait pas l’être, hein ? Bien sûr que je le veux…
Je n’avais jamais caché à personne mon envie d’être célèbre. Ça m’obsédait d’ailleurs depuis plusieurs années sans que je trouve un bon groupe pour le devenir. Je n’avais jamais douté en mes capacités mais un bon batteur n’était rien sans un groupe. Et c’était bien ça le malheur…
-Pourquoi ? Un gars comme toi a un moyen de rendre un gars comme moi célèbre ?
Parce qu’il faut remettre en contexte, hein… On était dans une salle où se tenait des matches de boxe illégaux. J’étais un parieur, lui un boxeur… J’étais un batteur sans groupe et lui un débutant chez L.A.People… La gloire elle n’était pas toute proche… Alors, son potentiel petit secret pour l’avoir, ça puait un peu l’arnaque… Mais bon, ça m’empêchait pas de sourire et d’attendre de voir où voulait en venir Amon.
Who Am I? Age: 35 Date de naissance: 14/06/51 Localisation: Downtown Birth place: København, Danemark Je suis: fouineur Song: Me Against The World - Simple Plan
Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Ven 4 Déc - 17:47
Light The Fire
ft. Howard Stone
Je souris. Là où je voyais le verre à moitié vide, Howard le voyait à moitié plein. Là où je me voyais devenir la pire merde du monde pour avancer, lui disait qu'à contrario, ça pourrait vouloir dire être le meilleur. Les faits ne changeaient rien. Seule changeait la façon dont on les percevait. Un peu comme la divergence de vue entre le tribunal et moi concernant cet enfoiré que j'avais battu à mort. Pour moi, j'avais fait quelque chose qui devait être fait (pas tuer, mais défendre cette jeune fille qui avait failli se faire violer) tandis que pour les jurés, ben... J'étais qu'un type violent au vu de mes antécédents qui, cette fois-ci, avait été trop loin.
Évidemment, sans avoir toutes les pièces du puzzle, c'était pas évident. Et pour ça, je pouvais remercier Karen Felberbaum... Celle-là allait passer un mauvais quart d'heure, si Freiya lui tombait dessus...
Bref, j'aimais sa façon de penser, et sa façon de vivre aussi, dans un certain sens. Même si ça me semblait beaucoup trop dangereux... En même temps, Howard frôlait le danger, mais il ne s'était peut-être jamais fait prendre, ou pas pour grand chose. Moi, j'étais sous le coup d'un mandat d'arrêt international vu que j'avais fuis avant de devoir finir en taule. Et rien qu'en venant ici, je prenais le risque d'être remballé au Danemark s'il y avait une descente de flics, et pas pour y retrouver ma petite sœur...
Howard affirmait que j'aurais dû garder un peu de place pour une fille... Ouais, ça aussi était un problème. J'avais eu des relations depuis que j'étais arrivé aux U.S.A, bien sûr (et heureusement), mais jamais longues et toujours sans grande conviction... Je n'osais rien construire ici, je n'osais pas m'impliquer dans une relation de peur de m'attacher. On savait jamais... Si jamais un jour, j'avais l'occasion de rentrer chez moi, j'hésiterais pas et je plaquerais tout. Mais tout plaquer avec des gosses et une épouse, ça devient beaucoup plus complexe. Alors pour toute réponse, j'avais haussé les épaules et regardé ailleurs. La solitude me pesait parfois, c'était clair...
Bref, tout ça pour dire que le courant passait bien entre nous. Mais en plus, et surtout, Howard semblait avoir un talent qui m'intéressait, qui intéressait mon ami. Je ne serait jamais venu vers Howard si je ne pouvais pas en tirer profit. J'avais été élevé dans cette idée et Timmy fonctionnait également comme ça.
Alors j'en vins au fait. Et je n'eus pas à lui poser la question deux fois. Évidemment que Howard voulait devenir célèbre. Il n'essayerait pas d'être riche en pariant, sinon. Qui ne voulait pas être célèbre ? D'après lui, ça n'existait pas... Moi, j'avais déjà été célèbre au Danemark et ça n'avait rien eu de marrant de voir ma tronche et mes mains menottées dans les journaux. Je préférais travailler dans l'ombre et avoir ma part de pouvoir quand même.
Je retrouvai mon sourire et rigolai même devant l'enthousiasme d'Howard. Mais suivit une remarque marquant sa perplexité, mais pas assez pour me déstabiliser. Parce que je savais très bien ce que je faisais.
-Qui sait ? J'ai un ami qui est manager chez MTI, Timmy Evans, un anglais.
Mon sourire s'élargit.
-Tu as raison, leur batteur était à chier. Du coup, Timmy a fait en sorte que la place soit libre et ils recrutent.
Je désignai le punching-ball.
-Montre-leur ce que tu m'as montré ce soir à l'audition, je m'occuperai de glisser un mot pour toi auprès de Timmy. Lui s'occupera ensuite de MTI et moi, je m'occupe de faire en sorte que vos tronches apparaissent dans la presse...
Je n'avais encore jamais eu une occasion pareille, l'occasion de placer aussi bien quelques pions. L'occasion de tester dans le monde réel la puissance de notre alliance à Timmy et moi.
Je réalisais seulement maintenant qu'on entrait dans les choses sérieuses.
Who Am I? Age: 37 ans Date de naissance: 4 décembre 1948 Localisation: Chez moi avec mes enfants et David Birth place: L'Eastside de L.A. Je suis: un menteur, il parait... Song: In The Shadow - The Rasmus
Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Sam 5 Déc - 12:04
Light The Fire!
ft. Amon Sørensen
Même pas un petit pourcent pour les filles ? Amon avait simplement haussé les épaules et évité mon regard. Semblait que le sujet soit un rien problématique pour lui mais comme je ne connaissais rien de ce type à part ce qu’il venait de me dire, je ne pouvais pas mettre le doigt sur ce qu’il n’allait pas. Puis, après tout… C’était pas forcément mon problème…
Donc passons le sujet des filles, de toute façon, le Nordique tourna sa conversation vers la musique qui était aussi intéressant que de parler de femme (voir même plus). Je commençais à bien aimer ce gars, et au fur et à mesure des minutes, il devenait pour moi plus que de la chair à pari. Il parla de The Burning Fire que je connaissais comme étant un groupe soudé avec un batteur qui avait autant le rythme dans la peau qu’une tortue à l’agonie. Ce groupe faisait un peu pitié, en fait… C’était du gâchis pour moi de voir des talents pareil trainer derrière eux un boulet comme leur batteur.
Mais très vite, The Burning Fire n’eut plus vraiment d’importance quand Amon me demanda si j’avais envie d’être célèbre. Bien sûr que je voulais être célèbre ! Bien sûr que je voulais voir ma tronche dans tous les magazines ! Qui ne le voudrait pas ? La célébrité ouvrait des portes vers le paradis, pour moi. Par mes expressions, je montrai à Amon mon enthousiasme… Puis, mon scepticisme quant aux capacités d’Amon de pouvoir me faire atteindre ce rêve-là. Scepticisme qui se transforma rapidement en intérêt quand il me parla de son ami manager. -Timmy Evans…
J’avais dit ça un peu songeur. Je ne connaissais aucune personne répondant au nom de Timmy Evans… Niveau managers je connaissais surtout Ricci… Et il était chez BSC. Mais un manager reste un manager, non ? Alors je laissais Amon continuer à causer. Il revint sur The Burning Fire et leur batteur manchot qu’ils avaient fini par viré à la demande du manager anglais. Libre ! Recrute ! Deux mots qui avaient suffi à faire réapparaitre mon sourire enthousiaste. Amon souhaitait que je me pointe à l’audition pour faire ce que j’avais fait aujourd’hui avec un simple punching ball et, lui, il s’occupera de glisser un mot à son pote. Cette perspective était… Plus qu’intéressante. Peut-être que mon problème de groupe allait pouvoir se régler et bien plus vite que je ne l’avais imaginé.
-Je m’y présenterai… Est-ce que je dois amener un punching ball ou il sera fourni par MTI ?
Je souris un peu plus. Désinvolture ou frime ? Un peu des deux. En tout cas, j’étais quasi convaincu de pouvoir facilement m’imposer dans cette audition. Quand je vois le niveau de leur ancien batteur, ça sera du gâteau. -Je déconne. J’amènerai Aria, elle a une grosse caisse.
Aria c’était ma batterie préférée. Elle était celle qui mettait le plus en valeur mon talent. En tout cas, il n'était pas vraiment question que j'utilise la batterie d'un autre.
En tout cas, Amon était déterminé à aider son ami et à, en même temps, profité de la montée du groupe de ce dernier. Chacun y trouvait son compte dans l’histoire ce qui n’était pas plus mal.
-Dis-moi… Ce Timmy Evans, il travaille depuis longtemps chez MTI ?
Je disais ça parce que je n’avais jamais entendu parler de lui et, vu l’âge d’Amon, qui ne devait pas être très éloigné du mien, son ami ne devait pas être trop vieux non plus. A moins que… On ne sait jamais…
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Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Lun 7 Déc - 20:15
Light The Fire
ft. Howard Stone
Convaincre Howard n'avait rien eu d'une mission impossible. Il était à la recherche d'un groupe, nous étions à la recherche d'un batteur et, dans l'histoire, tout le monde allait gagner sa petite part de gloire. Alors le pari n'était pas vraiment risqué, parce qu'aucun de nous n'avait quelque chose à perdre vu qu'on était encore personne, vu qu'on était nulle part... Et vu qu'on était jeunes.
Je ne voyais vraiment rien de négatif dans notre situation actuelle. On était tous trop bien placé. Tout résidait dans la capacité de Howard a convaincre The Burning Fire et de la mienne à valorisé le parieur-buveur-dragueur au yeux du sérieux Timmy Evans. Rien de fort compliqué non plus.
Howard avait prononcé le nom de mon ami, probablement pour essayer de le resituer. Ce qu'il n'arriverait pas à faire, je le savais bien, car le nom de Timmy n'était pas encore connu. Mais c'était quelque chose qui ne saurait tarder si Howard était à la hauteur du reste du groupe. Après, le reste, ce serait mon job : mettre The Burning Fire en avant.
Je ne précisai pas que Timmy n'était pas encore un manager reconnu. Mais je n'avais pas menti pour autant à Howard. L'anglais était bel et bien manager chez MTI. Et mon sourire s'agrandit quand Howard annonça qu'il se présenterait à l'audition. Nickel ! Je me redressai, foutant enfin la paix au punching-ball sur lequel j'étais appuyé depuis le début de notre conversation et frappai mes deux mains bandées et talquées ensemble, provoquant un petit nuage blanc de victoire. Je rigolai avec lui concernant son trait d'humour quant à savoir s'il devait prendre le punching-ball avec...
-Non, t'inquiète, y aura ce qu'il faut...
J'eus un regard complice pour le batteur quand il affirma malgré tout qu'il allait emmené Aria. Sauf qu'il ne parlait pas d'une jeune femme comme je l'avait pensé dans un premier temps. C'était de sa batterie qu'il parlait. Et ça ne m'étonnait qu'à moitié que celle-ci porte un nom de femme... Je hochai la tête, satisfait.
Puis, Howard me demanda depuis combien de temps mon meilleur ami travaillait chez MTI. Je ne me démontai pas, je ne cillai même pas, alors que la question aurait pu me faire peur. Mais ce n'était pas le cas.
-Pas longtemps.
La réponse que je venais de donner à Howard augmentait le pseudo « risque » d'échec. Cependant, Howard m'avait déjà affirmé qu'il se présenterait à l'audition. Ce n'était certainement pas maintenant que le gars allait changer d'avis. Mais surtout, je le savais à cause du peu qu'il m'avait dit de son mode de vie. Ce n'était pas marrant s'il n'y avait pas un minimum d'adrénaline à aller chercher.
Je le regardai dans les yeux. Le regard de mon père y transparu pendant une seconde, un regard froid qui respirait la confiance.
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Sujet: Re: Light The Fire (1975)[PV Amon][Terminé] Mer 9 Déc - 15:09
Light The Fire!
ft. Amon Sørensen
Si j’allais me pointer à cette audition ? Bien sûr et plutôt deux fois qu’une. Je n’avais pas laissé le moindre petit doute plané là-dessus. Ça aurait été con de pas tenté le coup car, hormis leur ancien batteur, The Burning Fire avait beaucoup de talent et j’aimais leur musique. Amon, content que j’accepte, se décolla du punching ball pour frapper dedans. Comme pour marquer le deal d’une fumée de talc. Je fis de l’humour sur le matériel à apporter même si, dans le fond, je pensais vraiment pouvoir réussir l’audition avec uniquement un punching ball. Amon rigola confirmant qu’il y aura ce qu’il faut. Non, pas besoin… J’amènerai Aria… Je ne voulais pas utilisé une autre batterie qu’elle ! Et la satisfaction que je lisais dans les gestes d’Amon me suffit à me faire penser qu’il avait compris. Toutes les femmes du monde ne valaient pas ma chère batterie !
Restait à lever un mystère et celui-ci portait sur l’ancienneté de manager anglais dont Amon essayait de me chanter les louanges d’une manière subtile. J’avais jamais entendu parler d’un quelconque Timmy Evans. Et, même si les managers, à l’exception de Ricci, n’étaient pas forcément des stars, il n’en restait pas moins que certains noms étaient plus connus que d’autres en fonction des groupes dont ils ont ou avaient la charge. Or, Timmy Evans ne me disait absolument rien… Je regardais intensément le Nordique qui m’avoua que son pote ne travaillait pas pour MTI depuis longtemps. Un sourire en coin apparu sur mon visage. Tout ça signifiait deux choses :
1. Se faire connaitre allait être moins facile que si notre manager s’était appelé Daniele Ricci 2. Les risques de se planter par manque d’expérience du manager étaient élevés.
Hmm… Un homme censé aurait réfléchis à deux fois avant de signer à deux mains avec l’Anglais. Mais, les hommes censés ont souvent des vies ennuyeuses… Et, de toute façon, je n’en étais pas un. Et, au lieu que la révélation d’Amon sur son ami me rebute, elle renforça encore plus mon envie de sauter à pieds joints dans l’aventure. Nos regards, à Amon et à moi se croisèrent et, avant que je dise que tout le risque qu’il y avait derrière le manque d’expérience de Timmy Evans rendait tout ça encore plus cool, le regard du Nordique devint froid et confiant pendant une seconde. Comme s’il savait que tout était déjà dans la poche. A ma grande surprise, il déclara que j’allais prendre le risque. Je souris, levant brièvement les sourcils.