1h00 du matin, la soirée commençait a devenir interressante...

April était venue au Dizzy Wahrol avec une idée en tête, mettre le feu a ce lieu, elle avait mis le paquet ! Elle était au milieu de la piste de danse, et elle aurait pu avoir un panneau lumineux au dessus d'elle qui dirait "Laissez tombez les filles, c'est moi la reine de la soirée !", tout en elle criait "Regardez moi !" , elle faisait le plein d'égo, elle avait quelques traces de coke dans les narines, et s'éclatait sur la piste de danse dans une tenue... Scandaleuse n'est pas le terme adéquate...


Elle balayait la piste de danse du regard, elle attirait les regards, se faisait siffler, et répondait par des sourire, et écrasait les autres filles qui voudrait venir lui faire de l'ombre, mais c'était un peu trop facile. Il n'y avait pas eu de véritable concurrence...

Elle sentait la musique , les basses, faire vibrer son corps, son cœur battait a tout rompre, la coke lui donnant une énergie et un entrain dont elle n'avait pas besoin en temps normale, là, elle était déchainée, au milieu d'un groupe de mec qui l'encourageaient a se lâcher encore plus...


Son corps perlait de sueur, et des mèches de cheveux commençaient a coller a son front, elle se laissait submerger par tout ça, elle sourit a un des garçons, lui faisait le signe d'aller lui chercher un verre, et il y alla ! Elle ne voulait pas quitter la piste de danse, et n'avait de toute façon pas envie de payer ses verre !

Il n'y avait pas de place pour danser, pas de place pour bouger, pas de place pour faire rentrer plus de gens et pourtant les videur continuaient de bourrer la boîte le plus possible. En terme de sécurité, c'était n'importe quoi, et au moindre souci, ca serait la cata... Mais moi, je m'en foutais complètement. On se fout de tout quand on s'éclate !

Sur la piste de danse, c'était scandaleux, j'étais entourée de garçons, dansant en me déhanchant dans ma "robe", sentant des mains , des corps qui se frottaient , même s'ils n'avaient pas fait exprès, il y avait trop de monde pour que ça n'arrive pas.

Je remarquais néanmoins au bout d'un moment, qu'il y avait un autre "pole d'attraction" sur la piste... Une petite nana a peine plus couverte que moi faisait sensation, et comme il y avait une place limitée autour de moi, forcément, ceux qui voulaient en profiter sans pouvoir se tournais vers elle...

Il faut dire qu'elle avait l'air de savoir y faire, un peu plus vieille que moi, plus expérimentée... Elle avait l'air aussi perchée... En la voyant, j'étais partagée, entre la jalousie, et l'envie de la connaitre, pour qu'elle m'apprenne tout ce que j'ignorais encore ! Comme avec une grande sœur qui a toujours une longueurs d'avance...

Moi je n'avais pas de problème d'argent, avec mon travail, et je sortais un cachet d'ecstasy de mon soutiens gorge, avant de le gober, le faisant glisser avec une rasade de bière...

15 minutes plus tard, je transpirais, je me sentais tellement bien... Une énergie de dingue et un sentiment d'amour universel m'envahissait... J'avais envie de toucher et d'être touchée, pas forcément de sexe, mais de contact, de câlin... Et je jetais de plus en plus des regards vers cette inconnue, me comparant, mais cherchant aussi a savoir ce qu'elle pensait de moi, si elle m'avait trouvée a la hauteur d'elle, ou si elle s'en foutait complétement !

J'étais encore dan sune phase ou j'avais besoin de savoir qui j'étais et ou je me comparais enormement...

Je regardais la nana arriver, complétement raide, et dans un état d'esprit de compétition pour le fun. Elle savait qu'en nous mesurant l'une a l'autre, nous en sortirions toutes les deux gagnantes, car les garçons adoreraient nous voir faire monter la température toujours plus haut.

Je venais moi aussi vers elle, en mordillant légèrement mon indexe, l'air faussement innocente... Le tout en roulant des fesses...

Nous étions au milieu d'un cercle compacte de mecs aussi raides que nous, excités par la musique, la chaleur, et nos attitude et tenues suggestives.

Maintenant que j'y repensais, ma robe faisait franchement pute ! La lucidité de la drogue, un éternel mystère !

Je dansais toujours plus sensuellement, en me rapprochant d'elle, sentant ma robe , déjà si courte et trouée, remonter très légèrement sur mes fesses, je la retenais juste assez pour qu'on devine ce que je ne pouvais cacher...

Lorsque je fut collée a elle, je sortais un autre cachet d'extasy, et le posais sur le bout de ma langue, avec un regard joueur, comme pour la mettre au défi de venir l'y chercher, il était pour elle, mais il fallait qu'elle m'embrasse devant tout le monde !

Les mecs poussaient des rires et des "putain !!!" tellement ils n'en revenaient pas, se rapprochant de nous, le cercle devenant de plus en plus serré et étouffant autour du point centrale que nous formions a ce moment la...

Je recommençais a sentir des mains baladeuse, certaine me poussaient un peu pour me coller a la fille, et d'autre me pelotaient allègrement les fesses, mais je n'y prêtais pas attention, puisque j'étais entièrement concentrée sur elle.

Elle était aussi rock'n'roll que moi ! Jusqu'à présent, j'avais rencontrée beaucoup de garçons qui savaient faire la fête, qui s'en foutaient de tout, qui vivaient l'instant présent, sans se soucier du lendemain, brulant leurs vies par les deux bouts. J'avais couchée avec pas mal d'entre eux, parce qu'il y avait toujours un moment dans la soirée ou ca dérapait un peu, les garçons on souvent un moment ou il se mettent a penser avec leurs queue, et moi j'avais souvent envie de voir ce que la vie m'apporterais si je me laissais glisser , portée par elle comme un fleuve, et tant pis pour les barrages, ou les chutes...

Elle vint prendre la pilule sur ma langue, et je lui rendis son baisé en riant, la drogue était bonne, beaucoup de MDMA, peu d’amphétamine... La drogue de l'amour, je me sentais connectée a elle comme jamais a personne d'autre, j'avais envie de danser, de contact, et de partager la joie immense que la drogue déversait par marmite dans mon cerveau...

Je ne la lâchait pas des yeux en dansant collée a elle... J'avais trouvée une fille comme moi, une partenaire de jeu, moi qui me croyais seule, a foncer a travers l'espace comme une comète, attendant de percuter une planète, il y avait une comète, qui comme moi, foncait a travers l'univers sans se soucier de la suite...

Je lui criais pour couvrir la musique.

Je m’appele April Summers !!! Peut être que tu a déjà entendue parlé de moi !!! J'étais la bassiste des Fox !!! Et toi t'es qui ?!

Je ne racontais pas ma vie comme ca d'habitude, mais j'avais un besoin irrépressible de communication !

Elle avait peut être entendue parlée de moi, les Fox avait une réputation de groupe prometteur qui avait explosée en plein ciel, et moi, entre le fait que j'étais facilement repérable, et qu'il paraissait que j'avais couchée avec Howard Stone et Daniele Ricci, et comme le téléphone arabe grossis tout, en même temps de surcroit , en compagnie d'un homme politique en vue... J'avais un peu une réputation sulfureuse dans le milieu. Les ragots, toujours plus gros, toujours plus haut.

Ceci dis, vu l'état dans lequel j'étais, et la facon que j'avais de laisser n'importe qui me toucher les fesses en dansant, il devait y avoir une part de vrai. Je ne voulais pas être une groupie, je voulais qu'on se rappel de moi comme la Jimi hendrix, la Keith Richards, la Lemmy Kilmister féminine. Parce que c'étais qui j'étais...

Je sentais la transpiration coller mes mèches de cheveux, et un garcon se mettre entre elle et moi, nous étions cernée, et je voulais m'amuser un peu, après tout, il n'y avait pas de raison que nous soyons les seules a être considérée comme des objet sexuel ! Puisque le mec entre nous voulait tellement en profiter, nous allions voir jusqu’où il irait !

Je profitais qu'il me tourne le dos pour passer mes mains autour de son torse, et de lui ouvrir sa chemise en faisant sauter les boutons !!! Il ferait peut être moins le malin, si on le poussait un peu ! Je faisais ensuite un clin d’œil a ma copine de bringue.