Dylane se trouvait actuellement dans un hôtel assez aisé à proximité de St-Louis, afin de faciliter son trajet pour aller au concert de The Ligthening. En effet, elle avait déjà pensée à tout. Le réveil sonna, alors que Dylane était très en retard, elle se leva en trombe encore la tête dans les nuages. Les cheveux en pagailles, les yeux cernés, le blanc des yeux presque rouges, on aurait dit une névrosée. Un petit bain pour améliorer ça et tout se passera bien.
Vêtue de manière simple, comme à son habitude, talons aiguilles pour compenser son côté "sexy" et pantalon taille basse parce que ça galber mieux ses petites fesses. Brossages de dents, et compagnie afin d'aller au concert de The Ligthening, c'était la première fois qu'elle allait à un concert à St-Louis, pis celui-là l'intéressait donc, pas de souci pour y aller, elle pouvait se le permettre vu le salaire qu'elle touchait chaque mois. Elle vivait sur des lauriers roses (ou presque). On aurait pu croire que sa vie était pleine de douceur, mais comme chaque humain à ses problèmes.
Après avoir fini sa beauté, ses cheveux détachés donnant place à une jolie crinière de lion. Avec un peu de maquillage au naturel, parce qu'il ne fallait pas en faire de trop, après tout, elle était mannequin, elle ne s'en vantait pas, mais elle savait qu'elle était belle mais aimait être classe et sexy à sa manière, parce que pour une femme, ceci était primordial.
Alors qu'elle allait en direction du concert, toute euphorique, un événement venait à l'encontre de la bonne humeur de la jeune demoiselle.
"Le concert est annulé, à cause d'un accident de bus. Personne n'est blessé."
- Un accident ? PARDON VOUS AVEZ DIT UN ACCIDENT ????? * Comment était-ce possible ? Elle écarquilla grandement les yeux. Une fine moue se fit apercevoir sur le visage de Dylane et elle croisa les bras *
- J'espère qu'ils n'ont rien au moins, malgré ce qu'ils ont dit... * disait-elle sur un timbre de voix assez bas. *
Il semblait n'y avoir vraiment aucun blessé, ce qui rassura la demoiselle. De ce fait, elle chercha un endroit situé pas loin afin de pouvoir s'amuser. En avançant un peu, à bar était à proximité, de quoi s'amusait un peu. Bah ouais quoi, pour une fois que c'était son jour de repos... Pourquoi le gâcher ?
Entrant dans le bar un peu embrassée du tas de monde qui s'y trouvait, De la musique rock à flot, des Dc', des chaînes qui ruisselaient de partout, des cheveux partout, des beaux gosses à tous les recoins. Dylane ne cessait de les fixer. Néanmoins, elle essaya de se faire discrète, mais c'était assez dur, après tout, une femme de grande taille, avec des talons aiguilles avec la touffe de cheveux trop voyante. Faut s'dire aussi que ce n'était pas trop discret. Pis en plus, ses yeux qui vous foudroyaient gentiment attiré les regards.
Elle alla en direction du barman pour commander un de ces petits coktails riche en alcool. Elle posa son coude sur le bar en hochant la tête de droite à gauche. Elle attisait la curiosité de ces personnes à cause d'elle et peut-être en attirer t-elles ? C'était comme partout, à chaque fois que quelqu'un la reconnaissait là-bas, au Japon, en tant que mannequin, elle se faisait photographier de partout par les paparazzis, c'était quelque chose d'assez énervant. Car, c'est vrai quoi combien ça coûte de laisser les personnes tranquilles ? Ce sont pourtant bel et bien des humains, comme tout le monde, égaux à tous.
Le verre en l'air en le secouant "Kampaï" (à vôtre santé) tout en rigolant,tout en regardant les autres s'amusaient. Elle était toute seule, pourtant, c'est bien un endroit à elle, où faire ce qu'elle voulait était permit, même monter sur la chaise et danser -ou pas vraiment-. Mais Dylane pouvait être une bonne fêtarde si elle le voulait, avec modération bien sûr, elle n'aimait pas le débordement, le profitage, l'exagération.
Elle reposa son verre sur le bar, venant entortiller l'une de ses mèches de cheveux avec l'index de sa main droite, elle continuait de sourire et de rigoler, mais ce qui était gênant pour elle, c'était le fait de ne connaître personne ici-bas. Elle reprit une gorgée de son cocktail à l'aide de son autre main pour le reposer violemment.
- Ahhhhhhhhhhhh.............................. Je ne sais pas quoi faire. Je suis toute seule.
* Marmonna t-elle dans ses dents en faisant de nouveau une petite moue toute mignonne. Puis, elle clôtura ses yeux quelques secondes avant de soupirer longuement et de guider son regard vers un jeune homme, ses yeux restaient fixé sur lui, il semblait avoir le même âge qu'elle.
Dylane fit une longue grimace pour exprimer son inquiétude... *
-Tiens ? Sa tête me dit quelque chose ? * Elle venait mordiller son pouce. *
- Est-ce qu'on ne se serait pas vu quelque part, à tout hasard ?
* Dylane continuait ses mimiques bizarres, pis elle plaqua sa main contre le bar en la serrant de peu. *
- Putain, je deviens folle.
* Et elle finit par tourner dos aux gens, réfléchissant à ce visage qui la perturbée, ça devait peut-être être une connaissance lointaine mais Dylane n'arrivait pas à se la remettre en tête, personne ici lui avait fait cet effet, c'était assez frustrant pour elle. Elle soupira de nouveau en secouant sa tête. *
- Du calme... Du calme... * Elle finit par se calmer en inspirant et expirant longuement. *.
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Sujet: Re: Afield Dream [Privé River Moriarty] Sam 28 Nov - 16:11
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-Le concert de The Lightening est annulé ! Ils ont eu un accident en route, faut que j'y aille !
J'avais vaguement relever la tête du magazine que j'étais en train de lire pour regarder mon cousin. Et là, mes yeux brillèrent ! Ces fous de The Lightening avaient réussi à faire quitter la route à leur bus apparemment ! Et évidemment, on n'avait l'info qu'en fin d'après-midi. Enfin... Axel avait eu l'info de je ne sais qui par téléphone. Je squattais sa superbe chambre d'hôtel depuis le matin où je l'avais rejoint.
En tant que journaliste, il fallait, en effet, qu'Axel y aille... Il fallait qu'il aille fouiner à gauche et à droite pour essayer de toucher à la vérité sur ce qui s'était passé. Et en un coup de vent, il était partit, me lançant les clés de sa chambre. Cool... Je regardait le petit trousseau en souriant. La chambre que m'avait réservé MTI était vraiment pas mal, mais celle que mon cousin, fils de sénateur, avait pu se payer était d'un autre standing !
J'avais donc profité de la chambre tout au long de la journée. Mais le soir venu, et alors qu'on aurait déjà dû se trouver au concert de The Lightening, j'avais commencé à m'emmerder. D'autant qu'Axel ne revenait pas de sa petite investigation sur l'accident.
Je décidai donc de sortir. On avait déjà été faire une reconnaissance des lieux à notre arrivée à St-louis, Axel et moi, et je savais donc que non loin de la salle de concert se trouvait un bar qui avait l'air pas mal. Allons donc nous mêler à la population locale de ce bled du Midwest...
Et évidemment, le bar en question était déjà plein à craquer quand j'arrivai sur place. Tous les fans venus voir The Lightening s'étaient rabattus sur cet endroit pour passer leur soirée et essayer de tuer leur déception. Je me frayai un chemin vers le bar. Jusque-là, personne ne m'avait reconnu. Déjà, l'ambiance était tamisée et dans la pénombre, un acteur qui n'avait jusque-là eu que des deuxième rôle comme moi n'était pas forcément reconnu en dehors de Los Angeles. Et puis en plus, il y avait tellement de monde que personne ne faisait vraiment attention à personne si ce n'était aux gens qui les accompagnaient.
Une fois arrivé au bar, je commandai mon coca avant de me mettre à observer la foule. Qui serait ma proie ce soir ? Est-ce que j'allais seulement avoir la possibilité de lancer une chasse ? Là était tout le suspens...
Et alors que je « scannai » littéralement la foule, j'eus l'impression d'être observé attentivement. Je me tournai dans la direction d'où me semblait que cette sensation prenait son origine.
Et mes yeux bleus glace croisèrent des yeux en amande et s'y fixèrent.
Dylane.
Comment aurais-je pu oublier Dylane qui n'avait peur de rien ?
Un grand sourire se dessina sur mon visage. Elle devait avoir remarquer que je l'avais vue me regarder puisque nos regards s'étaient croisés et même plus que croisés puisque je n'avais pas hésiter à la regarder avec insistance. Mais si je l'avait reconnue, peut-être elle ne m'avait pas reconnu. Même si d'après la presse, j'avais des yeux uniques.
Je fis en sorte de disparaître brusquement parmi la foule, emportant mon verre de coca avec moi, m'évanouissant du champs de vision de la jeune femme. Et je pris mon temps, jouant de patience. Caché parmi la foule, je continuai à l'observer de loin quelques minutes, ne restant jamais en place pour qu'elle ne me retrouve pas. Puis, je commençai à me rapprocher doucement, jusqu'à pouvoir la toucher et poser doucement ma main libre sur sa hanche, me glissant derrière elle et lui chuchotant à l'oreille...
-Dylane...
J'étais joueur, je n'y pouvais rien. Même avec les gens que j'appréciais, comme Dylane ou Axel, je ne pouvais pas m'en empêcher. La question restait : jusqu'où est-ce que j'étais prêt à aller pour ressentir cette excitation du jeu ?
Deux possibilités maintenant. Soit elle me reconnaissait, soit elle me mettait une claque. Dans tous les cas, j'étais prêt.
« Dylane s'était retournée, mais elle ne vit plus personne ce qui ne l'inquiéta pas plus que ça. Après tout, pourquoi elle aurait dû s'inquiéter pour un visage ? Le monde était minuscule en vérité, beaucoup de personnes se ressemblaient sans qu'on ne le remarque, ils avaient beaucoup d'atomes crochues mines de rien. Les humains se ressemblaient tous, à quelques points près, ils avaient tous une personnalité différente,il y en a qui étaient cools et originales, quant à d'autres, peut-être moins intéressantes, après tout chacun avait des goûts qui différaient des autres, ce qui était palpitant à découvrir.
Elle appuya son menton sur sa main, légèrement ennuyée ! lorsque soudain, elle sentit quelque chose appuyer fermement sur sa hanche, il s'agissait d'une main. Une personne s'était retrouvée derrière elle, puis lu chuchotant à l'oreille son prénom. Elle écarquilla les yeux et se tourna rapidement vers ta personne. Elle était choquée que quelqu'un connaisse son prénom dans ce bar rempli de foule. Normalement, personne aurait pu la connaître, puisqu'avant qu'elle ne quitte pour une première fois LA, elle ne connaissait qu'un nombre minime de personnes dans lesquelles elle n'avait tissé aucun lien, hormis avec River.
Tu avais l'air plus âgé qu'elle, ce qui attira le plus son regard, c'était tes yeux, d'un bleu presque translucide mais assez perçant et il était magnifique, c'était joli à regarder... Un vague souvenir de toi réapparaissait alors. Oui, elle t'avait finalement reconnue, au bout de quelques secondes, c'est pourquoi ton visage lui disait quelque chose. Non, elle ne t'avait jamais oublié. Ce n'était pas du tout son genre. Mais, elle ne pensait pas du tout te revoir dans ce genre d'endroit, tu avais tellement grandi, tu étais devenu un beau jeune homme, avec un regard foudroyant. Ce regard foudroyant, foudroyer autrefois son regard de marbre.
Malgré ça, elle voulait faire durer ce moment en faisant semblant de ne pas te reconnaître. Parce qu'elle aussi elle voulait jouer, puisque tu l'avais reconnue. Elle haussa un sourcil et prit ta main dans la sienne pour la retirer de sa hanche et la relâcher par la suite . Elle étira alors un petit sourire narquois par la suite. »
- C'n'est pas comme ça qu'on s'y prend avec les filles, tu le sais ? « Disait-elle sur un timbre de voix quelque peu rock. »
« Oui, Dylane était bonne joueuse et puisque qu'elle venait de lancer un jeu intéressant, pourquoi ne pas s'y mettre à fond ? peut-être que tu allais être étonné par cette réaction de sa part, même pas une baffe rien du tout. Tu aurais pu croire que Dylane était une fille facile, mais ce n'était pas du tout son genre. Dylane était intelligente, elle ne réagissait que rarement par la violence, sauf lorsqu'elle avait vraiment besoin de réagir ainsi ou lorsqu'on l'énervait vraiment. Mais puisqu'elle te connaissait, et puisqu'elle savait comment tu étais, elle ne fit rien de grossier envers ta personne. Dylane était très pacifique, néanmoins, s'il arrivait que l'on dise du mal d'une personne à qui elle tenait vraiment, ou si cela concernait un sujet très important à ses yeux et si on s'avisait de critiquer. Alors oui, Dylane était comme tout le monde, une humaine sans précédent. ».
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Sujet: Re: Afield Dream [Privé River Moriarty] Dim 29 Nov - 16:47
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L'expression choquée de la jeune femme quand elle se retourna me satisfit pleinement. L'effet de surprise avait opéré. Ses yeux en amande légèrement écarquillé et une question qu'elle sembla se poser encore brièvement. Il commençait à remonter à quelques années, le temps où nous passions nos soirées devant la télévision pourrie du foyer où on vivait, à regarder des films d'horreur, ma tête appuyée sur la cuisse de Dylane, sans être dérangés parce qu'aucun autre des gamins ou gamines résidant avec nous ne voulaient se trouver trop près de moi, surtout quand j'étais surexcité par ce que je voyais à la télé.
Elle n'avait pas changé. Pas totalement, du moins. Son corps était vraiment celui d'une femme maintenant, et elle me semblait plus grande que lorsque nous étions au foyer. A dire vrai, nous avions maintenant exactement la même taille. J'étais petit pour un homme, mais elle devait être grande pour une femme. Elle était aboutie, magnifique.
Et toujours aucune trace de peur dans ses yeux alors que j'aurais pu être n'importe qui.
Elle n'avait fait aucun geste de violence et elle m'avait finalement reconnu, m'annonçant que ce n'était pas comme ça qu'on s'y prenait avec les filles. Je souris, dévoilant ma dentition aux canines proéminentes.
-Je ne sais pas... On a pas eu le temps d'aborder ce chapitre avant que tu ne partes...
Il y avait tellement de monde dans la bar que je ne pouvais garder mes distances habituelles. Je n'étais pas très tactile, je ne l'avais jamais été. Seule Dylane avait eu droit à quelques geste maladroits comme un ou l'autre baisers sur la joue trop exagéré en remerciement de quelque chose ou encore, quand on s'installait devant la télé et que je posai ma tête sur sa cuisse. Mais ça s'arrêtait là. Nous avions été complices sans avoir eu le temps de devenir réellement « amis », avant qu'elle ne parte pour je ne savais où...
-Va falloir que tu m'apprennes.
Je terminai mon verre de coca. J'étais tout contre elle parce que la foule ne m'en laissait pas le choix, mais mes mains n'étaient plus sur ses hanches. Je n'avais jamais eu de relations plus longues que quelques jours. Les femmes que je fréquentais finissaient toujours soit par avoir peur, soit pas être fatiguées de n'obtenir de moi pratiquement aucun geste d'affection.
Je posai mon verre vide sur le bar et fit un geste pour attirer l'attention d'un des barmans. Je devais élever la voix pour me faire entendre parce qu'ils avait décider, en désespoir de cause, je suppose, de passer le dernier album de The Lightening à fond. Sauf avec Dylane. Comme j'étais tout près, je pouvais lui parler normalement à l'oreille. Et je ressentais quelque chose d'agréable à parler comme ça à mon « amie d'enfance ». C'était comme si on s'était quittés hier.
-Tu veux un autre cocktail, Dylane ?
Quand elle m'eut répondu, je criai au barman de lui remettre ce qu'elle voulait et de me remettre un coca, lui tendant du même coup quelques dollars qu'il pris avant de nous servir.
Je m'approchai à nouveau de l'oreille de la jeune asiatique.
-Qu'est-ce que tu es venue foutre dans un trou comme St-Louis ?
St-Louis était une ville... Mais une ville remplie de bouseux républicains du Midwest...
-Et où tu étais passée, pendant tout ce temps, d'ailleurs ?
« Bien sûr que Dylane se souvenait de tous ces bons moments éphémères passés avec toi, River. Tu étais l'un des seuls à qui elle pouvait faire confiance, car elle n'appréciait pas la mentalité des autres jeunes présents dans le foyer. Les yeux en amande de la jeune femme ne cessaient de briller lorsqu'elle te voyait, mais ce qu'elle ressentait, ce n'était que purement amical. Même si parfois, elle se laissait faire par tes gestes tendres, elle veillait à ce que cela n'aille pas plus loin.
La tête posée sur ses genoux et les petits baisés sur le coin de ses joues parfois maladroit et déplacés, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de rire à ça. Elle n'était pas quelqu'un d'agressive et ne se voyait pas te rejeter, toi, son seul ami. D'autant plus que Dylane avait souvent besoin d'affection, mais elle ne le faisait pas ressentir ni voir, c'était un petit secret qu'elle cachait vaillamment. Dylane était une personne très attachante qui ne se plaignait jamais de la vie et de ses malheurs et prenait sur elle, déjà à cet âge, elle était déjà mature comme une adulte responsable.
Mais elle dut partir, et voilà que plusieurs années plus tard, tu réapparaissais sous ses yeux. En effet, la jeune femme n'avait pas changé d'un poil au niveau caractère, mentalité, personnalité, etc. Tout n'était que physique, pis dans la vie, elle s'en sortait bien maintenant.
Elle reprit ses esprits et encra son regard dans le tien en esquissant un petit sourire. »
- Je veux juste du coca, s'il te plaît. « Disait-elle en te regardant chaleureusement »
« Elle était quand même perplexe, tu avais pas mal changé et était devenu un beau jeune homme, tes yeux étaient encore devenu plus beau, ils étaient les plus beaux sur cette planète, on pouvait observer le monde. Oui, tu possédais l'univers entier dans tes yeux, l'espoir et le bonheur.»
- J'étais venu voir un concert... The Lightening, mais il a été annulé, voilà pourquoi je me retrouve ici. Sinon, je suis revenue à LA depuis quelques jours, je voulais revenir ici, de plus, j'ai déjà un job, donc la vie est belle.
« Dylane fit une petite moue, tu avais l'air d'être en colère, enfin la colère ne serait pas le mot approprié, disons mécontent, peut-être aurait-elle dû forcer son père à ne pas la prendre à Tokyo, de ce fait, elle ne t'aurait pas manqué, elle ne t'aurait pas laissé seul... Elle ne voulait pas s'imaginer comment était ta vie après qu'elle soit partit, mais elle faisait avec, elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie, elle ne voulait pas en savoir plus, c'était à toi de lui en parler. Elle ne voulait pas te faire souffrir à nouveau, voilà tout. Dylane a toujours préférait te préserver. »
- Je suis allée au Japon, j'ai vécu là-bas avec mon père, pis j'ai voulu revenir. Donc je suis là. Je ne pense pas que le Japon soit fait pour moi après tout.
« Elle leva les yeux au ciel et soupira longuement ! oui, le Japon c'était cool à certains endroits et n'avait pas que des mauvais côtés à revendre, mais ce n'était pas le style de Dylane. Elle préférait de loin LA, même si, beaucoup de personnes rêvaient d'aller au Japon, peut-être allait-elle gâcher sa vie ? mais LA n'était pas si mauvais que ça, partout, il y avait des avantages et des inconvénients, c'était la vie, après tout. »
- Et toi, comment vas-tu depuis tout ce temps ?
« Elle était tout de même choquée, tu avais pu la reconnaître, alors qu'elle avait tant changé physiquement, c'était bien la preuve de l'amitié que vous aviez liés à deux. C'était ce que Dylane pensait. Elle ne pouvait pas jouer le jeu plus longtemps, après tout, tu l'avais reconnue. Elle finit par arquer un sourcil intriguée, pis te lâcher un grand sourire. »
(+ Désolé si c'est un peu "court", j'étais motivé à te répondre mais à cause de la fatigue je ne trouvais pas forcément les mots exacts ! enfin voilà, en espérant que ça te plaise. (: )
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Sujet: Re: Afield Dream [Privé River Moriarty] Ven 4 Déc - 12:34
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Deux vieux amis qui se seraient retrouvés de la sorte seraient certainement tombés dans les bras l'un de l'autre et auraient commencé à se poser frénétiquement un tas de questions, emportés par l'excitation des retrouvailles. Ce ne fut pas notre cas, à Dylane et à moi. Déjà, parce que malgré notre amitié, nous n'avions jamais vraiment eu l'un pour l'autre beaucoup de gestes montrant ce qui nous liait. Pourquoi l'aurions-nous fait ? Nous savions que nous étions amis, nous n'avions pas besoin de l'exposer au monde en restant collé l'un à l'autre comme des ventouses.
Mais cependant, il n'était pas conseillé, alors que nous étions au foyer, de faire du mal à l'un d'entre nous. Parce que, chacun à notre manière, nous savions très bien quoi faire, dans ces cas-là.
Dylane avait été la seule à pouvoir établir ce genre de lien avec moi et, encore aujourd'hui, je ne savais pas pourquoi. Quelles étaient les raisons pour lesquelles je n'avais pas envie de jouer avec elle, de la prendre en chasse ? Je ne savais pas. Mais je savais par contre pourquoi je n'étais jamais sorti avec elle : je ne la voyais pas comme une proie. Or, toutes les petites amies que j'avais eues n'avaient été que ça, des proies. Sans plus aucun intérêt une fois qu'on les a attrapées.
Le jeune femme sembla se reprendre, se remettre de sa surprise de me voir ici, et demanda un coca que je m'empressai de commander en même temps que le mien. Je lui souris, ce sourire qui rendrait perplexe n'importe quel fan de Keeping Our Lands, ce sourire dont on ne sait pas s'il annonce une catastrophe ou un moment feint de tendresse.
Mon sourire habituel, quoi... Exception faite qu'ici, je ne feintais rien, ce qui me donnait un côté vaguement neutre, un peu vide. J'étais un acteur, je pouvais jouer pas mal d'émotion, faire semblant, c'était mon truc. Mais quand il s'agissait de ressentir des choses dans la vie réelle, c'était plutôt l'égal d'un électrocardiogramme plat. Sauf qu'ici, ce n'était pas le cas et que même si j'essayais de maintenir au mieux une certaine prestance, j'étais perdu dans mes émotions. Comme si mon propre corps ne savait pas comment réagir à ces retrouvailles. Ni au fait qu'on était collés l'un à l'autre, par la force des choses, tellement le bar était bondé.
Elle répondit à ma question quand je lui demandai ce qu'elle foutait ici. Mes yeux bleus étaient plongés dans les siens, cherchant après toutes les petites inclinations que je connaissais. Elle n'avait pas changé, même son odeur n'avait pas changé. Et malgré qu'elle était passée de l'état de jeune fille à celui de femme, je n'avais eu vraiment aucun mal à la reconnaître.
Elle était venue voir le concert de The Lightening qui avait été annulé. Une bonne chose pour mon cousin qui allait pouvoir couvrir l’événement par un article. Et une bonne chose pour moi également puisque ça me permettait d'être actuellement avec mon amie d'enfance.
-Ils ont eu un accident en chemin, paraît... Rien de grave apparemment.
Et elle avait déjà un job, ce qui était un très bonne chose en arrivant à L.A. Quand j'avais quitté le foyer, moi, j'avais passé quelques semaines dans la rue à jouer de la guitare pour pouvoir bouffer, avant que mon agent, Henri, ne me propose un rôle.
-Quoi comme job ?
Dylane était loin d'être une écervelée, ce qui lui donnait un tas de possibilités.
Le barman arriva à notre hauteur de l'autre côté du comptoir. Moi, je pouvais le voir arriver vu que j'étais tourné dans ce sens-là, mais Dylane qui était maintenant tournée vers moi pour me faire face ne le pouvait pas. Je passai donc mon bras par dessus l'épaule de la jeune femme et attrapai notre commande. Me repliant doucement sur moi-même pour ne pas renverser, je tendis son verre de coca à Dylane et levai mon verre, comme je pouvais vu le peu de place entre nous.
-Santé.
Avant de boire un coup. Dylane m'expliqua que c'était au Japon qu'elle s'était retrouvée avec son père qui était venu la chercher. Heureusement que je ne savais pas qui était son géniteur parce que m'enlever Dylane n'avait pas été fait pour me plaire. Elle ne m'avait pas manqué à proprement parlé. Pas au sens où on l'entend d'habitude... Pas comme les gens le ressentent normalement. Je n'avais pas eu de « manque » justement. Son départ ne m'avait pas laissé vide et déprimé. Non. Le vide laissé en moi lorsqu'elle était partie avait été vite remplis par une forme de frustration. Mais je n'étais pas celui qui avait souffert de cette frustration. Demandez aux autres enfants qui étaient avec moi au foyer à ce moment-là... Enfin... A ceux qui restent. Les adolescents sont tellement facile à détruire...
Quand elle me dit que c'était elle qui avait voulu revenir, un grand sourire se dessina sur mon visage.
Le Japon n'avait pas eu l'air de lui plaire. Elle soupira et leva les yeux au ciel et je tendis la main vers la joue, ne l'effleurant que brièvement pour attirer de nouveau son attention sur moi.
-Tu as bien fait. Cela veut dire qu'on peut recommencer.
Elle me demanda comment moi j'allais. Évidemment, si elle avait passé toutes ces années au Japon, ils ne captaient pas les chaînes du câble, là-bas. Impossible qu'elle ait pu voir Keeping Our Lands du coup...
-Je vais très bien. Je suis un psychopathe renommé.
Je rigolai, portai mon verre à mes lèvres avant de continuer.
-Et The Lightening me veut pour leur prochain clip... Ce qui explique ma présence ici en guest-star. Les affaires tournent bien...
« Dylane n'avait jamais su exprimer ses sentiments correctement. Surtout vis-à-vis de toi. Elle était du genre timide concernant ce sujet, et pour dire vrai, à chaque fois qu'elle essayait, cela tournait au vinaigre. La seule fois où elle avoua ses sentiments fut un échec cuisant et depuis ce jour, elle enfouit tout au fond d'elle. Peut-être se sentait-elle seule ou peut-être était-elle heureuse dans sa vie d'aujourd'hui. Après tout, elle était mannequin et désirait de certains hommes. Elle n'était mannequin pas uniquement parce que ça lui plaisait de se faire photographier, seulement parce que ça lui plaisait de se sentir belle. Toutefois, ce n'était pas pour se venter, avoir un tas de garçons à ses chevilles lui léchant les pieds. Elle n'était guère comme ça. Elle était bien unique dans son genre. C'était une chose sûre.
Elle avait déjà remarqué le désarroi de River, malgré ça, elle ne disait rien. Parce qu'elle ne voulait pas te faire souffrir, si tu avais envie de lui parler de tes problèmes, ça ne la dérangeait absolument pas ! dans le cas contraire, elle ne demandait rien. Cependant, elle avait parfois une crainte. D'être prise pour une "fausse" amie, car elle ne demandait pas des nouvelles aux autres, mais ce n'était pas quelqu'un qui adorait faire le premier pas, ni quelqu'un qui était du genre à remuer le couteau dans la plaie ou même à s'immiscer dans la vie d'autrui, sa vie à elle était déjà assez compliquée, pour s'occuper d'autres. Elle continuait de te sourire malgré le vide dans tes yeux, tu semblais perdu, sans pour autant vouloir le montrer, c'était plutôt intentionnel, ou "normal" chez toi. Elle ne savait pas vraiment ce que tu ressentais. Elle n'était pas bien douée pour voir ça, elle était seulement douée pour te réconforter.
Elle continuait de te fixer avec ses yeux en amande, en faisant une légère moue. »
- Oui, c'est ce que j'ai entendu dire, qu'il n'y avait rien... Encore heureux, n'est-ce pas ?
« Tu lui avais demandé son métier, peut-être allais-tu être déçu de ce qu'elle faisait... Elle était tout simplement mannequin à ses heures perdues, parce que ça lui plaisait, cependant, ce n'est pas ce qu'elle avait désiré faire en premier choix. Il s'agissait de médecin qu'elle voulait faire, mais elle a tout plaqué pour sa carrière. Elle ne savait pas si elle en était capable, mais peut-être qu'un jour, qui sait, elle déciderait de reprendre ses études afin d'être médecin et aussi pour soigner les petits bobos de toi, River. »
- Je suis actuellement mannequin, c'est assez aisé... Et toi, que fais-tu ?
« Dylane pris le verre dans ses mains, celui que tu tenais pour lui servir. Elle le prit fermement et bu quelques petites gorgées. »
- Merci beaucoup, River ! et santé ! « elle prit quelques petites gorgées puis reposa le verre sur la table. »
« Dylane ne savait pas quoi penser de toi. Elle se sentait coupable de t'avoir laissé seul durant tout ce temps, bien que tu n'étais pas à plaindre. Elle continuait de te fixer avec ses yeux en amande, en faisant une légère moue. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne savait pas quoi dire. Avait-elle vraiment libre choix de faire ce qu'elle voulait avec toi ? Elle tournait sa tête de nouveau vers ta personne tout en riant. »
- Psychopathe renommé ? C'est-à-dire ? T'es genre une star de cinéma dans un personnage, ou un truc comme ça ?
« Elle était vraiment heureuse d'être avec toi. Tellement heureuse, qui lui arrivait parfois de faire quelques petites mimiques étranges avec son visage, c'était assez drôle à voir.»
- Et donc, si je comprends bien, tu vas aussi tourner dedans ?
« Elle haussa de nouveau un sourcil, puis elle ria à gorge déployée. Dylane était vraiment quelqu'un de stupéfiante qui ne pouvait s'empêcher de se donner pour rendre heureux quelqu'un. Elle prit ta main dans les siennes en la serrant fermement. Elle ne se souciait pas vraiment de la musique forte qu'il y avait dans le bar, c'était quelque chose qu'elle adorait d'ailleurs. Et malgré que le bar soit bombé à craquer, Dylane n'avait que d'yeux pour toi. Elle aurait pu aller accoster quelqu'un d'autre, vu son taux de sociabilité élevé. Cependant, elle préférait rester avec River. Elle se leva gracieusement et te tendit sa main. »
- On va un peu danser ?
« Disait-elle d'une voix douce, la musique l'inspirer et elle voulait s'amuser. Ses cheveux virevoltés de peu, elle y passa sa main pour mettre sur le côté tout ce qui gênait sur le devant de son visage. Son regard était pétillant. Elle te lâcha un grand sourire en montrant ses dents. Elle était devenue tout euphorique, toute excitée. C'était bien l'imprévisible Dylane. »
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Sujet: Re: Afield Dream [Privé River Moriarty] Ven 11 Déc - 16:40
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Afield Dream
Je sentais le regard de Dylane sur moi. Un regard familier qui en même temps, semblait me redécouvrir tout entier. Le mien était tout différent. Je la regardais comme si nous nous étions quittés hier. Parce qu'en réalité elle ne m'avait jamais vraiment quitté. Physiquement, ouais. Mais jamais elle n'avait été absente dans mon esprit. D'ailleurs, ça m'avait valu quelques séances supplémentaires chez le psy du foyer... Parce que, alors que Dylane venait de quitter l'endroit depuis quelques jours avec son géniteur, j'avais continué à parler avec elle... Parce qu'elle avait été la seule à m'adresser la paroles.
Inutile de dire que ces séances avaient, comme toutes les autres, mené à un cul de sac.
Dylane et son grand cœur trouvait heureux qu'il ne soit rien arrivé à The Lightening. J'avais haussé les épaules en souriant et bu une gorgée de coca. Bien sûr, j'adorais la musique de The Lightening. Mais j'adorais le sang aussi. Et j'étais un fan incontesté de L.A. People. Et dieu savait que sang + L.A. People était un cocktail qui m'enivrait aussi sûrement que le Jack Daniels coulait dans les veines de Cash Izbel.
Comme aux séances de psy, je détournai légèrement la conversation pour éviter qu'on ne passe carrément sur mes vices qui, avec les années, n'avaient fait qu'empirer. Si je n'avais pas eu ce métier d'acteur pour évacuer mes envies, je ne savais pas où j'en serais actuellement. Dans un asile ou derrière les barreaux, probablement. Je n'avais jamais menti, cependant, à la jeune femme et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais commencé. Or, un haussement d'épaules et un sourire n'équivaut pas à un mensonge. Plutôt à une invitation à venir voir un peu plus loin du côté obscure, si toutefois elle le souhaitait.
J'avais orienté la conversation vers nos métiers respectifs changeant de conversation tout en restant tout de même dans le thème, en ce qui me concernait, vu que le personnage que j'incarnais dans Keeping Our Lands était celui que j'étais au fond de moi. Dylane, elle, était désormais mannequin. Je souris, fier d'elle.
-Nous ne pouvions pas rester personne. Nous sommes nés pour être au devant de la scène.
Deux gosses livrés à eux-même qui avaient réussi, faisant un pieds de nez à la vie et à tous ces adultes qui n'avaient pas cru en eux. Voilà ce qu'on était. Quant à moi, personnellement, en devenant une figure people, en ayant un tant soit peu d'influence, j'étais devenue une potentielle arme de destruction massive. Et ça, Los Angeles n'allait pas tarder à le savoir.
Je souris plus largement.
-Il faut dire que ta beauté à grandit en même temps que toi...
Je l'avais toujours trouvée très belle. Parce que c'était un fait plus qu'une affaire de goût. Et on ne peut rien contre les faits.
Après qu'elle m'ait remercié pour le verre, je rigolai avec elle en disant que j'étais un psychopathe renommé quand elle me renvoya ma question concernant ce que je faisait maintenant. Et, comme elle n'était pas bête, elle mit dans le mille en déduisant que j'étais acteur.
-C'est ça... Je joue un second rôle dans Keeping Our Lands avec Robin North...
J'étais assez fier de le dire à mon amie d'enfance parce que Robin, qui avait été un enfant-star, faisait partie des acteurs qui passaient à la télé alors que nous n'étions encore personne. Et maintenant, je jouais à ses côtés... Enfin, pas vraiment, vu que d'après l'opinion publique, mon personnage faisait partie des méchants.
-Et ouais, je vais jouer dans le prochain clip de The Lightening...
A condition que mes conditions soient remplies par le chanteur Billy Lighter. Et je savais qu'il ferait tout pour m'avoir dans son fameux clip.
Dylane s'était mise à rire, comme si elle avait compris que dans le fond, j'avançais dans la vie en essayant d'enculer un maximum de gens au passage. Et ce par pur plaisir. Ce que je n'avais jamais cherché à faire avec elle. Mais quel était alors le vrai River ? Celui que Dylane connaissait ou celui que tous les autres subissaient ?
Qu'elle rigole ou pas, elle ne me quittait pas des yeux et je sentais que j'adorais ça sans pouvoir me l'expliquer. Peut-être parce que c'était la seule qui faisait naturellement attention à moi sans que j'ai besoin de me faire remarquer en faisant du mal pour ça.
Et là, soudain, comme ça, elle demanda à aller danser. Pas le temps d'hésiter. Je savais que je ne savais pas danser. Mais je n'allais pas laisser passer une chance de remettre de la distance entre la foule et nous. Et le seul endroit du bar où c'était possible, c'était la piste de danse.
-Ok.
Je faisais confiance à Dylane pour me guider. Elle l'avait toujours fait. Elle m'avait appris à simuler tout un tas d'émotions que je ne ressentais pas. Sauf peut-être quand je les frôlais, ces émotions, à son contact.
Je pris sa main qu'elle me tendait et posai mon verre vide sur le comptoir. Le contact de sa main dans la mienne était une sensation agréable qui semblait revenir d'outre-tombe. Je n'avais pas l'habitude des contacts amicaux réels. Je pouvais les jouer sur un plateau télé ou dans un studio hollywoodien... Mais on était très loin de ces deux lieux, perdus qu'on était à St-Louis...
Sans serrer, je gardai sa main et me frayai un chemin dans la foule, n'hésitant pas à forcer parfois le passage. Mais personne ne sembla vouloir me casser la gueule pour autant et nous atteignîmes la piste de danse sans encombre. Et là, je pu voir en regardant autour de nous, les regards avides de certains autres gars. Et moi, je souriais d'un sourire provocateur. D'autant plus provocateur que je savais que nous n'étions qu'amis, Dylane et moi, contrairement aux films que devaient se faire tous ces mâles jaloux.
Je me désintéressai d'eux pour tourner à nouveau mon attention sur la belle asiatique.
-Rappelle-moi comment on fait...
La dernière fois qu'on avait essayé remontait à loin et je n'avais pas dansé depuis. J'avais juste placé mes mains sur ses hanches, plus courbes qu'à l'époque. C'était la seule chose dont je me rappelais. Mais j'étais déjà content d'une chose : On n'était plus collés à la foule. Seulement l'un contre l'autre.
« Il y avait pas mal de monde dans ce bar quand même. Ils étaient presque tous collés serrer, il y avait de l'ambiance, la chaleur montée, la transpiration dégoulinait de partout. Et on se déshydrater tous, ce qui nous forcer à consommer encore plus d'alcool. Mais Dylane n'était pas le genre de fille à boire énormément, elle buvait des boissons alcoolisées avec modération et rarement. C'était peut-être ennuyant lors d'une soirée, pour certaines personnes qui n'avaient pas la même mentalité qu'elle. Mais elle, pensait que même sans alcool, ni drogue, on pouvait tout de même s'amuser. Néanmoins, elle ne refusera jamais un verre offert de bon cœur, ou ne serait-ce que pour s'amuser un petit peu. Quand elle était bourrée, Dylane changeait totalement de personnalité. Elle avait l'alcool méchant, elle n'était pas violente, mais n'hésitait pas à blesser quiconque sur son chemin et à les rabaisser. C'est pour ça qu'elle limite l'alcool.
Dylane n'avait pas beaucoup de raison de vivre, elle était parfois dépressive et tantôt très heureuse de vivre. Elle l'était actuellement, tes mots étaient quelques fois floues pour elle, tu avais ton propre langage qu'elle devait décrypter. C'était assez amusant d'être avec toi, elle ne pouvait s'empêcher de rire toutes les secondes comme une idiote. »
- Très certainement. Je pense que toi tu es très bon au jeu d'acteur.
« Elle savait que tu avais plusieurs masques qui tombaient et retombaient. Ton jeu d'acteur était très bon. Mais Dylane ne pouvait s'empêcher de t'adorer, pour être honnête, elle ne t'avait jamais oublié et tu lui avais manqué énormément depuis toutes ces années à être séparé. Pourtant, pas une seule seconde, elle pensa à coucher avec toi une nuit, elle te considérait comme un ami très précieux et encore, le mot était bien trop faible. »
« Ses joues devinrent légèrement rosées, creusant de jolies fossettes. Ses yeux se plissèrent, laissant visible de légères cernes rouges. »
- River, tu me flattes trop. Merci ! toi aussi, t'es devenu un canon, si je ne te considérais pas comme mon pote le plus précieux sur cette Planète. Y'aurait longtemps que je t'aurai croquée à pleines dents !
« Elle venait ébouriffer tes cheveux. Son rire était devenue une habitude, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas autant amusée et aussi, qu'elle n'avait pas été aussi contente, joyeuse... »
- Tu dois avoir la côte auprès des filles, vu que t'es une star et que t'es beau. J'vais devenir jalouse. Fais-gaffe, je vais mordre.
« Elle se mordilla la lèvre inférieure. Dylane était quelqu'un de joueuse et de provocatrice et avec toi, elle adorait jouer la séduction, sans essayer de dépasser les limites. Sinon, ça n'aurait plus rien d'important, et pendant ces semaines passées au foyer, l'ambiance aurait été d'autant plus mièvre.
Elle prit à nouveau son verre de coca et s'enfila tout en une gorgée, elle avait tellement soif et commençait à se déshydrater un peu, mais ne pouvait s'empêcher de vouloir s'amuser. »
- Je veux voir tourner ce prochain clip, puisqu'il y'aura toi.
« Après qu'elle t'ait invité sur la piste de danse. Quelques regards jaloux que la jeune demoiselle sentait autour d'elle, ne la frustraient pas plus que ça. Puisqu'elle se sentait protégée par toi. C'était une sensation agréable, d'ailleurs. Avoir sa main dans la tienne, qu'elle ne comptait pas lâcher, elle la serrait tellement fort. Elle se frayait un chemin autour de cette foule, c'était chaud, chaud, chaud. »
- D'accord, je vais te réapprendre, prépare-toi.
« Elle te laissa, toi, River libre de tes mouvements, tu avais carte blanche. Dylane et River étaient un peu le centre d'attention de tout le monde, ils étaient beaux et auraient pu faire un très beau couple. Mais tout le monde se tromper à ce sujet. Mais pour pimenter un peu plus le jeu. Dylane venait mordiller ton oreille. Car, elle savait que c'était un endroit très sensible, qui faisait frissonner bon nombres d'entre nous, et quelle est la personne qui refuserait ces petits gestes attentionnés... Elle était de la même taille que toi, bien que tu paraissais plus grand pour elle. Elle avait les yeux pétillants, elle était complètement dans les étoiles. Elle se déhanchait de façon très sensuelle contre toi. Elle commençait à perdre le contrôle d'elle-même, elle le savait pertinemment. Mais elle voulait se confronter à ses limites. Elle y prenait du plaisir et en avait presque l'eau à la bouche.
Elle venait te susurrer tendrement à l'oreille. »
- J'espère que tu seras me contrôler.
« Les lumières affluaient de partout, on ne comptait plus les minutes passées ici. C'était tellement extraordinaire comme sensation... »
Who Am I? Age: 29 Date de naissance: 25/05/57 Localisation: Hollywood Birth place: Troy (Michigan) Je suis: dangereux Song: Dangerous Tonight - Alice Cooper
Sujet: Re: Afield Dream [Privé River Moriarty] Jeu 24 Déc - 12:26
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Dylane était d'humeur rieuse. Je n'étais pas vraiment réceptif à ce genre de chose, je ne faisais pas vraiment la différence entre être heureux ou malheureux. C'était comme si j'étais toujours juste entre les deux. Cela ne m'empêchait pas de sourire d'une façon tout à fait consciente et contrôlée à la jeune femme (je sourirais parce que je voulais sourire) qui était toute excitée à l'idée que je sois acteur et que, bientôt, je me retrouverais lié au groupe le plus connu et le plus doué de Los Angeles.
Moi, j'étais tout aussi content qu'elle ait réussi à devenir mannequin. Qui faisait partie de la jet set de L.A. avait une partie du contrôle de cette ville. Et ça, c'était excitant. Plus que l'argent, plus que les regards qui ne peuvent qu'être captivés par nos personnes, même si tout ça faisait partie de ce contrôle.
Avec Dylane qui était mannequin, Nathan « Jerry The Kid » Williams qui était le chanteur et guitariste de The Burning Fire, les concurrents directs de The Lightening, et finalement ces derniers, dont j'avais déjà rencontré le chanteur névrosé et dont j'allais être une des figures représentative de leur musique, mon emprise grandissait à vue d’œil, et plus vite que je n'aurais jamais osé le rêver.
Dylane transpirait, une fine couche de sueur rendant sa peau agréablement luisante, comme si elle l'avait couverte de minuscules paillettes et sa peau d'asiatique avait pris une légère teinte plus rosée. Et je me rendis compte que moi aussi, je transpirais. Elle ébouriffa mes cheveux après que je lui ai fait un compliment. Pas un faux compliment pour une fois. Elle était réellement belle et la beauté était l'une des clés du pouvoir à Los Angeles. Elle me rendit le compliment. On ne m'avait jamais vraiment dit ça comme ça. Les gens étaient partagés à mon sujet. La plupart des filles aimaient mon physique, mais mon rôle dans Keeping Our Lands leur faisait peur. Ce qui m'arrangeait : je n'avais pas une bande de groupies à mes trousses, juste des jeunes femmes fascinées qui n'osaient pas m'approcher.
-Tu peux mordre... Je te fais confiance pour les tenir à distance.
Ça ne répondait pas à sa question sous-entendue. Mais ça impliquait autre chose : le fait que je préférait l'avoir elle à mes côtés que d'avoir une relation avec une femme. L'affection et le sexe m'excitait beaucoup moins que... que ce que j'avais fait à Jack Farmer, par exemple...
Elle m'annonça vouloir voir le tournage du prochain clip. Je souris plus largement.
-Je t’obtiendrai un pass, ce n'est pas un problème. Tu plaira beaucoup à The Lightening.
Et une idée commença à germer dans mon esprit alors qu'on se dirigeait tous les deux vers la piste de danse. J'avouai à Dylane avoir presque tout oublié. Et j'avais du mal à rester focalisé sur le regard de la jeune asiatique. Nous étions le centre d'attention de tout le monde. J'étais l'objet de la jalousie de la plupart des gars qui nous entouraient. La situation les faisait gentiment souffrir et je n'avais même pas besoin de les toucher pour ça. C'était magique.
Dylane s'écarta de moi, me laissant libre de mes mouvements.
La musique commença. Et le destin voulu que ce soit « Be Mine ! » du nouvel album de The Lightening. Si, ça, ce n'était pas un signe, je ne savais pas ce que c'était.
Dylane se rapprocha de moi et vint me mordiller l'oreille, me faisant rigoler et frissonner d'une façon qui me surpris. J'adorais ça. J'adorais le fait que ça faisait râler les autres qui voulaient être à ma place et que je ne quittais pas des yeux.
Elle se mit alors à se frotter contre moi. Certes, elle m'avait, il y a longtemps, appris à danser. Mais pas de cette façon-là. De cette façon qui allait tellement bien avec la musique de The Lightening. J'étais en sueur, mais à cause de la chaleur, mon cœur battait plus vite, parce qu'on jouait avec des limites que je ne connaissais pas bien. Dylane murmura à mon oreille, se demandant si je saurais la contrôler. Je me penchai sur elle, déposant un baiser dans son cou, sans pouvoir m'empêcher de mordiller un peu sa peau fine juste après, alors que mes mains, posées sur ses flans, à la hauteur de la naissance de ses seins descendaient doucement en la caressant jusqu'à ses hanches.
-Je suis le contrôle.
Et danser, c'était un peu comme le vélo. D'autant qu'en plus, notre danse était un mixe de danse et de gestes sensuels qu'on aurait pu avoir dans un tout autre contexte, si nous avions été réellement amants.
Et ma décision était prise.
Je la fis pivoter d'une main, comme dans un rock'n'roll, pour qu'elle se retrouve dos à moi, puis, je l'attirai tout contre moi, brusquement, la laissant continuer à se frotter contre moi alors que je suivait ses mouvements. Je me penchai à nouveau vers son oreille.
-Joue avec moi dans le clip de The Lightening.
Exit Holly Cartwright, qui était la condition sinequanone de ma présence sur le tournage. Je n'avais qu'à revoir cette condition auprès de Lighter, changer un nom, et Dylane pouvait se retrouver propulsée en même temps que moi au devant de la scène. Pendant que Cartwright, l'amie d'enfance de Robin North, perdrait son occasion de se faire connaître et de percer.
Je choisissais qui avançait et qui était abandonné derrière. J'avais ce pouvoir.