Bordel, quelle nuit… J’avais rien vu venir… J’étais venu à Saint-Louis en quête de fun et j’y avais trouvé un champ de bataille. Eileen et moi, on aurait pu se faire démolir au milieu de cette foutue foule en délire. J’avais vu à quel point les gens pouvaient être dingues…

Après qu’on ait quitté l’horreur de ce concert, j’avais reconduit Eileen à sa chambre d’hôtel. Mais j’avais pas réussi à m’endormir, donc, j’étais repartis en plein milieu de Saint-Louis, dans un bar. Assis au comptoir, j’avais enchainés les verres. La barmaid, une jolie brune cela dit en passant, me servait sans rien dire. Elle m’avait reconnue, j’en étais certain, mais mon regard vide et la manière dont je m’enfilais les verres l’avait rebuté à me parler. La radio diffusait Watch Me Explode de The Army  jusqu’à ce que la musique s’arrête d’un seul coup : « Flash Spécial : le mouvement de foule qui a eu lieu à Saint-Louis ce soir, pendant le concert du groupe de rock The Lightening, a provoqué la mort de trois personnes et nous comptons actuellement deux cents blessés au moins dont quinze blessés graves. La police et les services de secours sont toujours sur les lieux du drame. » Bordel… Je laissais ma tête tombée front contre le comptoir. La barmaid s’avança alors vers moi, l’air soucieuse : « Vous y étiez, Monsieur Stone ? » Je relevai la tête.

-Ouais...  Tu peux me remettre un verre, s’il te plait…

Ça ne fera que… Je sais plus, j’ai pas compté, en fait. Elle s’exécuta et me servis un énième gin. Elle disait que ça avait dû être horrible.

-J’avais jamais vu ça…

Et c’était tout ce que j’avais dit à la jeune femme. J’avais continué à boire, et boire encore en changeant de temps en temps d’alcool histoire de changer de goût. Ce n’est que quelques heures après le lever du soleil que je décidai de quitté ce foutu bar. Les gens, autour de moi ne causaient plus que du mouvement de foule et j’en avais ma claque. En plus, je ne voyais plus rien, tout était flou… Je crois même avoir, sans le faire exprès, snobé un ado qui me demandait un autographe…

Je ne sais plus comment je suis rentré à l’hôtel. Probablement en taxi. J’étais mort crevé par cette foutue nuit blanche. En tout cas, j’y étais quand même arrivé à l’hôtel. Me restait plus qu’à aller dans ma chambre pour oublier ce qui s’était passé le soir. Le temps, l’alcool et mon éternel pouvoir de relativiser allait me faire digérer l’évènement en même pas deux jours.

J’arpentai les couloirs sans marcher droit… C’était pas possible de marcher droit avec surtout quand les marches d’escaliers étaient ondulées… Machinalement, j’entrai dans ma chambre et fermai la porte derrière moi.

Je me frottai les yeux. Ma chambre sentait la fille (c’est ce que je pouvais sentir à travers l’odeur d’alcool qui émanait de moi). Sans réfléchir plus loin, je me disais que cette odeur devait appartenir à la fille que je m’étais faite avant-hier. Tout comme les vêtements de filles qui étaient sur le bureau.  

Oh et puis, on s’en foutait… Mort crevé, j’enlevai mes chaussure, ma veste et mon t-shirt (que je laissai trainer au sol) avant de m’affaler sur le lit, sur le ventre, la tête tournée vers la gauche Je n’avais même pas prêté attention au bruit de douche qui provenait de la salle de bain. En même pas une minute, je m’étais simplement endormi, là.

La nuit avait été courte. J'avais passé une grande partie de mon temps à essayé de me calmer avec Jacob Snyder, le journaliste que Daniele détestait le plus. Et cela n'avait pas vraiment marché à vrais dire. La soirée s'était très mal terminée, je n'avais toujours pas de nouvelle de mon patron et ni de Roadtramp. J'avais essayer de rester le plus loin de possible des fans et de la salle mais le mouvement de foule avait été très rapide et il en avait fallu de peu pour qu'on ne soit prit dans le mouvement le journaliste et moi-même. Une chance, nous nous en étions sortis indème -enfin j'avais sans doute des bleus un peu partout et un oeil au beurre noire mais je m'étais prit une porte en plen visage après le mouvement de foule, c'était vraiment bête!-.

Je n'avait pas beaucoup dormit, m'inquiétant horriblement de Daniele, et même si la soirée avait été horrible, je me devait de continuer de travailler alors je m'étais levée aux aurores et je m'étais préparé à aller voir Daniele pour voir si tout allait bien et aussi pour comprendre certaines choses. Je n'avais jamais vécu une chose pareil dans toute ma carrière...

En sortant de la douche, j'avais pris soin de m'enrouler dans une grande serviette blanche, les cheveux légèrement humide, et étais sortie de la salle de bain pour aller tranquillement m'habiller dans ma chambre, cependant, je fus surprise de voir que mes draps avaient bouger. Je m'approchai alors et vit un homme dans mon lit, je soulevai un sourcil. J'aime beaucoup avoir un homme dans mon lit mais faudrait déjà que je le connaisse soit personnelleent soit intimement! Cet homme ci me disait vaguement quelque chose mais je ne l'avais pas rencontré hier soir ni même un autre soir d'ailleurs...

Je ne savait pas trop comment réagir, m'habiller et ensuite le réveiller? Le réveiller de suite? Il avait tellemment l'air de bien dormir et puis il était vraiment pas mal, c'était le style de mec qui aurait très bien pu être dans mon lit pas seulement que pour dormir comme il le faisait là...Enfin bref.

Je m'asseyais sur le bord de lit, tenant fermement ma serviette contre moi pour éviter qu'elle ne tombe et je le secouai un peu. "Heum...Réveillez vous..."

Mon sommeil était sans rêve. L’avantage de l’alcool, ça me faisait dormir comme un bébé. J’étais tellement anesthésié que je ne sentais même pas les contusions que j’avais reçues pendant le mouvement de foule d’où je m’étais sorti. Pas de rêve, donc, ni de cauchemar. Je faisais rarement des cauchemars, mais faut dire que c’était rare quand j’allais dormir sobre.

Je dormais à poing fermé, mon corps assimilant tout doucement l’alcool que j’avais avalé pendant la nuit. Je dormais bien, bordel, jusqu’à ce qu’on me secoua. Pffff…. Je gémis de protestation. J’entendais une voix au loin. Une voix de femme. Elle me demandait de me réveiller. Je gémis à nouveau en me retournant doucement sur le dos, les yeux toujours clos.

Comme elle me secouait toujours, je finis par me frotter les yeux en protestant toujours. Doucement, je les avais ouverts. Je clignai plusieurs fois des yeux découvrant une superbe femme assise au bord du lit. Elle ne portait qu’un essuie enroulé autour d’elle. Un sourire en coin apparu son mon visage fatigué. D’où sortait cette fille ? Surtout qu’elle ne disait vaguement quelque chose… Mais pas moyen de la recadrer dans un contexte. Peut-être que je l’avais pêchée hier, dans le bar où j’avais été après le mouvement de foule. Mais je m’en serais rappelé si j’avais fait ça, non ? Surtout un spécimen aussi magnifique.

Je me passai une main sur la figure comme pour réveiller mon visage. Je regardais la fille m’arrêtant sur ses courbes, pour revenir ensuite sur son visage. La secrétaire de Ricci… C’était la secrétaire de Ricci… Je l’avais déjà vue à un gala où l’autre… Je ne lui avais jamais vraiment parlé. Ou juste un « bonjour » pour la forme. Elle était toujours bien sapée et la voir dans cette « tenue » était… Plutôt agréable.

-Qu’est-ce que la secrétaire de Daniele Ricci fait dans ma chambre d’hôtel quasi nue ?

Ma voix était enrouée et fatiguée à cause de l’alcool et de la nuit blanche. Aucun reproche dans ma voix, j’étais plutôt amusé tout en laissant transparaitre une pointe d’interrogation. Pas moyen, par contre, de me rappeler son prénom… Pourtant, je le connaissais…

Quoi qu’elle fasse ici, elle pouvait rester. J’étais pas contre. Je souris, les yeux à moitié ouvert. Bougeant mollement mes bras pour les mettre croisés derrière ma tête.

Il fut difficile de réveiller le jeune homme couché dans mon lit, tout en le secouant et en écoutant ses plaintes, j'essayais de me souvenir de l'identité de celui-là. J'étais certaine de savoir qui il était, de l'avoir vu à un concert ou autre évènement où je devais aller avec Daniele...

Je me remémorai alors tous les évènements auxquels j'avais participé, j'avais la chance d'avoir une mémoire très grande et phisionomiste...enfin, là, c'était une évidence que non. Pourtant je le connaissais...Des mots m'arrivèrent en tête comme "Howsborn" "Oswald" ou encore "Cone" Mais bon sang qui était il...

Avec toute cette histoire, j'avais oublé ma tenue très légère et en voyant le regard de cet homme sur moi, je me mis à resserrer franchement ma serviette autour de moi. Fallait surtout pas qu'il se gêne! Fronçant les sourcils, je lui fis remarquer ses regards insistants sur mes coures en raclant ma gorge. Puis, il se mit à parler et c'est là que j'avais eu l'illumnation! L'homme qui était dans mon lit était Howard Stone!

Je croisais alors les bras quand celui-ci me demanda ce que je faisais dans sa chambre. "Je poserais plutôt la question autrement : Que fais Howard Stone dans MA chambre!" Bien sûre que j'avais l'air froide mais en même temps j'étais quasi nue devant cet homme, même si une pointe d'amusement trainait dans ma voix. "Vous avez dû vous tromper de chambre en rentrant au vu de votre odeur d'alcool."   Je me relevai alors du lit. Je n'avais pas tellement envie d'être méchante, surtout pour ce pauvre homme qui avait dû prendre une cuite au vu des évènemets d'hier -pour après je ne sais pas la raison réelle de cette cuite- mais avec ce qui c'était passé, je n'avais pas envie d'être mal acceuillante.

Lui tournant le dos, dévoilant une partie de mon dos nu, je me proposai de lui faire un café. "Un café? Pour moi cela ne serait pas de refus, à moins que vous ne préféreriez dormir ce qui peut paraître normal, moi aussi j'aimerai bien dormir encore un peu."

Le réveil avait été plus agréable que la nuit. La première chose que j’avais vue était les jolies courbes de la secrétaire de Ricci qui était à moitié nue assise sur mon lit. Mes regards étaient voyants parce que la fille me le fit remarquer par un regard noir. J’affichai un sourire innocent et je demandai à la secrétaire de Ricci ce qu’elle faisait dans ma chambre. Ça ne me dérangeait pas, en fait, elle pouvait rester ici tant qu’elle voulait.

Sauf qu’apparemment, c’était moi qui m’était trompé. Je levai un sourcil et je regardai brièvement autour de moi. Ok, ça expliquait pourquoi il y avait que des trucs de fille dans cette chambre.

-Ah ouais… Ben merde, alors…

Ça ne m’inquiétait pas plus que ça. Surtout que la secrétaire de Ricci ne m’avait pas virée (pas encore en tout cas) donc je n’avais pas de raison de m’inquiéter de quoi que ce soit.

La secrétaire se releva du lit. Moi, je me redressai un peu lorgnant sur le dos nu de la fille. Elle me proposa un café. Beurk… Les gens avaient l’art de me proposer un café, comme si s’était la potion ultime à une bonne cuite. Je me levai du lit.

-Dormir ? Si on partage le lit ça ne me dérange pas…

Je souris. C’était pas tant une blague que ça… Même si, dans ces conditions, je ne sais pas si « dormir » aurait été le mot.

-Je préférerai un whisky… Ou un truc dans le genre. Si tu as.

Je m’avançai vers la fille et la regardai. Elle avait un œil au beurre noir, ce qui me rappela la soirée d’hier.

-T’y était, hein ? Hier… Au concert. Tu t’es pris un truc dans la figure ?

Je passai une main dans les cheveux de la fille pour caler quelques mèches derrière ses oreilles et dévoiler un peu son œil au beurre noir qui maculait son joli visage.

La réaction d'Howard m'avait un peu surprise mais surtout amusée, l'homme n'était pas plus que ça gêné de ne pas être dans la bonne chambre. Je n'étais pas dupe, c'était surtout parce que j'étais dans une tenue des plus surprenante qu'il restait dans le lit, à me regarder. Je ne pus m'empêcher de sourire d'amusement. Ah les mecs... Il m'amusa encore plus à cette phrase de drague. Vu la soirée et la nuit que j'avais passer, un petit moment détente" n'aurait pas été de refus mais je m'inquiétais de l'absence de Daniele..."Ca aurait été avec plaisir en tant normal mais je crois que tu autres choses à faire que de partager une "séance de sommeil" avec moi comme...dormir...seul...par exemple..."

Je lui avait alors demander s'il voulait un café et je ne m'attendai pas à avoir une réponse comme cela de sa part. Je me mis à rire un peu en le regardant "Tu viens de te prendre une cuite et tu veux boire de l'alcool? T'es aussi tenace qu'un ado'! Mais soit, je te sert ça. Avec des glaçons?" J'allais pour lui faire son verre quand je le sentis près de moi. Je ne savais pas vraiment quoi faire cependant, je ne laissai rien paraître. Puis il parla de la soirée d'hier.

Je poussai un soupire alors qu'il passer ses doigts sur mon visage pour déplacé mes mèches de cheveux afin de voir l'étendu des dégats sur mon oeil. "Je crois que tout l'hotel y était ou si ce n'est pas le cas, ils en ont entendu parler.  Je me suis pris une porte en pleine figure alors que j'échappai à la foule. C'est con mais c'est la vérité, j'ai été chanceuse contrairement à d'autre qui ont été gravement blessés." Un silence passa "Toi aussi tu as dû y être...Laisse moi deviner, après que tu te sois échapper, tu a décidé d'aller de souler dans un bar pour essayer d'oublier ou de te détendre?" J'avais moi même pensé à faire cela mais après avoir fini mon paquet de cigarette avec Jake, j'avais décidé de partir à l'hotel, là où la sécurité règnait.

Il était proche de moi, peut-être un peu trop puisque je sentai les éffusions d'alcool de la veille, il n'avait pas totalement décuvé de sa nuit. Je me retourna pour lui servr son verre et pour prendre ma tasse de café. Ce n'était que le deuxième depuis que j'étais levée, je pouvais dire que ma consomation n'était pas trèsgrande pour le moment. Je lui tendis ensuite son verre en souriant un peu.

Dormir seul, c’était pas vraiment ce qui me tentait le plus. Je laissai transparaitre un petit sourire avec une pointe de déception. J’aurais tenté le coup, au moins. Ce sera pour une prochaine fois ou pour plus tard. J’étais toujours dans sa chambre, après tout.

-Dommage…

Elle me proposa du café mais j’avais préféré l’alcool. Apparemment, ça l’étonna. L’alcool était pourtant la meilleure des solutions aux cuites, c’était bien connu. Ça la faisait rire alors je souriais. La comparaison avec les adolescents était de bonne guerre.

-Avec des glaçons. On est le matin, tout de même.

Soyons raisonnable. Avec des glaçons le matin, sans le soir. L’après-midi, je préférais les cocktails ou les bières. Sur ce, je me levai pour suivre la fille. C’est là que je découvris son bel œil au beurre noir. En me réveillant, je ne l’avais pas remarqué tellement j’étais dans le gaz, mais là, il était clair qu’elle avait eu un sale coup. Le coupable était sûrement le mouvement de foule d’hier. Elle confirma mes dires rendant responsable une porte. La secrétaire de Ricci, s’était prise une porte… Je croyais que le style était légion chez Ricci et compagnie. Se prendre une porte s’était pas glamour mais quand on voit le mouvement de foule que s’était, ça pouvait se comprendre. La fille disait avoir été chanceuse. Tout comme moi et Eileen. On n’avait rien hormis quelques bleus. D’ailleurs certains ressortais un peu sur mon torse nu. Je baissais un peu les yeux quand elle parla des blessés graves. Ouais, certains n’avaient pas eu de chance. Je relevai le regard quand elle essaya de deviner ma soirée. En plein dans le mille.

-Ouais… C’est à peu près ça. Je suis un gars simple. Je fais des choses simples. Mais il est probable que j’aurais fait exactement la même chose s’il ne s’était rien passé. Parfois, je me saoule par ennui…

Je faisais des choses simples, en général. Mais dans ma tête, je crois que tout était bien plus complexe qu’il n’y paraissait. J’agissais par pulsion mais je n’étais pas con pour autant…

Je pris le verre qu’elle me tendit et j’en bus une grande partie d’un coup. Elle, elle s’était fait un café.

-Trois morts. Il y a eu trois morts hier… Je l’ai entendu à la radio. Il y a des centaines de blessés…

Je soupirais un coup avant de finir mon whisky d’une traite.

-Donc, ouais, on a eu de la chance…

Je regardais la fille avec un regard sans joie.

Howard m'amusait et c'est avec des glaçons que je lui avait donné son verre d'alcool. C'était une situation pour le moins curieuse; moi quasi nue et lui de même, son torse faisait apparaître des bleus qui devaient avoir été causer durant les évènements d'hier. "Vous avez eu des choses de balancer sur vous, je me trompe?" Lui avais-dis en lui montrant les bleus du doigts sans les toucher.

Je me pinçais les lèvres. Qu'allait-il se passé maintenant? Je n'avais pas envie d'avoir le masque de la secrétaire stricte aujourd'hui. J'étais en repos et puis au vu de mon état, je n'aurais pas pu me plonger dans des rendez-vous ou autre.

 Quand Howard m'annonça qu'avec ou sans émeute il aurait finit dans un bar à boire des verres, je lui fis un sourire. "Mais vous ne vous seriez peut-être pas trompé de chambre dans ce cas là. Ou peut-être que si, mais s'il n'y aurais pas eu d'émeute, vous vous serez retrouvé dans cette chambre, sans moi. Je serais déjà au travail à l'heure qu'il est." Qu'il le prenait comme bon lui semblait mais si cela ne s'était pas déroulé, moi, en tous cas, je n'aurais pas eu un bel homme torse nu dans mon lit en sortant de la douche...

"C'est tout de même triste de boire par ennuis, tu ne trouves pas?" Un coup je le tutoyai, un coup de je vouvoyais, en vrai dire ,je ne savais pas trop quoi faire avec lui. Je ne le connaissais pas suffisement pour le "tu" mais avait bien plus de partie de mon corps que Daniele , alors pour le "vous"..."La prochaine fois que tu t'ennuis, trouves toi un autre passe temps...".Ou comment lui dire sans vraiment lui dire en une phrase <
Depuis le début de la tournée, j'avais plus coucher qu'en 9 ans au service de Daniele, je devais arrêter. Vraiment.  Cela me mettait parfois dans des situations catastrophique et si Daniele l'apprenait...

Quand il m'annonce le nombre de mort, mon inquiétude revint en moi. 3 morts...et si parmi ces trois personnes il y avait Daniele? Non. Je ne devais pas penser à cela, j'aurais déjà été au courant. Je tentai cependant d'avoir un peu plus d'infos. "Tu sais le noms des personnes décédés?". Je frissonnai, parce qu'avoir l'idée que mon patron soit à la morgue m'horrifiai et surtout, aussi, parce qu'être en serviette  humide dans une chambre, c'était pas la meilleure solution pour avoir chaud.

Le mouvement de foule avait été violent. La secrétaire de Ricci avait récolté un sacré œil au beurre noir et, moi, quelques petits bleus. Du coup, nos questions respectives concernaient nos cicatrices de la soirée cauchemardesque d’hier. Elle montra des bleus du doigt.

-Ouais… J’étais au milieu de la foule. Je me suis pris quelques coups en rejoignant les coulisses…

Je ne savais pas comment se sentait Eileen ou si elle avait des séquelles de l’évènement. Bordel, on pouvait quand même s’estimer heureux de ne pas avoir fini gravement blessé… Des bleus, c’était pas encore trop grave quand on voyait le bilan de blessés et de morts du mouvement de foule.

Je regardais la secrétaire de Ricci (dont je n’avais toujours pas retrouvé le nom…) tout en l’écoutant me rappeler ma soirée d’hier qui s’était achevé dans un bar de la ville à me saouler la gueule. Chose que j’aurais faite même si je m’étais tout simplement ennuyé. Il n’en fallait pas beaucoup pour que je finisse dans un bar à boire verres sur verres. La fille répliqua que si le mouvement de foule n’avait pas eu lieu, je ne me serais peut-être pas retrouvé ici… Oui si, mais pas avec elle dans la chambre.

-Ça aurait été dommage de ne pas te voir au réveil…

Un petit sourire s’afficha sur mon visage alors que j’essayais de me rendre le plus innocent possible. Difficile quand j’enchainais, comme je le faisais maintenant, les allusions douteuses.

La secrétaire, trouvait que c’était triste de boire par ennui, ce à quoi je répondis par un haussement d’épaule. C’était une activité comme une autre pour moi. C’était vrai que jouer au poker, c’est plus constructif. Je remarquai que la fille me tutoyait, et je préférais largement. Le vouvoiement ce n’était pas forcément mon truc.

La secrétaire n’était pas en reste niveau allusions, elle non plus. Elle disait que si je m’ennuyais, je pourrais me trouver un autre passe-temps. Subtile, mais je le pris dans un sens bien précis… Je souris un peu plus.

-Faudra que tu te trouves dans le coin quand je m’ennuie alors. Histoire de m’inspirer un peu.

Beaucoup moins subtile, ma réponse… Ce petit moment de légèreté pris fin quand j’annonçai le bilan du mouvement de foule à la secrétaire de Ricci tout en buvant d’une traire mon whisky. Je vis la fille se raidir, puis frissonner en me demandant si je savais qui été mort. Je me rapprochai un peu d’elle, abandonnant mon verre vide sur un meuble.

-Non, je ne sais pas… Il y avait pas mal de bagarres. Le premier rang à morflé… C’est sûrement des fans… Pourquoi ? Il y avait quelqu’un que tu connaissais dans la foule ?

C’était probable. Même si je pensais que la secrétaire de Ricci connaissait plutôt dans membres du staff plutôt de des fans lambda… Je frottai légèrement les bras frissonnant de la fille sans trop me gêner. Elle avait froid dans une tenue aussi légère alors que moi, je mourrai de chaud à cause de l’alcool.

Howard était toujours torse nu en face de moi et nous discution de la soirée d'hier. Il était évident que c'était une soirée cauchemardesque pour tout le monde. Quand il m'expliqua qu'il était dans la foule pendant l'émeute, j'eu de grande yeux surpris. "J'ai croisé un journaliste qui était dans la salle avant de partir pour les coulisses, il m'a dit l'ambiance à l'intérieur. Il a vite décamper dès que les bagarres ont éclatées."

Nous nous draguions, c'était évident et en même temps, cela n'était pas désagréable d'entendre de la bouche d'un homme aussi mignon, qu'il aurait regretter de ne pas me voir. Je lui fis un sourire, portant mon café à mes lèvres. "Domage en effet, heureusement, ce n'est pas le cas, je suis là...Mais pour ce qui est de se trouver dans le coin quand tu t'ennuis...C'est un peu plus compliqué. Je suis toujours occupée moi...J'ai jamais le temps de trouver une autre occupation..."  

Il parla ensuite des morts, les chances que Ricci soit parmi les victimes étaientt fines mais étaient tout de même possibles. On ne sait jamais dans quel plan il se fourrait celui-là il suffisait qu'il soit avec une fan à ce moment là et pouf, happé par la foule au moment de la quitter...Quoi qu'il en soit, le verre vide qu'il venait de poser me fit un peu sourire "On peut dire que tu as une bonne descente..." Un silence passa, je me pinçai les lèvres. "Oui...Enfin...Je ne sais pas...Daniele est du genre à prendre un bain de foule après le concert de Roadtramp alors il aurait très bien pu être dans la salle pendant l'émeute..."

Howard ne se gêna pas, suite à ma phrase, de me frotter mes bras qui commencaient à avoir la chair de poule tant j'avais froid, je devrais vraiment m'habiller...Mais je n'eu pas le temps de le dire à l'homme en face de moi  que le téléphone sonna. Je m'éloigna alors de la chaleur du corp de celui-ci pour aller répondre . "Maria Watson je vous écoute?" C'était une Roadies qui m'appellait pour me dire qu'on avait retrouvé mon sac dans la salle de concert, je l'avais laisser à l'intérieur des coulisses quand l'émeute avait commencé. Mais je m'en fichais pas mal de mon sac, moi, je voulais des nouvelles de Daniele. Je raccrochai ensuite. "Pardon pour le coup de fil...C'était rien d'important." Je pris ensuite ma tasse de café pour la finir d'une traite.

 

Je racontai à la secrétaire que j’étais au milieu de la foule pendant l’émeute. Ça l’avait surpris car, d’après les dires d’une journaliste qu’elle avait croisé dans les coulisses, c’était l’enfer à l’intérieur de la salle.

-Ouais… C’était pas beau à voir…

Je ne savais pas quel journaliste elle avait rencontré. Il y en avait des dizaines à ce concert. Ça aurait très bien pu être Amon… Je le voyais bien décamper avant le début de la bagarre.

Après, j’avais dragué la fille sans gêne et elle m’avait renvoyé la pareille même si ses tentatives étaient plus subtiles. Je trouvais dommage si je m’étais réveillé ici sans elle à moitié nue dans la pièce. Ça aurait été beaucoup moins fun. Heureusement, comme elle le disait, ça n’avait pas été le cas. Je souris. Et comme boire n’était pas un passe-temps très bon pour la santé, la secrétaire me donna les pistes pour un autre. Mais à savoir si elle serait ma muse pour ce genre de passe-temps sous-entendu c’était plus compliqué au vue du boulot de la fille.

-Tu pourras faire une petite pause, non ?

Mon petit sourire en coin fleurit à nouveau sur mon visage. Cette fille aimait son travail, c’était évident. Mais bon, je pouvais bien lui faire oublier pendant quelques minutes, non ? Après tout, si l’alcool n’était pas bon pour la santé, trop travailler non plus. Ce sera bénéfique pour nous deux.

Quand je dis le bilan du mouvement de foule à la secrétaire de Ricci, elle commença à s’inquiéter. Et après avoir déclaré que j’avais une bonne descente (ce à quoi je souris), elle parla de son patron. C’est pour lui qu’elle s’inquiétait. De là même à commencer à frissonner. J’en profitai pour ma réchauffer un peu et, alors que je m’apprêtai à la rassurer, le téléphone sonna. Je la laissai m’appuyant contre le mur en croisant les bras. Quand elle répondit, elle donna son nom et je claquais du doigt d’illumination. Maria, c’était ça son nom. Ça me revenait maintenant. Le coup de fil fut bref et quand elle raccrocha, Maria déclara que ce n’était rien d’important. Elle acheva son café d’un seul coup.

-T’inquiète pas. S’il était arrivé quelque chose à Ricci, les USA en entier seraient déjà au courant. Toi la première. Surtout s’il faisait partie des morts.

C’était logique. Aucune raison pour croire que Ricci soit mort ou même gravement blessé. Ça se serait su. Même mort il aurait tout fait pour que ça se sache.

-Faut que tu te détente. La soirée d’hier est terminée. Tu ferais bien de te reposer un peu.

Je lui montrais le lit d’un doigt. 

"J'entendai les cris de la salle alors que j'étais dans la cour extérieure à fumer. Et Puis après...quand ça à commencer à empirer..." Je poussai un soupire, il était clair que les évènements n'allaient pas se faire oublier comme ça dans les souvenirs de tout le monde. Mes nuits allaient sans cesse être mouvementées dû à ce que j'avias vécu, même si ce n'était pas très violent de mon côté, il y avait tout de même un traumatisme. Il fallait que je trouve des occupations pour oublié légèrement la journée d'hier, j'allais encore travailler plus et on allait encore me dire que j'étas une droguée au travail mais je savais m'amusait, comme je l'avais fait avec les Roadtramp après leur concert solo... C'était trop de penser à cela car Howard me déclara qu'il fallait que je fasse une pause, je me mis à rire doucement "Je n'ai même pas encore commencer à travailler, et puis pour tout de dire, aujourd'hui je n'ai pas tellement envie de travailler, c'est mon jour de repos et depuis que je suis en tournée, je ne l'ai pas été...en repos..." Mais il fallait que j'aille voir si Daniele était dans sa chambre, répondre à quelques messages prit hier soir pendant mon absence et...Et puis zut...Je devais me ménager après tout, j'avais moi aussi vécut la journée d'hier...

Le coups de téléphone m'avait un peu détacher du jeune homme et d'un côté heureusement sinon je lui aurait sauter dessus. Bon, il fallait croire que cela ne le dérangerait pas, mais qu'est ce qu'on pourrait penser de moi? J'avais déjà eu un moment d'égarement avec Eddy et si cela continuait avec Howard...Je ne devais pas...et pourtant j'en avais tellement envie... Enfin bref, je me mis à rire un peu quand il m'annonça que les USA et moi même saurait déjà si Ricci était mort. "Oui c'est vrai, il a le gout pour le grandiose...Je l'aurais su dès la seconde où son dernier souffle aurait été pousser.  Mais je n'ai pas eu de nouvelle, il a peut-être eu quelque chose tout de même...

J'étais une femme stressée, un pet de travers et le monde s'écroulait sur mes épaules, c'était dommage, j'avais toutes les qualités requises pour être une bonne travailleuse...Mais le stress me tuait et quoi que je fasse, il revenait à la charge dès qu'il le pouvait alors me reposer comme me le proposais Howard, c'était peut-être pas la bonne solution. Je poussai un soupire, le regardant. "Me reposer...Je ne crois pas que c'est possible...Je suis une fille stressé et le stress me fatiguera toujours autant..." En un rien de temps, je m'étais rapporché de lui sans vraiment m'en rendre compte. Touchant ses bleus doucement. "Tu as mit quelque chose contre la douleur? Parce que je dois avor quelque chose dans mes tirroir au pire..." Je commençais à bouillir de l'intérieur, je devais m'éloigner de lui sinon, j'allais aller au lit mais pas pour me reposer au contraire!






 

La secrétaire de Ricci parlait de la soirée d’hier avec beaucoup d’émotion. Ça l’avait choqué plus que ça ne m’avait choqué moi. La sensibilité des femmes… Ah moins que ce ne soit moi qui ne me rendait pas encore bien compte de ce qu’il s’était passé hier. Je baissai les yeux quand elle soupira.

Comme pour mettre un peu de légèreté dans l’air, je la draguais pour finir par lui proposer une pause. Cette fille était réputée pour travailler sans relâche. Parait même qu’elle travaillait 24h/24. Il y avait plein de mythe autour de sa personne comme le fait qu’elle ne s’était jamais fait son patron. A ma demande de pause, elle disait ne pas encore avoir travaillé aujourd’hui mais qu’elle n’en avait pas vraiment envie. C’était un peu compréhensible au vue des évènements d’hier… En plus, apparemment, c’était son premier jour de repos… De la tournée… J’ouvris de grands yeux surpris. Quand je disais qu’elle travaillait 24h/24...

-Tu mérites bien ton jour de repos… Personne ne travaillera aujourd’hui. Tout le monde se remet d’hier…

On pourrait même le passer ensemble, si elle voulait… C’était pas de refus, d’ailleurs. Mais la fille s’inquiétait trop, et surtout pour son patron… De là venait toute son angoisse. On fut coupé par un coup de fil que vint à pique puisque ça m’avait permis de mettre un nom sur le jolie visage de la secrétaire de l’Italien. Elle revint vers moi et je la rassurai concernant Ricci. Au moins, elle avait ri, c’était déjà ça. Et elle confirma un peu ce que je venais de dire même si certaines inquiétudes persistaient.

-T’en fait pas. Ricci est grand. Il sait se débrouiller quelques heures sans toi.

Je souris. Après tout, Maria n’avait pas toujours été avec lui et il s’était quand même débrouillé avant de l’engager donc… Et, en fait, je disais ça parce que j’avais encore envie de profiter de la vue que me donnait Maria. Ricci la voyait tout le temps, c’était mon tour, un peu…

Je proposai à Maria de se reposer (en pensant bien me reposer avec elle), mais elle disait que ça ne servait à rien, que le stress la fatiguerait encore plus. Elle allait finir en brun out si elle continuait comme ça. Je mimai un regard concerné mais ne dit rien. Elle était tout près de moi maintenant et posa ses doigts sur mes bleus. Un léger frisson parcouru mon torse. Ses petits doigts étaient froids alors que ma peau était chaude à cause de tout l’alcool que j’avais vu. La différence de température avait fait comme un choc électrique. Mais je ne ressentais aucune douleur.

-Non, je n’ai rien mis. En fait, je ne sens pas grand-chose. L’alcool est le meilleur des anti-douleurs…

Mais dès que j’allais redescendre, c’était certain que ces petits bleus (dont certains avaient une couleur mauve) n’allaient pas me faire du bien. Je regardais Maria prenant dans ma main ses petits doigts qui étaient sur mon torse.

-Mais si t’a quelque chose, c’est pas de refus.

Je luis souris un peu en jouant avec ses doigts à quelques centimètres de mon torse. Tout en parlant je l’avais fait se rapprocher un peu plus de moi.

Je travaillai beaucoup trop, j'en étais conciente, c'était déjà un bon point non? Mais j'avais dans la tête qu'un jour, mes heures de sommeil en moins, mes week end à passé sur mon bureau à travailler, seraient un jour récompensés. J'allais devenir une manager exemplaire dès que j'en aurais l'occasion et Ricci sera lui même confronter à une deuxième personne appellé 'The Best"...Enfin je l'espérais...

Je fus reconnaissante enver Howard quand celui-ci tentait tant bien que mal de m'invité à me reposer. Bien sûre qu'il y avait un intêret derrière, il dormirait avec moi -et pas que dormir sans doute-. Mais en avais-je vraiment le droit après ce qui s'était passé hier? Et avec Eddy? Je m'étais promis de faire plus attention la prochaine fois que mes pulsion prenaient le dessus et là...Je me retrouvai en face d'un homme:
1) Que mon patron détestait
2) que je ne connaissais pas tellement
3) Incroyablement sexy... (Okay le petit 3 ne donne pas raison à ma raison...)

-Merci à toi de me proposer de me reposer...Après tout...J'ai besoin de repos...et toi aussi il me semble...

Bien sûre que c'était pour aussi lui dire "Reste avec mon mon chou je vais m'occuper de toi". J'étais dans la finesse comparé à lui, enfin je suppose. Je n'étais pas une croqueuse d'homme mais il me tendait tellement de perche...Comme si on proposait un sac de bonbons à une petite fille. Comment la petite fille ne serait-elle pas tenter?

Puis il me parla de mon patron. Daniele...Ah Daniele...Voilà 9 ans que j'étais son employé et, bien sûre, j'entendai beaucoup trop de rumeurs à notre sujet. Avions-nous coucher ensemble? Bien sûre que non! Certes, je l'ai vu maintes et maintes fois torse nu et il est désirable, mais je crois que jamais je ne pourrais coucher avec lui...Du moins tant que je suis sa secrétaire. Cela fait un peu trop le cliché des films. Et nous ne sommes pas dans une production de je-ne-sais-quel réalisateur du moment. Nous étions dans la vrai vie, j'avias le droit de faire des erreurs comme avec Eddy...Comme j'allais le faire actuellement alors que celui-ci m'avait rapprocher de son corps chaud tout en parlant de ses bleus...

-Oui, tu as raison..Cela ne fait que 9 ans que nous travaillons ensembles, il sait se débrouiller seul...J'irais le voir plus tard dans la journée. Je vais te chercher de quoi les apaiser.

Je sortis de son étreinte et allai alors chercher de la pommade contre les douleurs, qui était dans le tiroir de la table de chevet à côté du lit, je m'asseyai alors sur le bord du lit, tapotant la place à mes côté pour 'y lfaire s'asseoir. Après que celui-ci ce soit posé à mes côtés, je troquai ma casquette de secrétaire pour infirmière. Massant doucement les endroit colorés du torse d'Howard. M'appliquant, je tentai de ne pas voir son visage san quoi, mes lèvres allaient attérir sur sa peau chaude.


 

Ouais, on avait tous les deux besoin de repos. Enfin, si repos était bien le mot… Parce que vraisemblablement, autant elle que moi (et surtout moi) on avait autre chose en tête. Les allusions n’étaient pas vraiment subtiles… Ni les miennes, ni les siennes. C’était de plus en plus tentant de faire des tentatives plus osées. Je ne vois pas vraiment ce qui me retenait à part l’inquiétude de Maria.

Ouais, parce qu’inquiète, elle l’était. Pour son patron d’autant plus. Je voyais pas vraiment ce que tous les gens trouvaient à Ricci. Ok, il était riche (mais je l’étais aussi), ok il était intelligent (mais moi aussi), ok il faisait des fêtes tout les temps (mais pas aussi amusante qu’il le croyait) et ok il était, d’après les critères féminins, pas mal du tout pour son âge (mais j’étais encore mieux). J’avais aucune raison de l’envier sauf pour une chose : sa secrétaire. J’avais pas une secrétaire aussi sexy que la sienne. En fait, j’avais pas de secrétaire du tout… Et il pouvait bien s’en passer quelques minutes, n’est-ce pas ? En tout cas, c’est le message que j’essayais de faire passer à Maria.

J’avais convaincu Maria qui me lâcha, au passage, depuis quand elle était avec Daniele. 9 ans… Bordel, ça devait lui sembler long… Je me demandais si elle avait déjà pensé à changer d’employeur. Je devais peut-être lui proposer une job à Maria…

Mais on était déjà passé à autre chose. Elle comptait bien s’occuper de mes bleus. C’était vraiment pas de refus même si l’alcool anesthésiait la douleur. Elle se libéra de mon étreinte pour aller chercher de quoi soigner les hématomes que j’avais sur le corps. Elle m’invita à s’assoir à côté d’elle, sur le lit, et je ne me fis pas prier deux fois. Une fois assis, elle commença à masser mon torse avec sa pommade. Ses mains étaient toujours très froides. Je profitais un moment des massages, mes muscles se détendant un peu.

-Heureusement que t’es là… Sinon, j’aurais continué à utiliser le whisky comme anti-douleur alors que cette pommade est plus efficace.

A moins que ce ne soit les massages… Elle ne me regardait pas dans les yeux, elle était concentrée sur ce qu’elle faisait. Soudain, je relevai son visage avec mes doigts pour qu’elle croise mon regard. Je lui souris d’un fin sourire. J’étais le genre de gars à répondre à chacune de ses pulsions et celle que j’avais maintenant était plutôt claire. Doucement, je laissais ma main libre se promener sur sa cuisse nue, passant sous son essuie toujours fermement serré tout contre elle.

Je ne connaissais pas très bien Howard, preuve en était que je ne l'avais jamais vu.  Seulement dans les magazines où on parlait de lui comme d'un batteur exeptionnel et qu'il était passé par pas mal de chose depuis sa célébrité. Bien sûre, maintenant que je le voyais, je pouvais dire qu'il n'avais pas la gueule de l'emploi. Je l'aurais plutôt vu dans la jet set ou même manager, il avait un jolie mignoi et j'étais coincé dans les stéréotypes du batteur au long cheveux...Un peu à la Eddy en fait mais Eddy était chanteur...

Maintenant, j'étais assise à ses côtés, sur le lit, au bord, et je m'occupai de lui. J'étais encore une fois un maman. A quoi bon avoir des enfants quand on s'occupe de pas mal de genre comme si on était leur mère? A 36 ans, je n'avais ni l'intention de me marié, ni de celui d'avoir une famille et j'étais très bien comme cela. Au vue, en plus, de mes conneries de moment à sauter sur tout ce qui bouge, j'aurais été une piteuse mère de famille.

En tous les cas, je massai doucement le torse d'Howard pour que la pommade pénètre mieux dans sa peau. D'ici quelques minutes, l'alcool ne serait plus la seule chose qui l'anesthesie. Je lui fis un sourire. "On me dit souvent "heureusement que tu es là" Dis-je d'un ton amusée. "En tous les cas, avec ça tu n'auras pas mal quand l'alcool ne sera plus là".

Je ne devais pas le regarder, non, ne le regarde pas Maria...

Mais trop tard, c'était lui qui m'avait remonter le visage, j'avais croisé ses yeux. Je me pinçais les lèvres et sentis sa main contre ma peau froide, elle remonta jusqu'au dessous de ma serviette. J'en frissonnais alors que mon envie allait se faire ressentir dans quelques secondes si je ne l'arrêtait pas...mais au fond...est ce que j'avais envie qu'il s'arrête? Mes mains sur son torse, ce n'étais plus un massage que je faisais mais de douce caresse sur sa peau chaude, elles étaient encore timide et pourtant, il pouvait sans doute comprendre qu'intérieurement, je bouillonnais d'envie. Je m'approchai un peu plus de lui, toujours assise au bord de lit.  Toujours en le regardant, je passai mes mains sur l'ouverture de son jean, l'un des seuls vêtements qu'il avait sur lui, et lui ouvrit alors, plongeant ma main sur son bas ventre pour le lui caresser.
 

J’ai bien fait de me tromper de chambre… C’était tout ce qui me traversait la tête quand Maria commença à masser mon torse. Il devait se faire chouchouter Ricci avec une secrétaire pareille. Je me demande pourquoi, au premier abord, il l’avait engagé. Si c’était pour son joli visage (et pas que…) ou pour son intelligence. Connaissant Ricci, il avait certainement trouvé LA fille avec les deux qualités. Ce mec crevait de bol.

Ce moment était e meilleur depuis ce mouvement de foule. Même me saouler hier n’avait rien eu de transcendant. Je me soulais peut-être trop, c’était peut-être ça le problème. Du coup, ça n’apportait plus aucun fun. C’était juste devenu un automatisme. Quelque chose dont j’avais vraiment besoin. Mais les contacts des petits mains froides de Maria sur mon torse, ça c’était transcendant ! Elle disait qu’on disait souvent « heureusement que tu es là ». Ricci devait lui répéter souvent et peut-être pas que lui. Elle ajouta que je n’aurais plus mal quand les effets de l’alcool se dissiperont. Si jamais je les laisse se dissiper, elle aura sûrement raison.

-Tu me sauves, là.

Je souris, la regardant se concentrer sur mon torse. Elle n’en détournait pas le regard. Je dus remonter son visage pour qu’elle croise, enfin, mon regard. Je souris en laissant balader ma main jusqu’en dessous de sa serviette. Je la sentis frissonner ce qui élargit mon sourire. Quand elle s’attaqua à l’ouverture de mon jeans et caressa le bas de mon ventre, je frissonnais à mon tour mordant un peu ma lèvre. Sentant l’envie grandissante de Maria (et le mienne), j’embrassai la secrétaire langoureusement. Ma main faisait son chemin sous la serviette de Maria. Je sentais sa peau se réchauffer subitement. J’enlevais le seul tissu qu’elle avait sur elle pour dévoiler ses courbes magnifiques. Ma main descendit alors à son entre-jambe tout en continuant de l’embrasser.  

Pourquoi Ricci m'avait choisis? Je m'étais posé souvent la question , mais peut-être pour mon culot, j'étais venu à sa fête sans y être invité. Bon, j'avoue, j'avais fait en sorte qu'il me remarque avec ma robe au décolté plongeant, j'avais beaucoup parler ce jour là et avec beaucoup de gens et mes propos l'avait interessé. Puis suite à cela, il m'avait engagé et j'avais réussis mon coup. Moi? Manipulatrice? Je ne le voyais pas comme cela, e ntous cas, depuis neuf ans, j'avais appris beaucou à ses côtés.

Un sourire passa mes lèvres quand il m'annonça que je le sauvais, un petit rire passa ensuite mes lèvres avant d'avoir les lèvres d'Howard sur les miennes, langoureusement, j'avais continuer son baiser, tout mon corp frissonait. J'étais pleinement consciente de mes actes contrairement à la dernière fois que je m'étais retrouver dans une sitaution pareille. Mordillant la lèvre de celui-ci, j'enlevai petit à petit son jean, venant l'allonger doucement à travers le lit. Me retrouvant nue sur lui, sa main toujours près de mon entre jambe. Venant embrasser ensuite son cou, mes mains massait toujours doucement son torse, veillant à ne pas lui faire mal. Cela serait tellement domage.

Qu'est ce que je risquai si je continuais? Daniele ne serait au courant de rien, il n'avait jamais été au courant de mes conquêtes, certes, ma vie sexuelle était vite résumé mais au moins, elle était en sécurité, seul moi et mes conquêtes étions au courant contrairement aux frasques de mon patron. Lui enlevant son dernier tissus, je me mordis la lèvre en le regardant de haut en bas. Je prenais mon temps, nous étions tous les deux légèrement blessés par la soirée et nous avions du temps non? Ses affaires à terre, je me mis à califourchon sur lui, nos deux sexes se frôlant l'un à l'autre.
 

Le rire de Maria était communicatif et je souriais de la voir plus détendue que quand elle s’inquiétait pour Ricci. Si elle avait peur du chômage, je pouvais toujours l’engager…

Je m’arrêtai de penser quand mes lèvres se posèrent sur les siennes pour partager un baiser langoureux. Elle prolongea le baiser faisant encore plus monter la température de mon corps. Elle mordilla ma lèvre me faisant frissonner. Je la regardais avec beaucoup d’envie, incapable, maintenant, de revenir en arrière (de toute façon, ce n’était pas vraiment prévu). Elle essayait de me débarrasser de mon jeans pendant que je la caressais sensuellement près de sen entre-jambe. Elle m’allongea et je me laissais faire  me mordant la lèvre inférieure pour faire naitre en elle encore plus d’envie. Je commençais à sérieusement douter que Ricci n’ai jamais touché à cette fille. Vu sa réputation ça semblait invraisemblable. Son baiser dans mon cou accéléra légèrement ma respiration alors que ses petites caresses parcouraient toujours mon torse brûlant de plaisir.

Elle réussit à se débarrasser de mon jeans. La voyant s’arrêter pour me toiser du regard, je souris levant les sourcils à moitié-mystérieux, à moitié fier. Je laissais monter l’envie me contentant de le regarder droit dans les yeux me mordant, à nouveau, la lèvre. Elle se mit sur moi m’arrachant un gémissement de plaisir. Je la sentais bouger un peu et je me redressais pour enfuir ma figure dans sa poitrine mordillant le bout de ses seins. Mon cœur battait plus vite et me respiration rapide montrait que j’en voulais plus. Mes mains étaient plaquées sur le bas de son dos et crassaient Maria au même rythme que les mouvements de nos corps. Nos sexes, l’un contre l’autre, me faisaient gémir un peu plus chaque seconde.  

L'ocasion de prendre du bon temps était déjà commencé, je ne pouvais plus reculé et, de toute façon, je n'en n'avais pas envie. Ces baisers étaient chauds et étant pleinement conscience de mes actes, je prolongeais chaque baiser qu'il me donnait. J'avais réussis à lui enlevé son jean et alors que nous étions nous l'un contre l'autre, remplt de bleus, je m'étais mise sur lui pour mener la danse.

Il me procurrait un plaisir fou avec ses jeux de bouches sur ma poitrine, me cambrant un peu plus parfois sous l'éffet du plaisir, tandis que je frottais nos deux entre jambes pour continuer de nous excité nous deux. Je ne pensais plus à Ricci...Quoi que...Rien que le fais de ne me dire que je n'y pensais plus me faisait y penser...J'espèrais qu'il aille aussi bien que moi à cet instant.

A califourchon sur lui, je fis descendre ma bouche sur le torse de celui-ci, évitant ses hématomes, j'embrassai chaque parcelle de son corps indeme. Descendant sur son bas ventre, je vins m'occuper de son intimité bucalement. Caressant de mes mains ses cuisses chaudes.
 

Maria monta sur moi pour mener nos ébats comme elle le souhaitait. Elle semblait vouloir dominer la danse. Ça venait peut-être de son caractère de femme d’affaire qui évoluait essentiellement dans un environnement masculin. C’était, en tout cas, très différent de toutes les actrices, mannequins ou autres chanteuses que j’avais eu dans mon lit avant. Maria se démarquait d’elles par un tout autre style.

Essayant de reprendre un peu le dessus, je couvrais sa poitrine de baisers le sentant se cambrer un peu plus ce qui m’arracha un sourire. Si Maria était inquiète il n’y a pas longtemps, ce n’était plus du tout le cas ou alors elle le cachait bien. Et puis peu importe, moi j’étais entièrement concentré sur nos ébats.

Mais mon petit moment de domination s’acheva quand Maria embrassa mon torse à plusieurs reprises, évitant habilement mes bleus (même si, au point où j’en étais, je n’aurais rien senti si elle les avait frôlés). Elle descendit encore et encore jusqu’à arriver à mon entre-jambe. Je gémis de plaisir quand elle y posa ses lèvres fermant les yeux pour mieux apprécier le moment. Ses mains sur mes cuisses firent battre mon cœur très vite. Je la laissais faire mordant violemment ma lèvres jusqu’à sang.

Et avant d’arriver à la limite de la rupture, je la fis remonter à mon niveau l’embrassant longuement avant de la retourner sur le dos d’un seul coup pour me mettre au-dessus d’elle. Je commençais à bouger mon bassins en rythme, nos corps ne faisant, maintenant, plus qu’un.

C’était assez troublant de ce dire que je prenais du bon temps avec un homme après ce qui s’était passé hier, et pourtant c’était le cas. Howard était bel homme et il m’avait poussé sans grand mal à faire ce que nous faisions actuellement. J’étais faible, trop en ce moment, et je me devais de me reprendre. Mais il était clair que l’envie de lui était là...Je me reprendrais après ce moment d’égarement.

Je ne sais pas combien de temps j’avais été la dominatrice de la chose, mais il était clair que les gémissements de l’homme avec qui j’étais s’entendait de plus en plus et le voir me remonter et l’embrasser était le signal que les choses sérieuses allaient commencées.  Prolongeant son fougueux baiser, je lui avais mordillé doucement sa lèvre inférieure alors qu’il m’avait prise par surprise en échangeant nos places. Soit, il allait mener la danse.

Ses coups de reins commencèrent et ce fut un soulagement, les souvenirs d’hier furent loin et mes inquiétudes avaient disparut. Mes gémissements s’entendaient distinctement alors que j’enfouissais ma tête dans le cou d’Howard pour lui embrasser la peau.  



 

Elle plongea le baiser mordillant ma lèvre et me procurant un frisson supplémentaire. Son moment de domination pris fin quand je réussi à reprendre le dessus. J’en oubliai complètement pourquoi et comment on en était arrivé là. J’en oubliai même les évènements tragiques d’hier et à quoi tout ça allait nous mener. J’étais pas le genre de gars à m’en faire, j’oubliais rapidement.

Je commençai mes mouvements rythmés du bassin alors que mes gémissements étaient plus contrôlés. D’ailleurs, je contrôlais tout de là où j’étais. Je sentais les lèvres de Maria sur ma peau chaude alors que qu’elle gémissait de plus en plus m’arrachant un sourire satisfait. Je continuai un moment à ce rythme couvrant de temps en temps son cou de baiser où l’embrassant brièvement sur les lèvres. Nos corps étaient unis et bougeaient au même rythme rendant le batteur que j’étais assez satisfait. Nos cris s’unirent eux aussi pour atteindre la même intensité. J’accélérai un peu rendant mes coups de rein plus profonds. Ma respiration étaient de saccadée et j’atteignis l’orgasme, me laissant aller en elle.

Je m’étendis à ses côtés me mettant sur le flanc pour regarder le corps nu, un sourire angélique et satisfait sur le visage. Je reprenais doucement ma respiration caressant le visage de la secrétaire de Ricci. C’est ce qui s’appelait bien commencer une journée.

Je n’avais aucune envie de partie tout de suite. Mon corps était aussi satisfait que complètement fatigué par ma nuit blanche et pas nos ébats. Mais je restais là, étendu sur le côté à caresser le visage de Maria.

-Bon… Ok, je l’ai un peu cherché…

Je souris un peu plus alors que mes yeux étaient mi-clos. Je ne culpabilisais pas en fait mais je savais que les filles avaient l’art de le faire parfois alors je voulais bien prendre la responsabilité s’il le fallait. Moi, je m’en fichais, je ne regrettais jamais rien.

Ce moment d'inquiétude à savoir où était Daniele avait disparut à l'instant même où les coups de rein d'Howard avaient commencés.  Pour une fois en neuf années, j'allais être egoïste, penser à moi avant de penser à lui. Les coups de reins du batteur était parfaitement rythmés et j'aurias très bien pu savoir ce qu'il faisait dans l'univers musical sans avoir même eu l'information avant.  Il avait le rythme dans la peau et je le sentais dans tous les sens du terme. D'ailleurs, nos gémissements se mêlaient l'un à l'autre pour former une mélodie de plaisir.

Le plaisir , d'ailleurs, fut là durant toute la durée de l'acte charnel et quand sa fin arriva, mes sens étaient ouverts au maximum. Me cambrant sous le poid du plaisir, les yeux à demi clos et la bouche entre ouverte pour laissé passé un long gémissement; Mon visage en sueur de ce que nous venions de faire. Nous avions eu une bonne partie de jambes en l'air et c'était pas pour me déplaire!

Howard resta à mes côtés, reprenant tous les deux nos esprits, ses douces caresses me faisaient sourire alors qu'une rire doux s'échappa de mes lèvres quand il se dévoua pour être le responsable de nos ébats. "Je suis d'accord avec toi! Je te tiens pour responsable de cette mésaventure" Avait-je dis amusée.

J'aurai voulu rester plus longtemps au lit avec lui, alors qu'il commençait à s'endormir doucement, mais mes doutes avaient resurgit à l'instant même où je m'étais reposé convenablement sur l'oreiller. Mon sourire disparaissa et je me redressai doucement. "Je vais devoir aller me préparer, j'ai déjà du retard dans ma journée". Je me penchai vers lui et lui volai un baiser. Pourquoi j'avais fais ça? Une simple envie, Pourquoi ne pourrions-nous pas embrasser l'homme avec qui nous venions de coucher, juste parce qu'on n'avais envie? "Tu peux rester dormir ici, je ne vais sans doute pas être là de la journée, tu fermeras la porte derrière toi quand tu partiras". Sortant du lit et allant alors me mettre en face du lit pour me préparer.
 

On se remettait tout doucement de ce qu’on venait de faire. Nos respirations se calmèrent et on souriait tous les deux alors que je caressais doucement son visage. Je voulais bien prendre la responsabilité de ce qu’on venait de faire. J’en étais même plutôt fier alors autant en être responsable. Elle riait, ce qui agrandit mon sourire qui me donnait un air de gamin angélique avec mes yeux à peine ouvert à cause de la fatigue. Elle était d’accord de me remettre tout sur le dos. Je rigolai alors qu’elle qualifiait ce qu’on venait de vivre comme étant une mésaventure. Moi, des mésaventures comme ça, j’en veux bien tous les jours.

J’avais déposé ma tête sur mon bras étendu sur mon coussin et regardai toujours Maria qui s’était repositionnée comme il faut sur son oreiller. Je le regardai sans rien dire jusqu’à ce que son sourire s’efface et, par la même occasion, efface le mien. Elle se redressa et moi aussi du coup. Elle disait devoir partir me laissant échapper un petit soupire déçu.

-Déjà ?

Son petit Ricci devait lui être revenu à l’esprit et ses inquiétudes le concernant avec. Je profitai du baiser qu’elle me vola. Plus question que je quitte cette tournée. Pas avec une fille pareille dans les parages. Elle me proposa de rester ici pour dormir et de refermer la porte avec de partir.

-Ok, j’oublierais pas…

Je laissai transparaitre une petite déception mais mon sourire trahissait un peu la satisfaction que j’avais de pouvoir rester ici. Elle sortit du lit et je remis la couverture sur moi. Je la regardai se préparer me remémorant ce qu’on venait de faire. P’têtre que je devrais rester ici… Jusqu’à ce qu’elle revienne. Ouais, p’têtre bien… Je me couchai sur le dos plaçant mes bras croisés derrière ma tête.

-Ménage-toi quand même, aujourd’hui… C’est pas un jour comme les autres. Tu ne tiendras pas la tournée sinon.

C’était le dernier conseil que je pouvais lui donner. Mes yeux se fermaient petit à petit mais je ne comptais pas m’endormir tant qu’elle n’aura pas quitté la pièce. Il faut bien profiter de toutes les secondes qui restent avant qu’elle ne s’en aille.