Il n'était pas loin de quatorze heures quand j'étais sortis de notre villa à Howard et moi. Comme je lui avait promis il y a quelques jours, j'allais etre un peu moins dans le bureau, enfermé entre quatre murs, et profité un peu sans dépense vu qu'on ne pouvait pas se le permettre. Sauf que j'avais appris la sortie de l'album de Roadtramp et je me devais d'aller l'acheter. Howard me pardonnera sans doute cette écart.

Soit, j'avais prit ma voiture et j'étais partie dans le Downtown pour aller au disquaire acheté l'album. Je me demandais bien s'ils avaient retenue l'idée que je leur avait dit la dernière fois que j'étais venu les voir en studio, ca m'aurait permis d'avoir un bon souvenir materiel de ma collaboration avec eux. J'étais vite arrivé au magasin et, après avoir garé ma voiture, j'arrvais vers le disquaire.  Je fus surprise de voir une fil sortant presque de l'enseigne. Je m'approchai d'une jeune femme. "Qu'est ce qui se passe?" "Oh mon dieu mais vous êtes Maria Watson! Ca veut dire que Roadtramp est à l'intérieur!" "Heum...Pourquoi vous dites ça?" "Mais il y a une séance de dédicace à quatorze heures trente! vous ne le saviez pas!?" "Non..."

Merci jeune femme surexitée, au moins j'allais voir le groupe, j'étais plutôt contente de ça et il fallait croire que peu de personne savaient que je n'étais plus employé de Ricci. Je tentais alors le coup, passant devant tous le monde et le pire; c'est qu'ils me laissaient passé! J'entrais alors facilement à l'intérieur.

Dans la batisse, il y avait une table au fond, remplit d'album avec des feutres encore parfaitement rangé. Je regardai alors les rangés de disques encore bien rangés pour le moment. Puis, au loin, je vis Eddy, j'eu alors un grand sourire. Ca llait être mon petit rayon de soleil depuis ces jours noirs! J'allais alors derrière lui, bien plus petite que lui , et tira sur son tee shirt, en bas, comme une petite fille le ferait. "Je peux avoir un autographe monsieur Cort?" avais-je dis avec un petite voix fluette.

Daniele avait dû lui dire que j'étais partie, que je faisasi ma route en solo. Il devait sans doute m'en vouloir...Non...Eddy n'en voulait à personne...Enfin...Je crois?

@ Billy Lighter

On était tous les quatre vraiment heureux ! Aujourd'hui sortait notre tout premier véritable album ! Mieux encore, Daniele avait réussi à nous organiser une séance de dédicaces chez Empire Records. En fait, notre manager n'avait pas vraiment eu besoin d'insister et c'était limite ces enseignes qui demandaient à avoir ce genre d'événement chez eux. Mais ça, le jeune groupe qu'on était avait encore du mal à y croire car jusque là, on avait toujours du se battre pour avoir une petite plage horaire pour jouer une petite demi-heure dans les clubs de L.A.

Mon bonheur avait cependant été un peu entaché par la nouvelle que m'avait appris Daniele, il y avait de ça quelques jours. Maria allait nous quitter, pour devenir manager à son tour. Bien sûr, c'était génial pour elle parce que je savais, pour avoir discuté souvent avec elle, que devenir manager était son rêve ! Ma légère tristesse était donc purement égoïste. Ce n'était bien sûr pas un adieu de la part de l'ancienne secrétaire, L.A. pouvait paraître petit quand on la connaissait bien... Mais on se verrait tout de même moins souvent.

Et ça avait d'ailleurs commencé directement parce qu'avec la sortie imminente de l'album, nous qui voulions passer chez Howard Stone non pas pour voir le batteur, mais bien sa petite amie, on avait même pas eu le temps de se traîner jusque-là !

Pourtant, l'album portait, quelque part, la marque de Maria Watson. Incapable que j'avais été de choisir parmi les photos de la tournée, j'avais suivi son conseil et je les avais toutes mises. Sur la pochette extérieure, il y avait plusieurs photos. BSC voulait uniquement moi sur les parties extérieures visibles. Mais à l'intérieur, quand on ouvrait la pochette, il y avait un melting-pot de photos de Roadtramp, ensemble ou membre par membre, de Daniele, des roadies au travail... Et j'en avais casée une jolie d Maria, dans un long couloir des coulisses, marchant droit devant elle, l'agenda de Daniele serré contre elle.

Pour cette séance de dédicaces, il y avait énormément de monde ! Pas encore autant que si ça avait été The Lightening, mais quand même ! La tournée avait porté ses fruits et notre public s'était considérablement agrandi !

Les autres s'installèrent à la table alors que j'étais encore en train de regarder, à l'intérieur de la pochette, la photo de Maria. On ne s'entendait plus, dans le magasin, tellement les fans hurlaient, parlaient, rigolaient.

J'allais ranger le disque et prendre place quand je sentis quelqu'un tirer sur mon t-shirt et une gamine demander un autographe.

Mais quand je me retournai, c'est les yeux écarquillés que je découvris Maria !

-Salut!

Je posai le disque et je la pris spontanément dans mes bras, la serrant contre moi et l'embrassant sur la joue sous les acclamations du public. Je lui glissai à l'oreille avec toute l'affection du monde.

-Comment ça va, petite sœur?

Maria avait beau être plus âgée que moi, elle était beaucoup plus petite, plus menue et me donnait l'impression qu'elle devait être protégée comme une petite sœur même si je savais qu'elle avait un caractère bien trempé.

Pour ne pas faire trop patienter les fans, les autres se mirent déjà à signer des albums et à discuter de la tournée ou de certaines chansons avec les fans.

@ Billy Lighter

Ca faisait un bien fou de voir Eddy et toute la bande! Depuis que j'étais partie -Il n'y a pas si longtemps que ça - je m'étais sentie comme exclu de tout de petit monde, j'avais appris la sortie de l'album que très tard la veille mais j'étais vraiment très heureuse que Roadtramp est enfin leur heure de gloire, enfin, c'était autre chose qu'un concert!

Avoir prit la voix d'une petite fille, c'était pas habituelle pour moi, mais tiré le tee shirt D'eddy, ça, parfois je le faisais. Il s'était retourné et j'avais pu voir ce grand gamin sourire. Ca faisait du bien. Il m'avait ensuite pris dans ses bras et m'avait embrassé sur la joue. Je lui avait rendu l'appareil avec un baiser sur la sienne tandis que les autres commençaient déjà à signer des autographes.

Il m'avait demander comment ça allait et m'avait affûter d'un très beau surnom qui me fit faire un large sourire. "Ca va et toi? Pas trop stressé par ce grand évènement? Ca fait quoi d'avoir sa tête sur un album en vente?" dis-je en riant un peu.

L'atmosphère était bonne enfant, on entend des fans chanté les titres de l'album et les feutres glissé sur les pochettes d'album. Je regardai derrière Eddy et vit l'album. "Vous avez interêt à m'en dédicacer un!" avais-je dis en regardant la pochette devant et derrière. "Daniele n'a pas tarder à le mettre en vente dis donc, c'est bien, il est performant!"

Il n'avait plus besoin de moi, du moins, niveau profesionnel. Je savais que mon ex patron avait dû dire au groupe que j'étais partis pour de nouveau horrizon, il a dû leur dire la raison officiel puisqu'au fond, ce n'était pas seulement que pour ça que j'étais partie-. Au loin, on entendait les membres du groupe demander l'aide d'Eddy, ça me fit un peu rire. "Vas-y, vas jouer ta star, on se verra après les dédicaces, je serais dans le coin rock, je te paie une bière dans un bar après pour fêter ça!" C'était pas bien, je ne devais pas dépenser et pourtant, tout arrivait d'un coup...

@ Billy Lighter

Le sourire qui illumina le visage de Maria faisait ma journée, peut-être encore plus que la sortie de l'album lui-même. J'étais heureux de la voir là, devant moi. Et je me rendais compte que ma plus grande peur depuis que Daniele m'avait annoncé que la secrétaire n'en était plus une, était de ne plus la voir tant elle serait prise par son nouveau et important job.

Elle m'avait dit que ça allait, même si elle me semblait déjà un peu fatiguée. Mais ce devait être normal. On ne change pas de vie comme ça, du jour au lendemain, sans que ça soit un peu crevant, si ? Heu... Bien que nous, on était passé du statut de petit groupe de club à presque rockstar sans s'en rendre compte mais bon... On était Roadtramp. On se rendait pas vraiment compte de grand chose...

Je me grattai l'arrière de la tête quand Maria me demanda si j'étais pas trop stressé.

-Bah... Non, en fait. Heureux, excité et tout ce que tu veux, mais stressé, non.

Je haussai les épaules.

-C'est ce qu'on a toujours voulu, pouvoir faire écouter nos chansons au plus grand nombre...

Je lui souris, posant ma main sur son épaule.

-Mais on est pas les seuls à avoir réalisé notre rêve, d'après ce que j'en sais.

Je lui fis un  clin d’œil complice. Puis, Maria lança aux autres qu'elle voulait un album dédicacé. Clepto, tout en riant, prit un disque et entrepris d'obéir à l'ordre de Maria. Il allait sûrement écrire des conneries dessus, suivi par les autres.

Elle affirma que Daniele était performant, ce à quoi je hochai la tête.

-Ouais, on s'en est pas trop mal sorti. Et on doit te remercier pour l'idée de mettre toutes les photos à l'intérieur de la pochette. C'est génial ! Tout le monde y est comme ça.

Je me retournai vers les autres qui m'appelaient. Puis les fans m'appelaient aussi. Et Maria me poussa à y aller.

-Hey ! Pas question qu'on affronte ça tout seul !

Je pris la main de Maria et l’entraînai avec moi, tirant une chaise en plus pour qu'elle prenne place à côté de moi à la table des dédicaces.

-T'as participé plus qu'activement à faire de Roadtramp ce qu'il est maintenant. T'as autant de mérite que nous!

Je me penchai vers elle pour lui glisser à l'oreille.

-Puis on nous file des bières gratuites ici.

D'un regard, je lui fis signe de jeter un œil sous la table où étaient cachés assez de casiers pour tenir un siège.

Je pris l'album que les autres me tendaient, celui qu'ils avaient déjà tagués de pleins de messages à la fois amicaux, reconnaissants et délirants pour notre sœur à tous les quatre.

J'ouvris l'album et lui désignai sa photo qu'un des membres du groupe avait déjà entourée d'un grand cœur à l'encre noire.

-Quand je te dis que tout le monde est dedans!

Et je ponctuai ma phrase d'un grand sourire fier tout en décapuchonnant un marqueur.  

@ Billy Lighter

Eddy restait Eddy, le grand gamin que j'avais connu dans un club et qui chantait avec son groupe. J'avais tout de suite aprécié la musique que dégageait Roadtramp et travailler avec eux avait été un plaisir. Je ne parlais pas humainement parce que c'était incroyable, je les aimait beaucoup, c'était un peu les fils que je n'avais pas. J'étais la maman et Daniele le papa...Nous étions les heureux parents d'un groupe de gamin qui sortait leur preier album aujourd'hui. Pensait ça me fendait le coeur...

Il indiqua qu'ils n'étaient pas les seuls à avoir réalisés leur rêve, je me mis à rougir un peu. "Oui...C'est vrai mais c'est plus dur que ça en a l'air" Et pas seulement parce que j'avais été refouler à BSC. "Je passe pas mal de temps sur de la paperasse" Il m'indiqua ensuite que Daniele faisait bien son taff, heureusement d'ailleurs sinon il était mal!

J'allais laissé Eddy repartir pour signer les autographes mais en un rien de temps, je me retrouvais assise avec eux. Les yeux équarquillé par tant de monde. C'était donc ça qu'on ressentais quand on était une rockstar? "Wouaw...J'ai pas vraiement eu le choix mais franchement, connaître ça au moins une fois, c'est sympas!"

Assise avec eux, je voyais alors pas mal de fans ( essencielement des filles) brandir l'album avec de large sourire. "Les gars, vous allez repartir en couple si ça continue!" avais-je dis en riant. Eddy m'avait remercié pour l'idée du melting pot, j'eu un sourire "Je suis contente que ça vous ai plu et que vous l'ayez garder!" Il m'indiqua qu'il y avait une reserve de bière et j'eu un petit rire. "La derière fois que j'en ai bu, ça m'a pas trop réussis." Eddy devait s'en souvenir, ou non, c'était cette fameuse nuit tous les deux. "Mais j'en prendrais une quand même rien que pour fêter l'évènement!"


Eddy avait prit l'album qui était sans doute le mien au vu des messages qu'il y avait dessus, j'avais un large sourire. C'était dans ses moments là que je me demandais pourquoi j'avais accepté d'être manager. J'étais bien là où j'étais avant... Eddy ouvrit l'album et je vis alors toutes les photos. Celles du groupe, quelques unes de Daniele que je ne pu m'empêcher de regarder d'une façon douce et tendre, et enfin, une photo de moi. L'émotion s'empara de moi et je lâchai une larme. "Merci..." Avais-je simplement dit.

@ Billy Lighter

Maria semblait se rendre compte que le boulot de manager n'était pas si facile que ça. Personnellement, je trouvais déjà que son boulot de secrétaire était pas piqué des vers. Après tout, c'était bien elle que j'avais vu courir partout pendant toute la durée de la tournée, c'était souvent elle qui venait jusqu'au studio pour voir comment on allait, pendant que Daniele, lui, souriait, serrait des mains et buvait des cocktails. Ce n'était pas une critique envers notre manager, loin de là, mais n'empêche que je trouvais que ce que faisait Maria avait l'air plus compliqué et plus fatiguant que ce que faisait Lele.

Je souris à la secrétaire...

-Ouais le truc, c'est que tu dois faire le job que faisait Daniele et celui de secrétaire...

Je haussai les épaules en rigolant.

-Peut-être que tu devrais engager une secrétaire. Tu es manager maintenant, après tout!

Je l'avais ensuite invitée de force à se joindre à nous pour cette séance de dédicaces. Car pour moi, Roadtramp ne se limitait pas aux quatre musiciens que nous étions mais à tout le staff que ça engendrait autour, chose que j'avais découvert en tournée. Sans tous ces gens, on n'aurait jamais pu faire des concerts aussi impressionnants que ceux qu'on avait fait durant tout le temps que ça a duré. Et c'était ça que je voulais retenir... Et oublier cette foutue émeute qui nous avait finalement contraints à rentrer plus tôt à la maison.

Maria semblait heureuse de pouvoir participer, au final et elle s'exclamait en voyant le tapis de fans qui ne cessait de grandir devant nous. Je m'adressai à l'ancienne secrétaire.

-Faut pas croire, c'est nouveau pour nous aussi tout ça!

J'étais probablement aussi impressionné qu'elle, à défaut d'être stressé. Ça prendrait le temps qui faudrait. Dans ma tête, c'était comme ça. Tant qu'il y aurait des gens et de l'encre dans les marqueurs, je continuerais à signer des disques. C'était vraiment trop amusant et ça faisait vraiment trop plaisir de voir le visage des gens s'illuminer quand ils avaient leur disque signé entre les mains.

Je pris le disque qu'une jeune fille me tendait. Elle devait avoir quelque chose comme 15 ou 16 ans et lui demandai son prénom avant de lui signer puis de le lui rendre avec un grand sourire.

Puis, je donnai un marqueur à Maria pour qu'elle signe aussi. Et quand les fans se présentaient devant moi, je la présentais comme faisant partie intégrante du groupe en appuyant mes dires en montrant la photo d'elle à l'intérieur de l'album.

Y avait des moments où on ne s'entendait plus tant les fans chantaient fort, mais c'était sympa !

Quand il y eut une petite accalmie, Maria affirma qu'on allait tous repartir d'ici en couple. Les autres approuvèrent, et moi, mon visage s'illumina.

-Ah ouais ! C'est vrai t'es pas au courant ! Zoey est revenue à L.A. ! Je suis en couple... A nouveau!

Peu importait les circonstances qui l'avaient fait revenir... Ce qui importait vraiment, c'était qu'on soit réunis, non ?

Je pris, comme pour fêter ça, des bouteilles dans les casiers sous la table, faisant déjà une petite pause en pleine dédicace le temps d'en faire passer à tout le monde après les avoir décapsulées sur le bord de la table, y compris à Maria. Je la regardai avec un sourire entendu... Un peu que je me souvenais ! Mais après avoir évoqué le retour de Zo, ça faisait un peu bizarre quand même.

Je me penchai vers Maria pour lui glisser à l'oreille.

-J'oublierai jamais ça...

Mais notre relation était destinée à être toute autre. Nous n'étions pas faits, elle et moi, pour être amants, ni pour être en couple. Notre relation était différente, mais tout aussi profonde.

Sur le disque pour Maria, j'avais ajouté mon propre message, entre deux signatures pour des fans qui faisaient la file.

« TO OUR ONE AND ONLY, FOREVER AND EVER THANKFUL. WITH ALL MY LOVE. EDDY. »

Puis, je l'avais rendu à Maria avant de déposer un nouveau baiser sur sa joue.

@ Billy Lighter

Il avait vite comprit la sitaution dans laquelle j'étais au niveau professionnel, je faisais deux boulot en un et, même si j'étais très bien payé par Atticus, ca ne suffisait pas, je devais à tout prix trouver un autre boulot pour combler les dettes d'Howard mais ça, c'était pas le sujet. Je me mis à rire un peu. "Ouais c'est ça, je suis secrétaire ET manager. Mais trouver une secrétaire aussi douée que moi, ça va être compliqué"  Avais-je dis amusée, je n'avais pas été employée de Daniele pour rien, je devais avoir quelque tics à lui à présent et même si j'avais dis ça sur le coup de la rigolade, ça me ferait vachement chier de trouver quelqu'un d'aussi compétent que moi je l'étais avec Daniele.

Je m'étais donc retrouver à la table des dédicaces avec les garçons, j'avais fait mes plus beaux sourires pour les fans et j'étais très surprise de savoir que certains, les plus fou du groupe, me connaissaient et lançait des "La secrétaire de Ricci!" C'était assez loufique mais ils me demandaient un autographe sur la belle photo qu'ils avaient mit de moi sur l'album. Armé du marqueur qu'Eddy m'avait donné, j'avais signé avec quelque mots. J'avais relever la tête en souriant aux garçons. "C'est trop bien de se prendre pour une superstar le temps d'une journée!" Ca me changeait les idées et c'était bie nce dont j'avais besoin en ce moment.

Puis, Eddy m'annonça, après ma blague sur les couples, qu'il était de retour avec Zoey, il était sérieux? Je fis une petite moue. "Sérieux? Mais...Elle était partie! Elle t'a laissé tombé et tu l'as reprend?!" Je trouvais ça un peu trop étrange à mon gout. Disons qu'étrangement, elle revenait quand tout commençait à arrivé pour Eddy.. "Fais attention Eddy..." Avais-je dis avant qu'il ne m'intime qu'il n'oublierais jamais la nuit passer ensemble. Mes joues se mirent à rosirent. Sans commentaire Eddy, j'étais déjà bien dans la merde en ce moment.

L'afflux de gens commençait à se dissiper, je m'en étais rendu compte quand l'album qui était pour moi était revenu devant moi avec la signature d'Eddy, il m'embrassa sur la joue en souriant. J'eu encore le cafard à cause de ça. "Il ne me manquerait plus que celle de Daniele" Avais-je dis avec tristesse. Il me manquait...Enormement... Et je me rendais compte de plus en plus que j'avais sans doute fais la plus grosse erreur de ma vie en choisissant de rester avec Howard. C'était pas facile l'amour.

J'avais regarder les garçons avant de boire ma bière quasiment de moitié, j'en avais besoin, en fait, je crois que j'avais besoin de me prendre une cuite, mais je ne pouvais pas rentrer à la maison complètement torché a cause de bière...Ca aurait été mon échapatoire d'une journée.

Il ne restait plus beaucoup de fan dans le magasin, on voyait de plus en plus les ayons, j'avais sourit à Eddy. "Ca c'est ce que j'appelle une bonne séance de dédicaces! Surtout tu me tiens au courant quand vous ferez le premier concert! histoire que je sois tout devant!"

@ Billy Lighter

Maria faisait maintenant, pour elle-même, office de manager et de secrétaire. Alors je lui avais « conseillé » de prendre une secrétaire, tant qu'à faire. Et elle avait répliqué que ce serait compliqué d'en trouver une aussi douée qu'elle et tout Roadtramp s'était mis à rire.

-Ah merde ! Putain ! L'ego, c'est contagieux en fait!

Je descendis une bonne partie de ma bière avant de m'adresser à nouveau à celle que je considérais comme ma sœur.

-T'as passé un peu trop de temps avec Daniele... Mais bon, c'est clair que t'étais la meilleure secrétaire que j'ai jamais vu!

Pas difficile quand elle était la seule secrétaire que j'avais jamais vu...

Dans la foule, il y avait des gars qui connaissaient Maria et voulaient son autographe. J'avais rigolé avec eux.

-Hey ! Elle est là pour ça, les gars ! Allez-y seulement!

Et Maria, ça l'éclatait de signer des autographes. Je lui avais souris.

-Et c'est pas fini ! Lele, il en signe tout le temps ! Surtout à des jeunes femmes qui le trouvent « suuuper mignon » et tout. Ben toi, y a déjà plein de gars qui te trouvent « suuuper mignonne », y a pas de doute.

Moi le premier, d'ailleurs.

Puis, elle avait rigolé sur le fait qu'on allait finir en couple... Ah ouais mais hey ! J'y étais déjà, moi... Alors, je lui avais dit, parce que c'était vrai qu'on s'était pas revus depuis le retour de Zoey... Et... Alors que je croyais qu'elle allait être contente de la nouvelle, je vis son beau visage se décomposer un peu et je fronçai les sourcils, interrogateur. Bah quoi ?

Alors, elle me dit de faire attention, que Zoey m'avait laissé tomber et qu'elle comprenait pas que je la reprenne. Heu...

-Heu... ben non... Elle m'a pas laissé tomber. Qui a dit ça ? L.A.People ? Non, on s'est séparé parce qu'elle avait cette offre de ce groupe de Seattle.

Ce putain de groupe de psychopathes de Seattle.

-Et on a décidé ensemble de se séparer. Parce qu'elle voulait essayer de lancer sa propre carrière... Parce que Seattle, c'est loin...

Je baissai les yeux. Je ne voulais pas entrer dans les détails du pourquoi du comment elle était revenue. Ça allait encore m'énerver. Et je n'aimais pas m'énerver. Je repris une bière et signai un ou deux autographes avant de continuer. Les autres étaient un peu raides, attendant de voir si j'allais exploser ou pas... Mais non. Il finirent par se détendre et moi aussi.

J'avais alors relevé mon regard vers Maria tout en rendant son disque à un fan.

-Mais ça n'a pas marché, là-bas... Alors elle est revenue.

Je réussis à sourire à nouveau et passai ma grande main sur la joue de Maria.

-T'en fais pas pour moi, va ! Zo et moi, on se connaît depuis qu'on est gosses.

On lui avait rendu son disque autographié et elle eut l'air triste. Elle aurait bien voulu avoir la signature de Daniele.

-Oh Maria...

Je passai ma main dans son dos, le frottant pour la réconforter. Je sentais que malgré ses ambitions, son rêve qui se réalisait, l'Italien allait lui manquer. Après dix ans de collaboration, le contraire aurait été dommage, après tout...

-L.A., c'est pas si grand. T'es née ici, non ? On se reverra encore. Et si le hasard ne nous en donne pas l'occasion, on le provoquera.

Je faisais confiance à L.A., j'aimais cette ville et elle me le rendait bien. Et on habitait tous ici. J'eus un grand sourire.

-Y aura qu'à te pointer chez Lele et lui demander un autographe, il adore ça!

La séance de dédicaces se terminait tout doucement et heureusement parce que pour finir, avec tous les cadavres de bières, on avait presque plus de place pour poser les disques pour les signer. Et puis, finalement, le gérant d'Empire Records avait décidé de fermer. Maria semblait satisfaite et moi, j'avais tué plein de marqueurs.

-Yep ! C'était cool de parler au fans ! Et super cool de te revoir aussi!

Quant à savoir si elle aurait une bonne place à notre prochain concert...

-Tu déconnes ! T'auras la meilleure place ! Avec Daniele, tu sais, à l'arrière de la scène, là où il se met toujours pour regarder le concert !

Puis, je fronçai les sourcils. Maria était maintenant manager, mais de qui ? Ça, Daniele, il me l'avait pas dit. Mais j'avais pas demandé non plus, il avait semblé assez triste comme ça.

-Au fait... Tu manages qui?

@ Billy Lighter

Faire rire Roadtramp, c'était tout un art, bon, fallait avouer qu'ils avaient le rire facile, mais je n'étais pas une femme très rigolote, mes blagues n'étaient jamais très drôle, sauf quand il s'agissait de faire valoir mon égo, parce que la plus part des gens savaient que je n'étais pas comme ça et que j'imitais très souvent Daniele. "Ouais, faites attention les gars, un jour, vous allez vous réveiller avec un accent italien et une collection inombrabre de lunette de soleil "pour le style" " avais-je dis avec un clin d'oeil alors qu'une file s'était former devant moi, remplit presque exclusivement d'hommes. "Ouh heureusement que je suis en couple, sinon je ferais des malheurs" Dis je en souriant un peu, prenant mon marqueur en main. Je ne pensais pas avoir autant de 'fan'...

Eddy m'avait ensuite annoncer que Zoey était revenue, je lui avait donc dit de faire attention, je crois qu'il ne comprenait pas trop mon point de vue. "Mouais, son groupe n'a pas marché...Elle t'a quand même fait souffrir Eddy et...J'aime pas quand on fait soufrir les gens que j'aime. " J'acceptais de souffrir moi, d'aimer deux hommes, de faire des choix pas toujours juste, mais pas question que les personnes qui m'entourait, soient dans le même cas que moi. "Je ne suis pas convaincue par ce retour."

Il avait dit, ensuite, qu'ils se connaissaient depuis longtemps, Zo' et lui, je l'avais regarder, les yeux encré dans les yeux. "Tu apprendras avec l'âge que lorsqu'on croit connaître une personne, ce n'est pas toujours le cas. Ni sa personalité, ni ses sentiments. "

Suite à mon disque dédicacé, j'avais omnis le souhait d'avoir la signature de Daniele mais, je devais avouer que ce n'était pas une bonne idée de se revoir, du moins le temps de calmé nos sentiments à tous les deux. J'eu un petit rire nerveux quand Eddy m'annonça que je n'avais qu'à aller sonner chez lui. "C'est plus compliqué que ça Eddy..." Je n'avais pas envie d'en parler dans un lieu public, après tout, ça pouvait vite se retrouver dans les magasines ce genre de chose, et je n'avais pas vraiment envie de voir dans les gros titres "Daniele Ricci et Maria Watson, amants?" alors que c'était tout sauf ça.

Le magasin était fermé, nous n'étions plus que Roadtramp et moi, le gérant nettoyait dans son shop, nous pouvions parler tranquille. Eddy avait alors dit que j'aurais la meilleure place, avec Daniele, là où nous regardions souvnt les concerts tous les deux. J'eu un sourire nostalgique. "Je pense que ma place est loin de Daniele en ce moment..." Lui avais-je marmonné.

Puis il m'avait demander de qui j'étais la manager, j'eu alors un nouveau grand sourire. "Oh, Daniele ne te l'a pas dit? Je suis la manager d'Atticus Fetch!"

@ Billy Lighter

On rigolait bien avec Maria, avec les fans et tout. Elle nous avait fait une petite démonstration de son ego en une parfaite imitation de notre manager. Et c'était super marrant. Elle nous mit en garde aussi, parce que nous aussi on était beaucoup en contact avec l'Italien et on risquait de devenir comme lui aussi, selon elle. Je plaquai ma main sur mon visage.

-Oh merde ! C'est vrai que j'investis à mort dans les lunettes de soleil.

C'était pas totalement faux. J'en avais au moins trois ou quatre paires ! Mais ça devait être loin du nombre de paires que possédait Daniele. Je pensais même que je ne l'avais jamais vu deux fois avec les mêmes et pourtant, il y avait des semaines où on se voyait tous les jours !

On avait un peu moins rigolé et parlé plus sérieusement quand le sujet Zoey était arrivé sur la table. J'étais hyper heureux d'être à nouveau avec elle, d'autant qu'elle avait pas eu la vie facile à Seattle. Par contre, je ne comprenais pas cette méfiance de Maria envers Zo... J'avais beau lui expliquer que la décision de nous séparer avait été réfléchie à deux, elle n'en démordait pas. Pourtant, il ne m'avait pas semblé, sur la tournée, qu'il y ait eu de l'animosité entre les deux femmes. Bon, elles avaient jamais été fort proches non plus, mais Maria bossait et Zo était la plupart du temps avec nous puisqu'on jouait ensemble...

Maria prétextait que Zoey m'avait fait souffrir. Ouais ben, si c'était le cas, elle l'avait payé cher, ma pauvre Zo. Et j'aurais sérieusement préféré souffrir tout seul que de la voir revenir effrayée et balafrée.

Je souris tout de même quand Maria affirmait qu'elle n'aimait pas qu'on fasse souffrir les gens qu'elle aimait. Et ça, j'étais bien placé pour le comprendre... J'avais quand même un peu cassé le frigo à cause de ça...

Elle disait n'être pas convaincue du retour de Zoey et j'avais haussé les épaules. Qu'est-ce que je pouvais répondre à ça ? Maria était plus âgée que moi, elle avait plus d'expérience... J'avais soupiré en signant un disque, mais j'étais tout de même souriant pour les fans. Ils en pouvaient rien, eux, si Maria se méfiait de ma petite-amie.

-Me reste plus qu'à espérer que tu te trompes.

Sa réflexion suivante, par contre, me fit froncer les sourcils. Elle parlait pour moi ? Ou elle parlait de quelque chose qui lui était arrivé ? Je savais qu'elle sortait avec Howard Stone et même si je leur souhaitais à tous les deux tout le bonheur possible, la réputation de du batteur n'était plus à faire.

Mais c'était pas le moment. Pas devant les fans... On en parlerait quand on serait en tête à tête. Entre frère et sœur, on peut tout se dire, non ?

Et il semblait qu'il y avait un problème avec Daniele aussi. Et j'étais en train de me dire qu'à mon avis, j'avais du rater des épisodes. Ou voir, mais sans comprendre. Heureusement, la séance se terminait. Pas que je ne voulais plus voir mes fans, j'aurais passé des heures encore à signer des disques... Mais voilà... Y avait plus de disques... Et ça, c'était juste incroyable pour nous.

Alors, on fit péter les chopes et je demandai à Maria de qui elle était désormais manager. Elle m'annonça Atticus Fetch, qui avait disparu de la circulation un moment. C'était un gars qui avait déjà fait la preuve qu'il pouvait aller loin... Et aussi qu'il pouvait tomber de haut... Mais j'étais sûr que Maria saurait le remettre sur les rails !

-Cool ! Tu vas bien t'amuser avec lui ! Enfin... Si tu piges ce qu'il dit...

Ouais parce que moi, je l'avais déjà entendu en interview à la radio et y avait des moments où ses délires, j'avais du mal à les suivre. Mais bon...

Les autres s'étaient un peu désintéressés de nous, faisant le bilan de l'après-midi, rigolant de certains messages ou dessins qu'ils avaient fait dans les disques, se remémorant certaines jolies filles qui les avait un peu dragués en arrivant à la table de dédicace, bien que les t-shirts que portaient certains semblaient les intéresser encore plus que ça.

J'en profitai qu'ils ne faisaient plus trop attention pour poser les questions qui me turlupinaient à Maria...

-C'est à cause de Daniele que tu pars comme manager ? Vous vous êtes disputés?

J'étais prêt à parier que Daniele ne l'avait pas virée. C'était inconcevable, il avait beaucoup trop besoin d'elle. Par contre, pendant la tournée, elle l'avait souvent menacé de démissionner. Je croyais, à ce moment-là, que c'était juste une menace en l'air pour que Daniele se bouge de temps en temps le cul, mais je n'en étais plus si sûr maintenant.

@ Billy Lighter

Eddy était vraiment un gamin en or, blagueur et arrivait à me faire oublier tous mes soucis. Néanmoins je ne comprenais pas son choix de revenir auprès de Zoey. Mais puis-je vraiment parler d'amour dans ma position? Oui, peut-être. Je ne savais pas trop. Certain pourrait dire que c'est un acte d'amour que j'ai fais pour Howard en restant avec lui alors que Daniele me fait de l'oeil et me rend accro à lui. D'autre pourrait dire que je me fou de lui... J'haussai les épaules à la phrase d'Eddy. Oui, après tout, il verrait bien dans le futur comment sa relation avec elle se passe.

La salle de désemplissait et le tas de disque du début n'existait plus. L'album était un succès et ça me réjouissait pour mes petits poulains -au fond, c'était aussi les mien non?-. Quand Eddy m'avait demander qui était la personne que je manager, je compris que Daniele n'avait pas beaucoup donner d'explication à mon départ. Je lui avais alors dit et il m'indiqua qu'il fallait bien que je sache ce qu'Atticus disait. Je me mis à rire. "Je pense pouvoir relevé le défis!"

Alors que les autres membres du groupe discutaient entre eux, Eddy me posa la fameuse question du départ, je m'étais préparé à cette question, il ne fallait pas dire officieusement la raison de mon départ, on préférait la raison officielle qi avait sans doute été donné déjà par Danile chez BSC. Je regardai Eddy. Qu'est ce que je devais lui dire...? "C'est moi qui suis partit. Si tu veux savoir toute l'histoire, c'est Howard qui m'a arranger le coup, quand j'étais en Italie avec Daniele. Atticus cherchait un manager et Howard lui a parler de moi. quelques jours après qu'on soit rentrés, il est venu me voir et j'ai pas hésité. Je suis alors aller voir Daniele pour lui expliqué ma situation - je n'avais pas vraiment eu le choix, Atticus voulait moi et personne d'autre- et...Voilà..."

J'avais dis la vérité n'est ce pas? J'avais juste oublié de lui parler des sentiments, des baisers et des problèmes que cela engendrais.

@ Billy Lighter

Maria me faisait un peu peur avec sa méfiance envers Zo... Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à ne pas faire confiance à mon amie d'enfance. Elle ne m'avait jamais donné de raison de ne pas lui faire confiance, au contraire. Et j'avais beau insister sur le fait que la décision de son départ pour Seattle, on l'avait prise à deux après avoir bien réfléchi pendant quelques jours, cela ne changeait rien aux sourcils froncés de Maria.

J'avais l'impression que quelque chose m'échappait que je n'arrivais pas à savoir quoi. Soit. Je préférais laisser couler, continuer comme je faisais et si je me plantais, je ne pourrais alors m'en vouloir qu'à moi-même. Valait mieux ça qu'être en colère contre quelqu'un, hein, Ed'...

Je lui avais demandé de qui elle était manager et il s'avéra que c'était de l'ancien rocker Atticus Fetch. Je connaissais pas bien ce qu'il faisait comme musique, je ne l'avais entendu que lors de certaines interviews à la radio et j'avais toujours fini par changer de poste parce que même en me concentrant, il n'y avait pas moyen de suivre ce que racontait ce mec. Mais bon, chacun son truc. Et apparemment, à une époque, sa musique avait pas mal marché.

Je souris à Maria quand elle affirma qu'elle allait relever le défi. C'était tout le mal que je lui souhaitais.

Restait à lever le mystère sur son départ. Quand Daniele nous l'avait annoncé, il l'avait fait trop brièvement avant de nous planter là. Et j'avais vu de la tristesse dans ses yeux comme je n'en avais jamais vu. Même l'article sur Sniper ne l'avait pas rendu triste à ce point. Cet article lui avait, en réalité, fait plus peur qu'autre chose. Mais là, ça avait été de la tristesse, de la vraie... D'où le fait que je me demandais s'il n'avait pas fini par faire péter un plomb à sa secrétaire qui avait alors décidé de démissionner.

Et bien... Non, pas vraiment. C'était elle qui avait décidé de partir, certes, mais pas parce que Daniele l'avait fait chier une fois de trop. Ça s'était joué entre Howard Stone a.k.a le petit merdeux, si j'en croyais mon manager, et Atticus Fetch...

Pendant une seconde, j'eus l'impression d'être dans la peau de notre manager... Ou tout du moins, qu'il avait raison. Howard et Atticus nous avaient volé notre Maria... Je secouai la tête... Ohla... Maria faisait ce qu'elle voulait, non ? C'était égoïste de penser comme ça.

N'empêche...

-Sans hésiter ?

J'avais un regard triste. Je pensais quand même qu'après 10 ans de collaboration avec Lele et tout le fun qu'on avait vécu ensemble, en tournée et à L.A., elle aurait hésité quand même un tout petit peu avant de nous quitter. Je secouai une nouvelle fois la tête et fis un geste d'excuse.

-Non, oublie ce que j'ai dit. C'est de ton rêve qu'on cause. Y a pas à hésiter. C'est pour la même raison qu'au départ, on a décidé, avec Zoey, qu'elle partirait à Seattle, quitte à ce qu'on doive mettre fin à notre histoire...

Même si elle avait, au final, vécu une très mauvaise expérience et finit par revenir. Et on l'avait tous les quatre accueillie les bras ouverts. Parce qu'elle faisait partie de la famille Roadtramp.

Un peu comme Maria.

Je passai mon bras autour des épaules de la secrétaire.

-Je croise les doigts pour que tu réussisses. Je voudrais te voir devenir une grande manager.

Je l'embrassai sur la joue une nouvelle fois.

-Et si jamais, par le plus grand des malheurs, ça foire, sache qu'on sera toujours là.

Je caressai sa joue.

-Tu ne seras plus jamais seule.

Les autres s'étaient rapprochés de nous sans que je m'en rende compte et Clepto enlaça Maria par derrière la serrant ensuite contre lui pendant que les autres rigolaient et faisaient signe à Maria que j'avais parlé en leur nom aussi.

Clepto me regarda.

-On y va, Ed' ? Je crois que le mec, il aimerait bien fermer son magasin...

@ Billy Lighter

J'avais peut-être mal choisis mes mots, mais c'était la première fois que je racontais ce mensonge, cette version officielle, je me devais d'être convaincante même si le coeur n'y était pas. Eddy avait tiquer sur le mot "Sans hérité" et je fis une petite grimace. "Non Eddy, c'est pas ce que tu crois...C'est que...C'est pas facile....Je..." Je bredouillais, je ne trouvais pas mes mots. Je pouvais tout dire à Eddy, je sais qu'il ne dirait rien, mais pas là, pas maintenant alors que nous sommes dans un endroit public. Je ne povais pas...

Eddy m'avait demander d'oublier ce moment gênant, puis, il avait parler un peu, encore , de Zoey. Il en était vraiment amoureux et j'espérais sincèrement que mon mauvais sentiment soit faux. Il méritait d'être heureux... Et en parlant d'être heureux, quand Eddy m'avait passer son bras autour de mes épaules, j'avais comprit encore plus que j'avais perdu une famille, du moins, je m'en était éloigné. Je poussai un soupire. "J'espère aussi devenir une bonne et grande manager, après tout, j'ai été entrainer par le meilleur..."

Je me mis à rire un peu suite au baiser d'Eddy. "Si ça foire, je sais déjà où aller!" Chez Daniele. Quoi que je pense, quoi que je fasse, je sais que je retournerais là-bas un jour ou l'autre. Je ne pouvais pas le laisser. Les autres membres du groupe étaient revenu vers moi et chacun me montrait leur amitié envers moi. J'avais encore une fois envie de pleurer mes nerfs étaient en pelote en ce moment. Puis, Clepto avait annoncer qu'il était temps de partir parce que le commerçant voulait fermé. Je m'étais alors levé en souriant un peu. "Ca a été un plaisir les gars!"

Alors que nous partions du magasin, les gars étaient tous déjà bien loin devant Eddy et moi, alors que Clepto exprimait son impatience pour rentrer boire des bierres, je tirais sur la manche d'Eddy. Quand il se retourna, je lui chuchotais "Je dois te parler...ailleurs que dans la rue..." Je lui montrais alors ma voiture non loin de là.  

Il ne fallut pas longtemps pour qu'on se retrouva lui et moi dans mon auto, vitre fermé, porte fermé, aucun son ne pouvait sortir de là, je regardais mon volant, les yeux dans le vague. "J'ai dis la version officiel de mon départ de chez Daniele...Parce qu'officieusement, c'est bien plus compliqué que cela...Ce que je vais te dire, Eddy, je te le dis à toi parce que tu es celui qui sait le plus de choses sur moi, parce que tu es un peu comme mon confident et parce que c'est toi qui m'a dit de foncer avec Howard. C'est aussi un moyen de te montrer qu'il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de te lancer dans une relation sérieuse..."

@ Billy Lighter

Y avait un putain de truc qui clochait, sans que j'arrive à mettre le doigt dessus. Mais Maria venait d'accéder à son rêve, elle aurait du être euphorique, voire à la limite de l'hystérie, comme nous quand Daniele Ricci était venu nous voir pour nous proposer de devenir notre manager. Elle aurait du sourire, ne parler que de ça et de l'avenir. Mais non.

Elle avait l'air fatiguée, passait son temps à me mettre en garde contre Zoey qui n'avait jamais rien fait de mal et était extrêmement vague sur certaines choses.

Il y avait quelque chose qui n'allait pas.

Mais j'étais pas du genre à poser ce genre de question. La dernière fois que je l'avais fait avec Lele, il avait frôlé la crise cardiaque. J'avais pas envie de recommencer l'expérience. Alors si Maria avait quelque chose qu'elle voulait me dire, je supposais qu'elle me le dirait.

Mais pour l'instant, Maria ne faisait que bredouiller, dire que ce n'était pas facile. J'avais essayé de la rassurer, pour ne pas qu'elle ait peur, pour qu'elle se lance... Je lui avais dit qu'on serait tous toujours là pour elle. Et là, elle se reprit un peu en disant qu'elle savait où aller si ça foirait. Je lui avais souri. C'est vrai qu'elle vivait avec Howard Stone maintenant... Alors elle pouvait même se retrouver sans emploi, ce serait pas vraiment un problème.

On avait ensuite quitté le magasin, saluant et remerciant le gérant pour avoir accepté d'organiser ça. Lui comme nous, on y avait gagné, de toute façon.

Une fois dehors, Clepto était impatient d'aller fêter ça au Stryge ! C'était clair qu'on allait y passer une excellente soirée ! Déjà, on allait y retrouver une bonne partie des fans à qui on avait dédicacé des disques.

Mais moi, je préférais marcher tranquille avec Maria. Je sentais quelque chose... Et ça m'avait pas l'air d'être positif. Maria vint alors à ma hauteur, se hissant sur la pointe de ses pieds et me chuchoter à l'oreille. Mes tripes se serrèrent. Putain, j'espérais que c'était pas trop grave. Je détestais ce genre de situation.

Sans répondre à Maria, je m'adressai à Clepto et aux autres.

-Je vous rejoins au Stryge, les gars ! J'en ai pas pour longtemps!

Clepto me fit signe qu'il n'y avait pas de problème et ils continuèrent toujours aussi bruyamment leur chemin. Je frottai mes yeux. Putain, fallait que je me concentre sur Maria et j'avais bu peut-être un peu trop de bière pour pouvoir concrètement l'aider si elle avait besoin de moi, ne serait-ce que pour lui dire les bonnes choses au bon moment. Bien que, bourré ou pas, j'étais qui pour prétendre pouvoir lui dire ce qu'il fallait ?

Et alors qu'on se dirigeait vers la voiture de l'ancienne secrétaire de Ricci, j'avais tout le temps de me faire des films, d'essayer d'anticiper. Et avec cette appréhension qu'elle avait manifestée envers Zo et la façon dont elle venait de me séparer du reste de Roadtramp pour ne parler qu'à moi et ce qui s'était passé entre nous en tournée... Non, ça pouvait pas être ça... Une fille comme Maria ne pouvait pas être amoureuse de moi, elle allait beaucoup mieux avec Stone ! J'avais aucune idée de comment on dit gentiment à une fille qu'on ne veut pas sortir avec elle, moi ! J'étais amoureux de Zoey...

Naaaan ça devait pas être ça, je me faisais trop de films... Bien que ça se calmait un peu avec le temps, il m'arrivait encore à faire de l'acné de temps à autre... Une femme comme Maria ne pouvait pas être amoureuse d'un gosse comme moi...

J'entrai dans la voiture de Maria, m'asseyant sur le siège passager et soupirai de stress.

Une fois installé, je regardai Maria qui commença son speech... Elle voulait me parler à moi parce que j'étais, pour elle, son confident, et j'avais souris. Mais mon sourire avait disparu quand elle ajouta que c'était moi qui lui avait dit de foncer avec Howard. Ben... Ouais... Je m'en souvenais vaguement.

-Heu... Ouais... Mais...

Mais j'avais dit ça sans être dans la situation, sans probablement tout savoir... J'avais dit ça parce qu'à la place de Maria, c'était ce que j'aurais fait... Après, j'avais pas garanti que ça réussirait non plus. Personne peut savoir ça...

Et l'ancienne secrétaire d'ajouter une nouvelle mise en garde. Comme quoi il faut réfléchir avant de se lancer dans une relation sérieuse. Je laissai tomber ma tête en arrière sur le siège.

-Maria... Je vois pas comment je pourrais réfléchir plus. Et puis si ça va pas à un moment donné, ça va pas et on arrête, c'est tout...

Je voulais rester avec Zo, consciemment. Je n'étais pas coincé par Zo. Là était toute la nuance.

Je la regardai à nouveau.

-Alors, c'est quoi la raison officieuse que les autres de Roadtramp peuvent pas savoir. Parce qu'apparemment, c'est toi qui a un problème, pas moi...

Je lui avais souri un peu, mais sans grande conviction. Jusque-là, elle avait fait un parallèle avec ma situation, apparemment. Je savais qu'elle ne voulait que mon bien, que s'il lui était arrivé une merde, elle ne voulait pas que la même chose m'arrive...

Je passai ma grande main derrière sa tête, dans sa nuque, l'invitant à me regarder.

-Allez, vas-y, vide ton sac, ça te fera du bien...

@ Billy Lighter

Et nous étions là, Eddy et moi, dans ma voiture. Il m'avait accompagné parce qu'il avait sans doute vu ma detresse. J'étais une âme vagabondant dans les rues de L.A en ce moment était c'était étonnant qu'il n'y avait rien encore sur mon état dans les magazines. Ma tête faisait peur et à l'intérieur, sa chauffait beaucoup trop.

Nous étions assis là, l'un à côté de l'autre, moi lui faisant la moral sur l'amour, sur le vrai, ou le faux, qu'importe, juste sur le fait qu'il devait faire attention parce que l'amour, c'était la chose qui nous foutait un coup de poind en plein visage même si tu ne l'avais pas m'hérité. Les mots sortaient tout seul durant mon speech et j'étais certaines que la moitié de mes phrases ne voulaient absolument rien dire. Puis il m'avait demander de m'expliquer. De lui dire la version officieuse.

Mon regard dans le vide, il l'avait vu, mon attitude aussi, il m'avait alors demandé de vider mon sac. J'avais laissé un silence avant de le regarder. Ma gorge s'était nouée et je n'arrivais pas à laisser sortir les mots. Ma bouche entre-ouverte, je devais faire quelque chose.  

Puis je me mis à regarder le volant à nouveau, je devais lui dire, sinon ça allait me bouffer de l'intérieur, alors je l'avais à nouveau regarder, les yeux remplit de larmes. "J'ai démissioné parce que...Je...Daniele..." Je poussai un soupire puis ferma les yeux pour me concentré sur la chose avant de les réouvrir quelques secondes plus tard après m'être calmé. "Tu sais que nous sommes partie à Rome Daniele et moi...Et il s'est passé quelque chose là-bas..." Il aurait pu tout se passé, on aurait pu coucher ensemble, on aurait pu juste se dire qu'on s'iamait mais à l'époque, nous ne le savions pas vraiment. Nous tions deux gosses qui se cherchaient.

"Eddy...Daniele est amoureux de moi...Et je suis amoureuse de Daniele...Voilà pourquoi j'ai démissioné..." Je me pinçais les lèvres, le regardant. "J'ai dû faire un choix...C'était soit Howard soit lui et...Pour plusieurs raisons, j'ai dû choisir Howard..." Je laissai un temps avant de reprendre. "On devait s'éloigné pour tanter d'étouffé l'affaire, de faire en sorte que nos sentiments disparaissent mais...ils deviennent plus grand de jour en jour... et ça m'est inssuportable de garder cela pour moi..."

Je regardais à nouveau mon volant, mes mains sur mes cuisses. "On a été d'un comme un accord, Daniele et moi, sur le fait que personne ne devait savoir la véritable raison de mon départ. Puis que je suis avec Howard...De ce fait, officiellement, j'ai démissioné pour m'occuper d'Articus, même si c'est une raison valable, on s'est rendu compte de nos sentiments au moment où je posais ma lettre de démission sous son nez... Mais disons que ne plus nous voir, c"est surtout à cause de...tout ça..."

@ Billy Lighter

J'avais compris que Maria avait un problème. Mon cerveau, même très lent, avait eu tout l'après-midi en sa compagnie pour en prendre conscience. Elle était crevée, ça, c'était la première chose qui m'avait sauté aux yeux. Mais le plus inquiétant avait été qu'elle n'avait pas l'air de se réjouir une seconde de son nouveau statut de manager alors que, putain, quand elle en parlait avant, elle le faisait comme une gamine qui parle du père Noël...

Ben apparemment, elle venait d'apprendre que le père Noël n'existait pas. C'était la première hypothèse : être manager était merdique, elle n'aimait pas ça, ce n'était pas du tout l'idée qu'elle s'était fait du métier.

Et ben non, je me gourais.

Une fois dans la bagnole, elle m'avait encore parlé de l'amour, de faire gaffe avec Zo, blablabla...

Mouais... Lentement mais sûrement, je m'étais dit que le problème devait avoir un rapport, justement, avec l'amour. Et pas celui que je portais à Zo, non ! C'était elle qui avait un problème, pas moi, ce que j'avais fini par souligner en lui demandant ensuite de dire ce qu'elle avait sur le cœur. Parce que je voyais bien que ça la bouffait de l'intérieur et la voir comme ça n'avait rien d'agréable pour moi qui l'appréciais tant.

On avait déjà abordé le sujet une fois, un peu après la tournée, quand elle m'avait annoncé que Howard lui avait demandé de venir vivre avec lui. Personnellement, je n'avais pas bien compris en quoi ça pouvait être un décision si importante... Il est à noté que moi, je vivais avec Roadtramp et ma petite amie, tout le monde dans le même appart, alors, le concept de vivre en couple m'échappait un peu. C'était pourquoi je lui avais dit de ne pas hésiter, de foncer... Et de réfléchir après.

Mouais... Et elle avait suivi mes conseils. Et c'était une part du problème.

Je la regardai, perplexe, dès le début de son discours. Elle était amoureuse de Lele... Merde... C'était pas Howard la dernière fois ? Ou j'étais bourré à ce moment-là et j'avais pas tout suivi ? Enfin, soit. Plutôt que de dire une connerie en ayant que la moitié des informations, je laissai Maria parler, m'expliquer les choses difficilement. Quitte à dire une connerie, autant que celle-ci soit complète...

A la fin, je posai mon front sur le tableau de bord, penché en avant.

-Heu... Pff... Attends... Attends...

Clepto disait toujours que les filles, c'était compliqué. J'avais la preuve en image maintenant... Je me redressai. Il me fallait recadrer un peu le tout, être sûr que j'avais bien tout pigé.

-Donc, en résumé. Tu es amoureuse de Daniele ET Howard...

J'hésitai un peu, les mots se bloquant dans ma gorge, avant de continuer...

-MAIS, tu as décidé de rester avec Howard.

Mon regard se fixa alors, incertain, sur l'ex-secrétaire...

-DONC, Daniele et toi avez décidé de ne plus vous voir pour ne pas succomber à la tentation.

Où était la logique là-dedans ? Je pense que je pouvais la balancer dans la poubelle la plus proche. Je me grattai la tête, mes neurones turbinant comme ils pouvaient.

J'écartai alors les bras en signe d'incompréhension.

-Tu dois bien avoir choisi Howard plutôt que Lele pour une raison... C'est toi qui l'a dit, pour plusieurs raisons... Je me fiche de savoir lesquelles...

Je marquai une pause, rassemblant mes idées avant de continuer. C'était un beau bordel dans lequel était Maria... Mais est-ce que c'était de sa faute ? De celle de Lele ? De celle de personne ?

-Je suis pas un expert, loin de là, mais.. La question, c'est : est-ce que tu restes avec Howard pour les bonnes raisons ?

Je haussai les épaules.

-Si j'étais dans ton cas, c'est celle que je me poserais en premier...

@ Billy Lighter

Visiblement, j'avais embrouillé Eddy, faut dire il lui en fallait peu pour le perdre.Il s'était penché en avant et m'avais demander d'attendre un peu Histoire, sans doute, qu'il assimile tout ce que je venais de lui dire.

Moi, je continuais de le regarder Jusqu'à ce qu'il m'annonce le verdict que je connaissais déjà, j'étais amoureuse de deux hommes. Mais je trovais ça complètement studipe cette situation, on ne pouvait pas tomber amoureux de deux personnes, il y avait forcément l'un des deux que j'aimais plus que l'autre...Cela devait sans doute être Howard puisque j'étais resté avec lui.

J'avais hoché la tête positivement quand Eddy avait dit que j'étais rester avec le  batteur. Visiblement, il avait tout compris. "Oui...C'est plus sage si on ne se voit plus lui et moi...Du moins, le temps que nos sentiments disparaissent...Enfin...Les siens du moins...Moi, j'arriverais à vivre avec ,enfouis au fond de moi...C'est ce que je fais déjà..."

Il était du même avis que moi, je devais sans doute aimé plus Howard puisque j'étais resté avec lui malgré le fait que je sois amoureuse de l'italien. Sauf que ce n'était pas si simple. Eddy ne connaissait pas les raisons -ou du moins, la raison principale- qui me faisait rester avec lui. "Les raisons sont pour le bien être d'Howard. C'est tout ce que je dirais...Je fais passé Howard avant mon propre bonheur...c'est peut-être ça l'amour..."

Eddy m'avait ensuite posé une colle...Est ce que je restais avec Howard pour les bonnes raisons. Mon regard était dans le vide, j'étais complètement perdu. "Je reste avec lui pour que sa vie ne soit pas une merde sans nom...Parce qu'on dit qu'on rencontre tous , un jour ou l'autre, la bonne personne pour nous...J'ai la sensation d'être la bonne personne pour Howard...mais..." Je poussai un soupire, posant mon front sur le volant. "Mais je ne sais pas si c'est la bonne personne pour moi..."

Je regardais Eddy suite à mes mots " Je sais que je suis dans une merde pas possible et que tu ne pourras sans doute pas m'aider mais...J'avais besoin d'en parler, je ne peux le dire à personne à part toi et...J'ai tant besoin de me confier sur ça.."

@ Billy Lighter

Quand Maria affirma qu'elle pourrait vivre avec les sentiments qu'elle avait pour le manager italien, je secouai négativement la tête en ne la quittant pas des yeux. Elle était pâle, avait les yeux cernés, un regard à la fois triste et angoissé...

-T'as pas la tête de quelqu'un qui saura vivre avec.

Je posai ma main sur son épaule.

-A moins d'être un putain de robot, personne ne le pourrait, Maria.

Je lui souris.

-Je sais que tu veux jouer les femmes fortes. Mais c'est pas une question d'être un mec ou une fille, ici. Enfin, je crois...

Ce qui ne changeait quand même rien au fait qu'elle était dans une belle impasse. Mais en l'écoutant parler plus avant, je me rendais compte d'une chose. Cette chose était déjà flagrante depuis longtemps, mais il me fallait le temps, à moi, pour voir ça...

Elle disait qu'elle voulait attendre que les sentiments de Daniele disparaissent... Alors qu'elle vivrait avec les siens. Elle disait qu'elle restait avec Howard pour le bien-être du batteur. Qu'elle le faisait passer avant son propre bonheur.

Je haussai les épaules et fronçai les sourcils. J'étais loin d'être un gars égoïste, j'aurais fait tout ce que je pouvais pour aider quelqu'un s'il en avait besoin. Mais pas jusqu'au point de sacrifier ma propre vie, mon propre bonheur. Et pourtant, c'était ce que Maria, elle, semblait vouloir faire, à la fois pour Howard et pour Daniele.

-Maria, je vais te dire un truc. Je vais te le dire franchement et sans prendre de pincettes justement parce que je t'apprécie comme une sœur, ok?

J'attendis son approbation avant de juste affirmer :

-C'est débile.

Sûr que je ne pouvais pas prétendre lui trouver la solution idéale. Parce qu'encore une fois, il n'y avait pas de solution idéale.

Je laissai ma tête tomber en arrière contre l'appuie-tête du siège de la voiture, regardant le plafond. J'avais l'impression que cette histoire m'avait dessaoulé tellement c'était complexe. Mais je me devais d'écouter Maria, puisqu'elle en avait besoin.

-Écoute, je suis pas Dieu, je suis encore un gamin, j'ai pratiquement rien vécu. Tout ce que je peux te dire, c'est, encore une fois, ce que je ferais si j'étais à ta place.

Je regardai à nouveau Maria dans les yeux.

-Selon moi, dans un merdier pareil, tu ne dois pas penser à Howard, ni à Lele, ni aux conséquences que ce que tu décideras pourraient avoir sur eux. S'ils t'aiment autant qu'ils le disent, ils respecteront ce que tu choisiras de faire.

Je marquai une pause avant de continuer. J'avais accepté et même encouragé Zoey à partir à Seattle, même si ça impliquait notre séparation et ce alors qu'elle hésitait encore à partir... Pourquoi ? Parce que j'en étais raide dingue et que je ne voulais pas être un obstacle à sa carrière. Avec touours cette espoir de pouvoir la revoir, qu'avec le temps, on arrive à se bidouiller un truc pour pouvoir vivre une vie de couple quand même.

-Tu dois choisir de faire ce qui est bon pour toi, pas pour eux. La vie de Howard est une merde sans nom ? L'aider est une chose. Te sacrifier en est une autre. De ce que je sais du batteur, que j'apprécie beaucoup, il est du genre à s'y mettre très bien tout seul, dans la merde. Tu n'es pas leur mère, Maria, tu n'es responsable ni de Howard, ni de Daniele...

Je haussai les épaules.

-Mais ce n'est que ma vision des choses. Je ne suis personne pour te dire quoi faire...

Je rigolai...

-En plus, je suis à moitié pété...

@ Billy Lighter

Eddy avait raison, je me voilais complètement la face en croyant que j'arriverais à vivre en aimant Daniele tout en étant avec Howard. J'allais finir par être dépressive et malheureuse. Je me pinçais les lèvres. "Il le faudra...Je ne peux pas quitter Howard..."

On m'avait toujours dit, quand j'étais enfant, que je ne pensais jamais à moi, qu'il fallait que cela change, mais je n'avais jamais changé et le fait d'être dans cette situation aujourd'hui même, c'était parce que j'étais lâche d'être égoïste. Eddy m'avait regarder, le pauvre, il ne devait plus rien comprendre à force... Cependant, il avait les bons mots, il me traiter de débile. Je poussai un soupire. Oui, je sais, je savais que mon comportement était débile, qu'au fond, je méritais d'avoir une vie tranquille, mais voilà, tous les Hommes font des erreurs et mon erreur était de faire passer Howard avant moi...

Eddy était souvent de bon conseil, enfin...je crois.. Et il essayait sans cesse de trouver des solutions aux problèmes. Son avis avait une grande importance pour moi. C'était donc avec attention que je l'écoutais. Il n'avit pas beaucoup vécut, encore, c'est vrai, mais un avis extérieur était toujours bon à prendre. Il indiqua qu'il fallait que je pense avant tout à moi....Mais je n'y arrivais pas. "L'ennuis, c'est que je n'arrive pas à penser à moi et seulement à moi...Si je prend Daniele, Howard va se retrouver sans rien, il retournera dans son merdier sans nom et qui sait où il finira...Je n'ai pas envie qu'il souffre...Et si je reste avec Daniele...Je vais devenir malheureuse et Daniele..." Je poussai un soupire. "Daniele aura eu le coeur brisé une seconde fois...et je m'en voudrais terriblement..."

Je continuais de regarder Eddy. "Howard et Daniele se déteste, si jamais je fais l'un de ses deux choix, ça aura d'horribles conséquences..." Je laissai un silence passé, ma tête appuyé sur l'appuie tête. "Il faudrait que je parte et ne revienne jamais...Mais je ne suis pas lâche à ce point..."

Il avait ensuite annoncer qu'il avait bien trop bu pour me dire quoi faire Je me mis à sourire un peu avant de rire. "Eddy...T'es toujours péter!"

@ Billy Lighter

En résumé ? Tout ça me dépassait. J'écoutais Maria, certes, mais je ne la comprenais pas. J'avais l'impression que chaque mot qu'elle prononçait était exagéré. Ok. Elle était amoureuse de deux hommes qui se détestaient. Pas cool.

Je laissai retomber ma tête en arrière, fermant les yeux et soupirant.

-Maria, tu te rends compte de ce que tu dis ? Écoute-toi parler, un peu.

Je rouvris les yeux, fronçai les sourcils et braquai mon regard dans le sien.

-Howard Stone et Daniele Ricci sont de grands garçons. Ils ont très bien vécu jusqu'ici sans ton amour, Maria. C'est parce que tu es amoureuse de ces gars que tu as l'impression que ta présence auprès de l'un comme de l'autre est indispensable.

Je secouai la tête.

-Mais c'est pas vrai.

Je pris le rétroviseur central de la voiture de Maria et le dirigeai vers elle, qu'elle observe le reflet de son visage épuisé.

-La vie d'Howard Stone est un merdier sans nom, tu dis ? Regarde-toi... Tu ressembles pas à celle qui l'aide à s'en sortir. Tu ressembles à celle qui y a sauté à pieds joints pour s'y rouler avec lui.

Bon, ok, j'avais des mots durs. Mais je ne m'en rendais vraiment pas compte. J'étais trop pété pour ça.

-Quant au cœur de Daniele, t'inquiète. Il lâche très bien tout seul.

Je l'avais vu deux fois faire des malaises, et ça me faisait vraiment pas rire, parce que j'adorais mon manager.

-Évidemment que quel que soit celui que tu choisis, l'autre l'aura mauvaise. Mais pour aucun des deux, crois-moi, ce ne sera une question de vie ou de mort. On parle des deux champions du monde des coureur de jupons, je te rappelle.

Pas pour ça que je mettais en doute leur affection pour Maria, pas du tout. Ils étaient certainement amoureux aussi.

-Ce que je veux dire, c'est qu'il passeront au dessus de ça comme ils sont passé au-dessus de beaucoup de choses avant même d'avoir fait ta rencontre pour la première fois.

Je pris le visage de Maria entre mes mains.

-Leurs vies ne tournent pas autour de toi. Tu n'en es qu'un épisode. Qui se prolongera peut-être jusqu'à la mort pour l'un d'entre eux, tout est possible, ça peut très bien marcher avec l'un ou l'autre. J'ai pas dit le contraire.

Je la forçais à garder son regard sur moi.

-Mais ta vie ne doit pas tourner autour d'eux.

Je la regardai sérieusement.

-Je suis peut-être pété. Mais même mort plein, je sais que pour avancer, faut savoir prendre des décisions.

@ Billy Lighter

Eddy était sans doute la personne qu'il me fallait en ce moment. C'était un gamin qui ne mâchait pas ses mots avec moi et entendre la vérité, c'était ce dont j'avais besoin en ce moment. Il avait raison. Personne n'était indispensable. J'avais baissé la tête à ses mots en souriant tristement. "Je crois que j'aimerais l'être...Indispensable...C'est pour ça que je pense l'être" Après tout, être indispensable pour quelqu'un, c'était quelque chose que tout le monde veut non? Se dire que sans l'être aimé, on ne peut pas survivre...J'étais un peu trop fleur bleue aujourd'hui.

Le chanteur avait les mots durs mais juste, il me foutait devant le fait accomplis. Observant mon reflet dans le rétroviseur, je pouvais voir mon visage fatiguée. Je n'étais plus la Maria Watson d'il y a quelques mois. J'étais plus qu'une loque qui était l'ombre d'un homme endété jusqu'au cou, alcoolique et jaloux. Des larmes coula le long de ma joue, je n'en pouvais plus, j'étais à bout de force. "Je ne suis plus moi...De ne plus être la personne dont Daneile avait besoin, j'ai l'impression de ne plus être indispensable ni même la Maria Watson qui courait partout dans les coulisses pour receuillir des rendez-vous et s'occuper de vous" J'étais en pleine crise d'identité...

J'avais enuite regarder Eddy, les yeux rouges à cause de la fatigue et des pleurs. Il avait raison. C'était deux courreur de jupons. "Pourquoi faut que ça m'arrives à moi? Pourquoi ces deux hommes là? J'ai jamais voulu tomber amoureuse de ces deux hommes là parce que je savais que tôt ou tard, je souffrirais." Je laissai un temps de silence. "Mais finalement...Je suis la briseuse de coeur..."


Il avait ensuite mit ses mains autour de mon visage, le forçant à me regarder. Il continuais de me dire que je n'étais qu'une aventure dans leur vie Je prenais les choses bien trop à coeur.  Eddy savait que je n'étais qu'une fille parmis tant d'autree pour l'un ou l'autre, moi, je n'étais pas si sûre que ça. Ou plutôt, je ne voulais pas me l'admettre. Il fallait que je prenne une décision mais c'était impossible pour moi... J'avais laisser un silence planer autour de nous pendant un petit moment, regardant Eddy. "Je crois que je vais partir. Mon père s'est installé au Texas il n'y a pas longtemps. Je vais y aller pour me requinquer, me retrouvé et, après ça, je prendrais une décision."

@ Billy Lighter

J'étais trop pété pour me rendre compte que j'étais peut-être trop clash. Ou j'écoutais peut-être trop Jake Snyder à la radio... Du moins pour l'instant... Mais elle me vendit les choses autrement, d'une façon beaucoup plus compréhensible pour moi. Elle n'avait pas un ego comme Daniele qui faisait qu'elle pensait être indispensable, non. Elle aimerait l'être, ce qui évoquait plutôt l'inverse, un manque de confiance en elle.

Ce n'est que lorsque Maria se mit à pleurer que je réalisai que j'y avais été un peu fort. Et mon premier réflexe fut de la prendre dans mes bras parce que, dans ces cas-là, ça valait tous les discours du monde. Elle disait ne plus être elle, ne plus être celle dont Lele avait besoin...

C'était vrai qu'elle devait se trouver dans un putain d'entre-deux. Pas encore vraiment manager vu que Atticus n'avait pas encore sorti son album. Et plus secrétaire...

Elle avait relevé ses yeux rouges et bouffis de larmes vers moi et je l'avais regardée dans les yeux, caressant ses cheveux, un peu mal mis qu'on était à cause de l'accoudoir central de la bagnole.

Elle se posait un tas de questions dont la plupart commençaient par « pourquoi »...

-Je crois que personne n'a prise sur ces choses-là... A moins d'abandonner tout rêve, tout espoir et faire abstraction de ce qu'on ressent, on peut pas vraiment choisir.

Rationnellement, si, on pouvait choisir... Mais fallait avoir une putain de sacrée discipline et ne pas avoir peur de la solitude.

-Ça arrive quand ça arrive... Et je suppose parfois avec des gens qu'on s'attend pas. Et c'est ce qui fait que c'est parfois compliqué... Et c'est pour ça que c'est si beau aussi...

Mon ton s'était extrêmement adouci parce que je m'en voulais de lui avoir balancé un peu abruptement qu'en fait, elle n'était rien pour aucun des deux hommes qu'elle aimait. Déjà, je pouvais me gourer cruellement... Mais j'avais peur qu'elle soit déçue par eux, en fait...

Elle disait être la briseuse de cœur. J'embrassai son front.

-La seule que je vois avec le cœur brisé, Maria, pour l'instant, c'est toi...

C'était elle qui était en train de pleurer, pas eux...

Maria voulait partir, rentrer chez son père, s'éloigner pour se requinquer...

-Ouais... Peut-être que ça peut aider.

Je soupirai, posant ma tête sur la sienne.

-Mais s'il te plaît, arrête de te faire du mal... Ok? J'aime pas te voir comme ça, frangine...

@ Billy Lighter

J'étais qu'une loque en ce moment. Je n'étais ni la Secrétaire que j'avais pu être pendant dix ans, ni la nouvelle manager du moment, ce putain d'entre deux me faisait souffrir en plus de ne pas réussir à choisir entre Howard et Daniele. Ma vie n'était faite que d'hésitation en ce moment et le fait d'en parler à Eddy faisait un bien fou, cependant, ses mots était plus que durs et je n'avais pas pu m'empêcher de pleurer. Il m'avait prit dans ses bras et je m'étais sentie bien. Ce sentiment, je ne le ressentais pas souvent en ce moment, à part peut-être quand j'étais dasn les bras de Daniele et...C'était peut-être la solution, rester avec Daniele.

Fort heureusement, Eddy avait adoucit sa voix, j'avais continuer de le regarder. C'est vrai que toute cette histoire était compliquée, je ne pouvais qu'être l'unique personne à choisir ma situation mais au fond, est ce que je voulais choisir? J'avais, ensuite, annoncer à Eddy que j'étais la briseuse de coeur et il avaitannoncer que j'étais la seule avec le coeur brisé. Il a raison. Mon coeur était sans doute bien plus brisé que celui d'Howard peut-être même plus que Daniele. J'étais mal parce que j'aurais voulu aimer Howard comme il m'aimait, je m'en voulais de m'être rendue compte de mes sentiments pour l'italien trop tard, d'avir fait espéré le batteur, et maintenant, d'être dans cette situation. Au fond, j'avais espoir de me réveiller le matin et de ne plus avoir de sentiment pour Ricci et porté toute mon intention sur Howard...Mais ça n'existe pas les miracles et il fallait bien avouer que mes sentiments pour l'un et pour l'autre ne s'envoleraient pas en un claquement de doigt.

J'avais ensuite indiquer que je voulais partir. Pourquoi pas ne rien dire à personne et ainsi, je pourrais savoir qui viendrait me chercher en premier? mais c'était stupide. Je voulais simplement souffler un peu, pouvoir manger à ma fin et m'allonger dans l'herbe pour pouvoir dormir sous le soleil du Texas. Eddy avait approuvé mon plan, j'avais un peu souris. "Je  ne peux rien te promettre Eddy...Tu sais que je suis une tête de mûle et que quoi que tu dises, je continuerais à être mal..."

Je poussai un soupire en regardant le grand blond. "Tu connais Daniele...Tu crois qu'il pourrait tomber amoureux de quelqu'un?" Au fond, j'avais toujours peur qu'il ne m'aime pas, que je ne sois qu'un jouet qu'il veut pour quelques jours ou semaines. Je savais qu'il avait été amoureux de Barbara et je pense qu'il en est toujours amoureux. 'étais un peu honteuse de demander cela à Eddy, j'avais tourné la tête vers le volant puis baisser la tête. "C'est compliqué de croire un homme comme lui quand il te dit qu'il est amoureux de toi...C'est comme avec Howard mais...Depuis que j'habites avec lui, je me rend compte qu'il l'est et qui il est réellement...et ça me fait peur...Howard à fait beaucoup d'erreur dans sa vie et maintenant, tout se répercute dans notre vie à deux..."

@ Billy Lighter

Après avoir essayé de remettre, un peu brutalement, les idées en place à l'ex-secrétaire, était venu le temps de la prendre dans mes bras pour lui faire ressentir que quelles que seraient ses décisions ou ses états d'âmes, je serais quand même là. Elle pourrait perdre Daniele et Howard, elle ne perdrait pas l'ami que j'étais. Parce que l'amitié est bien moins traître que l'amour...

Je la laissai pleurer, restant silencieux, mais caressant son dos d'une main. Ses indécisions la bouffaient de l'intérieur et l'épuisaient. Mais elle se posait, selon moi, bien trop de questions. Elle essayait de mixer raison et sentiments alors que c'était impossible. On aurait dit qu'elle était en train d'essayer de décider quel serait l'amour le plus raisonnable : Howard ou Daniele...

Ben aucun des deux, d'après ce que j'en sais.

L'amour n'est jamais raisonnable, de toute façon, et il demande son avis à personne.

Elle avait évoqué l'idée de partir et j'avais approuvé. C'était à elle de savoir ce qui lui ferait le plus de bien. J'étais pas dans sa tête, je pouvais pas décider pour elle, pour quoi que ce soit, d'ailleurs. Elle disait aussi que je pouvais dire ce que je voulais, elle allait quand même continuer à se sentir mal.

-Ouais, je sais ça. Tout pour les autres, rien pour toi...

Elle m'avait regardé et je lui avais rendu un regard doux. Elle me demanda si je pensais que Daniele pouvait tomber amoureux et je fis un grand sourire.

-Tout le monde peut.

Je rigolai.

-Faut déjà avoir un putain de contrôle où être taré assez que pour arriver à le nier quand ça arrive.

Je caressai ses cheveux blonds.

-Daniele n'est pas comme ça. Daniele est un super gars.

Je ne reprenais pas plus pour Daniele que pour Howard. Mais sa question concernait mon manager et je le connaissais quand même vachement mieux que le batteur de The Burning Fire.  

Je fronçai les sourcils quand elle affirma que ce qu'elle vivait avec Howard lui faisait peur, que ses erreurs lui faisaient peur. Putain, mais c'était qui, en fait, ce Howard, réellement ?

Je soupirai, un peu stressé maintenant, pour elle, et de plus en plus sobre. Je posai ma tête sur mon appuie-tête et tournai mon regard vers la manager qui avait les yeux rivés sur le volant.

-Maria... T'es pas en danger, au moins?

Je ne voulais pas de détails, je m'en foutais. Mais là, maintenant, j'avais juste besoin de savoir jusqu'à quel point ma frangine s'était mise dans la merde.

@ Billy Lighter

Je mettais laisser aller à une quetion rêveuse pour Eddy, peut-être que si je demandais ça, c'était parce qu'au fond, je voulais croire à cet amour entre Daniele et moi? Ou peut-être parce qu'Eddy connaissait pas mal Daniele, c'est lui qui avait en premier ses problèmes de coeur, et non moi, ce qui m'avait attristé et remise en question un instant avant de le ressaisir. La réponse d'Eddy m'avait rassurée, peut-être qu'il m'aimait vraiment alors? Qu'il voulait construire quelque chose de solide avec moi? J'avais sourit s'en m'en rendre compte. Et si j'étais la personne qu'i fallat pour Daniele?

Ma raison me demander d'arrêter de croire à cela, c'était ce que j'avais cru pour Howard et voilà où ça m'avait mener : A  en aimer un autre. J'avais secouer un peu la tête, chassant cette idée de mon cerveau alors que le chanteur me disait qu'il fallait être con pour ne pas s'en apercevoir ,j'avais rit un peu. "Tu sais, on ne s'est rendu compte de nos sentiment, Daniele et moi, seulement quand nous sommes partis à Rome tous les deux..C'est là qu'on s'est embrassé et que je me suis dis qu'il y avait peut-être quelque chose qui clochait dans notre relation..."

Eddy avait caresser mes cheveux en qualifiant Daniele de bon, j'avais un sourire au coin. Oui, peut-être que Daniele ne me mentirais pas sur des dettes à payer , ne se batterait pas en mon absence ou même, ne sortirait pas jour et nuit quitte à ne plus se voir. J'avais un sourire triste. "Je crois que j'ai donner sa chance au mauvais garçon...Je ne connaissais pas bien assez Howard pour me mettre avec...Mais j'y cru parce qu'au fond, j'ai voulu me poser, fonder peut-être une famille et me dire que j'étais enfin une personne normal...C'était pas le bon moment..."

Eddy n'était plus saoul, cela se voyait, il raisonnait convenablement et posait des questions bien embarassante comme celle qu'il venait de me poser alors que je ne le regardais pas. Est-ce que j'étais en danger? J'avais laisser plané un silence pendant quelques instant. "Non...Je ne pense pas ...enfin..." Je ne savais pas moi même. J'avais alors regarder Eddy. "Il doit beaucoup d'argent, il ne paie pas parce qu'il se sent intouchable...sauf que je suis entré dans l'équation et que...je suis touchable..." J'avais soupirer . "J'ai pas spécialement peur pour ma vie, mais plutôt pour mon avenir à Los Angeles."

@ Billy Lighter