Maria voyait un monde meilleur sans Jimmy Reed dessus. Le monde de bien des gens le seraient – celui de petit merdeux, notamment – mais je devais beaucoup à Jimmy Reed. Il m’avait aidé à mon arrivée à Los Angeles – alors que je n’étais qu’un gosse de riche immigré qui cherchait à devenir une référence à L.A. Je ne pouvais donc pas haïr Reed. Je n’avais rien osé rajouter – défendre Reed aurait été hasardeux.

J’avais préféré que l’on parle de Rome – même si ça avait fini par parler de vieillesse. Je ne voulais pas vieillir – je n’osais pas trop y penser. Maria avait caressé – doucement – mon visage pour me rassurer en quelques mots – et même faire plaisir à mon ego, au passage.

-Pourvu que ça continue comme ça, dis-je en souriant sincèrement à Maria.

Ses mots étaient une douce musique à mes oreilles. Ce qui avait rendu le moment où elle avait dit que tout ça n’était pas bien plus difficile encore – et c’est pour ça que j’avais décidé de me lever avant d’être retenu par Maria. J’avais – très fortement – voulu que ça se passe comme ça – qu’elle me retienne de la sorte. Elle m’avait embrassé et j’avais prolongé ce même baiser – avec plus d’envie sur la fin. J’avais renforcé le contact par une main sur sa cuisse et l’autre sur sa joue chaude. J’avais envie qu’elle oublie qu’on était dans la chambre d’Howard – pour que ce soit plus facile – mais ça ne l’était pas pour Maria. Elle ne voulait pas que ce qu’on était en train de faire se passe ici. Est-ce que ça signifiait que toutes les autres pièces étaient valables ? C’est ce que je m’étais efforcé d’espérer.

Je n’avais pas répondu parce que – entre temps – j’avais posé de nombreux baisers dans son cou. J’étais prêt à lui proposé une autre pièce – celle qu’elle voulait – mais elle s’était couché sur le canapé sous mes baisers m’entrainant avec. J’avais continué frissonnant au son de ses soupires et à la caresse de son souffle sur mon oreille quand elle avait dit qu’elle ne pouvait pas me résister. J’avais cessé mes baisers un bref moment.

-Je ne peux pas te résister non plus, soufflais-je doucement à son oreille.

J’avais parcouru de mes lèvres son cou – alors que ma main était venue se faufiler sous son t-shirt. J’avais oublié que l’endroit où on était n’était pas le plus approprié pour ce genre d’activité – mais j’étais bien trop bien que pour décider de bouger. J’avais – après de douce caresse sous son t-shirt, rendant la peau de Maria plus chaude – enlevé ce vêtement pour pouvoir venir déposer des baiser sur le haut de sa poitrine.

N’étais-je pas ignoble quelque part ? Je mettais Maria en difficulté – plus encore que quand elle était chez moi. Je n’avais pourtant par la force de pouvoir résister à ce désir – qui, pour autant que je sache, était réciproque.

@ Billy Lighter

J'aimais voir son sourire, c'était sans doute pour cela que je flatais son égo, pour pouvoir voir ses lèvres s'éttirées.Je savais qu'il n'était jamais bon de flatter Daniele Ricci, il était bien assez imbus de lui-même, mais je ne pouvais pas m'en empêché, tout comme je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'il avait besoin de moi tout comme j'avais besoin de lui. J'avais alors les phrases d'Eddy qui me venaient en tête. Je n'était pas indispensable, cette phrase m'avait fait mal intérieurement car au fond, je voulais devenir indispasable à la vie de Daniele tout comme dans celle d'Howard.

Mes mots contraient mes gestes. Je lui avait dit qu'il ne fallait pas qu'on aille plus loin dans cette chambre et pourtant, mon corps lui avait fait comprendre que j'étais tout à lui dès à présent. Il ne devait plus rien comprendre, tout comme moi, je ne comprenais plus rien à mon corps. Il m'avait embrassé le cou , un de mes points faibles, et avait faufiler sa main sous mon haut, ce qui n'arrangeait pas l'envie que j'avais pour lui à ce moment là. Mais j'avais prit mon courage à deux mains, j'avais réfréné mon corps qui continuais sans cesse de frémir sous ses caresses.

"Attends" avais-je dis avant de me redressé. Je l'avais embrassé doucement avant de le relevé un peu, lui prenant la main. "viens..." avais-je dis avant de nous relevé et de partir de la chambre. Nous avions traversé tous le couloir pour aller dans une autre chambre, bien plus petite, mais tout aussi jolie. Une fois la porte fermée, j'avais plaqué Daniele contre la porte pour l'embrassé avec envie.

@ Billy Lighter

Je ne sais plus trop ce que je devais faire – arrêter et changer de place ou simplement continuer. Le corps de Maria m’avait dit de continuer – alors que ses paroles contredisaient ces gestes. Dans le doute, j’avais continué mes baisers dans son cou rendant sa peau plus chaude. J’avais rendu mes caresses plus osée aussi – passant sous son t-shirt.

J’avais enlevé ce dernier – mais Maria s’était redressée pour me dire d’attendre. Je n’avais pas eu le temps de l’interroger qu’elle m’avait embrassé - à nouveau. Elle nous avait dirigé loin de la chambre du couple qu’elle formait avec Howard – pour être loin de ses remords. Nous avions traversé le couloir – sa main tirant la mienne – pour finir dans un chambre – charmante la chambre mais bien plus petite que celle d’où on venait. Aucuns mots n’avaient traversés nos lèvres qui s’étaient à nouveau collées – avec plus d’envie encore. Dos contre la porte, j’avais prolongé ce baiser – en fermant les yeux pour mieux apprécier. Plus rien ne nous retenais désormais – n’avait-on pas changé de chambre pour ça ? – alors mes gestes – eux aussi – ne se retenaient pas. Mes mains avaient parcouru le dos de mon amante jusqu’à plonger sous son pantalon pour se poser sur ses fesses – pour des caresses plus osées.

Je m’étais laissé aller à penser à une vie sans le petit merdeux - et donc à de nombreux autres moments comme ceux-ci. Où nous n’aurions plus de mal à être dans la même pièce – moi et elle -, où on pourrait s’exposer à L.A. en tant que couple sans que personne n’y trouve à redire. L’idée d’être « casé » était toujours trop abstraite pour moi – mais elle prenait forme chaque fois que je passais du temps avec Maria. Sans être possible pour autant.

J’avais cessé de l’embrasser.

-Cette chambre est parfaite, chuchotais-je d’une voix suave à son oreille.

J’avais mordillé la peau de son cou – de plus en plus fougueux. Nos corps ne pouvaient être plus proches – nos bassins se frôlant à chaque mouvement.

@ Billy Lighter

Mon haut laissé dans la chambre conjugale, j'étais alors entré dans une des autre chambre de la villa avec Daniele, en soutien-gorge. La chambre que j'avais choisis - la seule à laquelle j'avais pensé- n'était pas la plus belle mais elle était au moins spacieuse. Ce nétait pas non plus le même style que la chambre à la baie vitrée mais il fallait bien avouer que j'étais bien plus à l'aise d'avoir des murs au lieu de vitre qui pouvait nous montrer au monde entier.

Les caresses de Daniele étaient bien plus osées tout comme mes baisers l'étaient pour lui. Ma peau frissonait à chaque contacte que j'avais avec sa peau. Je continuais de l'embrasser avec audace et envie, toujours en laissant plaqué contre le mur. Nous avions changer de chambre pour que j'ai moins de remords, et cela marchait un peu plus, même si je ne pouvais me décontracté totalement, mes gestes étaient un peu moins hésitant que la première fois que nous avions gouter au plaisir ensemble lui et moi.

Je savais, au fond, que Daniele aurait voulu passer à l'acte dans la chambre que j'occupais avec Howard, par vengeance de m'avoir officielement sans doute. Mais, il me surpris en annonçant que cette chambre était très bien. En plus de cela, ce petit ton qu'il avait employé avait augmenté mon envie. Comment c'était possible qu'un simple ton dans la voix pouvait réussir à me faire autant d'effet?!

Il commençait à me mordiller le cou doucement, je laissai des soupirs passé. "Doucement...Je ne dois pas avoir de marque." Avais-je lâcher dans un soupire.  C'était une torture de ne pas la laisser faire... Pour éviter un peu plus les marques, j'avais emprisonné ses lèvres sur les miennes avec un long baiser langoureux. J'avais passé mes mains sous son haut pour finir par le lui enlevé. Nos corps serrés, je pouvais sentir son excitation venir. Caressant son torse doucement, j'étais ensuite venu l'embrasser dans le cou. Si lui ne pouvais pas me faire de marque, je pouvais, au contraire, lui en laisser. C'était sans doute mon côté jalouse qui ressortait. Je voulais que les gens saches qu'il était à quelqu'un et à personne d'autre.

@ Billy Lighter

Je n’avais pas pensé aux marques que je pouvais laisser – ce qui faisait que j’y allais franchement à mordiller la peau du cou de Maria -, c’est Maria qui – dans un soupire qui m’avait fait frémir de plaisir – m’avait rappelé que rien ne devait montrer que nous étions ensemble dans cette chambre à s’embrasser. J’avais fait attention pour éviter de marquer la peau de mon amante – dans la mesure du possible. C’est elle qui – pour s’assurer qu’aucune marque ne serait laissée – avait emprisonné mes lèvres avec les siennes. Ce baiser était long et avait fait montrer en flèche l’excitation que je ressentais dans tout mon corps.

Nous n’avions plus de t-shirt – Maria venait de se débarrasser du mien. J’avais lâché un soupire de plaisir quand elle était venue poser ses lèvres chaudes dans mon cou – se vengeant de tout à l’heure. Je n’avais pas laissé de trace sur son corps – mais je sentais que ça n’allait pas être le cas pour moi vu l’intensité de ses baisers. Je n’avais rien à cacher – moi – je pouvais avoir autant de marque qu’elle le voudrait. Personne ne pourra savoir d’où elles viennent – personne ne se posera la question parce que j’étais Daniele Ricci.

J’avais détaché son soutien-gorge – doucement et tout en me délectant de ses baisers. Je cherchais – en réalité – à profiter de chaque petit moment – aussi minime qu’il soit. J’avais envoyé à l’autre bout de la pièce le dernier vêtement qui couvrait le haut de son corps – j’avais fait passer l’envie que j’avais dans mon regard.

Nous continuions les baisers – pendant que ma main avait trouvé le chemin de sa fermeture éclair et qu’elle l’avait ouverte doucement. Mes lèvres descendaient sur sa poitrine – d’abord calmement, puis avec bien plus de fougue et d’envie.

Nous n’étions pas encore dans le lit – j’étais, d’ailleurs, toujours plaqué contre la porte – car nous cherchions à faire durer plus longtemps chaque petit plaisir.

@ Billy Lighter

C'était moi qui avait dû pensé à l'extérieur parce que c'était moi qui était en tord dans cette histoire. J'étais la méchante qui profitait de deux hommes à la fois. Et si Howard me voyait avec des marques qu'il ne m'avait pas fait, c'était certain qu'il découvrirait le pot-aux-roses tout comme si je tombais enceinte en ce moment. Après tout, Howard et moi, nous n'avions rien fait depuis un petit moment... Quoi qu'il en soit, la presse ne devait rien savoir, Howard ne devait rien savoir, PERSONNE ne devait se douter de quoi que ce soit.

Daniele et moi profitions de ce moment à deux. Lui torse nu, je le fus aussi au bout d'un moment. Ma peau frisonnant non pas du changement de température mais surtout des gestes de l'italien. Il y allait avec douceur alors que je voyais son envie dans ses yeux. J'étais venus me presser un peu plus contre lui, venant embrasser ses lèvres chaude, mes mains caressant le bas de son dos.

Il avait ensuite descendu ses lèvres sur ma poitrine, me faisant frémit et gémir de plaisir, d'envie et surtout d'impatience. Mais je voulais attendre , je voulais profiter de lui tout entier. C'était d'ailleur pour cela qu'i létait toujours contre la porte et encore avec nos bas. Du moins, jusqu'au moment ou mes mains trouvèrent la fermeture de son jean. Je lui avait enlevé doucement avant d'entourer ses épaules de mes bras pour le sentir encore plus près de moi.

Je l'avais ensuite relevé un peu plus, le tirant alors doucement vers le lit, je l'avais coucher doucement, j'étais venu embrassé à nouveau son cou, frôlant nos bassin l'un contre l'autre.

@ Billy Lighter

Maria était bien plus impatiente que moi – ça se sentais dans ses baisers chauds et qui en demandait chaque fois plus. J’y allais doucement – très doucement – sans encore enlever son pantalon – je faisais durer le plaisir. Je couvrais sa jolie poitrine d’une multitude de baisers chauds – m’attardant sur le bout de ses seins.

Elle avait fini par trouver le chemin de la fermeture de mon jeans – alors que je ne lui avais pas encore enlevé le sien, elle n’avait pas hésité à me débarrasser du mien. Nous étions l’un contre l’autre – moi à continuer mes baisers et, elle, ses caresses. Cela n’avait pas duré – Maria en voulant encore plus. Elle nous avait conduit jusqu’au lit – qui, soit dit en passant, était très confortable – je m’y étais couché la regardant avec malice. Elle m’avait réservé quelques baisers – qu’elle avait déposés dans mon cou me faisant soupirer de plaisir. Je lui avais enlevé son jeans.

-Egalité, lui chuchotais-je à l’oreille d’une voix toujours plus suave.

Nos bassins se frôlaient – ces gestes provoquant, chaque fois, son lot de soupire. Mes doigts s’étaient perdus sous sa culotte – que je n’avais pas encore enlevé dans l’optique de toujours faire durer les choses – et j’étais venu déposer des caresses osées pour faire monter en elle toujours plus de plaisir. J’essayais de la faire craquer – au mieux que je pouvais – pour montrer que – malgré qu’elle soit en position de dominance – je cherchais quand même à mener la danse d’une autre façon.

J’insistais sur les caresses changeant souvent de rythme pour la rendre complètement folle – et j’aimais ce petit jeu. Bientôt, Maria se retrouva sans plus aucun vêtement.

Je ne faisais même plus attention à un retour possible d’Howard dans la maison – j’avais même complètement oublié l’existence du petit merdeux.

@ Billy Lighter

Je me demandais si Daniele avait toujours été aussi doux avec les femmes, sans impatience, il faisait durer le plaisir avec ses baisers sur ma poitrine. Je ne pensais pas recommencer ça avec lui et pourtant ,c'était ce qui se passait actuellement. Si lui retardait l'instant fatadique pour notre plaisir, de mon côté, je jouais les impacientes parce qu'au fond, j'avais peur d'entendre la porte d'entrer et Howard rentrer. Si nous n'aurions pas été dans cette villa, je n'aurais pas ce sentiment ,au fond de moi,  de peur d'être découvert. Mais ce qui était étonnant, c'était que c'était tout aussi excitant.

J'avais ammené Daniele jusqu'au lit où je l'avais fait se coucher puis enlever son jean. Il avait enlever le mien à son tour et m'avait sussurer un "égalité", j'avais un peu rit avant de le réembrasser chaudement. Même si j'étais au dessus de Daniele, je n'étais pas pleinement la dominante. Je sentais les doigts de Daniele caresser mon intimité, ce qui provoquait en moi des soupires de plaisir avant que mes mouvements lent et provoquant contre lui traduisait mon envie.

Rapidement suite à cela, on se retrouva nu tous les deux. Sur le lit. Dans la villa d'Howard. Mes doutes avaient disparus suite aux caresses osées de l'italien. Bientôt, nos corps se formèrent plus qu'un, moi sur lui, me lovant contre lui en savourant le moment présent. Mes vas et viens étaient doux, accompagnés de chaud baisers que je laissait parfois dans son cou, parfois sur ses lèvres. Mes soupires remplissait la pièce.

@ Billy Lighter

Mes caresses très osées – et douces – semblaient combler Maria. Je m’étais laissé bercer par ses soupires de plaisir – qui ne faisait que fait augmenter le mien. C’était les mouvements de Maria – provoquant à souhait – qui m’avaient fait complètement craquer – n’arrivant plus à faire durer chaque caresse car l’envie était bien trop forte.

Alors nous avons fini nu pour ne plus faire qu’un – dans la chambre d’une villa qui ne m’appartenait même pas. J’avais le sentiment – et je le sentais – que Maria n’était plus en proie au doute comme ça l’avait été. Elle était lovée contre moi – et j’adorais sentir sa peau contre la mienne et la chaleur qu’elle dégageait – et j’avais parcouru son corps de douces caresses. J’appréciais ses mouvements et ses baisers – que je prolongeais chaque fois entre deux soupirs qui faisait part à ma partenaire l’effet que me faisait chacun de ses mouvements. Je lui en rendais aussi des plus provoquant – mordillant parfois son oreille, ses lèvres ou la peau de son cou oubliant toutes ces histoires de marques.

Nos vas et vient s’étaient fait plus profond – à mesure que les minutes passaient -, et plus rapides. J’avais senti dans mon bas-ventre le plaisir monter de plus en plus – les mouvements de Maria et les miens étant on ne pouvait plus sur la même cadence. Ce moment de grâce avait duré un temps avant que je n’explose en elle dans un dernier long soupire.

Je l’avais laissé se coucher au-dessus de moi après ce moment – qui, il fallait le dire, avait été intense. Nous reprenions notre souffle – alors que je profitais encore de son corps contre le mien. J’avais caressé ses cheveux sans rien dire – les mots ces toujours ce qui cassaient le moment surtout dans une situation comme la nôtre.

@ Billy Lighter

Nos caresses étaient osées et je me lâchai de plus en plus, comme si je n'avais plus aucun remords pour Howard, ce qui était faux. J'entendais Daniele soupiré encore et encore et ça me rendait folle, j'avais envie de lui faire plaisir et ses soupirs traduisait ce que j'espérais.

Je sentais les lèvres de Daniele sur ma peau, même s'il pouvait me laisser des marques, je ne disais rien. Profitant juste du moment même si j'y pensais tout de même.  Nos vas et viens me donnait un plaisir fou et tout en me cambrant un peu, Daniele avait explosé en moi. Les yeux à demi-clos, je m'étais laissé aller à me coucher contre lui, reprenant mon souffle.

J'avais laisser le silence entre nous, comme pour garder cette petite bulle entre nous. Je l'avais ensuite regarder avant de venir l'embrasser doucement avant de reposer ma tête sur son torse. Au bout de quelques minutes, je m'étais redresser un peu. "Je m'étais promis de ne pas craquer..." Je l'avais réembrasser. "Mais j'y arrive pas, tu me fais fondre!" J'avais caresser doucement son torse en souriant un peu. Regardant dans le vide. "Daniele?" avait-je dis "On fera quoi quand tous sera terminé? Je veux dire...Il y a bien un moment où je vais quitter Howard...Et à ce moment là...Qu'est ce qu'on fera nous?"

@ Billy Lighter

J’avais laissé durer le silence – pour profiter encore de la chaleur du corps de Maria sur le mien. J’en avais – complètement – oublié que nous étions chez Howard et non dans ma propre villa. J’avais cette habitude de me croire chez moi partout – sauf, peut-être, chez Evan.

Ce silence avait été rompu par un baiser – de ceux que j’adore – et une répliqué de Maria. Elle avait dit s’être promise de ne pas craquer - mais que c’était impossible car je la faisais fondre. Ces paroles – en plus des baisers – étaient la meilleure manière de briser le silence tout compte fait.

-Je sais, dis-je en souriant faisant – encore – étalage de ma modestie légendaire.

J’avais abandonné les caresses dans ses soyeux cheveux pour crasser – doucement – son dos. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce que Maria me pose une question – existentielle, la question… Tout commençait bien quand elle avait affirmé à demi-mot qu’elle allait quitter le petit merdeux – ce n’était même pas à demi-mot, elle me l’avait dit très clairement. C’était la question qui était complexe – parce que je n’avais jamais eu de relations officielles. J’avais laissé un long silence entre nous – on pouvait entendre que je réfléchissais.

-Je ne sais pas, dis-je sincèrement.

Je n’étais pas le genre d’homme à planifier ma vie – loin de là. Ce qui rendrait tout ça très compliqué pour moi. J’allais donc commencer par les choses évidentes.

-On aura plus à se cacher, ça sera déjà ça, dis-je en souriant. Ça nous enlèvera un poids.

Il allait falloir s’attendre à voir nos noms dans la presse – mais tout ça n’était qu’un moindre mal.

-Après, si tu quittes le merdeux, tu n’auras plus de maison. Tu pourras venir chez moi, dis-je comme une évidence par rapport à la situation. Au pire, si tu en as marre de moi, tu pourras aller dans mon appartement à Santa Monica, dis-je en riant un peu.

Ramener à l’humour était un mécanisme de défense très efficace – je l’utilisais d’ailleurs tout le temps. C’était bien de savoir ce qu’on allait faire après – mais il y avait une donnée que je n’avais pas. Il suffisait de la demander…

-Qu’est-ce que tu attends, toi, de la suite ?, dis-je interrogateur.

Il valait mieux le savoir avant – j’étais quand même dans une zone inconnue, là…

@ Billy Lighter

Daniele n'était jamais modeste, depuis ses dix années que je le connaissais, je pouvais compter sur les doigts d'une main ces moments de modestie. Quoi qu'il en soit, quand on connaissait l'homme en lui même, on ne lui en voulait pas, au contraire. J'avais sourit à sa réplique avant de l'embrasser à nouveau.

Tout allait bien mais il fallait bien avouer que j'avais le chic pour retourné les situations. La preuve était que j'avait poser une question qui était existencielle mais la réponse ne devait pas être l'officiel tout de suite. Mais je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser, à ce futur. J'avais perdu mon appartement en le vendant et, il fallait bien l'avouer, je n'avaisp lus aucun bien chez Howard. Si je le quittais, je n'avais plus rien. Je ne voulais cependant pas aller directement chez Daniele.

Le principal concerné avait réfléchit un moment avant de clairement dire qu'il ne savait pas. C'était logique, il n'avait jaais vécu une telle situation. En temps normal, je venait le matin foutre dehors les filles de la nuit, hors, je n'avais pas envie de me foutre dehors le matin venu. Il affirma tout de même que l'officialisation de notre couple allait se faire rapidement, je fis une grimace. "Je pense qu'il faudra tout de même attendre un peu...Je vais quitter Howard...Me mettre de suite avec toi...Les gens vont croire que je les collectionnes, les mecs de LA..." Après tout, l'image, c'était important non?

Il avait tout de même dit que je viendrais habiter avec lui ou alors même prendre son appartement de Santa Monica. Il m'avait ensuite demande ce que j'attendait moi, de la suite. J'avais réfléchit un peu avant de le regarder dans les yeux.

"Je ne sais pas vraiment, tout est encore flou dans ma tête. Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas me précipiter avec toi. Je sais que la situation n'est pas facille parce qu'on se cache. Mais il faut te dire que je me suis précipité avec Howard et ça à conduit à notre perte parce que je ne le connaissais pas assez....bien sûre que ce n'est pas pareille parce que je te connais. Je sais que tu ne vas pas me dire , un jour, que tu as 100 000 dollars de dettes et que tu ne peux as les payer..." J'avias laisser passer une silence. "J'ai parler à Eddy il y a peu de temps et j'ai évoquer l'éventualité de passe quelques temps loin de L.A comme pour me requinquer. J'irais après avoir quitter Howard, au Texas , là où mon père s'est installé pour un temps. Et quand je reviendrais...On pourra sans doute envisager de se mettre réellement ensemble...Non?"

@ Billy Lighter

Quand elle aura quitté Howard qu’est-ce qu’on fera – c’était la question à 100 000 dollars. J’avoue avoir été pris de cours – et je n’avais pas su répondre tout de suite. Je n’avais jamais expérimenté une vie de couple – l’idée même m’avait toujours semblée impossible jusqu’à ces derniers temps. La première chose – et la plus logique – était l’officialisation. L’idée de le faire directement ne plaisait pas à Maria.

-Je crois que quand on est célèbre, il vaut mieux s’en foutre de ce que les gens pensent, dis-je en souriant. Mais c’est vrai, il faudra attendre un peu que les choses se tassent…

Cela n’aurait tenu qu’à moi-même je l’aurais officialisé tout de suite – ça ne changera pas grand-chose que l’on attende trois jours ou un an. Quand L.A. apprendra que Maria Watson sort avec Daniele Ricci, il dira qu’il l’avait prévu depuis des siècles – et que ce n’était que nous qui étions aveugles.

J’avais proposé qu’elle vienne vivre dans ma villa ou bien à Santa Monica. Je n’avais pas envie de ne pas lui laisser le choix – aussi parce que l’idée de vivre vraiment avec quelqu’un était une chose inconnue pour moi. Je savais que ça était arrivé à mon père – après tout j’avais eu une mère à un moment – mais ça n’était plus arrivé depuis. Il faut croire que même le pire coureur de jupons finit par se caser un jour ou l’autre – c’était peut-être mon tour cette fois.

Toute cette conversation était venue de Maria – alors autant lui demander ce qu’elle désirait pour le futur. Elle ne savait pas – elle n’était pas plus avancée que moi. Elle ne voulait simplement pas se précipiter.

-Ouais, on fera ça doucement, dis-je en souriant.

Je n’allais pas être du genre à me précipiter tête baisser dans ce genre d’aventure – pas mon genre. Maria ne voulait pas répéter la même erreur qu’elle avait faite avec Howard – mais je n’étais pas Howard. J’avais laissé couler ça – pour le moment.

Je l’avais laissé parler d’Eddy et du Texas. Attend ! Du Texas ? Elle venait vraiment de me dire qu’elle allait aller au Texas – chez son père – après avoir plaqué Stone ?

-Au Texas…, soufflais-je alors que mon sourire avait complètement disparu.

Elle allait aller au Texas pendant que je resterais à Los Angeles – à l’attendre…

-Tu… Mais, tu comptes partir combien de temps ?, dis-je pour être fixé sur le temps d’attente…

Le Texas n’était pas si loin – mais c’était quand même beaucoup trop loin à mon goût. En 10 ans, Maria avait toujours été à L.A. – et il m’était facile de la voir quand bon me semblait. Là, elle allait partir au Texas pendant que je… Pendant que je quoi, au fait ?

@ Billy Lighter

Daniele n'avait pas le même avis que moi au niveau de la célébrité, et c'était normal, lui avait toujours été sous les porjecteurs, il était né dedans, alors que moi j'avais grandis dans un quartier dans l'ombre de tous le monde et même encore jusqu'à sortir avec Howard, je n'étais qu'une femme de l'ombre. Je n'étais pas tellement la notoriété et c'était pour cela que je voulais, aussi, une part de ma vie caché, loin des galas et des magazines poeple. Je ne voulais pas voir ma vie ssentimental dans les magasines, et encore moins celle qui m'attend avec Daniele. Mais il fallait bien avouer que ça allait me tomber dessus cette histoire de "petite copine" quand on sera sortie tous les deux mains dans la mains un après midi. 'Nous verrons bien quand cela arrivera, je dois bien m'avouer que si LA People nous voit tous les deux, ma vie sentimentale sera dévoilé au grand jour plus qu'elle ne l'ai déjà."


Forcés de constater qu'aucun de nous deux n'était devin, on devait attendre avant d'être en couple et de savoir comment cela se passerait quand tous cela sera éclaircie. Nous devions aller doucement, je ne voulais pas me tromper une nouvelle fois, de plus, Daniele n'avait jamais été en couple, ça allait être une première.

Je parle de ça....Mais Je suis encore avec Howard, je suis encore dans sa villa et je suis, surtout , encore à remboursé les dettes de Stone.

Ma vie n'était plus vriament la même depuis que j'avais quitter le travail de secrétaire de Daniele, j'avais découvert les dettes de mon petit ami et, il fallait bien avouer, je faisais tous ce qui fallait pour que ses dettes partent vite de sa vie, quitte à me négliger. Je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais faillis tomber dans les pommes faute de ne rien manger ou de fatigue. Daniele n'en n'avait presque rien vu. Sans parler des journées où j'étais en pleurs, comme devant Eddy où je me tapais limite une dépression. Aucun des deux hommes que j'aimais ne voyais ça.

J'avais alors, dans mes projets, décidé de partir au Texas rejouindre mon père. Je l'avais dis à Eddy qui m'avait soutenu, et maintenant, je l'annonçais à Daniele. Celui ci ne souriait plus et , tout en tirant la couette sur moi, toujours nu contre lui, je l'avais regarder. "Je ne sais pas encore combien de temps, peut-être une semaine ou deux. Tu dois bien voir que je ne suis pas tellement dans mon asiette et l'air du Texas me fera du bien."

J'avais laisser un silence plané un instant avant de sourire un peu. "Mais je n'ai pas dis que tu ne pouvais pas venir...Peut-être pas les premiers jours mais après...Je ne l'ai pas encore dis à Howard , j'attend de pouvoir lui donner l'intégralité de sa dette de Reed pour le lui dire. J'ai presque tout réunis pour régler ce qui manque."

@ Billy Lighter

On ne pouvait pas éviter les médias – ils étaient inévitables. J’avais bien compris que Maria aimait garder sa vie privée – elle n’était pas habituées aux projecteurs, pas comme moi. Cela dit, ça sera difficile de les éviter – et elle s’en rendait compte. Je lui avais dit qu’on attendra avant de rendre ça public et elle avait dit qu’on verra bien quand ça arrivera – les médias se chargeront sûrement de choisir quand tout ça sera public.

-Oui, c’est vrai. Dès qu’on fera une sortie nous deux, ils auront compris, dis-je en soupirant. Mais, tu sais, ce n’est pas aussi terrible que ça en a l’air.

Je ne savais pas vraiment ce que c’était d’avoir une vie privée – depuis que j’étais tout petit, j’avais toujours été exposé. Ça ne s’était pas arrangé à mon arrivée à L.A. – c’était même pire…

Les médias, je gérais – à la différence de la vie de couple dont je n’avais aucune idée de comment ça marchait. C’est pour ça qu’il m’avait été – très – difficile de répondre à la question de Maria. Maria voulait qu’on prenne notre temps – ce que je voulais aussi. Ce que je n’aurais pas imaginé le moins du monde c’est qu’elle allait décider de partir un moment au Texas – chez son père. Je l’avais questionné sur la durée – je me voyais très mal attendre un mois son retour, ça allait être impossible. Son corps encore tout contre moi – la couverture nous couvrant tous les deux – j’avais eu le soulagement d’entendre que ce n’était que pour une semaine ou deux.

-Tu m’as fait peur pendant deux secondes, dis-je en soupirant de soulagement.

J’avais même l’autorisation de la rejoindre – ce qui était encore mieux. Cependant, tout ça ne se passera que quand la dette d’Howard sera remboursée – et que le petit merdeux sera plaqué.

-Tu en as fait beaucoup trop pour lui, dis-je sincèrement et en soupirant. Mais ça ne m’étonne pas de la Maria que je connais, rajoutais-je en lui souriant avant de l’embrasser.

Je savais qu’elle en faisait toujours beaucoup trop pour les autres – ici, pour le merdeux, en l’occurrence.

-Je viendrais te rejoindre au Texas un jour ou deux. Je pourrais rencontrer ton père comme ça, dis-je en me demandant bien comment était le père de Maria.

J’étais bien dans ce lit – tellement que je voudrais y rester encore une heure ou deux.

@ Billy Lighter

Daniele relativisait, il me disait que ce n'était pas horrible de voir sa vie exposer, ou du moins, notre relation. Je l'avais regarder. Oui, bien sûre que ce n'était pas horrible, mais ce que je voulais, c'était retardé ce moment où le monde entier le saurait, le monde entier mais surtout Howard..."La seule chose que je veux, c'est qu'Howard ne l'aprenne pas trop vite..."

J'avais annoncer à Daniele que je voulais partir, j'avais vu sa tête se décomposé, il devait sans doute croire que j'allais partir pour ne jamais revenir. Quand je lui avait annoncer la durée, sa tête avait alors changé. Je l'avais regarder d'un regard amusée. "Je ne peux pas me prendre des semaines et des semaines de congés. Atticus veut sa tournée et puis il y a toi... Disons que cela serait le temps que la situation se soit stabilisé du côté d'Howard et du mien" Parce que mine de rien, je savais que j'allais souffrir en quittant Howard.

Il avait ensuite déclaré que j'en faisais trop pour le batteur, j'avais pousser un soupire. "On me le dit souvent...Mais comme tu dis, je ne peux pas m'en empêcher. Je suis comme ça, à toujours m'inquiété pour less autres, à toujours vouloir le bonheur des gens autour de moi mêmee si ça empathie sur ma vie et ma santé à moi..." Il y avait des jours ou ça allait, et d'autre où je pouvais être en pleine dépression, Eddy m'avait vu dans un jour vraiment noir et ça m'avait permit de relâcher un peu la pression. D'abord, je mangeais plus qu'avant, ce qui arrangeait les choses. En tous cas, j'avais prolonger son baiser tendrement.

Il avait ensuite prit la décision de venir me rejoindre au Texas un jour ou deux, il y verrait mon père et je ne savais pas vraiment si c'était une bonne idée, mais tant pis, je ne louperais pas cette chance de l'avoir rien que pour moi loin de L.A. Je lui avait fait un sourire. "Ouais. Ca serait une bonne idée."

J'étais venu l'embrasser à nouveau tendrement, m'étirant un peu sur lui suite à ce baiser. "Mais nous n'y sommes pas encore." avait-dis comme pour casser tous nos projets.

@ Billy Lighter

Encore une fois c’était pour Howard – elle ne voulait pas qu’il apprenne notre relation trop vite. C’était compréhensible – même si je m’en fichais du merdeux. Maria ne voulait pas vraiment qu’il apprenne qu’elle l’avait trompé pendant qu’ils étaient ensemble. J’avais juste hoché par tête – lui montrant que je comprenais.

Ce qui était une autre mauvaise nouvelle c’est, qu’après avoir plaqué Howard, elle partirait au Texas – pas longtemps cela dit, ce qui était rassurant. J’avais été encore plus rassuré quand elle avait souri – et qu’elle avait dit ne pas pouvoir prendre trop de congé.

-Pas de repos pour les managers, dis-je en souriant. Mais oui, il faudra le temps que ça se stabilise, dis-je avec la ferme intention de lui faire très vite oublier Howard.

Elle s’en faisait pour Howard – de cette relation avec lui, elle ne s’en sortirait pas indemne. Je maudissais le merdeux pour tout ce qu’il avait fait – indirectement – à Maria. Mon ex-secrétaire avait bien trop l’habitude de trop s’en faire pour les autres – et elle s’en faisait pour le petit merdeux. Maria en avait conscience.

-Je sais, dis-je avec un tendre sourire même s’il était un peu triste en pensant que Maria devait souffrir à s’en faire autant pour les autres.

J’avais pris la décision de la rejoindre un jour ou deux au Texas – ça sera l’occasion de rencontrer son père. J’avais ponctué ça d’un baiser – qui, prolongé par Maria n’en était que plus agréable. Je n’avais été au Texas que pour des concerts – jamais pour visiter.

-Je sais. J’ai toujours des bonnes idées, dis-je avec modestie.

Ce voyage qu’elle allait faire ne serait – pour finir – pas désagréable. Tout comme le baiser qu’elle avait posé sur mes lèvres. J’avais parcourus son dos jusqu’à ses fesses de mes mains pendant toute la durée du baiser – que j’avais prolongé pour mieux en profiter.

Je me voyais déjà au Texas avec elle – et elle seule – à profiter du soleil. C’était sans compter sur Maria qui m’avait ramené sur terre - en affirmant que nous n’y étions pas encore.

-On y sera vite, dis-je avec un sourire encourageant. Ne t’inquiète pas.

Ma peau contre la sienne, j’avais continué mes caresses quelques longues minutes.

-J’ai pas envie de partir, dis-je comme un petit enfant et avec la moue qui va avec. Tu peux dire à ton merdeux d’aller se boire un verre toute la nuit ?, dis-je sur le ton de l’humour – même si j’en avais quand même un peu envie de ce scénario.

J’allais quand même devoir – si le petit merdeux revenait et voyait la belle voiture de luxe dehors, ça n’allait pas aller.

@ Billy Lighter

J'avais poussé un soupir en caresant la joue de Daniele, je savais qu'il ne voulait qu'une seule chose, c'est qu'on soit ensemble, mais je ne voulais pas que tout aille trop vite, c'était primordiale, je ne voulais pas avoir le rôle de la méchante dans cette histoire -même si c'était le cas-. "Si c'était moi, je serais partie depuis bien longtemps au Texas...L'idée est arrivé le jour de sortie de l'album de Roadtramp."

Je n'aimais pas voir ce sourire triste sur les lèvres de Daniele, pourtant, je ne pouvais rien faire pour le changer. "Je suis désolé de te faire du mal..." avais je dis en baissant la tête. "Je sais que tu as un coeur déjà pas très en forme et cette histoire n'arrange rien..."   J'avais peur pour lui, auss, intérieurement, que son coeur lâche un jour ou je n'étais pas là, après tout, on n'était jamais à l'abris de quoi que ce soit. Je ne voulais d'ailleurs pas être comme Barbara, je ne voulais pas l'abandonné parce qu'il fallait bien avouer que notre histoire était presque calquer de celle qu'il avait vécut avec la mannequin...

L'idée de le voir apparaître au Texas n'était pas mauvaise du tout, j'avais d'ailleurs hâte de le voir en pleine campagne. J'avais d'alleurs sourit d'un air moqueur. "J'ai le droit de me moquer le jour où je te vois dans la boue de la campagne texane? C'est pas souvent qu je verrais ça!"


Nous étions bien, là , tous les deux, nus l'un contre l'autre, et je ne voulais pas bouger. Je ne voulais pas qu'il parte et que je me retrouve seule jusqu'à pas d'heure, jusqu'au petit matin sans doute. Ses caresses sur mes fesses me faisait frissonner, posant à nouveau ma tête sur son torse chaud. Daniele voulait qu'Howard aille prendre un verre toute la nuit, j'avais soupirer à ce souhait. "Je n'ai pas besoin de lui dire pour qu'il le fasse...Il ne fait que ça...Il ne rentre pas de la nuit, je le retrouve dans le lit complètement ivre..." Je le regardais. "Mais il suffit d'une fois pour ne pas qu'il le fasse et que tu sois là."

J'avais prit mon courage à deux mains pour me lever et aller me rhabiller.

@ Billy Lighter

Elle aurait voulu partir depuis longtemps – si ça n’avait tenu qu’à elle. Maria était resté – malgré tout – parce qu’elle n’était pas lâche. Elle allait affronter cette situation jusqu’au bout.

-Tu es courageuse, dis-je en profitant de ses caresses sur ma joue.

Pour vivre avec Stone et pour avoir une relation avec moi elle devait l’être – c’était clair.

Maria avait vraiment besoin de ce voyage au Texas – pas besoin de me faire un dessin. Je n’avais – quand même – pas pu m’empêcher de montrer ce que je ressentais par quelques expression d’un enfant capricieux – ce que j’étais, probablement. Je voyais que tout ça la rendait triste – triste de me voir triste. Elle s’en était excusé – elle s’inquiétait pour me cœur.

-Il ne faut pas t’inquiéter. Je vais très bien, dis-je avec un sourire rassurant. Mon cœur tiendra encore de nombreuses années.

Je n’avais plus eu de malaise depuis un moment – je me considérais donc comme guéri. Je n’avais pas revu de médecin non plus – à quoi bon, puisque j’allais bien ? – malgré les recommandations d’Erik d’y aller de temps à autre pour vérifier que tout vas bien.

Après mes inquiétudes, il m’avait semblé que ce voyage au Texas sera peut-être plus une bonne chose qu’autre chose – surtout quand Maria avait déclaré que je pourrais la rejoindre. J’y comptais bien ! Ce qui avait rendu Maria moqueuse – une histoire de boue et de compagne.

-Ton père vie à la campagne ? Il vit pas à Dallas ?, dis-je pris de court à l’idée de me trainer en pleine campagne – un citadin comme moi. Comment je vais faire pour éviter la boue ? Il me faudra un tas d’habits de rechange !, dis-je à moitié sur le ton de l’humour, à moitié sérieux.

Je n’étais jamais allé à la compagne ! Alors là, jamais. En général, en tournée, on atterrit dans des villes.

-La campagne ça sera une première, dis-je avec le sourire.

Tant que j’y étais avec Maria – c’était tout ce qui compte. Comme je l’étais pour le moment – l’un contre l’autre. Je ferais tout pour que le petit merdeux ne rentre jamais – ok, c’était un peu extrême mais ça témoignait bien de ce que j’avais envie. J’avais proposé – pas vraiment sérieusement mais quand même – que Maria l’appelle pour lui dire de ne pas rentrer aujourd’hui. Ce qui allait peut-être faire sans qu’elle ne le prévienne, d’après Maria.

-Ça ne m’étonne pas de lui, dis-je en caressant les cheveux de Maria. J’espère qu’il se fait payer ses consommations, rajoutais-je en soupirant.

Il suffisait d’une fois – craignait-elle. Je n’avais pu qu’être d’accord.

-Ouais…, dis-je en poussant un profond soupire.

Cette idée avait fait se lever Maria. Je m’étais redressé – la regardant se rhabiller. Je crois que la fête était sur le point d’être finie – pour mon plus grand désespoir. J’avais ronchonné un peu avant de me rhabiller aussi. J’avais tout remis sauf mon t-shirt – je l’avais pris en main. Je m’étais mis face à Maria.

-Tu me raccompagne jusqu’à la porte ?, dis-je un peu triste mais avec le sourire. J’ai déjà oublié le chemin…

Je la dévorais du regard – c’était plus fort que moi.

@ Billy Lighter

Le compliment de Daniele avait été accueillit avec plaisir, un sourire s'était même déssiné sur mes lèvres. On me le disaiit souvent, que j'étais courageuse, mais tout le monde n'était pas Daniele. Ce "Tu es courageuse" était encore plus fort quand c'était lui qui le disait. Courageuse de tout ce que je vivais en ce moment? Sans doute, mais cela ne changeait pas le fait que je me sentais tout de même mal par rapport à Howard. Mais ça, il avait beau le comprendre, il ne pouvait pas me dire réconforté sur ça.

J'avais tout de même peur pour Daniele, que son coeur lâche. Même le fait qu'il me dise que tout allait bien ne me rassurait pas la dessus, il arrivait parfois à me berner et à me mentir, et ce sujet -le coeur, ses malaises-, m'avait échappé beaucoup trop de fois. Je voulais la vérité. J'avais haussé un sourcil en le regardant. "Tu te fais suivre pour ça?" Je ne parlais pas au sens psy, mais au sens médecin, il l'avait sans doute comprit.

Après tout, un malaise pouvait arriver à tout moment...Comme maintenant...

J'avais laissé échapper un petit rire quand Daniele comprit qu'au Texas, cela ne serait pas Dallas, mais la campagne. "Bien sur que c'est à la campagne! Je ne vais pas partir me ressourcer à Dallas!" J'avais ris de bon coeur. "Mais ne t'inquiète pas, il n'est qu'à 15 min de Houston."  Je me mis alors à imagienr Daniele arrivant avec sa grosse valise, je riais aux éclats. Je m'étais calmée au bout de cinq minutes, quand il m'avait dit que cela serait une première pour lui, j'avais sourit tendrement. "Tu auras eu des premières fois avec moi au moins."

Puis il était tant de partir. Du moins, pour Daniele, je ne voulais pas prendre le rsque qu'on se fasse voir par Howard. Je m'en voudrais pas mal si cela arrivait. Torse nu, il était revenu vers moi, qui était déjà rhabiller. Je lui avait sourit tristement aussi. "Oui...Je te raccompagne." Avais-je dis avant de le prendre dans mes bras.

Après qu'il est remit son haut, nous sommes sortis de la chambre, nous avions descendu, je lui avait donné son contrat, en doublon un pour moi un pour lui, et je lui avais montrer la porte. "On se voit bientôt de toute façon...Non?"

@ Billy Lighter

L’état de mon cœur avait toujours inquiété Maria – ça l’inquiétait depuis mes malaises en tournée. Ce n’était donc pas facile – c’était même difficile – de lui faire avaler que tout allait bien. J’allais bien – je le sentais – mais Maria m’avait quand même demandé si je me faisais suivre. Non, je ne me faisais pas suivre.

-Non. Je n’en trouvais pas l’utilité, dis-je sincèrement. Mais j’appellerais le médecin demain pour qu’il vienne vérifier, rajoutais-je pour me rattraper.

Oui car ce n’était pas Daniele Ricci qui allait chez le médecin – mais le médecin qui venait à Daniele Ricci.

Le voyage au Texas avait pris une allure plus sympathique – enfin, si on ne comptait pas que ça se passerait en plein campagne. Surpris – effrayé ? – je croyais que son père habitait à Dallas – et bien, non, raté… Maria avait rigolé de bon cœur -  en précisant, pour me rassurer, que c’était tout près d’Houston.

-Ouf, je suis rassuré, dis-je en soufflant de soulagement.

Il allait quand même falloir que je prenne des habits de rechange – quitte à payer cher en frais de bagages – car il fallait que je sois propre en toute circonstance – même au milieu de la boue !! Je n’avais jamais été à la compagne – une grande première. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour être avec la femme qu’on aimait ? Maria était fière de pouvoir se dire que j’avais eu beaucoup de première fois avec elle. C’était vrai.

-Tu en as eu aussi beaucoup avec moi, dis-je avec un tendre sourire.

Le moment – tant redouté – de partir était arrivé. La peur que le petit merdeux ne fasse irruption dans sa villa était trop présente – c’était dommage. Je m’étais rhabillé – avant d’essayer de me faire raccompagner à la porte par Maria. Elle avait accepté – avant de me prendre dans ses bras. J’avais profité de ce contact – une toute dernière fois – avant de remettre mon t-shirt. Elle m’avait donné le doublon du contrat – elle n’en avait pas oublié les termes véritables de ma visite ici car elle était bien trop pro pour ça.

La porte se tenait – maintenant – devant nous. Maria – en face de moi – cherchait à avoir des garanties qu’on allait se revoir bientôt.

-Bien sûr, dis-je avec un sourire rassurant avant de l’embrasser tendrement.

Après ce baiser, je m’étais retirer de la villa de Stone et j’avais repris ma voiture de sport – direction maison.

@ Billy Lighter