Heaven était devenue une vraie boîte à musique. Et pas de la bonne musique… Des pleurs incessants venant uniquement du fait qu’elle faisait ses dents. Le seule moyen de la calmer était de soulager ses douleurs et de marcher sans cesse. Un petit jeu qui avait le don de m’agacer très vite au point que c’était surtout Sky qui s’occupait de calmer la gamine…

Après tout, c’était Sky qui avait voulu des enfants, non ? Et bien, voilà, elle en avait un maintenant. Et comme les petits chiens, quand on en veut un, il faut s’en occuper !

Ainsi, quand Heaven se mettait à pleurer la nuit, c’est Sky qui se relevait. De toute façon, elle était en congé actuellement parce que les Moriarty n’avaient pas besoin de ses services. Moi, j’avais un gang à dirigé et un procès à préparer. J’avais, d’ailleurs, était passé le test de paternité pour Grant il y a peu. Les résultats ne devraient pas tarder mais je doutais que Daisy ait dit que son fils était le mien par pur plaisir. Elle n’aurait eu aucun intérêt à ça.

Et ce foutu procès, je le faisais en partie pour Sky alors elle pourrait se montrer un peu indulgente quand je ne bouge pas le petit doigt pour Heaven. Quand elle sera plus grande, je l’entrainerait mais tant que c’est un petit bébé, Sky était toute désigné pour s’occuper d’elle.

Je crois que, là-dessus, Reed serait d’accord avec moi, non ?

Parlant du gang, la guerre battait son plein et on commençait à arriver à manger du territoire aux Los Diablos. Il faut dire que j’avais plus d’homme et que j’étais mieux organisé qu’eux mais loin de moi l’idée de condamné mes ennemis trop vite. Je savais qu’ils n’allaient pas se laisser faire aussi facilement. Ils chercheraient à reprendre l’avantage d’une façon ou d’une autre. Donc, je devais rester attentif. Et surveiller tous mes pions dont celui que j’avais infiltré chez les Los Diablos : Riley.

Ça faisait un moment que je n’avais plus de nouvelle d’elle mais je lui avais bien fait comprendre la dernière fois que c’était à moi de décidé quand j’en voulais. Et je jugeai qu’il était temps d’en avoir alors j’avais envoyé l’un de mes hommes la contacter pour fixer un rendez-vous. Et le rendez-vous, c’était ce soir à la planque habituelle.

J’avais, donc, après le souper, prévenu Sky que j’avais du boulot ce qui était totalement vrai. J’avais pris mon portefeuille, mes clés et mon flingue avant de sortir sous le regard accusateur de Sky. Cette fille n’était réellement jamais contente quand il s’agissait de notre fille… Comme si je n’en faisais pas assez alors que, hey, je ramène les thunes et je m’en occupe aussi parfois. Il lui faut quoi à Sky ? Elle veut que j’emmène Heaven au QG ? Parce que je peux très bien le faire, hein !

Bref, j’étais parti à bord de ma Mustang jusqu’à l’une des planques de South L.A.. Josh s’occupait du QG cette nuit alors c’est un de mes latinos qui était en poste près de la planque au cas où. Je l’avais ignoré, aucun besoin de communiquer. Il savait ce qu’il avait à faire… Surveiller, tout simplement, ce qui ne devrait pas être trop difficile à faire pour lui.

J’avais grimpé à l’étage pour entrer dans la planque et m’asseoir sur un des chaises mettant mes pieds croisés sur la table. Je fermai brièvement les yeux profitant du silence de la pièce… Parce que le silence, c’était compliqué à trouver chez moi.

Puis, on toqua à la porte.

-Entre…

Je dis ça laissant Riley entrer dans l’appartement. Elle s’avança dans la pièce et je vis que son visage était tuméfié. Elle avait prit cher et je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Salut, Riley.

Je lui fis signe de prendre place sur une chaise. Elle avait beaucoup de mal à se déplacer. Chacun de ses gestes semblait lui faire extrêmement mal.

-Alors ? Tu en es où ? Quinn est mort ? Non, ça je le saurais… Tu as réussi à le faire tomber dans la drogue ? Tu as couché avec ?

Je lançai toutes ses questions pour montrer que je commençais à avoir envie de quelques résultats et que, pour l’instant, rien dans L.A.People ou en dehors ne me montrait que Quinn était sur le point de tout perdre.

-Et qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? Un camion t’es passé dessus ? Il faut regarder à gauche et à droite avant de traverser, tu sais ?

Je disais ça sans aucun sourire bien que c’était bel et bien de l’humour un peu noir. En fait, c’était l’interrogation qui primait dans mon ton.

@ Billy Lighter

Cela faisait une semaine que j’avais avoué à vérité à Keenan et Finan et je me remettais doucement de mes blessures. Il me faudrait du temps pour être complètement rétablie, ils ne m’avaient pas raté ces enfoirés de New Soldados. Je n’en démordais pas ! J’étais certaine que ça avait été une commandite d’El Lider pour me faire passer un message.

Je recommençais à marcher, Keenan n’avait plus besoin de m’aider pour une chose aussi stupide que d’aller pisser. Carlotta avait été à la hauteur de ce qu’en avait dit Finan. Je n’allais pas crever dans ce lit, finalement, en tous les cas pas aujourd’hui !

Je passais mes journées à regarder par la fenêtre de l’appartement en me demandant comment j’allais faire pour mener Ward Fleming dans un guet-apens. Il ne me ferait jamais assez confiance pour me suivre sans poser de question, je ne pouvais pas me bercer d’illusions. Je réfléchissais à toutes mes options, c’était vite fait puisque je n’en avais pas des tonnes.

Keenan était partit pour un moment, probablement pour la soirée et j’en avais marre d’être coincée entre nos quatre murs. J’avais besoin d’air, de bouger, de voir des gens. Pourquoi je m’en priverais ? Je n’avais plus besoin de la protection constante des Los Diablos puisque Finan savait que je n’étais pas une cible des New Soldados, du moins, pas tout le temps ! Ce qui était arrivé était exceptionnel, un caprice d’El Lider pour me montrer que je ne devais pas l’oublier. Je décidais donc d’enfiler un jeans et d’aller m’acheter une frite bien grâce au coin de la rue.

C’était l’idée du siècle ! Les frites étaient bien croustillantes et juste assez huileuse. Ça faisait du bien de manger autre chose que de la soupe ! J’allais reprendre des forces bien plus rapidement en m’empiffrant de calories vides parce que c’était excellent pour le moral et mon moral en avait plus que besoin ! J’aurais bien pris une autre portion mais je venais de flamber mes derniers billets alors je jetais mon sac vide dans la corbeille la plus proche après l’avoir rouler en boule et je tournais des talons pour percuter un homme qui de toute évidence, n’était pas là par hasard.

- Ouais, c’est moi Riley.

Il me donna une adresse après que je lui ai confirmer que j’étais bien celle qu’il cherchait, et me conseilla de m’y rendre sans tarder. Il fila ensuite, sans se retourner me laissant là, figée sur place ne sachant pas si je devais rentrer à l’appartement et faire comme si je n’avais jamais eu ce message ou me rendre au rendez-vous et risquer de m’en prendre plein la gueule, encore. Je devais me décider et vite.

Je soupirais en regrettant d’être sortie ce soir et je me dirigeais vers le point de rendez-vous sans me presser. J’y arrivais tout de même et je grimpais à l’étage pour ensuite frapper à la porte de la planque dans laquelle m’attendait El Lider.  Il me fit entrer et je le saluais d’un geste de la main. J’avais surestimé mes forces en marchant et mon corps me rappelait qu’il n’était pas à son meilleur alors j’avançais non sans grimacer avant de m’installer sur la chaise que me désignait Ward.

- Ça fait beaucoup de questions en même temps, ça !

Et je n’avais pas prévu devoir mettre immédiatement mon nouveau plan à exécution. En fait, j’aurais voulu en parler d’abord à Finan mais je ne pouvais pas me permettre de faire attendre Ward et d’éprouver sa patience.

- Je n’ai pas encore couché avec lui mais ça va venir. On s’est embrassé et il m’appel sa perle précieuse.

Mon plan était de faire croire à El Lider que j’amadouais petit à petit Finan Quinn et d’ici un certain temps, je trouverais Fleming pour lui dire que j’avais grièvement blessé Quinn pendant nos ébats et que je l’avais laissé dans un état précaire. J’espérais alors que Fleming me suivrait dans poser de questions, trop excité à l’idée de pouvoir enfin mettre un terme aux jours de son ennemi.

Je levais les yeux, surprise de la question d’El Lider qui me demanda si je m’étais fait passer dessus pas un camion non sans ajouter une petite recommandation qui en disait long sur ce qu’il pensait réellement de mon intelligence.

- Tu dois bien le savoir ! Ce sont tes hommes qui m’ont arrangé l’autre soir alors que je dealais près de la limite entre l’Eastside et South L.A. À cause de ça, je vais devoir prendre encore plus de temps pour séduire Quinn. Il est trop occupé à chercher à comment renforcir ses troupes plutôt qu’à passer du temps avec moi.

@ Billy Lighter

Riley était entrée et c’est avec des questions que je l’accueillis. Inutile de faire dans les détails, mon but était de savoir où elle en était. Je n’avais pas forcément de temps à perdre. Et si c’est sur Quinn que je posai des questions, j’avais bien remarqué que Riley était très loin d’être en forme. Elle avait pris des coups et je remarquai qu’elle souffrait rien qu’à se déplacer.

Elle disait que je posai beaucoup de questions. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Tu veux que je les poses une par une et moins vite ?

Parce qu’elle avait du mal à suivre on dirait. Peut-être que c’était pour ça que sa mission semblait prendre une éternité : elle était lente d’esprit. En fait, non, j’étais persuadé qu’elle n’était pas si lente que ça mais sa nonchalance naturelle laissait croire qu’elle l’était. Riley avait se dont de se donner un genre… C’est certainement comme ça qu’elle croit pouvoir s’en sortir dans les rues de L.A..

Elle finit par répondre en disant qu’elle n’avait pas encore couché avec Quinn mais qu’elle avait réussi à le séduire suffisamment que pour l’embrasser… Je levai un sourcil… Alors, il était prêt à tromper sa femme ? Sa femme enceinte, qui plus étais parce que la vie de Quinn était, désormais, étalée dans L.A.People ce qui me facilitait la tâche, en quelque sorte, pour avoir des nouvelles sur lui. Je croyais que Quinn était loyal… Mais il semblerait que ce qualificatif ne s’applique qu’aux Los Diablos et pas aux femmes qu’il fréquente…

Ou alors, Riley me dit simplement ce que je veux entendre pour ne pas me montrer qu’elle n’avance pas dans sa mission.

Je penchai légèrement la tête sur le côté mes pieds toujours croisés sur la table.

-Sa perle précieuse ? Je savais que Quinn aimait les blondes… Mais je le pensais plus loyal que ça… Si tu couches avec lui, essaye de faire en sorte que sa femme l’apprenne. Je veux qu’il souffre. Et c’est encore plus drôle s’il souffre par sa propre faute. Ça serait bien drôle que Tiffany Quinn divorce et s’en aille avec leur enfant adoptif et leur futur bébé. Non, mieux ! Que Tiffany Quinn s’en aille avec leur futur bébé et laisse Quinn seul avec le jeune Guillermo.

Mais bon, après tout ce temps, elle n’avait fait que l’embrasser… C’était assez maigre.

-Et essaye d’accélérer les choses. Il t’a embrassé… Passe la vitesse supérieur. Ça ne doit pas être si compliqué à partir de là.

Je demandai, ensuite, ce qui était arrivé à Riley. Elle était couverte de bleus et de divers coups… Et si c’est avec un certain détachement que je demandais si elle s’était fait roulé dessus par un camion, la fille, elle, fut surpris que je pose la question… Pourquoi ? Parce qu’elle s’était fait tabassée et pensait que j’en étais le commanditaire.

Je levai un sourcil avant de plisser les yeux. Je n’avais pas demandé à faire tabasser Riley. Quel était l’intérêt ? Si je voulais qu’elle avance plus vite, j’aurais procédé autrement. Je savais que la tabasser ne servirait à rien. Pire, ça risquait de me l’aliéner.

J’enlevai les pieds de la table pour m’asseoir convenablement et fixer Riley droit dans les yeux.

-Je n’ai pas envoyer mes hommes te tabasser… Pourquoi j’aurais fait ça ? Blessée, tu ne me sers à rien. Si quelqu’un t’as tabassé, ce n’est pas des New Soldados.

Je la fixai toujours.

-Ils ressemblaient à quoi, tes agresseurs ? C’était des latinos ? Ils n’ont fait que te tabasser ou bien ils t’ont fait autre chose ? Ils t’ont dit des choses ?

Ça n’était pas des Los Diablos non plus… Ça ne faisait pas sens. A moins qu’il n’y ait un début de révolution au sein du gang de Reed mais je le saurais déjà si c’était le cas… Peut-être que ce n’était qu’un groupe de délinquants lié à aucun gang.

-Quinn pense que c’est nous, c’est ça ? Et bien, tu te trompes et il se trompe. Ce n’est pas les New Soldados. Je ne suis pas stupide, Riley, mets-toi ça dans la tête.

Je dis cette dernière phrase sur un ton un rien agacé. Elle s’était dit, sans réfléchir, que c’était moi le coupable sans se dire que ça pouvait être quelqu’un d’autre.

@ Billy Lighter

Mais comment avais-je pu croire un seul instant qu’El Lider pouvait s’intéresser à moi, alors qu’il me répondait sur un ton tellement hautain qu’il me donnait la nausée ! Heureusement que j’avais encore le visage plein d’ecchymoses et de coupures parce qu’autrement, il aurait vu direct ce que je pensais de lui en ce moment.

- je les ai toutes très bien compris, merci.

Il m’avait fait venir pour savoir où j’en était avec Finan Quinn. Évidement, quand nous avions élaboré ce plan, il était le premier à dire que je devais prendre mon temps pour mettre toutes les chances de mon côtés mais il semblerait que ça aussi, ce fut que des paroles dites pour se donner le beau rôle.  J’étais soulagée d’avoir commencé à y réfléchir, toute seule de mon côté parce qu’autrement, je n’aurais rien eu à lui dire ou alors, ça aurait semblé être du gros n’importe quoi.

- Sa femme le saura, t’en fait pas. C’est prévu.

Ward fantasmait sur les conséquences qui s’en découleraient. Il rêvait de voir la vie de Quinn s’effondrer comme un château de carte. Et sa femme à lui ? Est-ce qu’elle le quitterait si elle savait qu’il l’a trompé avec moi et pas qu’une fois ? Est-ce qu’elle s’en irait loin avec leur bébé et est-ce qu’il serait démoli si ça lui arrivait ? J’en doutais, en tous les cas, j’avais du mal à y croire. El Lider n’aimait qu’une seule personne : lui-même !

- Il ne veut pas aller trop vite, justement, dis-je en prenant un air exaspéré, mais ça va venir. Il résiste difficilement de plus en plus.

En disant tout ça à Fleming, je notais mentalement que je devrais en parler avec Quinn, question qu’il sache un peu comment je m’y suis prise pour faire fonctionner mon plan. Je n’avais pas envie que mes mensonges éclatent au grand jour d’une manière ou d’une autre et détruise réellement sa vie.

Je fus surprise quand El Lider me demanda ce qui m’était arrivé. Comme s’il l’ignorait ! Soit ça l’amusait vraiment de me voir dans un tel état, soit il en savait vraiment rien et ses hommes avaient agit de leur propre chef. Si c’était le cas, j’en connaissais au moins un qui allait passer un mauvais quart d’heure… et ce serait probablement le dernier de sa vie !

- À toi de me le dire !? J’en ai conclu que tu t’impatientais et que tu voulais me faire passer un message. Ce ne serait pas la première vois que tu me démonte la gueule.

La dernière fois qu’on avait baisé, par exemple ! J’avais dû monter toute une histoire à Keenan pour justifier mes blessures et rendre tout ça plausible ! Le pire là-dedans était que je doutais qu’il m’est réellement cru !

- Ils ne m’ont rien dit mais ils m’ont volés l’argent de mes vente et la drogue qu’il me restait. Et s’ils n’étaient pas tous des New Soldados, il y en avait au m oins un dans le lot qui en était. Je le reconnaitrais en le voyant, ça c’est certains !

L’espace d’une toute petite seconde, j’aurais pu croire qu’El Lider s’en faisait pour de vrai pour moi. À sa façon de poser des questions, de vouloir tout savoir comment l’agression s’était déroulée. Ensuite, je compris qu’il s’inquiétait probablement d’avantage de savoir s’il avait un problème de gestion dans ses rangs.

- Si, il l croit. Et je le crois aussi. Mais c’est tout bénef pour toi, El Lider ! Ça ne fait que renforcer leur idée que tu es le méchant dans l’histoire et qu’ils doivent prendre soins de moi.

Ça semblait l’insulter et bien malgré moi, ça me fit rire.

- Tu veux que je passe à Quinn ce message, tel quel ?

Je replaçais mes cheveux puis je le regardais.  Comment avais-je pu me tromper à ce point et m’attacher à lui ? Pourquoi Keenan était arrivée si tard dans ma vie ? Qu’est-ce qui aurait été différent si j’avais rencontré Keenan avant Ward ?

@ Billy Lighter

Riley n’avait pas besoin que je répète lentement les questions. Elle disait avoir tout compris et, pour cause, elle me fit part des avancements qu’elle avait fait. Je voyais bien que sa tactique première était de faire tomber Finan Quinn amoureux d’elle et ça semblait commencer à fonctionner. C’est, tout du moins, ce qu’elle prétendait.

Je savais que si Austin était au courant d’escapades extra-conjugale de Quinn, leur couple allait couler comme le Titanic. Et je savais que perdre son couple allait miné Finan, surtout si c’est lui l’unique responsable du naufrage. Et je comptais faire en sorte que ça ne soit que le premier d’une longue liste de malheurs pour l’Irlandais.

Je dis à Riley qu’elle devra faire en sorte que la femme de Quinn apprenne tout ça mais ça semblait être au programme. J’hochai de la tête, satsifait.

-Parfait !

Je me disais qu’elle ne devrait plus faire tant d’effort pour faire en sorte que Quinn la mettre sans son lit. A partir de là, ça ne devait, à mes yeux, plus être très compliqués mais Riley s’agaça en disant qu’il ne fallait pas aller trop vite avant d’ajouter que Quinn résistait de plus en plus difficilement. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Bien quand tu arriveras au bout, je verrais les résultats dans L.A.People. En tout cas, c’est ce que j’attends.

Restait à savoir comment Riley s’était fait tous ces bleus qu’elle arborait sur son visage mais aussi ailleurs, apparemment. Et elle déclara que c’était moi qui avait organisé son tabassage. Je levai un sourcil niant ça parce que ce n’était pas moi qui en avait donné l’ordre. Je n’aurais eu aucune raison d’aller faire tabasser un de mes pions qui était en plein mission. Ce n’était pas tactique. Et je demandais à Riley pour quelle raison j’aurais fait ça et elle m’expliqua, agacée, qu’elle avait simplement conclu que c’était ma façon de lui dire d’avancer plus vite. Je plissai des yeux surtout vis-à-vis de sa dernière remarqua.

-Je ne t’ai jamais démonté la gueule. Si tu parles de ce que je t’ai fais la dernière fois, je t’avais prévenu que tu n’allais pas aimé. Je te l’ai dis plusieurs fois.

Rare étaient les femmes qui savaient encaisser ça. En fait, il n’y avait eu qu’une : A.J.. Sky, elle, ne recevait pas le même traitement pour la simple et bonne raison que c’était Sky. Elle était unique.

-Et si j’avais voulu te dire d’aller plus vite, je t’aurais convoqué personnellement. Je n’aurais pas envoyé mes sbires te tabasser. Tout ce que ça peut faire, ça, c’est te ralentir plus.

Ce n’était pas moi. Alors, je cherchai à savoir qui c’était. Riley ne me fit pas de description mais était persuadée que l’un d’eux était un membre de mon gang. Était-ce possible ? Oui. Et dès que je saurais précisément qui c’est, il ne sera plus de ce monde.

-C’était un de mes blacks, de mes latinos ou de mes aryens ?

Juste pour me faire une idée. Je savais que si je voulais savoir précisément qui c’était, je devrais amener Riley au QG pour qu’elle l’identifie.

Quinn et Riley étaient persuadé que j’avais orchestré ça. Preuve que je n’avais pas convaincu Riley que ce n’était pas moi. Elle ajouta que c’était, finalement, pas une mauvaise chose parce que ça renforçait l’idée de Quinn que c’était moi le méchant et elle, la jeune fille à protéger. Je ricanai.

-Ouais… Sauf que Quinn n’a pas vraiment besoin de ça pour penser que je suis le méchant. Aucune Los Diablos n’a besoin de ça. Alonso, le chef des Los Diablos, pense que je suis possédé par le Diable…

Et quand elle demanda si elle devait faire passé ce message-là à Quinn, je me levai faisant doucement le tour pour me placer derrière elle. Je mis mes mains, délicatement, sur ses épaules massant légèrement ces dernières avant de souffler à son oreille.

-Ceux qui t’ont tabassé, Riley… Ils paieront. Tu pourras en être témoin. On ira au QG… Tu l’identifiera. On trouvera ses complices… Et ils auront mal eux aussi. Très mal.

Je continuai de susurrer à mon oreille.

-Tu es l’un de mes soldats les plus précieux. N’oublie pas ça. Quand tu en auras fini avec Quinn, tu seras en dessous de Josh.

Ce n’était pas une blague. Si Riley arrivait au bout de sa mission, elle aurait le droit à une promotion. J’ai promu Josh pour moins que ça.

Je continuai de la masser délicatement.

-Tu pourras continuer de faire croire à Quinn que c’est moi le coupable. Si ça aide à ton plan alors fait ça.

Je continuai de la masser doucement avant d’ajouter :

-Tu progresse. C’est bien. Et comme tu ne veux, apparemment, plus de l’ancien mode de paiement, je veux bien t’augmenter. Sauf si tu veux autre chose…

Si je voulais faire en sorte de gagner Riley bien près de moi, je devais l’engraisser d’argent ou de tout ce qu’elle pourrait avoir envie. C’était un mal pour un bien.

@ Billy Lighter

El Lider semblait assez satisfait d’entendre que Finan était entrain de tomber amoureux de moi et que nous nous étions embrassés. Je réitérais que je ne pouvais pas aller trop vite, si je brusquais ma proie, elle prendrait peur et fuirait. Je me fis toutefois rassurante en lui promettant que dès que je franchirais le cap au-dessus, la femme de Quinn serait la première à connaître les travers de son tendre époux.

- J’irai vendre mon histoire à L.A.People si ça peut te satisfaire !

Je doutais que même cette feuille de choux valide les propos d’une pute sortie de l’Eastside, et même si cette pute était la sœur de Bailey North mais tout ce que je pouvais dire pour faire plaisir à Ward, j’allais le dire. Tout ce que je voulais, c’était de sortir d’ici et de retourner dans mon lit cassé dans mon appartement miteux et espérer que Keenan rentre avant que je ne dorme.

C’est sur mes blessures que se porta l’attention de Fleming ensuite. Je me disais qu’il voulait s’en amuse run peu, que c’était pour ça qu’il prenait un air surprit, choqué même quand je lui répondis qu’il devait le savoir puisqu’il avait commandé l’agression. Il niait fermement être l’instigateur en répondant qu’il m’aurait fait venir personnellement s’il avait eu envie de me dire d’aller plus vite parce que justement, me faire tabasser ralentissait mes progrès.

- Ça me ralentis mais Finan a quand même pris soin de moi ensuite. Ça a quand même eu du bon.

Bon c’était Keenan qui m’avait soigné alors que Finan avait tonné qu’il parlerait à Carlos avant de me retirer mon titre de Los Diablos. D’ailleurs, est-ce que je l’avais encore, puisqu’il m’avait lui aussi confié une mission ? Ou bien je le récupérais que lorsque je réussirais ?

Putain j’en avais marre d’être le pion de l’un et de l’autre !

Il se permis ensuite de me dire que la dernière fois, je l’avais cherché et qu’il m’avait prévenu que je n’aimerais pas ça. En effet, je n’avais pas aimé ça. Je fuyais son regard plutôt que de lui répondre. Ce serait de toute façon toujours ma faute, quoi qu’on en dise.

Des mecs qui m’avaient tabassé, il y en avait un qui était un New Soldados, j’en étais certaine et je lui donnais les détails que j’avais pour qu’il le reconnaisse.

- C’était un latino. Il a un tatouage sur le visage un genre de… roue dentelée ou de soleil juste ici.

Je me touchais sur le front près de la tempe. C’était petit mais ça ne se ratait pas, quand même. Ça devrait suffire à Ward pour le reconnaitre. Il avait qu’à mieux tenir ses hommes parce que de toute évidence, certains prenaient des initiatives.

J’avais vendu l’idée à Keenan et Finan que c’était El Lider le responsable parce que c’était l’un de ses hommes qui avait frappé le premier. Les autres, s’ils étaient des new Soldados aussi, n’avaient fait qu’emboiter le pas. Mais pour mon chez, ou ex-chef, je ne savais plus où j’en étais là-dedans, Quinn n’avait pas besoin de le croire responsable pourtant, je trouvais moi que c’était mieux encore pour m’aider à m’attirer la sympathique du chanteur.

- Quand tu passes pour le méchant, ça m’aide moi à t’aider toi. Si je te fais passer pour le chef de gang de l’année, je n’arriverai à rien. Et puis on s’en fou de ce qu’ils pensent réellement de toi, non ? C’est pas comme si ça te serais utile sur une lettre de recommandation, l’opinion d’Alonso.

Faudrait savoir ce qu’il voulait parce que si je faisais de lui un gentil chef de gang, pourquoi alors j’aurais cherché à le quitter ? J’étais peut-être pas la fille la plus intelligente en ville mais j’arrivais encore à user de stratégie.

Je voulais savoir s’il désirait que je passe le message tel quel à Quinn et il se leva. Je me crispais sur ma chaise, convaincu qu’il allait me frapper. J’étais tendu comme une barre alors qu’il se plaça derrière moi et qu’il posa ses mains sur mes épaules. Il les massa mais je savais maintenant qu’après la douceur venait la douleur. Je fixais un point devant moi en écoutant tout ce qu’il me murmurait à l’oreille avant de fermer les yeux et de chavirer complètement. De toute évidence, il me faisait toujours autant d’effet et il le savait !

Je voulais voir souffrir ceux qui m’avaient blessé ! Même, je voulais les faire souffrir moi-même. Ça me libèrerait de toute la haine que j’avais en dedans de moi. Puis je voulais être en dessous de Josh, hiérarchiquement parlant. C’était haut, c’était sécurisant même !

- Je vais réussir. Il me faut juste plus de temps ! Quinn est prudent et si je vais trop vite, il va fuir. C’est un lâche, il n’assume pas sentiments.

Et quand Ward parla de changer de mode de paiement, je tournais la tête en faisant fit de la douleur dans mon cou et je le regardais.

- J’ai pas dit ça ! Mais ouais, il me faut plus. Je veux que tu me traite aussi bien que tu traite ta femme. Je veux être aussi importante qu’elle pour toi.

Je lui demandais la lune mais si j’étais si précieuse que ça pour lui, il allait faire en sorte de me donner ce que je voulais.

@ Billy Lighter

J’hochai de la tête. Ouais, j’avais bien envie qu’elle vende son histoire à L.A.People. Parce que, même si L.A.People racontait parfois des conneries, dès que quelque chose était écrit dedans, ça pouvait faire des dégâts. Amon Sørensen était un enfoiré mais un enfoiré utile, par moment. Il arrivait à détruire la vie des stars avec sa machine à écrire. Je devais avouer que, par moment, j’étais un peu jaloux de son pouvoir. Surtout que je doutais qu’il y prenne tant de plaisir.

Le chapitre de la mission étant terminé, j’avais ouvert celui des blessures de Riley et c’était moi qu’elle blâmait pour ça alors qu’il n’en était rien. Je n’aurais aucun intérêt à ralentir Riley en lui faisant passer un message pour qu’elle aille plus vite. Ça n’avait pas de sens. Même si, quelque part, sa mésaventure avait fait en sorte que Finan se rapproche d’elle.

-Donc, ça a quand même été positif. Mais ce n’est pas moi.

Elle avait du mal à me croire pourtant, je ne mentais pas. Mais elle me croyait violent au point de prendre des décisions aussi stupides alors que ce n’était pas le cas. Par contre, ce qui semblait être bien réel c’était qu’au moins un membre de mon gang avait pris l’initiative de tabasser Riley avec une bande de potes. Et je détestais ce genre d’initiative. Alors, je demandai à Riley si elle pouvait me le décrire et j’eus une description suffisante pour pouvoir replacer qui c’était. Je ricanai jaune.

-Je vois qui c’est…

Et il n’en avait plus pour longtemps à vivre… S’il avait attaqué Riley c’est uniquement parce qu’il était en manque de sang. Il faudra vraiment que j’arrête d’engager des sociopathe. Ça ne m’a pas réellement réussi jusqu’ici.

-Dis-toi qu’il ne te tabassera plus jamais.

Par qu’il avait signé son arrêt de mort en n’écoutant pas les ordres. Ça fera un exemple pour les autres, ça tombe bien.

J’avais déclaré, ensuite, que je n’avais pas vraiment besoin de faire tabasser quelqu’un dans l’Eastside pour passer, aux yeux de Quinn et d’Alonso, pour le méchant. Elle avait dit que ce statut m’aidait à compléter sa mission et je n’en avais aucun doute. Riley m’avait mal compris, seulement, je me fichais de passer pour le méchant aux yeux des autres. Je penchai légèrement la tête sur le côté.

-Je ne veux pas passer pour le chef de gang de l’année. Je te donnais simplement une preuve de plus que je n’avais aucun intérêt à te faire tabasser. Si Quinn me prend déjà pour un méchant, je n’aurais pas eu d’intérêt stratégique à enfoncer encore plus le clou. Mais maintenant qu’un de mes hommes a pris cette initiative, ouais, autant prendre le bon côté de la chose.

Je me levai ensuite pour passer derrière Riley et lui susurrer à l’oreille. Elle semblait à ce point agacée par les derniers évènements qu’il fallait que je fasse en sorte qu’elle ne me déteste pas. Parce qu’une taupe qui se retournerais contre moi c’était autant contre-productif que ça n’était dangereux.

Je la sentis légèrement se détendre sous mes doigts alors que je lui parlais de tout ce qu’elle allait obtenir une fois qu’elle aurait terminé sa mission. Elle clama alors qu’elle allait réussir m’arrachant un sourire en coin alors qu’elle traitait Quinn de lâche.

-Je te laisse le temps.

N’est-ce pas ce que j’avais fait depuis le début ? Si. Elle avait le temps mais viendra un moment où il faudra des résultats.

Et pour la motiver un peu, j’étais prêt à changé le mode de paiement parce que j’avais bien compris qu’elle n’était plus capable d’encaisser le précédent. Elle tourna alors la tête disant qu’elle n’avait pas dit ça ce qui me fit lever un sourcil.

Elle ne voulait rien changer mais voulait plus… Elle voulait que je la traite aussi bien que ma femme.

Donc, elle savait.

Ce n’était pas étonnant. Si elle avait réussi à obtenir quelques faveurs de Quinn, il lui avait sans doute parlé de Sky. C’était le risque que j’avais dû prendre pour avoir le résultat que je voulais.

Et si je refusais, je savais que Riley risquait bien de me filer entre les doigts. Sky est précieuse. Sky est unique. Riley ne lui arrive pas à la cheville. Mais je peux faire croire à Riley qu’elle est, à mes yeux, aussi précieuse que Sky.

Il fallait simplement que Sky ignore tout. Pour son bien. Ça, je pouvais m’arranger pour qu’elle ne sache rien. Je l’avais fait jusqu’ici.

Je soufflai alors à l’oreille de Riley.

-Bien. Tu auras ça.

Et si jamais Riley risquait ma relation avec Sky en allant tout lui révéler ? Riley mourra et pas d’une façon rapide. Mais je savais qu’au fond, elle ne se risquerait pas à ça. Elle aurait bien trop peur de tout perdre.

J’embrassai alors Riley dans son cou. Je le fis délicatement. Parce que si je devrais, du coup, prendre sur moi pour ne pas être violent, je savais que je pouvais y arrivé parce que j’en avais pris l’habitude avec Sky.

Je fis légèrement se retourner Riley pour l’embrasser sur les lèvres. D’abord doucement puis plus langoureusement. On en échangea plusieurs avant que, doucement, je l’entraine sur le lit pour la dénuder et remarquer les nombreux bleus qu’elle avait sur l’abdomen. Avec tant de blessures, elle ne pourrais pas vraiment faire grand-chose et c’est après avoir enlever mon t-shirt que j’avais glissé entre ses cuisse pour jouer avec ses sensations.

@ Billy Lighter

Ward maintenait qu’il n’avait rien à voir avec ce qui m’était arrivé mais j’avais bien du mal à le croire. D’abord parce que j’avais reconnu l’un des hommes qui m’avaient tabassé et que je savais qu’il était un New Soldados puis parce qu’El Lider quand il s’impatientait, était du genre à devenir très violent.

- Ouais… Ça donné du positif.

Probablement que sans ça, je n’aurais pas eu besoin d’avouer la vérité à Keenan et Quinn alors je ne savais pas si c’était si positif que ça. Ensuite, je donnais la description du type à El Lider qui visualisa de qui il s’agissait et promis qu’il ne me tabasserait plus jamais. Une petite partie de moi voulait le croire alors que l’autre brandissait un drapeau rouge.

Ward tenait à spécifier qu’il n’avait pas besoin que je renforcisse son image de vilain parce que Quinn et Alonso le savaient très bien déjà. Bref, ce qui était fait ne pouvait être défait et il était temps de passer au paiement. Ward me parlait à l’oreille de sa voix suave qui me faisait frémir d’envie et de désir. Il était capable d’éclipser toutes les bonnes résolutions en se comportant de la sorte et il le savait !

Je déglutis lentement quand il suggéra un autre sorte de paiement pour ma mission mais je refusais. Je ne voulais pas changer ce qui fonctionnait bien, cependant, j’estimais avoir droit à un meilleur traitement. Je voulais qu’il prenne soin de moi comme il prenait soin de sa femme.

Je vis dans ses yeux qu’il réfléchissait ou bien il analysait ? Il ne s’attendait pas cependant à ce que je parle de sa femme, un détail pas si inintéressant qu’il aurait préféré sans aucun doute que j’ignore. Mais je le savais, maintenant, grâce a Finan et si ça pouvait me servir à le rendre moins agressif au lit avec moi, alors j’allais m’en servir.

Je soupirais son prénom, le vrai, quand il m’embrassa au creux du cou. J’avais envie de lui mais j’avais autant mal que je le désirais. Je le laissais me guider et je me levais non sans gémir de douleur avant qu’il ne me dénude complètement. Je suivis son regard qui s’attarda sur les marques de mon corps. Est-ce que j’aperçu un peu d’inquiétude dans son regard ? Peut-être bien que oui… Oui, ça devait en être parce qu’il se montrait doux, plus doux que Keenan ne l’était !

Il se nicha entre mes cuisses et je refermais ma main sur le drap poisseux du lit. Depuis combien de temps ce lit n’avait-il pas été lavé ? Combien de femmes passaient sur ce matelas quand ce n’était pas mon tour ? Est-ce qu’il amenait sa femme ici ? Que faisais Keenan en ce moment ? Et avec qui ?

- Ward, arrête s’il te plait !

Je me dégageais de lui malgré que l’effort m’en fis grincer des dents. Je plaçais une main sur ma poitrine comme si ça allait souffrir à atténuer la douleur.

- J’ai trop mal, je n’arrive pas à rester concentrer sur ce que tu me fais.

J’avais le droit de refuser, n on ? Surtout dans l’état dans lequel je me trouvais, il me semblait que ma requête était plus que légitime.

- Je préférerais que nous allions voir ta recrue qui m’a agressé. Il me semble qu’en sachant qu’il a eu ce qu’il méritait, ma convalescence s’en portera que mieux.

@ Billy Lighter

J’avais bien remarqué que Riley était très loin d’être de bonne humeur et j’avais l’impression que ce n’était pas uniquement dû à son état et à ce qu’il lui était arrivé. Il ne fallait en aucun cas qu’elle commence à me détester ou à se méfier de moi parce que je savais où menait ce genre de ressentiment. Et je n’avais pas vraiment envie que Riley se retourne contre moi.

Alors, j’étais passé derrière elle lui promettant une bonne promotion quand sa mission sera terminée. Je comptais tenir parole parce que si elle arrivait bel et bien à faire de la bouillie avec la vie de Quinn, elle méritera largement cette promotion.

Puis, je lui proposai un autre mode de paiement étant donné qu’elle m’avait fait comprendre que l’autre ne lui plaisait plus… Mais elle refusa demandant la même chose mais en la traitant comme si c’était ma femme. Donc, Riley savait ce qui la rendait plus dangereuse. Une raison de plus pour qu’elle soit mon pantin à moi et non celui d’un autre.

Alors j’acceptai commençant à l’embrasser dans le cou. Elle souffla mon nom avant que je ne l’emmène sur le lit. Et quand je commençai à l’embrasser entre ses cuisses après l’avoir dénudée elle m’arrêta…

Je relevai la tête me disant, intérieurement, qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait même si c’est un regard interrogateur que je lui offris. Elle clama qu’elle avait trop mal. Elle ne me rejetais pas vraiment, en fait, mais elle semblait avoir surestimé ses forces.

Je me redressai légèrement alors qu’elle disait qu’elle préférait largement aller voir celui de mes hommes qui l’avait agressé.

Ça c’était intéressant !

J’esquissai un sourire.

-D’accord. On va aller le voir.

Je fis un clin d’œil à Riley. Elle préférait voir du sang ? Alors, allons-y. Je devais avouer que je préférais ça aussi.

Je laissai Riley se rhabiller doucement avant d’enfiler mon t-shirt et quand elle fut prête, on descendis jusqu’en bas de l’immeuble avant d’aller jusqu’à ma voiture. Je fis signe à celui qui surveillait qu’il pouvait y aller avant d’entrer dans ma voiture et de démarrer.

-Tu verras. Tu iras mieux quand ton agresseur aura été puni.

C’est ce que je dis alors qu’on roulait vers le QG qui n’était pas loin du tout. C’était un trajet de deux minutes environs et une fois arrivé, on sortit de la voiture pour filer à l’intérieur. Il y avait certains de mes hommes, en bas, qui s’amusaient à tester les nouvelles recrues. Parmi eux se trouvait celui qui avait agressé Riley. Mais je ne dis rien, je fis simplement signe à Riley de me suivre à l’étage où se trouvait mon bureau. J’y entrai sans toqué et, à l’intérieur, se trouvait Josh qui se retourna d’un coup.

-Salut, boss.

J’hochai de la tête.

-Salut, Josh…

Son regard se posa sur Riley mais c’est moi qui ouvrit la bouche avant qu’il ne le fasse.

-Alors ? Des nouvelles ?

Il sourit :

-La came se vend bien, les nouvelles recrues souffrent un peu mais il y en a qui ont du potentiel et les Los Diablos souffrent aussi. Aucune trace de Quinn dans les rues comme d’habitude… Je crois vraiment qu’il a cessé de dealer…

J’hochai de la tête satisfait par les nouvelles avant de lancer à Josh.

-Parfait. Va me chercher Eduardo.

Il hocha de la tête et s’en alla pour aller chercher Eduardo. Je me tournai alors vers Riley.

-C’est ton jour de chance, Riley, Eduardo bossait au QG aujourd’hui.

Je lui fis signe de prendre place à mes côtés appuyé contre le bureau alors qu’Eduardo et Josh arrivèrent dans le bureau. Je fixai Josh.

-Laisse-nous.

Josh s’en alla fermant la porte derrière lui alors qu’Eduardo perdit son sourire quand il vit Riley. Je fixai Riley.

-C’est bien lui ? C’est lui qui t’as tabasser Riley ?

Je parlai d’une voix calme.

@ Billy Lighter

Avec ses belles paroles et sa voix suave, [i[El Lider[/i] m’avait fait succomber à son charme alors que je m’étais promis qu’il ne réussirait pas. Mais il me faisait de l’effet, trop même et il le savait alors il n’avait pas eu besoin de déployer de grands efforts pour me ramener dans son lit. Même ma demande de me traiter comme il traiterait sa femme ne l’avait pas fait reculer.

Le hic, même si j’avais très envie de lui et qu’il se montrait d’une douceur incroyable, mon corps n’était pas assez remis de l’agression pour apprécier ce qu’il me faisait. Pour un frisson de plaisir, je ressentais une demi-douzaine de décharge électrique douloureuse. Déçue, je lui demandais d’arrêter et l’incompréhension se lisait sur son visage.

Je me rachetais en lui disant que, puisque je n’avais pas la force de m’ébattre avec lui au lit, je préférais aller trouver l’homme qui m’avait agressé pour assister à la correction que Ward allait lui affliger. Je me doutais que j’allais assister à un meurtre mais ce type m’avait presque tué alors je n’éprouvais pas de pitié pour lui !

On se rhabilla donc mais avant de partir, je demandais tout de même qu’il m’embrasse. N’embrassait-il pas sa femme comme ça, tout simplement parce qu’il le désirait ou qu’elle le lui demandait ? C’était ce que je voulais ! être traité comme elle, voir même mieux qu’elle. Puis on grimpa dans sa voiture pour se rendre au quartier général des New Soldados.

- Je te fais confiance, pour ça.

Je n’irais pas mieux physiquement mais psychologiquement, ça me ferait du bien de le voir souffrir, peut-être même que je pourrai le faire souffrir moi-même.

Une fois au QG, je suivis Ward jusque dans son bureau dans lequel se trouvait Josh. Il me toisa du regard et je fis de même. Hors de question que je détourne les yeux la première. Je venais de gagner en valeur pour El Lider qui devait me traiter aussi bien que sa femme, je m’attendais donc à avoir le droit de me tenir à ses côtés et recevoir le respect de ses hommes.

Ward et Josh échangèrent un peu sur le business et quand ce dernier en vînt à parler de Quinn, je me raidis, me demandant si je ne devrais justement pas être auprès de lui plutôt qu’ici, Avec Ward. C’était un combat perpétuel dans ma tête entre le bien et le mal sauf que je n’étais pas capable de déterminer lequel des deux gangs étaient celui que je devais suivre. Josh alla ensuite chercher Eduardo, ce devait être lui qui m’avait agressé.

Je me plaçais près de Ward et quand Eduardo entra, je vis son regard passer d’El Lider à moi comme s’il réfléchissait rapidement et qu’il commençait à tirer des conclusions qu’il n’était pas certain de comprendre ou de vouloir assumer.

- Ouais, c’est lui. Il m’a encerclé avec ses copains pour me voler ma came et mon argent avant de me frapper et de me laisser agoniser dans une ruelle.

Eduardo ouvrit la bouche mais la refermait aussitôt. Peut-être venait-il de comprendre que tout ce qu’il dirait pour sa défense ne servirait à rien.

- À cause de lui, je ne peux plus travailler. Ça fait mal au business. Et quand le business va mal, tout va mal.

J’aimais bien ma place près de Ward, je me sentais puissante et redoutable !

@ Billy Lighter

Riley avait envie d’aller voir l’homme qui l’avait tabassé. Je devais avouer que je trouvais ça plus grisant que de coucher avec une fille qui savait à peine bouger. On se rhabilla, donc, quand j’acceptai de répondre à son désir. Mais, avant de quitter la planque, elle voulait que je l’embrasse tout de même.

Alors, je l’embrassai. Tendrement. Parce que c’est ça qu’elle voulait, non ? Que quelqu’un la traite comme une petite princesse. C’est ce que j’avais compris d’une certaine façon. Alors, j’allais faire ça pour lui faire croire qu’elle avait autant de valeur à mes yeux que Sky en avait.

Je brisai la baiser mon front contre le sien avant qu’on ne quitte l’endroit pour aller dans ma voiture. J’avais certifié à Riley qu’elle se sentirait mieux quand son agresseur aura était puni et elle ne doutait aucunement de mes paroles.

Je finit par démarrer pour qu’on arrive, quelques minutes plus tard, au QG des New Soldados. J’avais grimpé, avec Riley, à l’étage où se trouvait mon bureau. A l’intérieur, il y avait Josh qui me donna quelques nouvelles avant que je ne lui ordonne d’aller me chercher Eduardo.

Il s’exécuta m’amenant Eduardo avant de nous laisser tous les trois. On était tous les deux face au latino qui passait son regard de moi à Riley. J’étais sûr que, dans sa tête, il avait bien compris pourquoi il était là. Je connaissais un peu Eduardo. Il aimait la violence comme la plupart de mes hommes. Je savais, aussi, qu’il était capable de tuer ce qui n’était pas le cas de tous mes hommes.

Je demandai alors à Riley si c’était bien lui qui l’avait tabassé et elle confirma. Je crus qu’Eduardo allait répliqué mais il referma sa bouche comme s’il réfléchissait à la meilleure des répartie.

Elle ajouta qu’à cause de lui, elle ne pouvait plus travailler. Je fixai alors Eduardo.

-C’est vrai Eddie ? Tu t’es amusé à tabassé l’un de nos membres ? Tu sais que Riley a une mission de la plus haute importance. Elle est précieuse. Tu le sais parce que j’ai fait passé le mot qu’il ne fallait en aucun cas la toucher. Tu as la mémoire courte ou tu t’es simplement dit que ça serait amusant de tester mes limites ?

Le visage d’Eduardo se ferma mais il ne laissa pas vraiment transparaitre de peur. Pourtant, il savait que je n’avais aucun remords à éliminer les membres qui désobéissaient.

Et il répliqua :

-Oui, c’est bien moi ! Je trouvais pas juste que ça soit que les aryens qui puissent tabasser les Los Diablos. Nous, on ne fait que dealer et je voulais m’amuser un peu alors j’ai emmené quelques potes pour tabasser des Los Diablos. On a trouvé Riley, on l’a tabassé. Mais c’est bien pour vous, boss. C’est bon pour sa couverture. Si on l’évite chaque fois, les Los Diablos vont se poser des questions. Elle était mal protégé. C’était plus crédible si on la tabassait plutôt que de passer à côté.

Belle défense, je dois l’avouer… Il mettait en avant que son petit tabassage était bon pour la couverture de Riley. Ce n’était pas faux. Riley elle-même avait dit que ça lui avait attiré quelques faveurs de Quinn.

Mais malgré ça, Eduardo oubliait quelque chose : c’est moi qui donne les ordres et je déteste les initiatives du genre !

Il le sait.

Alors, après qu’il m’ai balancé ses arguments, j’avais  sortis mon flingue de ma veste. J’avais enlevé le chargeur pour vérifier les balles qu’il restait avant de le remettre. Mon petit jeu fit s’exclamer Eduardo.

-Boss ! Vous pouvez pas me tuer ! Je ne la tabasserais plus mais je vous suis utile ! C’est moi qui vend le plus.

C’était vrai. Il vendait bien. Mais il était aussi incapable d’obéir alors il ne me servait plus à rien. Et je n’étais pas réputé pour être indulgent.

-Tu as oublié qui je suis, Eddie ?

Il fronça les sourcils et protesta mais je n’y prêtai pas attention. Mon attention était toute à Riley.

-Alors, Riley ? Tu crois qu’il mérite quelle punition ? Mort lente ou rapide ?

Oui parce que je ne comptais pas le laisser en vie. Je tendis le flingue à Riley.

-Tu veux le faire ? Tu veux le faire souffrir toi-même ? Si c’est le cas, vas-y… Il est tout a toi.

Je savais qu’Eduardo n’était pas armé pour la simple et bonne raison que Josh les désarmait avant qu’il n’entre ici. C’est une des règle.

Eduardo protestait toujours. Des protestations qui se transformaient doucement en supplications. En vain. Il savait qu’il était coincé.

@ Billy Lighter

J’avais la presque quasi-certitude qu’El Lider était amoureux de moi. Il devait faire taire ses sentiments parce qu’il était marié mais la manière avec laquelle il m’embrassa avant de quitter la planque ne laissait aucun doute sur la profondeur de ses sentiments. Même Keenan n m’avait jamais embrassé comme El Lider venait de le faire. Il me donnait envie de le suivre n’importe où, même en enfer.

Une fois au QG, on grimpa à son bureau dans lequel se trouvait Josh. Il semblait surpris de me voir ici mais il allait devoir s’y habituer puisque El Lider avait promis qu’une fois ma mission réussi, je serais promu et que je serais autant important que Josh. J’étais sa précieuse petite princesse. Sur un ton qui ne permettait pas la contestation, El Lider ordonna à Josh d’aller chercher Eduardo et quand ce dernier entra, je me plaçais tout près de Ward, la tête haute. Il me demanda si c’était bien lui qui m’avait agressé et je répondis par l’affirmative en ajoutant même qu’à cause de lui, je ne pouvais plus travailler.

Je jubilais d’entendre El Lider répéter que j’étais précieuse.

Eduardo perdait rapidement de sa confiance en rabaissant un peu des épaules alors qu’El Lider replaçait le contexte. Cependant, la jeune recrue avait encore des cartes à jouer et il tenta le tout pour le tout en justifiant son geste. Je le regardais avec des poignards dans les yeux et je me répétais que Ward ne goberait jamais des excuses aussi faciles ! D’ailleurs, quand il en eu assez d’écouter les explications du latino, El Lider vérifia le chargeur de son flingue. La peur sur le visage d’Eduardo était délectable !

- Parce que j’ai beaucoup souffert et que je n’ai pas fini de souffrir à cause de lui, une mort lente me semble être parfaite.

Je voulais qu’il souffre autant que j’avais mal !

Pire même !

El Lider me tendi son flingue et je le pris entre mes mains avant de le tenir correctement et de viser la tête d’Eduardo. Évidement, je voulais lui faire peur car je ne comptais pas l’achever du premier coup. Ensuite je baissais un peu mon arme et je visais le cœur, puis l’estomac et enfin les couilles d’Eduardo. C’était lui maintenant qui me dévisageait avec autant de haine dans le regard.

Finalement, j’appuyais sur la gâchette alors que je visais son genou gauche. Il tomba aussitôt sur son genou droit en se lamentant et en jurant. Ça devait faire mal d’avoir un genou éclaté, au moins autant que de qu’il m’avait fait aux côtes en me ruant de coups de pieds et de coups de poings.

- Si on mettait du sel sur son genou et que nous regardions ce que ça fait ?

Ça ne m’amusait pas assez que de le troué de balles. J’avais envie d’étirer ses souffrances plutôt que de le voir anticiper chacune des parties de son corps que je pourrais trouer avant de lui en tirer une entre les deux yeux.

- Si tu l’attachais en plein centre du QG ? Il servirait d’exemple à tous ceux qui auraient envie de prendre une décision par-dessus tes ordres. Qu’est-ce que tu en penses ?

Et j,en avais rien à foutre des lamentations d’Eduardo qui me traitait de folle et qui suppliait El Lider de ne pas m’écouter.

@ Billy Lighter

Eduardo s’était expliqué cherchant les meilleurs arguments pour ne pas devoir endurer la pire des sentences. Pourtant, il connaissait les règles. Il savait que s’il les transgressait, c’était la mort assurer. Il savait que je détestais qu’on mette en péril le business des New Soldados. Mais que je détestais encore plus qu’on mette en péril mes plans pour détruire les Los Diablos. Et bien que son argument avait du sens, il n’était pas suffisant pour échapper à la mort.

Et il le savait.

Au point qu’il commençait à s’emballer quand je sortis mon flingue pour en vérifier le chargeur. Il avait peur, ça se voyait. Il savait qu’il n’y avait pas d’issue. Josh avait fermé la porte à clé. Il le faisait chaque fois que je demandais à voir quelqu’un en privé qu’il savait pertinemment que ce quelqu’un avait fait une connerie. Josh n’allait, de toute façon, certainement pas se plaindre de la perte d’Eduardo parce qu’Eduardo était un latino… Mon lieutenant s’empressera, d’ailleurs, de me proposer un candidat pour le remplacer. Un blanc, certainement. Parce que Josh veillait à ce que le nombre de blanc devienne égale au nombre de gens de couleurs dans mon gang. Je le laissais faire. Le but c’est d’avoir des gens pour faire mes basses besognes. Peu importe, finalement, qui ils sont.

C’est pour ça que je savais que Josh n’aurait aucun soucis à accepter Riley à la troisième marche du gang. Elle est blanche, blonde aux yeux bleus et, malgré qu’elle soit une femme, je savais que le reste suffisait à ce qu’il ne dise pas mot.

Mais revenons à Eduardo. J’avais demandé à Riley quel mort elle voulait lui infligé et j’hochai de la tête quand elle disait qu’elle avait souffert et que, donc, une mort lente était la sentence la plus juste pour réparer son préjudice.

-Bien ! Mort lente, alors !

Je lui avais tendu le flingue et Eduardo s’emballa à nouveau cherchant à ce que je lui offre ma clémence. Sauf que je n’étais pas magnanime et il le savait. Il regarda vers la porte.

-Ne cherche pas à sortir… Josh à fermé la porte. Il est certainement derrière à attendre que tes protestations cessent. Et il ne viendra pas à ta rescousse, tu le connais.

Il protesta encore mais c’est vers Riley que j’étais tourné alors qu’elle s’empara du flingue. J’esquissai un petit sourire. Elle semblait déterminé à faire elle-même le boulot. Je la regardai attentivement alors qu’elle visa la tête d’Eduardo avant de descendre laissant le latino la foudroyer du regard. Je devais lui rendre ça qu’il essayait de garder son sang-froid alors qu’il savait qu’il allait mourir.

Puis, elle tira dans le genou d’Eduardo qui cria de douleur tombant à genoux. Cette scène me rappelait Reed… Lui aussi avait voulu faire souffrir Yang de cette façon. Les genoux, ça fait mal, c’est vrai… Enfin, j’imagine. On ne m’avait jamais tiré dans le genou.

Mais je ne m’attendais pas à ce que Riley propose de mettre du sel sur la blessure d’Eduardo. Ça, ça faisait mal, j’en étais certain ! J’esquissai un sourire en coin.

-Je n’ai pas de sel ici mais je dois avouer que tu ne manques pas d’imagination.

Mais elle avait d’autres idées dont celle d’exposer Eduardo aux autres pour faire un exemple. En gros, elle ne voulait pas le faire souffrir ici mais devant tout le monde en bas. Je penchai légèrement la tête sur le côté. Elle voulait faire de sa vengeance un spectacle.

Eduardo n’était pas pour bien entendu mais son avis n’avait aucune importance.

-Tu veux le tuer devant tout le monde ? Bien…

Je lui repris le flingue des mains avant de rappeler Josh. Il entra avec un sourire en coin aux lèvres.

-Josh, il y a qui en bas ?

Il m’expliqua qu’il y avait quatre aryens, deux nouvelles recrues latinos, deux amis d’Eduardo et, le reste, c’était des blacks qui était en charge de la protection du QG pour ce soir. J’hochai de la tête.

-Qu’elle est la cote de popularité d’Eduardo au sein du gang ?

Josh rigola avant de croiser les bras.

-C’est un sociopathe. A part les deux potes qu’il a en bas qui le suive comme son ombre, tout le monde le hais.

Bien ! Je verrais la réaction des deux autres et j’aviserais.

-D’accord. Va l’attacher sur un des poteaux en bas. Devant tout le monde.

Il hocha de la tête et appela du renfort pour l’aider. Moi je me tournais vers Riley.

-Tu es prête ? Tu vas pouvoir faire le show en public.

Je lui souris et on suivis Josh à l’extérieur alors qu’Eduardo protestait toujours. On descendit les escalier alors que Josh et quelques-uns de ses sbires attachèrent fermement Eduardo à un poteau. Ses deux potes n’avaient pas mouftés. Ils regardaient sans bouger avec de grands yeux la scène qui se jouait devant eux.

Je me tournai vers eux parlant assez fort pour qu’ils aient tous l’attention sur moi.

-Eduardo n’a pas respecté l’une des règles que j’avais imposé à tout le monde. Il a fait du mal à un membre important du gang qui était en mission. Et pourquoi ? Parce qu’il s’ennuyait. Sachez que je déteste qu’on aille à l’encontre de mes ordres et que la seule punition possible dans ce cas-là, c’est la mort.

Je fixai Riley brièvement lui souriant avant de regarder, à nouveau, les autres.

-Et, aujourd’hui, c’est celle qui a subi la désobéissance d’Eduardo qui va pouvoir se venger.

Personne ne bougeait. Personne ne parlait. Ah si ! L’un des pote d’Eduardo chercha discrètement à prendre son arme. Mais il était trop lent et j’eus le temps de sortir la mienne alors qu’il allait viser et je tirai sans hésiter dans sa tête.

Les deux nouvelles recrues sursautèrent alors que j’entendis un aryen ricané.

-Et je déteste qu’on essaye de me tuer aussi.

L’autre pote d’Eduardo recula d’un pas mais comme il ne semblait pas vouloir sortir d’arme, je baissai la mienne pour la tendre à Riley.

-Vas-y. Fais-ce que tu veux avec Eduardo.

Eduardo protestait. Essayait de rallier les autres à sa cause mais il semblait réellement n’avoir qu’un seul ami dans la pièce et cet ami était maintenant mort de trouille.

@ Billy Lighter

Eduardo m’avait salement amoché alors je jugeais qu’une mort lente était la seule satisfaction que je pourrais tirer de tout ça. Par la faute d’Eduardo, j’étais sur le cul pour encore un temps indéterminé et je m’étais retrouvée le cul entre deux chaises à valser entre New Soldados et Los Diablos ou plutôt entre El Lider et Keenan. Mon cœur et mon allégeance balançaient dès que je me retrouvais avec l’un ou l’autre. Cependant, El Lider avait réussit à renforcer mes sentiments pour peut-être, mieux me manipuler mais j’avais envie d’y croire.

Je réfléchissais rapidement tout en pointant le flingue de mon homme sur Eduardo puis après avoir visé différentes parties de son corps, ce fut dans son genou que je tirais. J’avais atteint la cible et j’avais regardé El Lider pour voir la fierté dans son regard. Quand il verrait combien je suis bonne et forte, il allait larguer sa pouffiasse de femme et m’être complètement dévoué.

J’étais excitée par ce jeu qui venait de s’amorcer. Non pas celui de blesser et de tuer, ça, je n’aimais pas ça je ne le faisais que pour plaire à Ward, mais ce jeu de séduction qui me rendait indispensable et précieuse pour Ward. C’est ce dont j’avais besoin. D’être importante pour une personne, une seule. Et pour l’être, j’étais visiblement prête à tout.

Le genoux d’Eduardo éclaté, je demandais à Ward s’il n’avait pas du sel pour qu’on le lui applique sur sa blessure. Ça serait complètement sadique et ça le ferait souffrir autant qu’il m’avait fait souffrir. En fait, je voulais qu’il paie pour tous les hommes qui avaient été violent envers moi.

Mon père en particulier.

El Lider n’avait pas de sel mais il disait que j’avais de l’imagination. Je le regardais alors avec de grands yeux fier et le cœur battant. Il réaliserait tôt ou tard que c’était moi la femme de sa vie ! Je pouvais lui montrer à quel point j’étais parfaite pour lui. Et je ne manquais pas de lui prouver encore plus en disant que nous pourrions le faire souffrir devant tout le monde et ainsi faire de sa souffrance un exemple pour quiconque voudrait prendre des initiatives non souhaitées. Il ne fallu pas longtemps pour qu’El Lider demande à Josh d’escorter Eduardo dans la grande salle et de l’attacher à un poteau.

Avant de quitter le bureau d’El Lider, je me retournais pour l’embrasser. Passionnément et longtemps, devant la porte grande ouverte et les mecs susceptibles de nous voir. C’est ce que je voulais ! Je voulais qu’ils sachent tous qu’on ne pouvait pas me toucher, qu’ici, je n’étais plus une pute contrairement aux Los Diablos. Carlos me voyait toujours comme tel, la preuve puisqu’il ne me lâchait pas avec ses demandes constantes pour qu’on baise alors qu’il me savait avec Keenan.

Ward y alla d’un petit message d’intérêt général et je me tenais droite à ses côtés en enlignant le regard de quiconque osait planter le sien dans le miens. Je sursautais ensuite, n’ayant pas vu ce qui se passait sur notre droite mais je vis un homme tomber au sol, mort, et Ward de s’exclamer qu’il détestait surtout qu’on essaie de le tuer lui. Je fronçais des sourcils avant de prendre à nouveau de flingue que me tendait Ward qui me laissait totalement libre de faire comme je le voulais avec Eduardo. Alors, sans hésiter, je lui bousillais le second genoux ce qui déclencha à nouveau ses lamentations et supplications.

- Je veux un feutre ! TOUT DE SUITE !

Je donnais un ordre comme je me sentais le droit de faire en étant la chérie du chef et, peut-être que ça impressionna mais un Aryen fouilla dans ses poche et en sortie un qu’il me tendit avant de reculer en baissant le regard, rien que ça ! C’était amusant.

Je m’avançais vers Eduardo et je lui inscrivis dans le front ce que je pensais de lui. Un enculé, rien de moins ! Puis, j’eu une autre idée. Je dessinais sur son torse ce qui ressemblait plus ou moins à un jeu de fléchettes. Il y en avait un dans la grande salle mais je ne l’avais jamais vraiment observé pour savoir le reproduire fidèlement mais le but n’était pas que ce soit parfait, mais de martyriser Eduardo.

- Quelqu’un pour jouer aux fléchettes avec moi ?

@ Billy Lighter

Riley voulait faire souffrir Eduardo et elle voulait le faire devant tout le monde. Après avoir échangé avec Josh, j’avais accepté sa requête et demandé à Josh d’aller attacher Eduardo en bas sur l’un des poteau. De toute façon, Eduardo ne pouvait pas courir bien loin avec un genou complètement foutu.

Avant de sortir du bureau, Riley m’embrassa alors. Je ne résistai pas sachant très bien que mes hommes devaient se taire sur tout ce qu’il se passaient ici. De toute façon, aucun d’entre eux n’entrait jamais en contact avec Sky. Jamais. Elle ne saura pas donc pas ce qu’il se passe ici avec Riley. Riley que je devais tenir bien près de moi pour qu’elle finisse sa mission. Parce que c’était une mission important et elle venai de me montrer qu’elle avait suffisamment d’imagination que pour faire souffrir Quinn.

J’attendais les résultats, maintenant.

On finit par descendre et je fis un petit speech avant de tuer l’un des deux potes d’Eduardo qui avait tenté de sortir une arme. Ne restait qu’un allié à Eduardo et il était trop mort de peur que pour tenter quoi que ce soit. Ça semblait beaucoup amuser les aryens alors que les autres, eux, regardaient sans rien dire attendant de savoir ce qui allait arriver à Eduardo.

Ça je laissai la suite entre les mains de Riley alors que je lui tendis mon flingue. Elle ne tarda pas à tiré dans le dernier genou valide d’Eduardo qui cria de douleur. Les nouvelles recrues présentent regardaient la scène avec une certaine avidité certainement parce qu’Eduardo était, il y a quelques minutes, en charge de les tester et vu la tête des recrues, il n’était pas allé de main mort avec eux.

Riley exigea alors un feutre. Je ne bougeai pas et ne dis rien regardant mes hommes les bras croisés. C’est un des aryens qui sortit un feutre de sa poche. Il n’avait pas peur du ton autoritaire de Riley. Il était certainement juste curieux de ce qu’elle allait faire avec un feutre. Bien qu’il avait tout de même baisser le regard ce qui me fit lever un sourcil. Il avait sérieusement peur de ce petit bout de femme ? A moins que ça soit du flingue qu’elle tenait qu’il avait peur et du fait que la fille était prompt à tirer quiconque l’emmerdait.

Ouais, ça doit être ça.

Je fixai, ensuite, Riley qui ne tarda pas à écrire sur le front d’Eduardo que ce dernier était un enculé. Ouais, s’en était probablement un… Mais j’attendais à voir où la fille allait en venir et elle commença, alors, à dessiner une cible sur le torse du latino.

Je levai un sourcil. Ouais, elle ne manquait vraiment pas d’imagination alors qu’elle invita les autres à jouer avec elle aux fléchettes. C’est sans hésiter qu’un des aryens s’en alla chercher des flèches qu’il y avait sur le jeu de fléchettes que Josh, je pense, avait installé quand il avait rejoint le gang.

L’aryen fila des flèches à Riley et ses potes rejoignirent le jeu ainsi que les nouvelles recrues. Moi, je regardais toujours cette bande de gamins s’amuser. C’est un aryen qui commença et il réussit à enfoncer la flèche dans la cible provoquant le cris de douleur d’Eduardo. Riley devait certainement aimé le fait que beaucoup s’adonnait à son jeu faisant souffrir Eduardo pour ceux qui arrivaient à toucher la cible. Les flèches s’enfonçaient dans son corps mais pas suffisamment que pour le tuer.

Josh prit place à côté de moi me soufflant à l’oreille.

-C’est elle qui doit détruire Quinn ?

J’hochai de la tête et il siffla d’admiration.

-Elle est suffisamment cinglée pour ça, je crois.

J’hochai de la tête. Oui, sans doute… Mais je ne savais pas si elle le faisait par plaisir, par vengeance ou pour moi… Peut-être les trois, finalement…

Je m’avançais alors vers le petit groupe de gamin qui jouaient au fléchettes. J’en pris une à un des aryens qui me laissa prendre place à côté de Riley. Je la fixai.

-Moi aussi, je veux jouer.

Je pris le temps de viser avant de lancer la flèche dans l’œil d’Eduardo. J’esquissai un petit sourire en coin alors qu’il cria à nouveau de douleur. Je m’approchai de Riley lui soufflant à l’oreille.

-N’oublie pas, chérie… A la fin de ta mission, il ne devra rester qu'un seul ébrogneur à Los Angeles

Et c’est moi. Pas Quinn.

Je me reculai un peu.

-Continue mais n’oublie pas qu’à la fin, tu devras t’assurer qu’Eduardo est bien mort. Parce que s’il ne l’est pas, il se vengera.

Je la laissai reprendre la main m’attendant à ce qu’à un moment elle achève le travaille.

@ Billy Lighter

Eduardo allait souffrir !

El Lider avait donné l’ordre à Josh d’attaché mon agresseur à un poteau dans la salle commune du QG afin que tous les hommes présents puissent me voir martyriser l’un des nôtres. Ils allaient comprendre qu’on ne touche pas la petite amie du chef sans en payer le prix. Je jubilais d’entendre Eduardo grogner de douleur et mon excitation grimpa en flèche alors qu’El Lider y alla d’un petit avertissement qui se solda avec un mort. Qu’est-ce que ça allait prendre pour que tous nous prennent au sérieux ?

El Lider me tendit ensuite son flingue et c’est sans hésité que je tirais dans le genoux droit d’Eduardo. Il ne pourrait plus marcher. Il ne pourrait plus non plus ruer une femme de coups de pieds comme il me l’avait fait ! Cependant, de lui éclater les genoux ne me suffisait pas ! Ce n’était pas assez pour me venger ! Je souffrais encore ! Mon corps était couvert du passage d’Eduardo et de ses copains et je ne savais pas quand je serais vraiment remise. Les souffrances d’Eduardo prendraient fin ce soir mais je pouvais quand même jouir de son martyr.

Je réclamais donc un feutre qu’on me tendit assez rapidement. Je coinçais le bouchon entre mes lèvres et gribouillais dans le front de mon agresseur devenu ma victime ce que je pensais de lui. Il était un enculé et il mourrait comme un enculé ! Ensuite, je traçais une cible de fléchette sur son torse et, satisfaite du résultat, j’invitais les autres à jouer avec moi. Ça allait faire un mal de chien à ce pauvre Eduardo. Aucune de ces fléchettes ne le blesseraient fatalement mais ce serait suffisant pour le faire supplier de mettre fin à ses souffrances.

Eduardo payait pour tous les autres bien que tout ce qu’il subirait ne serait pas assez pour que je me sente totalement délivrée de mes démons.

Je lançais ma première fléchette qui se logea près du nombril d’Eduardo qui, chaque fois, gigotait sans jamais pouvoir se libérer ou soulager la douleur en appuyant là où il avait mal avec ses mains. Il allait voir ce que ça faisait que de ne pas pouvoir se défendre contre un groupe ! Puis El Lider prit lui aussi une fléchette et d’un puissant tir, l’envoya se loger dans l’œil d’Eduardo qui poussa un hurlement encore plus lamentable que ce qu’il avait crié pour ses genoux.

- Beau tir !

Je regardais El Lider avec admiration avant qu’il ne me murmure sa consigne. Je le regardais avec intérêt avant de faire oui de la tête. Ensuite, il se recula me laissant retourner à mon jeu qui dura encore quelques minutes avant que je n’en perde l’intérêt et que je ne reprenne le flingue entre mes mains et que je lui tirai deux dernier coups. Un dans les couilles et l’autre dans la tête. De près, je savais bien viser, je n’aurais probablement pas eu autant de précision si j’avais été quelques mètres plus loin. Je me retournais, le flingue nonchalamment entre mes mains, visant dans le vide ce qui fit s’écarter les hommes présents dans la pièce et moi, je rigolais.

- J’vais pas me mettre à tirer sur tout le monde, on se calme !

Je remis son arme à Ward et je passais mes bras autour de sa taille. Je devais rentrer avant que Keenan ne me cherche.

- Je te promets que tu seras encore fier de moi, avant longtemps. Mais ne me plaisse plus si longtemps sans nouvelle de toi. Quand tu me manques, j’ai tendance à oublier.

Je jouais à un jeu dangereux puisque je venais de prononcer ce qui pouvait ressembler à une menace. S’il me laissait trop longtemps sans prendre ‘’soin’’ de moi, je pouvais changer la donne et il le savait. Cependant, c’était un jeu qui pouvait également se retourner contre moi mais j’avais beaucoup moins à perdre que lui…

@ Billy Lighter